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11 octobre 2013

Commentaires

anne-marie marson

François Truffaut a réalisé un film, "La femme d'à côté" où l'histoire d'amour, qui finit mal entre G.Depardieu et F.Ardant se résume à "ni avec toi, ni sans toi".
Pour avoir suivi cette histoire au moment où elle est arrivée, je crois que l'histoire d'amour entre B.Cantat et M. Trintignant ressemblait un peu à celle du film, et il paraît que les derniers jours de tournage du film à Vilnius ont été éprouvants pour tous.
M.Trintignant recevait des messages de son ancien mari, ce qui mettait B.Cantat dans une rage folle, il retournait auprès de sa femme pour finalement revenir vers M.Trintignant.
Et comme disent les Rita Mitsouko, les histoires d'amour finissent mal, en général.
Je n'excuse pas B.Cantat.
Amadou et Mariam, qui sont aveugles, je vais dire une banalité, ont eu les yeux du coeur pour B.Cantat et l'ont pris dans leur spectacle.
Et moi j'aime toujours la chanson "Le vent l'emportera".
Cela n'est pas le cas pour l'instant pour B.Cantat. Il faudrait une tornade.

Anne M

Reprise de la curée médiatique. Je pensais votre blog un espace de "modération" et de "contradiction" M. Bilger, pourquoi ce commentaire n'est-il donc pas "approuvé" ?

Alex paulista

Son interview-promo dans les Inrocks me fait vomir.

Rappel : l'autopsie de Marie Trintignant a permis d'identifier au moins dix-neuf coups différents, dont quatre au visage.

Il dit que c'est dur pour ses enfants. Je me souviens qu'avant le drame, cet homme intègre qui faisait la morale à toute la planète laissait sa femme une semaine après son accouchement.
La classe.
Donc dès le début ça s'annonçait mal pour cette enfant. L'aîné a découvert sa mère pendue, ce qui ne doit pas aider dans la vie.
Thiéfaine doit regretter son "Les salauds sont pas ceux qu'on croit" : parfois, si.

Manuel

@Kristina

PB en a parlé au moment de l'affaire, début août, par ici :
http://www.philippebilger.com/blog/2013/08/bertrand-cantat-%C3%A9ternel-accus%C3%A9-.html

music&rubbish

Justement, qu'il nous laisse tranquilles.

Kristina

Vous avez seulement oublié de parler du suicide de l'autre femme... Vous savez ce témoin à titre posthume. Ou encore ce dossier classé par la justice en moins de 24h ou encore Cantat auditionné comme n'importe qui... Oui mais voilà, lui il déjà tué ! Depuis quand la justice interroge un homme violent comme n'importe qui ? Condamné oui. Violent et "fou" toujours...
Deux femmes mortes... Ca fait beaucoup pour un seul homme.

Et si il y a une différence entre l'ombre et la lumière... Deux ne verront jamais plus la lumière et il n'est pas étranger à leur mise à l'ombre... Alors le moins qu'il puisse faire c'est de vivre dans l'ombre de celles qui ne sont plus.

Jocelyne

@ Sandro Ferretti

1° Petite précision : si "Ni le soleil ni la mort ne peuvent se regarder fixement" est bien une maxime de La Rochefoucauld, Wajdi Mouawad, directeur de théâtre, est l'auteur d'une pièce "Le soleil ni la mort ne peuvent se regarder en face", jouée au théâtre de Bordeaux.
C'est lui qui, en 2011, avait invité Bertrand Cantat à participer à sa dernière création et à se produire à Avignon, créant la polémique qu'on sait ; la famille Trintignant a crié au scandale, et Bertrand Cantat a annulé sa participation.

2° Commentaire : si la victime n'était pas Marie Trintignant, fille de Nadine et Jean-Louis Trintignant, on n'en ferait pas une telle affaire.
Pourtant, rien ne peut se produire sans cause, écrivait Spinoza...
Chez moi, famille de paysans qui n'a pas lu Spinoza, on dit tout simplement qu'on récolte ce que l'on sème.
Si Marie Trintignant avait eu un foyer sécurisant avec des repères solides et structurants, elle aurait probablement eu une vie moins compliquée.

Alex paulista

"Il a tué une femme. Il a tué sa compagne."
Rédigé par : Sandro Ferretti | 14 octobre 2013 à 15:01

Mais puisqu'on vous dit que c'était la commode !

Sandro Ferretti

Merci pour ce billet équilibré.

-Juste un peu surpris que le lettré que vous êtes n'ait pas saisi le sens caché de sa dernière chanson, et le clin d'oeil à La Rochefoucauld : "seuls le soleil et la mort ne peuvent se regarder en face".

-Un peu déçu aussi que votre refus du politiquement correct ne vous ait pas amené à dire ce que tout le monde sait ou pressent confusément.
C'est-à-dire que la levée de bouclier ad libitum contre Cantat n'est pas liée aux "CBV ayant entraîné la mort sans intention de la donner".
Si ces CBV avaient entraîné la mort d'un bijoutier, ou d'un inconnu dans une bagarre d'automobilistes avinés à laquelle aurait participé Cantat, le bon peuple s'en moquerait.
Le bon peuple dirait, "OK, il a fait son temps, c'est-à-dire mi-peine, mais c'est mi-peine pour tout le monde, violeur ou braqueur, alors..."

