La vie intime de Nicolas Sarkozy, ses félicités et ses bouleversements étaient transparents et publics.
François Hollande gère ses émois et leur concrétisation d'une autre manière : avec une clandestinité récemment débusquée même si l'univers politique et médiatique savait déjà tout et une sorte de normalité désinvolte comme si de rien n'était.
Une fois qu'on a évoqué, pour un président de la République, le respect de sa vie privée, on n'a évidemment rien dit.
D'abord, qu'on le déplore ou non, les révélations de ce type représentent des avancées de la démocratie, qui passent parfois par des magazines people. Je trouve injustes les attaques contre Closer au nom d'une pureté et d'une discrétion déontologiques que plus aucune publication n'a en France (Le Parisien).
Tout simplement parce que, banalité, l'existence publique et contrôlée du chef de l'Etat, les devoirs de sa charge rendent quasiment inconcevable une frontière stricte entre ici l'officiel de ses missions et là le secret de ses amours, qui au demeurant créerait un partage choquant entre ceux qui savent et les ignorants qui se fient aux apparences.
Les péripéties sentimentales d'un président, quels que soient ses choix et son statut - marié ou non - ne doivent plus d'ailleurs être aujourd'hui négligées, dès lors qu'elles s'incarnent durablement, puisque l'épouse ou la nouvelle épouse, la compagne ou la nouvelle compagne auront leur place à l'Elysée et bénéficieront d'un appareil d'Etat, aussi modeste soit-il (Mediapart).
D'autant plus - et je considère que c'est un progrès - qu'en tout cas depuis le quinquennat précédent, l'ensemble d'une personnalité, dans les richesses ou les limites de sa personne, dans les forces ou les faiblesses de l'exercice du pouvoir qu'on lui a confié, est appréhendé par le citoyen.
Il est révolu, ce temps où à la fois la rectitude des existences et le sentiment communément ressenti d'un partage tellement net, sans trouble ni équivoque, entre la transparence des activités du président et la discrétion de la sphère familiale permettaient une sorte de confort et de tranquillité citoyens et une relative abstention médiatique. Il y a eu Charles de Gaulle et à un degré moindre Georges Pompidou, et pour leurs successeurs c'en a été fini, à cause d'eux, de cette sérénité si reposante pour la République.
Nicolas Sarkozy, dont le fond de la politique est aujourd'hui réexaminé, pour le pire et pour le meilleur, par rapport aux vingt mois difficiles de François Hollande, a induit un processus pervers qui, à cause de la détestation majoritaire de son être, a conduit par ricochet à prendre la mesure de son successeur également sur le plan intime, humain. La normalité invoquée au début de son quinquennat par François Hollande résultait de la prise de conscience de cette révolution dont Nicolas Sarkozy a pâti mais dont lui espérait profiter.
Les successeurs de François Hollande connaîtront cette même épreuve qui les obligera, sous le soleil et la vigilance démocratiques, à prendre garde à tout, et d'abord à eux-mêmes.
Notre président, me semble-t-il, s'est compliqué la tâche puisque son vagabondage sentimental, sans aucune nuance réprobatrice de ma part, suscite plus naturellement la curiosité, voire l'inquisition que la structure plus stable, moins imprévisible d'unions bien ordonnées.
Initialement, je voulais faire de ce billet une pochade où je me serais amusé, sans dérision, à concevoir un président écartelé dans sa quotidienneté entre, par exemple, l'insondable problème de la Centrafrique et la préparation de sa conférence de presse d'un côté et, de l'autre, ses rendez vous avec Julie Gayet et ses soucis avec Valérie Trierweiler. Cela aurait donné quelque chose du genre suivant : "J'ai rendez-vous à telle heure avec tel ministre. Cela va durer combien de temps parce que je dois voir Julie à telle heure".
Des amis proches et convaincants avec lesquels nous avons dîné hier soir m'ont dissuadé de m'abandonner à cette facétie, en la jugeant trop fantaisiste ou provocatrice, et j'ai suivi leur avis.
Il n'empêche. Je continue à penser que la vie privée d'un président, dans sa nature, sa protection et son espace, n'a rigoureusement rien de comparable avec celle des citoyens et que si nous avons droit, nous, aux jeux de l'amour et du hasard, aux mille évolutions du coeur et, si on y aspire, des liaisons et des aventures, on ne peut plus soutenir, sommairement, qu'un président de la République a AUSSI ce droit. Comme nous qui ne sommes investis par personne d'autre que par nous-mêmes et par notre conception de la morale.
Un président, plus qu'une personne privée conjoncturellement promue, incarne une ambition qui s'est vue légitimée et conférée, par la majorité du peuple français, le devoir de nous représenter et de porter haut non seulement l'honneur de la France mais le nôtre puisqu'il nous doit d'être au sommet de l'Etat.
Même s'il ne l'a pas voulu, il était presque inévitable qu'un soir, un matin, un magazine quelconque surprenne le manège de ce président moins soumis au culte du Moi qu'à ses émois. La sénatrice Jouanno n'a pas tort quand elle dénonce une forme de légèreté. François Hollande est suffisamment lucide et perspicace pour comprendre à quel point, depuis cette découverte, il est tombé, et a fait tomber très superficiellement la France dans un vaudeville qui, pour être pratiqué au sommet, relevait tout de même du bas étage.
