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06 septembre 2013

Commentaires

sbriglia

"Christiane Taubira est un bon garde des Sceaux... Parmi les vingt-deux gardes des Sceaux que j'ai connus depuis mon entrée dans la magistrature, c'est sans doute l'un des meilleurs. Elle a une envie réelle de transformer la justice, de l'adapter à la société d'aujourd'hui et non pas simplement d'en faire un instrument d'une politique, ce que ses prédécesseurs, souvent, ont fait."
(Var-matin du 15 septembre 2013)

par ...Eric de Montgolfier.

A quand une rencontre entre l'avocat général à la retraite et le procureur de la République également à la retraite ?

Avec Savo comme animateur...

oursivi

Rédigé par : Savonarole | 10 septembre 2013 à 21:33

Clap, clap, clap*.

AO

* de faim (cherchez pas la soif, Buridan s'est décidé)

Buridan

Je suis très heureux de rencontrer des coamateurs...

Je trouve que Renaud Camus écrit exceptionnellement bien, et sur le site du Parti de l'In-nocence il y a aussi d'autres intervenants qui écrivent très bien. Les communiqués de ce parti sont magnifiquement écrits.
Je relis fréquemment un de ses livres - Le dictionnaire des délicatesses du français contemporain - à peu près uniquement pour le style. Il a en particulier une délicatesse de toucher dans le maniement de la virgule qui m'enchante. En romans, je suis fasciné par sa bilogie Roman Roi/Roman furieux, qui cela dit m'ennuie autant que je l'admire : elle me terrasse sans me plaire.
(J'aime moins sa série Départements, et je ne lis pas ses Journaux, n'aimant pas le genre).

Politiquement, il est malheureusement un peu ridicule - un Parti ! et de l'in-nocence ! - et est exagéré - le Grand Remplacement !
Je suis hostile aussi à sa position dépopulationniste, même si je trouve bon qu'elle soit représentée (je suis favorable aux immigrations chinoise et vietnamienne). Je ne partage pas son aristocratisme.

Indépendamment de son style, je trouve qu'il est souvent très instructif de le lire. Par exemple, dans l'article que je citais il a vu ce que j'avais manqué - la nouveauté scandaleuse que constitue le fait de la mise en scène télévisuelle de la famille d'un jeune criminel, moi j'avais remarqué seulement le caractère assez scandaleux de l'attitude de la famille dans le cas que j'ai évoqué.

Il me semble que je ne connais pas de blog que je trouve vraiment lisible, si vous en connaissez, je serais heureux que vous me les indiquiez (surtout en français, mais aussi en anglais, allemand ou italien ; politiques ; argumentés ; de droite (ma position politique étant : anti-immigration noire et arabe - droite antisociale anti-égalitariste - pas anti-UE, pas protectionniste, pro-nucléaire)).
Parmi mes blogs et sites, mais que je trouve insatisfaisants (avec indiquées mes critiques fondamentales) :

Authueil (sorti de sa spécialité, inintelligent et inculte)
American Renaissance (étatsunien ; un peu extrémiste ; quelquefois, manque de rigueur intellectuelle)
Roland Hureaux (dupont-aignantiste)
Guy Sorman (pas assez d'articles ; léger sorti de sa spécialité ; pas sérieux)
American conservative (étatsunien ; un peu léger)
Dictionnaire critique de la langue française (pas un blog)
Thierry Desjardins (braillard, superficiel et démagogique)
Ivan Rioufol (prévisible, pleurnichard, sans idées, Umpiste)
dreuz.info (trop spécialisé)
Maître Eolas (trop technique)
Atlantico (en matière économique, n'importe quoi pourvu que ça brille)

Amicalement.
(Il me semble, sbriglia, vous avoir tiré les oreilles il y a peu, mais vous l'aviez certainement mérité, ne serait-ce que parce que je devais être de mauvaise humeur ce jour-là)

Savonarole

On a fait une mauvaise querelle à Renaud Camus, il l'a chèrement payée.
Ce n'est pas étonnant que Buridan apprécie Renaud Camus car chez cet écrivain il y a à boire et à manger.

sbriglia@Buridan

Buridan, non seulement nous avons une oreille assez sensible à l'harmonie tous les deux mais nous apprécions également Renaud Camus... Je sens bien que je vais vous forcer à vous nourrir et à vous abreuver pour que nous puissions continuer la route bilgérienne ensemble !

Buridan

Une pratique médiatique qui montre combien Ch. Taubira est dans l'air du temps, je veux dire dans l'air des médias dominants. Après un crime, que la télévision s'entretienne avec la famille du criminel, ça ne se faisait pas.
Ca se fait maintenant, par exemple avec la famille du malfaiteur coresponsable de la mort de Jacques Blondel, fin août.

Je dois cette observation à Renaud Camus, lu sur le site Boulevard Voltaire, d'accès gratuit maintenant.
Renaud Camus ajoute que ça se fait quand le criminel est Arabe ou Noir. Il dit : quand les malfaiteurs sont Arabes et Noirs mais pas sous les verrous, on tait leur origine ethnique. Quand un malfaiteur est arrêté et que son origine ethnique peut donc difficilement être dissimulée, si celle-ci n'est pas la "bonne" (= s'il n'est pas de souche européenne, parce que la bonne origine, pour un criminel, c'est l'origine européenne, comme la bonne origine, pour un créateur, c'est l'origine arabe ou noire) on met en scène sa famille et son chagrin. Lequel est d'ailleurs d'abord celui que le criminel ait causé du souci à sa maman.

On trouve aussi Renaud Camus sur le site du Parti de l'In-nocence.

Marie

Je souligne ou rappelle que Christiane Taubira devait être confrontée, en juin dernier sur France 2, au secrétaire général de l’Institut pour la Justice, Xavier Bébin. Xavier Bébin s’apprêtait à porter la voix des millions de Français qui contestent le laxisme de la Justice envers les criminels. Mais, à la dernière minute, Christiane Taubira a refusé cette confrontation et France 2 s’est soumise à ce diktat.

Madame Taubira ne voulait pas faire de publicité au livre qu'il vient de publier « Quand la Justice crée l'insécurité » (Fayard).

Livre que la plupart des médias ont décidé de passer sous silence.

Pourquoi ? Parce que ce livre est « dangereux » pour le pouvoir.

Ce n'est pas moi qui le dit mais Philippe Bilger, ancien avocat général à la cour d'appel de Paris, et qui n'appartient pas à l'Institut pour la Justice :

Étayée par de nombreuses statistiques, illustrée par des exemples puisés dans l'actualité, fondée sur de solides arguments, l'analyse de Bébin démolit tranquillement, sans vergogne mais sur un ton mesuré, les poncifs de la phraséologie pénale, judiciaire, pénitentiaire, sociale et médiatique.

Cette démolition est d'autant plus redoutable, donc à exclure des circuits d'information et de diffusion, qu'elle est enrichie par des propositions que les politiques pourraient aisément et rapidement mettre en œuvre.

La mécanique habituelle de la disqualification s'est mise en marche. Xavier Bébin serait « de droite », et l'Institut pour la Justice, une association « très droitière ». Il faut faire litière de ces accusations (...) Il est malhonnête de le présenter comme une émanation de la droite dure – et irresponsable d'ignorer son implacable diagnostic.

