Comment oser parler de désunion nationale quand le parisianisme politique, artistique et médiatique a montré sa force et sa solidarité, le 27 novembre, en réservant, contre le racisme, un accueil triomphal à Christiane Taubira et qu'il s'apprête à faire de même le 2 décembre avec en plus la présence de la compagne du président de la République, sans omettre un grand défilé le 30 (Le Figaro, le Parisien, Libération, Le Monde, 20 minutes) ?
Cette manière de cultiver une incandescence artificielle, quand la dénonciation a été faite, et bien faite, pour les attaques odieuses dont le garde des Sceaux a été victime à trois reprises, souffle sur le mal dont on réclame la disparition et plonge la France du quotidien, de la pauvreté et de l'angoisse, la France qui aurait besoin d'une politique pénale et d'un ministre, dans un état de stupéfaction accablée ou indignée.
Ces moments d'unité conjoncturels sont sans doute les seuls que notre pays s'octroie - ceux que l'humanisme chic organise avec, à rebours, par intermittences, les immenses vagues de la protestation sociale.
Mais aucune véritable aspiration en France à l'union nationale. Pourtant on l'évoque sans cesse comme un rêve ou une lubie. Parfois on a des politiques, pas toujours les moins lucides, qui suggèrent qu'on fasse échapper certains sujets aux polémiques partisanes pour favoriser un consensus démocratique. Ils savent bien qu'une telle évocation fait bien dans le décor républicain mais n'y croient pas eux-mêmes une seconde.
La France aime trop la politique dans ce qu'elle a d'outrancier et de guerrier - des luttes personnelles, des anecdotes intimes aux problèmes de fond. La meilleure preuve en est que notre pays ne se démobilise jamais tranquillement, il ne désinvestit pas l'appétence pour la chose publique et ne se retire pas sur le bord de la route sans le faire remarquer brutalement. La politique est une drogue et le refus, voire la haine de la politique, une autre. La sérénité n'est nulle part et on aime trop passionnément nos divergences pour nous priver de la volupté de les exprimer même quand la concorde, ici ou là, ne serait pas une trahison. S'accorder, ce serait une honte ! On préfère avoir tort tout seul que raison avec presque tous.
A quoi cela sert-il de mentionner, à chaque élection en Allemagne, l'exemple de leur grande coalition comme celle qu'enfin Angela Merkel est parvenue à établir avec les socialistes, en cherchant à donner mauvaise conscience à ces responsables politiques français incapables de s'entendre et de briser les frontières artificielles qui les enserrent avec délice ?
Les joutes, les disputes, les affrontements, les antagonismes fondés ou non, les querelles qu'on adore au point de leur chercher une cause quand elles sont pratiquement à bout de souffle, la volonté de revendication, le poison de l'envie, la frénésie de la justice et de l'égalité, le souci de ne rien concéder par peur de voir questionnée sa virilité politique ou syndicale, la hantise des coups fourrés même quand la surface est limpide, la présomption de mauvaise foi à l'encontre de l'Etat et de tout contradicteur, l'obsession de nourrir en permanence, dans la paix publique, mille guerres civiles qui rassurent sur notre mauvaise entente - tout, en France, vient répudier une forme de rationalité allemande où on pèse intérêts et avantages, risques et gains, avancées et reculs, compromis et défaites. On sait là-bas qu'on ne gagne jamais totalement et qu'on ne perdra pas tout.
La France veut tout, tout de suite. Pas question de céder un pouce de terrain, de démocratie. Les Français sont les combattants héroïques d'une bataille qu'ils s'inventent et se livrent à eux-mêmes. Non pas qu'il n'y ait pas de vraies causes sociales, économiques et politiques qui, en dehors d'un inconcevable unanimisme, soient de nature à susciter de légitimes oppositions ou des dialogues musclés mais ceux-ci n'imposent pas, sauf par perversion de l'esprit public, la fureur et l'extrémisme, le tout ou rien, le contraire d'une intelligente négociation.
Constater sur les réseaux sociaux les contradictions jouissives et picrocholines dont certains s'enivrent - contemplant sans jamais se lasser le doigt plutôt que la lune - fait comprendre sur un plan modeste à quel degré, au fond de beaucoup, l'idée compte peu mais celui qui la formule. On a moins envie de contredire celle-là que de tuer celui-ci.
Face à cette irrésistible propension à la désunion nationale, on objecte le goût des Français pour les périodes de cohabitation. Mais ces dernières sont aux antipodes d'une authentique union nationale. La guerre continue plus que jamais, sur un mode plus subtil, plus feutré, plus ralenti. L'un fait mine de ne pas bouger et il avance et l'autre de respecter mais il détruit. Le président et le Premier ministre font pouvoir à part, c'est tout.
Devant un tel constat, on admet que certains - ceux qui n'ont pas à s'affronter à la dureté de la vie - éprouvent le besoin d'organiser, entre eux, de bonnes petites manifestations sur des thèmes récusés par personne et dans une France qui a d'autres priorités à fouetter, d'autres maux à endurer.
L'accueil triomphal à Christiane Taubira va certainement faire du bien au pays, le consoler !
Il y a quelques mois je rigolais en disant que pour que l'Education nationale remonte en flèche il fallait opter pour l'arabe première langue, des petites classes jusqu'au lycée ; bien sûr je ne croyais absolument pas à ma bonne blague ; sauf qu'il me semble que j'ai halluciné tout dernièrement ; qu'il y aurait une seconde langue à venir en maternelle dans de récents dossiers ?
On était avant-dernier dans les classements ; là il me semble que l'on va racler le bitume.
Rédigé par : Carl+Larmonier | 18 décembre 2013 à 18:43
..."je serais donc passé à côté de cette vérité essentielle : Churchill est un autocrate sanguinaire qui a refusé les offres de paix de Rudolf Hess !"...
Rédigé par : Frank THOMAS | 03 décembre 2013 à 12:29
Certes non.
Toutefois Rudolf Hess a tout de même posé son avion sur la propriété de Lord Halifax.
Sans adhérer aux thèses conspirationnistes, on évoque chez certains historiens anglais que Churchill, voulant la peau de l'URSS, aurait été "intéressé" par le message que RH apportait de Berlin. On évoque un éventuel retournement d'alliance pour faire la peau à Staline. Hélas, l'emballement médiatique de l'époque a mis fin au mystère de son atterrissage dans un jardin anglais... On a donc déclaré que Rudolf était fou et comme tous les fous on lui a collé trente ans de forteresse à Spandau...
Lors de la chute de Berlin on attribue à Churchill cette citation : "on a tué le mauvais cochon"...
Rédigé par : Savonarole@Frank THOMAS | 18 décembre 2013 à 11:26
Monsieur Bilger,
Au sujet de votre dernier billet consacré au Pape François, les attaques que vous fustigez ne résultent-elles pas de l'inculture que vous dénoncez si souvent ? Il suffirait de se rapporter aux encycliques du XIXe siècle qui constituent le socle de la doctrine sociale de l'Église pour faire justice de ces allégations. Mais l'historiographie officielle préfère passer sous silence l'origine d'une grande partie des lois sociales qui ont protégé les ouvriers du libéralisme révolutionnaire car enfin, disons-le, c'est bien la Révolution qui en interdisant les corporations a laissé les travailleurs désarmés face à la cupidité du capitalisme. Le catholicisme social est né bien avant que Marx et les socialistes ne s'approprient la question sociale en diabolisant le paternalisme de ce mouvement pour imposer la lutte des classes à l'opium du peuple.
