Enorme affluence à l'UMP où il ne manquait pas un inconditionnel. Donc Jean-Pierre Raffarin n'était pas présent.
Nicolas Sarkozy est revenu le temps d'un discours de 45 minutes et tout le monde s'est levé pour l'applaudir sauf Edouard Balladur, Alain Juppé et François Fillon.
L'ancien président accueilli comme s'il avait gagné en 2012 s'est déclaré préoccupé non pas seulement par la crise économique, financière et politique mais par celle des idées politiques. Mais pas du tout apparemment par la morale mise à mal sous son quinquennat et par sa campagne. Pas du tout par le rejet, humiliant pour son parti, de ses comptes. Pas l'ombre d'une prise de conscience ni d'une contrition. Un chèque de 7500 e pour être quitte, c'est tout.
Pauvre France. Pauvre République. Ces 200 personnes ont acclamé comme un improbable sauveur un homme ayant fraudé en connaissance de cause, comme l'a rappelé, en termes choisis, le Conseil constitutionnel et ce n'est pas parce que des ministres socialistes ont repris cette qualification qu'elle est devenue fausse. "Hollande, t'es foutu, Sarko est revenu", ont-elles crié comme si le premier n'avait pas vaincu le second. Un gouffre entre les attentes des Français et ce spectaculaire, vulgaire rassemblement prenant pour le Messie un politicien sans éthique.
Pauvre France. Pauvre démocratie. Maintenant la droite fait des triomphes à des personnalités que l'intégrité n'étouffe pas et dont le succès n'a pas couronné l'entreprise. Pourquoi pas ? On n'idolâtre pas qui on veut mais qui on peut. L'UMP a des héros à hauteur de ce qu'elle montre depuis un an.
On en est là.
Je comprends bien que si cet homme suscite une telle appétence, un tel désir, c'est d'abord parce qu'il n'est pas en situation de pouvoir et que les citoyens n'aiment rien tant que les héros en chambre.
Mais aussi, et surtout, à cause de la présidence de François Hollande.
Celui-ci, dans sa forteresse élyséenne, comme un assiégé serein, cerné et content, nous promet la lumière pour bientôt mais, en attendant, le gouvernement socialiste, par sa bonne volonté certaine mais avec des allures d'impuissance, déroule un tapis rouge sous les pas et l'ambition de ses opposants irréductibles. Si ceux-ci donnent l'impression ou, pour certains, la certitude d'amplifier leurs forces et leur puissance, cela tient à l'exercice d'un pouvoir qui, pour l'instant, tente mais ne réussit pas, parle mais ne convainc pas, agit mais ne transforme pas, bouge mais n'avance pas.
Le paradoxe amer tient au fait que sont à porter au crédit de cette première année une atmosphère, des comportements, des abstentions, une justice indépendante, plus d'éthique présidentielle mais que ces embellies sont à peu près équivalentes à zéro pour l'esprit public, notamment pour l'UMP habituée depuis 2007 à demeurer étrangère à l'état de droit et qui s'en soucie comme d'une guigne.
François Hollande n'a pas seulement été élu pour renforcer son propre camp mais on espérait qu'au moins il saurait offrir à ses partisans de quoi répondre avec conviction et vigueur à leurs contradicteurs. C'est l'inverse qui se produit et un Sarkozy, en dépit de la présence courageuse et, je n'ose plus jurer de rien, déterminée de François Fillon, est porté aux nues, tout simplement parce que la politique du pouvoir est si faible, si peu enthousiasmante qu'elle laisse trop de place au pouvoir de la politique, celle-ci comblant les vides, les lacunes, les béances et prétendant être capable de panser les déceptions.
La politique aussi, sa cuisine, ses manoeuvres, son écran de fumée pour dissimuler, derrière ses apparences anecdotiques et vibrionnesques, la gravité et la multiplicité des affaires. La politique comme bouclier. On fait semblant de ne pas y penser alors que tout, chez Nicolas Sarkozy, est fait pour échapper à l'emprise de la Justice. Il y aura bien un moment où, même pour l'UMP, le vase sera trop plein (mediapart).
Delphine Batho, de son côté, renvoyée sans ménagement n'a pas eu tort d'imputer à ce gouvernement la responsabilité de la montée continue de l'extrême droite tant il est vrai que cette dernière se nourrit à la fois des frustrations sociales et économiques et de l'imperfection technique, de la compétence sans éclat d'autorités qui maîtrisent peu ou mal.
Qu'un Pierre Moscovici soit obligé pour se justifier de citer une phrase qu'il attribue à Talleyrand quand elle est due à un philosophe grec montre à quel niveau est tombé un pouvoir qui ne trouve plus de satisfaction que dans une comparaison, qu'il prétend flatteuse, avec d'autres pays. "Quand je me regarde, je me désole. Quand je me compare, je me console" (Le Monde). Est-ce là l'assertion ou la réplique d'un Etat conscient de sa légitimité et de la pertinence de son action ? On est dans le "petit bras".
Faut-il s'étonner si autour de François Hollande qui demeure serein, calme, tranquille - mais pour être souhaitables, ces états ne constituent pas le fond d'une politique mais tout au plus sa forme -, les antagonismes deviennent de plus en plus intenses, voire arrogants, les vaincus se sentent pousser des ailes, les dissidences et les résistances se manifestent, dans le camp de la gauche, sans la moindre réserve ni retenue et que le président de la République regarde ce spectacle comme s'il ne le concernait pas ?
Cerné et content, François Hollande.
Pauvre République. Pauvre démocratie.
C'est l'échec de ce que le président et le gouvernement ont entrepris qui, pour l'instant, assure une gloire aux revenants défaits.
Des espérances de moins en moins absurdes au FN.
Un jour, peut-être, on demandera à voir ce qu'il en est de la politique du Front de gauche. Il ne suffira plus aux citoyens de l'entendre qualifier de suicidaire et d'erratique. L'une continuant à échouer, ils désireront goûter la saveur de l'autre.
Moi, comme un obstiné, un naïf, je continue à croire qu'il y a encore, entre le socialisme essoufflé avant même le feu de l'action et la nostalgie d'une droite qui a trouvé le moyen de perdre son âme et l'élection présidentielle, un espace à inventer, à construire pour une vision et une pratique honorables. Une droite d'efficacité et d'humanisme. Avec de la tenue et de la probité.
Ce serait à désespérer des Français si un jour ils ne lui permettaient pas d'exister.
"Une droite d'efficacité et d'humanisme. Avec de la tenue et de la probité".
Je pense qu'elle existe, beaucoup de talents sont en réserve. Mais je crains que cette droite-là ait beaucoup de mal à se frayer un chemin. Car on lui préfère temporairement la droite du spectacle, du coup d’éclat, des explications faussées, et cela semble enthousiasmer pas mal de monde. Quel étonnement de voir des militants acclamer celui qui a perdu les élections, qui a ‘plombé’ les comptes de l’UMP par son audace dépensière démesurée lors de la campagne présidentielle de 2012. Alors oui, on observe qu'ils serrent les rangs car il y a péril en la demeure UMP. Mais on devrait aussi faire l’inventaire. Quels sont ceux qui portent la responsabilité du marasme actuel et comment leur faire comprendre qu’il est temps de ‘passer la main’. Ceci s’applique, bien entendu à celui qui a juré ses grands dieux qu’il abandonnerait la politique s’il n’était pas réélu.
Rédigé par : jack | 11 juillet 2013 à 23:27
@François
Le banquier suisse (je savais) nous révèle la partie cachée de l'Iceberg des magouilles, du blanchiment et des fraudes. Voilà un sujet supplanté par les analyses du moindre pet de N.Sarkozy ou de B.Tapie et maintenant de D.S.K.
Citez-moi un seul média qui se soit véritablement emparé de ces révélations.
Rédigé par : Mirella | 11 juillet 2013 à 12:26
@François
"Nous devons surveiller nos politiques pour ne pas tomber dans des guerres de rue bientôt."
