Depuis la mort de Nelson Mandela le 5 décembre, on n'en fait pas trop sur cette immense personnalité et ce caractère formidablement trempé. Pourtant sensible à l'hypertrophie, je n'ai rien à redire face à cette émotion quasiment universelle comme si le corps de l'humanité avait perdu l'un de ses membres. Se trouvait amputé d'un organe essentiel.
Rien de fait n'a été plus ridicule que l'absence de réactivité de France Inter préférant s'autocélébrer plutôt que de consacrer sa "matinale" à cette disparition (Le Figaro), alors qu'au quotidien cette radio nous "bassine" avec un progressisme conformiste et condescendant. Elle donne des leçons alors qu'elle mériterait d'en recevoir.
La violence et la lutte armée dont Mandela a été l'un des fers de lance, quand, chef de la branche combattante de l'ANC, il les a mises en oeuvre, n'assombrissent pas son image. En effet, il ne s'y est résolu qu'après avoir prôné une modération qui ne servait que l'adversaire. Le scandale absolu, pour son pays, de l'apartheid rendait légitime tout ce qui visait à s'y opposer, quelles que soient les manifestations de ce refus. Surtout Mandela, contrairement à tant d'autres, n'a jamais cherché à justifier le terrorisme et à se donner bonne conscience. Devant la Commission Vérité Justice, il a assumé et n'a pas ennobli hypocritement le sang et la mort résultant de son action un temps sans merci.
Il a démontré, une fois libéré, à quel point son obsession n'était pas de tuer et de faire tuer mais d'imposer cette intrépidité inouïe à son peuple de savoir résister à ce qui venait le plus naturellement aux victorieux sous toutes les latitudes : la vengeance et la haine institutionnalisées à rebours.
Ce qui m'importe, c'est l'exemple de Mandela et la manière dont tous les jours son courage, sa fermeté, son intransigeance admirable pourraient, modestement, irriguer nos comportements. Je ne voudrais pas qu'on saluât Mandela précisément pour l'oublier et ne pas en tirer, dans nos vies personnelles et sociales, de quoi les redresser, les améliorer.
Cette réflexion ne surgit pas en moi par hasard mais elle suit un moment de grande honte et de vraie lâcheté dont j'ai été à la fois le témoin et le coupable, le 7 décembre, dans le métro qui m'emmenait gare de Lyon. Monté dans la rame à Madeleine, je suis resté debout et j'ai tout de suite remarqué deux jeunes gens noirs parlant fort, cherchant à se faire remarquer, vautrés côte à côte sur une banquette avec leurs pieds sur la banquette d'en face.
Cette attitude ostensiblement grossière me donnait envie de réagir en les invitant à adopter une autre attitude. Je les observais de dos mais je ne tentais rien. Je n'étais pas Lino Ventura qui, dans ses films, leur aurait enjoint de se comporter autrement et qui, s'ils n'avaient pas obtempéré, aurait eu le geste qui convenait.
Jusqu'à ma descente gare de Lyon, je n'ai pas cessé de me torturer pour rien puisque je n'ignorais pas que je demeurerais passif et silencieux, tout en me culpabilisant parce que rien n'est plus insupportable que la faiblesse qui offense l'honneur plus qu'elle ne contredit la virilité.
Je n'étais pas le seul à ressentir un malaise puisque les autres voyageurs jetaient des regards rapides sur ces quatre pieds salissant la banquette inoccupée et que ceux qui survenaient à chaque station faisaient tout pour éviter d'avoir à déranger ces jeunes messieurs. Je n'étais pas le seul lâche, nous l'étions tous et l'indifférence affectée par tel ou tel n'était que le masque dont se sert la pusillanimité pour pouvoir se supporter, se pardonner.
J'aurais dû prendre sur moi et leur demander d'enlever leurs pieds de là. Cette incorrection me concernait, elle nous concernait tous et je n'étais pas assez médiocre pour me réfugier derrière l'absence d'un quelconque officiel ayant eu par ailleurs plusieurs fois l'expérience, ici ou là, notamment dans le franchissement des portiques, de l'inertie résolue des contrôleurs.
J'aurais dû intervenir et probablement je me serais mis dans un risque de conflit, de bagarre. J'aurais eu droit, comme toujours, à la semonce qui accable celui qui a eu l'audace de faire respecter un minimum de savoir-vivre plutôt que ceux qui l'ont salement transgressé.
Mais je suis resté coi.
C'est en acceptant ces défaites minimes, dérisoires du quotidien qu'on baisse insidieusement pavillon devant l'intolérable et qu'on participe à l'avilissement social. A force de se retenir et d'avoir peur, on perd. A force de s'effacer par prudence et de vivre avec la tête basse, de démissions en reculades, pour l'insignifiant comme pour le grave, on coule.
Il y a un usage de Mandela et de l'admiration qu'il a suscitée qui donne beaucoup de clés pour les infimes héroïsmes que nous devrions assumer. Il n'y a aucune raison pour que, contrairement à lui, nous partions battus par avance, par principe. Il y a des non modestes qui ont une valeur infinie.
Mandela tous les jours comme une inspiration : j'aurais alors surmonté sans l'ombre d'un problème mon écartèlement minable entre volonté d'exigence et crainte de l'action, de l'injonction et j'aurais été fidèle à l'image, à l'allure dont malgré mille rechutes je me persuade qu'elles devraient gouverner mon existence.
Mandela tous les jours : une leçon à appliquer sans modération.
@Alex paulista
Il ne s'agit pas de spolier et expulser les Arabes et les Noirs qui sont ici depuis très longtemps (ça, c'est ce que les musulmans ont fait en Algérie avec les Européens et les juifs, en fait ce que les musulmans ont fait un peu partout au siècle dernier autour de la Méditerranée, de la Turquie au Maroc en passant par l'Egypte, et ce qu'ils semblent largement vouloir parfaire, de l'Irak à l'Egypte en passant par la Syrie), de même qu'il ne s'agit pas de discriminer selon l'ethnie (ça, c'est ce qui est fait aux E-U, où il y a des quotas de Noirs un peu partout, sans que l'on entende beaucoup les antiracistes français (ou paulistes) le dénoncer).
Il s'agit de juger de nos politiques : et il est probable que si les immigrants font mieux aux test Pisa au Canada qu'en France, ce n'est pas d'abord dû à la différence entre les systèmes éducatifs, c'est d'abord dû à la différence entres les origines des immigrants.
Il s'agit aussi d'être libre de décider de notre politique d'immigration aussi en fonction de nos intérêts. Vous êtes plus ou moins tout seul à dire qu'il est immoral de faire cela. La pensée dominante ne dit pas que limiter l'immigration noire ou arabe est immoral, elle dit que c'est contraire à nos intérêts, que l'immigration africaine est bénéfique, économiquement nécessaire, etc.
C'est cela qui est à voir.
Rédigé par : buridan | 15 décembre 2013 à 01:15
"...serait efficace la réduction des inégalités, (..) d'autres la réduction du nombre de Noirs et d'Arabes..."
Rédigé par : buridan | 13 décembre 2013 à 14:40
Je crois qu'au-delà d'un problème de désaccord sur la valeur scientifique des résultats sociologiques, vous n'avez pas compris mon point précédent, puisque vous mettez sur le même plan la réduction des inégalités ou du chômage et celle du nombre de noirs et d'Arabes.
En effet la "réduction du nombre de Noirs et d'Arabes", fût-elle bénéfique directement ou indirectement à un quelconque paramètre, n'est pas quelque chose de souhaitable ni de faisable sur le plan des principes: les gens doivent être égaux en droits.