Rédigé par : Serge Iciar | 18 décembre 2013 à 08:59
Merci à ce blog de m'avoir permis d'apprendre que les deux guerres mondiales du siècle dernier sont dues à l'impérialisme anglais.
Sans la sagace perspicacité d'un commentateur, XN, intoxiqué par la propagande sioniste, je serais donc passé à côté de cette vérité essentielle : que Churchill est un autocrate sanguinaire qui a refusé les offres de paix de Rudolf Hess !
Rédigé par : Frank THOMAS | 03 décembre 2013 à 12:29
"...Est-ce que les plaisanteries débiles et de mauvais goût de quelques-uns prouvent le regain du racisme en France ? Les Français ont d’autres chats à fouetter, leur pouvoir d’achat en chute libre, la fiscalité étouffante, le chômage qui ne diminue pas, sauf dans les statistiques, la délinquance dans laquelle il est interdit de trouver le moindre lien avec l’immigration, même après avoir lu Hugues Lagrange… Tiens, il semblerait que le braqueur de Sézanne ne soit pas de type européen… Alors, étonnez-vous que ces marches soutenues par des associations largement subventionnées par l’argent public en ces temps de matraquage fiscal marchent moins bien. Les organisateurs espéraient plus de monde. Du monde, il y en avait contre le mariage unisexe. Il y en a contre les taxes et pour l’emploi, en Bretagne et ailleurs. La colère est encore sourde, mais elle ne le restera pas..."
Christian Vanneste
http://www.ndf.fr/poing-de-vue/02-12-2013/marches-marchent
Rédigé par : Marie | 02 décembre 2013 à 14:16
@Catherine Jacob
J'en ai gardé une certaine hantise de la négligence qui consiste à jeter au sol des mégots non éteints et lorsque, même en ville je vois des gens qui jettent ainsi leurs mégots sur le sol même macadamisé...
Cette hantise est fondée.
Je peux citer l'exemple de l'incendie d'un « scooter » garé contre un immeuble, dont les fuites ou vapeurs de mélange ont probablement été allumées, d'après les pompiers, par le jet d'un mégot.
Les flammes ont dépassé le premier étage de l'immeuble dont la façade a dû être refaite.
Rédigé par : Parigoth | 02 décembre 2013 à 13:00
"@ Savonarole
Pour répondre à la question posée par Philippe Bilger, je m’étais préparé à faire un court exposé sur les raisons historiques et idéologiques qui font que l’union nationale est impossible en France, lorsque je suis tombé sur votre plaisanterie, de mauvais goût et hors sujet. Certes, on peut rire de tout, mais pas avec tout le monde, pas n’importe quand et surtout pas n’importe comment."
Rédigé par : moncreiffe | 30 novembre 2013 à 19:12
Vous avez raison, toutes mes excuses. L'horreur des faits divers devient tellement banale que l'on réagit parfois sans recul.
Toutefois, je ne faisais que retranscrire une conversation téléphonique avec un ami anglais qui vit très mal les idées indépendantistes de l'Ecosse.
Comme quoi on peut en voulant faire une blague se retrouver en kilt...
Rédigé par : Savonarole @ moncreiffe | 02 décembre 2013 à 11:46
sans omettre un grand défilé le 30
Hummh...
D'après les informations qui ont filtré, ce « grand défilé » a été selon le terme employé par les gens du théâtre et autres comédiens - car ce genre de manifestation relève aussi de la comédie - un « bide »...
Les Français sont moins idiots que les manipulateurs d'opinion ne voudraient le croire.
Par ailleurs, pourquoi évoquer ici la « compagne » de Monsieur Hollande - qu'en termes aimables ces choses-là sont dites - qui ne possède aucun statut « officiel » ?
Rédigé par : Parigoth | 01 décembre 2013 à 17:39
Tocqueville l’avait prédit :
La démocratie de parodie à été remplacée par « un pouvoir absolu, détaillé, régulier, prévoyant et doux » ; ce pouvoir qui couvre la surface d’un réseau de petites règles compliquées, minutieuses et uniformes. Il ne tyrannise point, il gêne, il comprime, il énerve, il éteint, il hébète, il endort ».
Avec pas moins de 10 600 lois, 128 500 décrets, 400 000 normes, vous savez maintenant qu’il y a des dictatures sans tyran, des oppressions sans Stasi, des inquisitions sans bûchers. Le moment est venu sans aucun doute de tourner le dos à un système qui vous déteste, à cause de votre talent, à cause de votre esprit d’entreprise, parce que, égalitariste, le socialisme repose sur l’envie.
C’est de Ayn Rand : « Ils ne veulent pas posséder votre fortune, ils veulent que vous la perdiez ; ils ne veulent pas réussir, ils veulent que vous échouiez ».
La stratégie socialiste : repérer où il y a de l'argent, et siphonner pour en mettre là où il n'y en a pas. Plus simple à court terme que d'analyser pourquoi il n'y a pas d'argent à certains endroits et prendre les mesures douloureuses qui s'imposent pour y remédier...
Rédigé par : fugace | 01 décembre 2013 à 16:29
Qu'est-ce que je disais hier ici Catherine JACOB | 30 novembre 2013 à 15:07 @Tipaza: à propos de la : question du péage ou encore de l'augmentation d'une fréquentation déjà considérable de l'autoroute A31!!
La rançon du succès du blog de notre hôte, est que même le quotidien régional qui bénéficie du plus fort tirage de France parmi les quotidiens régionaux, vient chercher son inspiration ici jusque dans les commentaires. Décidément !!
Sinon, sur les 223 719 (deux cent vingt trois mille sept cent dix-neuf au dernier recensement) habitants de la communauté d'agglomération Metz Métropole (= METZ + banlieue, soit 806,9 habitants par km² sur 277,3 km²), 500 (= cinq cents) ont manifesté dans les rues noires du monde qui fait ses courses le samedi en compagnie des habitants des communautés urbaines voisines, en un cortège prévu pour parcourir 1 km :
(normalement, vu que ça monte, huit minutes à pied). Par comparaison, le nombre de places sur le parking gratuit du Kinépolis de Saint-Julien-lès-Metz est de 2 000 (= deux milles) places.
Par comparaison encore ce sont 1 400 (=mille quatre cents) personnes qui ont fait le déplacement aux portes ouvertes Arcelor-Mittal à Florange le 23/04/2013 !
Rédigé par : Catherine JACOB | 01 décembre 2013 à 15:15
OUI ! hameau dans les nuages !
Le message passe pour l'épouse qui corrige les fautes que vous faites...
L'épouse a un prénom si je puis écrire, la bien nommée : Pascale.
Rédigé par : calamity jane | 01 décembre 2013 à 14:09
@hameau dans les nuages | 30 novembre 2013 à 17:43 @ Catherine JACOB
«De plus en plus de communes réfléchissent, en suivant paraît-il une directive européenne histoire d'ouvrir le parapluie, à taxer les eaux de pluies en prenant comme paramètre la surface du toit de la maison et aussi je suppose les données météorologiques du lieu dit. »
Après les cours d'eau, les eaux pluviales.
Un toit très pentu dont la plus grande surface que celle d'un toit terrasse permet la répartition du poids de la neige dans les régions montagneuses même de moyenne montagne (Vosges) sera donc plus lourdement taxé ; ce qui présente le risque d'une augmentation de constructions à toit en terrasse, autrement dit le risque d'effondrement. Qu'en pensent les assurances ? Ou encore les bureaux de délivrance de permis de construire des régions qui ne les accordant pas, et avec raison, aux toits en terrasse se verront désertées encore plus vite ?