Depuis mon poste d'observation, ce sont ceux qui se trouvent aux commandes que je tiens dans mon collimateur. Je ne constate que louvoiements et postures. Le courage et la fermeté annoncés s’expriment exclusivement sur le terrain sociétal (mariage pour tous) ou face à des poids plume tels que Delphine Batho. Je remarque qu’une fois de plus, suite à ses déclarations contradictoires sur le gaz de schiste, A.Montebourg vient d’être simplement recadré.
L’avertissement de F. Hollande a fait long feu…
En osant nous parler d'équité, de justice et de solidarité dont ils se gargarisent, les socialistes et leurs alliés savent bien qu’ils peuvent compter sur la crédulité de nos concitoyens les moins instruits…
Un exemple concernant le salaire des fonctionnaires : la belle blague ce gel du point d'indice.
Les primes et avancements d’échelon étant protégés du gel, le salaire de ma fille (professeur agrégé) vient d'augmenter d'une bonne centaine d'euros (le gel ? même pas mal !).
Ras-le-bol au bout d'un an déjà !
Je suis en colère. S'il fallait voter demain, quel que soit le cas de figure, je voterais contre Hollande et cette gauche rouge, rose et verte hypocrite.
Et que l'on ne vienne pas me bassiner avec le fumeux "front républicain".
Le Front National est en train de grimper, c'est la faute à Sarkozy ? c'est la faute à Guéant ?
On peut rêver : je nous souhaite un F. Hollande courageux, prêt à sacrifier sa réélection pour l'intérêt de notre pays.
Rédigé par : Mirella | 11 juillet 2013 à 12:02
@Mirella
Bien sûr, je vous comprends, j'ai moi-même toujours voté à droite, bien que certains n'étaient pas clairs, eux aussi.
Qu'une droite digne de ce nom renaisse, je ne sais pas si c'est possible avec tout ce que l'on voit de malhonnêteté chez ceux qui sont sur le devant de la scène. Il faut se l'avouer la droite que l'on respectait a complètement mué.
A dire vrai, la seule alternative juste et viable aurait pu être Madame Joly avec l'intégrité qu'on lui connaît mais le jeu politique l'a mangée et c'est bien dommage.
Je pense juste que F.H est un moindre mal, un quinquennat supplémentaire de NS aurait mis à plat la Justice, qui a été souffletée, malmenée par ce monsieur.
Il souhaitait supprimer les juges d'instructions... vous vous rendez compte? Ca l'aurait bien arrangé au demeurant : - )
Les affaires Cahuzac, Guéant, Tapie, Bettencourt, etc. rien n'est à moitié vide mais plein et encore contenu.
Je pense qu'en sus des 603 milliards de dettes laissées sous le seul dernier quinquennat, ce monsieur a du sang sur les mains : on aurait fait abattre par l'armée française seule la voiture de tête de convoi, afin que sur le terrain le Guide, l'ami de NS, soit exécuté et filmé alors que tout le convoi aurait pu aisément sauter avec un seul Rafale. Cela demande à être vérifié encore.
Un diplomate libyen (traducteur du Guide) réaffirme l'authenticité des documents concernant des millions d'euros versés à NS.
Pour ce qui est de voter en 2017... je pense que nous n'aurons le choix que d'éviter une montée fulgurante du Front national. On ne le sait pas.
A ce jour, et d'ailleurs c'est pour cela que je me suis remis à lire Mediapart ou la presse indépendante, je pense que nous sommes DEJA dans une course à la présidentielle.
Laissez F.H. agir avec ses défauts et qualités, on verra bien. Il a, je le répète, un énorme héritage de dettes, d'institutions dévoyées, sous son seul règne. Rien que pour le ménage, une espérance de croissance, il faudra cinq ans au bas mot.
Ou alors réinventer une droite, une VIe République nettoyée des privilèges restants.
J'admire le ministre de la Justice norvégien, il partage sa voiture de fonction avec dix-huit autres fonctionnaires, son bureau est sobre. La moindre dépense est dûment justifiée... Alors que chez nous un sénateur UMP, lors de la quête du pauvre bougre a versé 2000€ mais pas sur son salaire... sur ses frais de fonctionnement au service de l'Etat, erreur de chéquier dit-il, ben voyons.
Tout cela est très sale, moche.
Chaque citoyen foncièrement honnête devra faire un effort de réflexion plutôt que de suivre tel ou tel pasteur.
Je nous souhaite le meilleur Mirella, mais cela ne se fera pas sans prise de conscience dès à présent, pas demain, maintenant.
Nous devons surveiller nos politiques pour ne pas tomber dans des guerres de rue bientôt.
Je replace l'audition d'un banquier suisse qui explique parfaitement bien comment l'argent se blanchit et de façon de plus en plus opaque.
Un grand déballage, attachez vos ceintures :
https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=h-czHPK1_58
Rédigé par : François | 10 juillet 2013 à 22:12
N'y a-t-il donc pas un juge, pas un avocat, pour rattraper l'autre ?
Dans deux autres blogs bien connus via lesquels j'ai trouvé le vôtre, j'ai vu aussi cette même chasse au Sarko (et à la droite en général). Je pensais que peut-être sur celui-ci je trouverais un point de vue nuancé, pas forcément à droite mais qui n'ait pas cette petite affectation méprisante que j'ai trouvée ailleurs.
Alors certes point de mépris déguisé, non, une haine franche, virulente et venimeuse.
Monsieur, vous sous-entendez à longueur d'article que Sarkozy est un repris de justice, le pourfendeur de l'état de droit, je vous rappelle qu'il existe une chose appelée "présomption d'innocence" que vous devriez pourtant connaître.
Mais non, Sarkozy n'étant pas dans le sérail des bobos bien-pensants (à cet égard votre préférence envers le mou Fillon, ce Hollande de droite), s'étant rendu compte que notre "justice" est partiale, sectaire, politisée et au-dessus des lois et l'ayant dit, s'étant opposé aux funestes corps intermédiaires, forcément vous le détestez.
Et ce qui est plus choquant c'est ce mépris affiché pour les gens qui viennent le supporter.
Moi monsieur, j'ai voté Sarkozy, je revoterai Sarkozy si l'occasion m'en est donnée, je pense que c'est un grand homme (pas sans défauts, pas sans errements, comprenez-moi bien), un million de fois plus grand en tout cas que tous ces vomisseurs, que tous ces cracheurs de venins qui n'ont rien fait et ne feront jamais rien sinon déverser leur prétention et leur conviction de valoir mieux que tout le monde.
Oh que j'espère la réélection de Sarkozy en 2017, ne serait-ce que pour lire la consternation sur les visages des juges, des syndicalistes, des intellectuels autoproclamés et de toute cette chienlit aigrie qui se prétend plus intelligente, plus morale, plus admirable que tout le monde.
Cela m'étonnerait que ce commentaire soit "approuvé" mais enfin cela soulage, et au moins, peut-être, monsieur Bilger, vous l'aurez lu et cet avis d'un infâme décérébré malade mental sarkozyste vous aura fait recracher votre café de colère ou de mépris.
Rédigé par : Nathan Weyers | 10 juillet 2013 à 19:56
@François
"Oui Mirella, j'attends avec beaucoup d'impatience que la Justice puisse faire son travail"
Nous partageons donc une impatience bien compréhensible, mais peut-être pas tout à fait pour les mêmes raisons.
Etant de droite (très mortifiée !) j’ai grande hâte de voir celle-ci renaître, telle que nous la fait miroiter Philippe Bilger, à condition que son humanisme soit assorti de fermeté et se pratique à bons dosages de droit. Une droite fière, en accord avec sa conscience, se refusant à donner des gages aux « inquisiteurs » de la bien-pensance.
Pour moi, N.Sarkozy constitue un handicap pour cette renaissance. Même si l’on venait à découvrir que les casseroles qu’il traîne sont à moitié ou totalement vides, je ne souhaiterais pas qu’il se porte candidat en 2017. Le mal est fait !
