L'équipe de France de foot ira au Brésil.
Après sa défaite calamiteuse à Kiev, beaucoup étaient la proie de cet étrange et délicieux mélange où une faible espérance de miracle accompagne, pour l'essentiel, un réalisme pessimiste.
Pourtant, les joueurs français ont réussi l'exploit de l'emporter par 3 à 0 au stade de France alors qu'on ne donnait pas cher de leur peau de sportifs avec deux buts à remonter (L'Equipe, LCI, Le Monde, Le Figaro, TF1).
Laissons de côté les maniaques du complot parmi lesquels des intellectuels malades à force de ne jamais être capables d'enthousiasme pour ne pas être dupes. Il n'y a pas eu de magouilles, de triche et de corruption.
Négligeons les commentaires de Raymond Domenech qui ne s'en remet pas d'avoir été une catastrophe et, surtout, de ne pouvoir accabler Didier Deschamps. Alors, juste, ce bémol inutile sur le fait que la France préparerait plutôt le championnat d'Europe en 2016 chez elle que la Coupe du monde au Brésil ! Une aigre et prétendue lucidité de frustré (Europe 1) !
Il y a eu tout simplement un autre match, une autre envie, un élan énorme et constant, un autre système de jeu, trois joueurs capitaux en plus : Sakho, Cabaye et Valbuena.
Il y a eu l'extrême intelligence humaine et tactique d'un grand entraîneur qui a toujours eu la culture de "la gagne" et a su, devant l'échec annoncé, changer ses plans et se remettre en cause.
Il y a eu l'immense et solidaire stade de France qui a chauffé à blanc, bien avant le début de la compétition, une équipe de France qui a attiré la sympathie et suscité l'adhésion grâce à un comportement radicalement différent : avant, pendant et après la victoire. On a même vu Benzema sourire, être apparemment heureux. Pour une fois, ils n'ont pas traité le public comme s'ils lui faisaient un cadeau mais au contraire comme s'ils en recevaient un de lui - ce qui devrait être la norme dans un monde où l'enjeu ne devrait pas exclure l'urbanité collective.
Tout, par rapport à Kiev, s'était métamorphosé et on ne pouvait que féliciter le foot de n'être pas une science exacte.
Le président de la République qui était présent - il a été avisé, cette fois, de ne pas écouter ses conseillers et il aurait dû leur faire confiance quand les mêmes avaient cherché à le dissuader d'intervenir publiquement pour l'affaire Leonarda -, questionné à la fin du match, a filé la métaphore et tout le monde a compris qu'il nous invitait à induire de cette allégresse collective d'autant plus exaltée qu'elle était peu annoncée - et surtout pas par Tapie qui s'est complètement "planté" en considérant de surcroît qu'il y avait "des imbéciles" dans cette équipe - une conclusion optimiste pour le pouvoir, sa gestion et sa politique.
C'était aller vite en besogne. Le sport n'est pas une politique et celle-ci n'est pas du sport. Peut-être, au fond, François Hollande, s'il désire à toute force faire se téléscoper ces deux univers, devrait-il, par un bienfaisant mimétisme, s'examiner, modifier sa méthode, s'interroger sur son cap, questionner ses arbitrages ou, parfois, ses immobilismes subtils et prudents, faire appel à un autre gouvernement, remplacer les mauvais ministres par de meilleurs et présider non plus sous l'égide d'un socialisme peu convaincant mais dans l'intérêt de tous. Lui prétend en rester à Kiev quand Didier Deschamps a accompli vite la mue pour le match retour.
Nous avons tous été le 19 au soir "des footballeurs français" et notre joie à aucun moment ne m'est apparue ridicule ni outrancière.
Mais tout de même, ce n'est que du foot et une victoire et je ne suis pas suffisamment attentif aux résultats de TF1 pour me réjouir également sur ce plan.
Le danger serait de tomber dans une forme de condescendance, que j'ai parfois perçue ici ou là, qui s'émerveillerait parce que nos footballeurs savent marquer des buts, avoir le privilège souriant, nouer des relations convenables avec les journalistes et ne pas mépriser leur prochain. Cette manière d'être surpris par des attitudes évidemment banales et attendues au quotidien manifeste à quel point l'équipe de France avait touché le fond.
Depuis l'épisode déplorable de Knysna, on le sait.
A partir de cette catastrophe, on n'a plus jamais tenu compte des efforts de certains joueurs, de la repentance d'autres et de la bonne volonté de la plupart. On les a toujours présumés coupables alors que pour certaines polémiques - à l'égard d'Houiller, de Ménès et autres - ils n'avaient pas totalement tort.
Cette qualification pour le Brésil avec une équipe renouvelée sur tous les plans, humain, psychologique, relationnel et technique aura sans doute le mérite, enfin, d'influencer favorablement la vision et la perception de l'opinion publique - en tout cas de cette multitude de vrais sportifs et de sportifs en chambre qui se croient, dans leur for intérieur, habilités aimablement à donner des conseils à Didier Deschamps. Dans beaucoup de Français il y a un sélectionneur qui sommeille. Quand je constate l'arrogance et la pauvreté de beaucoup de spécialistes, je bénis, contrairement à Pierre Ménès, la survenue, dans le monde du foot, de la parole des non spécialistes. Sûrement moins d'un savoir souvent inutile, mais plus de vista et de bon sens.
Pour finir, une note non pas rabat-joie mais rétablissant les perspectives. Une victoire certes, mais le destin de la France ne doit pas être seulement accroché aux crampons de nos champions d'un soir. Quel que soit leur avenir au Brésil.
La politique de la France ne se joue pas au stade de France pas plus, je l'espère, qu'à la corbeille.
@Alex paulista | 24 novembre 2013 à 00:41
Rien ne me choque, détrompez-vous. Cependant je n'ai pas souvenir que le Roi du Maroc considérait les binationaux. Seulement le cas du Marocain, né au Maroc, expatrié. Je n'ai pas souvenir de concession de sa part à ce sujet. Maintenant, cela remonte à loin !
Rédigé par : [email protected] paulista | 25 novembre 2013 à 13:06
@Alex paulista
Au-delà, si au nom de conflits armés hypothétiques et improbables (...)
Ça, ni vous ni moi ne pouvons en être sûrs dans le monde en mouvement que nous connaissons.
