Il y a évidemment des sujets plus importants qui affectent la France en profondeur et qui rejoignent mon constat de "La France en miettes". Un rapport alarmiste des préfets souligne le malaise des Français, lancinant et infiniment dangereux pour le Pouvoir, sur trois plans essentiels : le monde rural en perdition, la charge fiscale même sur les catégories modestes qui en étaient exonérées et l'insécurité qui s'amplifie et angoisse (Nouvel Observateur).
Mais l'UMP, tout de même, offre une belle opportunité de réflexion à ceux qui pensaient que le courage avait aussi le droit d'être politique. Certains de ses responsables ont depuis quelques mois, avec plus ou moins de fermeté, réclamé un droit d'inventaire pour les années Sarkozy puisqu'elles avaient abouti à une défaite de la droite. L'ancien président de la République s'y est toujours opposé, prétextant une responsabilité collective et la soumission de la plupart durant son quinquennat. Ce qui est à la fois vrai - une inconditionnalité infantile, en effet ! - et faux, parce que Nicolas Sarkozy tenait les rênes, omnipotent et narcissique dans l'expression de sa domination.
L'inventaire des années Sarkozy n'a pas eu lieu le 17 octobre. On avait déjà veillé à enlever à l'exercice tout ce qu'il pouvait avoir de déplaisant pour l'ex-président puisqu'il ne s'agissait plus d'effectuer "un inventaire" mais d'opérer une "évaluation" valable seulement "pour l'avenir". Autrement dit, non seulement le passé était ménagé mais l'UMP, en consacrant seulement une matinée à ce qui aurait dû permettre une prise de conscience salubre, a montré à quel point ses quatre tables rondes représentaient du vent pour une illusoire renaissance.
Le pire est qu'à cette "évaluation" croupion, quasiment tous les ténors de l'UMP étaient absents. Faut-il d'ailleurs les appeler "ténors", ces personnalités audacieuses jusqu'au moment crucial et fatidique puis passant sous la table démocratique le jour J et s'effaçant sans l'ombre d'un remords ?
Les présents : Michèle Alliot-Marie, Rachida Dati et Luc Chatel. De quelque façon qu'on les juge par ailleurs, honneur à eux, sans oublier Hervé Mariton, l'organisateur de bonne foi de cette comédie où les dés ont été pipés puisqu'on avait le droit de tout dire sauf l'essentiel.
Les absents, il faut les nommer pour les inscrire au tableau de la désertion : Alain Juppé, Jean-Pierre Raffarin, François Baroin, Brice Hortefeux, Patrick Devedjian, Nadine Morano, Christian Estrosi, François Fillon, Xavier Bertrand, Laurent Wauquiez, Valérie Pécresse, Bruno Le Maire, Nathalie Kosciusko-Morizet.
Il paraît que "tous ont une bonne excuse".
Derrière l'argument purement politicien de certains - Jean-François Copé ayant approuvé la tenue de cette convention, ils craignaient d'être instrumentalisés par ce dernier -, il y a, me semble-t-il, la continuation d'une lâcheté qui a pollué le précédent quinquennat. En réalité, ils ont peur face à l'exaspération de Nicolas Sarkozy et à ses conséquences si malheureusement ce dernier revenait aux affaires. Nicolas Sarkozy joue sur du velours puisqu'il connaît le peu de vigueur de ses alliés, de ses adversaires et qu'il n'hésite pas à menacer les plus impliqués dans sa contestation de ne plus jamais les nommer ministres. Par exemple, Valérie Pécresse, Bruno Le Maire et Xavier Bertrand. Avec cette intimidation :" Tous ceux qui me critiquent, c'est terminé!" (Le Monde)
Il n'est pas nécessaire de s'abandonner à de savants calculs tactiques : ils ont pour la plupart, j'utilise à dessein cette expression familière, tout simplement la "trouille".
Ce sont les mêmes qui jour après jour viennent dénoncer le manque de courage de François Hollande alors que leur faiblesse et leur effacement, le 17 octobre, ont démontré qu'une droite rénovée ne pouvait pas sortir tout armée de ces pauvres manoeuvres et de ces misérables prudences.
Quand on ose, pour justifier son absence, évoquer une "responsabilité collective", c'est assez piquant ! En général, ce type de responsabilité, quand on a eu un chef et qu'on n'a pas cessé de plier et de se taire, n'est guère plausible en démocratie. Mais le paradoxe est qu'aujourd'hui on l'invoque pour faire passer sa pusillanimité et sa crainte de l'avenir pour une stratégie adulte où on assume même ce sur quoi on n'a jamais eu la main ni l'esprit.
La responsabilité collective pour éviter d'avoir eu à proclamer en face le 17 octobre ce qu'on se disait entre soi ou devant les médias. S'affirmer tous coupables pour s'abstenir de nommer le seul ! Un bouclier tremblant !
Lamentable.
Courage, fuyons ! Pour l'UMP, un slogan d'avenir !
"A l'UMP : courage, fuyons !"
Pareil au PS : Philippe Esnol, sénateur-maire de Conflans-Sainte-Honorine, rejoint le PRG.
En lançant un réjouissant "Mort aux cons !"
C'est le début de la débandade...
Rédigé par : sbriglia | 23 octobre 2013 à 17:42
Jean-Louis Borloo hier à "C Politique" a fait à sa manière, tout seul, évidemment sans les absents que vous citez, l'inventaire des années Sarkozy.
Il a jugé que le quinquennat de N.Sarkozy avait été formidable et dynamique au début, puis qu'il s'était laissé obnubiler en 2008 par la résolution de la crise.
Rédigé par : anne-marie marson | 21 octobre 2013 à 10:15
D'accord avec M. Reffait, il est délibérément grossier de détourner un fil de commentaires pour y poser sa cr... de science en petit tas.
L'UMP glose sur les dissensions socialistes attisées par l'incompétence évidente de gens complètement impréparés au gouvernement du pays, même s'ils qualifient eux-mêmes leur parti "de gouvernement". Mais ce naufrage des partis conditionnés dans la fabrique des élites atteint aussi la coalition UMP.
Tétanisés par Zébulon 1er, les "caciques" se défilent ; ceux qui participent ne s'aperçoivent même pas que leur parti est entré au Sahel de la pensée politique. Et chaque jour, le désert avance...
Ce matin, M. Christian Jacob sur RTL chicane sur le désordre socialiste et la non-autorité patente du pouvoir et accepte de raser les mottes comme le lui demande l'ineffable Aphatie qui croit poser les "bonnes questions". Pas d'intelligence ; on tente de rester debout sur le tapis roulant.
