En Ouganda, l'homosexualité pourra être condamnée par une peine pouvant aller de deux ans à la prison à vie.
On devine, dans ce pays, les affres de ceux qui, pour échapper à cette indignité législative, se terreront, se dissimuleront et tenteront de cultiver un secret absolu. La transparence, leur malédiction.
En France, faut-il considérer que depuis une décision récente de la cour d'appel de Paris, le droit à la vie privée des responsables politiques est remis en cause et qu'il y aurait, en certaines situations et à l'égard de personnalités choisies, une transparence permise, en tout cas tolérée (JDD) ?
Dans un ouvrage d'analyse politique, son auteur révèle l'homosexualité de Steeve Briois, candidat FN à la mairie d'Hénin-Beaumont, dans le Nord, et membre de la direction du parti frontiste. La cour d'appel a autorisé la vente en librairie du livre mais a interdit de publication des passages dévoilant le nom de son compagnon.
L'argumentation de la juridiction est la suivante. Comme Steeve Briois est une "personnalité politique de premier plan", l'évocation de son homosexualité "est de nature à apporter une contribution à un débat d'intérêt général et prime sur le droit au respect de ce pan de sa vie privée" tandis que la notoriété de son ami "ne dépasse pas le cadre régional".
Sans être péremptoire dans mon appréciation, je ne suis pas convaincu par cette distinction d'ordre géographique entre une réputation nationale ou régionale. Parce que le périmètre est plus étroit, on pourrait jouir d'une licence que l'espace plus vaste empêcherait ?
Il me semble que le regard à porter sur l'intimité de la vie privée à sauvegarder ou non doit tenir prioritairement à la nature de cette dernière plus qu'à l'ampleur de l'insertion de la personne dans le tissu social et politique. Il y a quelque chose d'insatisfaisant pour l'esprit avec cette focalisation sur la célébrité comme si l'orientation intime, valeur capitale à protéger, dépendait, pour son secret ou sa publication, des hasards d'une carrière ou d'un destin.
Plus sérieuse paraît être la thèse qui, pour légitimer l'information sur l'homosexualité de Briois, souligne que cette donnée personnelle aurait expliqué les "positions prudentes" de Marine Le Pen sur le mariage gay.
En même temps, il s'agit d'une interprétation qui suppose une attitude de la part de la présidente du FN, n'impliquant pas forcément Steeve Briois dans cette démarche. Il est fort possible que Marine Le Pen se soit au moins en partie déterminée à cause de ce qu'elle savait sur Briois mais nous n'en avons aucune certitude. Pas plus l'auteur que nous. Ainsi est dévoilée une homosexualité, avec un préjudice réel en résultant, au prétexte d'une incidence politique sinon virtuelle du moins seulement plausible ou même probable. Le secret est violé parce que, connu, il aurait servi à d'autres. Posture infiniment risquée susceptible d'entraîner des dérives à foison.
Steeve Briois aurait été beaucoup moins fondé à se plaindre si par lui-même, dans son existence de militant et de responsable politique, il avait fait preuve d'hostilité, voire d'ambiguïté à l'égard de l'homosexualité dans le débat public et qu'il avait en quelque sorte contraint les médias à une clarté mettant à jour ses contradictions et incriminant son double langage. Rien de tel n'a jamais pu être imputé à Steeve Briois. Cet "homo" aurait donc dû demeurer à l'abri de cette révélation indiscrète.
Le déplorable secret de l'Ouganda et la transparence française dangereuse.
Quel bonheur de sortir de cet univers où la justice et le sexe se croisent parfois sans bien se comprendre pour lire les propos de l'invitée du dimanche Marion Maréchal-Le Pen dans Le Parisien grâce aux questions pertinentes d'Olivier Beaumont et Rosalie Lucas !
Je suis tombé sous le charme intellectuel et humain de cette jeune femme même si ce n'est pas la première fois que je la découvre et qu'elle fait apparaître, par rapport à l'univers rude, peu généreux et guère empathique du FN - Henri Guaino a raison - une image chaleureuse, sincère et tranquille. Elle ne cède sur aucune de ses convictions mais d'une part, en tout cas dans leur expression dominicale, elles n'ont rien qui puisse heurter un républicain de bonne foi et d'autre part le ton, la voix qui les formulent sont acceptables et sereins. Elle n'a pas la haine entre les dents ni dans la tête.
Sur un plan mineur, elle décrit avec beaucoup d'esprit l'atmosphère qui est dénoncée comme "machiste" à l'Assemblée. Pour sa part, elle affirme n'avoir eu que "des remarques gentilles quand elle est venue quelquefois en robe" et, comble d'impudence, ajoute que "quand on m'appelle Cocotte, je trouve que c'est affectueux". Comme elle nous change des féministes qui nous obligent à considérer que l'égalité entre les hommes et les femmes n'est pas un beau combat (Nouvel Observateur) !
Ailleurs, elle avait déjà superbement pourfendu la conception "ethniciste" de la société en louant les multiples apports et influences divers et contrastés qui avaient construit, enrichi et honoré la France mais en insistant sur l'obligation, pour ceux qui étaient accueillis, de respecter les lois et les règles du pays hôte.
Cet entretien dans Le Parisien n'est pas fait que de gracieusetés : il aborde le climat d'insécurité, les élections municipales et européennes et l'éventuel changement de nom du Front national. Il serait le bienvenu : ce terme de Front est atroce !
Sans doute vais-je encourir à droite comme à gauche les foudres de ceux nombreux qui sont fiers de détester le FN par principe et de ne jamais lire ni écouter les responsables de ce parti. Pour ma part, j'aime m'opposer aux idées et aux principes en les connaissant et pas en les présumant mauvais. J'avoue aussi - ce n'est pas faute de colonne vertébrale, je l'espère - que j'éprouve une sainte horreur devant les détestations globales et que je suis heureux de m'imposer comme citoyen un pluralisme, une curiosité, un malaise aussi, parfois une estime liée aux êtres et distincte des idéologies : souvent il y a des personnalités qui me plaisent, qui me passionnent tellement qu'elles me consolent des pensées et des jugements qu'elles profèrent. Je répugne à être prisonnier de mes convictions comme à être sourd, dans tous les cas, à autrui. Rien n'est plus exaspérant, dans notre monde, que le joug de devoir se soumettre à une adhésion sans nuance ou à une réprobation entière. Penser, ressentir, dialoguer à la carte, impossible!
Je ne suis pas plus attiré par le FN parce que Marion Maréchal-Le Pen apporte de la douceur dans un monde de brutes et qu'à l'évidence elle respire l'air démocratique que je n'incline vers le Font de gauche parce que Jean-Luc Mélenchon est un grand orateur même si son caractère difficile est surprenant.
Si n'importe qui lisait cet entretien que je promeus, sans savoir que les réponses sont de Marion Maréchal-Le Pen, il susciterait une approbation générale à droite et au Centre et une contradiction courtoise à gauche sans que même elle soit unanime. Mais l'étiquette FN sur la tête de cette jeune femme fera qu'il ne sera pas lu ou alors préjugé avant d'être lu. Les excommunications par décret et par bêtise m'ont toujours révulsé.
Marion Maréchal-Le Pen, elle-même, a conscience de cette absurdité qui ne se préoccupe pas du fond ni même de la forme - mais de l'étiquette apposée une fois pour toutes. Avec ironie elle déclare : "On pourrait s'appeler Fleurs roses et paillettes, nos adversaires continueraient à dire que nous sommes d'extrême droite".
Le sénateur Placé, qui va régler ses amendes, voit juste : mieux vaut un FN à l'Assemblée que dans la rue ou dans les médias.
Même si on aurait dû toujours ignorer que Briois est homosexuel et Marion Maréchal-Le Pen une future star de la politique si elle ne l'abandonne pas en 2017.
Avant de nier la réalité rappelée avec raison par Trekker, relisez plutôt un arrêt du Conseil d'État du 11 juillet 1980, l'arrêt Montcho, admettant le regroupement familial d'étrangers dans le cas de polygamie.
Et nombreux sont ceux qui depuis cet arrêt ont pris prétexte de cette tolérance pour bafouer la loi républicaine, notamment des émigrés de confession musulmane.
Rédigé par : Mary Preud'homme @ Alex paulista | 14 avril 2014 à 22:21
Certes la polygamie est interdite en France, mais en usant du droit au regroupement familial les hommes en état de polygamie dans leurs pays d'origine font venir en France leurs diverses épouses et les enfants issus de celles-ci. Bien sûr au regard du droit français elles ne sont pas juridiquement leurs épouses
Rédigé par : Trekker | 28 décembre 2013 à 19:54
Ce que vous dites est totalement absurde: comment peut-on faire venir en France diverses épouses au nom du regroupement familial si au regard du droit français elles ne sont pas juridiquement leurs épouses ? Et les conditions de revenus (hors allocations bien sûr) ?
