Je n'aime pas les dictateurs.
Ceux qui étouffent, torturent leur peuple.
Ceux qui prétendent caporaliser notre quotidien, la liberté des femmes, le désir des hommes.
Karl Lagerfeld est, pour le monde de la mode et du luxe et pour des médias béats d'admiration et de soumission, une icône. A côté de lui, une fois, dans une émission très suivie animée par Thierry Ardisson, j'ai bénéficié de sa courtoisie, certes, mais j'ai surtout été frappé par le fait qu'il pouvait se permettre, au sens propre, de dire n'importe quoi sans l'ombre d'une réplique, sans le moindre commencement de contradiction. Tout était dans son ton : définitif, péremptoire et irrésistible. Impossible de s'opposer à ce monsieur qui semblait si sûr de lui, si sûr de tout et, comme le journaliste percevait sa propre faiblesse, il tombait dans une connivence, une complicité de mauvais aloi : celles des privilégiés et des happy few entre eux.
Il n'y aurait pas eu de quoi fouetter un styliste, d'autant plus que par miracle sortaient parfois de la bouche de Lagerfeld, cachées sous le béton armé du propos, une intuition, une provocation fulgurantes, s'il n'avait pas décidé de s'en prendre aux femmes grosses pour nous vanter les squelettes élégants dont il raffole (nouvelobs.com).
Il se serait contenté, au nom de son grand humanisme et de son souci de la santé de tous, de prêcher pour une alimentation saine que nul n'aurait songé à le reprendre. Mais comment ne pas percevoir, derrière ses affirmations, ses décrets impérieux, l'expression d'un mépris et l'affichage, qui reste vulgaire même quand elle se pique de distinction et d'élégance, d'une condescendance attristée ? Le monde est clairement, pour lui, partagé en deux : les élus, l'élite et la masse, les refoulés de la grâce. Avec des critères tellement discutables où l'argent a une place royale !
Une association de "rondes" s'est révoltée et elle a bien raison. Elle est allée jusqu'à déposer plainte contre lui, ce que je n'aurais pas fait, tant Lagerfeld sait faire miel même de ce qui le pourfend puisque l'essentiel est la lumière, et non pas sa tonalité.
Etrange conception du corps qui ne laisserait le choix au sexe faussement dit faible qu'entre la grosseur ou la minceur, voire la maigreur ! C'est oublier, sacrifier les merveilles de l'esthétique, de l'apparence, les rondes justement, les charnues, les pulpeuses, les veloutées où les angles sont doux et pas abrupts, les rotondités, qui viennent largement damer le pion aux échalas de l'os et aux surfaces sans proéminence, les superbes grâces qui permettent au désir de l'homme de s'accrocher et autorisent un ravissement n'ayant rien à voir avec la commisération - mon dieu, comme elle est maigrelette ! - mais tout avec l'envie. Ces femmes qui, par un don de la nature ou un effort de leur part, ont su s'arrêter juste à temps, du bon côté de la frontière, sans mettre un bout de peau là où la plénitude est dégradée en surabondance !
La dictature de la mode, acceptée sans réfléchir, fait un peuple d'esclaves robotisées. Il ne suffit pas d'être grande, désagréable, filiforme pour susciter l'adhésion virile.
J'espère que l'avenir nous préservera d'une humanité qui se glorifierait d'une sorte de noble maladie : supprimer ce qui enrobe, enveloppe, orne, complète, enrichit et embellit, enlever le charme du corps qui existe et l'enchantement de la chair qui ne se martyrise pas.
Il paraît que Karl Lagerfeld a été un ancien gros. Il a bien fait de maigrir mais qu'il ne nous dégoûte pas de ce qui nous meut, nous inspire : un corps qui est déjà un langage à lui seul.
Les appas offrent la plus belle tentation qui soit. Les maigres en dissuadent beaucoup.
C'est par le plus grand des hasards que je suis tombé sur la rediffusion où Karl Lagerfeld s'exclame que les gros sont des malades.
Non, je ne fabule point, je n'ai pas pris de champignons hallucinogènes et je n'ai pas rêvé non plus.
Je sors d'une dépression avec des médicaments qui m'ont fait grossir de plus de 10 kg alors que j'ai toujours eu le poids réglementaire par rapport à ma taille mais j'ai connu des personnes qui ont pris beaucoup plus que ça.
Alors je me dis, comme dit le dicton, que certains devraient la fermer avant de l'ouvrir ; en restant correct.
Rédigé par : Carl+Larmonier | 01 novembre 2013 à 19:17
"Mais enfin "
PB
On dit m'enfin quand on a des lettres.
Déjà qu'avez égaré vos chat et mouette...
AO
Rédigé par : oursivi | 31 octobre 2013 à 11:49
Cher Philippe,
Vous vous êtes peut-être assis à côté de l'homme Karl Lagerfeld, vous l'avez observé, disséqué et vous n'avez rien compris de sa passion.
Que dites-vous d'un texte de loi qui ne tombe pas bien, qui ne va pas à l'essentiel, qui n'apporte rien ?
Que dites-vous d'un tissu qui bouge, qui révèle sa matière, sa lumière ?