C'est ça le problème de l'UMP, la patience avant l'embellie (exactement comme Hollande) en attendant que son adversaire s'effondre.
Pas de conceptualisation, pas de grands projets, juste des cibles, sans cartouches !
Rédigé par : Catoneo | 21 octobre 2013 à 09:58
@ Jean-Dominique Reffait
Vous n’avez pas tort. Un rappel aux règles semblait nécessaire.
Lorsque le billet suivant tarde à venir et pour peu que l’actualité mette en avant une affaire qui occulte toutes les autres comme cette reconduite à la frontière particulièrement ratée, les commentaires ont tendance à se focaliser sur cet événement.
Heureusement qu’il y a un bon élève pour siffler la fin de la partie.
Ceci étant le nouveau billet étant arrivé, nous allons tous essayer d’y répondre avec discernement et en respectant la charte... enfin moi, c'est promis. Pour mes petits camarades je ne garantis rien, certains étant particulièrement indisciplinés !
Rédigé par : Achille | 21 octobre 2013 à 09:36
"les garnements sans gêne, je les taloche"
Un bon maçon écrit : "les ornements qui gênent, je les taloche."
Rédigé par : sbriglia@JDR | 21 octobre 2013 à 09:23
Qu'est-ce que c'est pénible !
Philippe Bilger publie un billet sur le sujet de son choix, en attend éventuellement des commentaires fructueux. Mais c'est sans compter sur le désordre de certains esprits incapables de la moindre discipline intellectuelle et qui pondent du hors-sujet sans vergogne, sans l'ombre du début d'une correction. Et c'est ce monde qui se permet ensuite de venir donner des leçons de bonnes manières et de nostalgie de la vraie France, des gens qui se fichent comme d'une guigne de ce que l'auteur de ce blog propose. Que vient faire Leonarda sous un billet sur l'UMP ? Est-ce le sujet ? Est-il si urgent de s'exprimer sur ce sujet sans attendre que Philippe, au moment où il le sentira le mieux, l'abordera à sa manière ? Non, on s'essuie les godasses dans les rideaux, on n'en a rien à battre des billets de Bilger, on fait ce qu'on veut selon son humeur égoïste et incontrôlable.
Et pour qui se prend-il encore, ce Reffait qui nous tance de haut à son habitude ? Eh bien, bonnes gens, les garnements sans gêne, je les taloche et ce, d'autant plus qu'ils sont enclins à baver sur le désastre moral qu'ils dénichent partout chez les autres quand eux-mêmes ne sont pas même capables de faire pipi droit dans le pot.
Rédigé par : Jean-Dominique Reffait | 21 octobre 2013 à 00:43
@ Catherine JACOB
Au temps pour moi. C'est vrai que Belgrade n'est pas tout près.
@ oursivi
De toute façon, politiquement, le Che se meurt, le Che est mort...
Rédigé par : Boris | 20 octobre 2013 à 23:06
Dans ce gouvernement, comme dans d'autres précédemment, nous trouvons, et avions trouvé, un certain nombre de ministricules.
A présent, Monsieur Hollande nous offre le "présidenticule", symbole de la modernité du XXIe siècle !
Au moins il fait progresser le vocabulaire...
Rédigé par : Robert | 20 octobre 2013 à 22:14
A voir ce qu'il se passe à Marseille, l'UMP devrait éviter ce genre de pantalonnade.
Voyez :
- Au premier tour il y a eu 15.000 votants, il suffisait de se déclarer proche du PS et signer une charte.
- Ce soir, on apprend qu'il y a eu près de 25.000 votants !
On ne va pas tarder à apprendre que des UMP, des FN, des centristes se sont bousculés en cagoule pour aller voter pour Mennucci. Quelle rigolade !
Beaucoup de Marseillais ont dû se remémorer la question de Coluche :
"Quelle est la première ville arabe sur le Paris/Dakar ?"
Rédigé par : Savonarole | 20 octobre 2013 à 21:36
Pour vous distraire un peu, Philippe, et calmer s'il est possible votre prurit antisarkozyste qui vous fait du mal et accessoirement m'agace, je m'en vais vous raconter une belle histoire.
Il était une fois une famille du Kosovo installée en France de façon irrégulière depuis 2009.
A cinq reprises, cette famille - dont le père vivait d'expédients illégaux - avait présenté une demande d'asile et cinq fois l'administration française la lui avait refusé, car aucun critère exigible n'était rempli.
Il était une fois un ministre de l'Intérieur qui, avec la capacité d'un Rovigo essayait de jouer aux Fouché, brouillant les cartes et mécontentant ses "amis" en faisant expulser une adolescente de 15 ans, membre de cette famille.
Une vague de protestations vint se briser sur les rivages enchanteurs de la Guadeloupe où il était en train de répéter son habituel numéro de fermeté et d'humanité républicaines.
Il était une fois le Roi Pétaud qui sortit de sa tremblante réserve pour laisser tomber un jugement qui fit éclater tout le monde de rire, et digne de rester dans l'histoire du ridicule.
Ridicule, d'abord, qu'un chef de l'Etat qui ne préside aux destinées ni de Monaco, ni du Liechtenstein, ni de San Marino, ni de l'île Nauru s'abaisse jusqu'à de tels détails, et prostitue une parole qui devrait être réservée aux affaires de grande envergure.
Ridicule de se mêler de tout, ce qu'il reprochait avec tant de véhémence à son agité prédécesseur (vous souvenez-vous de la longue anaphore des "moi président de la République, je ne ferai plus ceci et cela" ?
Ridicule et révoltante la vacillité et la lâcheté de proposer que la jeune fille revienne du Kosovo, mais seule. A 15 ans ! Seule !
Ridicule l'espoir de rouler tout le monde dans la farine en comptant qu'une fois revenue, la jeune fille fasse jouer son droit au regroupement familial, ce qui, après cinq ans de procédure, nous ramènerait à la case départ.
Non seulement ce monsieur est un incapable, mais il est en train de ridiculiser notre pays et d'ouvrir une autoroute à un certain parti... Une belle histoire, hein ?
Rédigé par : Frank THOMAS | 20 octobre 2013 à 20:47
Dans beaucoup de pays, il est obligatoire de prouver qu'on est en situation régulière pour pouvoir inscrire ses enfants à l'école.
Cette disposition, très simple à mettre en place, éviterait les impasses dans lesquelles nous nous trouvons.
Rédigé par : caroff | 20 octobre 2013 à 20:25
"JPC n'a pas non plus toutes les qualités présidentielles, loin s'en faut..."