Sans doute aurions-nous eu un début de quinquennat flamboyant que la sensation de notre ridicule aurait pu s'estomper mais nous en sommes loin à tous points de vue.
Faisons un rêve, acceptons l'exemplarité même teintée de puritanisme : que, pendant cinq ans, seulement cinq ans, un président nous offre le bonheur d'une vie personnelle, intime qui ne soit pas faite de la normalité délétère du Français caricaturé à l'étranger mais de la belle, de la splendide normalité qui saurait, un temps, le temps de l'hommage qu'il doit rendre à la communauté nationale, effacer l'homme et ses risques au bénéfice du président et de son allure.
Un peu de légèreté dans un monde où telle personne est tombée d'un gratte-ciel, apprenant que Papili exerçait la fessayeur, tout en vivant avec lui, et, représentant
accessoirement les électrices du susdit Papili-fessayeur-Président.
Papili nous ayant fait savoir (pas dans l'ordre) qu'il rompait l'accord de vie commune pour les ORS républicains de Madame la journaliste de Paris Match et prévenues,
avec insistance, que sa vie privée avec une actrice prête-nom ne nous intéressait pas.
La Madame journaliste se refuse au silence dû à l'intimité puisqu'elle a largement participé, sous les sunlight de la Bastille, à nous la faire partager et souhaite nous en
laisser un témoignage littéraire.
Donc, cette brave personne sait bien que la lune existe ; que le sage la montre ; mais elle continue à regarder le doigt...
Rédigé par : calamity jane | 30 janvier 2014 à 18:13
Le "lâcher de salopes"... fait partie d'un spectacle humoristique que l'on a le droit d'apprécier ou pas.
Le communiqué de FH pour mettre VT à la porte, c'est la vraie vie !
Ludo, vous êtes ludique quand vous essayez de sauver les meubles.
Rédigé par : Jean-Paul [email protected] qui n'aura pas mes enfants dans son école | 26 janvier 2014 à 20:52
@[email protected]@JP Ledun | 25 janvier 2014 à 00:56
Contrairement à ce que vous croyez, la grossièreté enfantine de Sarkozy avait amusé Benoît XVI, il n'était pas mécontent de voir ce curieux catholique turbulent, de mère juive mais marié à l'église, débarquer avec son portable et son Bigard... Benoît XVI avait toutes les raisons d'être indulgent : on a appris en janvier 2014 que Benoît avait défroqué 400 prêtres pédophiles... alors le "lâcher de salopes"...
Mais là, cher Ludovic, votre bouclier "Sarkozy a fait pire" ne tient plus...
Le communiqué de rupture de Hollande est d'une goujaterie qui vaut le lâcher de salopes.
Rédigé par : Savonarole | 26 janvier 2014 à 08:09
Valérie T : la répudiation
Rédigé par : anne-marie marson | 25 janvier 2014 à 20:45
"Il y a un proverbe à base évangélique qui dit "on sème ce que l'on récolte"
Rédigé par : Pierre-Antoine | 15 janvier 2014 à 23:44
J’ouvre cette page, par erreur ou par hasard, au choix, et je tombe sur cette citation !
Après Christian C qui confond l’axiome et la conclusion, voici Pierre-Antoine qui récolte avant d’avoir semé !!
Et je pense à Mary Stuart dont le devise était :
« En ma Fin gît mon Commencement ».
Rédigé par : Tipaza | 25 janvier 2014 à 10:10
@Savonarole et Jean-Paul Ledun
Sans doute n'était-ce pas une rencontre très chaleureuse que celle des deux François.
Tandis que Nicolas Sarkozy, divorcé par deux fois, avait fait preuve d'une délicatesse extrême envers Benoît XVI en lui présentant J-M.Bigard, auteur du "lâcher de salope", tout en envoyant un sms en pleine audience pontificale.
Rédigé par : [email protected]@JP Ledun | 25 janvier 2014 à 00:56
C'est la première fois que je vois François (le pape) aussi fermé.
François (le père) n'a pas fait de blagounette.
Triste sire. Triste voyage.
Rédigé par : Jean-Paul Ledun | 24 janvier 2014 à 23:32
Pour qui connaît les Jésuites, on aura remarqué avec quelle distance et froideur le Pape a reçu Hollande. Il serait abusif de prétendre que le Pape affichait du mépris pour Hollande, mais c'était presque perceptible. Un dédain courtois conviendrait mieux.
Rédigé par : Savonarole | 24 janvier 2014 à 21:57
Bien dit Savonarole et merci !
Giscard a, si je m'en souviens, multiplié par trois le nombre de fonctionnaires en son État, comme il était, confronté à la crise pétrolière de 1973...
Donc, il a fait pas autrement que possible, même si aujourd'hui c'est impossible à considérer...
Il faut conclure qu'entre perversité des dirigeants et perversité des dirigés, il y a la longueur de l'histoire qui court sur quelques générations !
Par exemple, j'ai appris récemment que l'un de mes ancêtres a voulu prendre pour linceul il y a bien du temps... le drapeau tricolore !