Ce que vous dites sur le regroupement familial c'est du n'importe quoi, du fantasme.
Pour vous mettre à jour des conditions d'État civil, de revenus et de logement d'un candidat au regroupement familial, je vous recommande le site officiel
http://vosdroits.service-public.fr/particuliers/F11166.xhtml#N10076
Je peux vous dire qu'il est plutôt difficile de remplir toutes les conditions. Un collègue ingénieur en CDI depuis des années a dû déménager en banlieue pour pouvoir y prétendre: son vieil appartement à Paris, qui aurait suffi à la plupart des familles françaises, n'était pas jugé suffisant parce que la douche était dans la baignoire... Il gagnait environ 3500 euros nets il y a dix ans, et a fait venir sa femme et son fils.
Bon maintenant il vit aux USA où il réussit formidablement sans avoir à écouter les petits refrains xénophobes à chaque fois qu'il évoque comment sa famille l'a rejoint.
Rédigé par : Alex paulista | 14 avril 2014 à 18:14
Cher Philippe, vous trouvez charmant que l'on dise ma cocotte en s'adressant à Marion Le Pen. Vous ne vous offusquerez pas si dorénavant je vous appelle mon poulet.
Rédigé par : Marc GHINSBERG | 14 avril 2014 à 12:05
Merci de vos papiers d'habitude si justes. Prenez le temps de regarder ce sketch (sans rapport avec l'antisémitisme) et dites-moi s'il n'est pas drôle... et en même temps une arme puissante contre le kidnapping pseudo-médical de nos vies par les Diafoirus d'aujourd'hui : http://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&v=AlqBDfDb15o
Rédigé par : Michel | 04 janvier 2014 à 12:46
Si je comprends bien à lire les commentaires tout le monde parle du loup sans l'avoir vu. Et ceux qui l'ont vu sont des rustres et des frustes.
Il faut donc tuer la bête du Gévaudan maintenant au Zénith.
http://www.youtube.com/watch?v=zVIZHISbYhU#t=46
Rédigé par : hameau dans les nuages | 29 décembre 2013 à 01:44
@ Alex paulista - 28 décembre 2013 à 17:55
Désolé de vous faire remarquer que vous avez une vision relevant de l'irénisme au sujet des dérives de l'immigration en France, et plus précisément des filières mises en place pour faire accéder indûment à notre nationalité. Sur ces sujets je vous conseille de nouveau vivement de lire Michèle Tribalat et Malika Sorel, personnalités que l'on ne peut guère taxer de suppôt de Marine Le Pen.
Certes la polygamie est interdite en France, mais en usant du droit au regroupement familial les hommes en état de polygamie dans leurs pays d'origine font venir en France leurs diverses épouses et les enfants issus de celles-ci. Bien sûr au regard du droit français elles ne sont pas juridiquement leurs épouses, mais considérées comme familles monoparentales et avec tous les droits (entre autres sociaux) en découlant. De fait en pratique on légitime cette polygamie, certes elle ne concerne qu'un pourcentage réduit d'immigrés.
Tout le problème, et c'est bien connu, est que l'addition de X % de cas minoritaires (mariages "blancs", mariages "gris", polygamies, etc.) crée au final une minorité non négligeable et qui en vient à revendiquer l'institutionnalisation de ces pratiques.
Rédigé par : Trekker | 28 décembre 2013 à 19:54
@ Trekker | 26 décembre 2013 à 22:25
Pour calmer votre imagination
- La polygamie n'est pas reconnue en France
- Je parle de titre de séjour et de droit à une vie normale, la nationalité c'est autre chose. Mais si vous obligez les gens à la précarité de visas trop temporaires, ils vont naturellement demander la citoyenneté pour de mauvaises raisons juste pour avoir une vie normale.
- Par 'mariage gris' vous parlez de celui d'Eric Besson, inventeur du concept justement parce que le nombre de 'mariages blancs' estimé par ses services était trop faible ? C'est vrai qu'il savait de quoi il parlait... Expliquez-moi un peu à quoi vous le détectez et quelle politique vous imaginez pour interdire 90% des mariages mixtes. Car c'est de cela qu'il s'agit dans le programme du FN, ne restez pas dans le qualitatif ! Le procès d'intention comme nouveau principe légal ? Encore une fois vous posez les précédents d'une dictature.
Rédigé par : Alex paulista | 28 décembre 2013 à 17:55
Comme un certain nombre d'entre vous, je suppose, j'ai vu hier sur mon écran de télévision Madame Vallaud-Belkacem, porte-parole du gouvernement, dire avec un sourire complice au premier couple d'hommes mariés de France :
« Je souhaite que vous vous répartissiez équitablement les tâches ménagères ! »
Peut-on aller plus loin dans la démagogie vomitive ?
Rédigé par : Frank THOMAS | 28 décembre 2013 à 13:42
@Ludovic
"Je ne sais pas à quelle "certaine maladie" vous faites allusion"
Sans doute voulait-il parler de celle-ci :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Dr%C3%A9panocytose
A ce sujet certains demandent que sa recherche ne soit pas ciblée et étendue à tous les nouveau-nés afin que les populations concernées ne soient pas ostracisées alors qu'elles ne sont pas responsables de cet état de fait.
Il est vrai que les statistiques font apparaître que c'est la première maladie génétique en France et que malgré cela, le Téléthon n'en fait pas cas. Majoritaire en Ile-de-France, elle ne ferait pas pleurer dans les chaumières de Bretagne et les chalets savoyards où elle est quasiment inconnue.
Révélatrice d'une explosion de l'immigration qu'il faut taire, il faut en rendre responsables les gens qui ne le sont pas.
Toujours l'art et la manière.
Reconnaissez que cela devient lassant et poussent certains à vouloir lever le voile en d'autres matières si vous voyez ce que je veux dire...
Quand on accuse une personne d'un crime qu'elle n'a pas commis, la moindre des choses pour l'accusé est de ne pas se contenter de lire l'acte d'accusation mais de demander des preuves et aux procureurs de les fournir et si ce n'est pas le cas on peut légitimement se poser la question de savoir si le dossier est vide... et engager des détectives privés même atypiques afin de faire la lumière.
Après il est des gens qui se complaisent dans le rôle de l'esclave nourri, logé, blanchi, apatride et sans identité. Ce n'est pas mon cas.
Rédigé par : hameau dans les nuages | 28 décembre 2013 à 10:39
@Parigoth,
"Par ailleurs je crois me souvenir qu'il n'a pas évoqué « l'inégalité des races » mais des différences entre les races."
Désolé de devoir vous contredire, voici l'extrait exact d'un discours de JMLP à l'Université d'été du FN à la Grande Motte en 1996:
"Je crois à l'inégalité des races, oui, bien sûr, c'est évident. Toute l'histoire le démontre, elles n'ont pas la même capacité, ni le même niveau d'évolution historique."
extrait audible sur le site ina.fr
Il a bien prononcé le mot inégalité et non pas différence.
Vous évoquez une attaque "ad hominem" contre JMLP en arguant que les mêmes propos tenus par d'autres personnalités n'auraient posé aucun problème, il se trouve qu'il est le seul à les avoir tenus, à moins que vous n'ayez des exemples précis à me fournir.
Vous prenez l'exemple de Stéphane Hessel, sans indiquer de quels propos il s'agit, ni même sur quel sujet.
Mais laissons le patriarche de côté, je ne sais pas à quelle "certaine maladie" vous faites allusion, mais vous avez sans doute raison ; je sais par exemple que le risque d'AVC est plus élevé chez les noirs que chez les blancs, chez les hommes que chez les femmes, chez les personnes âgées que chez les jeunes, etc.
Cela ne prouve pas grand-chose au demeurant.
Quant aux exemples qui selon vous évoqueraient une forme de totalitarisme "de degré moindre", il faut vraiment tordre la réalité pour vous suivre.
Dans un régime totalitaire, Mediapart n'existerait pas et Edwy Plenel serait enfermé depuis longtemps. Il me semble que "Le Canard enchaîné" est tout de même un bel exemple de la liberté de la presse, et que cet hebdomadaire n'a jamais épargné aucun parti de droite comme de gauche.
Qu'il y ait une autocensure de la presse est indéniable, tout particulièrement pour les J.T., Coluche disais je crois "on ne peut pas dire la vérité à la télévision, il y a trop de gens qui regardent", mais on est loin du temps où existait un ministère de l'Information, une télévision et des radios sous monopole de l'Etat. La pluralité de la presse demeure tout de même une garantie de la liberté d'expression, et que je sache "Minute" n'est pas un journal clandestin.
La pluralité politique est garantie, même si la pratique du pouvoir n'est exercée que par quelques "partis de gouvernement", dont les programmes sont certes peu éloignés du fait qu'ils sont justement confrontés au pragmatisme de l'exercice du pouvoir.