A la veille de la chute de l'URSS, les « spécialistes » (la plupart tous français et proches de Mitterrand) étaient prêts à jurer leurs grands dieux que l'URSS en avait pour mille ans.
Pour le reste, en cas de guerre les « droits » constitutionnels ne sont pas maintenus.
Rappelons aussi que le gouvernement français de 1939 a interné des ressortissants allemands.
De même, les Étasuniens ont interné les Japonais ou Américains d'ascendance japonaise en 1941.
Rédigé par : Parigoth | 24 novembre 2013 à 20:13
"...lorsqu'on naît Marocain, on reste Marocain !"
Rédigé par : Marie | 23 novembre 2013 à 19:28
Je me demande ce qui vous choque. Le roi est au contraire très sage de considérer les binationaux comme des citoyens à part entière.
Rédigé par : Alex paulista | 24 novembre 2013 à 00:41
J'ai souvenir d'avoir entendu le roi Hassan II répondre à un journaliste, qui lui demandait ce qu'il pensait des Marocains qui demandaient la nationalité française, que lorsqu'on naît Marocain, on reste Marocain !
Petite parenthèse pour donner le sourire !
http://www.youtube.com/watch?v=W8MpU6o5nz8
Rédigé par : Marie | 23 novembre 2013 à 19:28
"Rappelons aussi que le Roi du Maroc avait indiqué que la double nationalité n'avait pas de sens pour ses sujets.
En pratique, il suffirait, en fonction du principe diplomatique de réciprocité, qui n'a rien de choquant, de ne pas accorder la nationalité française aux ressortissants de pays considérant que leurs nationaux ne peuvent renoncer à leur nationalité."
Rédigé par : Parigoth | 23 novembre 2013 à 11:54
Sur le fait de n'avoir pas de sens: ce n'est pas propre au Maroc mais commun à tous les pays qui n'ont pas d'accord de binationalité. Le Brésil non plus ne reconnaît pas la nationalité française de ses ressortissants. Quand le Roi du Maroc dit que ça n'a pas de sens pour lui, il veut dire que dans les cas de double nationalité le Maroc ne considère que la nationalité marocaine, et ignore la française. La réciprocité revient donc à faire la même chose, et de considérer qu'un franco-marocain est uniquement français, ce qui est le cas si aucun accord de binationalité n'a été signé avec le Maroc. Ce que vous proposez n'est pas de la réciprocité: si un fils de Marocains naît en France et est français, cela n'empêche pas le Maroc de le considérer marocain par filiation.
Au-delà, si au nom de conflits armés hypothétiques et improbables au vu des accords militaires existants la France refuse la nationalité à des gens qui ont vocation à vivre en France car nés en France, mariés à des Français, parents de Français, la France se tire dans le pied, car elle doit de toute façon garantir constitutionnellement le droit de séjour à des conjoints ou parents de Français.
Si à la limite il y avait un statut de résident permanent très stable avec un titre à renouveler tous les 10 ans, cela serait envisageable. Mais la tendance est de précariser toujours plus les titres de séjour, à obliger à faire la queue tous les ans même des conjoints et parents de Français, donc au bout d'un moment les résidents légaux doivent pouvoir acquérir la nationalité. Ne serait-ce que pour pouvoir contracter un emprunt et acheter un logement.
En bref pour vivre à la française, ce que vous semblez appeler de vos vœux.
Rédigé par : Alex paulista | 23 novembre 2013 à 18:55
@[email protected] | 23 novembre 2013 à 14:27
Vous avez parfaitement raison, mais songez que les parents ont appris la mort de leur enfant par la presse !
Ce matin j'entendais la maman expliquer que voyant la Une d'un journal qui parlait de deux morts (je crois) à Madagascar, jamais elle n'avait imaginé que c'était de son fils qu'il était question ! Je vous laisse imaginer les propos du papa !
Personne n'a prévenu les parents et alors que les ministres nous ont fait un cirque pas possible à propos des deux journalistes tués au Mali, là rien !
Et encore pour le Mali, j'ai lu sur un site qu'il y avait des doutes quant aux motifs !
Alors, jour de colère, je crois !
http://www.jourdecolere.com/
Rédigé par : [email protected] | 23 novembre 2013 à 17:52
@Marie
Il y a des pays qu'il faut éviter.
Le Quai d'Orsay les répertorie avec plus ou moins de perspicacité, pour le reste il faut compter sur la culture du routard.
Ceci étant Madagascar est un pays sublissime :
http://m.youtube.com/watch?v=1dvdPgaVCgI
Rédigé par : [email protected] | 23 novembre 2013 à 14:27
Ce qui est frappant avec cette rencontre du 19 novembre dernier, et bien sûr le dénouement heureux que l'on attendait tous, et moi le premier, c'est la totale asymétrie avec laquelle les médias, dans leur ensemble, ont couvert les matchs aller et retour.
Au soir de la défaite à Kiev, je n'oublierai jamais les propos tenus par Pascal Praud, des propos virulents, méchants, rudes, dont certains peut-être pourraient fonder une action en diffamation.
Il fallait lire "L'Equipe", comme je l'ai fait le lendemain de cette défaite pour s'apercevoir à quel point l'équipe de France était mauvaise, le mot "dingue" a même été employé pour ceux qui, comme moi, croyaient que cette équipe pouvait se qualifier pour la Coupe du monde au Brésil.
Je fus littéralement stupéfait de cette lecture.
En revanche, le soir de la qualification, changement de ton, on parlait de réconciliation avec les Bleus, de "culture de la gagne" comme si on cultivait le goût de la victoire, de l'abnégation, de la pugnacité en seulement quelques jours.
Je crois qu'en toute chose, l'intégrité est la meilleure des prises de position, que ce soit en politique, dans le sport de haut niveau ou dans l'esprit critique dans le domaine de l'art.
Il est évident qu'il y a une tentative de récupération politique avec cette qualification, l'impopularité du président de la République est au plus bas, atteignant même un record sous la Ve République, le Premier ministre est parfois discutée, même au sein de la majorité, y aurait-il une volonté de se prévaloir de cette qualification pour dévier les problèmes, ô combien nombreux, des Français ?
Pas si sûr, même si ce billet pour le Brésil peut avoir, au sein de l'opinion, une bonne image pour nos gouvernants. En 1998, la victoire à la Coupe du monde a bien fait remonter de sept points la cote de popularité de Jacques Chirac, et de trois points celle de Lionel Jospin, alors tous deux à la tête de l'exécutif !
