Il y a des dimanches qui, comme par un fait exprès, coagulent émissions, interventions ministérielles, analyses médiatiques et sondages révélateurs, en offrant ainsi la possibilité d'un éclairage politique stimulant.
Pierre Moscovici et Aurélie Filipetti ont répondu aux multiples interrogations que l'inquiétante situation française suscite et, il faut en convenir, l'apparente passivité, l'étrange manque de réactivité du président de la République que lui-même et ses proches baptisent constance, maintien du cap et certitude pour demain.
Les deux ministres, dans un genre différent, sur un registre plus professionnel et maîtrisé pour l'homme et plus appliqué, scolaire et maladroit pour la femme, ont expliqué aux journalistes qui les questionnaient - Caroline Roux d'un côté et le trio Chapuis, Revel et Thréard de l'autre - à quel point l'état de la France était meilleur qu'au mois de mai 2012 et ne cessait de correspondre aux prévisions optimistes de ses gouvernants.
A les entendre - avec ce zeste de jeunisme incongru au poignet droit de Pierre Moscovici -, le fait que les Français ne percevaient pas cette embellie progressive ne disqualifiait pas la cohérence et la justesse de la politique mise en oeuvre qui était la seule opératoire. Que les résultats soient décevants pour le commun des citoyens n'affectait pas le volontarisme du Pouvoir qui savait où il allait et était sûr de rencontrer, avant la fin du quinquennat, des lendemains qui chantent.
Ces propos, ici et là, de confiance obligatoire, précisément parce qu'on sentait l'exercice, étaient loin de convaincre. L'impression surgissait parfois, au détour d'une phrase, que dépassés par l'imprévisibilité et les aléas d'une France n'en faisant qu'à sa tête et quasiment caporalisée par Bruxelles, nos responsables faisaient mine de ne pas s'en étonner pour laisser penser qu'il y avait un dessein là où la soumission bringuebalante au réel dominait.
Pierre Moscovici, dans les premiers mois, à chaque mauvaise nouvelle économique rassurait en déclarant qu'il l'avait prévue et, par la suite, soutenait que tout allait bien. Il en est encore là !
Entre une illusion de lucidité et une béatitude risquée, il y aurait eu sans doute place pour pour un empirisme moins sûr de soi et plus efficace. Ce ne sont pas les éléments de langage, distillés au mot près par les deux ministres, sur la dégradation de la note de la France par une agence de notation qui étaient susceptibles de nous apaiser tant la référence commune à Paul Krugman et à l'idéologie sentait l'apprêté et la gêne.
Je ne pouvais m'empêcher de songer, en écoutant Pierre Moscovici et Aurélie Filipetti développer avec bonne volonté et une grande conscience professionnelle ce que l'exigence de communication leur avait soufflé à l'esprit, au point de vue de Nicolas Domenach, qui se trouvait confirmé par mes impressions de téléspectateur de ce dimanche soir politique.
Ce journaliste vif sachant mêler psychologie et information n'avait-il pas ciblé avec pertinence ce gouvernement en lui reprochant avec un peu de provocation de n'être pas "assez laid" ? Pas assez de force, en effet, ni de puissance, du lisse, du convenable, du convenu, le culte de l'écoute certes mais guère d'envie d'empoigner le présent et de forger l'avenir, des visages présentant une sérénité qu'on aurait espéré affectée, du trouble devant l'écart entre ces personnalités estimables et l'intensité d'une crise qu'elles commentaient et prétendaient résoudre, nous étions en guerre et leur parole était toute de drapeau blanc.
On aurait désiré pouvoir lire, dans les attitudes ministérielles, de l'expérience mais du doute, de la détermination mais de la profondeur, un choix réfléchi mais sans mépris d'une autre alternative, de la fidélité mais sans inconditionnalité, de la solidarité mais d'adultes.
Ce gouvernement, c'est clair, n'est pas "assez laid". Comme son Premier ministre à Marseille, il est touchant par sa bonne volonté, décevant à cause de son amateurisme et peu convaincant parce que sa parole manque de vigueur, de talent et n'imprime plus à force d'avoir été exploitée pour remplacer l'action. Ce qui est certain : il ne sera pas regretté quand le président de la République se décidera enfin à tirer les leçons d'une période guère brillante pour ce qui est de la maîtrise et de la qualité professionnelles. Quels sont aujourd'hui les ministres dont le citoyen peut se dire fier, toutes tendances confondues ?
Et on se permet depuis le mois de mai 2012 du laisser hors du jeu Ségolène Royal qui, à cause d'événements et de blessures intimes qu'elle a magnifiquement surmontés et sans ressentiment public, n'occupe pas le poste qui aurait dû lui échoir. Quel qu'il soit car il ne faudrait pas oublier que sans le faux soutien du PS, elle aurait battu Nicolas Sarkozy en 2007 !
Elle aurait été à l'évidence une ministre remarquable. Elle sera une ministre accomplie puisque des rumeurs l'annoncent à la place de Vincent Peillon. Ce ne sera que justice d'autant plus qu'elle aurait été, elle, un garde des Sceaux de classe et de compétence si elle n'avait pas commis la maladresse de refuser la Place Vendôme lors de la composition du gouvernement, avant Valérie, le tweet, Falorni et le reste...