Mais reconnaissez que la palette reste étendue, du F.N. au N.P.A. et que l'électeur est libre dans l'isoloir.
Dans quel régime totalitaire trouverait-on seize candidats potentiels à la présidence de la République ?
Vous dites que l'économie est sous le contrôle de l'Etat, alors que la majorité des économistes prétendent le contraire. La crise financière depuis 2008 me semble une assez bonne illustration de l'emprise de la finance (au sens large) sur les politiques économiques, et du manque de marge de manoeuvre des Etats en matière de politique économique et sociale.
Faire d"Antifas" une police politique relève de la caricature, quant aux arrestations arbitraires et à l'emprisonnement d'opposants, j'attends vos exemples. Vous faites peut-être allusion à quelques casseurs lors des "manifs pour tous" comme il s'en trouve souvent dans les manifestations, qui ont pu s'en prendre aux forces de l'ordre, mettant en danger la sécurité de ceux qui venaient manifester pacifiquement.
Pour différencier clairement totalitarisme et démocratie, je vous suggère de demander un visa pour la Corée du Nord, charmante contrée à laquelle notre hôte a consacré un billet dernièrement.
Rédigé par : Ludovic | 27 décembre 2013 à 15:22
Le rapport sur l'immigration (évoqué dans un commentaire récent) parle de la reconnaissance des « braves », ces "anciens combattants issus des anciennes colonies"
1° La France a assuré la paix et la sécurité dans ces territoires, qui, sinon, auraient en général été ravagés par des guerres et des violences.
2° Les Français effectuaient un service militaire et étaient mobilisés lors des guerres, au contraire des indigènes.
Conclusion : la France protégeait ces territoires sans être protégée par eux : elle n'est pas redevable à ces territoires du sang versé, tout au contraire.
@Alex paulista
"La liberté de vivre en France avec un conjoint étranger ne vous paraît pas fondamentale ?"
C'est un droit, qui, comme tous, entre en concurrence avec d'autres, et, comme tous, peut être restreint.
@Parigoth
Le Pen a bien été condamné pour propos sur l'inégalité des races humaines (laquelle, Ludovic, rappelle Gobineau et non Hitler). Inégalité que pour ma part j'exprimerais ainsi : Noir < reste du monde moins les catégories ailleurs précisées < Européen et Jaune du Sud < Jaune du Nord < Juif.
Rédigé par : buridan | 27 décembre 2013 à 10:04
@ Alex paulista - 26 décembre 2013 à 17:02
N’oubliez quand même pas que tous les droits fondamentaux figurant dans la Constitution sont précisés et encadrés par un corpus de lois. Cela notamment pour éviter des interprétations et usages en contradiction avec leur esprit. En outre lois et jurisprudences évoluent avec le temps et quel que soit le pays, ces évolutions découlent de celles de la société mais aussi des dérives-contournements qui apparaissent : l'imagination des contrevenants est quasi sans limite.
Une ultra minorité d’abus et entre autre proportion de l’ordre du pourcent des mariages blancs, je serais curieux de savoir de quelles sources vous les tenez : associations gauchistes-bobos qui prônent l’immigrationisme sans contrôle ? Par ailleurs je vous fais remarquer que mon propos ne visait pas que les mariages blancs, mais aussi "gris", qui sont bien supérieurs aux précédents.
L’administration ne pousse en rien les gens à se marier à l’étranger, elle ne fait que tenter de limiter les mariages qui n’ont pour seul but que permettre au conjoint temporaire d’acquérir la nationalité française. Désir d’une vie en couple et encore plus amour, ils sont bien étrangers à ce type de mariage qui par nature n’est que temporaire : divorce ou abandon de l’épouse peu de temps après l'acquisition de notre nationalité.
Sur tout ce qui concerne l’immigration et ses dérives, entre autre par mariages de complaisance, je vous conseille vivement de lire Michèle Tribalat : démographe chercheuse à l’INED, et qu’il est difficile de taxer de sous-marin du FN. De même lisez aussi Malika Sorel, essayiste également, autre spécialiste de l’immigration. Ces deux personnes comme par hasard, notre Premier ministre J-M Ayrault s’est bien gardé de les nommer parmi les deux cent et quelques spécialistes, dont une partie n'était que des autoproclamés, chargés de rédiger le rapport qui récemment a fait scandale.
"pour justifier l'arrêt du droit le plus fondamental qui soit : avoir le droit de vivre dans son pays avec sa famille, quelle que soit la nationalité de son conjoint."
Ne travestissez pas mon propos, je ne suis pas pour la suppression de ce droit mais seulement pour restreindre drastiquement l’usage abusif qui en est fait. Abus qui sont bien éloignés d’une quelconque volonté de vie familiale en France avec son conjoint, plus exactement conjoint de circonstance dont la seule et unique finalité est l’acquisition de la nationalité française.
Lorsque vous parlez de "vivre dans son pays avec sa famille", vous intégrez aussi dans cela le droit pour les polygames de faire venir leurs diverses épouses en France et d'accorder à celles-ci notre nationalité ?
Rédigé par : Trekker | 26 décembre 2013 à 22:25
@ Nicolas Lacave | 26 décembre 2013 à 11:38
Je suis surpris que vous ne proposiez pas l'inverse: MLP à la tête de l'État et Fillon à Matignon.
Cela serait plus conforme à leurs compétences respectives: aucune pour la première, avaleur de boas, chapeaux et parapluies de golf pour le second.
Rédigé par : Alex paulista | 26 décembre 2013 à 17:14
Trekker | 25 décembre 2013 à 16:40
En gros, vous estimez que les atteintes à des droits fondamentaux sont justifiées par la lutte contre une ultra-minorité d'abus. Pour info, toutes les sources s'accordent à dire que les mariages blancs représentent une proportion de l'ordre du pourcent.
Aussi, vous mélangez mariage mixte avec mariage forcé et pratiqué en dehors des frontières, ce qui est un comble puisque c'est l'administration qui pousse les gens à se marier à l'étranger (sous Sarkozy, toute union avec un étranger était a priori suspecte d'être sans consentement mutuel) pour gagner un délai de un an pour reconnaître le mariage en France.
Bref, sous un discours qui se veut pondéré, vous nous faites une caricature de 'ces gens-là' qui égorgent le mouton dans la baignoire, ont quatre femmes en burqa et organisent des mariages forcés au bled, le tout pour justifier l'arrêt du droit le plus fondamental qui soit: avoir le droit de vivre dans son pays avec sa famille, quelle que soit la nationalité de son conjoint.
C'est pas joli joli tout ça.
Bon, joyeux Noël quand même, ainsi qu'à tous les lecteurs.
Je suis déjà brûlé, après la sieste direction la piscine des enfants.
Rédigé par : Alex paulista | 26 décembre 2013 à 17:02
"Il y a des mots, cher Parigoth, que l'on a pas le droit de galvauder."
Rédigé par : Ludovic | 26 décembre 2013 à 12:18
A propos de galvaudages s'il est bien un sujet qui l’a été dans le régime scolaire que nous subissons ou que nous avons subi c’est celui de la collaboration. Il faut avoir beaucoup de courage ou faire beaucoup d’effort même en étant juif pour soulever le lourd couvercle de la cocotte en fonte qui mijote dans nos livres scolaires depuis des décennies. Le consensus arrange bien des gens.
Une histoire de détails ou de poils sur l’œuf ne doit surtout pas venir troubler le jeu des bonnes consciences sauf à goûter à la XVIIe chambre. Dans ce domaine vous pensez bien que je n’irais pas personnellement constater si la justice est rendue d’avance malgré le fait que j’eusse ma petite idée.
Il vaut mieux laisser parler les victimes.
http://vk.com/video231636035_167123279?hash=ebdcdf2c1f434f05
Rédigé par : hameau dans les nuages | 26 décembre 2013 à 16:26
@Ludovic
Oui, des opposants ou des dissidents ont été emprisonnés.
Oui nous sommes quasiment de fait dans un régime de parti unique (absence de choix).
Oui, des arrestations arbitraires ont été exécutées, encore récemment.
Oui, sans aller jusqu'à parler de torture, des gens ont fait l'objet de sévices volontaires.
Oui, l'économie et la société sont placées sous le contrôle de l'Etat, qui se mêle de ce qui ne le regarde pas.
Oui la presse est censurée (par elle-même, à travers les journalistes formatés par le Régime).
Oui, il existe une police politique, nous l'avons vue à l’œuvre.
Oui il existe des milices quasi institutionnelles (« Antifas » et leurs soutiens syndicalistes stipendiés). Voir Méric et ses clones, ayant bénéficié de soutiens et de financement parapublics.
Oui la justice est parfois rendue par avance, un certain syndicat de magistrats en est même fier.