Vous appelez cela de "l'humanisme des imbéciles", dont la seule qualité serait d'être "émotionnellement confortable". On croirait entendre un nazi dont le seul regret serait que d'éliminer des populations serait "émotionnellement inconfortable".
Vous croyez être plus scientifique que moi. En poussant votre scientisme plus loin, on pourrait bannir du pays ou mieux, immoler par le feu chaque année les élèves des 5 derniers percentiles de moyenne générale. Certes, ce ne serait pas très "émotionnellement confortable", mais au diable "l'humanisme des imbéciles", ce serait bon pour le niveau moyen.
C'est une approche totalitaire, visant à déporter les individus jugés nuisibles ou simplement inutiles à l'épanouissement de la Statistique globale.
C'est pas trop mon truc.
Rédigé par : Alex paulista | 14 décembre 2013 à 18:21
"Mandela enterré dans son village natal à Qunu"
Ça vaut épitaphe...
Rédigé par : Savonarole | 14 décembre 2013 à 13:56
@Alex paulista
"Ceux qui ne se souviennent pas de l'histoire sont condamnés à la revivre"
Plus justement : ceux qui n'ont pas une sociologie explicite en ont une implicite, et ceux qui n'ont pas une sociologie scientifique en ont une non scientifique.
Par exemple, quand il est question de la lutte contre la criminalité, certains disent que serait efficace la réduction des inégalités, d'autres celle du chômage, d'autres celle de la pauvreté, d'autres une police capable d'arrêter plus de malfaiteurs, d'autres une justice condamnant à des peines plus lourdes, d'autres la réduction du nombre de Noirs et d'Arabes, d'autres enfin disent que le niveau de criminalité est bas et qu'il n'y a pas lieu de vouloir la réduire. Toutes ces positions s'appuient sur de la sociologie, explicite ou non, scientifique ou non.
J'observe que vous préférez nettement la sociologie non scientifique, idem pour la psychologie. Alors, évidemment, sur nombre de sujets, ça limite fortement l'intérêt de ce que vous pouvez dire.
Rédigé par : buridan | 13 décembre 2013 à 14:40
@ buridan
Je ne suis pas sûr que la bonne sociologie existe: c'est une science humaine, on ne peut pas vraiment faire de démonstration ni d'expérimentation, et on peut toujours amender le modèle a posteriori. Les sociologues de tous bords mesurent des corrélations et interprètent la causalité dans un sens ou dans l'autre suivant leur opinion.
Je pense donc que l'attitude la plus juste est de se garder de ce que vous appelez 'sociologie spontanée' - qui peut ressembler à un instinct tribal - et considérer chaque personne individuellement et sans préjugé.
Rédigé par : Alex paulista | 13 décembre 2013 à 01:05
@ Alex paulista - 12 décembre 2013 à 16:02
"Déchoir de la nationalité est révoltant car cela ne s'applique pas aux français dits "de souche", donc cela crée une injustice"
Rien de révoltant dans cette mesure de déchéance de la nationalité pour une personne d'origine étrangère, et qui ne peut s'appliquer si je ne fais erreur que pendant les dix années suivant son acquisition de notre nationalité. Mesure logique et je dirais même de salubrité publique : au nom de quoi conserver au sein de la communauté nationale des criminels d'origine étrangère ? Bonjour "l'enrichissement" qu'ils nous apportent.
Contrairement à un Français dit de souche qui lui, est automatiquement Français dès sa naissance et cela donc sans qu'il en ait fait le choix, l'étranger naturalisé est devenu Français suite à une démarche volontariste. Quand il a choisi et demandé notre nationalité, il en a implicitement accepté les droits et devoirs en découlant, entre autre respecter nos lois en vigueur. Lorsqu'il commet un crime (acte grave), il trahit alors la confiance que notre pays lui a témoignée en faisant de lui un de ses citoyens.
Rédigé par : Trekker | 12 décembre 2013 à 19:49
@Alex paulista
Les êtres humains sont tous plus ou moins des sociologues spontanés. L'antiracialisme condamne à la mauvaise sociologie, parce que les caractères raciaux ont un très grand pouvoir explicatif. Se servir des "lunettes racialistes" permet tout simplement de comprendre le monde, et d'éviter les explications aberrantes (du genre : la différence de comportement et de performance à l'école entre les Shanghaïens et les Noirs de tel pays s'explique uniquement par des raisons culturelles et institutionnelles - alors que les différences culturelles et institutionnelles sont enracinées dans les différences raciales, lesquelles en plus se manifestent au niveau individuel (poussez les Shanghaïens à adopter des nouveaux-nés noirs et vous verrez le système scolaire se transformer et ses performances s'effondrer)). L'antiracialisme m'apparaît comme étant de très loin la principale origine de l'erreur en sociologie, spontanée ou savante. Il me semble l'humanisme des imbéciles, des incultes et des fanatiques, imposé largement par trucage et terrorisme intellectuel. Il est, cela dit, émotionnellement confortable, c'est une indéniable qualité.
Rédigé par : buridan | 12 décembre 2013 à 18:31
@ Trekker, oursivi
Déchoir de la nationalité est révoltant car cela ne s'applique pas aux français dits "de souche", donc cela crée une injustice.
Et le parallèle avec la famille est à mon sens très pertinent, au contraire: la "patrie" est un concept plus proche de la famille que du club de riches ou du permis à points.
Rédigé par : Alex paulista | 12 décembre 2013 à 16:02
@ Alex paulista - 11 décembre 2013 à 14:09
"Les cas de déchéance de la nationalité que vous citez sont pour la plupart liés à une trahison du pays(...)En revanche, le dernier cas de déchéance de nationalité me semble discriminatoire et contraire aux principes de la constitution. C'est peut-être pour cela qu'il est très peu appliqué."
Dans le dernier cas et bien que celui-ci figure dans le Code civil depuis fort longtemps, il n'a jamais été remis en cause par nos plus hautes juridictions. D'ailleurs commettre un crime, acte d'une toute autre nature qu'un délit, n'est-ce pas là aussi une trahison à l'encontre du pays qui vous accorde sa nationalité ?
On ne peut que regretter dans le cas précité et qui vous révulse, l'application si rare de la déchéance de nationalité. Outre se débarrasser d'individus néfastes à la société, cela aurait quelques vertus dissuasives pour des "nationalisés" récents qui trouvent quasiment normal d'avoir des conduites criminelles. Exemple : les auteurs de " tournantes", les viols collectifs étant quand même un crime.
Votre comparaison avec l'enfant adopté dans un orphelinat ne tient pas, car rien ne contraint une personne à acquérir la nationalité française. Même pour celles y ayant droit automatiquement à leur majorité, rien ne les empêche de la refuser.
@ Marie - 11 décembre 2013 à 17:51
Effectivement on peut nourrir beaucoup d'inquiétude au sujet de l'avenir des blancs en Afrique du Sud, entre autres avec un Jacob Zuma : démagogue, médiocre gestionnaire et justifiant la polygamie (plus exactement le droit de cuissage du chef sur les jeunes filles de sa tribu). Certes on pourrait le considérer comme un personnage folklorique, mais au sein de l'ANC il existe des fractions dures, dont certaines ont d'ailleurs fait dissidence... et qui revendiquent ouvertement l'application d'une politique à la Mugabé. Certes le pire est loin d'être certain, et on peut penser qu'au sein des élites noires sud-africaines on saura faire obstacle à de telles dérives criminogènes. Mais n'empêche qu'il convient de se rappeler ce qui s'est passé au Zimbabwe dans les quinze premières années du transfert du pouvoir à Mugabé et son parti, il n'était question que de concorde civile et respect des intérêts des blancs mais suite à sa gestion désastreuse de l'économie, le régime s'est fortement durci et a encouragé la chasse aux blancs.