Extrait du courrier de
Laurence Havel
Secrétaire nationale de l'Institut pour la Justice
http://www.enquete-debat.fr/archives/xavier-bebin-de-lipj-censure-a-la-television-par-taubira-44406

Catherine JACOB - ERRATUM -

ERRATUM deux erreurs d'encodage html se sont glissés dans mon commentaire @sylvain de tantôt, ce sont:

1 - « et dont le classement des prépas sur les cinq dernières années est honorable classement au palmarès des lycées ne l'est pas moins.»

au lieu de :

«et dont le classement au palmarès des lycées ne l'est pas moins.

ainsi que :
2) «antagonisme légendaire qui remonterait à celui qui opposait les Médiomatriques aux antagonisme ravivé après la guerre de 1870 »

au lieu de :

antagonisme légendaire qui remonterait à celui qui opposait les Médiomatriques aux Leuques, deux anciens peuples de la Gaule belgique, selon les uns, simplement celtique, selon les autres, et antagonisme ravivé après la guerre de 1870 »

Catherine JACOB@sylvain

@sylvain | 08 septembre 2013 à 09:49
«Vincent Peillon n’a jamais caché qu’il voulait « arracher les élèves à tous les déterminismes : familial, ethnique, social, intellectuel », en clair, les soustraire à leur famille pour « changer les mentalités et transformer la société». »

Hum ! J'ai toutefois sous la plume - ou le clavier - un exemple particulièrement scandaleux qui pourrait être rapproché de ce que vous nous dites.

Je ne sais pas si vous connaissez l'AbiBac.
Sur la page du site education.gouv.fr à laquelle donne accès le lien indiqué, on apprend qu'il s'agit de la délivrance simultanée du baccalauréat français et de l'Abitur qui en est l'équivalent outre-Rhin.

Si vous avez regardé la visite de Joachim Gauck 11ème président fédéral d'Allemagne depuis mars 2012 et Pasteur luthérien à Oradour qui s'est déroulée main dans la mainavec François Hollande, on comprend bien que de telles sections ne sont pas du luxe et correspondent à une nécessité réelle à la fois compte tenu du passé et à la fois compte tenu de l'avenir qui se dessine.
L'AbiBac se prépare en France à partir de la classe de seconde des séries générales (L, E.S. et S) dans les lycées à section binationale "Abibac". En Moselle, notamment, au Lycée Fabert dont le classement des prépas sur les cinq dernières années est honorable s'agissant d'un lycée non parisien s'entend et si l'on excepte l'école des mines, et dont le classement des prépas sur les cinq dernières années est honorable classement au palmarès des lycées ne l'est pas moins.
Sa section binationale intègre les élèves sur la base d'un examen d'entrée spécifique qui se passe à la fin de la quatrième.

Le rectorat de l'Académie dont ce lycée dépend couvre quatre départements (le 54, le 55, le 57 et le 88), dont deux - le 54 et le 57 - et c'est bien là tout le problème au fond dans le cas présent, sont en situation d'un antagonisme légendaire qui remonterait à celui qui opposait les Médiomatriques aux antagonisme ravivé après la guerre de 1870 dont les conséquences ont fait bouger la frontière franco-allemande pour la ramener à l'antique limes de leurs anciens oppidums que sont Metz et Nancy (enceinte de la Butte-Sainte-Geneviève à Essey-lès-Nancy) et généré une émigration massive en particulier des artisans, et notamment verriers comme Daum etc. de la Moselle, vers la Meurthe-et-Moselle dont ils ont renforcé le tissu économique et où ils ont notamment contribué à fonder la fameuse École de Nancy dans le cadre d'un mouvement Art nouveau, mais rivalité qu'on eût cependant pu penser éteinte avec le regroupement de l'ensemble des établissements universitaires de ces régions en une seule grande Université de Lorraine structurée en huit collegiums partenaires de tous les établissements universitaires et de recherche de l'aire Saar-Lor-Lux, ainsi que l'installation de la gare TGV Metz-Bordeaux etc. en rase campagne à trois quarts d'heure de route de Metz comme de Nancy, Metz ayant toutefois gagné sur le plan autoroutier où elle se situe pile à la bifurcation des axes Paris-Strasbourg, Paris-Luxembourg et Paris-Fribourg ainsi que sur le plan SNCF, Paris-Bâle avec une véritable hôtellerie **** (pour la restauration cependant c'est de loin pas gagné, un seul et unique restaurant étoilé Michelin à Metz...!! Il faut aller dans les Vosges à l'Arnsbourg dont le chef représentera la France et son patrimoine gastronomique à Bangkok au Restaurant le Normandie du 26/08 au 1/09/2013, ou en Alsace à Illhaeusern où se fêtent traditionnellement les agrégations de la famille, et des institutions culturelles prestigieuses comme la salle de concert logée dans l'ancien Arsenal qui rappelle que l'origine de la musique occidentale et à rechercher dans le plain chant messin, et bien qu'avec une FRAC assez nulle et c'est rien de le dire mais avec désormais l'annexe messine de Beaubourg avec son chapeau chinois dessiné par un architecte japonais mais dont le reste de la structure n'est pas sans rappeler le centre archéologique public 'Arche Nebra' dont l'architecte est zurichois, qu'on aurait plus ou moins ainsi chapeauté dans le style sinisant.

Bref, au bout du compte, Metz est une ville-jardin dont la propreté est germanique et qui vient d'inaugurer son tout nouveau traw way, le Mettis ( = messin comme dans Scola Metensis) et aussi un homophone de métis, le credo du maire socialiste de Metz, Dominique Gros, une infrastructure dont la construction a généré simultanément et un endettement et relèvement des impôts locaux qui double la matraque fiscale nationale de la matraque fiscale locale dans une ville qui était déjà dans le top 5 des villes les plus chères de France mais n'était pas endettée, tandis que Nancy dont l'endettement est lui abyssal depuis la construction de son propre traw way grâce auquel la cité des ducs est devenue un inextricable labyrinthe de sens interdits, est inscrite au patrimoine mondial de l'Unesco pour l'ancienne place royale commémorant initialement le succès du sens diplomatique de Louis XV dans l'annexion du duché de Lorraine à la France au décès de son beau-père le roi de Pologne qu'il y avait installé, et dont cette place porte désormais le nom en tant que place Stanislas.

J'en viens à mon édifiant petit scandale qui demandait pour que l'injustice et aussi la cocasserie puissent en être bien senties, de le situer dans son contexte régional précis.

Il se trouve en effet que des élèves du département 54, chef-lieu Nancy, Académie de Nancy-Metz sise à Nancy, après s'être dûment inscrits par le biais de formulaires faisant notamment clairement apparaître leur lieu de domiciliation, ce qui en toute logique eût dû valoir acceptation implicite d'une dérogation à la carte scolaire dès lors que ledit domicile n'entrait pas dans le secteur des sections ordinaires de l'établissement mais qu'il s'agissait là du seul établissement de l'Académie à proposer, sur examen d'entrée, ladite section binationale, et que l'inscription à l'examen est entérinée, se sont présentés donc audit examen d'entrée de ladite section binationale du Lycée Fabert de Metz et l'ont réussi aux tous premiers rangs.
Ledit domicile étant situé à 65km du lycée messin (et en revanche à 120 km de Nancy), les familles ont sollicité leur inscription en internat, qui a été acceptée.
Voici donc nos gamins tout contents qui passent de bonnes vacances bien méritées et se préparent à passer une année de troisième studieuse avec allemand renforcé afin d'être au top à la rentrée de la section binationale de 2014, quand patatras, je ne sais trop quel obscur petit sous-fifre chef d'un bureau annexe au sous-sol du rectorat s’aperçoit de l'existence d'une carte scolaire dont les critères ont certes été assouplis depuis 2007 mais qui n'inclut pas dans ses critères de dérogation l'existence des sections binationales et ne statue donc pas sur ce qu'il convient de faire lorsque l'unique établissement de l'Académie à proposer la section souhaitée a ratissé large au niveau des inscriptions à cet examen spécifique pour s’apercevoir ensuite qu'il ne peut accueillir toutes les demandes d'affectation, et crée donc un nouveau critère de dérogation qui n'est pas comme on aurait pu s'y attendre le rang de réussite à l'examen, mais le département d'origine des lauréats.
Les lauréats originaires du département 54 voient donc leur réussite invalidée au profit de l'ensemble des élèves originaires du 57, quel que soit leur rang de réussite à l'examen et quels que soient leurs résultats scolaires en général.