Si ce fait s'est ignoré parmi ma famille, c'est que cette famille a bien voulu l'occulter.
Mais les familles alentour, elles, ont révélé l'histoire cinq générations plus tard.
Comment la transition opérée avec Giscard ressortira-t-elle avec Giscard, et quand ?
Plus loin, qui opèrera la transition avec maintenant quand ici l'habit fait tout et le travail n'est plus financé qu'ailleurs ?
Rédigé par : zenblabla | 18 janvier 2014 à 12:45
@PB
Faisons un rêve, acceptons l'exemplarité même teintée de puritanisme (...)
Voudriez-vous mettre un peu de morale dans un état laïc ?
Rassurez-vous, l'immanence existe ! Il y a un proverbe à base évangélique qui dit "on sème ce que l'on récolte" :
il y a une Valérie qui est en train de récolter ce qu'elle avait semé chez une Ségolène.
Cordialement
Rédigé par : Pierre-Antoine | 15 janvier 2014 à 23:44
@fugace
Finalement, rétropédalage de la ministre de la Culture. J.Gayet ne sera pas nommée à la Villa Médicis.
J'avais ironisé il y a quelques jours en disant que les couloirs de l'Elysée devaient ressembler à la Venise des Médicis, et pourtant je n'étais pas au courant.
Rédigé par : anne-marie marson | 15 janvier 2014 à 17:02
"Vous n'ignorez pas que la Bourse n'existe plus en France"
Marie | 15 janvier 2014 à 09:01
Parce que la bourse a déjà existé en France ?
Ça fait un bail alors. D'ailleurs le bâtiment est disponible à la location pour y organiser des petites sauteries.
Ok c'est pas le lion de Wall Street, mais il faut savoir rester simple.
Sur les relations incestueuses des banques avec les collectivités locales, je préfère Goldman Sachs à Dexia.
Mais c'est un avis personnel...
Rédigé par : Alex paulista | 15 janvier 2014 à 14:10
En fait nous sommes tous fautifs : nous avons "fabriqué" Julie Gayet. Dans ce pays de râleurs sous anxiolytiques, chaque fois qu'une femme, un homme surtout croise François Hollande, chef de l'Etat, c'est pour se plaindre ou quémander. Bien sûr, le contexte actuel ne fait qu'aggraver cette tendance chronique. Le guérisseur d'écrouelles n'est plus un roi, mais on le tient toujours comme tel, notre représentant suprême !
Comme un étudiant surmené et brillant qui a des distractions enfantines, notre président réprouvé se réfugie contre une poitrine accorte surmontée d'un doux sourire. Il va rejoindre sa Julie en faisant le mur, comme s'il avait 16 ans, casqué moins soigneusement que Michael Schumacher qui est toujours entre la vie et la mort. Les élans entraînent de ces légèretés lorsque la concubine précédente se crispe et grince...
Ne nous plaignons pas à notre tour. Nous avons les gouvernants qu'on mérite, avec des failles qui sont aussi les nôtres. Cela changera lorsqu'on pourra élire comme chef de l'Etat un chien, un cyborg ou une machine à sécher le linge. Mais nous ne sommes pas assez adultes ou sereins pour atteindre ce stade. Sûrement un défaut de lévitation... de Levitra® ?
Rédigé par : scoubab00 | 15 janvier 2014 à 10:58
Phénoménal le "Papili" !
Rédigé par : calamity jane | 15 janvier 2014 à 09:18
@anne-marie marson | 14 janvier 2014 à 23:18
Monsieur Cazeneuve a parlé sur iTélé de la compagne de FH nommée, etc... Villa Médicis !
J'ai bien aimé FH déclarer qu'il était couvert par l'immunité ! Attention les petits virus !! Donc qu'il ne porterait pas plainte contre le journal (pour une information qui est sue depuis un an). Mais, comme ses prédécesseurs l'ont fait, ce qui montre quand même la classe des individus depuis le Général ! des fonds seront affectés à la dame... Voilà la petite phrase destinée au magistrat qui instruit les dossiers concernant les occupants de la couche élyséenne !
Donc à votre bon cœur, messieurs dames !
Maintenant, mais cela ne les intéresse pas, ils oublient tous que le Général payait ses propres dépenses mais ce n'est qu'un détail !!
Pour alléger les charges des entreprises les aides familiales seront payées par la SS !
Il faut savoir que l'Europe telle qu'elle est construite suit un plan initié par Hitler ! Et la personne qui a précédé le père de Martine Aubry était un proche d'Hitler !
Monsieur Alex paulista vous n'êtes pas sans ignorer que Allemagne = Goldman Sachs !
Et que la politique recherchée est donc de supprimer l'Etat au profit des régions qui auront à obéir à Bruxelles ! Vont s'installer les nouvelles régions puisqu'il est prévu de supprimer les frontières et de les relier aux régions limitrophes de l'Europe et faire disparaître l'Etat qui est synonyme d'indépendance !
L'Etat fédéral s'installe sans être nommé.