Si vous rencontrez à nouveau Karl Lagerfeld pour lequel nous avons une grande admiration, vous verriez qu'il existe chez lui cette exigence de la précision, de la fantaisie organisée, une recherche artistique que vous devriez entendre.
Le mannequin n'est semble-t-il que le vecteur mouvement qui anime et théâtralise le travail créatif immense qui a précédé.
Cherchez ce qui doit être prosexigène dans un défilé, les rondeurs, le mouvement, la matière ?
Karl Lagerfeld sait sublimer l'homme ou la femme...
françoise et karell Semtob
Rédigé par : semtob | 31 octobre 2013 à 01:19
@Catherine A.
Je ne faisais que remarquer que la discrimination a d'autres formes (pirouette pour rester dans le sujet du billet :) ). Surtout, les cv doivent passer parce qu'un recruteur m'a traduit comme "le test de la jeune fille de 21 ans, BTS en poche, pas futée et sans expérience, faisant un remplacement de six mois, à qui l'on demande d'empiler les cv selon trois piles : oui, non, peut-être". La discrimination à l'embauche commence tôt : un recruteur m'avait dit à la lecture de mon cv il y a quelques années, "tout commence avec votre nom, vous auriez été le fils d'un PDG d'une entreprise du CAC40, votre parcours professionnel serait différent." Oui, la discrimination a de multiples formes, c'est ainsi. La seule chose qui m'agace, c'est que le projecteur soit mis constamment sur un groupe de 5000, ou un de 15000, ou sur un gland à queue de cheval vissé jusqu'au bonnet dans un abat-jour. Je trouve un poil détestable de ne pas tant parler de 5.000.000 de personnes qui sont dans la mouise et qu'on ne convoque que pour illustrer un tableau statistique ou éclairer les vieilles lanternes de docteurs en économie en mal de célébrité.
Rédigé par : Archibald | 30 octobre 2013 à 17:39
K.Lagerfeld est une star dans le domaine de la mode, à juste titre.
J'ai une grande admiration pour ces créateurs, pour les ateliers de couture, peut-être par tradition familiale, faisant partie d'une famille de couturières.
Ce sont les derniers créateurs.
K.Lagerfeld est un ancien gros, mais pas si ancien que cela. Il était devenu obèse, et il a dû suivre un strict régime alimentaire, avec discipline.
Il est mieux avec des kilos en moins.
Les animaux qui doivent courir dans la jungle ne souffrent pas d'embonpoint.
Rédigé par : anne-marie marson | 30 octobre 2013 à 16:34
Nous arrivons à l’heure de la conclusion du billet.
Ronde ou pas ronde, ce n’est pas le problème.
Aucune femme n’est trop ronde, elle peut être éventuellement trop petite.
C’est cette éventualité que n’a pas envisagée Karl.
Il ne saurait penser à tout !!
Rédigé par : Tipaza | 30 octobre 2013 à 13:41
C'est qui ce vieux beau, poudré à la Louis XVI (du temps de sa tête) ? Il a bien fait de se rajouter une minerve car sinon on verrait les dégâts sur son cou causé par sa perte de poids (30kg...) et je l'imagine, non sans frissons, tout nu. My god ! comme son ventre pendouillard doit être laid mais heureusement c'est lui qui demande à ses mannequins de se déshabiller avant de les faire défiler façon porte-manteaux. Ouf !! Un coup d'éventail svp, j'ai eu chaud...
Rédigé par : breizmabro | 30 octobre 2013 à 13:16
Je ne doute pas de la discrimination à l'égard des chômeurs de longue durée et ne veux pas opposer les discriminés. Simplement je faisais référence à des expériences très intéressantes faites par l'Observatoire des discriminations qui a envoyé deux séries de CV de candidats à des entreprises, la première avec une photo normale de ces prétendus candidats, la seconde avec une photo considérablement "gonflée" par photoshop. Les résultats ont été édifiants.
Rédigé par : Catherine A. @ Archibald | 30 octobre 2013 à 12:09
Si Karl Lagerfeld par un coup de baguette de magique se retrouvait du jour au lendemain dans l'anonymat le plus complet, je ne pense pas qu'il trouverait dans l'immédiat chaussure à sa chaussette noire en pointant à Pôle emploi.
Cela a toujours été pour moi le mystère insoluble qu'un artiste plus qu'un autre se retrouve d'un jour à l'autre sous le sunlight des spotlight des tropiques.
Rédigé par : Carl+Larmonier | 30 octobre 2013 à 11:56
C'était donc ça l'article des "pulpeuses" =)
Aaaaah ! Karl Otto de Hambourg, le petit blitz tout noir dans un monde de fous où l'on voit à travers, on dirait un automate costumé par son mécanicien malade, mais quel talent ! Le bouffon de lui-même qui se prend au sérieux, définitif.
Il en faut toujours de ces bizarreries en ville, des comte de Saint-Germain, de Monte-Cristo, de Khepesh ou Nosferatu. Que serions-nous sans les extravagants !
Demain, supprimons les "r" !