Ayant vent de cette triste histoire, je me connecte sur le site education.gouv.fr à la recherche d'un éventuel numerus clausus qui aurait pu aider à solutionner le problème, du moins pour ceux qui auraient été reçus dans les premiers comme c'est le cas des élèves du 54 visés. N'en trouvant point j’appelle à tout hasard le service des Questions européennes et internationales pour me renseigner sur les types de dispositifs bilingues à profil franco-allemand dans l'enseignement secondaire général pour l'année 2012-2013, laquelle est marquée par la célébration des 50 ans du Traité de l’Elysée.

Mon correspondant ne sait pas de quoi il s'agit et me passe sa collègue du secteur orientation en me disant: «ça doit être au départ un problème d'orientation».
Laquelle collègue me dit que le problème n'a rien à voir avec son secteur de compétences, mais ayant vraisemblablement déjeuné et un peu de temps devant elle, veut bien chercher à se renseigner.

Tout d'abord sur l'AbiBac dont elle avoué n'avoir jamais entendu parler (ce qui a sans doute dû rendre difficile l'orientation d'élèves vers ces filières, mais bon). Elle se contacte donc sur son propre site, prend connaissance de l'existence de cet AbiBac cependant créé par l'Accord intergouvernemental franco-allemand du 31 mai 1994, me fait part de son impression qui est que, je cite, «la règle du jeu a dû être changée entre-temps.» et comprend bien la déception des élèves à cet égard.
Je lui fais alors observer que ces élèves, victimes en somme d'un changement des règles du jeu en cours de partie qui fait que même s'ils ont gagné, ils ont perdu, vont devoir assister à compter de 2015 aux cours de morale laïque concoctés par Vincent Peillon et destinés à «faire partager les valeurs de la République», mais qui ne consisteront pas en une «morale d’État».
Réaction de mon interlocutrice : un énorme éclat de rire, puis ces excuses : «Je comprends bien qu'ils manquent ainsi une opportunité, mais c'est trop cocasse.».
Elle a cependant fini par m'indiquer les coordonnées de monsieur Sidokpohou, médiateur de l'Académie, coordonnées que j'ai dûment transmises à l'une de ces familles qui bien que domiciliée dans le 54 où elle a dû emménager pour le travail du père, est en fait originaire du 57.

Espérons qu'il réussira à démêler heureusement pour la justice, la morale, l'avenir de ces élèves, le sacro-saint métissage et donc l'honneur de la République, des tracasseries administratives quasiment deux fois millénaire.

Marie

Nous savons que Madame Taubira a muté le magistrat qui était chargé du dossier... Aubry !

Qu'en est-il pour celui-là ?
Le Parti Anti Sioniste dépose plainte contre l’Etat français pour soutien au terrorisme en Syrie
http://www.partiantisioniste.com/communications/le-parti-anti-sioniste-depose-plainte-contre-l-etat-francais-pour-soutien-au-terrorisme-en-syrie-1423.html

Voyez le vote suivant !

Faut-il traîner BHL devant un tribunal international ?
http://bestofactus.blogspot.fr/2013/09/dossier-special-nonalaguerreensyrie.html

Cela fait combien d'années qu'il est dit qu'il n'y a plus de places en prison en France ? Que deviennent les 600 prisonniers de la prison de Douai qui s'est déclarée en faillite en juillet dernier ?

C'est bien aussi d'entendre le nouveau procureur de Marseille nous annoncer que la délinquance est en baisse dans cette ville depuis le début de l'année !

oursivi@CJ

@oursivi | 07 septembre 2013 à 22:05
"On est souvent visité par des fantômes, il arrive qu'on aille leur rendre visite aussi."
Quel est alors leur véhicule ? et le vôtre ?
CJ

Ahhh... si je devais expliciter ce "cavais" en tête quand l'ai écrite, cette sibylline qui vous a fait dresser l'oreille à défaut des cheveux sur la tête, cela me prendrait deux ou trois bonnes heures et ici n'est point le cadre à ce type de dérive hors sujet, quoique puisque la mansuétude juridique est le fond de l'affaire qu'est cette obsession de notre hôte pour qui on sait, je dirais que j'ai les miennes propres aussi - certains des intervenants ici savent de quoi il retourne - et que celles-là sont nos fantômes.

Le tout est de progresser dans la connaissance de ceux-là, je m'y emploie et crois même avancer à pas lents dans l'apprentissage de ce savoir si particulier.

Ce n'est ni spirite (même white) ni spirituel, moi qui m'amuse tant à me persuader que le suis, mais encore autre chose, un peu comme les menée et conclusion de ce fameux film que Tod Browning réalisa en 1931.

Je suis désolé de l'indélicatesse de vous livrer ces obscurités sans la torche rationnelle adéquate, mais d'autres l'ont qui s'en réjouiront.

Pour revenir à du plus clair et sans rapport - quoique... ce soit à cause de cette idéologie qu'incarne si bien Taubira que mes fantômes à moi errent encore en quelques lieux dont mon esprit - je ne crois pas C. Taubira sujette à un quelconque tropisme vaudou ou caribéen.
C'est une des seules qualités que lui reconnais bien volontiers, un esprit fort dans une forte tête, un qui n'a pas tout compris mais déploie une belle énergie à concrétiser ce qu'il croit juste, même si sur le point de cette mansuétude abusive qui rejoint mes fantômes personnels, lui manque essentiellement de comprendre que si Jean Valjean est un beau personnage hugolien il est archétype humain rarement représenté et qu'il ne devrait pas suffire de s'entendre dire, "non je n'ai rien fait", pour que soit fait fi d'un faisceau de preuves comme ce type de personnalité est encline à y consentir, certainement parce qu'elle est, elle aussi, tiraillée par d'autres fantômes, tout aussi personnels et incompréhensibles.

AO

Xavier NEBOUT

Il n'y a de délinquance que par manque éducation, donc les délinquants sont des victimes de l'inégalité devant l'éducation.
En conséquence, il faut mettre les délinquants dans les châteaux pour leur donner l'éducation des gens du château.
Savoir parler aux domestiques, une licence en droit, le sens du beau, et évidemment chanter à la messe. Ah, non, tout sauf la messe !
Or, il n'y a pas de vraie philosophie sans religion, il n'y a pas de droit sans vraie philosophie, et il n'y a pas d'éducation sans droit...

Reste donc la bonne vielle méthode pour éviter la récidive : la corde.

Nous avons bien un millier de délinquants par an pour qui la mort serait la meilleure délivrance pour eux-mêmes et les autres selon les critères du temps où les hommes étaient moins intelligents que les bonobos, il y a un siècle ou deux au plus...
Comme aussi en Arabie saoudite...

Là, avec le peu de délinquants qu'il y aurait à traiter aux regard des moyens actuels de la pénitentiaire, on pourrait consacrer un château à chacun pour les rééduquer.

Trekker

@ Catherine [email protected] dans les nuages - 07 septembre 2013 à 14:35

Concrétiser votre projet de prison verte et de recyclage des malfrats dans l'écolo business, cela implique une quasi révolution administrative-juridique: rattacher la gestion des prisons et de leurs occupants au ministère de l'écologie, du développement durable et de l'énergie !...

Mais attention votre projet risque fort de provoquer l'ire de la bonne dame en charge du ministère de la justice, elle va hurler au retour des travaux forcés et du bagne de Cayenne.