Non, le problème, c'est que Cantat n'a pas tué à poings nus un bijoutier ou un automobiliste. Il a tué une femme. Il a tué sa compagne.
Et ça, pour le bon peuple, ça change tout.
Pour le code pénal non, mais pour la persistance à vie de l'opprobre dans l'inconscient populaire, oui.
C'est tout.
C'est (hélas) cela la question.

Mary Preud'homme

@ charlottetxoutxou

D'accord avec vous, bien que la qualification retenue par les magistrats de Vilnius prête à confusion et diverge dans les conclusions, il s'agit à l'évidence dans l'affaire Cantat de violences ayant entraîné la mort sans intention de la donner (art. 222-7 et suivants du code pénal) - punie selon notre législation de 15 ans de réclusion criminelle lorsqu'elle est commise par le conjoint ou le concubin de la victime.
Ne perdez pas de vue cependant que c'est le jugement des magistrats lituaniens qui prévaut et fait autorité.

scoubab00

A force de monter sur vos grands chevaux Mary, ceux-ci vont finir par se cabrer. J'ai employé le mot occire qui n'est pas trivial mais plutôt médiéval parce que le verbe tuer me gênait. Peut-être ai-je eu tort... toujours est-il que dans ce fait divers balte, la réalisation supplante hélas la non-intention de tuer, nous sommes bien d'accord.

S'il me fallait faire un mémoire sur la criminalité dans les milieux artistiques, je serais bien en peine. A première vue et au doigt mouillé, elle ne doit pas être plus élevée qu'ailleurs. Non ce qui me fascine, c'est le rapport entre certaines pathologies et la création dans l'art. Un sujet très riche et des exemples qui ne manquent pas. Par exemple, la maniaco-dépression y est bien représentée. Quant aux génies c'est différent - Bertrand Cantat n'émarge sûrement pas dans cette catégorie - ils leur manque une case. Alors qu'on peut les croire plus intelligents, intuitifs ou extravertis. Ce défaut d'un sens commun fait qu'ils compensent par une sorte de déséquilibre superbe, un génie peut même être idiot. Ce n'est que mon avis étayé par aucune enquête.

charlottetxoutxou

@Mary (commentaire n°1)

La qualification ne serait pas forcément l'homicide involontaire (article 221-6 CP) dont l'infraction simple fait encourir 3 ans à son auteur (quantum augmenté par de nombreuses circonstances aggravantes), mais davantage des "violences ayant entraîné la mort sans intention de la donner, punies de quinze ans de réclusion criminelle" qui font encourir 15 ans à leurs auteurs. C'est donc un crime, alors que dans votre présentation cela n'est qu'un délit. La difficulté de l'affaire Cantat réside dans la qualification lituanienne qui n'est pas tout à fait la même.

Sans flagornerie aucune M. Bilger, je trouve vos développements remarquables et nuancés. Je ne crois pas que vous puissiez toujours donner votre avis sur une justice pénale désarmée notamment dans l'exécution des peines, prise dans ce mouvement qui prive la peine de sa vocation répressive pour ne conserver (hyperbole) que sa vocation de réinsertion. Mais, pour une personne lambda, une peine exécutée de 4 ans et 3 mois pour une peine prononcée de 8 ans, et une peine prononçable (en France sous la qualification de l'article 222-7 CP) de 15 ans, on peut aussi entendre cette incompréhension. C'est pour quelques-uns davantage un procès fait à la justice pénale qu'au retour de Bertrand Cantat.

Personnellement, j'apprécie les textes de Monsieur Cantat. J'arrive parfaitement à distinguer l'auteur de ses oeuvres, ce sans quoi il nous aurait été difficile d'apprécier, dans une autre mesure, le génie de Louis Althusser. Peut-être est-ce plus malaisé dans ces deux cas (Althusser-Cantat) quand les auteurs entendent prodiguer une éthique, une philosophie ou des textes moralisateurs dans le bon sens du terme.

Mary Preud'homme @ scoubab00 (dont le propos vole très bas)

Les artistes seraient-ils plus criminogènes que la moyenne de la population en raison d’un «substrat psychologique» surchargé ? Vous devriez écrire un mémoire sur le sujet. Qui sait, cela intéresserait peut-être criminologues et psychiatres qui ne semblent pas s‘être encore penchés sur la question !
Petite précision, les hommes qui frappent et maltraitent leurs femmes, hélas fort nombreux, ce qui était le cas de Bertrand Cantat, (y compris sous l’emprise de l’alcool ou d’une drogue) n’ont généralement pas l’intention de la tuer (ou de "l’occire" pour reprendre votre formulation triviale). En cas de coups ayant entraîné la mort, les faits relèvent donc, à de très rares exceptions près, de l’homicide involontaire. Conclusions qui ressortent d’ailleurs des attendus du procès Cantat à Vilnius, dont le PV est consultable en ligne.

scoubab00

Sans doute Mary sans doute. Cela étant une des caractéristiques de l'expression artistique est d'utiliser ou de transcender un substrat psychologique chargé. Ce qui n'exclut pas bien sûr d'éventuels débordements dans sa vie privée. La vie publique ou artistique peut même mettre à vif la première. L'art est sauvage, il vient de loin, de bas parfois.