Sa personnalité a été passée au crible et heureusement on lui impute de tels défauts que les Français ont plutôt une mauvaise opinion d'elle (Le Parisien) ! Mais ce qu'on lui reproche révèle et consacre la femme de caractère, courageuse et sans égale. La vie, son parcours, ses échecs, sa résistance et sa pugnacité intelligente et jamais lassée rendent plus que jamais urgente son arrivée à un éminent poste de responsabilité. Ses constats, notamment sur "la révolte citoyenne" bretonne, demeurent libres et clairvoyants. Ce n'est pas parce qu'elle a toutes les vertus que les citoyens souhaiteraient chez François Hollande et qu'apparemment il n'a pas, qu'elle doit continuer à être honorablement ostracisée. Droite et gauche confondues, derrière l'énervement, voire l'exaspération, il y a l'estime, le désir, l'attente. Une forme d'admiration. On a plus besoin de tempéraments que de classicisme. La table ne doit pas être renversée mais utilisée.
Avec cette femme, en dépit de sa beauté, le gouvernement serait "assez laid". Avec cette énergie, il serait animé.
Une seule Ségolène vous manque, et le pouvoir est dépeuplé.
@ Mary Preud'homme | 18 novembre 2013 à 17:27
C'est bien pour ça que j'ai mis des guillemets.
Ceux-la même qui voudraient interdire au public l'accès aux archives veulent avoir le nom et l'adresse de la poule qui a fait l'oeuf, calibré et daté, qu'ils dégustent à la coque avec des mouillettes.
http://blog.geneanet.org/index.php/post/2013/03/Un-nouveau-projet-effraye-genealogistes-et-archivistes.html
Le simple fait de parler de ses ancêtres ou de les mentionner ici-même sur ce blog et on se fait voler dans les plumes par certains.
A propos de poules, je devrais dire poulettes, les faits étant têtus, un gang de cinq roumains exploitant entre Béziers et Narbonne une centaine de jeunes filles de l'Est vient d'être démantelé. Excusez du peu (voir La Dépêche de ce jour).
Rédigé par : hameau dans les nuages | 18 novembre 2013 à 18:02
"Une des branches de mon arbre provient des Harcourt et leur "traçabilité" semble pourtant bien établie."
Traçabilité, ça vous rabaisse un lignage au rang de la volaille. On dirait que vous parlez du foie gras !
Rédigé par : Mary Preud'homme | 18 novembre 2013 à 17:27
@ Mary Preud'homme
D'accord pour la fin de l'aparté, et mes excuses à Philippe Bilger pour mon incontinence verbale.
Par faveur, accordez-moi juste que je ne parlais pas des comtes d'Harcourt !
Mais du chevalier Thomas le Bègue, chevalier d'Hannerville, ainsi qualifié dans une lettre du 25 janvier 1349. Elle est écrite par Jean, duc de Normandie, futur Jean II le Bon, au bailli de Caen. Il s'agit de l'ancêtre des Le Bègue des Germiny, d'où mon intérêt...
Cette note se trouve dans le dictionnaire de La Chesnaye, et dans Expilly. D'accord, d'accord, ça peut être une erreur recopiée d'une source à l'autre !
Si j'étais encore le paléographe en goguette que j'étais il y a une vingtaine d'années, j'essaierais de vous chercher la fameuse lettre aux AD du Calvados, si bien sûr elle existe toujours. Mais hélas, vous me voyez perclus et désargenté...
Enfin, c'est toujours un plaisir d'être formé. En droit comme en héraldique. Sérieusement !
Rédigé par : Boris | 18 novembre 2013 à 14:45
Manuscrit conservé à la Bibliothèque nationale et cité par JEAN LE FERON, dans son "Histoire de la maison d'Harcourt, depuis Bernard, seigneur d'Harcourt, qui est donné comme vivant sous Rollon, premier duc de Normandie, jusqu'à Claude, sire de Rieux, sixième comte d'Harcourt, lequel vivait sous François Ier, roi de France."
[Premiers mots : « Chacune nation se donne la gloire et honneur d'estre produite et yssue de la noblesse des Troyens... ». Derniers mots : « ... led. sieur Claude de Ryeux, delivré de l'emprisonnement moyennant sa ransson par luy payée ». (Fol. 1 à 36 et 39 à 52).
Date d'édition : 1501-1600
Type : manuscrit
Langue : Français
Format : Papier. - 58 feuillets, cotés A-B, 1 à 56
Droits : domaine public
Identifiant : ark:/12148/btv1b9006995r
Source : Bibliothèque nationale de France, Département des manuscrits, Français 5473
Description : Contient : « Extraict tiré de Longey, 5 lieues de Falaize, autour d'une salle », concernant « messire Jehan de Harcourt, dict le preuxdhomme, conte d'Aresecot,... messire Robert de Harcourt, conte d'Aresecot,... messire Richard de Harcourt, conte d'Aresecot,... messire Raoul d'Harcourt, conte d'Aresecot... » ; « Genealogie de Harcourt » ; Un acte de HENRI IV, roi de France, portant « erection du marquisat de La Motte Harcourt » au bailliage de Caen, en faveur de « Pierre de Ha[r]court », gentilhomme de sa chambre et capitaine de cinquante hommes d'armes de ses ordonnances, et des héritiers dudit Pierre d'Harcourt...]
Etc.
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Boris
Se méfier par ailleurs des nobiliaires de province dressés sans tenir compte de la noblesse prouvée, telle que Louis XIV en avait établi le principe (avec Colbert) dès 1666 (les fameuses grandes recherches) afin d'enrayer le phénomène d'autopromotion par agrégation.
Idem pour le dictionnaire de la noblesse française.
Encore une fois, seul le Valette fait autorité, à ce jour, en matière de noblesse prouvée, qu'elle soit d'extraction ou conférée par anoblissement.
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Fin de l'aparté et retour à Royal !
Rédigé par : Mary Preud'homme | 18 novembre 2013 à 12:04
"Bref, vous avez probablement raison, en tenant compte cependant de l'absence de sources avant 1349..."