Vous qui êtes dans la finance vous n'ignorez pas que la Bourse n'existe plus en France et que par jeux d'écriture elle est tombée dans celle de la Deutsche Bank ! Détail signalé ici d'ailleurs et toutes les informations concernant les jeux d'écritures signalés sur le site pour le rachat des actions de la Bourse de France par des sociétés judéo-américaines ont été effacées, mais la dernière exigeait des paiements en espèces avant que tout ne revienne à la Deutsche Bank ! Donc, je suppose que toutes les tractations sont définitivement effectuées !
Rédigé par : Marie | 15 janvier 2014 à 09:01
@Savonarole et Lucile
Il existe une version colorée de la maxime anglaise que vous mentionnez :
Si une personne vous traite d'âne,
cherchez les empreintes de sabots.
Si trois personnes vous traitent d'âne,
mettez une selle.
Rédigé par : Archibald | 15 janvier 2014 à 08:33
@anne-marie marson
Bonsoir,
Aux dernières nouvelles Julie ira à la Villa Médicis :
"Julie Gayet aurait été nommée par le gouvernement pour faire partie du prestigieux jury 2014 de la Villa Médicis à Rome".
Rédigé par : fugace | 15 janvier 2014 à 01:59
"Par contre, ce que j'ai retenu c'est qu'il est bien envisagé de donner la direction de l'Europe à l'Allemagne... !!"
Rédigé par : Marie | 14 janvier 2014 à 22:35
C'est toujours mieux que la Grèce...
Rédigé par : Alex paulista | 15 janvier 2014 à 00:36
@Marie
Pour l'Europe, je suis d'accord avec votre commentaire.
Pour le reste, je n'ai pas tout suivi.
Mais j'ai retenu la phrase sur l'intéressement et la participation dans les entreprises, sachant que depuis quelques années nous n'avons plus ni l'un ni l'autre dans mon entreprise.
Rédigé par : anne-marie marson | 14 janvier 2014 à 23:18
Pour la France, rien de nouveau.
Rédigé par : anne-marie marson | 14 janvier 2014 à 22:01
Pas tout à fait car si j'ai bien entendu, il envisage quand même quelques fonds modestes... !
Par contre, ce que j'ai retenu c'est qu'il est bien envisagé de donner la direction de l'Europe à l'Allemagne... !!
Et j'ai beaucoup moins souri après avoir lu ceci !
"L'exonération d'impôt sur le revenu dont profitent les majorations de retraite pour charges de famille accordées aux retraités ayant élevé au moins trois enfants est supprimée. Il en résultera une augmentation d'impôt cette année d'autant plus importante que le montant de la majoration est élevé et que le foyer est imposable dans les tranches hautes du barème de l'impôt".
Rédigé par : Marie | 14 janvier 2014 à 22:35
Donc finalement si on a bien compris, François a "jeté" Valérie, comme on dit, sans ménagement. Pas même une phrase gentille dans sa réponse à N.Domenach, en déclarant qu'il "ne dirait rien de plus à ce sujet".
On croit comprendre que Valérie n'ira pas aux US.
Est-ce que Julie ira ?
Pour la France, rien de nouveau.
Rédigé par : anne-marie marson | 14 janvier 2014 à 22:01
@Lucile
Votre dicton anglais m'a tracassé, mon fils vient de me donner la version originale : "Fool me once, shame on you. Fool me twice, shame on me".
Rédigé par : [email protected] | 14 janvier 2014 à 20:29
@Savonarole
Merci de votre petit mot. J'étais bien d'accord avec le reste de votre courrier, en particulier là où vous mettez en doute le sens de l'humour de notre président.
Rédigé par : Lucile | 14 janvier 2014 à 19:05
@ Lucile | 14 janvier 2014 à 15:29
J'abonde à l'excellent commentaire (comme souvent) de Lucile. Dans les entreprises américaines j'ai observé la même chose : au-delà d'un certain niveau de responsabilité, le critère le plus important pour un cadre est d'être "reliable". C'est une des raisons pour lesquelles les Américains sont souvent favorisés. Pour autant ils savent valoriser les réalisations exceptionnelles ("achievements") d'une autre manière : par des médailles en chocolat, des primes ou même un salaire égal ou supérieur à celui du chef.
Je crois qu'en Allemagne c'est un peu pareil : Helmut Kohl avait commenté cette différence avec François Mitterrand en disant qu'il avait été élu par les Allemands parce qu'il donnait confiance et non parce qu'il avait l'air particulièrement intelligent. Même si le fait de comprendre le phénomène et d'en jouer est une preuve d'intelligence.
Dans les entreprises françaises on apprécie quelqu'un de "carré" par temps calme, mais à la première tempête on se réfugie vers celui qui paraît le plus adroit ou malin.
Notre leader actuel est la synthèse de tout ça, à la fois niais et fin navigateur à vue, il se complaît dans les situations complexes au point de s'y enfermer tout seul.
Rédigé par : Alex paulista | 14 janvier 2014 à 18:26
Lucile | 14 janvier 2014 à 15:29
Chère Madame, je retire cette phrase, vous avez raison. Et votre dicton anglais est à retenir. Une leçon de vie en quelques mots. Toutes mes excuses.