Rédigé par : Trekker | 11 décembre 2013 à 21:50
La situation est inquiétante en Afrique du Sud pour les blancs. Les Afrikaners s'apprêtent à fuir en cas de génocide !
Afrique du Sud. Le président Zuma : frappez les Blancs !
http://www.lesobservateurs.ch/2013/12/10/afrique-du-sud-le-president-zuma-frappez-les-blancs/
Rédigé par : Marie | 11 décembre 2013 à 17:51
Justement, je me trouvais samedi dernier dans un grand centre commercial de la ville de M.Valls, et nous attendions le bus.
Voyant deux places libres à côté d'une fille portant un bandeau islamique et jouant avec son iPhone, nous nous sommes assises à ces places libres.
Le petit frère de cette jeune fille qui jouait plus loin a balancé une bouteille vide en l'air et nous a dit alors : "C'est ma place".
Ce à quoi l'une des personnes qui s'était assise à sa place lui à répondu : "Qui va à la chasse perd sa place !" tout en lui laissant la place libre.
C'était de la provocation de notre part. La jeune fille s'est mise à nous insulter, en nous demandant d'arrêter d'embêter son frère.
Le petit s'est assis de l'autre côté, à côté de sa soeur, tout en devant laisser immédiatement sa place à une sainte en foulard et robe de bure, communautarisme oblige.
Une dame (blanche) qui avait assisté à la scène nous a demandé ce qui s'était passé avec la jeune fille, et devant nos explications, a conclu par : "Tout cela va mal finir. Il suffit d'être patient et d'attendre".
Rédigé par : anne-marie marson | 11 décembre 2013 à 17:06
@ Alex paulista - 11 décembre 2013 à 02:50
"Déchoir de la nationalité française pour des crimes de droit commun est révoltant en soi"
Pourquoi donc cela, Alex ?
Ce sont les crimes qui sont révoltants, pas le jugement qui les considère.
Défaire de leur nationalité un Merah (à titre posthume) ou un Fofana (à titre salutaire) entre autres, aussi parmi des Français de souche, serait exemplaire de ce qu'une communauté ayant défini des règles intransgressibles les feraient concrètement telles en excluant ceux-là de cette communauté.
Cela viserait de toutes façons des gens ayant tellement manqué à leur engagement d'homme qu'ils ne sortiront jamais de leurs geôles ; nul besoin de leur trouver une île déserte à leur sortie, celle-là plus qu'illusoire.
De plus concernant un Merah dont le glorieux père s'était illustré en Algérie avec l'avocate que l'on sait, cela couperait l'herbe sous le pied des abrutis rendus incapables d'interroger les responsables de ce qui ne serait plus que son ex-pays. Le banni flotterait dans l'inexistence administrative et surtout humaine qu'il s'est choisie seul. Comme Ben Laden, rendu désormais concrètement au néant où il s'est initialement plongé en toute volonté.
La portée symbolique en serait des plus fortes.
Les Américains l'ont senti d'instinct.
Ces mêmes s'emme... moins que nous pour imaginer des moyens politiques ou légaux qui les mettent à l'abri des errements que certaines largesses du droit autorisent à qui est assez cynique pour en faire usage.
AO
Rédigé par : [email protected]_Trekker | 11 décembre 2013 à 15:08
Misère du racialiste...
Rédigé par : buridan | 11 décembre 2013 à 12:23
Vous devriez vous intéresser au "pourquoi" et pratiquer l'introspection. Qu'est-ce qui vous pousse à vous intéresser à cela ? Même si des différences existaient, elles seraient moyennées et donc très probablement insignifiantes par rapport aux différences entre individus, aux effets de l'acquis. Cela ne pourrait pas déboucher sur une différence en droit. Même en tirer une quelconque fierté paraîtrait illusoire.
Au-delà du politiquement correct, on voit bien que cette recherche est vaine, à moins de rechercher des mauvaises raisons pour discriminer une catégorie de gens en les enfermant dans leurs origines.
@ Trekker | 11 décembre 2013 à 12:56
Les cas de déchéance de la nationalité que vous citez sont pour la plupart liés à une trahison du pays, et dans ce cas une spécificité de la loi envers les citoyens naturalisés depuis peu me semble faire sens au-delà de toute discrimination. En revanche, le dernier cas de déchéance de nationalité me semble discriminatoire et contraire aux principes de la constitution. C'est peut-être pour cela qu'il est très peu appliqué.
Si vous adoptez un fils, ce n'est pas parce qu'il fait une grosse bêtise que vous allez le rendre à l'orphelinat. Valérie Lemercier fait d'ailleurs la promo d'un film sur ce sujet.
Rédigé par : Alex paulista | 11 décembre 2013 à 14:09
Formidable Afrique du Sud, Nelson Mandela et consorts : la moitié de la population de la planète a été oubliée c'est-à-dire les femmes.
Que des célibataires auto-proclamés (ou p'tet des prêtres (!) mais voués à quel culte ?) et représentant un morceau ou
l'autre des populations de la planète...
Y a des fois mieux vaudrait faire partie des trois singes ou à tour de rôle...
Ca laisse quand même rêveuse !
Rédigé par : calamity jane | 11 décembre 2013 à 13:36
Allons bon, voilà à présent que Parigoth nous sert sans rire que dans son lycée des années soixante, les élèves utilisaient le dictionnaire de l'Académie française, mais pas le Larousse !
La classe !
Rédigé par : Mary Preud'homme | 11 décembre 2013 à 13:16
@ Alex paulista - 11 décembre 2013 à 02:50
"Déchoir de la nationalité française pour des crimes de droit commun est révoltant en soi"
Désolé mais vous semblez ignorer que cela existe déjà dans notre législation, voir l'article 25 du code civil. Certes cela n'est possible que dans le cas des condamnations résultant des cinq motifs suivants :
- Crime ou délit constituant une atteinte aux intérêts fondamentaux de la nation
- Crime ou délit prévu et réprimé par le chapitre II du titre III du livre IV du code pénal : des atteintes à l'administration publique commises par des personnes exerçant une fonction publique
- S'être soustrait aux obligations résultant du code du service national.
- S'être livré au profit d'un Etat étranger à des actes incompatibles avec la qualité de Français, et préjudiciables aux intérêts de la France.
- Avoir été condamné en France ou à l'étranger pour un acte qualifié de crime par la loi française, et ayant entraîné une condamnation à une peine d'au moins cinq années d'emprisonnement.
Certes en pratique peu de déchéances de nationalité sont prononcées, mais cette possibilité existe bien et depuis longtemps dans notre droit. Vouloir la faire appliquer de manière rigoureuse, et pour cela même pas besoin de modifier les articles l'encadrant, n'a donc rien de scandaleux juridiquement et moralement.
@ moncreiffe - 10 décembre 2013 à 20:13
Les actes pour lesquels Nelson Mandela fut condamné étaient des sabotages n'ayant eu que des conséquences matérielles, et dans sa période combattante (avant et après son incarcération) il n'a jamais appelé, encouragé ou pire organisé des actes meurtriers à l'encontre des personnes. Ce qui ne fut pas le cas et ne l'est toujours pas de certains membres et cadres de l'ANC.
De même Nelson Mandela et cela avec l'aide de Frederik de Klerk, a évité dans les années 90 que l'Afrique du Sud ne sombre dans une guerre civile sanglante : tous les ingrédients pour cela existaient alors. Pour autant vous faites bien de rappeler que Mandela, hors son magistère moral qui a évité ce drame et apaisé en partie les tensions inter ethniques, ne s'est guère illustré au pouvoir dans les autres domaines : sécurité, social et économique.
