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18 janvier 2014

Commentaires

Ivan Paneff

La venue de Philippe Bilger était due à sa participation au séminaire euro-tunisien co-organisé par l'Ordre national des avocats de Tunisie et le Projet d'appui à l'Institut supérieur de la profession d'avocat (ISPA) financé par l'Union européenne.

L'ISPA étant une des rares écoles d'avocats d'Afrique, l'Union européenne, qui est le plus important contributeur mondial en coopération internationale, aide cette école pendant deux ans à développer son activité qui est essentielle à la sécurité juridique d'un pays ouvert sur le monde méditerranéen et dont les échanges avec l'UE sont un exemple de réussite bilatérale approfondir.

Philippe Bilger a ainsi notamment animé un atelier sur le contentieux de la liberté, composante fondamentale de l'application des sanctions pénales.

Grâce à ce message, je vous indique que je serai heureux de répondre à toute question relative à ce projet.

Ivan Paneff
Coordinateur national du Projet
Avocat au barreau de Paris
[email protected]

Hager Ben Mahmoud épouse Mourad Guellaty

L'ambassadeur de France et son épouse ont un relationnel exceptionnel. Ils ont conquis les Tunisiens par leur gentillesse et leur simplicité. De l'avis de tous, ils font beaucoup pour consolider les relations franco-tunisiennes.

Mourad Guellaty

L'espoir est bien le terme qui convient en ces jours où tout peut dériver du très bon côté.
Je rappelle qu'en Tunisie, un gouvernement issu d'élections transparentes a donné sa démission pour permettre à un autre, de plus large concorde nationale, de lui succéder ! L'espoir c'est aussi d'avoir un ambassadeur de France et son épouse totalement en immersion avec les événements qui se déroulent dans ce pays et parfaitement dédiés à leurs tâches, avec une humanité et un tact qu'il convient de saluer.

Jean Dufriche

Je connais l'ambassadeur de France et son épouse depuis le temps où nous étions en poste en Libye. François Gouyette est non seulement un homme charmant, mais aussi un homme qui sait prendre des décisions graves (évacuation des français de Tripoli en février 2011) et qui tient parole quand il engage celle-ci... Rare par les temps qui courent !

Boris

@ Achille

Grazie mille ! Mais ne vous retournez surtout pas, du moins pas vers la droite !

Dr Hosni Khaled

Puissions-nous être dignes de ces éloges et de ces espoirs.
Quant à l'ambassade de France qui en général a logé du beau monde, elle bénéficie aujourd'hui du plus adorable des couples, dont l'ambassadeur qui jouit de la sympathie et de l'amitié des Tunisiens.

Jean-Paul Ledun

Printemps, Hiver, je ne sais pas.
Je n'ai pas voulu suivre ces révolutions. Pas envie de me plonger dans la problématique.
Je me doute que c'est très important ce qui ce passe là-bas donc je suis très honteux de ne pas vouloir m’en informer.

Pour la carte postale de Hammamet :

Des gens charmants et très attentionnés, les motards de la gendarmerie dans la même tenue que les nôtres, des cousins partout, les olives et l'huile qui va avec, le portrait de Bourguiba à chaque devanture de commerce. Impressionnant ! Ce n'est pas en France que cela peut arriver. Nous haïssons toujours plus que nous aimons.
Avec une voiture de location, mon épouse d’alors (†) et deux touristes allemands, nous sommes allés sans problème dans un village berbère perché sur un mont de cailloux. Pas de protection, pas de soucis, pas de politiques ni de religion.

« C’était au temps où le tourisme tourismait… » (1978)

Achille

@ Boris

Quelle culture ! Même si je ne vois pas très bien le rapport avec le sujet du jour j'en suis encore tout retourné ! :-)

Jean-Dominique Reffait

Il y a en Tunisie de très belles voix et des élites d'une grande qualité, ce pays, plus que tout autre dans le monde arabe, a les capacités de réussir sa révolution, malgré tous les soubresauts inhérents à cet exercice.
Le bourguibisme y est en pleine renaissance, nostalgie d'un âge d'or de l'indépendance. A l'exception des partis islamistes, la classe politique se revendique de l'héritage de Bourguiba. Cette attitude a l'avantage de solder la période Ben Ali, qui fut à l'origine de l'éviction du grand leader, et de reprendre le chemin d'un progrès général interrompu par une longue parenthèse dictatoriale.
Des opposants irréductibles à la Révolution de Jasmin, tels Mesri Haddad, ancien ambassadeur de Tunisie à l'Unesco et professeur de philosophie à Paris, soutiennent le nouveau premier ministre. Le nom de René Trabelsi, entrepreneur de confession juive, est sur la prochaine liste du gouvernement pour le portefeuille du ministère du Tourisme. Ce n'est pas fait, les islamistes s'y opposent, mais l'idée séduit la presse tunisienne qui défend ce choix.
Le parti islamiste Ennahdha a retenu la leçon égyptienne et, pour ne pas finir comme la bande à Morsi, a accepté de céder du terrain pour ne pas disparaître du paysage politique par la force.
Les islamistes ont compris une chose en Tunisie : il n'est pas viable durablement d'être le parti des campagnes illettrées contre les citadins instruits qui détiennent les capacités économiques et intellectuelles pour faire fonctionner le pays. Or il n'y a pas en Tunisie de tradition intellectuelle islamiste, contrairement à l'Egypte ou, en son temps, à l'Iran. Coupé de la société de l'intelligence, les islamistes tunisiens vont dans le mur.