Donc s'il existe des différences de degré par rapport à un régime totalitaire « dur » il n'existe pas de différence de nature dans l'approche générale.
Je ne vais pas revenir ici sur tous les propos de J-M Le Pen, mais si vous savez ne pas faire preuve de mauvaise foi, vous ne pourrez qu'admettre que dans plusieurs cas ils n'auraient soulevé aucun problème s'ils avaient été tenus par n'importe qui d'autre.
Ceci a été flagrant pour des propos tenus par exemple par Stéphane Hessel qui n'ont pas été poursuivis, alors que d'autres comparables tenus par JMLP l'ont été.
Le deux poids deux mesures est flagrant.
Par ailleurs je crois me souvenir qu'il n'a pas évoqué « l'inégalité des races » mais des différences entre les races.
Si l'on en vient à chercher des poux dans la tête des gens à ce sujet, cela signifie qu'il faudra alors poursuivre d'innombrables praticiens médicaux qui sont tenus d'en tenir compte simplement dans l'intérêt de leurs patients, parfois pour leur éviter de passer de vie à trépas.
Je pourrais par exemple citer au moins une affection pour laquelle le spécialiste peut être amené à interroger son patient sur ses antécédents raciaux.
Dans d'autres cas, il faut surveiller les réactions à certains types de médicaments, il suffit de consulter la littérature médicale pour se rendre compte de cette réalité scientifique.
Même une militante « antiraciste » d'origine africaine connue a reconnu ce fait en public à propos d'une certaine maladie.
Il faut arrêter de tomber dans le fantasme et revenir à la raison.
Nous sommes bel et bien sous un régime pratiquant la chasse aux sorcières et les procès ad hominem.
Rédigé par : Parigoth | 26 décembre 2013 à 15:04
@Parigoth
"Ces procédés ne sont-ils pas des marqueurs d'un régime totalitaire ?"
Non je ne trouve pas, Jean-Marie Le Pen en est à sa neuvième condamnation en justice (pour cette dernière elle n'est pas définitive, certes). Je n'en ferai pas l'énumération mais il a été par exemple condamné pour des propos sur "l'inégalité des races" (cela ne vous rappelle rien ?), "les chambres à gaz, détail de l'histoire" ou encore "Durafour crématoire" (quel humour !). Pensez-vous vraiment que l'on soit encore dans le cadre de la liberté d'expression ?
Enfin si vous trouvez que la France est un "régime totalitaire", je vous invite à revoir la définition du totalitarisme. Sommes-nous dans un régime à parti unique ? Existe-t-il un culte de la personnalité du chef ? Pratique-t-on l'élimination ou l'internement des opposants ou des personnes supposées l'être ? A-t-on recours à la terreur d'Etat ? Aux arrestations arbitraires ? A la torture ? Aux camps et à la déportation ? L'économie et la société sont-elles sous le contrôle de l'Etat ? La presse est-elle censurée ? Y aurait-il une police politique ou une milice quelconque ? La justice rendue par avance ?
Il y a des mots, cher Parigoth, que l'on a pas le droit de galvauder.
Rédigé par : Ludovic | 26 décembre 2013 à 12:18
Président de la République
François Fillon
Premier Ministre
Marine Le Pen
Ministre de l’Économie et des Finances
Nicolas Dupont-Aignan
Ministre des Affaires étrangères
Philippe de Villiers
Ministre de la Défense
Henri Guaino
Ministre de l’Intérieur
Florian Philippot
Ministre de la Justice
Philippe Bilger
Ministre de l’Instruction Nationale
Anne Coffinier
Ministre de la Famille
Ludivine de la Rochère
Ministre de la Culture
Renaud Camus
Ministre de l’Agriculture
Laurent Wauquiez
Ministre de l’Environnement
Jean-Marc Jancovici
Ministre de la Santé
Hervé Mariton
Ministre de la Francophonie
Malika Sorel
Ministre du Budget
Philippe Marini
Ministre des relations/Parlement, porte parole Gvt
Gilles-William Goldnadel
Marine Le Pen et François Fillon : un ticket pour la France
Durant les deux décennies qui suivirent l’adoption du traité de Maastricht en 1992, les familles politiques nationale, souverainiste, gaulliste et républicaine, représentées à cette époque par Jean-Marie Le Pen, Philippe de Villiers, Philippe Séguin et Jean-Pierre Chevènement, ne furent pas capables de réaliser l’union des patriotes indispensable au redressement de la France. Cultivant, inlassablement, les divergences. Dynamitant, méticuleusement, toutes convergences. Oubliant la leçon de Richelieu : « la politique, c’est l’art de rendre possible ce qui est nécessaire ».
Le devoir de chacun est de mettre un terme au schisme national, seul moyen réel de briser le bloc idéologique dominant depuis un demi-siècle. Or, aujourd’hui, aucun leader ne peut prétendre réunir plus de la moitié des français sur son nom - François Hollande n’a recueilli que 48,6% des suffrages des votants pour son élection en 2012 - déficit de légitimité grevant l’action politique. Lors de la prochaine élection présidentielle, l’hypothèse suivante peut être admise : François Fillon ne franchira pas le premier tour, alors qu’il pourrait remporter l’élection au second. Marine Le Pen ne gagnera pas l’élection présidentielle, alors qu’elle peut être présente au second tour. Les patriotes ne peuvent se résoudre à cette fatalité, face aux défis immenses auxquels se trouve confronté notre pays, un nouvel échec aurait des conséquences incalculables. Marine Le Pen et François Fillon doivent quitter l’habit partisan et revêtir celui d’Homme d’État, et par conséquent accepter de froisser les entourages, de décevoir quelques soutiens, de heurter des bataillons de militants. L’heure est venue de sceller un pacte pour la France, sur une ligne politique claire, majoritaire dans le pays.
François Fillon à la présidence de la République et Marine Le Pen comme Premier ministre - ou l’inverse, peu importe - peuvent forger ensemble une des clés ouvrant la porte au renouveau dont notre pays est toujours capable. Il est vraisemblablement prématuré pour les Français de confier à Marine Le Pen la magistrature suprême, alors qu’ils la plébisciteraient certainement à Matignon. C’est au sein de l’appareil d’État que doit s’exercer son talent, et non dans de perpétuelles campagnes électorales. François Fillon, de toute évidence, ne bénéficiera jamais du soutien de l’UMP et de ses caciques. A l’été 2013, il exprima son envie de rompre avec le giscardo-fédéralisme, le chiraco-socialisme et le sarko-atlantisme, avant, malheureusement, qu’il ne consente à se dédire. Pourtant, sa boussole politique devrait lui indiquer le bon cap, et la grand-voile enfin hissée, être porté par le souffle venu des tréfonds du pays.
Tant de Français se demandent avec anxiété, colère, impatience, espérance, quand le maléfice divisant les patriotes sera-t-il rompu ? Deux personnalités emblématiques peuvent y remédier. Puisse, tôt ou tard, résonner dans les consciences les mots que répétait Bernanos : « pour se grandir, il faut servir ».
Nicolas Lacave
Fondateur des Rencontres Patriotiques d’Aquitaine
Rédigé par : Nicolas Lacave | 26 décembre 2013 à 11:38
@ Parigoth 24.12 à 17:38
Parlons-en du "droit de tuer".
Les hommes s'engagent dans une armée, ou participent à toutes sortes d'actions violentes entraînant la mort, et oui, ils ont le droit de tuer, ou ils le prennent.
Les militaires américains balancent des bombes à 5000 mètres d'altitude sur des populations innocentes, ils prennent le droit de tuer.
Quand les hommes tuent, ils ôtent la vie d'êtres déjà constitués, celle des hommes, des femmes ou des enfants.
Et tout le monde trouve cela normal, parce que ce sont des hommes, et qu'ils ont toujours de bonnes raisons de tuer les autres.
Alors ne venez pas stigmatiser la malheureuse femme qui ne peut assumer pendant vingt ans l'éducation d'un enfant (qu'un homme lui aura laissé en souvenir) et qui se fait enlever par IVG quelques cellules pesant dix-huit grammes.
Si vous considérez que l'IVG est un crime, que dire de l'utilisation du préservatif qui empêche des millions de spermatozoïdes de devenir des êtres humains.
Rédigé par : Camille | 25 décembre 2013 à 21:46
@ Alex paulista - 24 décembre 2013 à 17:41
"La liberté de vivre en France avec un conjoint étranger ne vous paraît pas fondamentale ?"
Bien évidemment et sur les grands principes on est tous du même avis, mais dans la pratique il arrive qu’ils soit détournés et là cela pose quand même problème. Cas type le plus extrême : une jeune fille de 18 ans qu’on emmène en vacances au bled afin de concrétiser un mariage arrangé préalablement par sa famille, afin que son époux puisse venir en France et acquérir notre nationalité, mariage dont elle n’avait pas été prévenue avant le départ en vacances, et futur époux qu’elle découvre à cette occasion.