Une question dérangeante : occire une femme rend-il un auteur-compositeur-interprète meilleur dans son savoir-faire, son tour de main ?

Mary Preud'homme

Au commentateur anonyme de 19:45
Quelqu'un en effet qui débarque et a une vision de loin, de très loin de l'affaire évoquée. A moins que ce soit de trop près. Dans le premier cas, il voit très très floue et dans le second, il est aveuglé et incapable d'objectivité et d'empathie pour les victimes. Or, vu sa partialité et l'aigreur de ses propos, je pencherais plutôt pour la seconde hypothèse.

Vu de loin

Oui, commode : il permet à certain(e)s de se la jouer redresseurs de torts, à la fois psychos, justiciers, moralisateurs. Mais cela prend mal. Cantat n'est pas Mesrine et les "redresseurs" le savent, sinon ils ne s'acharneraient pas dessus... ce serait trop risqué. On retrouve là un comportement de défoulement agressif facile et pervers, bref : projection, violence, récup... tout cela ne vaut pas mieux : un beau lynchage psychologique.

Mary Preud'homme

N’avoir plus que :
"Des mots qui retombent à l'envers"
Comme dans le texte de son dernier clip.
Retomber encore et toujours à l’envers, ce qui l’attend s’il persiste à chanter en plein soleil. Alors que sa place est désormais dans l’ombre et qu’il devrait avoir la décence de se retirer, se contentant désormais de composer pour d’autres. D’autant qu’il est meilleur auteur compositeur qu‘interprète ou même guitariste. Rien à voir question talent avec son bassiste Pascal Humbert.
Il a fait en outre l’expérience que fixer le soleil avec trop d’intensité jusqu’à s’y voir en miroir, comme pour en dérober une parcelle, ou vouloir retenir une étoile filante après une bonne défonce peut rendre fou et aveugle jusqu’à commettre l’irréparable.
Malheureusement, cet homme à la personnalité paranoïaque semble (avec cet album) revenir à ses vieux démons, ce à quoi son ex-femme faisait clairement allusion dans son ultime message. Auquel cas il est probable qu’il continuera à pallier sur le mode de la projection délirante obstinée (et donc en pleine lumière) certaines blessures narcissiques initiales, que la mort tragique de ses deux compagnes, dont il porte l’entière responsabilité, du moins pour la première, ajoutée à sa détention et à sa mise à l’écart du public, n’ont fait qu‘exacerber.

calamity jane

"45% des affaires jugées concerneraient des retraits de points...".
Donc il y aurait environ 45% pour cent des affaires jugées pour les délinquants de la route, c'est-à-dire une forme préventive avant d'en arriver à plus grave.
Pour les plaintes des femmes battues et/ou enfants maltraités où en est-on exactement de la forme préventive ?

oursivi

Rédigé par : Catherine JACOB | 12 octobre 2013 à 11:13

Vous avez raison, l'enfer est là, nommons-le à la tête de la Poste, plutôt qu'à celle de l'art, il l'est déjà.
Nous pourrons le juger au pied de la lettre, son être l'ayant déjà été.
Et puis comme un éventuel conflit né de vos réclamations
passera par le rapport distancié de l'écrit ou du téléphonique, nul risque de récidive.

Taubira, battue.

AO

Catherine JACOB

1. «Dans ces conditions, à moins de se supprimer, que pouvait-il faire de plus pour complaire à ceux qui ont décidé de le condamner à perpétuité et de lui imposer un silence non pas seulement intime - qui est déjà respecté - mais professionnel, comme s'il n'avait plus le droit de pratiquer la seule activité où il excelle ? »

2. «Cantat doit continuer à payer bien au-delà. Parce que c'est Marie Trintignant qui est morte. Cantat est un monstre commode parce qu'il autorise, sans mauvaise conscience, une sévérité qu'on s'interdirait, j'en suis sûr, par ailleurs. »

3. «Pourtant, un propos tenu par Catherine Ceylac est fondamental et il devrait inspirer intellectuels, personnalités des médias, politiques de gauche et généralement tous ceux qui n'aiment rien tant que la mansuétude sur le dos et la souffrance d'autrui. En effet, comme elle a raison quand elle souligne que la douleur de la famille Trintignant ne s'est pas éteinte avec la condamnation et qu'elle sera durablement, douloureusement fichée, fixée en elle comme une blessure inguérissable. C'est vrai de tous ceux qui survivent, modestes, anonymes, brisés, quand un être cher a été victime d'un criminel. Le condamné, lui, sortira quand le deuil, lui, s'éternisera.»