En matière de sécurité et entre autres les meurtres, notamment ceux massifs de fermiers blancs (a minima 2000) initiés et encouragés par les extrémistes de l'ANC, Nelson Mandela est toujours resté au stade de la condamnation verbale. Face à la croissance exponentielle des meurtres et viols, qui d'ailleurs faisaient et font au moins autant de victimes chez les noirs que chez les blancs, le chef d'État puis figure tutélaire qu'il fut après aurait pu se montrer plus ferme concrètement : notamment vis-à-vis des cadres de l'ANC ayant des positions de pouvoir, et qui lui en étaient fortement redevables. Même chose au sujet de la corruption de nombre de cadres de l'ANC, une des gangrènes de l'économie sud-africaine depuis la fin de l'apartheid.
Rédigé par : Trekker | 11 décembre 2013 à 12:56
"Je crois au contraire que la mixité est une pratique saine en matière de génétique"
Rédigé par : Alex paulista | 11 décembre 2013 à 02:50
On appelle ça le sang de retrempe mais il ne faut point en abuser sauf à vouloir perdre les caractères originels de la race (pardon pour le vilain mot).
Et vouloir croire que les épagneuls exogènes qui sont parés bien sûr de toutes les vertus en n’ayant aucune tare ni consanguinité vont respecter la matrice de la société occidentale est un pur leurre, la nature ayant horreur du vide. Surtout si en plus on leur remplit la gamelle, attirant ainsi tous les clebs du quartier.
Sauf à le souhaiter mais alors là c’est un autre débat qui commence en mettant les pieds dans le plat ou sur la banquette d’un métro.
Ce sera un combat à mort car la gamelle est à moitié vide et ventre affamé n’a point d’oreilles.
Mais cela aussi certains le souhaitent. Le consumérisme mondial a besoin de petites mains sans attaches, sans avenir, un quart monde sans frontières toujours renouvelé.
Et les « antiracistes » profondément imbéciles adeptes du melting pot de s’en faire les complices en jouant du pipeau pour attirer toute la misère du monde.
Des nervis social-fascistes.
http://www.youtube.com/watch?v=jBIWL9S32QQ
Rédigé par : hameau dans les nuages | 11 décembre 2013 à 12:52
Drame chez les éditeurs : l'enflure des funérailles de Mandela et le barnum qui va encore durer quinze jours (pas plus), va rendre inenvisageable de faire un tabac avec de nouveaux livres et autres biographies sur le héros des midinettes. Le marché est d'ores et déjà saturé.
Le même phénomène est arrivé avec Mitterrand, un mois après son décès les éditeurs refusaient des manuscrits : "invendable" disaient-ils...
L'héroïsme c'est comme les foies de volaille ça doit se consommer très rapidement.
Rédigé par : Savonarole | 11 décembre 2013 à 12:46
@ Parigoth
S'agissant du terme "racisme", et comme vous semblez apprécier les faits bruts, sachez que c'est Frédéric Mistral qui est la cause de tout... Ou le nippologue dreyfusard Albert Maybon, ça dépend du point de vue. Vous verrez, on est déjà très proche du sens actuel (zoomer en bas de la page suivante).
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k155509/f148.image.r=.langFR
Comme c'est bientôt la période des cadeaux, vous trouverez dans le même numéro de la Revue Blanche, juste avant celui sur les Félibres nationalistes, un article à la gloire des Boers - Fachoda oblige, on est en 1902 !
Rédigé par : Boris | 11 décembre 2013 à 12:28
@Alex paulista
Merci de cette réponse très argumentée.
Ma réponse à la partie sur les différences génétiques serait que vous semblez ne vous baser que sur votre expérience et que je pense que la science vous donne plutôt tort, par exemple que la très grande proximité des jumeaux monozygotes est scientifiquement très bien documentée (par ailleurs, ce qu'ils ont quand même de différent s'explique peut-être par l'intra-utérin et non par l'acquis post-natal, dans lequel il faut d'ailleurs compter une différenciation par désir d'individualisation, laquelle soulignait le psychologue Zazzo ; quoi qu'il en soit, ils se ressemblent beaucoup plus que les jumeaux hétérozygotes : ici, votre expérience, à mon avis, contredit un point scientifiquement bien établi et scientifiquement très généralement accepté, et vous trompe).
En ce qui concerne mon expérience personnelle (pour en faire état, comme vous l'avez fait pour la vôtre), m'a frappé notamment le fait que, dans les familles recomposées que j'ai pu observer, les enfants ressemblent à leurs parents biologiques même s'ils ne les ont jamais rencontrés, et non à ceux qui les ont élevés, ceci à un point que j'ai trouvé étonnant et même stupéfiant. (Cela dit, j'en ai observé peu...)
Quant aux différences raciales, quand on sait que la moitié de la population amérindienne descend de peut-être deux cents femmes, elles-mêmes issues d'une petite population ayant vécu longtemps dans les conditions si particulières de la Sibérie Orientale... Pour que ces femmes aient été moyennes par rapport au reste de l'humanité, il aurait fallu une sorte de hasard prodigieux. Bref, la différence raciale me semble possible, et être du ressort de la psychologie expérimentale (relayée, progressivement, par la biologie).
Le problème avec la science étant que le politiquement correct y est si fort que très peu d'études sur les races sont entreprises, qu'elles sont mal diffusées : par exemple, je ne suis jamais parvenu à lire un texte donnant un exemple d'espèce animale dans laquelle la distribution en sous-espèces ressemble à la distribution en races chez les humains : une sorte de continuum, avec, à la frontière des grandes races, toujours des populations intermédiaires (comme les Kazaks ou les Touaregs) : bref, manifestement très peu d'obstacles au mélange (alors que, par exemple, loups et coyotes, interféconds, ne s'accouplent normalement pas dans la nature). Essayez de trouver un texte sur les différences de production de testostérone dans les différentes populations humaines, ou sur le cerveau des Aborigènes australiens, ou sur les éventuelles différences de comportement entre nouveaux-nés selon les races, ou sur la taille des organes sexuels ici et là... On en reste essentiellement aux sempiternels tests de QI...
Restent les observations personnelles, et les données sociales, à interpréter à la louche...
Misère du racialiste...
Rédigé par : buridan | 11 décembre 2013 à 12:23
Arrêtez de vous torturer monsieur Bilger !
Lino Ventura... C'est de quel siècle déjà ?
Allez, Mandela n'a pas fait l'unanimité !
"Un Sud-africain noir – Lettre ouverte à Mandela : Vous avez trahi et vendu le peuple noir"
http://lesmoutonsenrages.fr/2013/12/06/un-sud-africain-noir-jsa-26062013-lettre-ouverte-a-mandela-vous-avez-trahi-et-vendu-le-peuple-noir/
Rédigé par : Marie | 11 décembre 2013 à 12:21
"De même, pour les gens de droite, la colonisation a été légitime, mais la décolonisation l'a été aussi", écrivez-vous, buridan.
Je suis en accord avec vous, sauf sur ce point. C'est la gauche progressiste qui, au nom des droits de l'homme et des valeurs républicaines, a été colonialiste au XIXe et au début du XXe. La droite, elle, n'a jamais vu l'intérêt d'administrer des pays qu'on pouvait se contenter d'exploiter.
Rédigé par : Frank THOMAS | 11 décembre 2013 à 12:03
Ca commence à sentir ces histoires de racisme et ainsi que j'ai déjà eu l'occasion de l'écrire, "à trop vouloir se distinguer...".
Et, ainsi que déjà précisé, la définition du mot racisme qui s'initiait pour une race s'est élargie pour un groupe de personnes.