Il y a également une variante plus soft, mais ayant la même finalité que la précédente : pression familiale lui imposant de se marier avec un homme choisi préalablement par sa famille, résidant dans le pays d’origine de ses parents. Certes en théorie cette jeune fille peut refuser, mais alors elle est rejetée par sa famille et mise au ban de sa communauté avec toutes les conséquences concrètes que cela engendre.
"L'égalité des citoyens (naturalisés ou dits de souche) ne vous paraît pas fondamentale ?"
Bien évidemment, mais commencez par vous demander d’où vient le problème ? Cela quand chez certains naturalisés récents - entre autres du fait de leur naissance en France - leur appartenance à leur communauté d’origine prime sur leur nationalité française, et que les us et coutumes de cette communauté sont leur règle de vie. Que pour eux l’intégration se résume uniquement à des droits n’impliquant aucun devoir, et qu’ils tentent d’imposer dans la sphère publique ces us et coutumes.
@ zefir - 24 décembre 2013 à 18:11
"Des millions de citoyens français ont des noms et prénoms d’origine italienne, espagnole, polonaise, africaine, maghrébine, asiatique, slave, turque, musulmane, juive, etc."
Je vous signale que jusqu’au milieu des années 80, les parents ne pouvaient donner à leurs enfants qu’un prénom figurant sur une liste officielle : prénoms d’origine française ou européenne d’usage répandu en France. Pour donner un prénom ne figurant pas sur cette liste, il fallait demander une autorisation préfectorale et celle-ci était délivrée avec parcimonie. Mais pour autant dans tout le spectre politique et surtout chez les parents notamment d’origine étrangère, hors quelques récriminations fort limitées en nombre cette mesure faisait l’objet d’un large consensus.
Cette imposition fut supprimée au milieu des années 80, entre autres sous la pression de SOS Racisme et ses dirigeants d’alors, Harlem Désir et Julien Dray *, chantres du multiculturalisme, ce dernier n’étant qu’une manière d’instiller progressivement le communautarisme en France. Cette liberté de choix des prénoms fut justifiée par ses promoteurs au nom du respect et de la perpétuation des identités originelles des enfants issus de couples étrangers. Liberté que jusqu’alors la plupart de ces derniers n’avaient jamais revendiquée, hormis quelques groupuscules activistes.
* Vu la suite de leur carrière en politique, et des compromissions financières, on peut douter du côté désintéressé de leur démarche d'alors.
Par ailleurs jusqu’à la fin des années 70, nombre d’étrangers non originaires de pays d’Europe occidentale faisaient franciser leurs noms d’origine, et certains même leur faisaient substituer des noms français. Cas très fréquent chez les immigrés issus d’Europe centrale et du monde slave. Pour eux c’était une des manières de s’assimiler dans la société française, et donc dans la même histoire et communauté de destin que les Français "de souche".
Cette modification des noms initiaux pour ceux en faisant le choix et l'imposition de prénoms français ou européens n’étaient nullement perçues par ces personnes comme un reniement de leur origine et de la culture en découlant. Ce fut d’ailleurs un puissant facteur d’intégration et d'assimilation pour eux-mêmes et leurs enfants : l'énoncé de leur identité ne les renvoyait plus à leur communauté d’origine et donc les soustrayait aux préjugés xénophobes, voire racistes et antisémites, d’une minorité de Français "de souche".
L’abolition de cette obligation de choisir un prénom sur une liste officielle fut un très mauvais service rendu à nos compatriotes d’origine étrangère. Elle ne pouvait que conforter certains dans un repli identitaire, et surtout être un facteur de discrimination. Comme quoi un certain antiracisme militant et les mesures qu’il impose, est le meilleur pourvoyeur de la xénophobie et du racisme.
Rédigé par : Trekker | 25 décembre 2013 à 16:40
@ zefir
On est dans une période qui pue et Philippe Bilger ouvre fort opportunément les fenêtres.
Il est tellement commode de déclarer qu'il existe des gens infréquentables parce qu'on reste dans l'entre-soi des personnes qui ont toujours raison. J'ai pour ma part rencontré des crapules de gauche antiracistes méprisant la terre entière et des gens de droite plutôt sympathiques. Alors lorsque notre hôte savoure les répliques intelligentes de Marion Maréchal-Le Pen, je n'y vois que de la lucidité et l'indépendance d'esprit. Et s'il en parle ainsi, c'est précisément qu'il ne prend pas ses lecteurs pour des idiots, mais comme des humains susceptibles de raison et de compréhension.
Rédigé par : caroff | 25 décembre 2013 à 13:17
Pour ceux que ça ne choque pas, je préfère dire « Joyeux Noël ».
Jetons cet infect politiquement conforme à la poubelle et vive la liberté !
Joyeux Noël à vous aussi, moncreiffe, ainsi qu'aux autres participants et bien entendu à Monsieur Bilger et à son épouse.
Rédigé par : Parigoth | 25 décembre 2013 à 09:41
Régulièrement la presse donne le nom des conjoints ou conjointes d'hommes ou femmes en vue. Il n'y a pas de poursuites en justice si l'article ne comporte pas de photos et ne traite pas d'un événement personnel. Il faudrait que la communauté homosexuelle assume, elle a obtenu le mariage pour tous et la publicité des bans, à ce titre les couples homos doivent être traités comme les autres.
Ce billet sur Marion Le Pen est une déclaration d'amour et pourquoi pas, la jeune femme est pétillante, la nature est ainsi faite que les hommes regardent à tout âge les jeunes femmes. Petit garçon je me promenais avec mon grand-père et voyant passer une jolie femme il me dit, je suis trop vieux et toi trop jeune.
Ce billet est surtout un appel à la tolérance et au respect des idées des autres.
Rédigé par : Perplexe-gb | 25 décembre 2013 à 06:40
Dites M. Bilger, je comprends votre déclaration d'amour : cette jeune personne qui a dans le regard, en partage avec M. Guaino, un charme incandescent, ne laisse personne indifférent.
Mais la décence et votre âge vous imposent la retenue.
Rédigé par : fredi maque | 24 décembre 2013 à 23:11
Zefir a dit :
"Les gens de l’extrême droite prétendent qu’ils ne font aucune différence entre les citoyens français mais ça reste une posture qui ne trompe que les naïfs et les malhonnêtes."
.......................................
Vous voyez que c'est vous qui stigmatisez montrez du doigt, donnez des leçons de morale et diabolisez ! vous insultez et traitez ceux qui ne vous conviennent pas de naïfs et malhonnêtes ; vous feriez un bon procureur chez SOS Racisme ces inquisiteurs qui ne voient la haine que du côté de leurs adversaires et qui ne peuvent prononcer une phrase sans citer au moins dix fois les mots racisme, FN, extrême droite, tout en s'arrogeant le droit d'insulter, provoquer stigmatiser sans vergogne !l extrême droite est beaucoup plus respectable que tous ces "vertueux" de gauche sectaires qui déversent leur fiel leur venin en permanence sur les boucs émissaires têtes de turc de droite catalogués fachos réacs pétainistes collabos voire nazis !
Rédigé par : sylvain à zefir | 24 décembre 2013 à 20:02
« N’êtes-vous pas inquiet pour la «douce» Marion Le Pen qui pourrait elle aussi être entraînée vers ces milieux ?(cf une photo d’elle aux côtés d’un skinhead). Je vous trouve de mauvaise foi M. Bilger. J’ai aussi parfois l’impression que vous prenez vos lecteurs pour des idiots. »
Rédigé par : zefir | 24 décembre 2013 à 14:28
Il faut se méfier des rapprochements hasardeux et des conclusions hâtives. Ce n’est pas parce que Marion Maréchal a été vue en compagnie d’un skinhead qu’elle partage, approuve ou cautionne ses idées.
Savez-vous que les premiers skinheads (dans les années soixante) étaient des fils d’ouvriers, anglais, blancs et antiracistes (ils aimaient le ska, musique jamaïcaine), avant d’être pollués et déconsidérés (vingt ans plus tard) par des nazillons et autres hooligans haineux, auxquels ils se sont violemment opposés ?
Savez-vous qu’Aurélie Filippetti (ministre de la Culture) , fière de ses origines étrangères (italiennes) et modestes (syndicalistes) vit en couple avec Frédéric de Saint-Sernin, ancien militant d’extrême droite, jusqu’au jour où son cousin, Dominique de Villepin, lui a conseillé de se calmer et de rejoindre les rangs du RPR ? Quelles conclusions en tirez-vous ?
Savez-vous qu’Arnaud Montebourg est en partie d’origine bourguignonne, comme moi, et en partie d’origine kabyle ? Qu’avez-vous à dire sur ses relations avec Audrey Pulvar (d’origine martiniquaise) et Elsa Zylberstein (d’origine juive) ?