Rédigé par : Catoneo | 30 octobre 2013 à 10:36
Catherine Jacob nous dit ou cite :
"Mais le serpent persuade Ève, et à travers elle, Adam, que Dieu leur a menti et que goûter au fruit défendu les fera devenir comme des dieux. Ils mangent le fruit et sont chassés du Paradis. Ils connaissent alors la souffrance et la mort, ne pouvant plus accéder à l'arbre de vie, car il y a désormais des anges sur le chemin qui y mène. "
Ce qui est intéressant, c’est de traduire intelligemment:
Le fruit défendu, c’est la connaissance de Dieu par la raison, autrement dit d’arraisonner l’amour du père.
L’état de Dieu, c’est l’état d’extase – sortie de son corps.
Les anges sont des inspirations
Ce qui fait devenir à l’état de Dieu, c’est cette connaissance par la mystique.
Or, si on y parvient par la raison - drogue ou exercices hypnotiques poussés c'est-à-dire drogue à l’oxygène -, on court le risque de ne plus pouvoir y arriver autrement, et notamment lors de l’expérience mystique obligée qui est la mort, car des inspirations vont nous tourner vers la raison au lieu de nous tourner vers l’amour.
Par ailleurs et à titre indicatif, là où Jésus change tout, c’est qu’il s’est donné pour que nous ayons la clef de l’amour en nous-mêmes.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 30 octobre 2013 à 10:12
Finalement, KL ne fait qu'exprimer vulgairement la réorganisation de notre société. Le Canard enchaîné rapportait dans son édition du 9 octobre dernier qu'au ministère de l'intérieur "se côtoyaient, dans une écœurante promiscuité, chargés de mission, huissiers, conseillers et secrétaires." Dorénavant, et depuis une note du chef de Cabinet du ministre, les agents les moins cotés sont prier de ne plus prendre l'entrée principale mais l'entrée de service. Ce n'est plus Beauvau, c'est Downton Abbey ! Philippe Meyer expliquait dans une chronique que le développement urbain de Paris a pour conséquence la fin du mélange des classes sociales dans les quartiers de la capitale. Peut-être que KL n'est pas tant l'exception. Pour rebondir sur (Catherine A. d'accord avec Michelle), la discrimination à l'embauche se fait également sur le statut de chômeur, peu étudié : plus vous restez sans emploi, plus on vous considère comme incapable, et moins on a tendance à vous confier quoi que ce soit, et vous continuez à chômer, bref, un cercle vicieux. Remarquez également que le sort de 5 millions de personnes est celui dont on parle le moins. Après les homos, les Roms et les prisonniers, on enchaîne sur les obèses. Certes un ou deux ont essayé la méthode tibétaine de l'immolation, mais il apparaît qu'un mot de KL est plus porteur que le suicide de nos semblables. Heureusement que nous sommes tellement intelligents et tellement reconnus par des médailles et des photos et des réussites professionnelles, sinon on se méprendrait sur ce que nous sommes vraiment.
Rédigé par : Archibald | 30 octobre 2013 à 10:08
On ne doit pas juger les individus en tant qu’êtres sur leurs actes, encore que les femmes puissent l’être dans la mesure où leurs actes sont plus étroitement liés à leurs états d’âme, disais-je précédemment.
D’autre part, l’un des impératifs de l’élévation spirituelle est de s’élever au rang de l’impersonnalité.
Ces propos pouvant être jugés moyenâgeux au sens péjoratif, sont en fait conformes à la science d’aujourd’hui lorsqu’elle est ouverte – et aussi à l’indouisme.
Ceci posé, que doit-on penser d’un homosexuel qui se cultive une personnalité avec un déguisement de carnaval, outre qu’on devrait lui demander d’enlever ses lunettes de soleil lorsqu’il s’adresse à quelqu’un ? Je dirais que je serais étonné qu’il passe ses nuits à prier mais que n’en sachant rien, on ne doit juger que le personnage, c'est-à-dire une star dans le monde de la mode - monde de inutilité et de l'éphémère.
Par ailleurs, se laisser aller à l'obésité relève tout simplement de la faiblesse d'esprit (au sens véritable d'intention sur soi), et c'est en toute logique qu'elle est considérée comme telle.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 30 octobre 2013 à 09:35
Les créateurs ne peuvent être inventifs qu’en ayant une vision un peu surréaliste de la réalité que nous sommes. Ils le sont aussi dans leurs propos, c’est sans doute une manière d’être, de se sortir de leur case marginale en essayant d’avoir un trait d’union avec leurs contemporains.
La création ne se fait bien souvent que par des «marginaux» ; les réalistes ne peuvent que modifier les sentiers battus car ils ont des repères qui les empêchent de sortir du cadre normé de la vie. Van Gogh était schizophrène et certainement d’autres créateurs extrêmes l’ont été ; et alors laissons-les dans leurs visions créatives.
La réalité et l’irréalité ne communiquent pas et donc vivent en parallèle sans se comprendre totalement. Ils sont la contradiction à ceux qui défendent le fixisme de la société comme le sont les religieux sur l’évolution de l’espèce.
Laissons-les faire et s’exprimer sans prendre leurs propos comme une insulte à la normalité.