Catherine JACOB@oursivi

@oursivi | 07 septembre 2013 à 22:05
"On est souvent visité par des fantômes, il arrive qu'on aille leur rendre visite aussi."

Quel est alors leur véhicule ? et le vôtre ?
Plus sérieusement, vous pensez que Mme Taubira croit aux fantômes ?

sylvain

Le monstre socialiste de l'eugénisme du lobby Taubira/Bergé/LGBT envahit nos écoles !

"Quand l'injustice devient la loi, la résistance est un devoir..."

Ne laissons pas introduire la théorie du genre dans nos écoles.
Ces initiatives sont d’autant plus inquiétantes que Vincent Peillon n’a jamais caché qu’il voulait « arracher les élèves à tous les déterminismes : familial, ethnique, social, intellectuel », en clair, les soustraire à leur famille pour « changer les mentalités et transformer la société ».
L’école, a-t-il écrit, a pour mission de « dépouiller » l’enfant de « toutes ses attaches prérépublicaines » et de l’élever « jusqu’à devenir le citoyen, sujet autonome »… pourvu qu’il adhère aux dogmes socialistes.
Une mystique du déracinement qui prélude au délitement d’une civilisation.
Ne laissons pas faire, l'école est fait pour enseigner et non pour éduquer nos enfants à notre place et encore moins pour les formater, les conditionner.

NON à la théorie du genre dans les lycées, les écoles, les crèches, les bibliothèques pour enfants...

Marie

Et dire que les psys accusent les femmes d'être responsables des troubles comportementaux de leur(s) rejeton(s) !

oursivi

Et dans vos rêves, comment est-elle, nue ou habillée ?

On est souvent visité par des fantômes, il arrive qu'on aille leur rendre visite aussi.

AO

df+(alias Lucile trahie par son clavier)

Il me semble que par les temps qui courent, c'est prendre systématiquement les Français à rebrousse-poil que de leur annoncer que, dorénavant, les peines de prison de moins de cinq ans ne seront pas exécutées, et que c'est un progrès moral. Dans n'importe quelle démocratie, cette annonce passerait pour défier le bon sens et sèmerait l'inquiétude parmi les honnêtes gens. Elle pousserait même une frange de citoyens à voter à l'extrême droite que ça ne m'étonnerait qu'à moitié. Je ne peux pas imaginer pourtant qu'un tel calcul électoral effleure ceux qui font la loi.

Il est vrai que la prison telle qu'elle existe actuellement est révoltante, et que la prison préventive pratiquée à outrance ne peut que soulever des objections. Mais n'y a-t-il pas moyen de réformer autrement qu'en exonérant les délinquants de leur peine, même si on ne peut le faire que peu à peu, compte tenu du manque de moyens de l'Etat ?

Catherine JACOB@hameau dans les nuages

@hameau dans les nuages | 07 septembre 2013 à 10:58
«Vive les toilettes sèches ! »

Ah mais pourquoi pas. Sans ironiser et très sérieusement, «les réticences vis-à-vis des toilettes sèches sont principalement dues à un blocage culturel. La Suède a sur ce point pris un peu d'avance. Apparues là-bas avant la Seconde Guerre mondiale, les toilettes sèches sont complètement entrées dans les mœurs. Au point que certaines communes ne délivrent plus aujourd'hui de permis de construire si la maison n'en prévoit pas.» - Wiki -

Imaginez donc les économies qui du fait de canalisations devenues inutiles, pourraient déjà être réalisées rien que dans le coût de construction des nouvelles prisons prévues et maintenues, sans compter les économies ultérieures sur la facture d'eau à raison de trois à douze litres d'eau potable à chaque utilisation multipliés par le nombre de détenus, dans un contexte où, pour une fois, l’État pourrait ainsi donner l'exemple en matière d'écologie d'une façon qui pourrait parallèlement autoriser une pause effective et non plus seulement verbale, des ponctions fiscales sur un redevable désormais quasiment exsangue.

Sans compter que cela pourrait aider à financer de nouvelles activités style jardins suspendus d'agriculture biologique sur des surfaces inutilisées comme les toits en terrasse d'où également des économies réalisables dans l'achat des fruits et légumes et qui contribueraient également à dispenser une nourriture plus saine.

Voyez ce que les Chinois réussissent à faire dans une région rurale fragilisée par la déforestation et l'érosion consécutive, avec la construction de 1450 réservoirs à biogaz dans la province du Yunnan, une solution permettant à la fois la production d'un amendement organique et l'apport d'une énergie renouvelable. Je vous laisse imaginer comment.

Le bénéfice économique prévisible résultant déjà d'une réduction de la pauvreté (400 yuans / 50€ économisés par an pour chaque famille en milieu rural). Étant donné la différence de coût de la vie entre le Yunnan où le salaire moyen est en milieu urbain de 3000 yuans / 372€ , et notre pays où il est toutes catégories confondues, de 1.605€ cela laisse présager une économie confortable pour une administration pour laquelle il ne devrait pas y avoir de petites économies.

Je n'ai pas de conseils à donner au garde des Sceaux, ministre de la Justice, dans notre pays, mais quitte à déplaire de toute façon à tout le monde autant y aller à donf et planifier une «qualité de vie pour tous» qui devrait avoir beaucoup moins de chances de diviser la France en deux que ne l'a fait son «mariage pour tous», parce que d'une certaine manière, contribuer à assumer son pain (ou ses légumes) quotidien, pourrait sans doute représenter de bonnes chances de resocialisation pour les détenus qui pourraient ensuite trouver à travailler dans la fabrication d'une sciure devenue très nécessaire et auraient intégré le concept d'énergie renouvelable.

Mais, objecterez-vous, travailler sur les toits des prisons ne risque-t-il pas de favoriser les évasions par hélicoptère ou encore les moyens de suicide?

A cela il peut être répondu par ceci ou encore par cela.
Sans compter la possibilité de, sans franchir l'enceinte du lieu de détention, pratiquer une activité susceptible d'être elle aussi pleine d'enseignements : apprendre à faire voler des rapaces, qu'on lâche et qui reviennent...!

Jabiru

@scoubab00
"Trop de chômeurs et trop peu de conseillers"

Je rajouterai trop de laxisme et aucune volonté politique pour inciter certains chômeurs à accepter un emploi parmi les 500 000 postes non pourvus proposés par des entreprises qui recrutent.
Ce qui signifie prendre des mesures impopulaires, revoir les durées d'indemnisation et lutter contre le travail clandestin. En résumé de fortes mesures d'incitation au travail, mais je dois rêver ! Quant aux recrutements de conseillers supplémentaires ce ne sont pas eux qui créent des postes.

Camille, en réponse.

Parlons-en des "bonnes réformes" de Sarkozy. Comme l'ancien président n'a pas obtenu la suppression du juge d'instruction, la Chancellerie a diminué d’année en année, entre 2009 et 2012, le nombre de postes de magistrats instructeurs proposés à la sortie de l’École nationale de la magistrature, avec pour résultat la perte d'une centaine de postes sur un peu plus de 600, ce qui alourdit et ralentit encore plus le cours de la justice.
Et Rachida Dati, partie en 2007 dans son tour de France judiciaire avec le projet de supprimer 181 tribunaux de grande instance, et 35 cours d'appel ? Devant la fronde des professionnels de la justice et des élus locaux, finalement seule la suppression de 23 tribunaux de grande instance fut effective.
Mais, refrain bien connu, tout est toujours de la grande faute des socialistes, trop "roses" pour la droite, Mélenchon et Marine le Pen.
Hameau dans les nuages, je vous entends bien, avec votre prix du cuivre, le montant des taxes foncières qui dans de nombreuses localités n'ont pas attendu Hollande pour s'envoler... et ce n'est pas fini. La décroissance serait une solution, mais s'installerait alors inéluctablement une décroissance pour les riches et une pour les pauvres.

scoubab00

Il paraît qu'en France on a la culture du cachot. Trop de détentions préventives, pas assez de travaux d'intérêt général ou de bracelets électroniques. Philippe et bon nombre de magistrats baignent et baigneront dans cet esprit tout de sûreté.