Je dois dire que j'avais prévu un tout autre programme pour ma matinée qu'un commentaire de votre nouveau billet, mais comme je viens déjà de passer une heure et demie avec le 3631, le service de réclamations de la poste qui m'a dans un premier temps raccroché au nez et que j'ai dû rappeler en commençant par la lecture du code de postes et télécommunications à la rubrique des modalités de prise en compte des réclamations des usagers pour obtenir qu'on m'écoute sans m'interrompre, commenter votre billet à propos duquel effectivement un certain nombre de remarques s'imposent relativement aux extraits cités ci-dessus, me détendra.

Mais dans un premier temps je souhaite juste vous faire savoir que j'ai apprécié votre intervention d'hier soir à «Ce soir (ou jamais !)», ne serait-ce que du simple fait que peu d'intervenants se sont montrés à la hauteur de la clarté de votre exposition et de votre finesse d'analyse, la plupart n'avaient en effet que peu d'idées de ce que peut signifier "argumenter" ou encore "enjeu de société". J'ai aussi bien aimé que vous évoquiez la possibilité de modifier votre opinion au terme d'un débat. Ceci étant j'imagine qu'il faut pour cela des débatteurs de qualité. Et j'ai trouvé que Me Dupond-Moretti vous a adressé un très beau compliment qui avait trait à votre liberté d'esprit.
Je n'ai toutefois pas compris en quoi le président du tribunal pour enfants pouvait qualifier votre échange avec l'avocat de 'débat codé', d'où je suppose que s'il l'était, il devait l'être extrêmement bien vu que j'ai en général un sixième sens qui tilte dans ces cas-là, ce qui fait que je ne me fatigue plus à écouter ce qui ne m'est pas destiné.

Bien sur ce, j'ai d'abord des courses à faire et je mets les extraits ci-dessus en délibéré à tantôt.

Frank THOMAS

Pour un commentateur, la "bêtise humaine" est de préférer la voiture au vélo.
Et si c'était plutôt d'enfourcher tous les dadas à la mode, comme l'irritant et stupide : "sauver la planète".
Une collègue, par ailleurs fort antipathique, collait sous les interrupteurs de mon lycée des post-it "ne faites pas pleurer la planète !"

scoubab00

@ stalen illitch guevara

Se lamenter et s'apitoyer sur la réinsertion médiatique d'un criminel est un vrai pied de nez insupportable à tous ceux qui ont perdu leur permis pour 51 au lieu de 50...

Rien à voir. Les seconds n'ont qu'à marcher à pied ou s'acheter un ticket mieux un vélo, ça soulage un chouia le bilan énergétique de la planète tout en désengorgeant les tribunaux, puisque 45% des affaires jugées concerneraient des retraits de points. A pied, à pédales et à l'eau claire, le galbe de la fesse et du mollet ! Et si par bonheur on croise un pommier, on n'a même pas besoin de mettre le cligno pour cueillir le fruit rond convoité.

Ah, la bêtise humaine, je ne m'y ferai jamais, pourtant j'essaie.

Xavier NEBOUT

Le spectacle repose sur le beau qui est subconsciemment l’image du bien.
Or, réaliser un spectacle en recevant un artiste pour entendre ses œuvres et connaître sa vie, revient à lier l’un à l’autre.
Si donc l’artiste a commis un crime, ce dernier vient inéluctablement à l’esprit du spectateur, ce qui est incompatible avec le beau. Bref : quelle que soit notre volonté, on ne peut prendre plaisir à regarder un spectacle en l’associant fût-ce inconsciemment à un crime.

Rien à voir avec le refus de recevoir JM ou M. Le Pen qui sont complètement étrangers aux persécutions nazies. Là, il s’agirait plutôt d’utiliser celles-ci pour se venger du christianisme en faisant chorus avec les mécréants du monde du spectacle - christianisme en ce que son fondement est le reniement du judaïsme.

stalen illitch guevara

Un monstre tout court...
Pourquoi ce superlatif étrange... Commode ? ça permet aux humanistes Ponce Pilate d'étaler leur bonté... il a payé sa dette.
Même si la société et surtout la justice bonne fille lui en a fait cadeau de la moitié.

Chez cet artiste de la violence il y a quand même de l'intelligence puisqu'il semblerait qu'il a poussé à l'autolyse sa femme sans risque d'accusation directe de récidive de coups mortels... sans intention de la donner.

Se lamenter et s'apitoyer sur la réinsertion médiatique d'un criminel est un vrai pied de nez insupportable à tous ceux qui ont perdu leur permis pour 51 au lieu de 50, ou un défaut de ceinture, qui maintenant et sans répit galèrent pour leur liberté de travailler ou simplement pour se déplacer.

Pour eux le pardon n'existe pas.