Ce qui fait qu'on pourra le mettre à toutes les sauces. S'agissant uniquement de la couleur de la peau, on pourrait, à l'extrême limite comprendre, mais prétendre à la
supériorité parce que incolore est le comble de la stupidité.
STOP !
Rien de tout cela n'a été initié par nous et tous en subissons les conséquences. Alors prendre sa responsabilité, je le veux bien, mais porter en plus un sac d'inepties sur les épaules et en marchant : ce sera sans moi.
Rédigé par : calamity jane | 11 décembre 2013 à 11:57
@Mary Preud'homme
il figure dans le dictionnaire Larousse et le Lexis depuis 1932.
Mais pas dans celui de l'Académie, qui est censé être le dictionnaire « officiel » de la langue française...
C'est grave, parce que des lois ont été votées autour d'un terme dont je persiste à dire que le flou de la définition autorise toutes les dérives et tous les abus.
J'ai cité ici un exemple concret d'abus des termes « racisme » et « raciste » : on peut se faire traiter de « raciste » si l'on prie un fumeur illicite de cesser son activité.
Par ailleurs vous me citez des auteurs ou éditeurs gauchis, veuillez me permettre de ne pas leur accorder une confiance illimitée.
Enfin, je ne prétends pas que ce terme n'a jamais été employé avant 1980, je me borne à m'interroger sur la forme d'hystérie collective ayant fait que depuis grosso modo les années 80 il ait subitement autant envahi l'espace public alors que rien ne le justifiait en pratique, ce qui laisse penser à une manipulation.
Il faut savoir ne pas être esclave des modes.
Rédigé par : Parigoth | 11 décembre 2013 à 08:08
L'escale de François Hollande à Bangui est une faute diplomatique de taille.
Même lorsque l'on vient sauver de l'étripade des bushmen on se tient à distance et on évite d'arriver là-bas en conquistador ou en président américain qui déboule en chemisette pour soutenir les "boys"...
C'est une faute qui ne changera rien à ses sondages d'opinion.
De surcroît, on aurait pu penser que la France enverrait sur place des légionnaires madrés au cuir épais, des centurions, or que voit-on, deux gamins de 22 et 23 ans qui se sont fait descendre au deuxième jour.
Rédigé par : Savonarole | 11 décembre 2013 à 06:46
@ buridan | 10 décembre 2013 à 23:02
"Comme je parlais de l'attitude des pays européens en général, j'ai pensé pouvoir négliger ce détail."
Vous écriviez exactement "en Occident, personne ne propose d'expulser les Noirs et les Arabes non étrangers" pour minimiser le mérite de Mandela. J'en déduis donc que vous jugez les positions anciennes de JMLP plus extrémistes que celles d'un "terroriste" nègre qui sortait de vingt ans de prison politique. Nous sommes bien d'accord, JMLP ne représente pas l'Occident mais n'est qu'un excité d'extrême droite, au moins en 95.
Déchoir de la nationalité française pour des crimes de droit commun est révoltant en soi car cela suppose que les citoyens ne sont pas égaux en droits, et ce en fonction de leurs origines. En effet ces propositions ne visent que les français naturalisés.
Mais la proposition la plus choquante du FN est la première du programme, pour qui sait lire :
- Réduction en 5 ans de l’immigration légale de 200 000 entrées par an à 10 000 entrées par an (division par 20), en privilégiant les talents qui permettront le rayonnement de notre pays et l’innovation.
Comme il y a de 30 à 40.000 mariages mixtes par an, cela signifie de fait empêcher au moins les trois quarts des couples mixtes de se marier ou de vivre en France. Si le pays du conjoint applique une politique aussi xénophobe (peu probable, je vous l'accorde) ou simplement la réciprocité, ces couples vont devoir vivre sur des bateaux dans les eaux internationales ou sur la lune pour vivre ensemble.
Sur les minarets... vous êtes de ceux qui souhaitent détruire la Mosquée de Paris ? Pourquoi ?
Sur vos questions
1) Je ne crois pas que les soubassements génétiques aient un effet déterminant sur les traits mentaux : le cerveau est plastique et s'adapte au cours de la vie. Parmi les gènes éventuels qui jouent sur le mental, je ne crois pas qu'ils soient couplés à l'ethnie ou la couleur de peau. Je travaille avec des gens brillants de toutes les couleurs, en particulier beaucoup d'Arabes. Le major de ma promo à mon concours d'entrée était noir comme le jais et d'origine étrangère. Donc je ne crois pas du tout en un déterminisme génétique des traits mentaux à l'échelle d'une population. Et je trouve odieux quand ce type de croyance est couplé à des propositions politiques de discrimination en droit basées sur les origines.
2) Sur le fait que le cerveau est plastique et s'adapte : même des enfants qui ont des lésions importantes lors de l'accouchement sur plus de la moitié du cerveau arrivent parfois à se développer normalement. J'ai eu un professeur atteint d'une tumeur au cerveau qui continuait ses recherches à Ulm avec presque tout le cerveau éteint. Il a même recouvré en partie la vision qu'il avait perdue, alors que son cortex ne marchait plus. Les médecins ne comprenaient pas comment.
Sur le caractère : tous les jumeaux monozygotes que je connais ont des traits de caractère aussi différents que des faux jumeaux ou des frères et sœurs normaux. Le caractère de quelqu'un est le fruit d'un chaos que même une génétique et une éducation identiques n'arrivent pas à déterminer.
Je crois au contraire que la mixité est une pratique saine en matière de génétique. Ça je le tiens d'une mauvaise expérience avec un épagneul breton aux ascendants un peu trop consanguins.
Il était complètement con, de manière épisodique.
Rédigé par : Alex paulista | 11 décembre 2013 à 02:50
@ buridan
"1° Croyez-vous que toutes les populations humaines sont identiques quant à la distribution des soubassements génétiques des traits mentaux ?"
Mon cher buridan, mais ça ne va pas du tout ! Il est grand temps que je prenne les choses en main, avant votre prochain commentaire. Je vais vous faire une petite ordonnance, bien plus gentille que celle de Raoul Volfoni, pour ce soir...
Bon, d'abord, une tasse de camomille. Et puis une bonne demi-heure de ça ! C'est souverain.
http://www.youtube.com/watch?v=hvXL-YLRq60
Je vous conseille aussi les fleurs de Bach : elles sont aussi peu scientifiques que la théorie que vous suggérez, mais beaucoup moins nocives. Et puis il faudra aller voir le sophrologue, hein. Et faire un gros dodo.
Et surtout, n'essayez pas de traduire votre question dans une langue compréhensible. Vous allez vous épuiser pour rien, mon pauvre ami...
Rédigé par : Boris | 11 décembre 2013 à 01:34
Je crois que la lâcheté est notre lot quotidien, et même parmi les intervenants du blog de Monsieur Bilger, ceux-là-mêmes qui nous démontrent qu'ils sont "parfaitement à l'aise" dans ces situations d'incivilités banales ou même plus graves.
Le sujet fait débat et devient plus que préoccupant... Pauvre France...
Rédigé par : crisfi | 11 décembre 2013 à 00:08
Monsieur Bilger, même si l’on dit qu’il faut être intransigeant pour soi et tolérant avec les autres, je vous trouve dur envers vous-même, d’autant que c’est une preuve de courage et de force de caractère que d’avouer spontanément une faiblesse dont on n’est pas fier (sans aucune flagornerie de ma part). Croyez-vous que Nelson Mandela n’a jamais eu de petite lâcheté ? Il disait lui-même qu’il était un pécheur qui cherchait à s’améliorer. Croyez-vous qu’il n’est jamais arrivé à un résistant, sans que cela ne remette en cause sa qualité, de croiser une patrouille d’Allemands emmenant des individus sans intervenir à ce moment-là ? Personne n’est noir ou blanc, nous ne sommes que des nuances de gris.