Rédigé par : Boris | 18 novembre 2013 à 11:00
Qu'entendez-vous par là ?
Je suis novice en recherche généalogique.
Une des branches de mon arbre provient des Harcourt et leur "traçabilité" semble pourtant bien établie.
Rédigé par : hameau dans les nuages | 18 novembre 2013 à 11:55
@ Mary Preud'homme
Ce que je veux dire, c'est que la noblesse chevaleresque du XIIIe siècle peut très bien tirer son existence du service.
Concernant l'Ile-de-France, qui pose, c'est sûr, un problème particulier, je me permets de vous suggérer les travaux de Marie-Astrid Zang sur les concierges et portiers des hôtels parisiens, sur la période 1248-1418. Ou, dans une optique plus large, ceux de Boris Bove sur le Corps de ville parisien vers 1300.
Et puis, la noblesse d'extraction montre seulement qu'on en ignore l'origine ! D'après le Nobiliaire de Normandie, de Magny, la première occurrence d'un Le Bègue date de 1349. Il est chevalier, il baille un fief à un écuyer. Je vous accorde qu'il est probablement issu de la noblesse castrale. Et surtout que le bailliage de Caen, où le fief est sis, n'est pas Paris...
Bref, vous avez probablement raison, en tenant compte cependant de l'absence de sources avant 1349...
Rédigé par : Boris | 18 novembre 2013 à 11:00
@ Boris
Vous continuez à mentionner des anoblissements par lettres, charges (exemple secrétaire du roi) ou fonctions (échevins, maréchal de camp), etc.
Alors que je vous avais explicitement parlé de noblesse d'ancienne extraction et donc égale ou antérieure au 15ème siècle.
Pour mémoire :
ancienne extraction : filiation noble avant 1500 (exemple Fayet de La Tour).
extraction chevaleresque : famille d'ancienne extraction remontant sa filiation noble avant 1400,
Quelques noms de famille d'extraction chevaleresque : Faucigny-Lucinge, Fayolle, Nettancourt-Vaubecourt, Hautecloque, Noë, Harcourt, etc.
(Une simple consultation du Valette devrait éclairer votre lanterne si vous voulez en savoir davantage sur la question)
Rédigé par : Mary Preud'homme | 17 novembre 2013 à 21:03
Par ailleurs, je n'ai aucun préjugé contre la noblesse. Un peu d'ironie m'en tient parfois lieu quand je me promène sur ce blog...
Rédigé par : Boris | 17 novembre 2013 à 19:58
J'ai lu avec attention les post qui précèdent. Je me demande quel rapport ils ont avec l'analyse de Philippe Bilger sur son manque de Ségolène.
Rédigé par : Panoux | 17 novembre 2013 à 19:46
@ Mary Preud'homme
Mes excuses. Mais un office de judicature anoblissant à titre personnel peut finir par aboutir à un titre de chevalier. Disons une charge de secrétaire du Roi, ou d'un présidial au XVIIe siècle.
Si on vit noblement pendant quelques générations, c'est moins une savonnette qu'un lent décrassage.
Je n'ai pas dit que la sortie de l'état roturier était récent ni déterminé, mais qu'il devait bien exister à un moment ou à un autre.
L'époque où je travaillais sur les traités de la noblesse du XVIe siècle étant révolue depuis près d'une génération, permettez que je m'arrête là.
Rédigé par : Boris | 17 novembre 2013 à 19:06
@ Boris (à préjugé préjugé et demi)
Vous semblez bien mal informé.
Il y a actuellement en France environ 3000 familles d'extraction chevaleresque.
Rédigé par : Mary Preud'homme | 17 novembre 2013 à 13:49
@ Arnaud de Germiny
J'imagine que vous connaissez le sens de l'expression : "Je suis votre valet"...
Quant à la savonnette, à part les Rochechouart qui sortent de l'onde, c'est, hélas, la commune condition.
Rédigé par : Boris | 16 novembre 2013 à 23:38
"Monsieur le Comte, je suis votre valet."
Il y a une sorte de masochisme abouti que de faire allégeance à un mec qui a seulement acheté la savonnette à vilain...
Rédigé par : Arnaud de Germiny | 16 novembre 2013 à 22:49
@ Arnaud de Germiny.
Boris Vian a bon dos ! S’agissant de bonniches et de sang bleu, l’héraldiste normand Gilles-André de la Rocque me semble beaucoup plus pertinent que le Transcendant Satrape. En témoigne son traité de la Noblesse, à l’article dérogeance :
« Quand un homme a l’âme assez basse pour quitter l’état de la Noblesse et s’adonner à un employ honteux, comme de laquais et d’esclave, ne déroge-t-il pas à l’éclat de sa naissance ? On peut dire justement qu’oüy ; car les services indignes que ces sortes de gens sont obligés de rendre, sont si éloignés d’un tempérament généreux que Plutarque écrit […] Mais l’état des laquais a quelque rapport à la condition des esclaves. On demande si ce n’est pas une plus grande bassesse à un noble d’estre laquais ou valet de pied, que de faire quelque vil trafic, et de se réduire à l’exercice des Arts mécaniques ». Etc, etc.
Monsieur le Comte, je suis votre valet.
Rédigé par : Boris | 15 novembre 2013 à 18:03
« Il y a des bonniches dans tous les milieux... c'est une mentalité, la bonniche... ce n'est pas un état. »
Boris Vian
Pour consoler la dame qui a cru être insultée par "le Comte", mes regrets.
Pour le monsieur qui préfère Mélenchon : je n'y peux rien...
Pour celui qui souligne que je suis catholique et contre le mariage dit "pour tous" : l'Eglise des saints, je me méfie, mais celle des pécheurs j'adhère !