Rédigé par : Savonarole | 14 janvier 2014 à 17:33
Savonarole
Je ne peux pas lire que le peuple américain est niais sans réagir ! je vous assure que les Américains de ma famille ne sont pas niais, et qu'ils ne considèrent pas leurs compatriotes comme des idiots.
Il me semble que les époux se promettent fidélité dans le mariage aux États-Unis (à vérifier). Les Américains se méfient de ceux qui manquent à leur parole et qui mentent à leurs partenaires, mais donnent une nouvelle chance de crédibilité à celui qui reconnaît avoir trompé ses proches et le regrette, car cela prouve qu'il continue à reconnaître les valeurs d'honnêteté et de respect de la parole donnée, même s'il s'y est soustrait temporairement. Le peuple français est-il plus intelligent qui ne tient pas rigueur à ceux qu'il élit de leur mentir effrontément pour accéder au pouvoir, parce qu'il juge que c'est normal, et de plus, reste persuadé que les élus en question ont raison de se croire ensuite investis d'un rôle pédagogique vis-à-vis du peuple ?
Un dicton anglais stipule que : si quelqu'un te trompe une fois, il est responsable. S'il te trompe une deuxième fois, c'est toi le responsable.
Pour en revenir aux frasques de notre président enamouré, ce que j'ai du mal à comprendre, c'est qu'il soit obligé de se cacher pour aller voir sa maîtresse alors qu'il n'est pas marié. Un comble. Il aurait dû faire Harvard plutôt que l'ENA, il y aurait appris à résoudre des cas, plutôt qu'à les compliquer.
Rédigé par : Lucile | 14 janvier 2014 à 15:29
Le Point : "Peut-il se réveiller ?"
Ou encore : "La conférence de toutes les clarifications" !
L'humour toujours l'humour !
Comment peut-il clarifier (!) sa situation de chambre s'il n'y dort pas ?
Comment peut-il clarifier un pacte (avec qui ?) de responsabilités quand on sait que pour tenir un minimum de rang du à sa fonction d'élu, il est régulièrement gonflé à l'hélium par conseillers et collaborateurs ?
Dans la France profonde que par ailleurs il connaît bien (quoique) on prend garde à ne confier aucun secret, à n'avoir aucune discussion sérieuse avec ce genre de personnage qui illustrerait l'appellation de pov'type ! Et comme ils disent, jamais deux sans trois ; nous sommes devenus des c...
Rédigé par : calamity jane | 14 janvier 2014 à 14:30
@ Savonarole
Je dois reconnaître, mon cher Savo, que j’ai bien ri de ta consternation pendant la période bling-bling de Nicolas Sarkozy.
Il est donc normal que tu te gausses maintenant de mon désappointement avec « mon président » vroum-vroum crac-crac.
Ce n'est qu'un juste retour des choses.
Rédigé par : Achille | 14 janvier 2014 à 13:47
Si François la raison de l'Etat conservait,
Aux grands et aux puissants on le comparerait.
Mais à peine sorti sur son petit scooter
Qu'il revient culotté ainsi que Dagobert.
Moralité : peu importe le socialiste,
Dominique ou François, quand on en suit la piste,
Qu'elle mène au FMI ou bien à l'Elysée
Le caleçon aura toujours été baissé.
Rédigé par : Archibald | 14 janvier 2014 à 13:23
Achille | 14 janvier 2014 à 11:14
Cher Achille, on se connaît depuis longtemps. Bien que nous n'ayons pas les mêmes idées, je comprends ton désarroi et je pense que nous pouvons nous tutoyer car nous sommes dans la même galère.
J'ai vécu la même déception que toi. Nous sommes cocus. Une excellente journaliste anglaise de The Economist (Sophie Pedder) avait dit chez Calvi "Un jour la France aura un problème de démocratie, il n'est pas concevable de se faire élire sur un programme, puis ensuite de le déchirer une fois élu".
Giscard est pratiquement le seul à avoir fait ce qu'il avait promis, depuis, Mitterrand, Chirac, Sarkozy , Hollande, c'est le règne des menteurs. Les Rois Fainéants...
Rédigé par : Savonarole | 14 janvier 2014 à 12:03
L’Express titre « Le quinquennat Hollande sous le signe de Feydeau »
Je ne serais même pas étonné que les Anglo-Saxons nous fassent un film des péripéties conjugales de Hollande et ses compagnes.
A ce niveau ce n’est même plus du Feydeau, on est carrément dans la (grosse) farce de Molière.
Je verrais bien Mr Bean dans le rôle principal. Reste plus qu’à savoir qui aura les droits.
Rédigé par : Achille | 14 janvier 2014 à 11:14
Normal 1er va faire une conférence de presse alors qu'une de ses deux "Première Dame de France" est en clinique pour une cure de sommeil après avoir appris son infortune !
Au fond du gouffre où il se trouve Hollande devrait s'inspirer de nos amis américains. Dans cette lointaine contrée, lorsqu'un sénateur est pris en flagrant délit d'adultère il se précipite à la télévision avec son épouse légitime pour s'autoflageller et clamer qu'il "adore son épouse et ses kids" et qu'il ne recommencera plus jamais. Certes c'est ridicule, mais ce bon peuple américain aime ce genre de spectacle.