Que vouliez-vous faire ? A la lecture de vos propos, le comportement de ces individus était de la provocation ; peut-être qu’une remarque aurait été pour eux une occasion d’évacuer la violence qui est en eux et que la situation aurait pu dégénérer ; dans ce cas, il faut y être préparé. Je parle en connaissance de cause : un matin, emmenant mes enfants en métro à l’école, je me suis assise sur un fauteuil en face d’un jeune couple ; le jeune homme, blanc (ce n’est pas du racisme antiblanc mais je considère qu’il faut regarder devant sa porte avant de critiquer les autres), assis en face de moi, décide apparemment de se mettre à l’aise, écarte ses jambes et pose son pied sur la banquette juste à côté de moi. Je lui demande poliment d’enlever son pied et il a alors commencé à s’énerver me disant qu’il ne me touchait pas. Je lui ai répondu qu’il n’était pas dans son salon et que je n’avais pas à supporter d’être encadrée par sa jambe et un flot de cris et d’insultes a commencé à déferler sur moi. Je n’ai pas voulu trop en rajouter, me rendant compte que j’étais tombée sur quelqu’un qui n’avait visiblement aucune limite et craignant de me faire frapper, même si sa copine lui disait de se calmer, ce qui était de peu d’effet. Ma seule résistance a été de le regarder droit dans les yeux tout le temps du trajet, et ce trajet m’a paru long avec ses insultes, mais je ne voulais pas envenimer encore plus la situation, car je n’aurais pas accepté d’être frappée devant mon fils (ma fille étant partie retrouver une copine) qui m’a à un moment demandé, inquiet, ce qu’il avait le monsieur.
Vous savez ce qui m’a paru être le pire ? C’est que personne, absolument personne, n’a bougé. Il est là le drame de notre société, plus que dans l’immigration. C’est chacun pour soi et celui qui a des problèmes ne peut compter sur personne, c’est sauve qui peut (les médias ont beau jeu de clouer au pilori le capitaine du Concordia qui n’est que le reflet de la plupart des membres de notre communauté humaine et finalement notre victime expiatoire).
Du coup, je me demande ce qu’est la résistance. Est-ce prendre des risques inconsidérés ? N’est-ce pas plutôt agir efficacement pour un but autre que soi-même ? Et aujourd’hui, la résistance, dans le monde individualiste et égoïste dans lequel nous vivons, n’est-elle pas tout simplement l’altruisme, le don gratuit de soi, savoir donner à un indigent dans la rue par empathie et compassion et non pour essayer de gagner le paradis, tenir la porte, avoir un mot agréable envers quelqu’un que l’on croise dans la rue pour l’importance que l’on accorde à l’échange et au lien social ? Vous avez de nombreuses occasions de résister chaque jour alors il ne faut pas vous en vouloir pour une lâcheté comme il en arrive à chacun d’entre nous.
Rédigé par : kalanchoe | 10 décembre 2013 à 23:40
"J’ai remarqué que les incivilités que vous rapportez sur votre blog concernent trop souvent les noirs ou les Arabes"
zefir
Je ne savais pas qu'il y avait un quota qui limitait les commentaires sur les personnes de couleur !!?
Rédigé par : Jean-Paul [email protected] morte d'ennui | 10 décembre 2013 à 23:24
Nul doute que si Nelson Mandela était monté dans cette rame de métro, les deux sales types que vous évoquez seraient subitement devenus des agneaux bien polis sans que le grand homme n'ait eu à hausser le sourcil.
Je ne sais pas si cet épisode et le constat de votre renoncement a quelque chose à voir avec Mandela. Et s'il en a un, c'est bien parce que vous n'avez pas imaginé, à la façon Mandela, la façon pratique de faire reculer ces deux garçons dans l'empathie et sans les heurter. Vous avez imaginé l'affrontement comme début et comme fin quand Mandela se serait simplement dirigé vers la place occupée indûment et s'y serait assis avec une formule de politesse.
Il ne s'agit sans doute pas de lâcheté - où serait le courage quand on est certain de se prendre deux athlètes de 20 ans sur le dos - mais d'un manque d'imagination de votre part, imagination qui n'a jamais fait défaut à Mandela pour conduire ses adversaires à le remercier de les avoir défaits. A votre décharge, Mandela a mis 27 ans pour sortir de la rame de métro où on l'a tenu enfermé. Vous étiez peut-être pressé...
Rédigé par : Jean-Dominique Reffait | 10 décembre 2013 à 23:24
@ Savonarole 18:07
"Voilà un homme à pendre sur-le-champ"
Mais aussi à brûler sur le bûcher des vanités... Je brûle de mieux vous connaître...
Rédigé par : Jean le Cauchois | 10 décembre 2013 à 23:21
« …Vous pratiquez là un anachronisme en recourant au qualificatif «raciste», forgé à des fins polémiques depuis quelques années. J'ai été «sensibilisé» depuis mes classes de lycée dans les années 60 et même par la presse pour la jeunesse aux questions de «ségrégation raciale» comme on disait à l'époque. De mémoire, je n'ai pourtant jamais entendu parler alors de «racisme» (ou de «racistes») au sujet de la ségrégation… » (Parigoth, 9 déc. 23:55)
Allez raconter cette fable à François Maspero dont c’était la spécialité de diffuser et d’éditer des livres et revues sur la question de la tolérance et du racisme dans les années soixante, ouvrages que l‘on ne trouvait nulle part ailleurs que dans sa célèbre librairie du quartier latin, en raison d‘une censure qui ne disait pas son nom. Ou encore, allez réclamer pour abus de langage et anachronisme auprès de ceux qui ont rédigé un ouvrage collectif sur le sujet à la même période intitulé "Racisme et société", essai que je vous invite néanmoins à lire pour votre gouverne. Vous pouvez aussi consulter le petit livre de Pierre Paraf (le Racisme dans le monde) qui traite, entre autres, des origines du racisme. Ou encore «Peau noire masques blancs» paru en 1952 qui aborde le thème de l’aliénation du raciste et de sa victime.
Quant au substantif lui-même dont vous n’aviez jamais entendu parler dans votre lycée en 1960, ce qui vous amène à la conclusion hâtive (et même à l'affirmation péremptoire) qu’il n’était pas employé à l’époque dans notre langue, je vous signale que dans son acception actuelle, il figure dans le dictionnaire Larousse et le Lexis depuis 1932.
Pour mémoire :
Racisme n.m. (1932). Théorie qui attribue une supériorité à certains groupes ethniques ; comportement qui en résulte, etc.
Raciste adj. et n. (1932). L’idéologie raciste a servi à justifier l’antisémitisme nazi.
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Rédigé par : Mary Preud'homme | 10 décembre 2013 à 23:12
@Alex paulista
. Je n'ai pas oublié que le Fn a proposé de revenir sur des naturalisations. C'était il y a trente ans et comme vous savez, ça n'a pas été fait. Comme je parlais de l'attitude des pays européens en général, j'ai pensé pouvoir négliger ce détail.
Cela dit, à mon avis le principe n'a rien de révoltant en soi, même si je n'en suis pas partisan, pour des raisons d'opportunité (de même que, en 1815, il n'était pas opportun de revenir sur la vente des biens nationaux).
Déchoir de la nationalité française les criminels ayant récemment acquis celle-ci, proposition actuelle du Fn si je ne me trompe, me paraît de notre intérêt et pas immoral.