Reste maintenant à confirmer cette embellie du 19 novembre 2013 au Brésil, comme l'a très bien dit Karim Zéribi, député européen d'Europe Ecologie-les-Verts, sur le plateau d'"On ne va pas se mentir" sur i-Télé, l'équipe de France devra montrer sa réelle qualité, sa réelle valeur lors de la phase finale de la Coupe du monde.
Prochain rendez-vous le 6 décembre prochain, avec le tirage au sort des poules qualificatives où nous connaîtrons alors les adversaires de l'équipe de France.
Rédigé par : Cyril | 23 novembre 2013 à 14:24
J’ai regardé votre interview de Me Temime.
Me Temime est sans aucun doute un excellent avocat. Il a toutes les qualités requises pour cela : intelligence, éloquence, amour de son métier. Il a su, en outre, s’entourer de collaborateurs compétents et zélés qui l’aident à figurer parmi l’élite de la profession d’avocat.
Mais si vous voulez mon avis vos questions sont un peu trop révérencieuses. Elles finissent par mettre mal à l’aise. C’était déjà le cas avec Alain Finkielkraut.
Il me semble que vous devriez poser des questions un peu plus « dépassionnées ». Je suis même sûr que les personnes que vous interrogez préféreraient que vous les « bousculiez » un peu. Cela les mettrait plus à l’aise et elles pourraient exprimer toute l’expression de leur talent sans retenue. Alors que là, on a l’impression qu’elles essaient de se défausser en faisant preuve d'une modestie qu’au fond d’elles-mêmes elles n’éprouvent pas vraiment.
Votre culture de l’élitisme est certes sincère, mais la façon dont vous la manifestez finit par devenir presqu'agaçante parce qu'un peu trop outrancière.
Enfin comme dirait un interviewer célèbre, c'est juste mon avis.
Rédigé par : Achille | 23 novembre 2013 à 13:30
@Alex paulista
Le concept même de binationalité a perdu beaucoup de son sens depuis que le service militaire n'est plus obligatoire: c'est devenu de la double nationalité qui n'implique aucun statut spécifique en France.
Au-delà des questions de loi, de droit, de service militaire ou autres, une sérieuse ambiguïté subsiste.
Nous sommes en dépit des apparences toujours dans un monde violent et conflictuel (même de simples rencontres « sportives » normalement festives sont là pour le rappeler).
Alors, que se passerait-il en cas de guerre « chaude » avec un pays dont les ressortissants même naturalisés « Français » se livrent actuellement chez nous à chaque occasion à force de démonstrations de ressentiment (euphémisme) antifrançais ?
De quel côté seraient-ils alors ?
Rappelons aussi que le Roi du Maroc avait indiqué que la double nationalité n'avait pas de sens pour ses sujets.
En pratique, il suffirait, en fonction du principe diplomatique de réciprocité, qui n'a rien de choquant, de ne pas accorder la nationalité française aux ressortissants de pays considérant que leurs nationaux ne peuvent renoncer à leur nationalité.
Rédigé par : Parigoth | 23 novembre 2013 à 11:54
Merci Alex paulista pour ces renseignements.
Ce papa, je m'en doutais, a bien fait de prendre les devants.
@Monsieur Bilger
Je n'ai pas aimé l'interview avec maître Temime. Sa description de la Justice ne me plaît pas. Encore moins le rôle dépeint de l'avocat. Je vous le dis tout de suite, je n'ai pas pu écouter jusqu'au bout !
Justice, avocat, fric !
L'image DSK est là !
L'affaire de Toulouse aussi !
La dernière citée ici également défendue par Dupond-Moretti je crois...
A quoi bon appeler Justice une institution qui permet de ne pas faire rejaillir la vérité mais qui profite au délinquant voire criminel (sans parler de la nouvelle politique pénale) !
C'était déjà l'image que j'avais de la Justice depuis longtemps. Une secrétaire d'avocat m'avait dit un jour à propos d'une avocate qui voulait présenter l'école de la magistrature, "elle n'a pas été acceptée parce que pas assez souple !!"
C'est bien la peine de faire autant de bruit à la veille de la journée du 25 novembre pour appâter des femmes incrédules et qu'elles se fassent une fois encore avoir, mais là, par des avocats et la Justice !
Voyez ce jeune Français ignoré par la France, trop occupée à attiser le racisme à travers de pseudo-arguments, qui a été lynché par la foule, tué à Madagascar et brûlé ! Qu'en disent les ministres ??
Rédigé par : Marie | 23 novembre 2013 à 10:35
@ Parigoth 12:02
J'ai "rebondi" sur votre propos, pour citer des faits singuliers que je venais de découvrir... Il s'agit bien de différences culturelles... Je n'ai pas encore eu l'occasion de rencontrer un plat "cuisine moderne" en France "au sel de Guérande" et "au piment d' Espelette" ; mais j'ai rencontré, dans le sud de la France, des Français de Roubaix qui me disaient ne pas beaucoup apprécier ceux de Tourcoing...
Rédigé par : JC Samson-Le Havre | 22 novembre 2013 à 23:16
Avec le vôtre cela fait 16 !
Il y a certes un billet, mais il y a aussi un fil. Si bien qu'il semble normal de faire parfois une mise au point lorsqu'on est mis en cause ; il n'est pas non plus interdit de répondre à un commentateur (même hors sujet) par simple courtoisie. Apparemment, vous n'avez pas tout suivi ou compris.
Rédigé par : Mary Preud'homme @ Ludovic | 22 novembre 2013 à 20:41
"Les binationaux auront le droit de ne pas adhérer aux coutumes et à la culture de la France..."
Rédigé par : Michelle D-LEROY | 22 novembre 2013 à 11:24
C'est amusant votre manière de retourner les choses. Les binationaux ne demandent rien de plus que d'être considérés comme des nationaux devant la loi et le droit. Ils ne réclament strictement aucun passe-droit au nom de leur binationalité. Le concept même de binationalité a perdu beaucoup de son sens depuis que le service militaire n'est plus obligatoire: c'est devenu de la double nationalité qui n'implique aucun statut spécifique en France.
C'est au contraire le FN qui propose de réduire les droits des gens à double nationalité par rapport aux autres, voire de les "interdire", même si cela n'a pas beaucoup de sens, la nationalité étrangère étant décidée par une autorité tierce et l'individu n'ayant pas forcément la possibilité de la renier.