Savez-vous qu’Augustin-Belkacem Ibazizen (lui aussi d’origine kabyle), dans « Le Testament d'un Berbère », en 1984, a fait un bel éloge du colonel de La Rocque ? Sinon reportez-vous à mon commentaire du 23 décembre 2013 à 13:09.
La période de Noël est l’occasion de se retrouver en famille et de faire preuve de générosité envers ceux qu’on aime, même si on n’est pas chrétien ou croyant. La haine n’est pas du côté que vous croyez.
Je souhaite à Philippe et Pascale Bilger, à leur famille et aux commentateurs de ce blog de joyeuses fêtes de fin d’année (politiquement conforme oblige). Pour ceux que ça ne choque pas, je préfère dire « Joyeux Noël ».
Rédigé par : moncreiffe | 24 décembre 2013 à 19:53
@ sylvain
« J'ai donné des prénoms bien français à mes enfants, vais-je être poursuivi par SOS Racisme pour discrimination et refus d'intégrer mes enfants au nouveau monde décrété par nos multiculturalistes intégristes islamo-socialistes ? »
C’est très bien. Mais pourquoi vous inquiétez-vous ? Une quelconque organisation a-t-elle émis l’idée de poursuivre les parents qui suivraient votre exemple ?
Des millions de citoyens français ont des noms et prénoms d’origine italienne, espagnole, polonaise, africaine, maghrébine, asiatique, slave, turque, musulmane, juive, etc. Ils ne sont pas assez Français ou intégrés pour Mademoiselle Le Pen ? Les gens de l’extrême droite prétendent qu’ils ne font aucune différence entre les citoyens français mais ça reste une posture qui ne trompe que les naïfs et les malhonnêtes.
Rédigé par : zefir | 24 décembre 2013 à 18:11
@Ludovic
Il s'agit paraît-il d'humour, de même que ses propos sur les Roms qui "volent naturellement" comme les oiseaux (...)
Je ne suis pas le défenseur de M. Le Pen, mais ne trouvez-vous pas bizarre qu'il soit le seul à être poursuivi pour ses divers propos alors que d'autres qui en tiennent également d'autres voisins - voire parfois pires - sur le fond (comme M. Valls récemment) soient d'office excusés ?
Au-delà de tel ou tel propos n'est-ce point en fait l'homme et le rôle qu'on lui colle de force sur le dos qui est poursuivi ?
Ces procédés ne sont-ils pas des marqueurs d'un régime totalitaire ?
Rédigé par : Parigoth | 24 décembre 2013 à 17:48
@ Trekker | 24 décembre 2013 à 12:24
La liberté de vivre en France avec un conjoint étranger ne vous paraît pas fondamentale ?
L'égalité des citoyens (naturalisés ou dits de souche) ne vous paraît pas fondamentale ?
Après, je suis d'accord que certains partis dits républicains ont commencé à proposer leur lot de mesures inacceptables : tests ADN pour remplacer l'état civil, suspicion a priori de mariages ''gris'', tranche confiscatoire de 75%, etc. Mais cela ne doit pas nous faire baisser la garde, bien au contraire.
Rédigé par : Alex paulista | 24 décembre 2013 à 17:41
@Achille
Dans ce cas le dernier recours est l’IVG effectuée en milieu hospitalier qui est bien plus sûre que le recours à des « faiseuses d’anges » qui opèrent avec des méthodes moyenâgeuses.
Ce que vous appelez « IVG » en novlangue est une dénomination trompeuse dévoyant le terme « interruption » qui en français implique une phase provisoire, alors que dans l'exemple que vous citez le processus est définitif.
Par ailleurs, que la mise à mort soit commise en milieu hospitalier ou autrement ne change pas grand-chose au résultat : un être humain aura été éliminé froidement.
Quant au « droit des femmes », implique-t-il un droit de tuer ?
Rédigé par : Parigoth | 24 décembre 2013 à 17:38
@zefir
Haine =
◾Sentiment qui porte une personne à souhaiter ou à faire du mal à une autre, ou à se réjouir de tout ce qui lui arrive de fâcheux : Vouer à quelqu'un une haine implacable.
◾Aversion profonde, répulsion éprouvée par quelqu'un à l'égard de quelque chose : Haine des armes et de la violence.
Au cas où vous ne disposeriez pas de dictionnaire.
Rédigé par : adamastor | 24 décembre 2013 à 17:31
@Parigoth
Je suis bien d'accord avec vous sur un point : la gauche traditionnelle et la droite ne sont pas clairs sur leurs orientations. La droite ne défend pas une politique libérale et la gauche est tellement déchirée entre ses courants et ses querelles internes qu'on ne sait absolument pas où l'on va avec elle sinon à un pot-pourri de mesures hétéroclites destinées à plaire à l'extrême gauche tout en gérant le court terme tant bien que mal. De sorte que l'alternance, qui devrait être un gage de démocratie, ne permet pas de faire jouer deux courants qui pourraient être complémentaires s'ils étaient raisonnables et tournés vers la prospérité du pays dans son ensemble (et à long terme).
Pour autant ce n'est pas parce que les partis traditionnels ne remplissent pas leur fonction, au pouvoir ou dans l'opposition, que le populisme en est une. Le FN, qui passe sont temps à saper l'électorat en particulier de la droite traditionnelle, crée de tels problèmes et de telles tentations électoralistes, y compris à gauche, que la préoccupation majeure des responsables politiques consiste à faire des supputations sur les prochaines élections.
Personnellement je ne trouve pas le système du bipartisme si simpliste qu'il en a l'air. Il a fait ses preuves pendant plusieurs siècles dans les grandes démocraties que sont l'Angleterre et les USA. Il fonctionne aux prix de stratégies politiques bien huilées qui supposent elles-mêmes une dose d'intelligence, d'anticipation et de capacité d'ajustement de la part des citoyens comme des élus. Il pose aussi le postulat qu'il existe dans le pays un certain consensus sur le mode de société souhaité, dont les grandes lignes sont fixées par la constitution.
Rédigé par : Lucile | 24 décembre 2013 à 17:27
@ Charlemagne | 24 décembre 2013 à 11:05
C'est vrai ce que vous dites. Quelle idée j'ai eue de vouloir me marier avec une étrangère ! Alors qu'on est tellement bien entre Frrrannçais et que la France résoudra tous ses problèmes en discriminant les estrangers. Les Français d'abord (à Pôle Emploi).
Quel égoïste je fais !
Mais ne soyez pas tellement sûr d'être à l'abri: au début on commence à s'en prendre aux immigrés illégaux (qui bien sûr de ce fait n'ont aucun droit et peuvent être détenus arbitrairement, pire que des criminels) puis aux immigrés légaux, puis aux proches de ces immigrés légaux, puis aux Français nés à l'étranger, puis aux groupes de trois Français basanés ensemble, puis, puis... Un beau jour vous vous retrouverez floué, aurez perdu votre liberté d'opinion, de circulation, de réunion, de manifestation, et vous comprendrez que lorsqu'on détourne la tête pour cautionner l'injustice qui s'applique aux autres, on se tire à terme une balle dans le pied.
Rédigé par : Alex paulista | 24 décembre 2013 à 16:44
@ Parigoth
Petit rappel sur l’IVG
La femme est seule juge de sa situation et est libre de sa décision.
La jeune fille mineure doit demander cette intervention elle-même en dehors de la présence de ses parents.
Elle doit avoir l'autorisation de l'un de ses parents (ou représentant légal). Cependant, si le dialogue familial est impossible, elle peut s'en passer et doit alors se faire accompagner par une personne majeure de son choix (adulte de son entourage ou membre du planning familial par exemple).
Je pense que remettre en cause ces dispositions est une atteinte aux droits de la femme qui peut conduire à de graves situations de détresse, notamment chez des adolescentes qui se retrouvent enceintes sans l’avoir désiré.
Certes il existe des moyens de prévention et de contraception, mais il arrive aussi parfois que ces mesures soient défaillantes. Dans ce cas le dernier recours est l’IVG effectuée en milieu hospitalier qui est bien plus sûre que le recours à des « faiseuses d’anges » qui opèrent avec des méthodes moyenâgeuses.
Ne parlons même pas de ces femmes qui mènent la gestation à son terme et ensuite mettent leur nouveau-né dans un congélateur quand ce n’est pas carrément à la décharge publique.
Rédigé par : Achille | 24 décembre 2013 à 16:29
Notre amie zefir a dit :
"Elle n'a pas la haine entre les dents ni dans la tête.
Quand elle reproche à N. Sarkozy et à R. Dati de ne pas avoir donné des prénoms français à leurs filles, elle alimente quoi d'après vous ?"
.....................................
J'ai donné des prénoms bien français à mes enfants, vais-je être poursuivi par SOS Racisme pour discrimination et refus d'intégrer mes enfants au nouveau monde décrété par nos multiculturalistes intégristes islamo-socialistes ?