«Il y a l'eau qui mouille mais aussi le feu qui brûle. Au 1er janvier 2015 tout feu de cheminée sera aussi interdit à Paris. »
A quand l'interdiction des feux de camp, ou tout simplement de toute allumette même mouillée ainsi que de tout tesson de verre dans les régions à feux de forêt prenant parfois même spontanément ?
Personnellement, ayant connu l'aventure d'être clouée au lit par les séquelles d'un accident lors de la confusion générée par un feu de forêt, à me demander avec angoisse si on penserait à venir me chercher, j'en ai gardé une certaine hantise de la négligence qui consiste à jeter au sol des mégots non éteints et lorsque, même en ville je vois des gens qui jettent ainsi leurs mégots sur le sol même macadamisé, je ne manque jamais de leur faire remarquer : «Prenez donc l'habitude d'éteindre votre mégot avant de le jeter dans un endroit approprié, car il y a de fortes chances que votre comportement ne soit à l'origine d'un incendie lors de promenades en forêt». J'ai toutefois rarement l'occasion d'aller jusqu'au bout de ma remarque avant de me faire traiter de folle ou de me voir jeter au visage un : «Occupez-vous de vos affaires !». Je vous laisse apprécier.
Ceci étant, j'adore la convivialité et/ou la calme quiétude que génère un feu dans l'âtre ou une cheminée ou encore un poêle dans les foyers de gens responsables et du coup j'observe qu'on en revient au problème central quel que soit le sujet, la responsabilisation des utilisateurs de ceci ou de cela, véhicules automobiles, cheminées, amateurs de randonnée etc. etc. berges (noyades), littoral (tsunami) qui implique une éducation qui ne soit pas de pure forme avant qu'on ne s'applique à édicter quelque interdiction-parapluie que ce soit qui ne vaudra pas même pour ceux qui font sécher leur serviette de bain ou leurs chaussettes sur un radiateur électrique !!
Ceci étant, un exemple de cheminées qui sous les socialistes ne risque pas de disparaître :
«Mais je ne m’inquiète pas trop. Les bûchers se font à l’air encore libre.»
Attention à ce que vous dites, tous nos concitoyens ne sont pas sensibles à l'humour et certains prennent même tout au pied de la lettre, on en a de nombreux récents exemples soit dit pour ne pas insister lourdement.
Rédigé par : Catherine JACOB@hameau dans les nuages_Bis_repetita | 01 décembre 2013 à 12:09
Samedi, sur France Inter, le commentaire d’un livre récent sur l’aventure de R. Hess nous apprend que Hitler avait fait à seize reprises une proposition de paix à l’Angleterre avec le retrait des territoires occupés pour gage de bonne foi, cela pour lui permettre de faire face à la Russie de Staline qui amassait ses troupes à la frontière allemande.
Le désir anglais d’empêcher l’Allemagne d’être la plus grande puissance d’Europe valait-elle les deux guerres mondiales et le risque de la troisième ?
Fallait-il vraiment empêcher les Allemands de parfaire la réunion de leur peuple avec la récupération du couloir de Dantzig alors même que les Polonais étaient disposés à l’abandonner ?
Il y a une France qui cherche consciemment et inconsciemment la vérité de ses pères, et une autre qui les renie en s’affalant comme des esclaves soumis devant les mensonges de raison d’Etat apatride.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 01 décembre 2013 à 10:54
@hameau dans les nuages | 01 décembre 2013 à 01:19
«Une nouvelle taxe est en préparation à Bercy !
Ils veulent taxer les propriétaires de terrains traversés par des cours d'eau situés dans leur propriété à raison de 50 cts d'euros par mètre linéaire de berge.»
Vu que le débit des cours d'eau varie en fonction du volume de précipitations et que celui-ci fait nécessairement varier le périmètre de courbure des berges, qu'en hiver certaines propriétés riveraines sont inondées et qu'en été certains cours d'eau sont à sec...!
Le tout n'étant pas sans influence sur le prix de l'are...!
Quid d'une décote applicable aux cours d'eau dans lesquels se déversent des bouches d’égout et qui dégagent donc dès les premières chaleurs une odeur pestilentielle ? Est-il envisagé d'indemniser cette nuisance ?
Ceci étant, la parade peut consister à établir un barrage en amont et en aval afin d'obtenir un lac artificiel qui ne sera plus un cours d'eau mais seulement un plan d'eau traversé en profondeur par un petit courant dont les limites ne seront pas mesurables en surface.
Quid également des propriétés sur lesquels il y a un ou des puits qui témoignent de la présence d'une nappe phréatique laquelle n'est pas sans résurgences ici ou là dont l'écoulement passe nécessairement sous des propriétés qui n'ont pas de berges !
Oui, enfin bon, ces gens sont fous et pour certains purement jaloux dont la jalousie leur commande de nuire à autrui sans réel profit pour la communauté comme cela a été le cas ici pour la traversée d'un cimetière représentant un raccourci à pied pour les propriétaires d'animaux et dont on a modifié le règlement pour, en voulant em... spécifiquement quelques-uns, gêner tout le monde.
Et pour finir il faut savoir qu'il existe déjà des associations de propriétaires qui gèrent l'accès aux cours d'eau dont ils se servent pour l'arrosage de leurs cultures et/ou jardin même non directement riveraines, bref propriétés en général et qu'il n'est pas souhaitable sauf à vouloir à tout prix générer un coût de gestion supplémentaire, que l’État prenne le relais. En tout état de cause, cela ne représente pas l'un des engagements de campagne parmi lesquels celui qui a emporté le morceau qui nous contraint désormais à subir bon gré mal gré tout les autres, a été l'engagement d'inverser la courbe du chômage assorti d'une date butoir !
Rédigé par : Catherine JACOB@hameau dans les nuages | 01 décembre 2013 à 10:51
@ françoise et karell semtob
« Pour retrouver une union que vous appelez de vos souhaits, nous sommes tous unis pour UNE PRESIDENTIELLE ANTICIPEE en France. »
Amusant cet intervenant bicéphale qui se prononce au nom de toute une population.
Je pense ceci, ma sœur siamoise également, donc tout le monde pense comme moi. Une sorte de loi de récurrence très personnelle qui fait appel à un développement très limité.
Rédigé par : Achille | 01 décembre 2013 à 10:36
Cher Philippe,
Pour retrouver une union que vous appelez de vos souhaits, nous sommes tous unis pour UNE PRESIDENTIELLE ANTICIPEE en France.
Hollande n'étant à ce jour plus le représentant légitime des citoyens, ceci est une nécessité pour améliorer notre destin et celui de l'Europe.
La France n'est pas un jouet à casser.
La rage monte. Nous ne pouvons pas sceller notre avenir à un personnage suicidaire.
Nous lui attribuons le bonnet d'âne des présidents.
françoise et karell semtob
Rédigé par : semtob | 01 décembre 2013 à 03:37
Monsieur Bilger !
A peine aviez-vous publié mon commentaire après correction par votre épouse de mots pas très corrects il est vrai, voilà que celui-ci est déjà à mettre au rancart ! dépassé ! aux oubliettes !
Une nouvelle taxe est en préparation à Bercy !
Ils veulent taxer les propriétaires de terrains traversés par des cours d'eau situés dans leur propriété à raison de 50 cts d'euros par mètre linéaire de berge.
N'étant plus très jeune pour manier la bedouille (lame en forme de croissant au bout d'un long manche) et la faux je me félicitais déjà de voir des cantonniers emplois aidés venir faire le travail à ma place. Cela méritait salaire.