Rédigé par : Arnaud de Germiny | 14 novembre 2013 à 19:21
Les Harkis ont des descendants pour ne pas écrire des ayants droits...
Vous ne voulez pas qu'on vous ennuie avec ? Mais réglez donc le problème.
On n'use pas de la force d'autrui sans une compensation sinon cela se saurait.
Il n'y a qu'à constater l'addition que nous ont présentée les Yankees pour leur aide...
En quelle année déjà ?
Rédigé par : calamity jane | 14 novembre 2013 à 14:14
@Savonarole
"De sombres crétins antigaullistes...", écrit ce brillant génie au pseudonyme brûlant.
J'avais tort, il m'a convaincu par la force de ses arguments.
Rédigé par : Frank THOMAS | 14 novembre 2013 à 12:41
Ce dernier commentaire de Savonarole montre que les insultes contre S.Royal ne sont pas terminées. Mais il est vrai qu'elle est celle qui avait le mieux préparé son projet en 2011. Les socialistes et les autres n'en ont pas voulu, ils ont préféré l'impréparation de celui qui représentait l'appareil du Parti. Ils le paient aujourd'hui.
Rédigé par : Almaviva | 14 novembre 2013 à 09:29
"Comme chantait Caussimon..."
Euh, Savo, Rina Ketty c'est pour quand ?
Parce que se moquer des septuas et invoquer Caussimon !
Rédigé par : sbriglia@ça vaut Dumont | 14 novembre 2013 à 06:47
Le Royaume-Uni redémarre brillamment, le chômage baisse aux USA, l'Espagne va mieux, la Grèce est félicitée pour ses réformes, le Portugal se stabilise et nous en sommes à nous demander si Sécotine Royal ou Martine Aubry seraient en passe de devenir ministres après 18 mois de cacophonie. De vieux druides médiatiques nous infligent leurs exégèses à jet continu sur BFMTV et autres chaînes. Les Duhamel ou les Michèle Cotta.
Un jeune auteur anglais, Will Self, se demande s'il ne faudrait pas que la génération des baby-boomers quitte la scène et cesse de nous pomper l'air.
Nous sommes entourés de septuagénaires, et cela devient asphyxiant, dit-il.
Ici même, que lit-on ? De sombres crétins antigaullistes qui nous rabâchent leur guerre d'Algérie et leurs Harkis, dont ils ne voudraient pas pour un barbecue dominical.
Mis à part notre cher hôte, et moi-même, Messieurs passez votre chemin, disparaissez, vous encombrez la route, vous êtes longs, c... et ennuyeux.
Comme chantait Caussimon "faut pas que ce soit toujours aux même d'aller au bal" (Le temps du Tango).
Rédigé par : Savonarole | 13 novembre 2013 à 22:43
@ Achille
Vous expédiez bien vite le NYT que vous confondez peut-être avec le Washington Post. Pour l'instant aucune remise en cause de ce journal n'est parue explicitement ;
quant aux médias sérieux, ce seul adjectif est tire-bouchonnant, quand on pense aux erreurs monstrueuses du Monde, sans parler de Libération, et des duperies du Figaro. Qui avait annoncé la lumière se levant au Cambodge ? Le Monde. Qui a encensé des lustres durant l'ignoble Mao ? Libération. Qui a léché sans vergogne les bottes de Staline ? Tous les journaux français. Alors leur sérieux, vous m'en reparlerez lorsque je serai archevêque.
Et de toute ma vie d'homme d'édition, pendant cinquante ans, je n'avais lu qu'on détaillât le nombre de balles reçues par une victime, à l'unité près. C'est d'une cruauté inimaginable, d'une indécence raffinée et ne peut s'expliquer que s'il s'agit de masquer autre chose de pire encore comme on le fit lors des tueries de Melouza et de Wagram dont je parle d'expérience. Sans aigreur mais sans concession, vous prêtez des vertus aux hommes qu'ils n'ont pas et en utilisant l'adjectif sérieux pour la presse, vous situez Timisoara place de la Concorde.
Cordialement
Rédigé par : amfortas | 13 novembre 2013 à 22:35
Non. D'ailleurs un bon chrétien, en conscience, ne peut se plaindre d'être abaissé (Luc 14:11, Hébreux 2:7, Courbe-toi, fier Sicambre, etc, etc.)
Rédigé par : Boris | 13 novembre 2013 à 19:42
Camarade Boris,
De même que le culturel ne garantit pas le spirituel, l'humilité n'implique pas l'humiliation.
"Tant qu'on ne s'est pas rendu compte qu'on est un pauvre type, on n'a rien compris", disait un probable futur béatifié qui a passé sa vie a essayer de s'édifier, c'est-à-dire de s'élever, une certaine gloire n'étant que celle de l'homme debout.
Rédigé par : MS | 13 novembre 2013 à 21:01
@ Xavier Nebout.
"Le socialisme, en ce qu'il, par définition, socialise la responsabilité individuelle, abaisse l'homme et par voie de conséquence, sa capacité intellectuelle.
Dans un monde économique mondialisé, cela se traduit par le déclin".
Non. D'ailleurs un bon chrétien, en conscience, ne peut se plaindre d'être abaissé (Luc 14:11, Hébreux 2:7, Courbe-toi, fier Sicambre, etc, etc.)
"Dans les socialistes, nous avons les esprits bornés comme électeurs, et les canailles comme élus, avec Saint Mitterrand comme patron."
Hélas, de plus en plus, oui ! Encore que Mitterrand n'ait plus grand-chose à voir là-dedans...
Vous voyez qu'il nous arrive de tomber d'accord !