Ce peuple est niais mais il a bon cœur.
La confession de Clinton fut mémorable. C'est aujourd'hui un homme très respecté aux USA. Alors que le malheureux Nixon pour avoir posé deux micros est aujourd'hui vu comme la pire des canailles.
Si aujourd'hui Hollande se met à tergiverser, biaiser, se défausser, bafouiller ou s'accrocher aux discours de Comice Agricole de Tulle, les socialistes explosent. Et surtout, surtout, qu'il ne s'avise pas de faire de l'humour, car je ne sais qui a décrété qu'il avait un sens de l'humour "fou", mais on attend toujours qu'il nous plie en quatre.
Rédigé par : Savonarole | 14 janvier 2014 à 11:00
@Boris
J'ai eu la même impression, avons-nous un Deschanel ? J'ai lu une information que je ne peux étaler puisque je n'en ai pas confirmation mais je me suis posé la question !
Maintenant BFM a fait disparaître un sondage qui indiquait 2% de satisfaits !
J'ai pensé, tiens, Achille et Julie Gayet ! :)
C'est même pas drôle !
Voir l'article sur Valeurs actuelles sur "Les cinq rapports commandés par le gouvernement visant à refonder la politique d’intégration dessinent une société où le Français de souche disparaîtra."
Rédigé par : Marie | 14 janvier 2014 à 10:38
@ moncreiffe - 13 janvier 2014 à 18:55
Votre commentaire et plus précisément sur le fond, j’aurais pu l’écrire si j’avais pris connaissance bien moins tardivement du billet de notre hôte et des réactions qu’il a suscitées. Que notre Président trompe sa concubine, tant qu’il n’entretient pas sa nouvelle amante sur les fonds de l‘État, cela relève du dérisoire. La médiatisation de cette affaire est soit une opération d’enfumage politicien - éviter de s’appesantir sur les travers autrement plus graves de la politique présidentielle - soit une importation du puritanisme US (Bill et Monica), avec sa primauté de la vie privée sur l’action publique.
Rédigé par : Trekker | 14 janvier 2014 à 10:36
Après « Philosophie dans un boudoir » du divin Marquis, aurons-nous cet après-midi « Économie dans une alcôve » du normal président ?
Rédigé par : Tipaza | 14 janvier 2014 à 10:33
Nous y voilà ! Le voile se déchire !
FH impose le mariage à tous et alors qu'il fait l'objet avec Julie Gayet de nouvelles plaintes, voir Dreuz et Valeurs actuelles, sans parler de celle contre V. Trierweiler qui est en appel (contrairement à ce que certains prétendent !) nous avons droit aujourd'hui au "il faut un statut à la première dame !".
Le cinéma avec Dieudonné c'était pour en arriver là ?
Quelle première dame ? Monsieur Hollande n'est pas marié ! Il n'y a pas de première dame, il n'y a qu'une maîtresse ! Et je suis polie !
C'est un comble !
Les femmes mariées qui divorcent qui n'arrivent pas à se faire payer les pensions alimentaires auxquelles elles ont droit (ou hommes), ces politiques changent les lois pour réduire les délais de leur possibilité de recours et une femme non mariée, qui n'est qu'une maîtresse, devrait avoir les mêmes droit que la femme mariée parce que le président s'octroie un droit de cuissage ! Mais on rêve !
Et arrêtons ce cirque ! La dame Gayet a bien été citée dans le procès en première instance dès mars 2013 donc V. Trierweiler était bien informée de la situation (dixit monsieur Kemlin, l'auteur des plaintes) ! Donc à l'ouest rien de nouveau !
Déjà FH n'a pas déclaré sa maîtresse dans sa déclaration de patrimoine au moment des élections et il voudrait qu'on l'entretienne ! Je rêve encore !
F H est "normal", nous a t-il dit, c'est bien, et bien qu'il rembourse la France maintenant ! Et il doit rembourser, la France n'est pas une maison close ! Autrement qu'il parte !
Scheisse !
Les nouveautés à d'autres !
https://twitter.com/ThomasGuien/status/421572275234557952/photo/1
Rédigé par : Marie | 14 janvier 2014 à 10:02
Alex paulista
Les juifs vivent depuis le début du judaïsme, c'est-à-dire en fait depuis la constitution de l'Etat juif au retour de Babylone, une contradiction entre les nécessités mal comprises d'une religion de raison d'Etat, et ce que leur dicterait leur coeur.
Cela leur a valu d'être depuis des parias de l'humanité ce dont Jésus a voulu les sauver.
Partant de là, ils sont toujours en défense, défense offensive quand ils le peuvent, et font très souvent passer leur solidarité religieuse avant toute autre règle, même simplement humaine comme on le voit en Palestine.
Alors, pour gérer, il n'y aurait qu'une voie, celle de les aimer pour qu'ils se convertissent.
Maintenant, si on met ce qui précède au rang des balivernes et des interdits, le conflit spirituel se résout par la violence.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 14 janvier 2014 à 09:16
Ces présidents de la Cinquième ont plus de pouvoirs que n'en avait le Roi-Soleil, mais se refusent à endosser le manteau trop grand.