Que nenni ! je devrai continuer à entretenir les berges de mon ruisseau moyennant pour ma pomme le versement d'une centaine d'euros par an. En espérant que le calcul ne soit pas multiplié par deux, car celui-ci traverse un champ que l'on m'a gracieusement permis de garder en plus de ma retraite mais à la condition expresse de n'en point faire usage pour le commerce. Il est vrai que 700 euros par mois doivent suffire à mon bonheur.
Faire payer les gens pour un travail qu’ils font ! Et bientôt prélever un pourcentage sur l’épargne qu’ils ont incité à faire !
Il faut reconnaître aux socialistes le génie de se mettre les gens à dos sans forcer. C’est inné. Dès que vous voyez un socialiste arriver vers vous, vous savez qu’il va vous faire les poches au nom des meilleures intentions pour vous culpabiliser.
- "Vous vous rendez compte Môssieur ! Combien de gens ont la chance d'avoir un ruisseau qui passe chez eux ?
- Ben ! euh ! chaipas ! oui peut-être ! enfin il était là avant moi et je vais le laisser après m'en être occupé !...
- Les sans papiers n'ont pas de ruisseau ? euh oui sûrement ! vous avez raison... combien je vous dois ?..."
http://wikiagri.fr/articles/une-nouvelle-taxe-en-preparation-sur-les-rivieres/840
Pain on my riverside.
http://www.youtube.com/watch?v=aaUUH3NPz6A
A propos de Wood stock, je crois qu’il va falloir cet hiver faire provision de branches de buis et les faire sécher. L’usage était d’en faire des râteliers pour y mettre le foin à disposition des animaux. Les râteliers étant vides on va leur trouver une autre destination.
A queste !...
Rédigé par : hameau dans les nuages | 01 décembre 2013 à 01:19
Le mouvement breton - puisqu'après le succès de la mobilisation de Carhaix aujourd'hui il faut bien l'appeler comme ça - signale un aspect différent de la désunion, celle de la force centrifuge en région.
Le régime est gravement malade, impécunieux et faible face à la fronde, mais ne laisse rien décider en dehors de lui, surtout en matière de futilités.
Certaines régions ont une meilleure opinion d'elles-mêmes qu'elles n'en montrent pour la région parisienne d'où tout vient et où tout va. Dans les régions à forte identité, l'autonomie est à l'étude qui peut exacerber cette identité spéciale. La mise en pratique d'une autonomie concrète n'est pas lancée mais les voies d'un recours à l'Europe fait son chemin, laissant Paris face aux déficits monstrueux du modèle social (que le monde entier...). Le contre-exemple est M. Huchon qui est un fédéraliste affirmé et qui se passerait bien de Paris !
Si le pacte social ou simplement l'organisation des sociétés régionales est modifié, quel sera dès lors le liant qui fait de l'Hexagone une nation ?
Comme le voulait Renan, "l'existence d'une nation est un plébiscite de tous les jours ; le consentement, le désir clairement exprimé de continuer la vie commune".
Nous arrivons au bout de quelque chose.
Rédigé par : Catoneo | 30 novembre 2013 à 23:45
Nous voyons poindre un embryon d'union nationale.
Celle de bonnets rouges, héritiers des Chouans.
Patrons et salariés main dans la main contre une République d’apparatchiks et son cortège de veaux chantant le politiquement correct.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 30 novembre 2013 à 23:39
La désunion nationale
Ça ne date pas d'hier.
Et le grand mérite de Vercingétorix, outre ses compétences militaires, fut d'avoir réussi à rassembler ceux qui ne pouvaient même pas envisager seulement de cohabiter dans une entreprise commune...
Rédigé par : Parigoth | 30 novembre 2013 à 20:45
Je trouve que ce fut une bonne formule que d'annoncer les nouveaux chiffres du chômage en fin de journée et donc laisser ruminer et supputer les Français le temps d'une journée. C'est peut-être une réunion nationale qui s'est effectuée à ce titre-là. Comme disait Ampère "vous reconnaîtrez le vrai savant à l'aveu qu'il vous fera de son ignorance". Le bon peuple pensait certainement que notre président préférait les cacher jusqu'à la dernière minute tellement ceux-ci auraient pu s'annoncer mauvais et ce fut l'agréable surprise.
Ce petit coup de chapeau reste une goutte d'eau dans l'océan, malgré tout elle a le don de rafraîchir quelque peu.
Pour l'instant on ne peut pas encore parler de savant mais plutôt de disciple en herbe, d'apprenti sorcier.
C'était une petite action, nous en attendons plusieurs autres maintenant à la suite.
"La grandeur des actions humaines se mesure à l'inspiration qui les fait naître. Heureux celui qui porte en lui un dieu, un idéal de beauté et qui y obéit." - Pasteur.
Cela devrait être la doctrine en or de chaque président.
Attendons pour la suite
Tout cela manque encore d'une transcendante lumière aurait dit Ampère.
Rédigé par : Carl+Larmonier | 30 novembre 2013 à 20:16
@ Savonarole
Pour répondre à la question posée par Philippe Bilger, je m’étais préparé à faire un court exposé sur les raisons historiques et idéologiques qui font que l’union nationale est impossible en France, lorsque je suis tombé sur votre plaisanterie, de mauvais goût et hors sujet. Certes, on peut rire de tout, mais pas avec tout le monde, pas n’importe quand et surtout pas n’importe comment.
Rédigé par : moncreiffe | 30 novembre 2013 à 19:12
"Le président et le Premier ministre font pouvoir à part, c'est tout."
Bon, je récapitule dans le calme ! http://www.youtube.com/watch?v=9ePzl8vKc1o
Rédigé par : Marie | 30 novembre 2013 à 19:01
Parisianisme d'un côté, désunion de l'autre !
Comment peut-on demander l'expropriation d'une personne âgée de 92 ans pour pouvoir se saisir de son terrain afin d'y construire des prétendus logements sociaux ?? C'est pourtant une réalité émanant d'une maire PS de Bretagne !!
15€ le m² voilà en plus ce qu'on lui propose pour sa terre !
http://www.breizh-info.com/4207/actualite-societale/le-cri-du-desespoir-pledran-corlay-expropriation/
Rédigé par : Marie | 30 novembre 2013 à 18:55
Contrairement à X accusations de sectarisme et dogmatisme proférées bien évidemment fort "injustement" à son encontre, Christiane Taubira sait faire preuve de pragmatisme et sens de l'union nationale. Elle vient de déclarer devant l'assemblée des présidents de tribunaux de commerce qu'elle n'avait pas l'intention d'introduire au sein de leurs juridictions des magistrats professionnels et encore moins de les faire présider par ces derniers.
Il est bien connu que nos TC (ainsi que leur auxiliaires) sont des temples d'éthique et de déontologie, gardiens vétilleux d'un bon fonctionnement et de la sauvegarde de nos entreprises, et que les X rapports (dont un parlementaire qui fut coprésidé par Arnaud Montebourg et Vincent Peillon) les dénigrant ne sont que tissu d'affabulations et extrapolations malveillantes !... sic... et resic...
Seuls des esprits malveillants, réactionnaires, fascisants et suintant le racisme, peuvent taxer la bonne dame de la place Vendôme d'être bien plus au service des lobbys (sociétaux et affairistes) que de l'intérêt général du pays !...
Rédigé par : Trekker | 30 novembre 2013 à 18:03
Avant que d'aborder le billet de notre hôte, merci à Marie | 29 novembre 2013 à 10:10 pour les liens très éclairants qu'elle a mis en ligne.