De grâce que l’on en finisse avec cette obsession : « Reviendra-t-il ? p’têt ben qu’oui, p’t’êt ben qu’non ».
Est-ce LA priorité ? La France est-elle en si grande forme économique et sociétale pour se permettre ce sujet de commode diversion ?
Enfin, je trouve que l’attentisme, les esquives, les hésitations et les dénis d’un François Hollande sont tout aussi dommageables que les outrances d’un N.Sarkozy.
Les réformes structurelles (les vraies économies…) je les attends encore et encore… pendant que notre Président, attend le retour de la croissance et nous achète à grands frais (impôts supplémentaires + emplois aidés) une baisse « mécanique » du chômage.
Sur l'indépendance de la justice : je vous recommande le commentaire de Véronique Raffeneau (ce jour à 05:22). Il exprime parfaitement mes doutes et mon ressentiment, sur le deux poids deux mesures...
Sauf révolution d’ici 2017, je voterai contre F.Hollande, lors des prochaines présidentielles.
Pour l’heure, je souhaite bonne chance à la France.
Rédigé par : Mirella | 10 juillet 2013 à 19:17
Cher Philippe,
Décision du 4 juillet 2013 : quand le Conseil constitutionnel prend une décision anticonstitutionnelle.
La liberté de réunion ou droit de réunion est une liberté publique et politique généralement considérée comme fondamentale et en vertu de laquelle un groupe de personnes a la possibilité de se réunir temporairement en un même lieu, de façon pacifique et sans armes, dans toute finalité licite et conforme à la Loi.
Elle est mentionnée dans l'article 20 de la Déclaration universelle des droits de l'homme et dans l'article 21 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques.
Article 11 de la Convention Européenne des droits de l’Homme :
Liberté de réunion et d’association
Toute personne a le droit de prendre part à des réunions pacifiques et de créer des associations – y compris des syndicats – et d’y adhérer. Chacun peut organiser des réunions privées ou publiques, des associations et des partis politiques. Les autorités doivent tout mettre en œuvre pour que les citoyens ne soient pas dissuadés d’exercer ce droit. Ce droit concerne aussi bien les réunions privées que publiques, les associations et les partis politiques.
Déclaration universelle des droits de l'Homme adoptée par l'Assemblée générale des Nations Unies, le 10 décembre 1948:
Article 20 (commentaire de l’article 20)
La liberté d'opinion et d'expression proclamées à l'article 19 perdraient toute leur signification si n'existait pas la possibilité de se réunir et de s'associer c'est-à-dire le droit de s'assembler avec autrui. A l'inverse, nul ne doit être contraint d'adhérer à une association ou à un parti politique.
Nous demandons donc au Conseil constitutionnel de se réunir et d’invalider la décision du 4 juillet 2013 pour motif d’anticonstitutionnalité concernant le droit de réunion et d’association.
françoise et karell semtob
Rédigé par : semtob | 10 juillet 2013 à 18:45
Jean-Paul Ledun,
Nicolas Sarkozy est caution solidaire du prêt de 11 millions consenti à l'UMP par les banques.
Il a donc, non seulement le droit, mais le devoir de rembourser, pas seulement 7.500 euros à l'UMP, mais 11.000.000 d'euros aux banques.
Mais avec un "don" de 7.500 euros, il se paye le luxe de se faire passer pour un bienfaiteur de la droite.
Joli coup, mais un peu éventé, antre autres par Philippe Bilger, qui lit, je crois, assez bien ce qu'il a besoin d'avoir lu.
Rédigé par : Christian C | 10 juillet 2013 à 18:41
Un jour hélas bien prévisible, la France se réveillera avec une minorité musulmane suffisante pour mettre le pays à feu et à sang, et à laquelle s'ajoutera l'invasion des Roms.
Ce jour-là on aura envie de pendre les humanistes.
Certes le FN abonde dans le populisme, mais le plus urgentissime est encore de préserver le pays tant qu'on a encore le droit de l'appeler France - pays des francs - sans se faire condamner pour racisme.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 10 juillet 2013 à 17:19
Tiens, rien à voir, sauf pour la cocasserie et le pied-de-nez. François Fillon : "Je suis propriétaire d'une maison dans la Sarthe, achetée il y a vingt ans, 440 000 euros. J'ai moins de 100 000 euros d'épargne, et j'ai deux voitures qui ont plus de dix ans. Ma maison, je l'ai achetée 440 000 euros, en empruntant, aujourd'hui je pense qu'elle vaut à peu près 650 000 euros. C'est mon seul patrimoine." Mais on s'offre une rébellion : http://www.argusdesmontres.com/magazine/francois-fillon-affiche-sa-rebellion-a-son-poignet-10-07-2013-1702671_830.php
Rédigé par : Archibald | 10 juillet 2013 à 17:02
Cher Philippe,
Qu'est-ce que fait la promotion Voltaire au Conseil constitutionnel ?
N'y a-t-il pas un conflit d'intérêt grave dans la décision prise ?
Comment peut-on assassiner la démocratie en tentant de rayer dans une décision à charge et arbitraire un parti majoritaire d'opposition du paysage politique français ?
Le soleil est noir.
Les vacances sont mortes.
Même le droit de réunion d'un grand parti est menacé.
Devons-nous faire la grève de la faim pour sauver ce parti démocratique ?
françoise et karell Semtob
Rédigé par : semtob | 10 juillet 2013 à 16:59
Ce gouvernement n'est pas seul responsable de la montée de l'extrême droite. Au deuxième tour de l'élection du nouveau député à Villeneuve-sur-Lot, tout le monde s'est étonné de la disparition du front républicain, avec un non-report des voix du PS vers l'UMP. J'aurais bien aimé que l'on m'explique comment des sympathisants PS auraient pu donner leur voix à un parti politique représenté par Copé qui a manifesté jusqu'à la dernière seconde contre le mariage pour tous, et dont la présence à la tête de l'UMP résulte de manoeuvres indignes.
Pour gagner la présidentielle de 2017, l'UMP aura forcément besoin d'une réserve de voix du PS. Les critiques virulentes de l'UMP contre Hollande, et malheureusement en partie justifiées, apportent donc de l'eau au moulin de Marine Le Pen, qui a la sagesse tactique extrême de rester dans une réserve prudente.
Sinon, oui, pauvre France, avec pour seul personnage politique un tant soit peu au-dessus du lot, l'illusionniste Nicolas Sarkozy, qui illustre tous les jours la formule de Rabelais : "Science sans conscience n'est que ruine de l'âme" (ajoutons : et de la France).
Rédigé par : Camille | 10 juillet 2013 à 16:22
L'homme providentiel, la personnalité exemplaire, le modèle unique... Mais comment allez-vous faire pour le reconnaître ? A moins qu'il soit celui qui libérera les louves de leur instinct de protection ?
Parce que, à ce jour, les bonimenteurs de foire et leurs caravanes ont quand même réussi à vous tromper et les bateleurs devraient avoir encore de beaux jours devant
eux... car qui ne dit mot consent !
Une femme ? Mais, trèeees chèeere vous n'y songez pas ! Pourquoi Trèees honoréeee ?
L'histoire des sous-marins, bien sûr !
Sous-marins ? Les scaphes ? Ou sans trait d'union ?
Rédigé par : calamity jane | 10 juillet 2013 à 14:07
@Mirella
Saviez-vous que les Français sont minables ! Voir en fin de commentaire.
Quand je vois à quel point ce billet suscite de réactions pro-Sarkozy, je reste stupéfait, d'autant que dans ses propres rangs, certains feraient mieux que lui. Le problème est la culture de l'ego propre au personnage.
En notant au passage qu'à la fin de ses 45 minutes de discours à l'UMP, tout le monde a applaudi sauf Edouard Balladur, Alain Juppé et François Fillon.