Rédigé par : Boris | 13 novembre 2013 à 19:42
Mon cher Caton tu tiques (pour oursivi et autres "happy few") sur les choix hasardeux de notre hôte ?
Attendons, fiévreux comme un jeune avocat son premier jugement, les post des mois à venir : ce qu'il y a de jubilatoire (pour certains) ou de consternant (pour d'autres) c'est la faculté du lettré de plier ses désirs dans la valise de ses espoirs et de croire qu'à l'ouvrir à nouveau les oripeaux d'hier seront toujours présentables...
J'ai toujours pensé qu'en 2016 Philippe irait à Canossa, lucidité recouvrée.
Je pense que je me suis trompé : le voyage est prévu pour début 2014...
Grâce au ciel il ne présente ni la météo ni l'horoscope... il ne tient qu'un blog.
Rédigé par : sbriglia@Caton2 | 13 novembre 2013 à 15:10
Achille écrit : "C’est curieux mais depuis quelque temps tout le monde devient gaulliste"
Pas moi, toujours, cher monsieur !
Laissons aux historiens la tâche difficile, au milieu de tant de thuriféraires, de démêler le vrai du faux et de révéler les causes réelles de sa politique algérienne, du lâchage des Harkis (dont nous payons tous les jours les conséquences) ; celle aussi d'analyser sereinement les résultats de sa politique étrangère, et des institutions taillées pour lui.
Mais il est constant que ses portées de voix sur la "grandeur" de la France, amplifiées par le chevrotement factice de ce faux écrivain qu'est Malraux (on a les Virgile qu'on mérite) sont pour une grande part responsables de la dépression où se traîne notre pays.
Le réveil a été rude, nous n'en sommes pas encore remis. On a remplacé de Gaulle par le Prozac.
Quant à cette comique récupération par les héritiers de Mitterrand et de Le Pen, il traduit avec cruauté le désarroi de notre pauvre nation.
Rédigé par : Frank THOMAS | 13 novembre 2013 à 12:38
A propos de la "bonniche"
Je rejoins absolument l'indignation de Savonarole et de Marie Dumont sur la vulgarité méprisante du commentaire d'Arnaud de Germiny.
Je ne sais pas si cet individu est de la même lignée mais l'origine bourgeoise et relativement récente (1596) de la noblesse d'un certain Vian Lebègue, conseiller aux finances du Duc de Lorraine, pourrait expliquer le manque d'éducation suintant des propos de celui-là.
Ou alors le fait qu'un Germiny ait été maître d'hôtel des ducs de Lorraine conduit Arnaud à faire une fixation sur la domesticité.
Rédigé par : Claggart | 13 novembre 2013 à 12:35
@Parigoth
Si on s'en tient aux textes de la Constitution, le Président doit arbitrer mais c'est le Premier ministre qui détermine et dirige l'action du gouvernement. Or depuis 1958 c'est le Président qui arbitre, qui détermine et qui dirige tout. Et c'est d'ailleurs ainsi qu'un Premier ministre fut qualifié de collaborateur, sous-entendu "sous-fifre" ! C'est toute l'ambiguïté de ce régime présidentiel dans lequel c'est le Président qui va au charbon alors que ce n'est pas son rôle. Et dans ces conditions le changement de collaborateur ne changeant pas le cap, on ne voit pas bien d'incidence positive sur la grogne en cours. Par contre ça peut fonctionner en cas de cohabitation avec un Premier Ministre à pointure, capable de s'imposer dans la mise en oeuvre de grands projets rassembleurs et non clivants afin de redonner confiance à une population blasée, déçue et devenue sourde aux déclarations de l'équipe en charge.
Aujourd'hui c'est bien à F.Hollande d'assumer car le premier maillon faible c'est bien lui.
Quant au deuxième maillon faible, il doit prendre conscience qu'il n'a ni l'étoffe ni l'envergure de la fonction. Un loyal serviteur sans doute mais par les temps qui courent cela ne suffit pas.
Rédigé par : Jabiru | 13 novembre 2013 à 11:49
@ amfortas
Cela fait bien longtemps que le NYT n’est plus un journal crédible. Il a déjà écrit bien des âneries, celle-ci n’en est jamais qu’une de plus.
Je ne saurais apporter la preuve que les journalistes ont été tués par balle pas plus que vous ne pouvez apporter la preuve qu’ils ont été égorgés comme des moutons.
Il suffit vous et moi, de vous fier aux faits qui sont donnés dans les médias sérieux et non ceux qui sont distillés par des officines dont le but est de monter leurs lecteurs contre les fanatiques islamistes.
Ceux-ci n’ont pas besoin de ce genre d’allégations pour se discréditer, ils sont très bien capables de le faire eux-mêmes.
Rédigé par : Achille | 13 novembre 2013 à 11:24
@ adamastor | 13 novembre 2013 à 00:30
Oui oui je confirme pour en avoir posé un certain nombre.
A votre désir d'achat d'une porte après avoir donné les mensurations tableau la question rituelle de votre interlocuteur marchand est : "ouvrant à droite ou à gauche ?" Les non initiés répondent : "comment ça à droite ou à gauche ?", "oui monsieur, quand vous ouvrez en poussant vous voulez qu'elle s'ouvre vers la droite ou vers la gauche ?"
Par contre pour ce qui est des portes d’ascenseur s'ouvrant par le milieu, je connais un spécialiste demeurant pas très loin de chez moi.
Et c'est ainsi que le blog de monsieur Bilger est devenu une annexe de Monsieur Bricolage à son corps défendant.
Encore que côté bricoleurs nous en sommes bien pourvus à la tête du pays. Travaillant du bonnet ils vont devoir faire feu de tout bois car l'hiver s'annonce rigoureux.