Excusez-moi chère zefir d'alimenter la haine comme le fait MMLP, en préférant des prénoms bien français : François et Henri, que ceux d'importation ; mais je ne le referai plus, promis juré craché !
Rédigé par : sylvain à zefir | 24 décembre 2013 à 16:24
"Il s'agit paraît-il d'humour, de même que ses propos sur les Roms qui "volent naturellement" comme les oiseaux, et qui lui ont valu la semaine dernière une condamnation en première instance pour injure publique envers un groupe de personnes en raison de son appartenance à une ethnie" écrit Ludovic dans cet inimitable style où la lourdeur tient lieu de profondeur.
Sur une telle base, sans doute aurait-on dû condamner Coluche et Desproges à de très nombreuses reprises.
Et aussi Guitry :
"on entendrait voler un antiquaire ".
Il est vrai que les antiquaires sont bien "un groupe de personnes", mais pas "une ethnie".
Et encore...
Rédigé par : Frank THOMAS | 24 décembre 2013 à 16:15
Joyeux Noël à vous M. Bilger et à tous vos lecteurs. N'oubliez pas que Noël est la fête de la naissance de Jésus. Paix à vous tous.
Rédigé par : BrunoK | 24 décembre 2013 à 16:06
"Elle n'a pas la haine entre les dents ni dans la tête".
Quand elle reproche à N. Sarkozy et à R. Dati de ne pas avoir donné des prénoms français à leurs filles, elle alimente quoi d'après vous ?
Dans un précédent billet vous prétendiez que la quenelle de Dieudonné pourrait entraîner certains jeunes vers les milieux nazis. N’êtes-vous pas inquiet pour la «douce» Marion Le Pen qui pourrait elle aussi être entraînée vers ces milieux ?(cf une photo d’elle aux côtés d’un skinhead). Je vous trouve de mauvaise foi M. Bilger. J’ai aussi parfois l’impression que vous prenez vos lecteurs pour des idiots.
Rédigé par : zefir | 24 décembre 2013 à 14:28
@Lucile
en servant de réservoir unique aux voix des gens qui ne veulent voter ni à gauche ni à droite.
Le « Système » cherche à nous enfermer dans le schéma simpliste du bipartisme, supposé opposer une gauche à une droite (et tant pis pour ceux qui rejettent ce modèle en exigeant le droit à la nuance).
Or il se trouve que même ce bipartisme n'en est vraiment pas un, les points de convergence des deux pôles théoriques sur les questions les plus importantes ou vitales abondent et les Français se rendent de plus en plus compte qu'ils vivent quasiment en pratique sous un système de quasi parti unique verrouillant absolument tout en interdisant toute échappatoire, avec ses apparatchiks, ses bureaux, ses comités mais aussi ses commissaires politiques et leurs procès en sorcellerie.
Nous pourrions aussi mettre en cause la représentativité des partis politiques « de gouvernement ».
Dans de nombreux cas, il est manifeste qu'ils ne se prononcent pas en fonction de la volonté populaire (ce qui devrait en principe être le cas dans une démocratie) mais en fonction des caprices de leurs « caciques » ou pis encore de leurs donneurs d'ordres occultes.
Donc plutôt que de stigmatiser le « populisme » (qui est tout de même la base d'une vraie démocratie) et avant de jeter des anathèmes tous azimuts ces gens-là feraient mieux de se remettre en cause et de se demander si leur comportement est aussi irréprochable qu'ils cherchent à le faire croire.
Rédigé par : Parigoth | 24 décembre 2013 à 14:27
Bonjour M.Bilger,
La pénalisation voire la criminalisation de l'homosexualité, outre l'Ouganda, concerne encore 88 pays dans le monde. Les peines encourues sont variables, le plus souvent la prison, parfois à perpétuité, la torture, les travaux forcés et dans huit pays la peine de mort : Afghanistan, Arabie Saoudite, Iran, Mauritanie, Nigeria, Soudan, Somalie, Yémen.
Même dans une démocratie comme l'Inde, une récente décision de la Cour Suprême, vivement critiquée à l'intérieur comme à l'extérieur du pays, a réaffirmé que les relations homosexuelles consenties restent qualifiées de "contre-nature" et sont passibles d'une amende et de dix ans de prison. Passons enfin sur les pays comme la Pologne, la Russie ou la Chine où l'homosexualité sans être pénalisée est réprimée et où l'homophobie, sinon encouragée, ne fait pas l'objet de poursuites.
Triste tableau, mais c'est ainsi.
Je trouve comme vous la décision de la cour d'appel aberrante dans l'affaire des révélations sur la vie privée de Steeve Briois, et que celle-ci ne regarde que lui.
Steeve Briois n'a pas choisi de révéler son identité sexuelle, il a été l'objet d'un outing dans un livre d'Octave Nitkowski (jeune blogueur de 17 ans) d'abord interdit de parution avant d'être expurgé de certains passages.
On ignore si Steeve Briois est pour quoi que ce soit dans l'évolution de la position officielle du FN sur l'homosexualité et sur les prises de position de Marine Le Pen sur la question.
Toutefois cette révélation est de nature à lui porter préjudice, car au-delà du discours officiel, de nombreux militants campent sur la posture autrefois homophobe de ce parti si l'on en croit les quelques transfuges de l'UMP passés au FN, avant de le quitter horrifiés par ce qu'ils y ont vu ou entendu et pas seulement sur cette question.
Souvenons-nous du traitement de l'affaire Poulet-Dachary que le FN souhaitait présenter comme un assassinat politique pour masquer une réalité alors bien embarrassante pour ce parti, au point que le maire de Toulon de l'époque, Jean-Marie Le Chevallier, avait été condamné pour subornation de témoins.
Je ne ferai pas la litanie des propos homophobes tenus par Jean-Marie Le Pen à propos des "sidaïques", des "pédés", deux exemples suffiront de piqûre de rappel :
"L'homosexualité n'est pas un délit, mais (...) constitue une anomalie biologique et sociale" et elle "[conduirait] à la disparition du monde"(1984), et plus récemment, en 2007, "Dans le Marais de Paris, on peut chasser le chapon sans date d'ouverture ou de fermeture".
Il s'agit paraît-il d'humour, de même que ses propos sur les Roms qui "volent naturellement" comme les oiseaux, et qui lui ont valu la semaine dernière une condamnation en première instance pour injure publique envers un groupe de personnes en raison de son appartenance à une ethnie.
Marine Le Pen, prompte à suspendre et c'est tout à son honneur, tout candidat du FN aux prochaines élections ayant tenu des propos inacceptables, se trouve dans l'embarras dès qu'il s'agit de son propre père. Suspendre ou exclure le président d'honneur du parti est impensable et ne serait pas acceptable pour les militants.
Mais quel boulet que Jean-Marie pour la nouvelle direction du FN et tout particulièrement pour Marine...
Je n'ai rien à dire de particulier sur Marion Maréchal-Le Pen, mais je trouve tout de même déplacé que certains députés s'autorisent à l'appeler "cocotte", même si cela ne semble pas l'offusquer.
Rédigé par : Ludovic | 24 décembre 2013 à 14:15
@ Alex paulista - 23 décembre 2013 à 23:58
"le programme de son parti, affligeant et inapplicable dès la première ligne, à moins d'attenter aux libertés les plus fondamentales."
Certes différents points de son programme sont critiquables et même contestables, là je ne parle pas du volet économique-Europe (similaire à ce que propose Jacques Sapir, Paul Jorion, Emmanuel Todd, J-P Chevènement, etc.), mais entre autre de ceux immigration et sécuritaire. Mais parler à leur sujet d'atteinte aux libertés les plus fondamentales, cela me semble fort excessif.
Je vous signale que notre actuel gouvernement de gauche, soi-disant si respectueux des libertés fondamentales, vient de faire voter sans difficulté par sa majorité la LPM : loi de programmation militaire. Fort habilement il a inséré en son sein un article qui instaure un "Patriot Act - Prism" à la française, et cela n'a suscité dans la presse de gauche que des critiques mesurées et loin de figurer dans leurs unes. A contrario cette même presse et leaders de gauche avaient hurlé au fichage généralisé et à la quasi dictature lors de la révélation du programme PRISM aux USA.
Certes vu les développements des technologies, il était normal et même urgent de légiférer en matière d'écoutes administratives : militaires et civiles. Mais l'honnêteté politique-intellectuelle et le respect des libertés auraient dû conduire le gouvernement à ne pas insérer de manière anodine dans la LPM une telle mesure qui n'a rien de proprement militaire. Cela aurait dû faire l'objet d'une loi spécifique, mais là cela aurait été trop visible et difficile de faire voter un tel décalque du "Patriot Act". En outre et c'est là le plus grave, cette mesure figurant dans la LPM est tellement générique qu'elle ouvre la voie aux mêmes dérives constatées aux USA
Je n'ose imaginer les tribunes enflammées et autres défilés contre la dictature et fascisme, si une telle mesure figurait dans le programme du FN.