Serge Ponton

Bonjour Monsieur Bilger,
Merci de votre texte concernant Bertrand Cantat, je retrouve dans vos lignes tout ce que je pense, mais ne saurais l'écrire avec autant de qualité, d'humanisme et d'équité. Et en effet, la mort même de Bertrand Cantat ne saurait apaiser les souffrances de la famille Trintignant... J'étais un fan de Noir Désir et de Bertrand Cantat, je le resterai et irais l'écouter s'il devait donner un concert, mais en effet, je n'oublierai jamais la mort de Marie Trintignant... Je respecte Bertrand Cantat et n'envie pas la vie qu'il doit avoir, le remords certainement collé au coeur et à l'âme...

GS

"mais qui n'a pas eu de compassion pour la famille de sa victime et qui a montré à plusieurs reprises son tempérament violent"

Pfff... Serait-ce possible que quelqu'un l'ouvre sur ce sujet en prenant garde de fonder ce qu'il dit, au lieu de spéculer, voire mentir ?

Au fond, ce que montre cette affaire, c'est à quel point les gens, qui paraissent rationnels pour traiter des choses simples, ne le sont en vérité que bien faiblement.

Pierre Verhas

Si Bertrand Cantat avait été Monsieur tout-le-monde, j'aurais tout à fait suivi votre raisonnement.

Mais en tant qu'artiste et vedette du show bizz, il sert, qu'on le veuille ou non, d'exemple. C'est un homme public. Aussi, je n'apprécierais pas qu'il participe à une émission à grande audience comme "Vivement dimanche" qui, par définition, met en valeur l'artiste invité.

Mettre en valeur un criminel qui, certes, a payé sa dette envers la société, mais qui n'a pas eu de compassion pour la famille de sa victime et qui a montré à plusieurs reprises son tempérament violent, est pour moi contraire à la décence et serait une grave erreur.

J'appliquerais le même raisonnement pour tout homme public qui serait dans ce cas.

Parigoth

J'ignore à peu près tout du monde du « chaud-bise » en général - et je veux continuer à l'ignorer - et la première fois que j'ai entendu parler du sieur Cantat a été quand il s'est cru obligé de manifester pour je ne sais quelle raison contre des catholiques traditionalistes à Bordeaux.
Pourtant, je croyais que la liberté de culte était reconnue en France.
Et c'est ce personnage qui se croit autorisé à donner des leçons aux autres.
Passons.

Ceci dit, que Philippe Bilger me permette de faire remarquer que Cantat n'est pas un simple quidam.
En tant que « vedette », il risque d'être pris par certains membres de son public comme un modèle, fût-ce à son corps défendant.
Il faut savoir que le désir d'identification présent chez certains « fans » (traduire fanatiques) peut aller très loin dans ce milieu.
Donc, il ne suffit pas de s'en tenir aux considérations juridiques ou bien-pensantes du type « il a payé etc. ».
Ce personnage a transgressé des interdictions graves et c'est ce qui est gênant dans la mesure où cela risque de lever des inhibitions chez certains de ses admirateurs potentiels fragiles enclins à l'imitation.

Jean-Dominique Reffait

Je ne sais pas. N'ayant pas été "fan" de Noir Désir avant - quelques titres sonnaient bien mais sans me bouleverser - j'ignorais qui était Bertrand Cantat avant son geste. Il ne m'est apparu dans la lumière qu'à l'occasion de ce fait divers. Pour moi donc, il n'est qu'un homme qui a frappé une femme à mort et rien d'autre.

Concernant le suicide de sa femme, je trouve culottés ceux qui portent un jugement sur une situation qui nous est inconnue. Je fais là-dessus confiance aux parents qui sont opposés à toute procédure judiciaire.

Vous avez raison, il a purgé sa peine, il est libre de revenir à son métier. J'aurais imaginé qu'il pouvait cependant l'exercer sans se mettre en lumière, en écrivant pour d'autres par exemple. Est-ce une obligation de le recevoir dans les médias ? Je ne pense pas. Je considère, en revanche, qu'il est très commode d'annoncer qu'on ne le recevra pas. Catherine Ceylac ou Michel Drucker auraient pu se contenter de l'écarter de leurs listes d'invités sans prendre la pose pour autant.

Jean-Paul Ledun

Il est de son bon droit et sa belle liberté artistique de se produire, chanter, de faire applaudir ou siffler pour sa production. Mais pour cela seulement.

Pour le reste, c'est une histoire entre lui et lui où nous n'avons pas à mettre le nez.

Personne n'est obligé d'ouvrir les portes de son studio ou la programmation de son festival à qui que ce soit. Cela relève également de la liberté artistique.

C'est un non sujet, Philippe, mais vous y mettez beaucoup d'ardeur (comme toujours).

Savonarole

"Michel Drucker, qui a toujours refusé d'inviter Marine Le Pen à Vivement dimanche à cause des souffrances subies par sa famille"

Ah bon, Marine Le Pen était en cuissardes et fouet à la main devant l'entrée d'Auschwitz ?

Expliquez-nous ça.

Savonarole

En vérité Catherine Ceylac vole au secours de son époux, Claude Sérillon, qui ne sert à rien à l'Elysée et qui s'enfonce... Faire parler d'elle c'est permettre un ricochet sur son époux, dont plus personne ne parle.
De plus Mme Ceylac représente la ménagère de plus de 99 ans, c'est dire si son avis compte.