Il faut toujours écouter le Sachem "hameau dans les nuages" :
"Quand visage pâle faire beaucoup bois, hiver très très rude"
Rédigé par : hameau dans les nuages | 13 novembre 2013 à 11:16
@ Achille
Je ne demande qu'à vous croire par préférence, comme je l'ai induit, mais le tabloïd en question est le New York Times qui ne fait que mentionner with "Throat slit" et même pas dans le titre de l'article où il est seulement dit "killed".
Voici la phrase incriminée :
"Gunmen forced the reporters into a truck as they were leaving the leader’s house in the center of town on Saturday afternoon, a ranking officer in Mali’s army said. Their bodies were found shortly after, with their throats slit, about eight miles outside Kidal in the Sahara, the officer, Col. Didier Dacko, said by telephone."
Je ne suis pas un fanatique de la fausse nouvelle ni une honte par moi-même, mais peut-être pourriez-vous m'expliquer pourquoi M.Fabius s'est cru obligé de décompter le nombre de balles reçues par chacun de ces pauvres gens qui ne faisaient que leur métier.
Alors, SVP, démontrez qu'il s'agit d'un bouteillon ; j'en serai très heureux, sinon taisez-vous à jamais.
Rédigé par : amfortas | 13 novembre 2013 à 10:34
Ah non, après la panégyrique de Bayrou (rappelons qu'il parle beaucoup mais qu'il n'a surtout rien fait quand il était ministre de l'Education) voilà celui de Ségolène !
Monsieur Bilger, vous avez voté Sarkozy, puis vous l'avez honni. Vous avez voté Hollande, puis il vous désespère.
Continuez à écrire, votre style est inimitable - mais peut-être devriez-vous réfléchir à vos jugements.
Rédigé par : Caton2 | 13 novembre 2013 à 09:59
Quelques lignes sur Boulevard Voltaire signées Charles Rouvier, étudiant, et qui méritent une incise pour leur excellence :
Parlant du mariage gay :
"Cette législation est un viol de nos consciences. Il est des lois supérieures aux lois, des lois qui, comme le disait Antigone, « n’ont pas d’âge et que personne n’a vu naître ». Un gouvernement humain n’a aucune autorité pour légiférer sur ce qu’est ou doit être un homme, ni sur ce qu’est la filiation et une famille. Ses décisions en la matière sont nulles et leur application forcée un trouble injustifié contre lequel toute défense est légitime."
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 13 novembre 2013 à 09:23
@Claude Grimaud
Je ne vois pas bien en quoi le fait de ne pas partager le point de vue de Philippe Bilger sur Madame Royal relève de la haine. Où est la haine, quand on disqualifie par principe la critique ? N'a-t-on plus le droit de critiquer la gauche (par définition vertueuse) ou une femme (par définition innocente) ? Constater que les socialistes n'ont plus de doctrine, que leurs dirigeants sont très souvent issus de la technocratie et que leur étatisme irresponsable a mené l'Etat français là où il en est ne fait pas vraiment de moi un pionnier. Je ne fais que constater ce que chaque citoyen observe, avec désolation, accablement, et pour le moment encore chez une minorité, colère... Ne peut-on plus discuter sans se faire disqualifier sur un terrain "moral", comme si la morale était toujours du même côté ? C'est ce genre de réaction qui entretient la haine, précisément, et l'extrémisme (qui, objectivement, sert la gauche, sans lequel il ne serait pas au pouvoir).
Rédigé par : Jean MORLAND | 13 novembre 2013 à 09:20
@Claude Grimaud
Le socialisme, en ce qu'il, par définition, socialise la responsabilité individuelle, abaisse l'homme et par voie de conséquence, sa capacité intellectuelle.
Dans un monde économique mondialisé, cela se traduit par le déclin.
Dans les socialistes, nous avons les esprits bornés comme électeurs, et les canailles comme élus, avec Saint Mitterrand comme patron.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 13 novembre 2013 à 07:50
@ amfortas
« Ne dit-on pas aussi que M. Fabius est un grand menteur, si on en croit les journaux américains et africains, les journalistes de RFI auraient été EGORGES, comme les agneaux de l'Aïd. Les Français sont trop sots pour admettre la vérité et puis cette précision ferait mal aux familles et au racisme que la France ne connaît pas mais qu'on lui impute sans vergogne à travers les malfaisants de la bourgeoisie artistique et intellectuelle »
Voilà bien le type même de désinformation honteuse, jouant sur l’émotion des gens, dont se repaissent quelques esprits étriqués englués dans leurs certitudes xénophobes.
Ils préfèrent croire les allégations de tabloïds anglo-saxons qui sont prêts à toutes les bassesses pour vendre leur torchon.
Les corps des deux victimes ont été autopsiés et croyez bien, monsieur, que s’ils avaient été égorgés, tous les médias l’auraient mentionné sans état d’âme.
Laurent Fabius, quelle que soit la perfidie qu’on lui prête, n’a rien à voir dans une quelconque manipulation des médias. D’ailleurs le voudrait-il qu’il en serait bien incapable.
Les révélations sur des affaires politico-financières et autres faits divers odieux de toute nature qui font régulièrement la une de journaux montrent bien, s’il en était besoin, que la vérité finit toujours par se savoir et que la presse française et étrangère n’est pas et ne sera jamais à la botte d’une personnalité politique quelle que soit sa fonction, y compris et surtout quand il s’agit d’un simple ministre.
Rédigé par : Achille | 13 novembre 2013 à 07:17
@hameau dans les nuages
Pour la porte... en êtes-vous certain ? N'importe quelle commission HSCT vous démentirait. Car tout dépend du sens d'ouverture de la porte. Avez-vous rencontré beaucoup d'ascenseurs à porte pivotante que l'on pousse pour entrer ? Par exemple...