Boris
En avez dit trop ou pas assez.
Et tous le pensons pas assez JPC compris, de ne pas l'être assez justement.
So... clavier.
AO
Rédigé par : oursivi | 20 octobre 2013 à 19:10
Dernières nouvelles de Claude Sérillon :
Il a demandé à être réintégré dans l'émission "Vivement dimanche prochain".
Michel Drucker refuse de le recevoir.
Rédigé par : Jean-Paul Ledun | 20 octobre 2013 à 18:35
En fait, d'après cet article (http://www.france24.com/fr/20131017-affaire-leonarda-raisons-expulsion-recours-epuises-avocat), seul le père de famille est originaire du Kosovo et l'aurait quitté en 1974 à savoir au moment où "la République socialiste de Serbie a perdu tout droit de regard sur les affaires internes du Kosovo qui est directement représenté dans les instances fédérales, « à égalité de droit » des républiques et des provinces autonomes ainsi que des peuples et des nationalités."
L'épouse de ce monsieur et tous ses enfants seraient italiens et ne parleraient pas l'albanais (ou encore le guègue : http://fr.wikipedia.org/wiki/Gu%C3%A8gue) mais seulement l'italien.
Je ne connais pas les positions italiennes sur l'immigration mais je n'ai jamais entendu dire que les Italiens pratiqueraient quelque persécution que ce soit, qui plus est sur des Italiennes puisque les femmes et autres enfants de cette famille n'y sont entrées ou nés qu'après que le père a quitté le Kosovo.
Si le père de famille ne s'est pas préoccupé de leur obtenir la double nationalité italienne et kosovare, j'imagine que la situation de l'épouse et des enfants continue à ne rien avoir de très simple surtout si effectivement, on a expulsé vers ce pays une famille dont une partie n'a pas de papiers en attestant la nationalité.
Le père de famille aurait déclaré avoir détruit leurs papiers italiens pour, par cette destruction, leur fabriquer une identité kosovare factice. Mais, détruits ou simplement volés, ou encore perdus, vu que l'Italie a reconnu le Kosovo (http://fr.wikipedia.org/wiki/Kosovo#.C3.89tats_ayant_reconnu_l.E2.80.99ind.C3.A9pendance) elle y a nécessairement une Ambassade et des consulats, et il suffirait a priori d'aller au consulat italien le plus proche pour solliciter de ce dernier l'établissement de nouveaux papiers en indiquant le lieu et la date de naissance, ou bien ? Comment ça marche avec les Italiens dans ce cas de figure ? Comment considèrent-ils la destruction délibérée de papiers ?
Évidemment, si les papiers n'ont pas été détruits mais vendus, cette malheureuse famille n'est pas sortie de sa galère.
Est-ce que les autorités françaises ont pris contact tant avec les Italiens qu'avec les Kosovars afin de clarifier une situation qu'en principe elles ne pouvaient pas ignorer, avant d'expulser ces gens et qu'est-ce qu'ils pouvaient bien avoir comme avocat qui n'aurait pas assuré leurs arrières ?
C'est encore plus ubuesque que je l'avais imaginé au départ.
Rédigé par : Catherine JACOB@Boris | 20 octobre 2013 à 16:35
J'ai touché l'fond de la piscine, j'ai bu la tasse tchin tchin... Les indignés du sort d'une boulotte à la langue bien pendue, qui découche, va à l'école lorsqu'elle y pense, met en lumière cette racaille de l'Education nationale qui trouve dans ses combats droit de l'hommistes un moyen de côtoyer le préfet, le maire, le député. Tous ces profs qui se moussent avec leur quota de petits étrangers, du racisme à l'envers, un élève qui aurait manqué plus d'un mois l'école depuis la rentrée aurait été renvoyé de l'établissement, mais cette boulotte de Leonarda est le gri-gri de l'école, portée à bout de bras par le corps enseignant, en oubliant tous les autres sur le côté. On est en plein colonialisme suranné, des profs qui se servent de la boulotte pour exister, il faut les voir toutes ces banderoles dans le 18ème, 19ème, 12ème, fabriquées avec des tee-shirts made in China, rappeler la conscience des parents débordés par leur quotidien, personne ne pensera à inviter le petit Moldave à un anniv ou la petite Nafissatou à une fête, mais il le faut parce que ça le fait de dire qu'on pense du bien de tous les sans papiers.
Rédigé par : SR | 20 octobre 2013 à 16:21
Boris | 20 octobre 2013 à 14:22
En fait j'avais vérifié également et vu l'absence d'établissement scolaire français ou franco-kosovar (par ex. comme le lycée français de Tokyo, lequel coûte assez cher en fait aux familles, un million de Yens jusqu'à présent pour le lycée = 7,468.47 EUR : http://japon.aujourdhuilemonde.com/lycee-francais-de-tokyo-vers-la-gratuite-enfin mais F. Hollande aurait promis la gratuité ?), j'avais évoqué le CNED.
Une Alliance française n'a rien d'un établissement d'enseignement secondaire, il faut le savoir.
Le Kosovo n'est pas sur la liste, mais il y a une école française à Belgrade : http://www.aefe.fr/reseau-scolaire-mondial/rechercher-un-etablissement/serbie-belgrade-ecole-francaise
Enfin, si vous consultez le site de l'Ambassade de France au Kosovo, vous verrez que la présence scolaire française se limite en effet à cet établissement qui n'enseigne que le français langue étrangère (=FLE) et non pas toutes les matières obligatoires d'une classe de l'enseignement général secondaire, en français: http://www.ambafrance-kosovo.org/-Alliance-francaise-de-Pristina-
Rédigé par : Catherine JACOB@Boris | 20 octobre 2013 à 15:50
@ Savonarole | 20 octobre 2013 à 12:26
Vous voulez parler du Claude Sérillon qui "fait partie de l'équipe de communication de François Hollande, et qui a été nommé conseiller à la présidence de la République, pour renforcer le service de communication de l'Élysée1, qualifié de « spin doctor de l’Élysée » par un média"? Le compagnon de Thé ou Café ?
Rédigé par : Catherine JACOB@Savonarole | 20 octobre 2013 à 14:31
@ Trekker
"Une autre solution fort judicieuse a été proposée par J-P Chevènement : la poursuite de sa scolarité dans une des écoles françaises existant au Kosovo".
Je me suis permis de vérifier, il y a bien une Alliance française à Pristina. JPC a mis le doigt sur la solution, celle que FH aurait dû trouver s'il avait les qualités de sa fonction.