Ces peines de probation peuvent être honorables s'il y a assez de personnel pour s'occuper de tous ces dossiers. Si cela doit être comme à Pôle emploi, trop de chômeurs pour trop peu de conseillers pour les aider, imaginez un peu la galère du condamné isolé et sans métier, confronté à un double barrage. Le deuxième n'est pas forcément moins redoutable que le premier, avec le contexte économique et les sempiternels préjugés des employeurs à propos d'une personne qui a fauté et expié. En raison du même contexte, la Justice a-t-elle les moyens financiers de former puis lancer ces magistrats indispensables à la bonne marche de ce système de probation qui a fonctionné ailleurs, mais à bien plus petite échelle ? Gabegie moins que peur du vide, peut-être.

On peut aussi estimer que ne rien changer est la meilleure façon de ne pas être déçu. Le cachot suroccupé n'a toujours rien à craindre du promoteur. Et détricoter l'embastillement n'est pas qu'une douce perversion d'étymologiste.

hameau dans les nuages

@Camille
"Le bilan de Christiane Taubira est infiniment mince, pour la bonne raison qu'elle a passé un an à peaufiner sa réforme pénale, qui, si on lui en donne les moyens..."

Nécessaire mais pas suffisant. Je lui donne un tuyau. Il faudrait aussi qu'elle puisse influer sur le cours du cuivre.

En l'absence de ses propriétaires une maison neuve proche de la mienne a vu toute sa plomberie envolée.

Vous me direz que pour la gauche c'est déjà un signe extérieur de richesse dans un village qui possède encore des lavoirs. Ce qui est vrai vu le montant de la taxe foncière qui vient d'arriver.

Je précise en aparté que c'est personnellement 200 euros de plus. Je vais devoir réfléchir à diminuer les tailles des ouvertures et à condamner une cheminée pour éviter que mon foyer fiscal prenne feu.

Monsieur Valls déclarera : "Je comprends le désarroi des victimes devant des faits inexcusables..."

Et les écologistes adeptes de la décroissance, avec le café le dimanche matin au lit, préciseront que c'est bon pour la planète dans la mesure où il est condamnable d'utiliser de l'eau potable dans les WC quand tant de gens n'ont pas l'eau courante.

Pendant que Madame Taubira planche sur sa réforme pénale grâce à not' bon Président avec la Syrie on a déjà la sciure.

Vive les toilettes sèches !

Catherine JACOB

«Je n'ai pas été rassuré par la prestation de la ministre à Des paroles et Des actes sur France 2, avec une audience réduite. »

Concurrence de TF1 avec Profilage peut-être bien. Moi aussi, qui pourtant avait initialement opté pour ce Des Paroles et des actes, j'ai finalement regardé TF1.

«Un incomparable talent pour l'oralité, d'autant plus remarqué qu'il s'exerce au sein d'une classe politique et face à un monde médiatique qui ne brillent pas, droite et gauche confondues, la plupart des animateurs compris, par une parole de liberté, d'improvisation et de qualité à la fois. »

Très juste en effet. Par exemple la chroniqueuse du Web au Télématin de ce jour qui en avait plein la bouche, comme on dit vulgairement, avec les réseaux sociaux, n'en a pas moins fait preuve d'une ignorance crasse de la fonction du subjonctif ainsi que de l’accord du participe passé et commis deux énormes fautes de grammaire en moins de temps qu'il ne faut pour l'écrire, comme si la matière de la chronique, le web, justifiait d'une sorte de parler SMS à l'oral même.

On a eu droit ensuite à une chroniqueuse qui, visiblement, ignorait le premier mot de la matière de la chronique qui lui avait été confiée, les œuvres aborigènes telles qu'au musée du quai Branly qui ont été présentées par un galeriste homonyme de la présente commentatrice qui commente sous son nom de naissance, dont la jeune sœur est décédée en Australie dans des circonstances dont il ne peut cependant pas être fait état sur ce blog, qui auraient sans doute pu davantage intéresser Interpol que cela n'a été le cas mais bon, il est trop tard maintenant, mais qui en revanche ont motivé de sa part une oreille particulièrement attentive à la chronique, et galeriste dont il a essentiellement été fait la publicité sur cette chaîne publique, qui a avoué aimer caresser les œuvres picturales...de la main !! (≠ du regard) tout comme «d'innombrables touristes passant par la Grand-Place de Bruxelles s'arrêtent pour frotter le bras, le genou du gisant en bronze de 't Serclaes, ou encore le chien à ses pieds au point que le métal de la statue troué par le frottement répété a dû être restauré», imaginez donc ce qu'il peut en être d'une œuvre picturale proposée à la vente hein, auriez-vous envie de l'acheter ensuite ? - et enfin, comme si aucun conservateur du musée n'avait été disponible pour une mini présentation intelligente et désintéressée et accessoirement expliquer à la chroniqueuse la différence entre l'esprit d'un chaman qui est comme planant et dont la vue est donnée à l'image de celle d'un grand oiseau, et une vue horizontale perpendiculaire au plan médian ; elle a donc fait preuve d'une ignorance étonnante, pour une commentatrice de représentation artistique fictionnelle, des qualificatifs d'orientation.
Ceci étant, on a vu des œuvres réellement intéressantes, mais ce n'était pas celles sur lesquelles le semblant de commentaire s'est appesanti.

«Désinvolte, autoritaire, séductrice, dominatrice, impériale », je me demande si elle n'est pas telle, parce que son personnage se construit une identité dans le renvoi à la France d'aujourd'hui, d'une image en miroir d'une France coloniale obsolète mais que son inconscient ne cessera visiblement jamais de combattre et à laquelle elle n'accorde cependant pas cette deuxième chance sur laquelle se fonde la notion anglo-saxonne que cependant elle reprend, de probation.

sylvain

Ce sont des juges de gauche complices de Taubira qui empêchent d'appliquer les bonnes réformes de Sarko, tout le monde sait que ce pays est irréformable : profs, syndicats et surtout sa justice gangrénée par les rouges du SM qui fabriquent des multirécidivistes par pur antisarkozysme.
De plus la presse toutou couchée à gauche a participé à cette inquisition odieuse fomentée contre Sarkozy, qui a atteint des sommets dans l'abjection ; on en voit aujourd'hui le résultat, et je me réjouis que ce soit leurs auteurs socialistes qui en subissent les conséquences !

Tipaza

« …je la découvre sans fin. Elle m'étonne, sa pensée me séduit, son verbe me comble, sa droiture m'inspire. Cette femme me plaît. Je l'aime. Je lui porterais de l'eau fraîche, je lui baiserais les mains et lui laverais les pieds si je le pouvais…. »
Rédigé par : Gélimer de Numidie | 06 septembre 2013 à 21:47

Toute l’emphase et l’obséquiosité du Moyen-Orient, bien que la Numidie ne soit pas géographiquement dans cette zone. Culturellement elle en fait partie.

On croirait entendre Hâroun ar-Rachîd chantant les mérites de Shéhérazade. Confondre Taubira et Shéhérazade, voilà qui en dit long...
Encore un Djinn qui s’est échappé d’une canette de Coca light, prêt à se mettre au service de n’importe quelle Aladine.