Savonarole

Philippe Bilger a de la chance que Noël Godin ait pris sa retraite.
Ce franco-belge s'était rendu célèbre en entartant la planète Saint-Germain-des-Prés... BHL s'en souvient encore.
Si Sarkozy vous avait fracassé le crâne sur un radiateur à Vilnus, votre descendance nous en chierait des ronds de chapeau.


moncreiffe

« Juste fauve au milieu de la reine »
Rédigé par : Alex paulista | 11 octobre 2013 à 16:53

Je suppose qu’il s’agissait d’un jeu de mots volontaire et non d’un problème acoustique qu’il faudrait soigner de toute urgence. Je me suis donné la peine d’écouter (trois fois, pour être sûr d’avoir bien compris, et à mon grand regret, tellement c’était pénible) la nouvelle chanson de Cantat. Il dit, chante, marmonne ou psalmodie (au choix) « Juste fauve au milieu de l’arène », comme s’il se croyait tellement important (fauve) que les médias le persécuteraient (arène). Les paroles de cette chanson sont plus que gênantes, elles sont effectivement indécentes.

poil à gratter

A la digestion de ce billet on est sûr que Monsieur Bilger appartient bien toujours à la caste magistrale dont les raisonnements et les arguments ne sont que des anathèmes catégoriels de propriétaires-boyards des valeurs dites encore républicaines.

Il se transforme en avocat style Vergès.

La tribu Cantat représente parfaitement notre pauvre société décadente assaillie par la misère du monde où il est préférable et très must d'être un délinquant, un assassin, un violeur, un menteur et même un escroc en tous genres et en tous domaines plutôt qu'un entrepreneur ou plus simplement un travailleur qui s'enrichit mais aussi, plus souvent, vivote par le fruit son travail et de ses capacités... normales.

Monsieur Bilger fait peu de cas du comportement et de la personnalité du tabasseur Bertrand qui a également détruit par ses brutalités sa femme officielle... peut-être à cause des origines hongroise de la mère de ses enfants... comme un certain Nicolas.
Quelle apothéose pour un destructeur de femmes.

Qu'en disent Najat, Marisol, Christiane, Ségolène et tout le régiment ?

Il nous faudrait des procureurs aussi humains et compréhensifs dans nos abattoirs judiciaires.

Quand on voit la bronca et les indignations des bisounours bobo et des faux-culs pour un caquètement au moment où une mièvre écolo servait une mauvaise soupe à la bonne pensée unique on se dit qu'il y a bien péril dans les valeurs fondamentales.

On préfère les tweets du frère Cantat qui salissent allègrement la République.

Vraiment tout est fait pour mettre du vent dans les voiles du bateau de Marine.

oursivi

"Mais a-t-il payé sa dette envers les fils, les parents, les amis de Marie Trintignant ?"
PB citant Ceylac

La paie-t-on jamais ?

"Qu'il vive libre n'est pas le problème, qu'il vive dans la lumière est indécent. Il a choisi le noir, le désir c'est qu'il y reste..." (lepoint.fr).
Idem

Bah, oui, cela me semble l'évidence et l'est d'autant plus que c'est un homme qui s'était donné en parangon de vertu qui aurait traité de salauds un tas de gens politiquement incorrects pourtant moins malveillants qu'il n'a prouvé l'être.

Donc, qu'il écrive des chansons si cela l'amuse, des livres tout autant - il n'était pas dépourvu de talent même si celui-là était à mes yeux assez secondaire - mais qu'il redevienne un artiste public que les gens aillent acclamer serait toujours entaché d'une incontournable indécence là qu'un exercice artistique moins extraverti sera une bien relative punition qu'il doit au moins aux quatre gosses qu'il a privés de mère.

Si n'était pas l'indémodable mode de se charger comme une mule dans ce milieu branché, ce drame n'aurait probablement jamais eu lieu. Ces gens se pensaient au-dessus de la salubrité la plus évidente, mal en prend toujours à jouer avec le feu trop tard dans sa vie.

Sinon, ce que vous écrivez sur la bien-pensance des Sérillon and co est une évidence de plus, même si cela va mieux en le rappelant.

AO

amfortas

Il serait très drôle d'avoir l'avis d'une certaine Taubira, garde des sots.

Christian C

Cher Philippe Bilger,

Quel délire vous prend-il d’écrire : « je suis persuadé qu'ils appartiennent à cette famille de la gauche humaniste pour laquelle Christiane Taubira est une personnalité emblématique et généreuse, les libérations anticipées de criminels une nécessité et la préoccupation des victimes un souci moins noble que celui de la condition des condamnés. » ?
Auriez-vous interrogé Catherine Ceylac ou Claude Sérillon à ce propos?

Je ne suis pas plus que vous fanatique de ce type de condamnation à vie d’un homme (ou d’une femme) au motif qu’il (elle) a commis un crime inexcusable.