Rédigé par : MCPN | 30 octobre 2013 à 01:52
Merci à Catherine Jacob d'avoir affiché la Vénus de Cranach : il faut y courir à Frankfurt, étage des Alte Meister où il y a aussi la sainte Véronique du maître de Flémalle, bouleversant.
Mais au sujet des maigres de M.Lagerfeld :
Qu'importe ta maigreur ô mon objet aimé
On est plus près du coeur quand la poitrine est plate.
Et je vois comme un merle en sa cage enfermé
L'Amour, entre tes os, rêvant sur une patte.
L'horrible quatrain de Bouilhet est rassurant, on peut aimer une maigre. On peut être satisfait de son corps anguleux, doucement reposé sur nos bedons replets et ne pas imaginer que Saint-Saëns mène la danse.
Ce qui me désole c'est la plainte des rondes. C'est minable, français, crétin. La plainte, le maître mot, l'occupation favorite des citoyens vertueux : "M'sieu, il a dit du mal de moi, il m'a stigmatisée, discriminée, il faut le punir et, à l'occasion, me donner des sous. C'est inadmissible, cela évoque les rafles du Vel d'Hiv, on est dans la peste brune, pensez, un Allemand..." J'allais oublier "les heures sombres de notre histoire", voilà, c'est réparé.
Certains ont une réaction saine, farceuse et volontariste : l'entartage, c'est un peu potache, mais ça fait toujours rire, à la Laurel et Hardy. Il y aurait aussi la visite en groupe, presse convoquée, dans les magasins de M. Lagerfeld en se plaignant bruyamment de la mauvaise coupe des robes. Du persiflage, de la joie de vivre. Non, on est en France, le triste pays des Lumières, que ces dames aussi rondes qu'anguleuses vont vite cacher sous le boisseau de la République en la personne de son censeur, le Procureur qui pourrait brandir les foudres contre ce qui est, après tout, du racisme. Car être gros, ce n'est pas toujours le résultat de la bonne chère, c'est peut-être génétique, donc, c'est un genre à part, allons, risquons le mot, une race et qui parle de race, même par induction, est raciste. On ne sait pas trop ce que ça veut dire, mais c'est dans le Code, alors......... et puis, on sait, depuis le mur des académiciens, que ça marche à tous les coups avec la Rote Richter Fraktion.
Pour consolation, totalement indifférent au volume physique des femmes, heureux celui qui pourra dire qu'il a rencontré de bonnes grosses, des harpies enrobées, des squelettes tout en sucre et miel et des ménades décharnées, Penthée fuyant leur cérémonie pour finir en lambeaux.
Ca ne mérite pas plus, et il faut espérer que le Procureur ou son xième substitut, après un coup d'oeil distrait, mettra cette plainte là où atterrissent les vaines philippiques des atterrés : le classement sans suite.
Au fait, Lagerfeld, insupportable mais tellement crédible.
Rédigé par : amfortas | 30 octobre 2013 à 01:49
Quand on tape sur Google (l'entité la plus mal traitée au monde) "capitons", on tombe sur cela
http://www.citymag.be/2009/10/13/au-defi-de-desincruster-les-capitons/
Finalement, il n'est peut-être pas trop tard.
AO
Rédigé par : oursivi@CJ | 30 octobre 2013 à 01:09
A chaque fois que j'ai entendu Karl Lagerfeld j'ai été frappé par le bon sens de ses réponses et la pertinence de ses réflexions.
Son accoutrement extravagant, son faux col, ses mitaines et son éventail (dont il me semble moins se servir depuis quelque temps) laissent craindre un snobisme irritant, et pourtant il n'en est rien.
Il me paraît même, de tous ces créateurs de mode parisiens, l'un des plus sensés et somme toute modeste ; plus en tout cas que l'insupportable Christian Lacroix.
En prenant la position que vous épinglez, il ne pouvait pas ne pas savoir qu'il aurait les "rondes" sur le dos et le choeur des vierges.
Pourtant il ne semble pas absurde de dire - et au fond chacun en convient, mais pas en public - que Carla Bruni porte mieux la toilette que Madame Khrouchtchev, paix à son âme.
Rédigé par : Frank THOMAS | 29 octobre 2013 à 22:12
Jetez le mot mode sur une horreur dans l'antre des muscadins et des incroyables et s'ils sont de plus enjaquettés et caquettent sur leurs ongles cassés, vous êtes un génie... pour quelque temps.
Je me souviens d'une jolie femme... intelligente en plus... qui disait simplement de K L : la laideur faite homme, la bêtise habillée vilain et l'esprit sur le chemin de l'inutile et de l'égoïsme grossier.
Le tableau était juste.
Rédigé par : Lafleur | 29 octobre 2013 à 21:55
@Jabiru
...Obséquieux, KL ? Il faudra reprendre le dico...
Rédigé par : adamastor | 29 octobre 2013 à 21:30
@Caroff
..."Mais je risque une hypothèse : est-ce que l'homosexualité de ces créateurs ne les conduit pas à adorer la copie du genre masculin dans la sélection des modèles ?"
Vous croyez vraiment que tous ces créateurs sont homosexuels ?