JPC n'a pas non plus toutes les qualités présidentielles, loin s'en faut... Mais comme j'ai eu le plaisir de passer une journée avec lui naguère, je peux vous dire qu'il pétille d'intelligence.
Il a aussi une autre qualité essentielle : il apprécie la Chimay bleue, je veux dire l'authentique.
Rédigé par : Boris | 20 octobre 2013 à 14:22
@ Catherine Jacob - 20 octobre 2013 à 12:26
"Est-ce qu'on a conseillé à la famille d'inscrire Leonarda au CNED ?"
Une autre solution fort judicieuse a été proposée par J-P Chevènement : la poursuite de sa scolarité dans une des écoles françaises existant au Kosovo.
http://www.chevenement.fr/Les-nations-europeennes-ne-voulaient-pas-la-guerre-elles-etaient-pour-la-paix_a1525.html
A priori ces écoles sont réservées aux enfants de notre personnel diplomatique, expatriés civils et militaires. Une dérogation administrative pour son admission (pratique relativement courante) ne coûterait quasiment rien au budget de l'Etat, et là on verrait si Leonarda et surtout ses parents veulent la poursuite d'une scolarité en français pour leurs enfants ou les utiliser pour s'incruster en France.
Rédigé par : Trekker | 20 octobre 2013 à 13:42
"@Savonarole | 19 octobre 2013 à 17:20 "J'ai couru inscrire les enfants de ma bonne sénégalaise sans papiers et non déclarée"
Vu que même sous votre champion Sarkozy une famille aussi problématique avec violences, délits, parents qui ne parlent pas la langue, est restée trois ans sans être expulsée, je crois qu'inscrire les enfants de votre bonne à l'école publique est une sage décision.
Si la gauche vous donne de bonnes idées même pour des mauvaises raisons, son idée de sanctuariser l'école aura été bien plus qu'une mesure hypocrite.
Rédigé par : Alex paulista | 20 octobre 2013 à 13:03
Combien vous êtes insensibles, vous, qui ne comprenez pas le crève-coeur de ce père kosovar qui va devoir se contenter pour vivre des 200€ versés généreusement par son pays, après son expulsion de France ?
Vraiment vous ne comprenez rien au communo-socialisme ! Pour ma part, tout comme Fabrice Luchini, j'ai pris conscience de mon infortune, cette doctrine est trop ésotérique pour moi.
« J’adorerais être de gauche. C’est un souhait. Mais je trouve que c’est tellement élevé comme vertu que j’y ai renoncé… !
C’est un gros boulot, c’est un dépassement de soi, c’est une attitude, une présence à l’autre… Faut être exceptionnel quand t’es de gauche !
Quand t’es pas de gauche, tu peux être moyen !
Quand t’es de gauche, c’est l’excellence : le génie moral, le génie de l’entraide, c’est trop de boulot ! »
http://bcove.me/j2byssi9
Alors, mes yeux vont regarder ailleurs...
Rédigé par : Marie | 20 octobre 2013 à 12:56
@Catherine Jacob
"Est-ce qu'on a conseillé à la famille d'inscrire Leonarda au CNED ?"
Rédigé par : Catherine JACOB | 20 octobre 2013 à 12:26"
C'est une excellente idée. J'ai vécu adolescent cinq ans au Mozambique où il n'y avait pas de lycée français, je recevais mes cours via la valise diplomatique, on appelait cet organisme le CNTE, Centre national de télé enseignement", situé à Vanves. Totalement gratuit.
De là à créer une filière d'immigration par correspondance, il n'y a pas loin avec les socialistes...
Rédigé par : Savonarole | 20 octobre 2013 à 12:44
Est-ce qu'on a conseillé à la famille d'inscrire Leonarda au CNED : http://www.cours-legendre.fr/cours-par-correspondance/cours-par-correspondance-enseignement-a-distance-presentation?gclid=CIaNvOqYpboCFU_HtAodWToAGQ inscription dont les droits pourraient leur être offerts par une souscription ou une association quelconque, en attendant qu'elle puisse retrouver et suivre avec profit un cursus normal en quelque langue que ce soit ?
Rédigé par : Catherine JACOB | 20 octobre 2013 à 12:26
Si quelqu'un ici a des nouvelles de Claude Sérillon, merci de nous rassurer. Sommes inquiets. Craignons le pire.
Rédigé par : Savonarole | 20 octobre 2013 à 12:26
@Tipaza
Dans la proposition de Hollande vis-à-vis de Leonarda, il me semble que la famille est le premier tiers exclu. Ce n'est donc pas un jugement de Salomon, comme le disent certains journalistes, car justement Salomon, dans sa sagesse et sa créativité, avait réintégré le tiers exclu, c'est-à-dire l'enfant sujet vivant, au problème posé par les deux femmes revendiquant l'enfant objet, en poussant simplement leur logique jusqu'à l'absurde.
La proposition du président n'exclut d'ailleurs pas seulement la famille, mais aussi la loi, absente du tableau, ou plutôt court-circuitée. Du point de vue psychanalytique, si la loi est exclue, le père (symbolique, porteur de la loi) pourrait bien avoir été le tiers-exclu, à un moment crucial, d'où forclusion, ce qui expliquerait bien des choses sur la faiblesse du principe de réalité chez l'intéressé. Voilà la gauche enfermée dans un problème mal posé dont elle ne peut plus sortir que par l'absurde. La référence à la loi exposée par Bartolone est un poème.
Et dire que ce sont les députés qui font la loi, et que c'est Bartolone leur président. À ce régime-là, le pays va finir de devenir cinglé.
Rédigé par : Lucile | 20 octobre 2013 à 12:14
"@Savonarole | 19 octobre 2013 à 17:20
"J'ai couru inscrire les enfants de ma bonne sénégalaise sans papiers et non déclarée, mais le samedi les écoles maternelles sont fermées, j'y retourne lundi."
N'oubliez pas de passer par l'état civil d'abord...! Même si la déclaration se fait en principe dans les trois jours, mieux vaut tard que jamais.
Rédigé par : Catherine JACOB@Savonarole | 20 octobre 2013 à 08:51
Oui, c'est exact, quoique pour 50 euros on peut obtenir un état civil tout neuf sur le boulevard de Clichy, d'après le père de Leonarda. Dès lundi j'y vais.
Rédigé par : Savonarole | 20 octobre 2013 à 12:12
@ Xavier Nebout.
"C'est ça, la République !"
Il serait vain de vous expliquer rationnellement ce qu'est une République. Maurice Martin du Gard, parlant à Pétain, évoquait "la République de nos pères". Mais avec un vieux Vendéen comme vous, ça ne marcherait pas !