J’ai fait un rêve comme dit l’autre. Et si certains retournaient en felouque chez eux, en emmenant Shéhérazade ?

Plus de problème de surpopulation carcérale, plus de problème de banlieues vertes ou noires, elles redeviendraient rouges, mais là nous en avons l’habitude.

calamity jane

Gélimer de Numidie,

Une technique bien rodée : déshabiller Pierre pour habiller Paul ! En voilà un beau programme.

Achille

@ Manureva

« …pour paraphraser le seul humoriste de droite rigolo... »

Se prétendre de gauche et faire référence à l’humour de droite est une faute de goût assez navrante.

Et en plus votre comparaison n’est même pas drôle, mais remarquablement stupide.

Camille

Comme c'est facile de brocarder !! Et avec esprit !! Alors je chausse mes gros sabots, désolée, je n'en ai pas d'autres. Certes, le bilan de Christiane Taubira est infiniment mince, pour la bonne raison qu'elle a passé un an à peaufiner sa réforme pénale, qui, si on lui en donne les moyens suffisants, aura le mérite de proposer un accompagnement individualisé au prisonnier pour que l'incarcération retrouve pour fonction de sanctionner le condamné et de favoriser son amendement, son insertion ou sa réinsertion.

Les moyens à mettre en oeuvre devront être gigantesques afin que la réforme ne reste pas lettre morte, mais il ne figure nulle part qu'en supprimant l'automatisation des peines, qu'en redonnant au juge le pouvoir de nuancer et d'individualiser, ce qui n'exclut pas la plus grande fermeté envers les délinquants endurcis, et qu'en fournissant au prisonnier un vrai tuteur pour l'aider à se tenir debout à sa sortie, il ne ressort nulle part de ces propositions que les victimes seront oubliées ou spoliées.
Ni que ce sera moins dissuasif qu'avant, puisque le système actuel n'est pas dissuasif, au vu de la multiplication effrayante des crimes et des délits.

Les 68 000 personnes incarcérées en France le sont pour des motifs extrêmement divers. Il y a un monde entre le criminel psychopathe, le tout petit délinquant, le coupable en affaires financières, les innocents, mais en 2013, dans notre bon 21ème siècle, c'est encore comme en 1788, hop, tout le monde en cage, comme des animaux dans un zoo, on laisse croupir et se dégrader, et une fois la peine finie, on relâche dans la nature, souvent sans un sou, sans travail, sans logement, avec un suivi très largement défaillant.

Notre système pénal actuel est en faillite. Le réformer est un devoir, et le projet de Christiane Taubira a le mérite de jeter des bases de discussion qui vont dans le bon sens. Et tant pis si sa personnalité ne plaît pas à la télévision, trop ceci, trop cela... ce n'est pas l'essentiel.

scoubab00

Toutes de superbe et ombrageuses : c'est le rapprochement qu'à titre purement personnel je fais entre la ministre de la Justice Taubira et Nina Simone, grande chanteuse et pianiste aujourd'hui disparue. Nina a notamment commis ce disque entêtant "Fodder On My Wings" avec l'aide de musiciens français. Si la politique assèche les moeurs, comptons sur la musique pour nous assouplir l'espace d'un silence, le temps d'un soupir. Play >

Manureva

Le problème, cher Philippe, après avoir vu Christiane Taubira hier soir, c'est qu'il y a plus d'humanité dans son oeil que dans votre appendice caudal, pour paraphraser le seul humoriste de droite rigolo...

Robert

C'est avec plaisir que j'ai enfin retrouvé la prose de JDR.

Pour en revenir au sujet, ce qui était appréciable chez Madame Taubira, outre sa sincérité et sa conviction manifestes, c'était, pendant que les questions lui étaient posées, de voir son regard et son visage : on la "voyait penser", on devinait son processus de pensée et donc on pouvait à l'avance envisager les modalités de sa réponse : ton mielleux ou aboyeur, défense technique ou attaque brutale...

Quant au piège qu'aurait représenté l'intervention du témoin, au-delà de l'émotion recherchée qui ne pouvait que polluer le débat, il est évident qu'il soulignait les failles du système actuel du contrôle des remis en liberté, voire des délinquants non incarcérés à répétition. Mais surtout, lorsque l'on compare les nombres de recrutements annoncés par le garde des Sceaux à celui des personnes sur lesquelles le contrôle doit et devra s'exercer, fût-il serré comme le proclame Madame Taubira, on mesure le caractère illusoire de ses attentes et donc de ses affirmations. Faute d'un recrutement de plusieurs milliers de personnes, jamais ce contrôle ne pourra être aussi serré qu'elle l'affirme et sa loi n'améliorera pas la situation qui, à mon sens, ne pourra qu'empirer.

Quand on voit qu'actuellement des petites villes de province sont elles-mêmes atteintes par les incendies à répétition de voitures, par des bandes de ceux qu'appelait "sauvageons" Monsieur Chevènement, ce ne sont pas les "mesurettes" de la loi Taubira qui juguleront cette délinquance généralisée.
Il nous faudra donc "aller au résultat" et voir si Madame Taubira, comme elle l'a affirmé hier soir, assumera son échec.

D'où le fait que le discours de Madame Le Pen a de fortes chances de séduire même ceux qui jamais auparavant n'auraient voté Front national et qui, par refus de choisir, préféraient jusqu'à présent s'abstenir. Eux risquent fort de franchir leur Rubicon...

Trekker

Notre hôte nous dresse un excellent et fort juste portrait de Christiane Taubira, lors de son exercice d'auto-promotion télévisuel.

La magie du verbe et la rouerie au service d'une idéologie sectaire, le mépris pour tout ce qui peut écorner cette dernière. Hélas rien de surprenant chez cette dame nommée garde des Sceaux, suite à des arbitrages politiciens et clientélistes, il suffit de se rappeler ses deux autres titres de gloire : discours devant l'Assemblée nationale pour le "mariage pour tous", et loi sur l'esclavage. Une monstruosité au regard de l'Histoire, et dont elle justifiera une de ses importantes omissions par une démagogie le disputant au clientélisme.

Gélimer de Numidie

Je ne la connaissais pas vraiment (2,4% des voix à la présidentielle de 2002, pour une Guyanaise de minorité visible, un bon début !), désormais je la découvre sans fin. Elle m'étonne, sa pensée me séduit, son verbe me comble, sa droiture m'inspire. Cette femme me plaît. Je l'aime. Je lui porterais de l'eau fraîche, je lui baiserais les mains et lui laverais les pieds si je le pouvais. Plus vous la rabaissez, plus elle grandit dans mon estime et plus je la respecte. Plus vous la réduisez à un verbe habile, plus je lui trouve du sens. Plus elle vous fait peur, car elle vous fait peur n'est-ce pas ?, une peur vermoulue, la sagesse souffreteuse des vieillards égrotants, plus je l'encourage à aller plus loin. Plus vous la méprisez, car vous la méprisez n'est-ce pas ? cela vous rassure j'imagine, plus je l'honore et lui offrirai des fleurs. A mes yeux, c'est la seule femme de talent et le seul membre capable de grandeur dans ce gouvernement. Elle dérange vos certitudes erronées, vos convictions anachroniques, quel bonheur ! Les magistrats du temple s'en inquiètent, elle provoque un appel d'air, quelle chance ! Enfin les murs de la justice tremblent. On voit maintenant les trous dans les robes, l'usure des manches, les coutures reprisées aux emmanchures, le lustre des fonds de pantalons usés sur les ronds de cuir. Continuez monsieur Bilger, continuez. Vos frissons de plume quand vous parlez de Taubira me réjouissent.

hameau dans les nuages

Etant sujet aux ulcères je n'ai pas regardé l'émission.

Bien m'en a pris.