Rédigé par : adamastor | 29 octobre 2013 à 20:39
Aujourd'hui peu utile de détenir le petit manuel "Les combines dans la communication visuelle pour les nuls dans le domaine de la publicité" pour savoir qu'innombrables nymphettes de papier glacé sont retouchées pas moult logiciels d'infographiste au micromillimètre près.
Rédigé par : Carl+Larmonier | 29 octobre 2013 à 20:32
@Jabiru
Vous le savez : un étranger peut recevoir la LH à tout grade (chevalier, officier, commandeur) et à toute dignité (grand officier, grand croix). Seules les personnes de nationalité française doivent passer par la "case départ" comme vous dites si bien.
Rédigé par : adamastor | 29 octobre 2013 à 20:26
@Alex paulista
Avez-vous jamais vu un cheval en culotte ? Sur les plages de Rio ? A São Paulo ? Vous m'en direz tant !
Rédigé par : adamastor | 29 octobre 2013 à 20:19
Bien sûr, là est le vrai problème, la discrimination dans le travail ; les gros sont d'après l'Observatoire des discriminations les plus discriminés à l'embauche ; bien plus encore que les noirs. Là est le vrai scandale mais tout le monde s'en fiche, les syndicats en tête. Et dans la vie quotidienne ce n'est guère mieux ; il suffit dans le métro de voir les regards méprisants sur les personnes fortes pour constater que Lagerfeld dit à haute voix ce qu'il ne pense pas forcément et qui est j'en conviens stupide. Par contre nombreux sont ceux qui le pensent et ne le disent pas. Au bal des faux culs il y a vraiment du monde.
Rédigé par : Catherine A. d'accord avec Michelle | 29 octobre 2013 à 20:18
@ bernard
Je me demande bien quel est ce village où parmi 3000 personnes, il n’y a pas une seule femme aux formes généreuses, lèvres pulpeuses et seins bien galbés.
Dans mon petit village lorrain qui a une population de 1000 habitants j’en connais au moins une bonne dizaine et je dois certainement en oublier.
Soyez plus attentif quand vous croisez une femme. Il ne faut pas se limiter à regarder les jambes. :-)
Rédigé par : Achille | 29 octobre 2013 à 19:42
Personnellement je ne connais que très peu ce drôle de personnage, et son accoutrement si particulier. La mode à ce niveau est un art et les créateurs sont toujours assez originaux et s'efforçant de l'être. Certaines beautés sont unanimes, d'autres beaucoup plus subjectives.
Evidemment la mode est mieux portée par des femmes minces et élancées mais comme vous, M. Bilger, je pense que tout le monde n'est pas "logé à la même enseigne" et que certaines femmes un peu enrobées sont quand même très agréables à regarder même si elles ne sont pas des porte-manteaux.
Evidemment je parle un peu pour ma chapelle puisqu'au cours des années j'ai pris quelques kilos bien difficiles à perdre. Tout cela parce que je me suis plus préoccupée de ma famille, de mes enfants, de mon travail que du paraître.
Malheureusement, tout le monde n'a pas la même morphologie, la même hérédité physique, n'en déplaise donc à K.Lagerfeld. Si je prends mon cas personnel, un peu gourmande je l'avoue mais prenant facilement 1 kilo lors d'un bon repas convivial, mes deux soeurs, elles, n'ont pas pris un gramme depuis leur jeunesse en vivant approximativement comme moi. Je tiens de ma famille paternelle, elles, de la famille maternelle...
En conclusion, je fais attention à ma ligne plus pour ma santé que pour mon apparence, mais il m'arrive de faire un bon repas en famille ou entre amis : un vrai plaisir aussi, autant que de se sentir jolie et de ne penser qu'à cela.
Je crois quand même que malheureusement l'apparence physique compte beaucoup et de plus en plus : taille, poids, vêtements, aisance, facilité d'élocution, etc.
Lors d'un recrutement cela peut être aussi un handicap. En disant cela, j'ai le souvenir d'un jeune intérimaire qui faisait un travail formidable, notamment en informatique, travailleur et soucieux du travail bien fait. Quand il a fallu pourvoir son poste en CDI, ma direction a fait barrage. J'ai su plusieurs mois plus tard la véritable raison de ce refus, c'était parce qu'il avait un visage ingrat et surtout parce qu'il portait des pull-overs bariolés et mal tricotés par sa grand-mère. Il n'avait pas le profil, bref il ne représentait pas la société selon leurs standards. Pour les vêtements, on aurait pu y remédier si j'avais su, pour le visage... Lamentable mais vrai et je ne pense pas que ce cas soit si isolé mais à mon avis typiquement français.
Rédigé par : Michelle D-LEROY | 29 octobre 2013 à 19:17
Si Karl Lagerfeld allait se promener du côté de la Bretagne actuelle, celle du retour des Chouans, je pense que ces derniers le prendraient pour l'Ankou en chaire et surtout en os et qu'il ne ferait pas de vieux os.
Rédigé par : Carl+Larmonier | 29 octobre 2013 à 18:40
@ Catherine JACOB | 29 octobre 2013 à 16:06
Arrêtez vos chinoiseries, on va vous le dire : vous êtes plutôt jolie et portez bien le 501 classique, c'est-à-dire non stretch, qui ne tolère ni la culotte de cheval, ni les fesses plates, ni le thigh gap.