Rédigé par : Alex paulista | 22 novembre 2013 à 20:04
@ Ludovic
Désolé mais sur mes trois commentaires deux traitaient du sujet à savoir la victoire des Bleus.
Le troisième concernait une absurdité sortie par un intervenant, sur lequel je n’ai pas pu résister à la tentation de donner mon avis.
Ajoutons ce quatrième commentaire destiné à vous répondre et qui est effectivement hors sujet, tout comme le vôtre d’ailleurs.
Rédigé par : Achille | 22 novembre 2013 à 19:40
@ Ludovic
Ludovic fait partie des braves gens, dont parle Brassens, hommes d’ordre et de principes.
Un premier de la classe, qui se décarcasse pour avoir l’estime du maître, et qui ne comprend pas que les « déviants » ne soient pas punis !!
T’ar voir ta gueule à la récré ;-)
Au fait Ludo, votre post ne parle ni de foot, ni de Hollande, ni des liens éventuels entre le foot et la politique.
Vous êtes hors sujet, ici et maintenant.
http://www.youtube.com/watch?v=Cz9NOhwK1yo
Rédigé par : Tipaza | 22 novembre 2013 à 19:28
@ Marie | 22 novembre 2013 à 15:19
Oui Marie, le voyage n'est pas donné. En temps normal il ne faut pas espérer moins de 800 euros pour le vol en période creuse, mais en période critique je pense que le vol coûtera au minimum 1200-1500 euros, et encore en s'y prenant à l'avance. Après, le prix de l'hôtel varie énormément. Les hôtels chics vont être saturés par les étrangers, les hôtels moyens mais corrects vont être pris d'assaut par les Brésiliens.
En prenant tout cela en compte, je pense qu'un voyage à 2500 euros est une bonne affaire si on ne connaît pas le Brésil. Si on connaît des gens, il y a moyen de trouver des arrangements chez l'habitant ou d'anticiper des contacts vers des hôtels simples mais honnêtes et bien situés. Si quelqu'un devait aller à São Paulo en dépensant peu pour le logement, je lui recommanderais un hôtel pour VRP:
http://www.hotelmakuxis.com.br
Mais c'est juste pour y dormir: il y a des endroits plus glamour où faire la fête !
Si on reste peu de temps ou qu'on a plus de budget, on peut aussi se faire plaisir dans un bel hôtel bien situé également:
http://www.melia.com/pt/hoteis/brasil/sao-paulo/melia-jardim-europa/index.html
Rédigé par : Alex paulista | 22 novembre 2013 à 19:01
Notez que Benzema avait déclaré, après le premier tour, je crois, à propos de l'Ukraine : "On est meilleur qu'eux... sur le papier !"
Ce qui, étant donné le score de la première rencontre, avait fait hurler !
Après le papier, le terrain, donc il y a une évolution conséquente.
La France se bouge !
Rédigé par : Marie | 22 novembre 2013 à 19:01
Ludovic | 22 novembre 2013 à 18:24
Vous avez raison Ludovic, mais l'actualité s'est emballée avec cette affaire de Libération.
Pardonnez-nous. Au nom de mes collègues je vous présente ici toutes nos excuses.
Mais dites donc, à part ça, vous avez quelque chose à nous dire hein ?
Rédigé par : Savonarole | 22 novembre 2013 à 18:43
@Savonarole
Que pensera cette pauvre victime, qui n'est pas un magnat de la presse, de votre pardon ?
Rédigé par : Jabiru | 22 novembre 2013 à 18:35
Sur les 53 commentaires postés à l'heure à laquelle j'écris, je suis surpris de constater parmi les plus récents d'entre eux, que près d'une quinzaine n'ont rien à voir avec le billet de notre hôte : entre l'indigence du pouvoir socialiste, les références à Dehkar allant même jusqu'à légitimer ses actes, les considérations sur la prostitution, autant de thèmes ayant fait l'objet de précédents billets de Philippe Bilger.
Parmi les auteurs hors sujet, je citerai dans un inventaire à la Prévert : Jérôme, Tipaza, Jabiru, Savonarole, Michelle D. Leroy, Achille, Rodolphe Dumouch, Genau, Mary Preud'homme et j'en oublie sans doute.
Je sens qu'on va me tomber sur le râble mais je trouve que ces hors sujets car il ne s'agit même pas de digressions auraient trouvé ailleurs sur ce blog une place plus légitime.
Rédigé par : ludovic | 22 novembre 2013 à 18:24
Rédigé par : Jabiru | 22 novembre 2013 à 13:51
Oui, Jabiru, ils perdent vraiment les pédales, parfois...
AO
Rédigé par : [email protected] | 22 novembre 2013 à 18:14
@Jabiru
Tipaza n'a pas tout à fait tort.
Que disais-je alors que la brute circulait encore dans les rues de Paris ?
"Quoi qu'il résulte de toute cette affaire, le journalisme français doit changer de braquet. C'est un journalisme de guerre civile. Les centres de formation de journalisme doivent être fermés. France Inter et France Culture doivent être vendues au privé. Comme en Espagne où l'on vend les télévisions (cf Le Monde). Un bac+ 5 devrait être obligatoire pour avoir accès à la profession .
Je n'ai aucune sympathie pour ce jeune homme traqué dans les rues de Paris, toutefois il sera intéressant de l'écouter lors de son procès, s'il nous dit "j'en pouvais plus de tous ces c..s", alors il aura mon pardon. "
Rédigé par : Savonarole | 19 novembre 2013 à 13:49
Rédigé par : Savonarole | 22 novembre 2013 à 16:45
@ Savonarole
==="Le FN est une machine à toujours faire gagner la gauche."===
Vous avez entièrement raison et aux prochaines élections ce sera le cas grâce aux nombreuses triangulaires.
Reste que la droite UMP/UDI est désespérante et suiveuse et sans l'idéologie affligeante des socialistes, elle a des points communs avec eux.
L'abstention est invisible et à la présidentielle, elle a aussi largement contribué à faire élire le Président et sa clique.
Après 18 mois, la France et les Français sont épuisés, alors après cinq ans...
J'avoue être déboussolée.