De même, j'ai été naïf moi aussi, au point de voter pour cet individu qui s'est triplé son salaire d'emblée, première mesure.
Ca ne choque personne, ou plutôt on l'oublie.
Tout comme on oublie qu'il a dit qu'en cas d'échec il en tirerait toutes les conclusions...
Oui Mirella, j'attends avec beaucoup d'impatience que la Justice puisse faire son travail et je reste intimement convaincu que la place de ce monsieur est en geôle.
J'admets que l'on puisse critiquer F.H. mais je ne suis pas sûr qu'il ait autant de casseroles derrière lui.
Voici le lien promis :
http://www.lepoint.fr/actualites-politique/2008-01-22/carla-bruni-les-francais-sont-minables/917/0/219915
Quoi que l'on puisse dire, nous avons déjà évité le pire, vu le florilège d'affaires qui remontent enfin.
Rédigé par : François | 10 juillet 2013 à 13:20
Un coup de fouet de retard, mon bon ours Savonarole. Le péché est d'oser opérer une distinction entre homme et femme !
Rédigé par : MS | 10 juillet 2013 à 11:50
Philippe, vous confondez les militants UMP d'une section parisienne et le reste de la France.
Vous voulez nous faire croire qu'un épiphénomène parisien s'applique à la France entière.
Facile.
"Billig" ("Bon marché") dit l'allemand.
Rédigé par : Jean-Paul Ledun | 10 juillet 2013 à 11:31
7.500 € c'est la limite légale.
7.501 € et NS se retrouve avec tout les juges au c...
Vous reprochez à Sarko d'être dans la légalité ?
En fait vous reprochez à Sarko tout et n'importe quoi.
Tant que vous y prenez plaisir, allez-y de bon cœur.
-------------------------
Les critiques sur FH, que je porte pas dans mon coeur, sont également dépourvues de mesure et sont injustes.
Un an après vous voudriez que la France, ce pays qui marche sur la tête, aille mieux ?
C'est un mal français de toujours tout dénigrer.
C'est aussi une grande facilité.
Philippe, avec tout mon respect, lisez un peu plus les textes de lois et un peu moins les médias.
Rédigé par : Jean-Paul Ledun | 10 juillet 2013 à 11:16
"Les femmes sont belles quand elles serrent leurs petits poings. Ce qui serait trépignements et sautillements chez un homme revêt en elles l'instinct de protection des louves."
Rédigé par : MS | 10 juillet 2013 à 10:17
J'exige quinze jours de taule pour MS et dix coups de fouet sur son croupion pour propos sexistes. Après tout le jeune Buss a bien fait trois semaines de taule pour avoir commis un crime d'opinion. Comparer les femmes à des louves, franchement...
Rédigé par : Savonarole | 10 juillet 2013 à 11:16
"@Savonarole
Il faudrait vous décider. "Joggeur" ou rondouillard ?
Rédigé par : adamastor | 09 juillet 2013 à 23:08"
C'est tout le paradoxe, il ferait mieux de s'adonner au lancer du poids où il convient d'être petit, râblé et teigneux, ça lui irait comme un gant.
( Je précise que j'ai voté Sarkozy aux deux tours et que je revoterai pour lui en 2017)
Rédigé par : Savonarole | 10 juillet 2013 à 10:52
Bonjour,
Les illusionnistes :
C'est fait, le taulier de l'UMP revient en politique contrairement à ce qu'il avait dit (encore un mensonge). Mais comment le croire demain, même avec des discours écrits par d'autres ?
Force est de reconnaître que ce bonimenteur a du talent (comme B.Tapie) et plus il est chargé en affaires (comme Amstrong), plus sa popularité progresse. Alors Sarkozy veut-il faire croire à la justice qu'il est intouchable (comme Berlusconi) ?
Le changement à l'Elysée c'était il y a quatorze mois. Hollande est président. Le chômage, les déficits, les fonctionnaires, les inégalités et la dette augmentent et sa popularité diminue. Mais il est content, il a réalisé son rêve et celui des Français attendra le temps qu'il faudra. L'espérance c'est pour demain.
Depuis des décennies les chansonniers ne prospèrent plus avec les discours des législateurs et autres politiques, car la dégénérescence intellectuelle est en marche… logique.
"Je cherche un Edgar Faure".
Rédigé par : Rousselot Jean-Paul | 10 juillet 2013 à 10:22
"Mais non, pas du tout !... pas du tout... mais alors pas du tout... Non, non... absolument pas... Et croyez-moi..."
Rédigé par : Véronique Raffeneau | 10 juillet 2013 à 05:22
___
Les femmes sont belles quand elles serrent leurs petits poings. Ce qui serait trépignements et sautillements chez un homme revêt en elles l'instinct de protection des louves.
Rédigé par : MS | 10 juillet 2013 à 10:17
Je lis deci delà "peuple de droite, peuple de gauche" et cela m'exaspère au plus haut point.
Depuis un certain "le peuple de gauche rentre à l’Élysée", c'est devenu une mode, une posture politique, voire rhétorique.
A ma connaissance il y a le peuple français et ses tendances partisanes à l'extrême, insupportables au final car fuyant toute objectivité. "Peuple de c..s oui".
Sarkozy est un tricheur à n'en pas douter, ou plus exactement un joueur. Il a joué avec les limites et s'est brûlé les doigts. Tant pis pour lui. Qu'il aille s'occuper de son jardin. Il faut tourner la page.
Il ne doit pas y avoir de "same player shoot again".
Le principal attrait du personnage à mes yeux fut qu'il n'était pas du sérail.
Avec Hollande on revient à l'ancien jeu et toute la promo Voltaire a eu des postes de qualité.
Dommage mais habituel !
Rédigé par : Surcouf désabusé | 10 juillet 2013 à 10:14
Dans Le Figaro Dominique Reynié, professeur à Sciences Po, s'inquiète de l'état de la démocratie en France à la suite de la répression de la manif pour tous ; un collectif de magistrat a mis en cause les conditions d'incarcération du jeune Nicolas ; on apprend la relaxe des prévenus dans l'affaire nourriture contre pétrole de l'Irak, etc. Sommes-nous dans un monde kafkaïen et ubuesque ? Vingt jours de prison effectués par un jeune d'une université catholique alors qu'à Marseille des jeunes ont tenté de tuer un gardien de plage. Pour 400 000 euros sur 22 millions, on présente la France comme un déni de démocratie, au final j'aimerais qu'on me détaille ce que l'on reproche à Sarkozy car pour ma part la vague de gardes à vue de ces derniers mois est un véritable scandale.
Rédigé par : Perplexe-gb | 10 juillet 2013 à 08:20
Curieux de citer Delphine Batho en référence, alors qu'elle est l'exemple-type d'un certain nombre de dérives :
1) comme Harlem Désir, c'est une professionnelle de la politique, qui n'a jamais eu d'autre activité sociale ou professionnelle que la politique
2) c'est l'exemple-type d'un comportement qui ne s'estime lié par aucune obligation en rapport avec les fonctions exercées et avec son appartenance à l'équipe gouvernementale
3) elle illustre l'aveuglement d'une militante qui, malgré son expérience gouvernementale au coeur du pouvoir, n'a rien oublié ni rien appris et qui semble tout ignorer des contraintes qui pèsent sur ce pays et ce gouvernement
4) elle est révélatrice du boulet que traîne et va traîner Hollande pour faire face à la réalité, du fait de ses attaches partisanes.
Rédigé par : Guzet | 10 juillet 2013 à 07:28
"Le paradoxe amer tient au fait que sont à porter au crédit de cette première année une atmosphère, des comportements, des abstentions, une justice indépendante, plus d'éthique présidentielle mais que ces embellies sont à peu près équivalentes à zéro pour l'esprit public..."
Mais non, pas du tout !