Ainsi donc des journalistes ont essayé d'apprivoiser une mégère ?

Ils s'attendaient à quoi ?

N'ayant pas une grande culture je suis allé chercher l’étymologie et le sens du mot mégère, terme d'un usage courant.

Je l'ai moi-même utilisé pour ma chère sœur.

C'est pour dire.

"Dans la mythologie grecque, Mégère ("la haine") est l'une des trois Erinyes, déesses chargées de punir les auteurs de crimes tout au long de leur vie jusqu’à les rendre fous. Ce sont des créatures hideuses, ayant des serpents pour cheveux, munies d’ailes et de fouets et dont le sang coule par les yeux. Le nom de Mégère est devenu un nom commun qui désigne une femme violente et agressive."

Violente et agressive, soit.

Mais poursuivre les auteurs des crimes tout au long de leur vie jusqu'à les rendre fous il y a maldonne.

Ce sont les victimes qui deviennent folles.

De colère.

Lucile

Rock 'n roll Papy

J'abonde dans votre sens. Vous soulevez un point intéressant à mon sens, qui est celui de la sincérité.

La sincérité rend sans doute les gens sympathiques, mais n'oublions pas tout de même que les tyrans les plus sanguinaires, les terroristes les plus manipulateurs, les révolutionnaires les plus implacables, les idéologues les plus meurtriers, étaient - et sont - souvent des gens sincères. Chacun mettra les noms qu'il lui plaît dans son panthéon des hommes qui ont le plus efficacement pourri la vie de leur semblables. Je préfère, quant à moi, un intelligent ennemi à un sot ami, et aussi un politicien sensé, même et surtout disciple de Machiavel, à un crétin honnête.

Je me souviens d'une prof de latin-grec qui nous disait "Mes petites chèvres (c'est comme ça qu'elle nous appelait), que vous êtes naïves ! Mais pas au bons sens du terme ! Surtout, ne soyez pas naïves". C'était à une époque où au lycée on nous apprenait à réfléchir.

Le cinéma de Madame Taubira prend, c'est ça le pire. Personne n'ose lui dire qu'elle est presque grotesque, parfois avec ses déclamations poétiques dignes d'une remise des prix à l'école primaire dans les années 50. Elle fait son numéro, et chacun se regarde avec un sourire attendri. C'est notre Taubira nationale, notre joyau brut de fonderie, est-ce qu'elle n'est pas charmante ? Est-ce qu'elle ne flatte pas idéalement notre narcissisme national en récitant des vers, cerise sur le gâteau, d'Aimé Césaire ? Même le New York Times dont les journalistes vivent, eux, dans un pays qui lutte contre la délinquance, a parlé d'elle. Et pendant qu'on s'attendrit, elle improvise allègrement son baratin mégalomaniaque, sa propagande personnelle et ses mines de combattante pour défendre une politique sincère peut-être, mais une politique suicidaire tout de même.

Pierre-Antoine

Cher PB,

Loin de moi l'intention de juger la personne qui s'appelle Taubira, elle m'est sympathique la mémé, d'ailleurs à son âge je la verrais plutôt du côté des confitures et du point de croix et je tremperais volontiers mon doigt dans le pot comme un vilain garnement... et je suis prêt à lui passer les ciseaux pour finir son point en boucle.
Quant à celle qui occupe la fonction de garde des sots ou la communicante, c'est une autre paire de manches.

Son sourire lors de ses communications me donne l'impression d'un cynisme à toute épreuve. Indéboulonnable la mamie.

Ses réflexions du genre "je n'ai pas de chef, je n'obéis qu'à ma conscience" me siéraient mieux à moi le papy ardéchois qu'à une femme qui occupe une fonction régalienne avec au moins un Président et un Premier ministre au-dessus d'elle. Et si jamais cette réflexion était dirigée contre eux, je lui rappellerais qu'elle a un peuple souverain auquel elle doit des comptes et non des contes d'aïeule.

Pour terminer avec sa garderie ancestrale, je lui rappellerai itou qu'il ne faut pas jouer avec la liberté du peuple, ce n'est pas le sieur Guizot qui me contredira.

Pour conclure (je ne requiers pas) Mme Taubira, la valeur d'un garde des Sceaux ne se mesure pas à son sourire et à son taux d'opinion favorable mais au climat de confiance du justiciable dans sa justice sereine.

Et là grand-mère, désolé mais la confiture prend pas.

Cordialement.

Pierre-Antoine

calamity jane

Mmm ! Nous ne la connaissions pas comme ministre la Madame Taubira et garde des sceaux* alors !
Rien à voir avec J.-L. Mélenchon qui sait répondre précisément à nombre de questions.

*Pour une garde des sceaux, je la trouve bien bavarde et n'éprouve aucun besoin de la voir gesticuler à l'instar de ses apparitions à l'Assemblée nationale, avec les résultats
que l'on connaît.
Ne se prendrait-elle pas pour Calamity Jane celle-ci ?

Jabiru

D'après ce qu'en dit un journaliste du Canard, son projet a déjà été vidé de sa substance avant qu'il ne soit examiné par les deux assemblées. C'est la raison pour laquelle je qualifiais mon dernier billet de "Beaucoup de bruit pour rien".
Et puis ne l'oublions pas elle n'est qu'éphémère !
Ce qui est le plus inquiétant aujourd'hui c'est la vague de violence qui prospère dans nos villes et nos campagnes. Je voudrais bien connaître l'avis des "grands flics" de terrain qui se coltinent au quotidien ce cancer qui nous gangrène. Ils ont certainement des idées sur les remèdes à appliquer pour essayer d'éradiquer ce mal.
Les écoute-t-on ? Leur donne-t-on les moyens dont ils auraient besoin pour être efficaces ? Ont-ils les moyens d'appliquer une tolérance zéro comme à New York ? Faut-il créer des tribunaux d'exception pour traiter efficacement les réseaux ? Ne nous décevez pas M. Valls, ce serait dommage pour le pays.

Achille

@ sylvain

Je crains mon pauvre sylvain que vous n'ayez rien compris à mon commentaire. Mais ce n'est pas grave !

Je vous enjoins toutefois de le relire plus lentement et avec attention.

sbriglia, qui préfère l'air de la Reine de la nuit

Taubira a un grand mérite : elle nous fait revenir sur ce blog. JDR, qui s'était éclipsé comme Vergès à une époque - sans doute pas pour chercher ses cigares à Cuba - et Cactus, dont les épines cachent le lait de la bonté humaine.

Je n'ai pas regardé : pour une oreille musicale, la dysharmonie de la voix est une torture absolue.

Sur ce point, et j'en mesure la portée, Buridan et moi sommes au diapason.

sylvain

Le comble de l'horreur a été atteint par Achille 13h42 :

"Il en est un qui m’a particulièrement interpellé, c’est Bruno Roger-Petit qui s’est indigné que David Pujadas ait « piégé » Christiane Taubira en laissant la mère d'une jeune fille violée et tabassée par un délinquant sous contrôle judiciaire exprimer sa douleur et sa colère."

Plus loin :

"Sans doute faudrait-il, à l’avenir, ne plus donner la parole à des téléspectateurs qui ne font qu’exprimer leur cas personnel "...

Tout est dit, rien à rajouter à ce sinistre commentaire ; la jeune fille peut continuer à reposer en paix.

VANGAUGUIN

Vous faites Mélenchon plus noir qu'il n'est...