Non, je vais user d'une méthode imagée, convenant à la fois aux esprits simples et aux esprits fermés. En plus, il vous sera difficile, même à vous, de traiter de Rouge la personnalité suivante :
http://www.youtube.com/watch?v=LJIztvOwQ9M
Rédigé par : Boris | 20 octobre 2013 à 11:49
@ Catherine Jacob
Comment font les enfants de diplomates ?
Mon époux et ses frères et soeur étaient enfants de diplomate et ont fait leur scolarité jusqu'au bac entièrement dans des pays étrangers... mais uniquement dans les écoles et lycées français dont les professeurs étaient (et sont encore) français. Pour les études supérieures, il faut rester en France évidemment, mais à l'époque il y avait peu de "Tanguy".
@ semtob
Votre commentaire me rassure, je me sens moins seule à faire des constats surtout après avoir dans regardé "On n'est pas couché" une tribune anti-Ump et surtout anti tout ce qui n'est pas socialiste.
Oui il faut que l'UMP se reprenne, arrête de se déchirer et retrouve son rôle d'opposition. C'est une nécessité pour la France.
L'affaire Leonarda met en pleine lumière l'impuissance et l'indécision du chef de l'Etat... pour ceux qui ne seraient encore pas convaincus.
@ Savonarole
Alain Finkielkraut dit des vérités criantes, et E.Badinter aussi. Comme quoi on peut être non raciste, non islamophobe et être conscient des réalités.
Rédigé par : Michelle D-LEROY | 20 octobre 2013 à 11:44
Cher Philippe,
Un Président qui annule la décision de magistrats en revenant sur la chose jugée et qui considère que les forces de l'ordre de son pays manquent de discernement, c'est du jamais vu.
Un Président qui désavoue publiquement son ministre de l'intérieur et qui le garde, c'est confus.
Un Président qui entre en conflit direct avec une collégienne qui veut faire sa loi, cela fait désordre ou cour de maternelle.
L'autorité de la France et sa crédibilité qui était déjà bien malmenée sont en miettes.
Un Président perdu qui se sent au-dessus des lois à moins qu'il soit devenu l'objecteur de conscience numéro un, qualité qu'il refuse aux maires de ce pays après leur en avoir fait la promesse publiquement, c'est fatigant.
françoise et karell semtob
Rédigé par : semtob | 20 octobre 2013 à 11:39
@Xavier Nebout
Si je comprends bien les juges rouges et la CGT vous donnent des boutons !
La solution c'est de faire en sorte de les éviter. Combien de demandeurs et de défendeurs se retrouvent devant cette juridiction alors qu'ils auraient pu se concilier. Malheureusement ils existent ceux que vous dénoncez, mais il faut faire avec et tenter de limiter les dégâts. C'est le rôle des sages !
Rédigé par : Jabiru | 20 octobre 2013 à 11:22
@Jaribu, le faux sage, mais surtout à ceux qui suivent cet échange.
Mon exposé n'est malheureusement pas du tout caricatural.
Le droit, ce sont les juges rouges qui l'écrivent à leur manière (vous semblez confondre le droit et la loi - normal, pour un juge rouge qui pourra être magistrat sans avoir mis les pieds dans une faculté de droit).
Par exemple : requalifier les ruptures conventionnelles en licenciement au prétexte que la situation était conflictuelle pour en déduire un vice de consentement du salarié, cela relève de la loi ou de la CGT ?
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 20 octobre 2013 à 10:35
@Michelle D-LEROY | 19 octobre 2013 à 17:36
C'est un bon résumé de la situation en effet que cet article.
Ceci étant, si on consulte la liste des meilleurs établissements de tous les systèmes scolaires du classement fait par Shanghai, la France n'est dans le Top 100 que pour trois ou quatre établissements dont l'Université de Strasbourg qui a réussi à se caser à la 99ème place ou quelque chose comme ça. (http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2013/08/15/01016-20130815ARTFIG00187-seules-quatre-universites-francaises-dans-le-top-100.php)
Si on consulte celui des Mines Paris-Tech, Tokyo est première et Kyoto à la 11ème place ex æquo avec Keio et devant l'Ecole polytechnique, l'IEP ou encore les Mines elles-même.
Malgré tout, dans mon cas personnel, la référence Kyoto m'a valu ici une kyrielle d'ennuis indescriptibles, et pas qu'à moi d'ailleurs, davantage que cela ne m'a été bénéfique (Je ne parle pas sur le plan scientifique, mais sur le plan du système clientéliste de la japonologie et de la sinologie françaises qui n'ont rien à envier à la mafia la mieux structurée si ce n'est qu'ils n'ont pas le même système de nettoyage, le leur est moins sanglant, plus feutré et plus hypocrite mais tout aussi efficace à 'débarrasser le plancher', comme on dit).
Maintenant et pour en revenir à l'enfant expulsée dont le pays d'origine s’enorgueillit d'une tradition de littérature fort ancienne et qui bénéficie de l'American University in Kosovo, à Pristina, où sont appliquées les mêmes normes d'examen et de classement que dans l'établissement US, dont les diplômes (contrairement aux diplômes français, sont reconnus et accrédités dans le monde entier / http://fr.bachelorstudies.com/Universites/Kosovo/AU-Kosovo/), est-ce que quelqu'un peut m'expliquer au passage comment font les enfants de diplomates de tout pays ou encore ceux des militaires et dans une moindre mesure ceux des fonctionnaires déplacés, ou encore des chômeurs qui retrouvent du travail à l'étranger, pour rester décemment scolarisés ? On devrait ouvrir un débat avec Mme BHL, l'ex Mme Sarkozy et d'autres personnalités encore : comment elles s'en sont sorties en étant scolarisées successivement dans des langues et des systèmes différents et si elles pensent que cela a été une chance ou un handicap dans leur carrière ou tout simplement dans leur vie.
Ceci dit, personne n'est venu en effet les humilier devant tous leurs petits camarades en les traitant comme des criminels. Donc là en effet, il y a clairement un manque de discernement, mais ce qui m'étonne c'est que ce n'est pas la première fois et que la situation actuelle était donc largement prévisible sur la base des expériences passées. Donc, si je vous suis bien, le fusible qu'il fallait faire sauter comme par sa faute, c'est Valls et on l'aurait mis exprès en sous-mains dans une situation délicate ? Ce qui quelque part, ne serait qu'à moitié étonnant.