L'esprit public n'est pas du tout indifférent, mais alors pas du tout indifférent, quand il observe que la justice que vous qualifiez d'"indépendante" incarcère à toute allure un manifestant contre le mariage pour tous, tout en se calant par ailleurs, et très scrupuleusement, dans les dogmes du ministre de la Justice en matière de non détention.
Quand par exemple des violences sont la règle dans les actes de délinquance du quotidien : no prison !
Non, non, l'esprit public ne se fiche absolument pas de ce deux poids deux mesures dans la justice ordinaire et du commun !
Et croyez-moi, l'esprit public, considérant cette différence de traitement, n'est absolument pas ébloui par les performances d'indépendance que vous prêtez à la justice.
Rédigé par : Véronique Raffeneau | 10 juillet 2013 à 05:22
"Une droite d'efficacité et d'humanisme."
1° Est-ce simplement l'efficacité qu'il faudrait, et pas plutôt le courage, voire l'héroïsme, dans la volonté de réformer ?
2° "Humanisme", je pense, fait référence à l'immigration. Mais
a) Exiger du peuple qu'il accepte des sacrifices tout en continuant à être sympa envers l'immigration, c'est lui demander beaucoup, et trop.
b) Il y a un vote Fn. En 2022, au deuxième tour, il faudra cet électorat-là pour vaincre la gauche. Pour avoir cet électorat avec soi, il faudra avoir fait une politique de combat envers l'immigration (une politique de combat envers la délinquance ne suffira pas). Ceci devra aller jusqu'à permettre une alliance électorale aux élections de 2020 (année d'élections municipales, départementales et régionales).
En somme, il faut reprendre la stratégie de NS entre 2007 et 2012, qui était d'évidence : réformes courageuses + anti-immigration. La reprendre, mais avec beaucoup plus de substance (puisque la situation s'est dégradée, et que le Fn a monté et que ses idées sur l'immigration se sont diffusées).
Ce que vous proposez, vous, c'est du Chirac 2002-2007 : peu de courage, et de "l'humanisme" : le consentement au déclin, et "l'amour de l'Autre". Sombrer, en agitant le drapeau xénophile. L'alternance pour rien. Quand la gauche s'en va, la droite prend le pouvoir pour faire la même politique.
Mais le peuple de droite a changé, Philippe Bilger. Vous feriez mieux de changer d'idées, ou de changer de camp.
Rédigé par : buridan | 10 juillet 2013 à 05:15
Cher Philippe,
Hollande nous a déclaré la guerre en tentant de tuer le parti démocratique de France.
Tuer la démocratie de France, cela mérite le plus profond dégoût.
Nous éprouvons la plus violente répulsion envers ce personnage maudit qui devra s'éloigner loin de France, autant de mois que des centaines de milliers de jeunes porteurs d'espoir et d'avenir ont dû s'expatrier.
Nous connaissons un état de maltraitance démocratique et cet état de nausée, d'écoeurement trouve un espoir dans le retour providentiel de Nicolas Sarkozy.
Des personnes de tous les partis ont envoyé des dons pour sauver la démocratie car nous ne pouvons vivre dans un tel manque d'espoir.
Si Hollande souhaite aider les groupes d'extrême gauche mais surtout ceux d'extrême droite, qu'il continue la même stratégie.
C'est du jospinisme à la puissance mille qui a amené l'extrême droite au deuxième tour d'une élection pas si lointaine.
Hollande est le double de M le Maudit, un personnage de mauvais augure, un tyran du siècle jurassique. Il est temps qu'il se ressaisisse s'il ne veut pas mener la France à la guerre civile. Il ne pourra pas finir son mandat. C'est une évidence.
françoise et karell semtob
Rédigé par : semtob | 10 juillet 2013 à 02:03
Bonsoir,
Les socialistes manient le pouvoir comme des manches : pas une idée, pas une compétence... Ils ont perdu l'habitude de l'exercice des responsabilités publiques à haut niveau. La conférence de presse de Mme Batho en était un exemple criant : avait-on déjà vu un ministricule congédié pour manque élémentaire à la solidarité gouvernementale convoquer une conférence de presse et déverser des tombereaux d'insanités sur le Premier ministre ? Quel manque de sens de l'Etat, quelle incompréhension des responsabilités, quelle suffisance... Il y a là le syndrome d'une jeune génération formée uniquement aux combats d'appareil et qui ne saisit rien aux affaires. Ségolène Royal, pour une fois, a eu les mots qu'il fallait pour rappeler à Mme Batho le sens de son devoir.
Le plus inquiétant, c'est que des ministres censés être solides et plus expérimentés, comme Moscovici, se révèlent à l'usage être des médiocres. Qui émerge dans ce gouvernement pléthorique ? Sapin, compétent et professionnel au Travail ; Cazeneuve, sérieux et ennuyeux comme il se doit d'un bon budgétaire ; Fabius, vieux professionnel aguerri qui attend son éventuelle heure. Mais après ? rien. Valls paraît surcoté. Le casting féminin évanescent. En dehors des impatients surprenants d'arrogance, comme Karine Berger dont l'interview à La Provence, toute d'autosatisfaction, a bien fait rire.
Même vide sidéral à droite : les talents y sont pourtant plus nombreux (Baroin, Bertrand, Juppé, Fillon, Le Maire... il y en a beaucoup plus qu'à gauche capables d'exercer de hautes responsabilités) mais tous sont tétanisés par l'ombre de Sarkozy, qu'ils rêvent pourtant de voir jouir d'une longue retraite. Manque de caractère ? Sens de la fatalité chez les plus âgés ? Peur de prendre à rebrousse-poil la bande d'excités, vieux et jeunes revanchards, qui constitue maintenant le cœur de ce qui reste de l'UMP ? Sarkozy peut enflammer les médias et les militants UMP. Mais pour gagner, il faut une ligne, des idées, des hommes, un parti. Il n'a rien de tout cela : la ligne est floue (Buisson ? Raffarin ? autre chose ?), les idées usées (le mythe du Sauveur et les violettes impériales : on croit rêver devant tant de bêtise), les hommes ne veulent pas du chef, le parti est exsangue. Il lui reste sa "personnalité" : l'énergie au service de la satisfaction d'une soif de revanche narcissique, le sens de la communication au service d'un seul programme : "Moi Président" ; l'absence de scrupules pour attirer les clientèles les plus louches, les personnages les plus troubles, les personnalités les plus limites.
Dans ses "Mémoires", Tony Blair s'inquiétait de voir le jeu politique moderne devenir tellement violent que les talents refuseraient d'y entrer et préféreraient consacrer leurs énergie à tout autre chose qu'au service de la Cité. Il craignait de voir des sociopathes croître dans les allées du pouvoir, des gens incapables de gérer un Etat moderne, complexe et fragile à la fois.
L'Italie, avec la faiblesse de sa culture étatique, a eu Berlusconi et sa bande.
La Grande-Bretagne, l'Allemagne ont conjuré ce sort, en partie au moins, grâce à un système parlementaire et de parti qui garantit une certaine sélection, un cursus honorum qui préserve et sélectionne.
En France, l'hyper présidentialisme et la débilité des formations politiques ne nous protègent pas de voir s'emparer un jour des leviers du pouvoir des personnalités inquiétantes. Notre culture d'Etat, jacobine et technocratique, nous a jusqu'à présent protégés. Mais elle est battue en brèche par le triomphe de la communication, la décentralisation et l'Europe, et aucune culture politique de rechange pour s'adapter à cette nouvelle donne ne semble disponible. Cela laisse le champ libre aux aventuriers sans scrupules, comme Copé ou Sarkozy. Ce dernier a été un premier symptôme. Une rechute serait dramatique.
Rédigé par : OT | 10 juillet 2013 à 01:34
@ Achille
Je souscris à votre analyse et je pense que cette politique à ce niveau rejoint la psychiatrie qui elle n'est ni de droite ni de gauche !
Rédigé par : J .A | 09 juillet 2013 à 23:09
@Savonarole
Il faudrait vous décider. "Joggeur" ou rondouillard ?