Ce genre de proposition, contrairement à ce que vous semblez dire, me semble plutôt gagner du terrain dans l'opinion européenne. Ce sont essentiellement les clercs qui la trouvent scélérate, et je ne sais pas ce que donnerait un référendum. Peut-être un résultat de même sens que celui, chez nos voisins helvètes, sur la hauteur des minarets... ?
. A propos du racialisme, puisque vous y faites allusion, permettez-moi de vous poser deux questions :
1° Croyez-vous que toutes les populations humaines sont identiques quant à la distribution des soubassements génétiques des traits mentaux ?
2° Si oui, d'où tenez-vous cette croyance ? De quelle science, si c'est d'une science ?
Rédigé par : buridan | 10 décembre 2013 à 23:02
Un de mes amis m'a raconté qu'il y a quelques années, sur la ligne 6, dans sa partie aérienne, deux maghrébins fumaient dans le wagon. Il leur indique qu'il est interdit d'utiliser l'herbe à Nicot dans les lieux publics et que, le métro en étant un, il convenait de cesser immédiatement d'enfumer les voyageurs. Son ton ferme n'entama pas la dilection de ces deux individus pour le tabac. Et comme il se faisait injurier copieusement par ces paltoquets, il décida tout à trac de tirer le signal d'alarme alors que la rame entrait en station. Le conducteur remonta alors le quai pour trouver le coupable… mon ami qui lui explique alors par le menu ce qui venait de se passer. Entre-temps les fumeurs s'étaient esbignés et le conducteur se déchaîna sur celui qui "ralentissait le trafic et qui trouvait intelligent de s'attarder à de si menus inconvénients"… Le ton monta très haut et le conducteur battit en retraite dans sa cabine pour assurer sa tâche. Pas un voyageur n'avait moufté pendant les échanges verbaux…
Douce France...
Rédigé par : caroff | 10 décembre 2013 à 22:45
Curieux, dans les bus parisiens on n'observe pas de tels comportements. Une étude sociologique s'impose, mais que font nos Directeurs de Recherche du CNRS ?
Dans un bus l'espace est restreint, l'ergonomie du bus empêche l'exhibitionnisme, les issues de sortie sont étroites et le conducteur est bien présent. En plus on n'y trouve que des retraités qui voyagent dans Paris jusque vers les 17 heures. Après c'est envahi par les travailleurs, c'est moins drôle. Le prolétariat gâche tout.
Je vous recommande le 67 : place Pigalle/ Stade Charléty, ou le 68 : Porte d'Orléans/ Place Clichy.
Ce sont de fabuleux voyages dans Paris par les quartiers les plus sublimes. Depuis que Léon-Paul Fargue est mort c'est ce que je fais. Je pense souvent à lui, inoubliable "piéton de Paris".
Rédigé par : Savonarole | 10 décembre 2013 à 21:52
Dès que j'arrive Gare du Nord je cherche l'Ambassade de France. C'est très mal signalisé.
Rédigé par : Savonarole | 10 décembre 2013 à 21:19
Rédigé par : zefir | 10 décembre 2013 à 20:29
Je ne fais pas de procès d'intention, ni aux sièges ni aux gens... je constate c'est tout, c'est la seule conduite qui vaille.
AO
PS : Parfois aux gens du siège, suis en train de me fâcher avec le mien.
Rédigé par : [email protected] | 10 décembre 2013 à 20:57
"Je n'ai aucun problème avec les jeunes. D'ailleurs, je suis loin d'être vieille".
Rédigé par : zefir | 10 décembre 2013 à 17:44
Ne vous justifiez pas. Mon accusation était absurde à dessein, juste pour vous appliquer la même logique idiote qui vous conduit à accuser notre hôte de racisme.
@ buridan
C'est étrange ces trous de mémoire que vous avez sur le programme du Front National. Les années 90 ce n'est pas si loin. Même moi je votais déjà.
Mais que quelqu'un d'ouvertement racialiste comme vous, qu'un tel fan de JMLP ne conçoive même pas que l'expulsion de citoyens français ait pu être proposée au milieu de 49 autres abominations, voilà qui est encourageant.
À ce train-là on vous retrouvera dans dix ans en train de certifier que personne en Occident n'a jamais osé proposer le retour au droit du sang, ni l'interventionnisme dans les manuels scolaires, ni la non-délivrance de visa à des conjoints de français.
Rédigé par : Alex paulista | 10 décembre 2013 à 20:48
@ oursivi
Mes journées sont chargées, je suis souvent fatiguée et je suis ok pour m'asseoir à côté de n'importe qui et n'importe où.
De toute façon, le métro parisien est dégoûtant. Qui vous dit que personne n'a mis ses pieds sur le siège sur lequel vous vous installez ?
Rédigé par : zefir | 10 décembre 2013 à 20:29
@ Mary Preud'homme (Honneur et respect à Madiba !) | 10 décembre 2013 à 18:21
Votre dernier commentaire confirme l’idée que Nelson Mandela est devenu un symbole, que dis-je, une idole, aux yeux des antiracistes de salon. Pour eux, peu importe la réalité historique. Peu importe que l’objet de leur vénération ait fondé, en 1961, Umkhonto we Sizwe (la branche militaire et terroriste du Congrès national africain).
Peu importe que Mandela ait été reconnu coupable, en 1964, de quatre actes de sabotage. Peu importe qu’il se soit désintéressé des affaires de l’Etat quand il était Président, en se reposant sur les élites blanches pour faire tourner la machine. Peu importent les milliers de Blancs massacrés et les millions de Noirs encore plus pauvres, depuis 1994.
Seul compte aux yeux de ses admirateurs, que dis-je, de ses dévots, confits dans l’adoration, ce que représente Nelson Mandela, la lutte « pacifique » contre le racisme et l’oppression, la réconciliation « magnanime » de la nation sud-africaine, et autres billevesées, au mépris de la réalité et sans aucun esprit critique.
Au moment où j’écris ces lignes, je me trouve effectivement devant mon ordinateur, comme vous, je présume, quand vous les lirez. Et si elles vous semblent insupportables, vous n’êtes pas obligée d’y répondre.
Rédigé par : moncreiffe serait une vipère (selon Mary Preud'homme) | 10 décembre 2013 à 20:13
J’ai reçu une réponse de Monsieur Bilger suite à mes deuxième et troisième commentaires je présume. Je ne suis pas du tout une antiraciste obsessionnelle ainsi que vous avez l’air de le penser sinon je ne lirais pas votre blog. Toutefois, j’ai remarqué que les incivilités que vous rapportez sur votre blog concernent trop souvent les noirs ou les Arabes. Monsieur Bilger n’avez-vous jamais rencontré un groupe de jeunes filles blanches parler haut et fort et mettre leurs pieds sur la banquette du métro ? Moi souvent et je mets ce comportement sur le compte de la jeunesse.
Deux exemples que j’ai en mémoire parce qu’ils m’ont choquée et qui m’incitent à penser que vous faites une fixette sur les noirs et les Arabes.
1) La présence trop nombreuse de noirs à la Gare du Nord, qui choqueraient les touristes et qui en plus seraient responsables de la saleté de la gare. Je rappelle quand même qu’aux heures de pointe, la présence des blancs avoisine les 80 % dans cette gare. Si la gare est sale, cette écrasante majorité de blancs doit y être pour quelque chose.
2) L’insistance lourde et répétée sur la vulgarité des joueurs de l’équipe de France de football et leur prétendu manque d’entrain sur le terrain. Monsieur Bilger, vous qui aimez le sport et qui êtes tellement à cheval sur le comportement des sportifs, avez-vous condamné la violence de Karabatic lorsqu’il a saccagé un plateau télé ? Avez-vous publié un billet sur les joueurs de l’équipe de France de rugby en sous-entendant qu'ils ne mouillaient pas assez le maillot par manque de fibre nationale ? Non, pourtant ils perdent quasi tous leurs matchs et personne n’en fait un foin.