Boris

Puisque nous parlons de Tunisie, donc de printemps arabe et d’événements révolutionnaires aboutissant à une croisée des chemins…

Permettez-moi de penser que nous pourrions être en 1787. Après tout, c'est ici un blog juridique, et la fin de l'Ancien Régime a commencé par la basoche, bien avant la fameuse révolte parlementaire parisienne. Il doit y avoir ici des Malesherbes, des d’Epremesnil, des Goislard, des Philippe d’Orléans, des d’Ormesson, des Calonne, des de Broglie, des Fréron, des Danton, des Pitou, des Laclos, que sais-je encore ? Quant aux Hébert ou aux comtes d'Artois, j'ose espérer qu'ils sévissent ailleurs.
Du reste, tout ce beau monde est en état de latence, car l'avenir, comme l'a démontré maître Yoda, est toujours en mouvement... Maître Guitry ajouterait, dans une galaxie il est vrai nettement plus proche, qu'il faut bien cent ans pour aller de Paris à Versailles...

Enfin, quand on pense que les Barcides n'ont pas su réaliser un petit coup d'Etat de rien du tout ! Il y a de quoi désespérer Flaubert ! Soyons optimistes, François Mathô ne rencontrait pas Julie Salammbô en scooter. C'était déjà ça...

genau

Les Tunisiens seraient gentils, polis. Ah bon, c'est du racisme ça. On ne doit pas déterminer les peuples par une qualité, ils ont le droit d'être tout, mauvais, teigneux, impolis, grossiers. Voyez les Français, ils ont même un Président sans éducation et ils sont devenus tellement bis qu'ils ne savent même plus louer une beauté sans qu'elle s'en offusque. Vive la France. Tunisiens, tenez-vous en loin, vous, les polis.

polochon

M. Bilger,

Il semble que vous ayez été invité à participer à cette cérémonie, ainsi que d'autres Français.
Je ne peux qu'approuver si c'est, comme on dit, pour la bonne cause et je me félicite que la France soit bien représentée et que la Tunisie progresse sur le chemin de la démocratie.
Cependant, vous ne nous dites pas qui paie tous ces frais de représentation ?
Un sou est un sou et je vois l’Etat français continuer à dépenser sans compter alors qu'il est en quasi faillite.
Les petits ruisseaux font les grosses rivières et les petites dépenses, les gros déficits.

Tipaza

"Quand un Français voit des progrès au Maghreb, le Suisse que je suis s'effraie".
Rédigé par : pastel7 | 19 janvier 2014 à 10:07

Vous aussi vous avez admiré le caractère poétique du billet, qui voit la vie en rose et le progrès en vert, la couleur du prophète, ou l’inverse, en Tunisie.

Que voulez-vous, il en est de l’exotisme comme des maîtresses, l’un et l’autre ont le charme indéfinissable de la rareté, quand ils sont loin.

De près et au quotidien c’est différent. Je n’ai jamais lu de prose poétique sur les quartiers nord de Marseille. Quand aux maîtresses, les Suisses, gens discrets, doivent connaître les mêmes épisodes de comédie de boulevard que nous vivons.

Je vous invite à conserver vos frayeurs pour le jour, pas si lointain, où les artisans des quartiers nord de Marseille, experts ès kalachnikov, viendront proposer leurs talents dans les zones frontières, et peut-être même outre-frontière.

Xavier NEBOUT

Je tente ici un hors sujet, mais qui est de si grande importance.

Il y a une mesure à prendre pour commencer à sauver notre pays, une seule, à effet immédiat : libérer sans condition le licenciement comme au Danemark.
Ainsi on sauve des milliers d'entreprises qui coulent à être obligés de conserver des salariés ou devoir payer des sommes exorbitantes.
Et d'un autre côté, on crée des centaines de milliers d'emplois de la part de tous ceux qui n'embaucheront jamais avec notre droit du travail de fous, et notamment les artisans du bâtiment débordés de commande par les retraités qui ne savent que faire de leurs revenus exorbitants.
Faites passer aux c... qui nous gouvernent.

Catherine JACOB@Michelle D-LEROY

@Michelle D-LEROY | 18 janvier 2014 à 16:53
«NB. Au moment où le rôle de première dame est discuté en France, je constate que celui de la femme de l'ambassadeur (Mme l'ambassadrice) a encore tout son sens.»