Cactus looking for sbriglia désespérément

Belle conclusion, belle intro et développement à habiller Christiane Taubira pour l'hiver : du Philippe Bilger pur jus, comme d'habitude : je l'imagine bien siffloter "My way", look John Wayne ou pas, en peaufinant ce billet ! Moi qui dis souvent "Femme au volant, homme imprudent" là je cherche encore en ce qui la consterne : "Femme ministre, pays sinistré ?" Où est l'époque où Bobonne ou Maman se contentait d'attendre à la maison le retour de son héros le soir tard, ses charentaises à la main avant de satisfaire toutes ses volontés ? Autre époque autre société ? Sans doute sans doute !... Mais où est passé sbriglia, le cherche depuis des heures ! Sissi !

Jean-Dominique Reffait

Revenant d'une fort longue immersion intense, contrainte et passionnante dans une réalité économique qui fait de chaque instant une bataille décisive pour la réussite des projets, je n'ai vraiment pas eu la liberté d'esprit ni même le temps de commenter les billets de l'été - que j'ai par ailleurs tous lus - et je vous prie de m'en excuser, cher Philippe.

Je reviens pour Taubira, autant dire que le paysage n'a guère changé !

Déconcertante est le qualificatif qui me vient après l'avoir entendue hier. Tout chez elle est déconcertant, son regard changeant, ses naïvetés formelles, la rouerie de sa rhétorique, ses silences ahuris, cette intelligence originale. C'est une personnalité captivante, à coup sûr peu commode mais personne ne nous demande de partager sa vie.

Lui coller Estrosi comme challenger dans un débat n'est guère flatteur. Vraiment pas malin, lourdaud, il s'est planté dès l'entrée avec la rétention de sureté et n'a jamais avancé le moindre élément factuel et technique qui viendrait nous convaincre qu'il connaît ne serait-ce que vaguement le sujet.

Sur le plan technique, je suis d'accord avec vous, j'ai trouvé Taubira aussi peu claire que possible et j'en ai été d'autant plus étonné que, quelque bien ou mal qu'on pense de son projet de loi pénale, il est à la fois suffisamment ficelé et étayé pour que celle qui y travaille depuis des mois en connaisse tous les points forts. L'incompétence n'est pas un défaut que l'on peut appliquer à C. Taubira, sa fierté exclut qu'elle se contente de survoler un dossier de cette importance. Sans doute possède-t-elle donc très bien son sujet, trop peut-être pour prendre le recul qu'exige la pédagogie médiatique. Si l'on doit ajouter à cela que cette émission était sa première grande émission politique, quelques signes presqu'infantiles m'ont laissé penser qu'elle était impressionnée. Elle a nettement pataugé dans ses explications.

Nous aurons toutefois l'occasion de revenir, j'imagine, sur le fond de sa réforme, notamment sur l'excellente idée de la contrainte pénale, ce chaînon manquant de la réponse judiciaire.

J'ai été assez content, en revanche, qu'elle renvoie les journalistes à leurs facilités formelles. Elle n'est pas une cliente docile et n'hésite pas à montrer le ridicule de questions ou de postures journalistiques tandis que d'autres invités politiques ploient l'échine sans même montrer la consternation qu'ils ressentent. Pujadas a cru bon de vouloir faire réagir la ministre sur le témoignage de cette mère dont la fille a été victime d'un tordu. Elle s'y est refusée, elle n'a rien concédé à cette dictature de l'émotion au risque de paraitre insensible à ce cas particulier. Il était manifeste, dans l'exposé de cette situation, que le système de probation avait failli à de multiples occasions mais l'admettre aurait résolu quoi ? Sauf, comme elle l'a elle-même rappelé, à mettre en accusation des fonctionnaires dont on ne connaît pas la charge réelle de travail.

Lucile

Personnellement j'ai eu du mal à admirer quoi que ce soit dans la démonstration qu'elle nous a faite du mépris à peine déguisé qu'elle porte à ses interlocuteurs - quels qu'ils soient - et de son goût immodéré pour le verbe, car il se fait au détriment de la rigueur de pensée.

Elle essaye d'envoûter par la poésie sur un mode "gothique" (au sens que lui donne la jeune génération) dans son côté déesse mère, incantatoire, qui lance citations et imprécations pour mieux avoir l'air de protéger ses enfants. Elle tente de dominer par la magie du verbe, et ce qui est bien dommage, elle y réussit. Car même si sous le feu roulant de ses mimiques et de ses belles phrases, elle engendre comme un malaise, on passe outre et on rit, sans pouvoir rester insensible à son énergie.

En général tous les gens qui vous disent qu'ils n'ont pas d'ego en ont un énorme, mais d'autant plus actif qu'il est nié. Toute question lui paraît menaçante et malintentionnée, elle n'estime pas avoir à s'expliquer sur ses options politiques. C'est un phénomène, ça oui, elle a du bagout, du pathos, de l'indignation à fleur de peau, elle pourra toujours se reconvertir dans le cinéma ou animer un show à la télé quand les socialistes ne seront plus au pouvoir, et elle fera longtemps partie des personnalités préférées des Français, subjugués par le style et peu curieux sur le fond. Misère !

Rousselot Jean-Paul

Bonjour,
Les frelons asiatiques de la place Vendôme attaquent.
J'ai regardé et écouté le garde des Sceaux qui connaît bien ses dossiers, à l'inverse de R.Dati. La facilité du verbe, les postures et ses sourires m'ont fait penser à un bonimenteur sur le marché qui veut me refourguer sa camelote.
Si cette loi est validée par la majorité et signée par le président de la République, alors la démobilisation de la police sera générale, les incivilités seront légion et ce sera le carnaval de la chienlit.
Ceux qui ont un avis sur les futures lois de la justice ont cette responsabilité de se manifester et de se faire entendre. Ne rien faire pourrait être interprété comme de la désertion civique
Et si le vœu de Mme Taubira était une déroute du PS aux municipales, aux européennes, au Sénat et en 2017 ? JL Mélenchon se frotte déjà les mains.

anonyma

En tous points vous rendez compte de mon agacement extrême à écouter cette femme opportuniste, incroyablement narcissique et obscurément haineuse, faire des leçons.
Sur le talent d'oralité ma foi... l'écoutant attentivement je me disais qu'elle s'enivrait de ses foucades, de ses rodomontades et que son seul art était l'art de la fugue. Si c'est ça le talent ! Parfois je suis stupéfaite de la bonne volonté des plus critiques à accorder du talent à des personnes politiques qui n'ont du verbe que la pratique creuse de la forme, le pire de la rhétorique... et je pleure sur les envolées de Malraux...
Serions-nous si sevrés d'intelligence que nous
l'accordions ainsi à tort et à travers à des blabla médiocres au fond, et dont même l'emportement idéologique (pourquoi pas) n'a pas d'authenticité et de fond clair.
Ce qui m'a terrassée moi c'est la médiocrité au fond tout au fond, sous l'écume d'une pauvre rhétorique narcissique. Et la haine, dont les yeux brillent sans défaut... donc l'envers obtus de tous ces effets de petite robe.

 Buridan

Un incroyable aplomb, une considérable mauvaise foi, et une force indéniable.
Là où vous m'étonnez, c'est quand vous la voyez gracieuse : la voix, au moins, est laide. Je dois dire qu'aucune personnalité politique ne me paraît aussi pénible à voir et à entendre. Cela dit, des goûts et des couleurs...

Rock'n'Roll Papy

Vous êtes plus qu'irrité par Taubira et Mélenchon, leurs postures et leurs ego, mais en même temps vous n'arrivez pas à les détester vraiment car au fond vous les savez honnêtes et pétris de leurs convictions (c'est à mon sens leur point commun le plus marquant), même si très souvent elles dérangent les vôtres, et tous vos followers savent votre absolu respect de l’honnêteté par dessus tout... Vous êtes un vrai "gentleman" et ce billet particulièrement excellent, avouant que vous aussi vous pouvez vous laisser "bluffer", en est une parfaite illustration.

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