Rédigé par : adamastor | 09 juillet 2013 à 23:08
Je sors d'un documentaire sur la chaîne Arte, "Gassland" - ou le voyage d'un jeune aux USA. Sujet le gaz de schiste.
J'ai envie de pleurer, de hurler, je hais tellement cette époque. Mais il faut se se battre "we shall never surrender".
Svp regardez ce documentaire, coup de poignard à la nature (un de plus mais celui-là sera terrible) ; pourquoi vous obstinez-vous à parler de cette pauvre actualité si répétitive, si pénible alors que des sujets et des hommes ont besoin de votre soutien et de votre tribune ? Emploi d'avenir ? l'écologie qui rapproche les hommes - Peace, PAX, LOVE !!
Rédigé par : jef | 09 juillet 2013 à 22:50
Je fais mien votre billet, Monsieur Bilger. Je constate cependant qu'avant d'en arriver à vos conclusions sur Monsieur Hollande il vous aura fallu plus d'un an d'exercice du pouvoir par celui-ci. Sans doute ce temps était-il nécessaire pour fonder sérieusement un avis intellectuellement honnête.
Nous sommes donc dans le ni Monsieur Sarkozy et ses casseroles, ni Monsieur Hollande qui semble "attendre son Godot"... et bien sûr pas leurs partis respectifs usés et incapables du moindre sursaut républicain national.
Il faut y ajouter "ni Monsieur Mélenchon et ses alliés, ni Madame Le Pen".
Il ne resterait donc sur l'échiquier français actuel que Monsieur Bayrou et Monsieur Dupont-Aignan. Encore que Monsieur Bayrou reste un européiste béat.
C'est donc bien une purge du personnel politique professionnel qu'il s'agit à présent de réaliser. Mais la haute fonction publique française est-elle encore capable du moindre sursaut républicain pour s'y substituer temporairement ? S'agissant pour certains si ce n'est pour beaucoup d'aller pantoufler dans le privé dès qu'il leur sera possible, il n'ont rien à refuser aux technocrates de Bruxelles, ni au système financier international...
Il suffit de simplement voir ce qu'il se passe avec les tarifs d'EDF : ils sont largement inférieurs à ceux de leurs concurrents qui ne peuvent s'aligner. Donc dans le système européen d'une "concurrence libre et non faussée", il faut augmenter les tarifs d'EDF pour que la concurrence puisse s'exercer (au profit des actionnaires privés des concurrents, bien entendu) ! Au passage, cela permet d'assurer de meilleurs dividendes à ses actionnaires public (l’État, sans doute en espérant réduire ainsi une partie de son déficit...) et privés.
Alors que faisons-nous ? Tout serait-il perdu fors l'honneur ? Encore que l'honneur soit aussi une valeur tombée en désuétude...
Rédigé par : Robert | 09 juillet 2013 à 22:42
"Enorme affluence à l'UMP où il ne manquait pas un inconditionnel".
Tout le monde sur ce forum connaît les sentiments élevés que j'éprouve pour l'enfant prodigue et son veau gras. Je veux dire NS et son second avènement, hélas probable...
N'ayant pas eu l'honneur d'être invité à la sauterie de la rue de Vaugirard, je me suis tenu à ma place, savoir dans le bus 89 à l'entrée de ladite rue. La présence de NS a conduit le véhicule à un long détour. J'ai alors eu l'occasion de démontrer mes vertus zen à mes compagnons de voyage exaspérés. Bref.
Rédigé par : Boris | 09 juillet 2013 à 20:54
"...un espace à inventer, à construire pour une vision et une pratique honorables. Une droite d'efficacité et d'humanisme. Avec de la tenue et de la probité.
Ce serait à désespérer des Français si un jour ils ne lui permettaient pas d'exister."
100 % d'accord avec vous. Cet espace doit pouvoir exister. Non, cet espace se doit d'exister et relève même de l'impératif démocratique.
Mais le parti correspondant à ce positionnement politique existe-t-il aujourd'hui ? L'on pense naturellement à l'UDI de JL Borloo. L'homme a montré, à son ministère des Affaires sociales, une manière originale et convaincante d'aborder la chose politique. L'homme a une vision sociétale assez intéressante. Mais a-t-il le charisme d'un leader, le courage, la volonté autre que celle du poste à occuper ? Est-il entouré de personnalités assez fortes ? Chacun sait que ce n'est pas le parti qui crée le leader, mais bien l'inverse.
L'on peut penser aussi à F.Bayrou, dont la volonté de créer une troisième voie centrale (voix) s'est revélée assez prémonitoire par rapport à la situation que vous avez parfaitement décrite.
Mais rêvons un peu : et si ce nouvel espace était l'assemblage d'hommes et de femmes dotés de bons sens politique, d'éthique et d'intelligence de situation. On pense alors à un rassemblement de Fillon, Juppé, Borloo, Bayrou. Cela aurait de la tenue, serait générateur de confiance. Reste à messieurs Fillon et Juppé d'acter que contrairement à leurs perpétuels discours, il y a maintenant plus de choses qui les séparent que de choses qui les unissent aux autres dirigeants de l'UMP.
Il faudrait que des hommes comme vous, Monsieur Bilger, puissent à l'occasion leur souffler l'idée.
Rédigé par : Lobar | 09 juillet 2013 à 19:05
Par erreur, j'avais effacé ma réaction et j'en suis bien content, puisqu'entre temps j'ai lu que Moscovici s'est fait siffler, huer et presque jeter dehors par les participants des rencontres économiques où il a parlé d'inélégance et fait la citation que vous critiquez, cher P.Bilger.
Inutile pour un pékin plus citoyen du tout de ressasser les doléances inerminables sur le malheur des Français. Vous avez voté pour une chimère, vous vous la gardez. Ce qui devient drôle c'est l'unanimité du rejet malgré, ces jours-ci, des annonces pas sottes du tout sur les investissements d'avenir.
Seulement, voilà, point d'argent, une population complètement démotivée. Toute petite histoire : une vendeuse dans un supermarché me parle de sa collègue, jeune mère de famille courageuse qui a arrêté de venir travailler le dimanche parce que le petit supplément de salaire perçu la privait de ses allocations. Administrativement, on comprend, mais socialement, humainement, dynamiquement, on reste confondu. La haine de la réussite est bien dans vos gènes. A tous les niveaux. Ayant entendu Moscovici dire que si la croissance n'était pas au rendez-vous, il augmenterait encore les impôts, je me demande si ce garçon a toute sa raison, lui qui n'a jamais travaillé dans sa vie qu'entouré de chauffeurs, de meubles somptueux, d'huissiers chamarrés, baignant dans le liquide amniotique de la gauche communiste et au-delà, et qui prétend avoir une vision de l'avenir économique de la France alors que tout ce qui a été au centre de ses pensées s'est écroulé dans un marasme de vaudeville. Et c'est "ça" qui vous gouverne. Bon appétit, Messieurs...
Au fait, pas un centime pour relever l'UMP, c'est bien d'accord ?
Rédigé par : amfortas | 09 juillet 2013 à 19:04
Sarkozy :
On aurait pu espérer un retour magnifique, à la Lampedusa, un "Guépard" superbe revenu et instruit de tous ses échecs, lent et classieux, hélas, c'est un petit roquet rondouillard qui nous désespère avec ses joggings et qui la ramène.
Y a plus qu'à espérer que Fillon en 2017 ne devienne pas un Hollande de droite, car ça nous ferait dix ans sans se marrer. Lourde peine.
Rédigé par : Savonarole | 09 juillet 2013 à 18:32
L'UMP part en vrille. De plus elle est en manque de carburant.
Le nerf de la guerre est à sec et les trois anciens Premiers ministres qui ne se sont pas levés pour applaudir le savent et connaissent la gravité de la situation.