Alors ils raccatent leurs vilains défauts en les fourrant dans la boîte de leur vie privée.
On sait quand même qu'ils ne font pas le poids quand elle est pleine et déborde.
Rédigé par : Catoneo | 14 janvier 2014 à 08:18
La sécurité de FH n'était pas mise à mal.
Il y a deux cars de police devant la porte de la deuxième !
https://maps.google.de/maps?q=20+Rue+du+Cirque,+Paris,+Frankreich&hl=de&ie=UTF8&ll=48.871268,2.315631&spn=0.000004,0.00191&sll=48.87005,2.314607&sspn=0.003345,0.007639&oq=Rue+du+Cirque,20+Paris,+Frankreich&hnear=20+Rue+du+Cirque,+75008+Paris,+%C3%8Ele-de-France,+Frankreich&t=m&z=19&layer=c&cbll=48.871268,2.315631&panoid=4KbnmW1t_jZrwkmgEucDRA&cbp=12,225.01,,0,0.18
Rédigé par : Jean-Paul Ledun | 14 janvier 2014 à 01:53
J'ose espérer que ce petit acrostiche trouvera place dans ce sujet.
Tombeau de François.
Fébus et ses rayons, dans le palais doré,
Riaient, illuminant cet esquif égaré,
Ardaient Leonarda dévastant l'univers,
Nimbaient le Dieudonné croisant des Trierweilers.
Crise, depuis longtemps tu es comme oubliée !
On scrute maintenant les draps de l'Elysée,
Il reste un président dans le cirque un peu corse
Sa popularité réduite à son écorce.
Hollande a retrouvé le Flamby d'autrefois :
Ou sa normalitude, ou son rictus matois.
Le pauvre dromadaire à Tombouctou ravi,
L'a déjà découvert en un grand méchoui…
Affligé par Julie et moqué par les foules
Nul ne donnerait deux euros pour ses poules :
Descendrait-il enfin d’un éléphant baron
Et du grand Deschanel, du Lop, du Mac Mahon ?
Rédigé par : Boris | 14 janvier 2014 à 00:45
Les couloirs de l'Elysée doivent ressembler à la Venise des Médicis.
Rédigé par : anne-marie marson | 14 janvier 2014 à 00:40
@ Savonarole, sbriglia
Copé était fielleux avec son évocation de la génétique, mais Philippe Bilger a eu tort d'écrire:
"Quasiment toute la communauté juive est souvent, pour des motifs que je peux comprendre et que j’ai expliqués ailleurs, plus soucieuse de sa défense exclusive que des atteintes éventuelles, quand elle est concernée, à l’état de droit."
C'est confondre la communauté juive avec certains de ses représentants médiatiques, et faire un procès d'intention. Si j'étais un homme politique juif, ça m'énerverait autant que "traître génétique": c'est la même idée dite un peu plus poliment.
Si on se base là-dessus il faut exclure tous les juifs du gouvernement, tous les magistrats etc.
Bref, c'est très malvenu. Ce n'est pas le sujet mais tant de célébrations autour de la réponse de notre hôte m'a poussé à apporter cette nuance dans ce fil de discussion.
Rédigé par : Alex paulista | 13 janvier 2014 à 23:02
Mea culpa :
Contrairement à ce que j'ai écrit Mme la Présidente n'est pas au Val-de-Grâce, contre toute attente d'ailleurs, puisque c'est l'hôpital de référence pour tous les membres du gouvernement (Chevènement ) et de la République en général.
Elle serait dans une "clinique privée"...
C'est qu'on n'enfume pas les médecins du Val-de-Grâce, ils sont d'une compétence remarquable, quoiqu'un peu casque à pointe et cote de maille...
Le bovarysme ça se soigne dans le privé...
Rédigé par : Savonarole | 13 janvier 2014 à 21:07
La réponse de Philippe Bilger à Jean-Francois Copé est présentée dans Causeur sous la rubrique "A lire aussi". J'ai eu du mal à la trouver. La réponse de PB ne bénéficie pas du même marketing que l'indignation première de Copé. Rien que ce procédé journalistique jette un voile sur Causeur. Je ne retrouve pas dans Causeur la liberté de ton d'une Elisabeth Lévy... elle était en vacances ?
La réponse de Philippe Bilger est parfaite, mais trop aimable, il faut savoir casser la figure à son adversaire.
Du temps de Sarkozy Monsieur Copé était un fin rhétoricien, il avait marqué ses réserves à l'encontre de son Président, tout comme Patrick Devedjian ; s'il les avait écoutés il n'aurait sans doute pas pris une telle volée et perdu sa réélection.
Hélas, cet esprit brillant est aujourd'hui en perdition, une image épouvantable de Ganelon lui colle à la peau. Ses fréquentations douteuses en feront un jour un charmant Libanais, il en a le moelleux ondulant.
Rédigé par : Savonarole | 13 janvier 2014 à 20:44
20, rue du Cirque
Une adresse toute trouvée pour notre clown de Président...
Rédigé par : HN | 13 janvier 2014 à 20:09
@sbriglia
la tolérance dont semblent faire preuve les Français sur le sujet me paraissait devoir être mise en miroir de la sévérité des commentateurs de ce blog (...)