Quant au billet, j'ai d'abord apprécié l'alinéa suivant :
"Face à cette irrésistible propension à la désunion nationale, on objecte le goût des Français pour les périodes de cohabitation. Mais ces dernières sont aux antipodes d'une authentique union nationale. La guerre continue plus que jamais, sur un mode plus subtil, plus feutré, plus ralenti. L'un fait mine de ne pas bouger et il avance et l'autre de respecter mais il détruit. Le président et le Premier ministre font pouvoir à part, c'est tout".
En peu de mots est parfaitement présentée la situation de cohabitation. Mais la cause en est principalement due aux deux présidents de la République qui, désavoués par l'élection législative et donc ne disposant pas de majorité, n'ont pas respecté l'esprit de la Constitution de 1958, à savoir qu'il leur appartenait d'en prendre acte et de démissionner de leur fonction.
Car la situation ainsi créée est celle du chat tapi attendant de sauter sur la souris qu'il guette pour mieux la croquer... Le général de Gaulle avait lui été au bout de cette logique du vote-sanction, alors qu'on lui reprochait de procéder à des referendums plébiscitaires. On a vu en 1969 que tel n'était pas le cas.
L'autre idée que j'ai retenue de ce billet est la suivante :
"aucune véritable aspiration en France à l'union nationale. Pourtant on l'évoque sans cesse comme un rêve ou une lubie. Parfois on a des politiques, pas toujours les moins lucides, qui suggèrent qu'on fasse échapper certains sujets aux polémiques partisanes pour favoriser un consensus démocratique. Ils savent bien qu'une telle évocation fait bien dans le décor républicain mais n'y croient pas eux-mêmes une seconde".
Effectivement notre personnel politique n'a aucune conviction républicaine, quoique s'en réclamant mais ce n'est là que discours agréable à l'oreille des citoyens qui veulent y croire.
Où je rejoins Denis Monod-Broca | 29 novembre 2013 à 09:13. Toute idée qui n'est pas conforme à la doxa des politiciens au gouvernement (l'actuel comme les précédents d'ailleurs) est conçue comme à rejeter. En l'espèce, le PS joue de la bonne conscience et ostracise toute idée différente de celles qu'il prône.
Il n'est qu'à les écouter citer le mot "Nation" alors même qu'ils en rejettent le concept, ne serait-ce que par la manière dont ils conçoivent l'Europe, celle-ci se construisant contre les nations, à l'inverse de la volonté du général de Gaulle de construire une Europe des nations... La seule lui permettant de n'être pas une colonie américaine construite sur les idées et directives de l'imperium des États-Unis. Aucune des élites européennes ne veut s'y soustraire, pas plus les Français que les autres ! Là aussi, il suffit d'écouter l'un des rares vrais hommes d’État de gauche, Monsieur Jean-Pierre Chevènement, pour s'en persuader.
Rédigé par : Robert | 30 novembre 2013 à 18:01
@ Catherine JACOB
De plus en plus de communes réfléchissent, en suivant paraît-il une directive européenne histoire d'ouvrir le parapluie, à taxer les eaux de pluies en prenant comme paramètre la surface du toit de la maison et aussi je suppose les données météorologiques du lieu dit.
C'est imparable. Une trempe de plus pour chaque foyer fiscal alors que pour le coup les SDF de plus en plus nombreux en seront à l’abri.
Je vois d'ici les processions pour faire cesser la pluie, et donc l'éceau-taxe, réprimées par les forces de l'ordre socialiste en faisant tomber grâce à leurs canons à eau des hallebardes sur les manifestants séditieux, monsieur Valls demandant la dissolution du mouvement néo-fasciste eaumophobe K-Way.
Il y a l'eau qui mouille mais aussi le feu qui brûle. Au 1er janvier 2015 tout feu de cheminée sera aussi interdit à Paris.
Mais je ne m’inquiète pas trop.
Les bûchers se font à l’air encore libre.
De l’air !
Rédigé par : hameau dans les nuages | 30 novembre 2013 à 17:43
Exemple de désunion nationale en Écosse :
"Où voulez-vous qu'un hélicoptère se crashe en Écosse ailleurs que sur un pub ?"
Rédigé par : Savonarole | 30 novembre 2013 à 17:19
@ Carl+Larmonier
"Sur Le Parisien aujourd'hui Patrick Chamoiseau parle d'un "FN qui imprime son lamentable tempo"".
Monsieur Chamoiseau, l'immense auteur de "Texaco" a ceci de particulier - encore que cela soit fort répandu aux Antilles - de ne considérer le racisme qu'à sens unique.
Lorsqu'une syndicaliste martiniquaise se permet - c'était lors des grèves de 2009 - d'insulter les békés en les traitant de "chiens de blancs", il ne trouve rien à dire. Monsieur Confiant non plus, d'ailleurs.
Il n'est pas davantage gêné par l'organisation annuelle d'un concours de "Miss Beauté Noire"...
Alors ses jugements...
Rédigé par : Frank THOMAS | 30 novembre 2013 à 17:03
@ Catherine JACOB | 30 novembre 2013 à 15:07
J’avais lancé cette idée d’exclusivité de l’hystérie féminine à l’intention de Mary, qui réagit en général au quart de tour.
J’avais été déçu de son absence de réaction sur ce sujet. Pour Taubira et Césaire, il y a encore de la marge.
Vous avez rebondi avec humour à ma provocation. C’est parfait !!
Rédigé par : Tipaza | 30 novembre 2013 à 16:18
@ Catherine JACOB - 30 novembre 2013 à 15:07
"Et est-ce qu'il n'y aurait pas eu d'autres moyens de contraindre les mariés pour tous à la fidélité que de sanctionner leurs éventuels écarts de conduite... Enfin, est-ce que l'amende stricto sensu, autrement dit sans préjudices d'autres sanctions pénales, reste la même lors que la ou le partenaire du contrevenant est mineur ?"
Hors sujet si je peux me permettre, cette future loi ne parle que des prostituÉES et aucunement des prostituÉS, de même elle n'évoque que la pénalisation des clienTS et pas celle des clienTES et l'âge des contrevenants n'est pas évoqué. On peut penser qu'en l'absence de cette dernière précision, ils bénéficieront de l'excuse de minorité et donc amende divisée par deux. Mais si le mineur délinquant est dans l'incapacité financière de payer cette amende, ses parents seront-ils tenus de l'acquitter ?
Et faire traquer les cougars par la police serait un antiféminisme traduisant une régression hyper machiste de nos institutions !...
Rédigé par : Trekker | 30 novembre 2013 à 16:04
@Tipaza | 29 novembre 2013 à 13:01
«PS : Je me demande si l’hystérie peut être masculine !
Bien que Charcot, grand spécialiste du sujet, ait conclu en disant que l’hystérie n’était pas le privilège des femmes.»
«Le médecin Paul Briquet qui décrivit systématiquement les manifestations de l'hystérie en les consignant dans son Traité de l'hystérie publié en 1855 et basé sur une clinique de 430 patientes vues à l'hôpital de la Charité à Paris, y définit la maladie comme une « névrose de l'encéphale dont les phénomènes apparents consistent principalement dans la perturbation des actes vitaux qui servent à la manifestation des sensations affectives et des passions ». Il dénombra un cas d'hystérie au masculin pour 20 cas d'hystérie observés chez les patientes. Il prétendait que cette affection était absente chez les religieuses mais fréquentes chez les prostituées.» - Source: Wiki -
D'où cette question qui s'impose aujourd'hui : les cas d'hystérie vont-ils augmenter ou diminuer chez les prostituées dont la clientèle désormais en infraction ne pourra que décroître sauf à souhaiter dûment remplir les caisses de l’État par l'obole d'une amende à 1 500€ qui doublera en cas de récidive si j'ai bien écouté les infos du jour et est-ce que les patients des analystes ne risquent pas d'augmenter au point que ces derniers finiront par faire une sélection par la création d'un tarif d'urgence comme les taxis ont un tarif de nuit ?