Et cerise sur le gâteau, des propos maladroits du style "je vais vous mater" font désordre dans le paysage. Et ce n'est pas avec de tels handicaps que NS va regagner de la confiance. Tout est donc possible pour ceux qui auraient des idées le matin en se rasant. Et pendant ce temps FH laisse le temps au temps !
Rédigé par : Jabiru | 09 juillet 2013 à 17:47
Eh oui, N Sarkozy de nouveau président, JF Copé Premier ministre... ah les gueules bien sympathiques.
Mais que n'êtes-vous pas aussi pertinent sur la gauche que vous l'êtes sur la Sarkozie ?
A gauche, ce sont des dizaines de milliers de petits détournements au quotidien, avec l'arrosage de milliers d'associations bidon, d'embauches de copains à ne rien faire, intermittents du spectacle politiquement corrects, la mainmise sur les médias via l'intelligentsia de gauche, etc. etc., et qui additionnés forment une corruption bien plus importante et ruineuse que celle dont la droite n'ose même pas rêver.
Quant à Hollande et ses apparatchiks du PS prêts à ruiner le pays pour sauver leur clientèle, le qualificatif de nuls vous arracherait la main, mais vous y arriverez bien.
Essayez quand même de ne pas trop tarder.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 09 juillet 2013 à 16:41
@ Polochon
Ce n'est pas la Constitution de la Ve République qui est le problème de fond, mais nos élus : du président aux parlementaires, en passant par les grands féodaux locaux et régionaux.
Un changement de Constitution n'aurait d'effet concret que marginalement, car on serait dans le classique "tout doit changer afin que rien ne change dans le fond".
Le problème numéro un c'est le mode de sélection de nos élites politiques, et pouvoir faire carrière exclusive de tout autre métier pendant plusieurs décennies, voire toute une vie, via des mandats électifs.
D'ailleurs lors du vote du non cumul des mandats, nos élus ont écarté à une écrasante majorité cette "horreur" qu'était un certain amendement : limitation à trois mandats électifs successifs. Mettre fin au système du viager en politique, il ne faut quand même pas exagérer !... sic...et resic.
Rédigé par : Trekker | 09 juillet 2013 à 16:32
La France est en plein marasme, les Français ne savent plus à quel saint se vouer, désabusés. Ils espèrent trouver un leader politique hors du commun, capable de faire bouger les lignes, de tirer la France vers le haut. On ne pourra pas éternellement mettre les problèmes sous le tapis au nom du politiquement correct.
Nous sommes dans une crise économique sans précédent. Les grands pays émergents qui se développent à notre détriment et la mondialisation amplifiée par Internet ont bouleversé notre économie. L'Europe telle qu’elle existe n'est pas à la hauteur de l'enjeu. La désindustrialisation s'accélère et de ce fait même le chômage augmente. Rien ne semble vouloir l'arrêter.
Côté sociétal, l'immigration exponentielle depuis trente ans plombe nos us et coutumes mais elle est aussi une bombe à retardement pour notre civilisation, notre culture et notre sécurité (on ne peut exclure à terme une éventuelle guerre civile tant les différences culturelles sont énormes et lorsque la population de remplacement aura atteint un seuil irréversible).
Le laxisme idéologique dans la Justice, l'Education nationale et autres institutions (avec une nouveauté sous F.Hollande, liée au deux poids, deux mesures), donne l’image d’une France en déclin et à la dérive.
L'hégémonie des élites formatées aux mêmes écoles qui se tiennent la main via des réseaux, des associations, des think tank, des loges francs-maçonniques, des émissions radios, des dîners en ville, donne aux Français une impression d'impuissance en leur rappelant les privilèges sous l’Ancien Régime de l’aristocratie toute-puissante… et méprisante. Ce n’est pas pour rien que certains comparent la situation de 1788/1789 à celle d'aujourd'hui.
S’ajoutant à tout ce mal-être, des affaires financières, de moeurs, parfois les deux, les laissent perplexes et écoeurés. Et lorsqu’ils voient ces délinquants politiques se permettre de venir leur donner conseils ou leçons, ces Français qui bossent et paient, enragent.
Dans ces affaires, de gauche et de droite, les médias, la justice et de grandes institutions semblent prendre partie exclusivement contre la droite, utilisant tous les moyens y compris la délation ou la divulgation de documents personnels dans la presse, pour arriver à démontrer presque rien au final… à tel point qu’il est difficile de rester indifférent ou de se faire une idée objective sans y voir un acharnement. La défiance s’installe envers les politiciens mais aussi contre les institutions, les magistrats, les policiers, les médias et autres acteurs de ce fiasco ambiant, de cette atmosphère délétère.
Par ailleurs, les riches fuient la France, les jeunes talents partent à l'étranger, les pauvres affluent et la classe moyenne paie et se paupérise. Jusqu’où ?
Dans cette débâcle on constate que le PS et l' UMP sont des partis usés jusqu’à la corde même si certains élus honnêtes et pleins de bonne volonté sont encore là. Les « éléphants » sont dépassés et pensent encore la politique comme celle d’il y a trente ans : sans idée, sans programme, sinon celui de nous anesthésier par des paroles. Le FN, même s'il a l'avantage de dire tout haut ce que beaucoup de Français pensent tout bas en rappelant les vérités, n'a pas encore gouverné, ce qui permet de dire à ses sympathisants qu'il ferait mieux.
Dans cette pétaudière complète où personne n'a plus foi en personne, et où chacun s'inquiète légitimement pour son avenir, son travail, sa retraite, ses enfants, son épargne (aussi ténue soit-elle) constituée parfois avec beaucoup d'efforts, son environnement écologique et civilisationnel, chacun espère trouver l’homme providentiel, compétent et charismatique.
En attendant il faut supporter la médiocrité actuelle et le vide sidéral quant à une vision ambitieuse pour la France. La gestion se résumant aux taxations, augmentations des tarifs publics inversement proportionnels aux diminutions des prestations sans compter la politique liberticide de FH qui se comporte comme un petit despote sous les yeux complaisants d'une presse qui ne fait plus son métier, celui d'informer et non de masquer des faits de façon partisane, celui de garder l'esprit critique et sans complaisance.
Notre pays est rongé par l'idéologie socialiste, qui n’est pas aussi humaniste qu’elle voudrait le laisser croire, vu son sectarisme. Une idéologie, qui sous couvert d’égalitarisme, anéantit les bonnes volontés, les réussites personnelles. Une idéologie qui empêche d'avancer et de transformer le pays et qui se sert de la dialectique pour masquer les faits.
Alors, le peuple voit bien qu'il faut un dépoussiérage complet. C'est en cela que je reconnaissais un vrai talent à NS, il avait compris cette nécessité. Il a voulu aller trop vite. Il s’est attiré toutes les haines possibles. Tout a été rendu impossible par trop de lobbyisme, de corporatisme, d’ego, de peur du changement. Il faudra bien pourtant en arriver là, faudra-t-il attendre le chaos ? Vu l’immobilisme de F.Hollande, sûr que nous l'aurons avant la fin du mandat, si j'en juge par les propos et commentaires exacerbés par le climat de malaise actuel.
Rédigé par : Michelle D.-LEROY | 09 juillet 2013 à 16:22
Ex-sarkoziste, j'en viens à souhaiter que rapidement Nicolas Sarkozy soit reconnu coupable dans toutes les affaires en cours et donc définitivement neutralisé (?), afin qu'il ne soit plus possible à la majorité et aux médias de faire diversion avec des sujets tournant autour de ce personnage.
Pour mieux faire oublier tout le reste, à commencer par le déficit d'actions et vraies réformes structurelles et non sociétales.
La citoyenne que je suis attend d'apprendre : qu'un sou récolté sera un sou économisé, au lieu qu'il serve au saupoudrage du clientélisme et d'une solidarité orientée...