Rédigé par : Catherine JACOB@Michelle D-LEROY | 20 octobre 2013 à 09:38
@Xavier Nebout
Une analyse à l'emporte-pièce et très caricaturale. Ce n'est pas aux juges qu'il faut s'en prendre mais à ceux qui écrivent le Droit. Bien sûr qu'il y a des comportements excessifs mais on les retrouve des deux côtés.
Rédigé par : Jabiru | 20 octobre 2013 à 09:36
Du Tiers exclu au Tiers inclus.
Je me demande si dans cette affaire Leonarda, F. Hollande, dans un souci de « bien faire » n’a pas basculé trop vite du tiers exclu au tiers inclus et appliqué de façon triviale la théorie du tiers inclus.
Vous ne connaissez pas ? J’explique :
Cette théorie a surtout été développée par un philosophe roumain, Lupasco. (*)
La notion de Tiers inclus est propre à la Logique dynamique du Contradictoire de Stéphane Lupasco.
La logique dynamique du contradictoire ne s'occupe pas particulièrement de propositions, susceptibles d'être vraies ou fausses, bien qu'elle puisse s'appliquer aussi à ce problème. Elle est plutôt la logique de l'énergie, et s'applique à des événements énergétiques ou logiques, qu'on peut ramener à des homogénéisations et des hétérogénéisations, symbolisées par l'implication et la non-implication, susceptibles de tous les degrés d'actualisation et de potentialisation. L'état T correspond à la contradiction maximale.
La notion de Tiers inclus désigne le moment logique de la contradiction maximale ou, de façon immédiate, l'état le plus contradictoire de la matière-énergie (état T) : ce qui est en soi contradictoire. Lupasco interprète avec cette notion le vide quantique et les états neuronaux qui rendent compte du psychisme.
Tout le mode sait que le vide quantique est plein d’énergie qui se manifeste par l’apparition de particules virtuelles qui peuvent interagir avec des particules réelles. C’est l’évidence, je n’insisterai pas.
Par contre je ne me prononcerai pas sur les états neuronaux qui rendent compte du psychisme de F. Hollande.
Vous avez compris… ??
François Hollande non plus, il a cru qu’un tiers exclu pouvait être un tiers inclus !!
(*) Rien à voir avec les Roms, il s’agit d’une théorie sérieuse, qui a une suite en sciences, avec le développement d’une nouvelle méthodologie scientifique, la Transdisciplinarité.
Celle-ci a été développée par un autre roumain, Nicolescu Basarab.
Des Roumains et avec des noms pareils, on comprend que Hollande se soit pris les pieds dans le tapis conceptuel.
Rédigé par : Tipaza | 20 octobre 2013 à 08:54
@Savonarole | 19 octobre 2013 à 17:20
"J'ai couru inscrire les enfants de ma bonne sénégalaise sans papiers et non déclarée, mais le samedi les écoles maternelles sont fermées, j'y retourne lundi."
N'oubliez pas de passer par l'état civil d'abord...! Même si la déclaration se fait en principe dans les trois jours, mieux vaut tard que jamais.
Rédigé par : Catherine JACOB@Savonarole | 20 octobre 2013 à 08:51
Les éléments de la réflexion sont nombreux et complexes, une vraie ratatouille. Sarkozy a perdu les élections de peu, il commençait à faire de grosses bêtises fiscales, sous l'influence de fonctionnaires avides (je pense à la fiscalité immobilière des plus-values), la gestion piteuse du pays par Hollande auréole l'ancien président et empêche la rénovation normale de la droite. Cette guerre des chefs de la droite est naturelle quand on voit la qualité de l'outil et sa capacité à réunir des fonds.
On comprend les dirigeants qui se refusent comme le font remarquer certains à se critiquer à la chinoise, il y a une différence entre porter une appréciation sur des actions passées et en faire repentance.
Une primaire des chefs où les participants ont eu une bonne tenue comme ont su le faire les ténors du parti socialiste sera probablement la solution du futur pour l'UMP.
La gauche a fait preuve d'intransigeance avec le peuple de droite et en paye actuellement lourdement le prix, car elle a été trop loin dans la répression des manifs pour tous et dans la manipulation des chiffres et des gens. La théorie du genre passe mal dans le pays. Par contre la droite peut en prendre de la graine et se permettre maintenant de mieux faire passer ses idées. Le vote FN ne sera contré que si les dirigeants de l'UMP se démarquent des idées gauchistes qui animent les élites politiques.
Rédigé par : Perplexe-gb | 20 octobre 2013 à 03:38
Cher Philippe,
La rage de vaincre, ce serait dans ce sens qu'irait le nouveau slogan de la France et de l'UMP.
Faire fuir ce gouvernement de ratés décadents, de menteurs qui amènent le pays au bord de l'exaspération, c'est l'action à mener d'urgence par l'UMP.
Nicolas Sarkozy n'a pas menti lors de sa campagne contrairement à celui qui paralyse l'économie de ce pays, fait fuir les retraités, les investisseurs, les footballeurs, les diplômés, les étudiants.
Nous constatons jour après jour que c'est un bon à rien content de lui.
Nous perdons un temps précieux pendant que le monde s'adapte, produit, invente, crée.
Manifestons tous ensemble contre ce ralentisseur de croissance, ce racketteur de retraités, ce tueur d'industries, d'agriculteurs et d'entrepreneurs.
Avec l'UMP, la France reprendra le chemin de la croissance, de l'attractivité, le retour de l'emploi et de la consommation en six mois et nous ne pouvons plus supporter cet empoté malsain pour la France.
Qu'il le comprenne et qu'il laisse les compétences de ce pays s'épanouir. La France dit stop à cette situation d'agonie.
françoise et karell semtob
Rédigé par : semtob | 20 octobre 2013 à 03:03
Puisque la Kosovare s'invite au débat, il est loisible de noter l'attitude de cette famille, sûre d'elle-même, déjà indésirable en Italie, très combative en France, qui a occupé successivement quatre juridictions, qui se paie la fiole du président Hollande et invoque son droit de revenir en France, même illégalement, déçue, après avoir préparé ses valises, de ne pas reprendre l'avion, en first sans doute, pour rentrer triomphalement dans le pays des allocations de toutes sortes, accueillie par le peuple en liesse.
Fermez le ban, est-ce un épiphénomène ou une image de ce que pensent en général les illégaux chez nous, qui sommes leurs autres, vous savez, les autres, les dignes, les respectables, les justes, nous sommes aussi des Autres, pour les autres, autrement, ce n'est pas possible, il faut parler d'autre chose.