« La tolérance ; il y a des maisons pour cela ».
La « tolérance » n'est pas une vertu, car supporter le vice c'est aussi s'en rendre le complice.
Par ailleurs, il est curieux de voir tant de gens revendiquer la « tolérance » envers leurs propres turpitudes alors qu'ils se montrent intolérants voire fanatiques envers ceux qui sont du côté du Bien...
Rédigé par : Parigoth | 13 janvier 2014 à 19:38
@ sbriglia
J’éprouve à l’égard de François Hollande le même sentiment de désappointement qu’ont pu éprouver des électeurs de Nicolas Sarkozy au bout de vingt mois de mandat.
En fait son action, son comportement ne correspondent pas du tout à l’idée que je m’en étais fait.
Trois affaires m’ont poussé à manifester mon exaspération aujourd’hui :
- l’affaire Leonarda où manifestement François Hollande avec son obsession du compromis qui le caractérise a proposé la pire des solutions.
- L’affaire Dieudonné avec cette parodie de justice qui consiste à saisir en référé le Conseil d’Etat pour interdire le spectacle de l’humoriste alors que le tribunal de Nantes l’avait autorisé quelques heures avant. Le tout dans une atmosphère de chasse aux sorcières frôlant l’hystérie de la part du ministre de l’Intérieur.
- Enfin cette révélation pathétique sur notre président qui va rejoindre sa maîtresse sur un scooter, qui ressemble à un sketch de J-M Bigard.
Il est vrai que nos présidents précédents étaient connus pour l’intérêt qu’ils portaient aux jolies femmes, mais ils ont su le faire avec la discrétion qui convient à ce genre de relation. Mais surtout ce qui me pousse à pousser mon coup de gueule c’est de voir que notre président pense surtout à la gaudriole pendant que la France traverse une situation difficile.
Là le seuil de tolérance a été atteint en ce qui me concerne. Maintenant je dis stop !
Rédigé par : Achille | 13 janvier 2014 à 19:24
« Harlem Désir en déplacement à Jarnac pour la commémoration de la disparition de François Hollande ».
Communiqué du P.S.
Ce n'est qu'un lapsus. Pas grave. Mais pour beaucoup de Français, François H. vient bel et bien de disparaître.
Sans vouloir comparer, c'est DSK qui doit se sentir moins seul depuis quelques jours...
Rédigé par : Jean-Paul Ledun | 13 janvier 2014 à 18:57
@ sbriglia, perplexe | 13 janvier 2014 à 16:28
« L'hypocrisie est plus répandue ici que dans le bon peuple ? »
Pour tenter de répondre à votre question, voici ce que j’écrivais sur ce blog le 13 janvier 2014 à 12:45: « Pendant que les grenouilles de bénitier s’offusquent et coassent dans la mare glauque des aventures sexuelles de notre bienaimé Président de la République, on oublie les vrais problèmes. S’agit-il de curiosité malsaine, d’intrusion dans la vie privée ou simplement d’une diversion (selon la bonne vieille technique de l’enfumage) ? »
J’aurais pu poursuivre la liste des questions. Car je suis tout aussi perplexe que vous devant le gouffre qui sépare la plupart des Français qui se moquent éperdument de la vie privée de François Hollande et certains commentaires hargneux et moralisateurs que j’ai lu sur ce blog.
Je suppose que cette « affaire » apporte du grain à moudre à ceux qui détestent déjà François Hollande simplement parce qu’il est socialiste ou social-libéral (comme on veut). Ça les conforte dans leur certitude qu’il n’aurait pas l’envergure nécessaire, selon eux, pour être président de la République.
Tout aussi déconcertants sont l’importance prise dans les médias par une information somme toute dérisoire et les commentaires sentencieux de journalistes qui n’hésitent pas, sans rire, à parler de désacralisation de la fonction présidentielle ou de dégradation de l’image de la France à l’étranger. Rien que ça !
Notre bon roi a une maîtresse. Et alors ? Il n’y a pas de quoi en faire un fromage (de Hollande ?). Je sais. Le jeu de mots est un peu facile. Mais j’ai du mal à prendre cette affaire au sérieux.
En parlant d’hypocrisie, celle de ceux qui travaillent pour le magazine « Closer » est indépassable. Comme le fait remarquer fort justement "Terentilius", dans son commentaire du 12 janvier 2014 à 21:14 : « POURQUOI « CLOSER » M’OBLIGERAIT-IL A RENIFLER DES DRAPS QUI M’INDIFFERENT ? ». Sa conclusion est imparable : « La transparence doit être la même pour tous. Si les paparazzi avaient peur d’être surpris le pantalon baissé, ils ne seraient plus paparazzi. »
Rédigé par : moncreiffe | 13 janvier 2014 à 18:55
Finalement c'est l'occasion rêvée pour supprimer le "poste" de première dame. En voilà une bonne première idée d'économie des des deniers publics ! Un intérêt aussi pour contenir les scènes de ménage au sein du domicile privé.
Rédigé par : Jabiru | 13 janvier 2014 à 18:54