Mais je dois avouer que je n’avais jamais entendu le nom de Bertrand Cantat avant qu’il n’ait tué sa compagne. Le nom de cet homme ne représente donc pour moi que celui d’un criminel.

Je dois fantasmer certainement, mais je me demande comment vous pourriez réagir si, à la fin d’une soirée chez des amis, le maître de cérémonie annonçait : « et maintenant, laissons la place à Marc Dutroux et son orchestre » ?

Kirawea

M. Bilger,
Comme vous pouvez le constater par la récurrence de vos commentateurs, il est de bon ton d'avoir un avis sur tout, et de l'exprimer bruyamment. Par extension, il faut également juger, et tant qu'à faire condamner avec la plus grande virulence tout ce qui s'écarte de sa morale et du bon goût qu'on a soi-même défini. On se sent d'autant plus légitime pour cela lorsqu'on a une audience de niveau médiatique, et lorsqu'on peut revendiquer un lien affectif avec l'affaire dont il est question.
Ignorez donc ces bourdonnements dans vos oreilles, il y a trop de parfums de roses à découvrir et à apprécier.

Animal Lecteur

Bel et pertinent article, cher Philippe Bilger, aux termes délicatement mais judicieusement choisis. Sauf un, regrettable erreur d'appréciation concernant le mot "criminels" dont il est envisagé une libération anticipée contrainte selon le projet de loi Taubira. Ce sont en fait des "délinquants" qui seront concernés par cette loi... Ce qui fait une réelle différence, convenez-en ! Le vocable choisi par vous l'est à l'évidence par esprit partisan bien plus que par esprit de justice. C'est bien regrettable, pour ne pas dire dommageable venant du fondateur de l'Institut de la parole dont on attend, espère, escompte, présume en principe toujours le mot juste !...

Archibald

L'attitude de ces donneurs de leçon me rappelle la confession de Joseph Rovan rapportée par Jean-François Revel dans ses Mémoires. Joseph Rovan, l’historien et politologue, conseiller de Helmut Kohl et Jacques Chirac, né Allemand et juif, en 1918, devenu Français quand ses parents eurent émigré, après la consolidation du nazisme, converti au catholicisme, entré dans la Résistance française en 1940, déporté à Dachau en 1944, fit cette observation : « J’ai eu deux chances dans ma vie. D’abord, si je n’avais pas été juif et si ma famille était donc restée en Allemagne, j’aurais sans doute été enclin à entrer dans les jeunesses hitlériennes. Elles paraissaient si exaltantes au début ! Ensuite, si je n’avais pas été à Dachau jusqu’à l’été 1945, et si j’avais passé à Paris l’année qui a suivi la Libération, d’août 1944 à août 1945, sans doute eussé-je été enclin à entrer au Parti communiste. Son influence était si envoûtante juste après la guerre ! » L’humilité de cette confession doit inciter à plus de modestie pour eux-mêmes et à plus d’indulgence pour autrui les intellectuels de ce siècle dépravé.

Alex paulista

"sans intention de donner la mort"

Vous étiez dans sa tête ? Quand on tape sur quelqu'un (homme ou femme) jusqu'à le laisser dans un tel état, c'est difficile de dire qu'on n'a pas l'intention de le tuer. N'oubliez pas qu'il avait aussi l'intention de se suicider après. Quand Sarkozy reçoit un non-lieu, vous êtes le premier à nous expliquer que cela signifie juste que c'est parce qu'on n'a pas pu prouver l'abus de faiblesse et que son absence était vraisemblable.
Cantat c'est pareil. On a choisi l'homicide involontaire parce que c'était une version vraisemblable et que l'homicide volontaire était impossible à prouver.

Sur le fond du problème, je suis d'accord avec les principes que vous énoncez.
Mais avez-vous écouté les paroles de "Droit dans le soleil" ?
Elles sont plutôt belles mais elles me gênent. Voilà le début:
Tous les jours on retourne la scène
Juste fauve au milieu de la reine
On ne renonce pas on essaye,
de regarder droit dans le soleil

Et ton cœur au labo de lumière
Quand l’amour revient à la poussière
On ne se console pas on essaye
de regarder droit dans le soleil

À la croisée des hommes sans sommeil
L’enfer est mien autant que le ciel
On t’avait dit que tout se paye
Regarde bien droit dans le soleil
...

Ça parle du drame, dans la vidéo le look barbu un peu défait est adapté sinon calculé, la posture est celle de celui qui regarde vers l'absolu. De l'initié, celui qui a vécu, qui est allé plus loin que nous et en est revenu.

Ça m’horripile. S'il nous avait écrit une chanson plus politique (comme Si rien ne bouge) ou plus légère (comme Pictures of yourself), pourquoi pas. S'il parlait du drame mais comme quelqu'un qui se sait malade et qui veut comprendre, pourquoi pas.
Mais la posture de l'initié qui, lui, regarde droit dans le soleil, non !