Rédigé par : Alex paulista | 29 octobre 2013 à 18:26
Rédigé par : Catherine JACOB | 29 octobre 2013 à 16:06
Tout cela pour nous dire qu'on arrive vingt ans trop tard, êtes cruelle à vous-même comme à nous autres piliers de ce blog.
Il y a vingt ans nous aurions fait la queue pour avoir votre téléphone.
Too late.
Too bad.
KAO
Rédigé par : oursivi | 29 octobre 2013 à 18:24
Puis-je dire que célébrant les rondes et leurs rondeurs vous n’avez pas fait le tour du sujet ?
Car enfin célébrant la « chose » matérielle, vous en ignorez l’immatérielle : la couleur et le parfum !
La rondeur d’une blonde aux yeux bleus n’a rien à voir avec celle d’une brune, et encore moins d’une rousse aux yeux verts. Il y a dans la couleur l’achèvement de la forme, que dis-je la sublimation.
Imaginez-vous une femme en noir et blanc ? Elle cesse d’être une femme.
Les femmes ne s’y trompent pas qui dépensaient chez leur coiffeur, il y a peu, la paye des heures supplémentaires de l’époux, quand elles n’étaient pas fiscalisées.
La chevelure emblème de la féminité, que toutes les religions se sont obstinées à vouloir dissimuler, sans y arriver vraiment. L’émancipation des femmes a toujours commencé par la libération des cheveux.
Je suis persuadé que Lilith était rousse aux yeux verts, avec de longs cheveux flottant au vent. C’est mon type de femme préféré. Elle a été remplacée par Ève, mais nous n’avons pas gagné au change.
Les poètes aussi ont célébré la coiffure, ils ont tout dit d’ailleurs.
Voici quelques vers de Baudelaire célébrant la chevelure.
« Ô toison, moutonnant jusque sur l'encolure !
Ô boucles ! Ô parfum chargé de nonchaloir !
Extase ! Pour peupler ce soir l'alcôve obscure
Des souvenirs dormant dans cette chevelure,
Je la veux agiter dans l'air comme un mouchoir ! »
Baudelaire - La Chevelure
Rédigé par : Tipaza | 29 octobre 2013 à 18:09
"...formes généreuses, lèvres pulpeuses et seins bien galbés...
Revenons aux valeurs naturelles de la féminité et fuyons les standards asexués des grands couturiers."
(Achille)
Les valeurs naturelles de la féminité !!!!!!!!???????????
J'ai vu 3000 personnes bien populaires dimanche dernier dans une assemblée de village. Il n'y avait pas dix femmes qui possédaient ces valeurs réunies.
Décidément, il n'y a pas que Karl La qui ne tourne pas rond.
Pouvez pas les laisser libres les femmes, esthètes au petit pied ?
Rédigé par : bernard | 29 octobre 2013 à 17:32
Curieux quand même ce bonhomme qui accuse les grosses, les pulpeuses, de creuser le budget de la Sécurité Sociale alors qu'il a bénéficié en son temps d'une remise fiscale de 46 millions de francs sur un rappel de 87 millions au motif qu'il n'avait pas payé d'impôts en France pendant quinze ans. Curieux ce même bonhomme qui se voit élevé directement au grade de Commandeur de la Légion d'honneur sans passer par la case départ. Sans doute la rançon de la gloire et la faiblesse de nos dirigeants ! Comme quoi pour certains c'est facile et pour d'autres c'est l'oubli.
Rédigé par : Jabiru | 29 octobre 2013 à 16:45
«Il ne suffit pas d'être grande, désagréable, filiforme pour susciter l'adhésion virile. [...] Les appâts offrent la plus belle tentation qui soit. Les maigres en dissuadent beaucoup.»
Un grand merci. Grâce à vous, désormais, je comprends tout. Mais bon, si de nos jours on peut facilement rajouter deux tailles à ce 38/40 : ainsi que quelques capitons, sans oublier des cheveux blancs, des pattes d'oie et un regard sur les choses et les gens beaucoup plus affûté et donc, donc...; Que ne m'a-t-on dit plutôt : « Rien ne sert de courir et pas davantage de se purger de quatre grains d'ellébore; il est plus profitable se nourrir à point en se hâtant avec lenteur. » 鶴は千年。亀は万年 = La Grue vit mille ans, mais la Tortue, dix mille!
Rédigé par : Catherine JACOB | 29 octobre 2013 à 16:06
Mitaines sur ses doigts boudinés, lunettes de soleil, cravate énorme. Sans parler de l’éventail avec lequel il s’évente précieusement et du catogan maigrichon et tristounet qui pendouille sur sa nuque rigidifiée par un faux col monstrueux, voilà un styliste, certes talentueux, mais dont l’accoutrement sinistre en noir et blanc prête plutôt à sourire. D’autant plus quand il prétend se poser en donneur de conseils vestimentaires à des célébrités manifestement mieux dans leur peau que lui.