Je ne comprends pas comment, avec tant d'individus, intellectuels brillants, démocrates, relativement jeunes et dynamiques, amoureux de leur pays, conscients du déclin économique et culturel si criant, il ne sorte pas du rang une personnalité charismatique et avec des idées. Une personnalité qui ne serait pas engluée dans les discours traditionnels qui nous endorment depuis quarante ans. Peut-être un individu non formaté aux écoles prestigieuses de notre République puis aux cercles, loges, think tank et autres lieux de la pensée unique ?
En attendant, il faut bien se défendre contre le grand n'importe quoi et un gros score du FN aurait peut-être pour effet de secouer les rêveurs.
Rédigé par : Michelle D-LEROY | 22 novembre 2013 à 15:42
http://www.kb-officiers.fr/article-lettres-d-ouest-34-121212792.html
Rédigé par : adamastor | 22 novembre 2013 à 15:39
En gros, je m'en f... Ce n'est qu'une question de gros sous !
Ce matin, toutefois, j'entendais un journaliste dire qu'un monsieur offrait à son fils un petit voyage pour cette coupe au Brésil : billet pris mercredi pour un petit séjour (j'ai pas écouté la durée, ni quel type !) dont le prix avoisinerait les 2.400 €.
Mais puisque nous avons un "espion" sur place... !
Il était urgent de gagner, au moins, pour jouer un match au Brésil. TF1 aura ainsi sa rentrée de liquidités ! Les organismes de voyages ainsi que les compagnies aériennes quelques miettes !
Et les sponsors sont contents !
Donc la France va bien !
Rédigé par : Marie | 22 novembre 2013 à 15:19
@ Savonarole | 22 novembre 2013 à 12:34
Figurez-vous que je m'amuse aussi à ce petit jeu et je ne suis pas le seul, loin de là. Je réponds systématiquement que je ne vote pas Front national.
Les sondages sont ce qu'ils sont.
Par contre je suis extrêmement déçu du nouveau mode électoral dans les petits villages de France et de Navarre. Au-delà de 1000 habitants on ne peut plus panacher.
Ayant un maire indéboulonnable depuis quarante ans grâce aux nouveaux arrivants des lotissements qui s'étendent comme la gangrène et qui ne payent pas d'impôts sur la commune chose étonnante mais véridique, notre petite guerre picrocholienne consistait à rayer des noms sur la liste des quinze conseillers, de les remplacer par d'autres comme par exemple les maîtresses de l'un d'entre eux et aussi d'en rajouter comme des personnes très âgées qui n'étaient pas descendues des hameaux supérieurs depuis une bonne vingtaine d'années.
Ils étaient obligés ainsi d'avoir le registre d'état civil à côté d'eux pour vérifier l'existence des nouveaux candidats malgré eux.
Ainsi avec 192 noms différents (notre record) nous clôturions le dépouillement alors qu'il sonnait une heure du matin à l'église toute proche et ainsi les deux pandores bâillant tout leur saoul sur la place pouvaient rejoindre la sous-préfecture où les attendait chancelant le représentant de l'État regrettant d'avoir été nommé au pays de l'ours.
Je précise bien sûr qu'il n'y avait qu'une seule liste en présence. Là était le piment ajouté à la garbure.
Le chef de file était et est en totale illégalité sauf à considérer un jugement stipulant que la mairie était son domicile car il y recevait son courrier.
Bref sans panachage, plus de panache dans le Royaume de Nouste Henric.
Un village normal dans une France normale avec un Président normal.
Rédigé par : hameau dans les nuages | 22 novembre 2013 à 14:13
@Tipaza
De l'empathie pour qui ?
Pour un dérangé du casque qui a tiré sur un malheureux photographe qui n'est pour rien dans cette histoire et qui va rester meurtri dans sa chair ! Drôle d'empathie que voilà.
Rédigé par : Jabiru | 22 novembre 2013 à 13:51
Pathétique exutoire en bande organisée.
Dégorgement de testostérone en mimésis de meute.
Transmutation d'hormones en vociférations.
Parcage en enclos payant de bellicistes idiots.
Diversion cocardière faute de cocards légaux.
Avilissement haineux de la fraternité citoyenne.
Régression de foule en déréliction anti-dignité.
Le spectacle hideux et angoissant de faisceaux tribuniciens beuglants fait détester d'avoir pratiqué ce jeu si amusant en scolaire, en universitaire, en club civil. Salissure de la mémoire juvénile qui était chère...
Pouah !
Rédigé par : Zyeuteur Consterné | 22 novembre 2013 à 12:40
"Le Front National n'a pas fini de monter"...
Michelle D-LEROY
Certes, mais je n'y vois qu'un fantasme défoulatoire.
Lorsque de passage à Paris un institut de sondage vient interrompre ma sieste je vote Front National systématiquement. Ça m'amuse.
Mais il ne me viendrait jamais à l'esprit de voter FN dans une élection.
Si l'on retranche 10% de blagueurs comme moi on retombe à 18%... Comme en 2002.
Le FN est une machine à toujours faire gagner la gauche.
Rédigé par : Savonarole | 22 novembre 2013 à 12:34
@JC Samson
C'est incroyable et je ne fais aucun commentaire, aucune comparaison...
Je pense que vous avez compris que mon commentaire était à prendre cum grano salis.
Cependant, le vôtre et le mien se rejoignent sur le fait qu'ils constatent tous les deux quelques « différences culturelles » qui expliquent un certain nombre de choses, même si elles sont niées dans notre pays par des idéologues pervers considérant que les hommes et les peuples sont rigoureusement interchangeables.
@Guzet
Un exploit sans réception à l'Elysée et sans descente des Champs-Elysées...! Où va-t-on ? Les Champs-Elysées avaient été réservés par les supporteurs d'une équipe plus célèbre que « l'équipe de France »...
Rédigé par : Parigoth | 22 novembre 2013 à 12:02
Je pense que le foot a le pouvoir de bouger les foules et quelque part c'est un pouvoir politique ; il n'y a qu'à se rendre compte de ce qui se passe dans certaines cités, où la police n'ose même plus mettre le bout de son nez, et les divers délits que commettent des jeunes si par grand malheur ce n'est pas leur équipe qui gagne.
J'imagine tous ces milliers, ces millions de Français lobotomisés devant leur poste de télé comme le personnage principal d'Orange mécanique dont on exorbite les yeux dans des expériences pour cobayes.