Rédigé par : Trekker | 24 décembre 2013 à 12:24
Plus sérieuse paraît être la thèse qui, pour légitimer l'information sur l'homosexualité de Briois, souligne que cette donnée personnelle aurait expliqué les "positions prudentes" de Marine Le Pen sur le mariage gay.
J'ignore tout des raisons qui ont poussé Marine Le Pen à rester en retrait dans cette affaire de parodie de mariage mais je ne crois pas que le cas Briois y soit pour quelque chose (sachant de plus que les gens qui partagent les goûts de M. Briois sont loin d'y être favorables).
Il faut plutôt se remettre dans le contexte de l'époque où Valls cherchait à créer un climat de chasse aux sorcières « d'extrême droite », avec force déclarations, faux amalgames, manipulations voire même provocations policières avérées pour tenter d'assimiler les millions de Français qui se sont dressés contre l'absurdité de la loi Taubira à des partisans de cette tendance.
C'est ainsi que ces Français ont eu la stupeur d'apprendre qu'ils étaient « d'extrême droite » sans le savoir, ils ont payé par le fait d'avoir été « gazés » sans raison et avec rage l'absence de Marine Le Pen et de ses troupes...
Nous pouvons penser que Marine Le Pen a flairé anguille sous roche et qu'elle a joué la prudence pour éviter les conséquences d'éventuelles provocations venues de la gauche institutionnelle ou non, on sait par exemple que Méric et ses alter ego ne rêvaient que d'en découdre.
Ceci dit, sans me prononcer ici sur l'ensemble de ses prises de position, il me semble qu'elle aurait intérêt à préciser celles de son parti en ce qui concerne les sujets liés à l'éthique humaine afin de se démarquer franchement des choix contestables voire abominables des socialistes de gauche ou de leurs clones de droite en ce domaine.
Rédigé par : Parigoth | 24 décembre 2013 à 12:03
Il me semble que le Front National pourrait arriver second aux prochaines présidentielles car c'est une hydre à mille têtes avec certaines qui tournent vers la droite et certaines qui tournent vers la gauche.
Alors tout peut arriver d'ici là car on trouve dans ce parti la partie la plus sombre de parties sortant de l'iceberg, parfois avec des dérapages incontrôlés voire contrôlés judicieusement. Dans les parties sombres on peut trouver le patriarche que l'on peut continuer comme je le disais la dernière fois subrepticement mais sûrement à percevoir sur la toile pour distiller son triste fiel, alors que continuent de tourner autour de lui des figures angéliques auxquelles on donnerait le bon dieu sans confession comme Marion Maréchal-Le Pen.
Rédigé par : Carl+Larmonier | 24 décembre 2013 à 11:37
@Achille
cette prise de position qui remet en cause le droit des femmes de décider d’enfanter ou non.
Il me semble que l’avortement n'a normalement rien à voir avec cette décision d'avoir des enfants.
Normalement, dans un monde qui ne marche pas sur la tête.
Rédigé par : Parigoth | 24 décembre 2013 à 11:33
Je me demande : est-ce qu'on s'attendrirait de la sorte sur les qualités de Marion Maréchal Le Pen si elle ressemblait par exemple à Leonarda ?
On se rendrait peut-être compte qu'elle appartient à un parti clanique où une famille se partage le pouvoir, un parti artificiellement monté en sauce par Mitterrand pour affaiblir l'opposition d'alors, un parti sans programme applicable, et un parti qui continue à fausser les résultats des élections, en servant de réservoir unique aux voix des gens qui ne veulent voter ni à gauche ni à droite. Ce parti est avant tout un symptôme du désarroi et du manque de vraie structure de la classe politique, plus dépendante des personnalités, de leurs postures ; de leurs bons mots et de leurs querelles que de la solidité des partis - manque de structure renforcé par un vieux fond d'anarchisme des votants, lui-même entretenu par les media. L'impression de confusion émane de toutes les fausses promesses, des divisions internes, des prises de position contradictoires qui désorientent une partie des électeurs. Le FN y prospère, mais en dépit des apparences et des discours, il est lui aussi guetté par l'incohérence, et sa notoriété dépend fortement de l'image médiatique des divas qui le font tourner. Un homosexuel ne lui fera pas de mal, au contraire, mais s'il se banalise trop, à long terme, son électorat ira ailleurs.
Cependant pour l'instant, toujours selon mon analyse, les rôles y sont bien répartis entre les membres de la famille. C'est le scénario à trois du "good cop-bad cop" (le gentil flic et le méchant flic) ; le grand-père c'est l'ogre, la benjamine c'est la douce, Marine c'est l'adjudant. Elle n'a plus le beau rôle.
Rédigé par : Lucile | 24 décembre 2013 à 11:31
@Alex paulista
C'est vous qui êtes affligeant à raisonner toujours à partir de votre petit cas personnel (votre-femme-brésilienne-que-vous-voudriez-naturalisée-française-car-vos-enfants) et à tourner en permanence autour de votre nombril dans les débats.
Une attitude de parfait petit égoïste hédoniste contemporain, dont la réflexion politique est exclusivement guidée par les petits et médiocres intérêts personnels, et qui veut tout avoir, le beurre, l'argent du beurre et le c.. de la crémière.
Au lieu de penser comme certains homos uniquement avec votre sexe, assumez vos choix de vie, l'Etat n'ayant pas à se transformer en self-service à la carte permanent pour vos desiderata dont de plus en plus de monde dans ce pays ont ras la casquette, et pensez aussi avec votre cerveau. Ca vous rendra moins haineux à l'égard du FN et de Marine Le Pen.
Rédigé par : Charlemagne | 24 décembre 2013 à 11:05
JMLP a salué le projet de loi espagnol supprimant quasiment l’avortement.
Je me demande bien ce que Marion Maréchal-Le Pen, jeune femme belle et émancipée, pense de cette prise de position qui remet en cause le droit des femmes de décider d’enfanter ou non.
Sans doute va-t-elle nous dire que ce sujet est "une manœuvre de diversion des médias aux ordres du système." Que n’a-t-on déjà entendu cette phrase de la part du FN.
Rédigé par : Achille | 24 décembre 2013 à 09:17
Le FN remercie les "amis" de Hollande :
Le drapeau français insulté à Toulouse par des "français de papiers". Merci Hollande.
Hisser le drapeau algérien sur le fronton de la Mairie de Toulouse à l’occasion des éliminatoires de la coupe du monde de football le 20 novembre 2013 ne semble choquer ni nos journalistes de la presse télévisée, ni nos politiques au pouvoir...
Ils ne se contentent pas d'ajouter leur drapeau, non, ils suppriment le drapeau français pour mettre le leur à la place !
Et là, personne ne voit rien.
Où sont les CRS ? Juste devant ! mais il est vrai qu ils sont entraînés à frapper gazer des papis mamies enfants de manifs pacifiques de la LMPT et de déguerpir au plus vite devant des casseurs de banlieue ; on leur pardonnera.
Cher Hollande, cher Valls, chère Taubira, cher Désir, vos amis sont les meilleurs recruteurs d'adhérents au FN
Le lien de la vidéo, s'il fonctionne :
http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=MqrMwXehoFk
Rédigé par : sylvain | 24 décembre 2013 à 09:12
@ Parigoth
Figurez-vous que je suis un gauchiste malheureux : le peu que j'ai retiré de mes lectures historiques m'empêche de me réjouir des malheurs que vous rappelez.
Ce que je voulais surtout dire, c'est qu'il faut du temps avant de connaître un pays. Je suis d'origine serbe, j'ai bossé pendant dix ans l'histoire de l'ex-Yougoslavie, et je n'y ai toujours rien compris. Enfin, pas grand-chose.
Ma foi, je vous envierais presque vos certitudes... Un de ces jours, j'irai pousser la porte de l'UMP pour m'acheter un cerveau tout neuf : j'en ai vu un en solde dans leur boutique, tout doré sur tranche.
Rédigé par : Boris | 24 décembre 2013 à 00:38
@ Trekker | 23 décembre 2013 à 20:40
Pas du tout. Je juge cette femme sur son activité parlementaire - nulle de fait, même si c'est pour des raisons techniques - et sur le programme de son parti, affligeant et inapplicable dès la première ligne, à moins d'attenter aux libertés les plus fondamentales.
Il faudra plus qu'un joli sourire et des propos mesurés en interview pour me faire changer d'avis. D'ailleurs je suis catastrophé de constater que les journalistes ne savent l'interroger que sur les dérapage d'untel ou d'untel, au lieu de la confronter au programme de son parti.
Rédigé par : Alex paulista | 23 décembre 2013 à 23:58