Je crois d'ailleurs que le groupe s'est séparé parce que les autres ne supportaient pas certaines postures du chanteur. Je pense qu'ils auraient trouvé cette chanson "indécente".

Billevesée

L'attitude que vous dénoncez à juste titre n'est-elle pas tout simplement l'expression de la vieille-mais-toujours-vivace vengeance ?

Avocat Perginan

Les années passent mais les douleurs restent figées !
Enfin c'est juste mon avis :)

GrandNicolas

La mort et les circonstances de la mort de sa seconde femme, cela ne vous met pas mal à l'aise alors ?

scoubab00

Il me semble que même lorsque Noir Désir donnait son maximum, Bertrand Cantat livrait assez peu d'interviews, la musique du groupe girondin parlait pour quatre du moins l'estimait-il.

Même si un lobbying anti-Cantat ou pro-Trintignant s'exerce dans le milieu du spectacle à travers notamment les attitudes de Michel Drucker ou de Catherine Ceylac, cela me paraît très compatible avec la volonté du chanteur incriminé de raser les murs musicaux et médiatiques.

Reste les fans, souvent fidèles en France, qui continueront à aimer la production de Cantat, redevenu artiste maudit, underground de par son destin, comme avant la percée nationale de Noir Désir. Y compris pour la famille Trintignant bien sûr, que le romantisme peut être violent, a fortiori quand il est vendeur.

Sinon, le titre de Philippe a une petite connotation - volontaire ? - Stephen King qui donne un apprêt étonnamment fantastique à une affaire qui l'est très peu.

moncreiffe

Sur le plan juridique, les choses sont claires. Bertrand Cantat a été reconnu coupable d'homicide involontaire sur la personne de Marie Trintignant. Il a passé quatre ans en prison et, durant sa liberté conditionnelle, il a respecté ses obligations. Il a purgé sa peine et est donc en droit de reprendre ses activités musicales.

Sur le plan moral, c'est une autre affaire. Quatre ans de prison pour avoir tué une femme, c'est peu. Il y a aussi le suicide de sa femme, même si l'on ne saura sans doute jamais s'il avait une part de responsabilité.

Si l'on estime que Cantat n'a pas assez payé ou qu'il devrait faire profil bas, le mieux reste encore de ne pas acheter ses disques et de ne pas assister à ses concerts. On peut aussi boycotter tous les artistes qui font preuve de complaisance envers lui. A chacun de voir.

Cantat devait se produire au Canada, en 2011, dans un spectacle produit par son vieil ami Wajdi Mouawad (une trilogie inspirée de l'oeuvre de Sophocle !). Il y a renoncé, face aux réactions scandalisées de nombreux Canadiens.

Quand O. J. Simpson (ancien sportif reconverti dans le cinéma) a été accusé de deux meurtres (en 1994) et bien qu'il ait été acquitté, dans des conditions discutables (en 1995), aucun producteur n'a plus jamais accepté de travailler avec lui.

PS: je n'ai jamais acheté un seul disque de Noir Désir, parce que j'ai toujours trouvé la voix de Cantat pénible et ennuyeuse. S'il quittait définitivement la scène musicale, ça ne me ferait pas de chagrin.

catherine A  oui mais

Sur le fond, d'accord avec vous. Mais le job de Cantat n'est pas celui de tout le monde. Il va se produire sur scène, se faire applaudir, ovationner, retrouver des fans béats d'admiration et cette admiration pour un meurtrier a quelque chose de choquant, de terriblement déplacé. Que Cantat ne le perçoive pas est extrêmement troublant.

semtob

Cher Philippe,

Que voulez-vous démontrer ?
Que l'équipe personnelle de communication de Hollande est bien placée sur les antennes du petit-déjeuner au coucher ?
C'est une façon de prendre le pouvoir comme une autre.
Ce qu'il faut peut-être se dire c'est que de plus en plus de personnes désertent la télévision.
Tout le monde ne veut peut-être pas mourir d'une overdose de gauche ou d'extrême et les charognards de la démocratie pourront bientôt se ronger leurs propres os.
Nous en avons assez d'entendre le radotage sénile, stérile et moribond de tous les lèche-bottes du national-socialisme, de la stupidité de Pujadas particulièrement inculte, du faux économiste de l'émission, des blagues démentes des intervenants.
De ce service public sous l'emprise du mou et de sa bergère, nous en avons assez, juste ce qu'il faut pour nous informer ailleurs.
Ce n'est pas parce que l'on est une petite comédienne qui épouse un profiteur du système que l'on peut faire la justice à la télé. Mais c'est peut-être demander la lune que d'avoir un service public de qualité et neutre ? Un thé avec une tartine en écoutant les petits oiseaux, cela parasite moins le cerveau que d'écouter toutes ces considérations gluantes et vaseuses.
françoise et karell semtob

Parigoth

Michel Drucker, qui a toujours refusé d'inviter Marine Le Pen à Vivement dimanche à cause des souffrances subies par sa famille

Ah bon ?
Quel est le rapport avec Marine Le Pen ?
N'y aurait-il pas plutôt une autre explication possible ?

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