On a appelé les urinoirs "vespasiennes" du nom de l'empereur romain Vespasien, qui en fit établir à Rome, et qui a étendu un impôt spécial atteignant l'industrie et le commerce, à la collecte de l'urine, utilisée par les teinturiers pour préparer les étoffes avant de les mettre en couleur ou, quelquefois, pour dégraisser les laines, les étoffes, et ouvrages faits de laine, comme draps, ratines, serges, bas, bonnets, etc. Moqué pour cet impôt, il aurait répondu : « L'argent n'a pas d'odeur » (« pecunia non olet »), phrase devenue comme on sait proverbiale.
Comment va-t-on appeler l'amende qui sanctionne un acte transgressif de la toute nouvelle prohibition de l'acte sexuel stipendié ?
Pour l'instant la première conséquence prévisible est l'augmentation du trafic de la A31 que d'aucuns (délit d'initié ?) songent depuis un certain temps à rendre payante sans l'améliorer pour autant, y compris pour les travailleurs transfrontaliers, et trafic qui aux heures de pointe vaut largement celui du périphérique avec le danger lié aux conditions météos plus défavorables l'hiver qu'en région parisienne, du fait que la prostitution est légale et réglementée Outre-Rhin.
Dès lors si la douane volante française peut encore appréhender un consommateur de substances illicites en France mais licites chez les Hollandais des Pays-Bas lorsqu'il revient avec des provisions, ou encore les véhicules qui vont faire le plein au Luxembourg et ramènent à titre de souvenir des cartons de cartouches à cigarettes, comment va-t-on sanctionner le fait d'emprunter la A31 dans le but d'avoir recours aux prestations sexuelles tarifées d'Outre-Rhin ? Est-ce qu'un industriel a déjà travaillé sur une sorte de chtouillo-test comme il existe des alcootests ? Ou est-ce qu'Angela aurait promis d'autoriser la police française à faire le pied de grue devant ses bordels aux fins d'y pratiquer le contrôle d'identité de leur clientèle ? Et est-ce qu'il n'y aurait pas eu d'autres moyens de contraindre les mariés pour tous à la fidélité que de sanctionner leurs éventuels écarts de conduite dans les bois ou - s'agissant de la région -, dans les marécages qui bordent le Crous de l'île du Saulcy ?
Enfin, est-ce que l'amende stricto sensu, autrement dit sans préjudices d'autres sanctions pénales, reste la même lors que la ou le partenaire du contrevenant est mineur ?
Rédigé par : Catherine JACOB | 30 novembre 2013 à 15:07
«Mais aucune véritable aspiration en France à l'union nationale.»
Que dire d'autre en effet devant ceci :
Les bonnets rouges autrement dit: «Vivre, décider et travailler en Bretagne.» Soit: J'y vis, j'y travaille, j'y ai mon mot à dire.
Ou encore:
«Bretagne réunie rappelle que la réunification de la Bretagne fait partie de la solution pour que les Bretons décident de leur avenir commun et pour que les Bretons travaillent au pays.[...] Le Parti Breton appelle tous les habitants de la Bretagne à se retrouver à Carhaix le samedi 30 novembre. Un formidable espoir est né depuis quelques semaines, celui de vraiment changer les choses pour vivre et décider en Bretagne »
Et si vous voulez mon avis, ce n'est que le début d'une prise de conscience d'intérêts régionaux divergents à commencer par ceux d'un parisianisme à tout crin.
Personnellement, cela fait très longtemps que je pense que la survie de tous réside dans une Fédération européenne des régions où chaque région aurait son mot à dire sur ce qui la concerne.
En lancer la mode serait peut-être compliqué au départ mais au final on aurait moins de souci à se faire relativement aux questions que pose la mondialisation, si les régions d'Asie d'Inde ou du Maghreb devaient avoir autant de problèmes que nous à s'entendre entre eux, pour commencer.
Rédigé par : Catherine JACOB | 30 novembre 2013 à 14:14
Bis repetita placent !
Mais c'est bien sûr ! On ne va pas larmoyer des siècles sur des départements français qui ont été victime de l'esclavage quand dans le quotidien la xénophobie est bien plus destructrice...
Et encore moins sur "le" génie ou l'"homme providentiel (ou femme) que nobody ne saurait reconnaître parce que ne
voyageant pas sur le même TGV...
Y a quand même des prétentions qui rabaissent.
Rédigé par : calamity jane | 30 novembre 2013 à 14:11
Faudra-t-il que les Français battent tous et toutes leur coulpe car bientôt c'est toute la France qui sera raciste. En fait il y a plus de racisme car il y a toujours plus d'associations contre le racisme alors c'est le serpent qui se mord éternellement la queue.
Sur Le Parisien aujourd'hui Patrick Chamoiseau parle d'un "FN qui imprime son lamentable tempo". En fait je trouve ça hallucinant car en communication visuelle on appellerait ça faire de la contre-publicité. Tous ces discours prépareront toujours davantage de beaux jours pour le FN qu'autre chose. C'est le même Chamoiseau qui dit : "On peut empêcher le triomphe du racisme par plus d'éducation, plus de politique culturelle". Mais de quelle occupation on parle ? des cours d'éducation civique qui remplaceront d'autres principaux cours, ce qui ne remontera pas le niveau de notre Education nationale. Et c'est bien la première fois que je vois le terme "politique culturelle".
On aura des devoirs à faire, sûrement, avec nos enfants, voire des cours du soir, voire assister à des colloques sur le sujet.
Si toutes les associations contre le racisme se trouvent essentiellement et prioritairement à gauche, cela voudrait-il dire que tous les gens de droite sont automatiquement et fatalement racistes ?
Rédigé par : Carl+Larmonier | 30 novembre 2013 à 12:38
@ Tipaza
« Les solfériniens aiment bien prendre leur pied en prenant les expressions d’autrui. Et s’ils ne prenaient que ça. »
Pourquoi humour involontaire ? En l’utilisant j’étais certain qu’elle ferait réagir les gens du camp d’en face et cela n’a pas loupé.
A noter que nombre de personnalité de l’UMP se sont largement inspirées des petites phrases assassines lancées à l’encontre de François Hollande par ses plus proches compagnons : Laurent Fabius, Martine Aubry et même de son ex-compagne lors de la compagne présidentielle. Ceci démontre, avouez-le, un certain manque de créativité de la part des ténors de droite. Et la créativité il en faut en politique.
Les expressions appartiennent à tout le monde, à condition de citer leur auteur. Et en l’occurrence, elle provient de Philippe Bilger lui-même, parlant de Nicolas Sarkozy.
En fait on est tous le « petit pied » de quelqu’un. Une fois qu'on le sait on ne se formalise plus.
Rédigé par : Achille | 30 novembre 2013 à 11:43
"En somme il est une sorte de Zemmour « au petit pied », pour utiliser une expression fort prisée sur ce blog."
Rédigé par : Achille | 30 novembre 2013 à 10:08
Voilà une remarque, qui venant du pseudo Achille, vaut son pesant d’humour involontaire ! J’allais dire de cacahuètes, mais on m’aurait accusé de racisme.