Et le président fait dans la dentelle, avec un bon sourire de papa gâteau pour dire une énormité, humaine et juridique. Qui peut imaginer la pensée de tous les magistrats qui ont rendu des décisions, des policiers qui ont fait leur travail, des fonctionnaires qui ont noirci des pages de rapports, et qui entendent le président, tout sucre tout miel, dire qu'ils ont manqué de discernement, puis faire pondre une circulaire, sans grande portée juridique, rappelons-le, pour émettre une interdiction générale, qui, jusqu'alors n'avait jamais eu à s'appliquer. Un cas = un texte. Ce doit être le choc de simplification.
Sincèrement, la France est à mettre aux petites maisons, enfin, du moins, son Président.
Rédigé par : amfortas | 20 octobre 2013 à 02:25
Le bilan du sarkozysme est pourtant nécessaire pour l'UMP, ne serait-ce que pour définir une identité politique qui tend aujourd'hui à se diluer dans le FN.
Comment cependant en vouloir à celles et ceux qui n'ont pas souhaité prendre part à ce simulacre d'inventaire ? Tout avait été bordé en amont pour que rien ne puisse vexer l'ancien président et, surtout, l'empêcher de revenir. L'hypothèque Sarkozy pèse sur l'UMP devenu un glacis politique illustré par cette "drôle de guerre" copéistes - fillonistes. Zéro projet, zéro stratégie, tout est suspendu au moindre murmure de Sarkozy.
C'est démocratiquement désespérant. Dans toute démocratie normale, le chef qui a perdu s'efface et laisse sa formation politique se désigner un nouveau chef pour les échéances électorales à venir. Mais ici, c'est le perdant qui fait encore la loi et qui interdit que l'on s'interroge sur les raisons d'une défaite qui est, quoi qu'on dise, cinglante dans la mesure où la défaite du président est presque incongrue dans la Ve République.
La stratégie de Copé est compréhensible : s'il n'est pas en situation de pouvoir se présenter en gagnant à la présidentielle, il préfère couper la route aux autres en jouant le joker Sarkozy. Copé maintient donc la base militante UMP en état de dépendance à l'égard de Sarkozy. C'est un jeu dangereux car, si Sarkozy pouvait se vanter d'avoir siphonné les voix du FN, sans Sarkozy, il n'est pas grotesque d'imaginer que Marine Le Pen sera en situation de siphonner les voix UMP tant les passerelles d'hier se transforment en viaducs.
Il est grand temps que Fillon trouve une base politique. Si ce n'est celle des militants, du moins doit-il étoffer sa garde rapprochée - et appréciée - des responsables politiques de l'UMP. Mais l'homme est si raide qu'il n'invite pas à le rejoindre spontanément.
Rédigé par : Jean-Dominique Reffait | 20 octobre 2013 à 01:01
Jaribu, elle est jolie, votre chanson du droit !
Les prud'hommes, étrange juridiction paritaire composée de syndicalistes véritables professionnels à plein temps du bouffage de patrons d'un côté, et de l'autre, des patrons qui trouvent le moyen de consacrer un peu de leur temps sans qu'il leur soit jamais venu à l'idée de bouffer du salarié.
C'est comme dans un partage chinois : la moitié est pour nous, pour l'autre moitié, on discute (d'où le taux de 80 % de gains pour les salariés alors d'ailleurs que la proportion devrait être l'inverse).
Quant à la promotion, je faisais allusion aux magistrats des chambres rouges - les cours d'appel en matière de droit du travail - qui sont souvent issus des prud'hommes avec un stage pour apprendre à porter la robe. Et de quel côté viennent-ils ? Alors évidemment, ils ne réforment pas souvent les décisions des camarades.
Sauf quand les camarades leur ont laissé le soin de faire le boulot, c'est-à-dire condamner le patron.
Et ceux qui ont eu le bâton de maréchal en arrivant à la Cour de cass sont encore plus rouges que les plus rouges.
Ca plus le code du travail de la planète des tarés, et on s'étonne que les patrons et futurs patrons fassent un bras d'honneur à la France chaque fois qu'ils le peuvent.
Ils ont tout compris, les gauchos.
Il est vrai aussi que les entrepreneurs devraient savoir qu'en France, pour ne pas se faire étendre aux prud'hommes (ou em.. par le fisc), il vaut mieux être maître maçon.
Alors les jeunes, lorsque vous commencez une école de commerce, doublez aussitôt avec le compagnonnage.
C'est ça, la République !
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 20 octobre 2013 à 00:11
Le plus curieux dans ce maelström est que personne ne s'interroge sur la structure mentale et culturelle de nos lycéens.
Eux qui passent plusieurs heures par jour sur internet où tout a été révélé depuis le début sur cette famille, comment se peut-il qu'ils aient de telles œillères pour foncer à la République manifester ?
Sont-ils cons ?
La question peut être posée.
Finkielkraut, qui est plus poli que moi, a trouvé une bonne formule : "ces indignés de la crèche".
Rédigé par : Savonarole | 19 octobre 2013 à 23:42
Puisqu'on parle d'inventaire, préparons le suivant, celui de Hollande. Au bout de 18 mois, il s'annonce gratiné. Pire que celui de Sarkozy. C'est dire.
Tous les jours, on se dit que nous touchons le fond et tous les jours, on constate que non. Jusqu'où ira-t-on avec Leonarda ? L'humiliation faite à Hollande par cette famille arrogante, c'est nous qui la prenons en pleine figure. Hollande bafoue la Justice. Cela se paiera très cher.
Rédigé par : Florence | 19 octobre 2013 à 22:49
@Boris
« si vous envisagez de payer votre conseiller com plus de trois kopecks ce mois-ci, c'est beaucoup trop. Et si vous n'êtes pas capable de faire une politique de gauche, faites une politique de droite ou du centre, ou même une martienne. Sinon, laissez la place ! »
Dans une situation similaire, le Général était parti pendant trois jours. Personne ne savait où il était passé, même pas son Premier ministre.
François Hollande va-t-il, lui aussi, faire son chemin de Baden-Baden ?
Hélas là-bas il ne connaît personne pour lui remettre les idées en place et l'aider à reprendre la main face à la « chienlit » qui s’est répandue dans le pays.
Faire rentrer Leonarda seule ne satisfait personne.
La faire rentrer avec sa famille mais sans le père qui lui donnait généreusement des torgnoles semble satisfaire Harlem Désir mais est-ce suffisant ?
La laisser croupir au Kosovo où elle ne parle pas la langue vu qu’en fait elle n’est pas Kosovare mais Italienne n’a aucun sens.
On a beau tourner et retourner le problème dans tous les sens, il n’y a pas de solution.
Il est vrai que quelqu’un a dit un jour que s’il n’y a pas de solution, c’est qu’il n’y a pas de problème.