Cobayes c'est bien l'impression que c'est ce que nous sommes lorsque l'on suit la balle sur l'écran. Je le redis, le foot peut soulever les foules. Si on désintégrait le foot du jour au lendemain de l'horizon, je me demande sincèrement si, et tout le monde peut se poser la question, cela ne créerait pas une guerre civile. Le foot est un vecteur d'apaisement qui pompe d'une façon imminente les mauvaises pulsions et celles-ci de tous horizons. C'est un catalyseur.
Rédigé par : Carl+Larmonier | 22 novembre 2013 à 11:49
Le Front National n'a pas fini de monter.
Sachant qu'une nouvelle loi sur l'immigration est en préparation, germée dans les têtes bien faites de nos ministres.
Les binationaux auront le droit de ne pas adhérer aux coutumes et à la culture de la France, ils garderont leurs libertés de différence. On peut déjà imaginer les revendications à l'école, au travail, dans les transports, etc. Et la loi prévoit des sanctions pour ceux qui pourraient y trouver à redire. Exit l'assimilation, l'intégration, on nous amène vers une libanisation de la société avec tous les risques que cela comporte.
L'engeance socialiste est une merveille pour le peuple de France. N'ayant pu, par peur des réactions après la douloureuse loi sur le mariage pour tous, mettre en oeuvre pour les municipales la loi sur le vote des étrangers, une loi plus sournoise et finalement plus dangereuse pour notre civilisation est en préparation. Bravo et merci à ces fossoyeurs.
Il y a des jours où notre nature relativement calme se révolte au point d'avoir des envies de violence.
Rédigé par : Michelle D-LEROY | 22 novembre 2013 à 11:24
@ Rodolphe DUMOUCH
« Le jour de la Révolution, ils seront les premiers à tondre. »
Je vois que les vieilles habitudes des "libérateurs" de la dernière heure qui se sont illustrés en mai 1945 sont toujours là.
Les générations changent mais pas les méthodes.
Rédigé par : Achille | 22 novembre 2013 à 11:08
@ Jérôme | 22 novembre 2013 à 07:57
Vous avez rédigé là ce qu’on pourrait appeler une excellente synthèse de la revue Psychologies Magazine, synthèse que n’aurait pas désavouée Hollande lui-même.
Mais voilà, comme les synthèses hollandaises, celle-là embrouille le lecteur plutôt qu’elle ne l’éclaire. On en vient à se demander si vous avez compris, après avoir appris.
Ah… la différence entre savoir et connaissance…
Je vous propose d’adopter la règle suivante :
Un sujet, un commentaire, et si possible une opinion qui vous soit personnelle, mais sur ce dernier point je ne serai pas trop exigeant.
Il faut bien que jeunesse s’exprime, elle passe si vite la jeunesse surtout celle de gauche. Elle finit notaire ou député européen, ou pire Directeur du FMI quand il s’agit d’une éternelle jeunesse toujours verte !!
Rédigé par : Tipaza | 22 novembre 2013 à 11:00
@ Tipaza
Je contresigne votre commentaire :
Abdelhakim Dekhar m'inspire aussi sympathie depuis ces deux lettres... et même avant, car s'en prendre à la fois à Libé (qui ne nous libère plus de rien du tout), à la radio des néolibéraux formatés et à une banque, c'est s'en prendre au cœur du système néolibéral.
La journaloperie ne sert qu'à nous faire gober le libre-échangisme et le mondialisme auxquels se sont convertis tous ces anciens gauchards. Le jour de la Révolution, ils seront les premiers à tondre.
Rédigé par : Rodolphe DUMOUCH | 22 novembre 2013 à 09:36
Faire preuve de charisme oblige à l'exemplarité envers ceux sur qui il s'exerce.
Or, s'intéresser au football relève d'une faiblesse d'esprit pouvant rapidement dégénérer en addiction intellectuelle.
Il est donc du devoir de celui qui exerce du charisme sur d'autres de ne pas les conduire, par son exemplarité, à sombrer dans l'intérêt pour le football.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 22 novembre 2013 à 09:20
Cher sbriglia,
Clairement oui !
Rien à foutre non pas du foot, de façon définitive rien à foutre des enthousiasmes hyperboliques qui imaginent qu'un match gagné et c'est la politique de la France qui se joue - comprendre : qui triomphe - au stade de France d'un coup d'un seul !
J'ai regardé "Dallas, une journée particulière" sur Arte : j'ai adoré.
Rédigé par : Véronique Raffeneau | 22 novembre 2013 à 09:09
Vu ce matin, en surfant sur le net, deux informations sans liens apparents.
Abdelhakim Dekhar a laissé deux lettres.
Dans l’une d’elles, il accuse «les médias de participer à la manipulation des masses», les «journalistes étant payés pour faire avaler aux citoyens le mensonge à la petite cuillère.»
Autre information,
Christiane Taubira sacrée "Femme de l'année" par le magazine "Elle".
On voit par là que si le passage à l’acte est la preuve d’une déficience mentale, les causes qui l’ont motivé relèvent parfois de la plus lucide et la plus implacable logique.
Je finirai par avoir de l’empathie, à défaut de sympathie, pour cet Abdelhakim.
Rédigé par : Tipaza | 22 novembre 2013 à 08:30
Un exploit sans réception à l'Elysée et sans descente des Champs-Elysées...! Où va-t-on ?
Rédigé par : Guzet | 22 novembre 2013 à 08:16
Bonjour Philippe,
Je n'ai pas eu le temps de participer aux passionnants échanges nés de vos billets "d'humeur", auxquels certains pensent répondre par des billets supposés "d'humour". Je fais un tir groupé pour nos amis d'extrême droite adorant se complaire dans la position victimaire du "on ne peut plus rien dire".
Mary, merci de votre intervention dans le post traitant de la prostitution. On a pu revoir à l'œuvre les quelques-uns, les mêmes que ceux dont je parle plus haut, qui se complaisent à inverser les situations de bien "pensance" au profit de la trivialité de la mal "pensance".
Il m'arrive fréquemment de discuter avec des amis et/ou collègues de ce sujet. Il ne me fait pas rire. Lorsque ces amis tentent de m'expliquer que la prostitution n'est pas l'esclavage, je leur rétorque que 99% des filles sont de fait réduites en esclavage par des hommes violents, parfois de leur propre famille, et que ce qui les amène à la prostitution est rarement un choix délibéré d'adhésion à ce mode de vie, mais le viol, des conditions affectives misérables, la violence cruelle.