Rédigé par : adamastor | 13 novembre 2013 à 00:30
Cher Monsieur Bilger,
J'avais déserté votre blog pour quelques semaines. Je le retrouve avec la même curiosité vis-à-vis de votre perception de l'actualité de notre pays, et la même satisfaction de retrouver votre écriture, claire et aussi tranchante que vos jugements.
Je perçois dans vos propos une certaine évolution, notamment lorsqu'il s'agit de notre président de la République, un peu comme si votre "hollandolâtrie" s'était émoussée au fil du temps.
Vous étiez, me semble-t-il, de ceux qui reprochaient à son prédécesseur d'avoir été un Président "clivant".
Sans doute faites-vous aujourd'hui le constat que sous François Hollande, après dix-huit mois d'un règne absolu, face à une opposition inexistante, et alors que les socialistes possèdent tous les pouvoirs dans le pays, la France n'a jamais été aussi divisée, que dis-je ?? brisée, en miettes, au bord d'un affrontement qui risque de déborder le cadre purement idéologique...
La question que beaucoup de Français se posent, est : pourra-t-il tenir ainsi pendant encore trois ans et demi ??
Alors que la question qui semble vous hanter, c'est : pourra-t-on encore longtemps se passer de "Ségolène" ???
Rédigé par : berdepas | 12 novembre 2013 à 23:21
@Jabiru
Art 5 : Le président de la République assure par son arbitrage le fonctionnement régulier des pouvoirs publics ainsi que la continuité de l'Etat.
Art 68
« Le Président de la République ne peut être destitué qu'en cas de manquement à ses devoirs manifestement incompatible avec l'exercice de son mandat. La destitution est prononcée par le Parlement constitué en Haute Cour. »
Rédigé par : Parigoth | 12 novembre 2013 à 23:08
A ce que je vois seuls des rassis de droite (pléonasme) se sont exprimés contre le brillant billet de Monsieur Bilger et montrent leur visage antiféministe ; je vous rassure je n'en suis pas une mais il se trouve que je ne partage pas du tout leur avis, vous vous en doutiez. Non ? J'ai gardé un article de Bernard Le Gendre dans Le Monde du 10 Avril 2007 intitulé Ségolène Royal, candidate hypermoderne et ses dernières phrases, hélas prémonitoires, disaient : "son aptitude à capitaliser l'individualisme de ses concitoyens est un atout, bien sûr mais une majorité de l'électorat continue et continuera longtemps encore à se déterminer selon des critères traditionnels. J'appelle de tous mes vœux le gouvernement à l'appeler à le rejoindre pour profiter de son expérience politique et de son ancrage avec les Français grâce à sa politique de terrain et son langage concret, j'ajoute à l'encontre de ses détracteurs que je ne suis pas une excitée de l'autre bord (voir commentaire de Jean MORLAND, le premier qui a ouvert ce feu roulant haineux envers les socialistes !
Rédigé par : claude Grimaud | 12 novembre 2013 à 21:56
@Xavier Nebout
Très bon diagnostic, mais Ségolène comme Jospin n'a pas vu venir Séguéla.
Les socialistes apprennent-ils de leurs erreurs ?
A ce niveau, on peut parler d'incompétence.
Vous pouvez remercier Sarkozy, car sur ce coup-là il a été très fort.
Hollande en bon chiraquien bercé chez Mitterrand n'a qu'une solution : dissoudre.
Qu'il ne sache pas pourquoi il le fait, rien de surprenant, mais à sa décharge, il aura pris une initiative.
Ségolène pourra toujours espérer faire partie des 50 députés.
Aubry est prise par le temps, ce serait mieux pour elle d'être élue à Lille avant d'être nommée à Matignon.
Et si Hollande rappelait Edith Cresson ?
Rédigé par : stéphane | 12 novembre 2013 à 21:48
@Achille
Une volonté du Général…
La décision de réaliser le Mémorial de Colombey trouve son origine en 1954, quand le général de Gaulle confie à un journaliste : « Voyez cette colline. C'est la plus élevée. On y édifiera une Croix de Lorraine quand je serai mort ».
D'après André Malraux, le Général sceptique aurait ajouté : « Personne n'y viendra, sauf les lapins pour y faire de la résistance… »
Comme vous le dites Achille, c'est fou le nombre de lapins qui se sont précipités cette semaine à Colombey-les-deux-Eglises...
Rédigé par : Savonarole | 12 novembre 2013 à 21:46
Cher Philippe,
Bravo pour cette prise de position au demeurant courageuse, même si je ne la partage pas.
Ségolène ne doute de rien, c'est peut-être sa force, mais aussi ce qui l'a perdue : députation, perchoir, mairie de Niort à une époque.
Mais sortie de là, elle semble un peu légère, quelque peu dépassée.
Elle reste en avance sur bon nombre de ministres, mais a-t-elle sa place dans ce panier de crabes ?
On a bien Christine Lagarde au FMI.
C'est je pense la principale artisane de la victoire de Hollande.
Un socialiste ne pouvait pas gagner en 2007 et le meilleur moyen de s'en débarrasser était de la faire battre.
Elle a eu un score en 2007 que nul autre socialiste n'aurait pu avoir, et elle a donc mobilisé l'électorat naturel pour la suite.
Mais la donne a changé, et avec ces primaires, il n'y a pas de deuxième chance.
Pour le restant des voix, Sarkozy a savonné lui-même sa planche.
J'irai plus loin cependant dans le constat, je pense que Royal est la plus à même de battre Marine Le Pen, que ce soit lors d'une élection ou lors d'une campagne.