Même pour un énarque la situation n'est pas facile.
Rédigé par : Achille | 19 octobre 2013 à 20:38
« Courage, fuyons »
Un bien beau film ! En voici dix autres qui marqueront l’histoire de ce quinquennat.
Un éléphant, ça trompe énormément (version PS).
Comment réussir quand on est énarque et pleurnichard.
Y a-t-il un pilote sur le pédalo ?
Nous irons tous au paradis (fiscal).
Laisse aller, c’est un Valls !
J’ai même rencontré des tziganes heureux.
La municipale de l’indicible peur.
L’inspecteur Flamby est la dernière cible.
Le petit Nicolas, épisode II : L’éternel retour.
Il était une fois la Révolution.
Rédigé par : Boris | 19 octobre 2013 à 20:30
Y aura-t-il un jour ici un dirigeant aussi "burné" que l'a été feu Maggie Thatcher en son temps qui était aussi celui de la crise économique et des restructurations drastiques ? Peu probable qu'il ou elle sorte des rangs de l'UMPS où l'on préfère la rallonge des déficits et l'épaississement du millefeuille administratif. Puisque c'est la tradition.
Etrange qu'un attribut aussi musqué concerne si peu de femmes. Et un nombre encore plus limité d'hommes en politique, faut croire. Courage, fuyons ? Courage sursoyons, pour être plus précis.
Femme providentielle si tu nous lis...
Rédigé par : scoubab00 | 19 octobre 2013 à 20:14
Inutile de faire le bilan des années Sarkozy. A vous tout seul Philippe, vous vous en chargez et pas seulement pendant quelques heures.
Depuis la victoire de FH, vous ne vous rassasiez pas d'enfoncer NS, alors que vous devriez être à fond derrière votre candidat, qui en a bien besoin.
Ils vont être contents les Français d'avoir enfin revu leur président à la télévision pour leur parler du cas d’UNE famille !
Front national nous voilà…
Tout cela parce qu’une centaine de lycéens parisiens écervelés sont « descendus » dans la rue.
Trop peur du chaos le père Hollande ?
L’UMP recommence à travailler, les coqs ont rangé leurs étrilles jusqu’aux primaires à venir.
L’UMP a prouvé, grâce un petit coup de pouce de M. le président du Conseil constitutionnel, qu’elle était bien établie sur le territoire.
Onze millions d’euros trouvés en plein été et sans l’aide de personne en état de faiblesse !
Les moqueurs, parmi lesquels je vous range Philippe, en ont été pour leur frais.
Maintenant, il est vrai que l’UMP ne devrait en rien se gêner pour tirer au clair ce qui n’a pas fonctionné durant le dernier quinquennat.
Mais c’est une affaire de ligne politique. Ce n’est pas une affaire d’homme auquel vous essayez de réduire le débat.
En cela, les absents que vous mentionnez, style "mur des cons", ont bien eu raison (d’être absents).
Rédigé par : Jean-Paul Ledun | 19 octobre 2013 à 20:10
La médiocrité de la classe politique française n’est plus à démontrer. La réunion du 17 octobre n’en est qu’un exemple de plus. Il est pathétique ou risible (au choix) de voir la droite bonapartiste paralysée, figée dans l’attente de la parole sacrée du grand homme qui leur montrera le chemin de la victoire. Ce sont des pétochards et des carriéristes.
Pour être juste, les socialistes (Harlem Désir, en particulier) se ridiculisent et se coupent encore plus de la majorité de la population en prenant la défense de cette jeune fille (Kosovar, Rom, Italienne ? Difficile à dire). Son expulsion fait suite à une décision judiciaire, après que son père a, avec une certaine malhonnêteté, épuisé tous les recours.
J’attends avec impatience le billet qu’un juriste tel que Philippe Bilger pourrait écrire à propos de ce qu’il est désormais convenu d’appeler « l’affaire Leonarda ».
Rédigé par : moncreiffe | 19 octobre 2013 à 20:05
Personne n'aura loupé le savant jeu de mots qui se cache dans le titre...
Je crois que je l'ai déjà entendu dans une vidéo des manifs pour les retraites, ou bien était-ce une "manif de droite". C'était de la dérision à l'époque, mais on a vu la réalité la dépasser avec les manifs contre le mariage gay.
Autres slogans rigolos:
SDF, rentrez chez vous
Libérez Alain Juppé
Instituteurs, profiteurs
A bas, à bas, le second degré
La défiscalisation, c'est pour les bons
Intermittent, retourne dans ton pays
Touche pas à nos pains au chocolat
Pas d'allocs pour les dreadlocks
http://www.youtube.com/watch?v=9f-INZaPcas
Rédigé par : Alex paulista | 19 octobre 2013 à 19:41
Dans l'affaire Leonarda, cherchez le fusible !
Rédigé par : Jabiru | 19 octobre 2013 à 18:14
Je suis peut-être un peu prolixe aujourd'hui, mais les contributions des uns et des autres alimentent ma réflexion au fur et à mesure de la journée.
Je voudrais souligner que la droite classique (UMP) est le premier parti français, et qu'il se porte bien du côté des militants. Les soubresauts actuels au sommet sont passagers. Le dernier septennat me paraît loin d'avoir été catastrophique, sauf en ce qui concerne l'alourdissement de la dette, un grave problème qui plombe toute l'économie.
En tout cas, la vraie catastrophe, c'est maintenant, en comparaison. Et la dette continue de s'alourdir... Le parti socialiste est en train de perdre son deuxième rang au profit du FN. On comprend bien pourquoi, mais c'est inquiétant, car sur le plan économique, les dirigeants du FN seraient encore pires que les socialistes, à écouter leur programme. La sortie de l'Europe serait la Bérézina, alors qu'il y a sûrement moyen d'infléchir ce qu'il y a de défavorable dans la politique de l'UE. En tout cas, c'était burlesque d'entendre Ayrault admonester l'UMP pour ne pas avoir su enrayer la montée du FN dans le Var... Il y a de petits moments savoureux, comme ça, à la télévision, qui valent tous les comiques de service.
J'entends les politologues parler de la droitisation politique. Je ne comprends pas très bien de quoi il s'agit. Il me semble que la facture sociale est de plus en plus lourde, que le nombre des fonctionnaires augmente, que les lois sont de plus en plus contraignantes. S'il y a un discours qui est qualifié de "droite", c'est en réaction contre le collectivisme qui nous frappe de plus en plus. Mais dans les faits, l'étatisme règne.
Rédigé par : Lucile | 19 octobre 2013 à 17:37