Evidemment, d'aucuns vont ressortir des chiffres provenant d'études de sociologues avertis, qui du fond de leur canapé vont faire des analyses fines et nous expliquer que les ratios sont plus "équilibrés".
Je dois l'avouer, il apparaît qu'à 99% je me trompe de chiffre. Charles Pellegrini qui n'est pas un ignare en matière de police et de mœurs, rétorqua un jour à l'un de ces convaincus des bienfaits de la prostitution et de la grande liberté dont jouissent les prostitués que, malgré tout ce qui pouvait se dire, 98% des filles faisaient l'objet d'un "maquereautage" de plus en plus sordide et violent. Mea culpa, il semble que je me trompais de 1%.
Je voudrais revenir également sur les propos crétins d'Antoine, entendus à plusieurs reprises, comparant la situation d'une travailleuse ordinaire dans une société ordinaire, à celle de la prostitution, afin de tenter d'expliquer que cette dernière serait un métier comme un autre. Sous-entendu, nous travaillons aussi sous la contrainte. Que je sache, il est normal de travailler, personne ne nous viole pour nous intimer l'ordre d'aller pointer, s'asseoir sur une chaise, plaider ou que sais-je. Il est possible que l'organisation sociale de notre société masque à certains la normalité de leur participation à l'effort collectif, mais ces arguments d'autorité sont pénibles à entendre de la bouche de quelqu'un qui a priori paraît assez bien équipé côté neurones.
Bref, si la pénalisation des clients qui, souffle rauque, après avoir subtilisé un peu d'argent dans le porte-monnaie de leur femme et vécu un moment qu'il s'imaginent d'échange, de relation sympathique, affective, ou d'amour, ne me paraît pas la meilleure solution, la plupart des arguments pour justifier de l'idiotie de cette mesure me paraissent totalement irrecevables et symptomatiques de cette société où quelques-uns tentent en permanence de vous faire accepter l'avilissement de l'autre comme une chose parfaitement innocente et naturelle sous couvert de "politiquement incorrect". Voir la propagande récente et indécente de déculpabilisation faite autour de Roman Polanski et de la jeune fille qu'il a droguée et sodomisée, acte jugé par ses laudateurs comme une erreur de jeunesse. La belle avait 13 ans, le supposé jeune homme 43 sonnés.
Je ne sais plus quelle fine lame a tenté dans un salmigondis illisible, de justifier la caricature idiote de Christiane Taubira sur une boîte de chocolat, encore et encore, à grands coups de : "on ne peut plus rien dire, les mots sont travestis". Comme si cette caricature ne souffrait d'aucuns relents de racisme bien entendu.
Ce sont souvent les mêmes qui, niant l'histoire de l'esclavage, de la colonisation, de leurs impacts puissants encore maintenant sur les sociétés qui les ont vécus, vont vous expliquer que l'identité française vient de loin, d'une histoire qu'il ne faut pas oublier.
Ahhhh le bon temps où Aix-la-Chapelle était la capitale d'un grand empire "franco-germanique" ; de cet abandon sont nées toutes ces guerres successives que nous nous sommes livrés les uns les autres. De la perte d'une grande Europe unie sous la domination "gaulo-prussienne" naquit le désordre actuel.
Je suis bien d'accord pour dire que la lutte contre l'antijudaïsme et le racisme ne fait pas une politique. Mais avant cela, il faudrait que le racisme et l'antijudaïsme ne constituent pas des réponses systématiques aux maux supposés de notre pays et aux désaccords politiques que l'on entretient avec un pouvoir en place. Le premier effort devrait se porter là.
La lecture des réponses faites à vos billets me conforte dans l'idée que le Front National n'est pas le parti dérangeant. On sait ce qu'il est. Et malgré tous ses efforts de nettoyage, il reste ce qu'il est. La réalité est que l'esprit qui anime ce parti, anime aussi bon nombre de personnes dans tous les partis de France, de gauche comme de droite. Et quand les masques tombent les seuls à vraiment en profiter sont ceux qui n'ont jamais dérogé à leur ligne.
Ce sont les faibles qui sont racistes. Ceux qui n'ont justement pas d'identité, ou pas d'identité assez forte pour ne pas craindre l'altérité.
Rédigé par : Jérôme | 22 novembre 2013 à 07:57
C'est politique le ballon rond. L'image de la France black blanc beur qui ne doit pas perdre.
Mais vous savez quoi ?
On s'en fiche.
Rédigé par : fredi maque | 21 novembre 2013 à 23:56
Le football est un jeu simple, il s'agit de mettre le ballon dans le but et cela fait but.
Tout le reste n'est que formalités, fioritures et dépense inutile d'énergie.
On a gagné, on va aller à Rio et ramener la "World Cup".
Rédigé par : vamonos | 21 novembre 2013 à 22:36
@ Parigoth 12:49
"les supporters de l'équipe d'Algérie ont coutume de manifester leur joie, non pas à Alger mais à Paris, Besançon, Marseille..."
Juste une information = il suffit de lire "El Watan" sur le net pour apprendre le nombre de morts (plus d'une douzaine, dans au moins trois accidents de la route), les centaines de blessés, les urgences débordées, dans la nuit de mardi à mercredi, lorsque les supporters algériens ont appris la victoire / qualification de l'Algérie... C'est incroyable et je ne fais aucun commentaire, aucune comparaison...
Rédigé par : JC Samson-Le Havre | 21 novembre 2013 à 21:51
Oui, Cheifetz a raison ; quand le ventre sonne creux, voir un lion manger un chrétien, ça réconforte. Pour moi aussi, le foot est un sport sur glace qui se joue de part et d'autre d'un filet, où les belligérants essaient de rattraper un renard enragé. Bon. La France fait ce qu'elle veut, ça m'est égal.
En revanche, j'ai adoré la chute du tireur fou de Paris, comme "Monsieur de Paris" ah mais c'est qu'on la fait belle dans la capitale. Déjà C.Fourest sortait sa couronne d'étoiles, on se réjouissait d'enfoncer encore une épine dans le pied de Le Pen ou de la droite en général, on capelait les gilets de sauvetage de la sainte ultragauche, toujours à la pointe du progrès social, et puis, plouf, patatras c'est un Algérien, d'ultragauche, un peu frappadingue, mais violent et selon les experts, non dangereux. Gageons que Mme Taubira s'appuiera sur ce dernier qualificatif pour envisager une sortie rapide. Alors, levées d'écrou et erreurs de procédure à surveiller.