Les solfériniens aiment bien prendre leur pied en prenant les expressions d’autrui. Et s’ils ne prenaient que ça.
Faut dire qu’ils ont de faibles talents, n’est-ce pas Achille ??
Rédigé par : Tipaza | 30 novembre 2013 à 11:15
Maintenant je sais ce que c'est d'avoir des mauvaises pensées, je m'imagine dans la foule ignoble qui fêtera aux Champs-Elysées le départ de Hollande. Les anciens savaient qu'il ne fallait pas humilier l'adversaire, la manière dont sont traités les opposants aux idées sociétales des socialistes fait qu'une alliance apaisée est devenue inenvisageable, les mauvais doivent être sortis du jeu. La Suisse pays de montagne a pourtant un niveau de vie double du nôtre. Cela prouve que nos organisations politiques et économiques sont archaïques.
Rédigé par : Perplexe-gb | 30 novembre 2013 à 10:48
J’ai écouté votre interview de Robert Ménard, Philippe Bilger. Ce gars-là est un électron libre de la politique. Le seul problème c’est qu’il n’en connaît pas les codes et bien sûr, il se met tout le monde sur le dos, à commencer par ses confères journalistes.
Bien qu’étant d’une sensibilité totalement différente, J-F Kahn s’était aussi essayé à se lancer dans la politique. Errements fatals auxquels il a vite renoncé car ce fut un désastre.
Le fait que Robert Ménard avoue être d’accord avec 80% des idées du FN ne laisse planer aucun doute sur ses idées réactionnaires et souverainistes. En somme il est une sorte de Zemmour « au petit pied », pour utiliser une expression fort prisée sur ce blog.
Je pense qu’après la raclée qu’il va se ramasser aux élections municipales, il renoncera définitivement à la politique et reviendra à son vrai métier de journaliste.
Ceux qui se sont lancés sur le tard en politique n’ont jamais réussi à faire carrière et je doute fort qu’il fasse exception à la règle.
Rédigé par : Achille | 30 novembre 2013 à 10:08
Cher Philippe,
Toutes ces petites lois passées en force comme sous le régime de Vichy nous donnent le refrain qui suit :
Cassez la loi, cassez les lois.
Ce ne sont tout de même pas une minorité d'incultes, tous aussi dégradés les uns que les autres qui vont nous imposer des valeurs qui ne sont pas les valeurs de ce pays.
Nous nous retrouvons dans un pays riquiqui, moqué du monde entier, où l'on étouffe, où la médiocrité s'installe, rampe.
Dehors la gauche caviar, la gauche perverse.
Nous casserons ces lois abjectes, stupides et nous reconstruirons un pays fort débarrassé de ces niaiseries, de ces utopies, de ces camés, de ces alcooliques mondains, de ces profiteurs du système.
Voir Sapin se réjouir de 300.000 chômeurs de plus en moins d'un an, l'autre pleurer pour le retard de création de 400 postes de douaniers pour contrôler l'écotaxe alors que notre pays devient un pays de narcotrafic, un pays où la violence explose, où les petites entreprises crèvent, où la culture s'étiole, où les librairies disparaissent, cela est insupportable.
Dehors, bande d'incapables, moralistes de caniveau. La France vous rejette, la France vous prie de disparaître et de reconnaître votre insuffisance.
Abominables menteurs, récupérateurs de misère, jouisseurs de la détresse.
Nous casserons vos lois.
Nous casserons vos lois.
françoise et karell semtob
Rédigé par : semtob | 30 novembre 2013 à 01:09
L'accueil triomphal à Christiane Taubira va certainement faire du bien au pays, le consoler !
N'étant pas contaminé par la Propagande du Régime, je n'ai pas assisté à ce « triomphe » façon hommage rendu par le Soviet Suprême de l'URSS au camarade Brejnev, mais d'après les échos qui me sont parvenus, la salle n'était pas comble, bien que les copains - et peut-être aussi les coquins - habituels aient été conviés (mais nous feindrons de croire par pure bonté d'âme que les coquins ne sont pas tous venus...).
Ceaucescu a bénéficié lui aussi de « triomphes » et l'on sait ce qu'il en est advenu...
Ceci dit, tout ce battage autour d'une affaire somme toute mineure et qui en d'autres temps n'aurait pas fait grand bruit, cette volonté délibérée de la monter en épingle ne sera-t-elle pas en pratique contre-productive pour les manipulateurs d'opinion eux-mêmes ?
Au passage, sans revenir sur la genèse de tout l'épisode, il faut indiquer à ceux qui l'ignoreraient que l'hebdomadaire « Charlie Hebdo » a publié sans soulever aucun cri de la part des orfraies de service et sans mettre Landerneau sens dessus dessous une caricature de Madame Taubira autrement plus explicite que les intentions que certains mauvais esprits ont cru tirer de la « Une » de Minute.
Faut-il voir là une fois de plus un effet du « deux poids, deux mesures » qui pèse dans notre pays sur plusieurs domaines, dont la liberté d'expression ?
Depuis, il y a eu l'affaire Dekhar, alors que le tireur n'était pas encore identifié, déjà les commentaires dénonçaient à demi-mot la piste de « l'extrême droite » - comme lors de l'affaire Mehra ce qui avait fait perdre du temps à la police -, déjà les charognards flairant la bonne affaire s'agglutinaient sur les lieux du drame, se composant des mines d'enterrement de circonstance, déjà les papiers de presse étaient rédigés à l'avance comme pour les nécrologies, le blanc de la date ayant en la matière été remplacé par le blanc destiné à recevoir le nom du tireur « blanc d'extrême droite ».
Et puis patatras ! C'est un des nôtres !
Nous pourrions dans le même style rappeler l'affaire Méric et les conclusions précipitées qui en ont été tirées de façon abusive.
Cette manière de dénoncer des complots qui n'existent pas, cette volonté de nous faire à tout prix le « coup du Bundestag » en stigmatisant une partie de la population française parfaitement paisible et respectant plus les lois que d'autres catégories sociales ne le font, correspond-elle à l'image de la « France apaisée » que Hollande-candidat nous avait vendue ?
Rédigé par : Parigoth | 29 novembre 2013 à 21:08
Sur le billet précédent de Philippe Bilger, je me disais qu'ils seraient capable de faire des marches contre le racisme à la suite de la sortie du film La Marche tout en ne le croyant pas tout à fait moi-même. Je n'avais pas si bien dit. Sûrement un sixième sens.
Rédigé par : Carl+Larmonier | 29 novembre 2013 à 19:01
@ JP Ledun
Il s’agit plutôt du mari de Christiane Taubira, Roland Delannon et non de son père, inconnu au bataillon, qui d’ailleurs ne l’a pas élevée. Quant à sa mère c’était, dit-on, une gaulliste pur jus à la poigne de fer en matière éducative.
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@ Tipaza
Votre jugement ne brille guère par "l’intégrité" et vous avez manifestement quelques lacunes concernant le parcours atypique de Christiane Taubira.
Comme si l’on pouvait réduire une personne à un court épisode de sa vie. S’agissant de cette dame, chacun sait qu’elle s’est dite solidaire des milieux indépendantistes lorsque des militants guyanais furent accusés, à tort, fin 1978 je crois, d’avoir voulu assassiner des enfants de hauts fonctionnaires ; à la suite de quoi elle milita quelques années au parti indépendant Moguyde qui déclina en 1981 et finit par disparaître. Mais sa vie ne s’arrête pas là et l’indépendantiste forcené et violent fut surtout son mari dont elle d’ailleurs divorcée depuis longtemps.