Rédigé par : Mirella | 09 juillet 2013 à 15:43
"Moi, comme un obstiné, un naïf, je continue à croire qu'il y a encore, entre le socialisme essoufflé avant même le feu de l'action et la nostalgie d'une droite qui a trouvé le moyen de perdre son âme et l'élection présidentielle, un espace à inventer, à construire pour une vision et une pratique honorables. Une droite d'efficacité et d'humanisme. Avec de la tenue et de la probité."
Puissiez-vous être entendu, y compris dans votre domaine de spécialité...!!
Rédigé par : Catherine JACOB | 09 juillet 2013 à 15:42
Dites les gars, au fond, vous êtes tous des retraités de Georges Pompidou hein, non ? C'est tout le problème de Philippe Bilger, à ne parler qu'à des cimetières on barbe les meilleures pleureuses.
Rédigé par : Savonarole | 09 juillet 2013 à 15:05
Bonjour Philippe Bilger,
« Moi, comme un obstiné, un naïf, je continue à croire qu'il y a encore, entre le socialisme essoufflé avant même le feu de l'action et la nostalgie d'une droite qui a trouvé le moyen de perdre son âme et l'élection présidentielle, un espace à inventer, à construire pour une vision et une pratique honorables. Une droite d'efficacité et d'humanisme. Avec de la tenue et de la probité. »
Il n’y a plus de socialisme. Jaurès, Blum et même Mendès France seraient bien incapables d’appliquer leur politique dans le monde d’aujourd’hui.
La mondialisation a dispersé les repères sociaux. L’Union européenne n’a d’unité que le nom.
Les grandes nations imposent leurs lois du marché et se fichent comme d’une guigne des G7, G20 G 27 et autres réunions internationales de ce genre.
Les pays émergents cassent les coûts de la main d’œuvre et ont instauré un esclavagisme moderne, allant jusqu’à faire travailler des enfants et des femmes dans des conditions ignominieuses.
Et nous la France, avec nos hommes politiques qui font les fanfarons, critiquant avec arrogance le camp d’en face et effectuant les mêmes errements que leurs adversaires lorsqu’ils sont au pouvoir, nous croyons pouvoir être encore en mesure de jouer dans la cour des grands. Foutaises !
Les affaires politico-financières qui se succèdent au point de devenir des faits divers sont là pour nous démontrer que le monde de la finance, les lobbys des grands groupes sont à la manœuvre. Les hommes politiques ne sont que leurs pantins.
Voter Sarkozy, Hollande ou Duchmol, c’est du pareil au même. Les politiciens sont là pour faire illusion. Ceux qui décident sont dans l’ombre et ce sont eux qui sont les faiseurs de « présidents ».
Rédigé par : Achille | 09 juillet 2013 à 14:52
"Pauvre France. Pauvre démocratie. Maintenant la (GAUCHE) fait des triomphes à des personnalités que l'intégrité n'étouffe pas et dont le succès n'a pas couronné l'entreprise. Pourquoi pas ? On n'idolâtre pas qui on veut mais qui on peut. Le (PS) a des héros à hauteur de ce qu'(il) montre depuis un an"
Miracle ! ça marche aussi !
Rédigé par : Frank THOMAS | 09 juillet 2013 à 14:06
Etonnante scène de voir Sarkozy applaudi par ceux-là même qui sont allés au tapis à cause de lui. Aussi étrange que si l'on donnait la médaille du mérite au pyromane qui tenterait d'éteindre l'incendie qu'il a lui-même allumé.
Le personnel politique est décidément une espèce très particulière.
Rédigé par : Catherine A. le pyromane pompier | 09 juillet 2013 à 13:37
@ jack | 09 juillet 2013 à 11:31
Ni ni-ni, ni ou-ou.
Il va bien falloir à un moment ouvrir les yeux et voir que nos élus n’ont plus aucun pouvoir !
C’est quand même étonnant cet aveuglement.
On vous le dit là posément entre quatre yeux :
http://www.dailymotion.com/video/x11kkuc#.Udvh8qzKGPM
Mais rien à faire ! deux gamins, tels des coqs, devant nous se disputent la tirelire, se tirent les cheveux, se donnent des coups de savate, gémissent, pleurent, appellent leur mère.
Et nous sommes là, las, à contempler le spectacle, à discuter du bien-fondé d’une décision du Conseil constitutionnel et du sexe des anges.
-Rends les sous !
-Nan ! Sont à moi !
Affligeant.
Il y aurait donc des personnes compétentes, non démagogues ?
Mais pour faire quoi exactement ? Tenir un livre de comptes européens en enfilant ses binocles et ses manches de lustrine sous l’œil bienveillant de Goldman Sachs ?
C’est ça l’avenir de la France ?
Mais alors arrêtons le financement des partis et ne votons plus.
Mais qu’on le dise, par pitié !
Débranchons les perfs !
Qu’on en finisse.
Rédigé par : hameau dans les nuages | 09 juillet 2013 à 12:34
Effectivement, le soufflé au fromage des 60 engagements du candidat Hollande est retombé à plat. A la place du ‘changement c’est maintenant’ on a surtout le ‘désenchantement c’est dès maintenant’.
La France, pieds et poings liés à un socialisme généralisé et imposé, ne ressent aucun enthousiasme, bien au contraire.
Que pensent les personnes en difficulté : « une fois de plus, les politiciens nous ont vendu de la poudre de perlimpinpin ». On pense à nouveau au candidat Hollande, grimpant sur une camionnette des syndicats à Florange. Aujourd’hui, les syndicalistes installent une stèle funéraire en mémoire de promesses vaines. Triste symbole, une stèle est aussi installée à Gandrange à l’intention de Sarko.
Dans le Ni-Ni, ni Hollande, ni Sarko, d’aucuns pensent que le salut se situe aux extrêmes. Sauf à considérer qu’il s’agit simplement de jouer la mouche du coche pour booster les partis de gouvernement, on n’ose pas imaginer les dommages que causerait au pays l’accession au pouvoir des partisans d’extrême droite ou d’extrême gauche.
En réalité, au-delà du Ni Hollande Ni Sarko, il y a des personnes compétentes, non démagogues, en mesure de proposer un chemin pour le pays. Il importe de ne pas se laisser aller à la facilité de n’écouter que les bateleurs, les clinquants, mais de prêter attention à d’autres discours. On a vu à quoi conduisent les discours qui caressent dans le sens du poil essayons d’écouter ceux qui parlent vrai.
Rédigé par : jack | 09 juillet 2013 à 11:31
Hélas, tout cela est vrai...
Et comment ne pas être en accord avec votre conclusion ??
Le peuple de droite aspire à une droite forte mais digne, intransigeante sur les valeurs républicaines, mais aussi "décomplexée" quant à ses valeurs propres.
On ne voit hélas pas, dans cette génération de politiciens habitués à nous servir leur "salade", "mi chèvre-mi chou", quel est celui qui est capable de porter un vrai projet, conforme aux aspirations de ceux pour qui il n'est point de salut possible pour la France sans l'acceptation de lourds sacrifices, et sans un retour aux valeurs du travail, du mérite et de l'effort, et surtout, sans retrouver goût à la "compétition".
Rédigé par : berdepas | 09 juillet 2013 à 11:12
« …François Hollande.
Celui-ci, dans sa forteresse élyséenne, comme un assiégé serein, cerné et content, nous promet la lumière pour bientôt… »
Ah, ben ça alors !....
Ainsi donc mes soupçons sont confirmés.
F. Hollande a ramené de Tunisie un narguilé. Toute la question est de savoir ce qu’il y met, de la libanaise ou de la marocaine des Hauts-Plateaux, il paraît que c’est la meilleure.
Si je pose la question, c’est que la lecture des bilans financiers m’angoisse, et le maréchal Moscovici a beau dire qu’il ne nous manque pas un bouton de guêtre dans la guerre économique qui nous oppose à l’Allemagne, aux USA et autres, mon anxiété ne diminue pas et une petite chicha de qualité me ferait le plus grand bien.
Rédigé par : Tipaza | 09 juillet 2013 à 11:00