Royal assume son engagement socialiste et ce n'est pas chose aisée.
Quant à son ex-compagnon, nous en sommes beaucoup affligés, et le deuxième tour de 2017 s'éloigne à grands pas, avant peut-être le premier tour.
A titre personnel, je ne regrette pas mon abstention (comme Cécilia Sarkozy) au deuxième tour de 2007, mais Ségolène n'aurait pas eu de mal à faire mieux.
A droite, je reste supporter de Raffarin et de Jean-Louis Debré.
Et la Commission européenne ?
Rédigé par : stéphane | 12 novembre 2013 à 21:18
@ Très Haut et très Puissant Seigneur Arnaud Le Bègue de Germiny, qui le fera traduire par son chapelain : « et genus et virtus, nisi cum re, vilior alga est ».
Coupez cordes et heurtez batailles, mariez donc la dame Ségolène ! C'est une bourgeoise, mais elle a du bien (au moins la moitié de la Sapinière) et elle saura tenir son rang…
Par ailleurs, fi de la référence à la bonniche ! On voit bien que vos ancêtres n’ont pas acquis leur titre en suivant Guillaume le Conquérant, mais en usant de la savonnette à vilain. Savonnette de Philippe Auguste - je suis gentil ! - mais savonnette quand même. Par exemple, je ne sais si le comte d’Harcourt aurait proféré une telle personnalité, tant orde que fâcheuse…
Signé : un internaute même pas né, petit-fils de bonniche, et qui préfère Mélenchon à Royal...
Rédigé par : Boris | 12 novembre 2013 à 21:13
Ségolène Royal a inventé un nouveau concept : la cocue triomphante.
C'est nouveau, ça vient de sortir.
Chaque fois qu'elle se prend une taule elle nous annonce une victoire.
Elle est l'incarnation des socialistes : casser les baromètres, nier le réel, contester les agences de notations, nier ses déconfitures en Poitou-Charentes, elle a vocation à présenter la météo sur Canal +.
Rédigé par : Savonarole | 12 novembre 2013 à 20:53
Je voulais écrire : "pousser et tirer une porte pour l'ouvrir".
Rédigé par : Nordine | 12 novembre 2013 à 15:44
Personnellement j'ai compris le message en précisant toutefois, menuiseriquement parlant, que c’est toujours en poussant qu'on ouvre une porte.
Le problème est de savoir si c'est en voulant ouvrir à droite ou à gauche.
La paire , y en a pas deux.(pub)
Rédigé par : hameau dans les nuages | 12 novembre 2013 à 20:11
« Une seule Ségolène vous manque... »
Je crois que s’il est une personnalité qui manque aujourd’hui c’est le Général.
C’est curieux mais depuis quelque temps tout le monde devient gaulliste.
On a pu le constater dernièrement à Colombey-les-deux-Eglises où des personnalités de partis qui l'avaient farouchement combattu quand il était au pouvoir sont venus se recueillir sur sa tombe.
Florian Philippot du FN, Anne Hidalgo du PS. Bref on a soudain plein de petits de Gaulle en puissance.
En fait le gaullisme c’est un peu comme le marxisme, chacun a son avis sur le sujet à tel point que de Gaulle lui-même ne s’y reconnaîtrait pas.
D’ailleurs Marx lui-même à la fin de sa vie n’avait-il pas dit qu’il n’était pas marxiste ?
Rédigé par : Achille | 12 novembre 2013 à 20:01
Dieu n'habite plus en France, Mahomet hésite.....
Madame Royal est de la veine énarchique des ravageurs, de ceux qui se pourléchaient de la disparition de l'entreprise privée.
M. Ayrault est un fait dommageable, ne tirons pas sur lui.
Madame Aubry n'est pas estimable, elle est de la veine de Mme Taubira, toute en haines et rancoeurs.
Ne dit-on pas aussi que M. Fabius est un grand menteur, si on en croit les journaux américains et africains, les journalistes de RFI auraient été EGORGES, comme les agneaux de l'Aïd. Les Français sont trop sots pour admettre la vérité et puis cette précision ferait mal aux familles et au racisme que la France ne connaît pas mais qu'on lui impute sans vergogne à travers les malfaisants de la bourgeoisie artistique et intellectuelle. Alors, il comptabilise les balles reçues, c'est propre, c'est net, un peu guerrier. Egorgés, c'est moche, c'est bête comme la censure que ces esprits faibles dégustent avec gourmandise.
Il faut cette déroute morale pour que ressortent de derrière les bottes de paille les vraies armes, celles de la liberté, celles qui bousculent les tartampions de l'esclavage moral et intellectuel que nous subissons.
La dame des trente-cinq heures à Matignon, pour l'Allemagne c'est du pain en brioche. Vive Martine Aubry.
Rédigé par : amfortas | 12 novembre 2013 à 19:11
...devoir de réserve.
Rédigé par : Savonarole | 12 novembre 2013 à 18:44
Ne nous balancez rien, restez dans votre réserve, Indien vaut mieux que deux tuyaux gras.
AO
Rédigé par : oursivi@SavocequeSavo2 | 12 novembre 2013 à 19:01
l'astiquage de l'argenterie !
Ne peux en dire plus, devoir de réserve.
Rédigé par : Savonarole | 12 novembre 2013 à 18:44
On n'astique pas que les couverts dans vos saouls venir.
Forcément, à force.
AO
Rédigé par : oursivi@SavocequeSavo | 12 novembre 2013 à 18:58
Espérons que François l'ait dégelée, parce que gelée, c'est déjà pris.
Ou comment jeter un froid.
AO
Rédigé par : oursivi | 12 novembre 2013 à 18:54