Quant à Césaire, il ne fut jamais indépendantiste, ni de près ni de loin, œuvrant au contraire pour la départementalisation de son île natale, après avoir pris ses distances avec le marxisme et créé son propre mouvement, le Parti progressiste martiniquais. Et concernant l’autonomie revendiquée par les plus radicaux du PPM, il montra là encore de prudentes réserves (ce qu’on lui a assez reproché) craignant que les grands planteurs créoles, déjà aux manettes dans la plupart des structures et institutions d’importance, n’en profitent pour s’affranchir des lois républicaines en vigueur en métropole et écraser un peu plus le petit peuple...
Rédigé par : Mary Preud'homme | 29 novembre 2013 à 17:06
Peu de choses à ajouter à ce billet où tout est dit et bien dit.
La désunion nationale ? une division, un clivage de plus en plus flagrant, une France fissurée en 18 mois comme jamais et cela par des chantres du rassemblement. Un comble.
D'un côté les gentils humanistes antiracistes, obsédés par l'homophobie, l'islamophobie et autres sujets dont le féminisme. Des soucis pour élites nanties, des sujets dont elles s'occupent pour éviter de voir les vrais problèmes de la société française en plein désarroi. Des problèmes trop vulgaires à leurs yeux.
De l'autre (tous ceux qui se plaignent du régime) les méchants populistes, extrémistes (de droite bien sûr) dont les préoccupations décidément trop terre à terre paraissent trop quelconques et concrètes aux yeux de cette belle "gauche mondaine et intellectuelle ou croyant l'être.
Tant de morgue et d'arrogance, de mépris suffisant ne servent qu'à la désunion, à la révolte. Cela donne envie de donner des coups de pied dans la fourmilière.
Par ailleurs, l'enfumage permanent sur à peu près tous les sujets n'arrive plus à anesthésier les Français, de plus en plus irrités et de moins en moins dupes.
Cet enfumage passe par les "lanceurs" d'informations pour révolter et exciter le quidam lambda comme par exemple l'exorbitante retraite-chapeau qui sera versée à un PDG. Au final on ne sait s'il s'agit d'une prime de départ ou d'une retraite-chapeau, ce qui n'est absolument pas la même chose. Il faut expliquer le minimum pour écoeurer un maximum.
C'est encore une insulte envers Mme Taubira qui prend des proportions telles que c'est l'effet inverse qui risque de se produire. Sa détestation pure et simple.
Ce sont les chiffres du chômage qui baissent (enfin ceux qu'on veut bien nous donner) et c'est le Président qui fanfaronne.
Sans parler du film sur la "Marche des beurs" et sa chanson quasi insultante pour les français de souche.
C'est ainsi tous les jours, tous les ingrédients sont distillés pour échauffer les esprits, pour faire monter la pression et le FN.
Il m'est arrivé de penser qu'un gouvernement d'union nationale serait une bonne chose, je n'y crois plus. La situation est une poudrière à l'intérieur des partis, ce ne sont que des luttes de pouvoir fratricides même si cela a toujours été ainsi et particulièrement en période de crise. En Allemagne, la coalition n'est sans doute pas exempte de luttes d'ego, mais les socialistes allemands n'ont pas cette idéologie mortifère qui caractérise les nôtres. De France on a le sentiment que ces politiques allemands oeuvrent d'abord pour le bien de leur pays et donc de ses habitants. Pourtant lorsqu'ils ont dû rassembler les deux Allemagne avec les bastions communistes encore forts en 1989, cela ne devait pas être si facile, mais vu de loin, tout s'est passé sans scandale... On les envie.
"La France en miettes..." et l'opposition inexistante, pas d'homme providentiel courageux en vue, pas de cap non plus ni de plan de redressement, F.Hollande a encore de beaux jours à moins que le chaos n'arrive plus vite que prévu.
Rédigé par : Michelle D-LEROY | 29 novembre 2013 à 17:06
Finalement cette désunion nationale est une bonne nouvelle, cela prouve que notre pays ne va pas si mal, malgré les grandes difficultés dont on ne peut nier l'existence.
Si cela devenait dramatique (attaque des marchés financiers...) il est fort à parier que cette union nationale se ferait non sans mal, mais elle se ferait, il y a des hommes politiques responsables..
Rédigé par : Ambroisine | 29 novembre 2013 à 16:28
La France est en crise, les indicateurs économiques sont en berne, et le pouvoir qui n'en peut mais, vient de prendre une grande décision, celle de tout réglementer.
Là ou le bât blesse ce sont les priorités !
De quoi parle-t-on cet après-midi à l'Assemblée, du chômage, des aides aux entrepreneurs, aux créateurs...? que nenni !
Après avoir passé en force pour légaliser le mariage homo, on statue sur une loi destinée à éradiquer la prostitution et demain sur l'urgence de diminuer à 80 km/h la vitesse sur les routes nationales. Elle est pas belle la France ?
Rédigé par : Jabiru | 29 novembre 2013 à 16:24
@ sbriglia, en voie de déprime...
Mon pauvre ami ! Je n’ai pas de calembours en stock pour le moment, mais je vous fais cadeau d’une historiette propre à vous dérider. Elle concerne une habitante du doux pays solférinien, la mairesse d’une ville moyenne que son bon ami Fabius vient de bombarder ambassadrice pour la coopération régionale avec l’Océan Indien. Le problème, ce n’est pas que le poste soit une sinécure ensoleillée, mais que le ministre ait omis de vérifier, au préalable, si la baronne locale connaissait quelque chose à la politique étrangère.
Le résultat, c’est qu’à son premier entretien avec le président des Comores, ayant oublié que Mayotte était département français, elle en a fait généreusement cadeau à Ikililou Dhoinine, qui n’en espérait pas tant. C’est une justice à lui rendre, l’Union des Comores a immédiatement rédigé un communiqué pour remercier la République. Il a précédé de quelques heures le démenti officiel du préfet de Mayotte.
Enfin, il ne faut pas se plaindre, on aurait pu la nommer au Caire ou à Tel-Aviv…
Rédigé par : Boris | 29 novembre 2013 à 15:29
Mary, je n'y avais pas pensé mais ma réponse sera celle de Tipaza.
Je comprends sincèrement que pour beaucoup ce soit très pénible de devoir accepter des réformes profondes de leur société venant de la part de quelqu'un (Mme Taubira) qui en son temps, a haï, en compagnie de son père (chef de file), la France.
Cet épisode mis à part, je suis d'accord avec vous, elle n'a pas à s'intégrer.
Rédigé par : Jean-Paul Ledun@Mary | 29 novembre 2013 à 15:22
Savo : excellent, comme souvent...
On pourrait aussi écrire, mais ce n'est pas d'Anouilh : "Puisque ces événements nous dépassent, feignons d'en être les organisateurs".
PS : - JDReffait, quand vous aurez fini la promo de votre livre, vous pourrez passer nous rafraîchir ?
- LABOCA, quand vous aurez fini d'assister aux plaidoiries de votre fille, vous pourrez venir nous détendre ?
- oursivi, quelques calembours de bonne tenue : on finit par devenir morose sur ce blog !
Rédigé par : sbriglia, en voie de déprime... | 29 novembre 2013 à 14:22
la présomption de mauvaise foi à l'encontre de l'Etat
Sur ce point précis, on ne peut donner tort à ceux qui éprouveraient cette méfiance : les exemples abondent dans l'histoire de coups fourrés ou de malhonnêtetés de l’État à travers ceux qui l'on investi et plus particulièrement depuis quelques mois...
Rédigé par : Parigoth | 29 novembre 2013 à 14:21