Et si ce mâle, si peu viril et qui déteste les femmes girondes commençait à rembourser sa dette fiscale (quelque 40 millions) à la France qui l’a accueilli, nonobstant la dissimulation de sa date de naissance, voilà qui aurait de l’allure !
Concernant la mode vestimentaire, quel que soit le sexe de la personne, je pense que le secret du bon goût consiste avant tout à savoir s’habiller en fonction de sa morphologie et de son âge. Quelle horreur par exemple que les tailles basses et les strings sur des hanches débordant de graisse et des postérieurs rebondis. Je pense aussi que le fait d’être fine et mince pour une femme est une chance (qui fut longtemps la mienne sans privation) et n’exclut nullement un corps aux courbes féminines et sexy. Parfois à la ménopause on prend quelques kilos et là encore, pas de quoi en faire un drame bien que la vigilance s’impose autant dans un souci d’esthétique que d’hygiène alimentaire.
Par ailleurs, je n’aime pas le terme ronde servant depuis peu à qualifier les femmes enrobées, et remplaçant le vocable populaire bien en chair, alors que le terme femme forte est tellement plus élégant.
Rédigé par : Mary Preud'homme | 29 octobre 2013 à 15:24
C'est plutôt un argumentaire pro do..due que pro d'homo.
AOh
Rédigé par : oursivi | 29 octobre 2013 à 15:07
Oui, je me souviens que Karlos le terroriste du mauvais goût étique, avait tant maigri il y a une douzaine d'années (?) que je m'étais demandé s'il n'était pas tombé malade de cette saloperie qui a enlevé tant de gays, entre autres.
Et puis heureusement, cela sembla tenir à un souci esthétique ampoulé et poudré d'un autre siècle.
Je me demande par contre combien de jeunes filles ses préceptes idiots nous ont arrachées ?
Toutes ces folles créateurs de mode sont assommantes. Voilà de quoi les habiller pour l'hiver qui arrive.
Qu'elles ne me remercient pas, venant de moi, c'est gratuit.
AO
Rédigé par : oursivi | 29 octobre 2013 à 15:05
Bonjour Philippe Bilger,
« Etrange conception du corps qui ne laisserait le choix au sexe faussement dit faible qu'entre la grosseur ou la minceur, voire la maigreur ! C'est oublier, sacrifier les merveilles de l'esthétique, de l'apparence, les rondes justement, les charnues, les pulpeuses, les veloutées où les angles sont doux et pas abrupts, les rotondités, qui viennent largement damer le pion aux échalas de l'os et aux surfaces sans proéminence, les superbes grâces qui permettent au désir de l'homme de s'accrocher et autorisent un ravissement n'ayant rien à voir avec la commisération - mon dieu, comme elle est maigrelette ! »
Vous avez raison Philippe Bilger. Personnellement j’en ai assez que l’on porte au pinacle ces grandes perches anorexiques d’1m80 qui, en plus, trouvent le moyen de mettre des talons de 15 cm, si bien que seuls les basketteurs et les champions de natation peuvent se tenir à leur côté sans être ridicules.
Sans aller jusqu’à prôner le charme des petites boulottes qui avaient les faveurs de peintres comme Rubens, Renoir ou encore Gauguin, j’ai un petit faible pour les canons de beauté féminine des années 50 et 60 que furent Marilyn Monroe, Sophia Loren, Gina Lollobrigida, sans oublier, bien sûr notre Brigitte Bardot nationale.
Rien ne vaut les femmes aux formes généreuses, aux lèvres pulpeuses et aux seins bien galbés sans que cela ne soit les effets du botox ou du silicone.
Revenons aux valeurs naturelles de la féminité et fuyons les standards asexués des grands couturiers.
Rédigé par : Achille | 29 octobre 2013 à 15:02
Il est en effet possible que "quelque chose en lui, ne tourne pas rond", mais il n'empêche que la sensibilité au corps humain ou l'affect déclenché par une forme n'est pas sans être culturellement signifiant :
1) Sensibilité latino de l'entre-deux-guerres à la femme, Fernando Botero Angulo, Mona Lisa, Age Twelve, 1959, MoMA, New York:
2) Sensibilité française à la femme, 19ème : Renoir, Baigneuse, vers 1910, huile sur toile, 84 x 65 cm, São Paulo, Museu de Arte.
3) Sensibilité de la renaissance allemande à la femme : Lucas Müller, dit Lucas Cranach l’Ancien :
Vénus (1532), Das Städel Museum, Frankfurt.
ou encore au corps humain en général :
Lucas Cranach l’Ancien toujours, huile sur toile, 1526, Courtauld Institute Galleries, Londres. :
Mais le serpent persuade Ève, et à travers elle, Adam, que Dieu leur a menti et que goûter au fruit défendu les fera devenir comme des dieux. Ils mangent le fruit et sont chassés du Paradis. Ils connaissent alors la souffrance et la mort, ne pouvant plus accéder à l'arbre de vie, car il y a désormais des anges sur le chemin qui y mène : et voici la maigreur telle la punition du péché ou encore la rançon de la liberté : Chagall, Adam et Eve chassés du paradis
Pour alimenter la réflexion, une interprétation de l'état archaïque de l'idéogramme pour «Gros : 太»
Rédigé par : Catherine JACOB | 29 octobre 2013 à 14:14
Cher PB, qu'aviez-vous fumé avant d'écrire cette phrase, si je peux me permettre ?