Vous n’êtes pas juste et équitable dans vos critiques. Vous accablez toujours les mêmes. Impossible de ne pas le remarquer.
Voici la réponse de M.Bilger à mes commentaires :
« Sans aucune difficulté, je vous dis le contraire. Je n'ai jamais prétendu que mon expérience du 7 décembre était universalisable et que tous les jeunes gens noirs s'affalaient et se comportaient ainsi. En l'occurrence il s'agissait de deux jeunes gens noirs et je ne vois pas au nom de quelle bienséance j'aurais occulté cette apparence pas plus que je n'aurais éludé la chose pour deux européens, deux asiatiques, deux maghrébins. Il faut cesser sans cesse d'opposer à la description du réel matériel et humain de prétendus risques de racisme et de chercher derrière des pensées évidemment admissibles des arrière-pensées que seules la mauvaise foi ou l'obsession antiraciste imaginent ».
Rédigé par : zefir | 10 décembre 2013 à 19:59
@Mary Preud'homme
Personne pour leur fermer leurs sales clapets de vipères !
Nous voilà ramenés au temps des vipères lubriques du temps des camps d'extermination du Viêt-Minh...
Permettez à une vipère de citer les faits, rien que les faits, sans aucun commentaire :
http://www.youtube.com/watch?v=fcOXqFQw2hc
Rédigé par : Parigoth | 10 décembre 2013 à 19:56
"Quel Parisien aura la malhonnêteté de prétendre le contraire ?"
Rédigé par : zefir | 10 décembre 2013 à 15:44
Tiens pour une fois, je vous donne raison.
Le bobo parisien - surtout entre 16 et 30 ans, après il s'amende - fournit parmi les plus stupides et satisfaits comportements qui puissent s'observer dans les transports en commun et il est souvent arrogant autant que négligent en proportion de sa position sociale.
Eh oui, c'est hélas vrai.
Rien n'est au-delà de l'honnêteté, il faut tout dire et le dire vrai.
Le boubou banlieusard est lui d'une autre eau incivile. Moins irrespectueux envers les banquettes en moyenne - je fonde cela sur une utilisation quotidienne de la ligne A - il est plus porté sur l'utilisation de l'espace sonore à son seul avantage, il cause ou téléphone très bruyamment et que la demande soit polie ou plus raide, le résultat est au mieux une ignorance complète de la requête, voire des menaces explicites.
Il ne faut pas généraliser, mais la tendance est hélas là encore assez marquée.
Mandela a été un des grands hommes du siècle même si sont beaucoup de choses à lui reprocher, comme à tous ceux-là.
Elles seront dites en temps et en heure, l'élégance impose le silence en ces circonstances.
AO
PS : Sinon, zefir, cela ne vous dérange pas de vous asseoir là où quelques viennent de mettre leur pied ; êtes très accommodante, vous nous direz si cela relève de la faiblesse ou de la grandeur d'âme ou d'une certaine négligence sur le fond.
Rédigé par : [email protected] | 10 décembre 2013 à 19:52
"Contrairement à M. Bilger, je n'ai pas peur de m'adresser à des ados bruyants pour qu'ils me fassent une petite place en face d'eux."
Doux zéphyr de la jeunesse !
Il a été ce que vous êtes, vous serez, un jour, ce qu'il est : je vous souhaite alors d'être assez vaillante pour rester debout tout un trajet de métro à 70 ans, de fédérer autour d'un blog autant de commentateurs de tout poil, de progresser vêtue de probité candide et de lin blanc, de garder l'esprit critique et éveillé, d'avoir la magnifique humilité de reconnaître sa faiblesse, de rester serein pour n'être pas surinée bêtement et continuer à nous seriner sa douce musique, d'avoir le parcours d'un homme probe, bref, prétoire délaissé, d'être un homme qui s'empêche...
Rédigé par : [email protected] | 10 décembre 2013 à 19:29
@Buridan
Vous feriez bien de relire les déclarations de JMLP et de BG en 1990 à l'occasion de la libération de Nelson Mandela, puis de sa réception au Parlement européen.
C'était d'ailleurs l'objet de mon premier commentaire que vous pourrez trouver en remontant le fil des réactions à ce billet.
Rédigé par : Ludovic | 10 décembre 2013 à 18:46
Même mésaventure avec une jeune fille (blanche) en TGV mais qui s'est fait rabrouer par d'autres voyageurs pour son sans-gêne. Heureusement car je n'ai pas toujours la finesse d'esprit qui permet de recadrer les choses sans débordements.
Il n'est jamais évident dans ce type de situation d'avoir le comportement d'un héros ou d'un Don Quichotte. On est souvent pressé, encombré et souvent la montagne est trop dure à grimper.
Rédigé par : Pascal | 10 décembre 2013 à 18:35
@Mary Preud'homme
17 août 1984 – Dans la résolution 554, le Conseil de sécurité déclare nulle et non avenue la nouvelle Constitution raciste de l’Afrique du Sud. (...)
Vous confirmez là ce que j'écrivais dans mon commentaire : le terme « racisme » a été mis à la mode depuis relativement peu de temps et de plus dans le contexte ambigu des rapports Nord-Sud instrumentalisés suite à la « guerre froide ».
En faisant une recherche sur divers sites, dont par exemple celui de l'UNESCO, il apparaît que l'ONU reconnaît elle-même que :
Il n'existe [pas] dans le système des Nations Unies de définition du racisme. Dans son article 1, la Convention pour l'élimination du racisme et de la discrimination raciale (CERD) se limite à définir la seule discrimination raciale qu'elle fonde sur « la race, la couleur ou l'origine nationale ou ethnique ». Cette vision très large aboutit sur le plan opérationnel à faire du racisme une sorte de fourre-tout où se retrouve tout ce qui a « pour but ou pour effet de détruire ou de compromettre la reconnaissance, la jouissance ou l'exercice dans des conditions d'égalité, des droits de l'homme et des libertés fondamentales dans les domaines politique, économique, social et culturel ou dans tout autre domaine de la vie publique ».
(In Un lexique du racisme. Étude sur les définitions opérationnelles relatives au racisme et aux phénomènes connexes. Micheline Labelle. UQAM).
Il est tout de même incroyable que l'on puisse dénoncer partout le « racisme » soit à l'échelon international soit même chez nous dans des textes de loi avant même d'avoir défini ce néologisme avec précision et éventuellement avec ses limites!
C'est la porte ouverte au n'importe quoi et à l'arbitraire.
Rédigé par : Parigoth | 10 décembre 2013 à 18:32
Les commentaires déplacés et indignes de certains intervenants et intervenantes (bien planqués derrière leur ordi) et qui continuent à déverser leur hargne à pleins jets sur un homme au charisme et au mérite exceptionnels me donnent la nausée.
Personne pour leur fermer leurs sales clapets de vipères !
Honte à ces gougnafiers qui comblent le vide de leur vie en s'abreuvant de méchancetés et d'infâmes calomnies et ne savent même plus respecter le temps du deuil ! Pouah !
Rédigé par : Mary Preud'homme (Honneur et respect à Madiba !) | 10 décembre 2013 à 18:21
buridan | 10 décembre 2013 à 17:57
Allez, allez, buridan, remettez-vous de l'anéantissement de votre Sigmund Freud par Michel Onfray.
Allez buridan, cessez votre prosélytisme idiot et démodé.
Rédigé par : Savonarole | 10 décembre 2013 à 18:16