Un sujet de satisfaction : la France a le coût de fonctionnement de ses corps législatif et exécutif à l'échelon central le moins élevé d'Europe, 1,2% du PIB. A la vérité, on ne sait pas très bien ce que l'on compte, tout ou seulement les femmes de ménage ? oh, pardon, les techniciennes de surface. Et le tueur il n'est pas algérien, c'est un individu français par la naissance sur le territoire, enfin, je n'en sais rien, mais il faut beurrer la tartine, révolté par l'ambiance malsaine entretenue par la droite et qui, dialectiquement, fait connaître son opinion en démontrant la vulnérabilité de la gauche. Ca pourrait servir aux journalistes bien-pensants, qui confondent le particulier et le général, la synthèse et l'analyse, l'induction et la déduction.
Rédigé par : genau | 21 novembre 2013 à 20:20
Deschamps aurait revu sa stratégie de fond en comble, aussi Hollande peut-il s'inspirer de cette méthode pour remettre la France sur les rails.
Rédigé par : Perplexe-gb | 21 novembre 2013 à 19:43
Bonsoir M. Bilger,
Je ne suis pas devenu un aficionado du football, qui m'ennuie au-delà du possible. En revanche, j'ai été intéressé par le suspens entre les matchs aller et retour France-Ukraine, la retenue de la plupart des médias après le match aller, sans doute pour ne pas avoir à manger son chapeau au match retour, alors que peu nombreux étaient ceux qui croyaient vraiment à la possibilité d'une victoire.
Cela nous aura au moins valu quelques paris stupides comme ce député venant en tongs mercredi à l'Assemblée, Cyril Hanouna teint en blond, Antoine de Caunes présentant (mal) le Grand Journal en anglais (pari peu tenu en fait puisque tous les entretiens étaient en français), Jean-Michel Aphatie et son béret, sans oublier Doria Tillier présentant la météo dans le village de Poil, posant devant les panneaux d'entrée et de sortie de cette bourgade avec cette formule inénarrable: "A Poil devant, à Poil derrière".
Pour en revenir au match, j'en étais resté d'ailleurs à la première version attribuant le troisième but tricolore à Gusev qui aurait marqué contre son camp avant que ce but ne soit attribué à Sakho. Après tout peu importe, l'honneur est sauf, imaginez la bronca qui se serait abattue sur l'équipe de France en cas de défaite et donc d'éviction du Mondial.
TF1 et les sponsors doivent être soulagés, eux qui ont investi des sommes colossales en droits de diffusion entre autres.
Sans la participation de la France à la Coupe du Monde, c'est un fiasco économique qui s'annonçait pour les recettes générées, sans compter l'impact désastreux sur le moral des Français.
Alors réjouissons-nous de cette victoire saluée comme un exploit, mais à mon sens, moi qui n'y connais rien, il me semble qu'il est encore un peu tôt pour pavoiser.
Rédigé par : ludovic | 21 novembre 2013 à 19:10
"Ne soyez pas injuste avec Domenech. Il a su faire le nécessaire pour nous mener en finale de 2006. Et si le nécessaire était de s'effacer devant Zidane, eh bien il a eu l'intelligence de le sentir."
Alex
Soyez sérieux cinq minutes, Alex*, Domenech aurait pu s'opposer à Zidane...?
Are you kidding ?
Domenech est arrivé en 2004 à la tête de Bleus choisis par ses soins et tellement nuls qu'on avait l'impression de voir une équipe de D2 dans des matchs internationaux... au point même que Zidane qui avait pris sa retraite internationale, vous l'oubliez, est revenu, ulcéré de voir le maillot aussi mal porté (suite à une première année où Domenech pilotait seul de manière catastrophique, revoyez les résultats d'alors), en posant pour condition de remonter une équipe avec les potes - vocable bien choisi - de son choix.
Même vous ou moi aurions aussi bien porté les serviettes et signé les feuilles de matchs.
Quant au type qui lit la déclaration des hommes du bus, censés être ses joueurs, il est au-delà du pathétique, du dérisoire, du minable.
Il a fait remonter Lyon en D1... whaou !
Wake up, Alex.
Dois-je parler de la qualification volée à la main et aux Irlandais du mondial de 2010, de ses primes astronomiques qu'il prétendait, en plus, ne pas avoir touchées et autres gracieusetés...
Il est allé si bas que les Russes voulaient nous l'acheter pour forer l'Arctique.
Brrr...
AO
*Faire bus sonne, voilà un entraîneur.
Rédigé par : oursivi | 21 novembre 2013 à 18:57
@ Jean-Paul Ledun
« Ben voilà. Je ne suis pas un bon Français.
Parole selon Achille, philosophe de blog.
De blague. »
Faut pas être susceptible comme ça.
D’autant que si vous lisez bien mon commentaire vous observerez que je n’ai pas une très haute estime pour les titulaires de l’équipe de France qui ont certes changé d’attitude au cours du match de mardi, mais certainement à la suite d’un recadrage en règle.
Le résultat est plutôt positif puisqu’ils ont réussi à se qualifier et du même coup à redorer leur blason qui était passablement terni suite à leurs frasques à répétition depuis le Mondial 2010.
Les Français n’auront jamais pour ces Bleus-là l’engouement qu’ils ont ressenti avec l’équipe de 1998 et même celle de 2006, mais dans la mesure où ils ont fait l’effort de corriger leur conduite, autant leur laisser une seconde chance.
C’est ma « philosophie ». Elle ne repose pas sur des préjugés ; elle est plutôt bienveillante avec les imperfections de la nature humaine, ce qui manifestement ne semble pas être le cas de la vôtre.
Rédigé par : Achille | 21 novembre 2013 à 18:22
Cher sbriglia,
Pour une fois qu'êtes galant avec deux ou trois dames de ce blog, n'en profitez pas pour oublier ou accabler les copines (en un seul mot SVP) ; je pense notamment à Catherine Jacob, tout autant sinon davantage instruite que moi par exemple, même si le cerveau, et encore moins le cervelet et le bulbe n'ont rien à y voir.
Bien cordialement, Mary.
(Avec ma formule finale, je sens que j'exabuse et dépasse les bornes et que l'ours y vit, comme on dit en Espagne, dont je suis fan risque de nous faire une énième crise de jalousie carabinée !)
Rédigé par : Mary Preud'homme | 21 novembre 2013 à 18:08