"C'est oublier, sacrifier les merveilles de l'esthétique, de l'apparence, les rondes justement, les charnues, les pulpeuses, les veloutées où les angles sont doux et pas abrupts, les rotondités, qui viennent largement damer le pion aux échalas de l'os et aux surfaces sans proéminence"
Sinon, je me permets de vous signaler que j'ai lu coup sur coup "Etats d'âme et de droit" et "Le bal des complaisants".
Après ces lectures, je comprends mieux pourquoi vous dites préférer vous attacher aux tempéraments qu'aux idées elles-mêmes.
Ces lectures étaient très instructives, mon passage préféré étant celui relatif aux intellectuels.
Un bémol tout de même : on sent un plaisir chez vous de manier la langue française, au risque de faire des phrases pour le plaisir esthétique de la phrase elle-même, sans forcément qu'elle ajoute sur le fond à la phrase qui la précède.
Bien à vous
Rédigé par : polo | 29 octobre 2013 à 13:54
Karl Lagerfeld dirait peut-être que vous ne savez pas être léger.
À Rio de Janeiro vous avez certainement été sensible au concept de la gostosa, à prononcer "gochtoza".
http://www.youtube.com/watch?v=QtIWrd4W2VM
Pour les fans de notre ancien leader se cache une image subliminale à 2mn51.
Rédigé par : Alex paulista | 29 octobre 2013 à 13:36
Je partage en totalité les propos de Philippe Bilger. Il semble bien qu'il y ait une profonde fracture entre la conception de la beauté féminine des créateurs de mode qui ne s'accommodent que de créatures filiformes, sans hanches, ni fesses, ni seins. Quelle tristesse en effet !
Mais je risque une hypothèse : est-ce que l'homosexualité de ces créateurs ne les conduit pas à adorer la copie du genre masculin dans la sélection des modèles ?
Rédigé par : caroff | 29 octobre 2013 à 12:56
"Les appâts offrent la plus belle tentation qui soit. Les maigres les dissuadent beaucoup"
Superbe conclusion d'un billet caustique sur un personnage cosmétique. Bien sûr que lui n'est pas attiré par les pulpeuses mais chacun ses goûts et on peut partager aisément votre appréciation de la bonne chair. S'agissant de ce personnage, certes talentueux mais si énigmatique et obséquieux, ce n'est franchement pas ma tasse de thé.
Rédigé par : Jabiru | 29 octobre 2013 à 12:50
Les plus belles femmes pour moi sont les baigneuses de Renoir. Désolé et désolant si nous vivons l'ère des femmes type "planche à repasser".
Karl Largefeld ne s'est-il pas échappé lui-même de la fête paradisiaque pour les gothiques, la Wave-Gotik-Treffen, qui cette année a dû être déplacée pour être calée en même temps qu'Halloween.
De toute façon quelqu'un qui pour l'éternité porte des rétroviseurs opaques comme des vitres teintées au dernier stade de l'opacité (c'est-à-dire qu'on ne sait pas ce que peut ressentir la personne à l'intérieur !), je ne peux que m'en méfier.
Rédigé par : Carl+Larmonier | 29 octobre 2013 à 12:09
« Il ne suffit pas d'être grande, désagréable, filiforme pour susciter l'adhésion virile. »
Décidément, votre antisarkozysme primaire vous joue des tours.
Était-il vraiment indispensable de citer Christine Lagarde ??
Non ?? Vous ne faisiez pas allusion à Christine Lagarde !
Alors c’est moi qui doit avoir des rapprochements d’idées névrotiques.
Mais j’ai des circonstances atténuantes.
Tous ces taxes, impôts et prélèvements divers pris au nom de la rigueur budgétaire réclamée par le FMI !!
Rédigé par : Tipaza | 29 octobre 2013 à 12:03
"Il ne suffit pas d'être grandes, désagréables et filiformes"
Les minces sont donc désagréables
les gros sont gentils, souriants
les Polonais boivent comme des trous
les Noirs sont fainéants
les Ecossais, les Auvergnats sont radins
les blondes sont connes (alors les blondes minces...)
les Turcs sont forts
etc. etc.
Voici des sujets pour de prochains papiers Philippe. Désolée mais votre pseudo-ode aux enrobées n'est que le revers de la médaille que vous partagez avec Lagerfeld, la médaille des clichés et des préjugés.
Quant à votre rapprochement avec les dictateurs, j'ai failli en tomber de ma chaise ; pour le coup, côté excès vous n'avez pas grand-chose à envier au grand Karl qui a beaucoup de talent, qui dit certes beaucoup de vacheries, n'épargnant pas grand-monde et surtout pas lui. Cela dit, pour entendre des choses intelligentes peut-être faut-il choisir les bonnes émissions...
Rédigé par : Catherine A. et vive les clichés | 29 octobre 2013 à 11:52
Plaidoyer pro domo ?
Rédigé par : Marc Ghinsberg | 29 octobre 2013 à 11:23