J'ai vérifié et en effet, «ambassadrice» ne désigne pas la fonction d'Ambassadeur, ministre plénipotentiaire au féminin, mais désigne «l'épouse» de ce haut fonctionnaire : http://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/ambassadrice/2709
Sinon, l'emploi d'ambassadrice en tant que féminin d'ambassadeur, désigne par ex. l'ambassadrice des produits Avon, donc quelqu'un qui remplit une mission de représentation, en l’occurrence d'une marque, mais pas la prestigieuse fonction de représentant d'un pays à l'étranger.

S'agissant du «rôle» de «première dame» dans notre pays où il n'existe pas de «First Lady» dont les gens attendraient quelque chose de bien précis dont participe nécessairement l'exemplarité, force est de constater que nous n'avons qu'une sorte de «faisant fonction de» «première dame» à l'image du rôle qu'assume outre-Atlantique, «The First Lady».
Le «faisant fonction» ne supporte pas par ailleurs la féminisation du genre, si ce n'est phonétiquement sous l'espèce «faisane». De plus, son caractère est essentiellement éphémère et il est dans la nature d'un Faisant fonction de chef de service, par ex., qui en assumerait de façon provisoire et éphémère toutes les missions, de céder la place dès lors qu'est nommé par arrêté, un chef de service en titre, rien ne s'opposant à ce qu'il le soit lui-même.

Il est moralement très éprouvant de constater le forcing idéologique permanent dont est victime la langue française telle que parlée en France et qui contrarie son évolution naturelle selon sa propre logique interne, forcing qui condamne à chaque fois avant qu'on ait eu le temps d'en rentabiliser l'achat, si tant est qu'on ait eu le temps même d'en achever la rédaction, les dictionnaires de langue à l'autodafé, et forcing qui croyant aider à la «dépoussiérer», en réalité et par défaut de réelle intelligence de la langue, la mutile en permanence ; ce qui revient sans doute quelque part, à mutiler aussi l'identité qu'elle contribue à structurer.

Il est effrayant d'entrevoir que ce qui s'est passé pour les langues régionales sous la férule de l'école républicaine et dont elles ont tant de mal à se remettre, est en passe de se renouveler pour aboutir à faire de l'état commun à tous de la langue française contemporaine, une pure et simple éclopée incapable, au prétexte de modernité, notion dans laquelle il y a 'mode', de se passer des béquilles tant anglo-saxonnes que de celles d'un féminisme imbécile régnant par la terreur intellectuelle sur la castration du langage et de la pensée, pour se déployer dans un espace public qui semble vouloir avec son actuel ministre de l'Intérieur, dénier à cette irrévérence rattachée dans notre pays aux Lumières, en tant que fondatrice du combat contre le fanatisme religieux et pour la tolérance et la liberté de penser, de se manifester dans ce cas-ci, puis dans ce cas-là, puis encore dans celui-ci, sous prétexte que les gens seraient désormais trop nombreux - si on écoute notamment FOG -, à avoir négligé d'offrir une oreille attentive à un cours réputé de nos jours inutile en ce qu'il lui est de plus dénié d'être capable d'adaptation aux mutations notamment technologiques contemporaines, à savoir ce cours de philosophie dispensé en classe terminale depuis le 19ème siècle, époque de la mise en place d'une école laïque et obligatoire dont l'un des traits sera précisément la création d'une classe distincte de philosophie par laquelle cette dernière s'est vue ainsi institutionnalisée dans un programme scolaire, - institutionnalisation qui représente aussi l'un des traits distinctifs de son enseignement dans notre pays -, ou encore à ne pas être arrivé jusqu'à ce niveau de compréhension où l'on apprend de façon systématique et à penser par soi-même et à se libérer des doxa de toutes sortes pour produire de la réflexion plutôt que du dogme.

D'où il nous faut sans doute conclure que l'encerclement progressif de la liberté de penser et de s'exprimer dont les limites ne sont pas sans exister naturellement vu qu'elles sont consubstantielles à la tolérance même, serait significatif en premier lieu de l'échec de notre enseignement secondaire où les syndicats d'obédience socialiste ne sont pourtant pas peu influents mais se sont sans doute toujours trop attachés aux valeurs matérielles pour en faire un critère de vérité tendant à supplanter tout autre, comme par ex. dans le cas de la fusion des régions par souci d'économie et qui omet de préciser qu'elles sont en autofinancement, ni ce qu'on ferait dès lors des fonctionnaires en surnombre.

Enfin, il n'est pas sérieux pour la cinquième puissance mondiale - dont il est cependant déjà prévu qu'elle se voit rétrogradée à la 9ème place à compter de 2016 ( http://lexpansion.lexpress.fr/economie/la-france-garde-sa-place-de-5eme-puissance-mondiale-pour-l-instant_276463.html ) -, que de dépendre exclusivement du bon plaisir et de l'humeur changeante de l'élu au mandat quinquennal présidentiel qui s'épanouissent sous les auspices d'un individualisme triomphant, celui qui par ex. finira par effacer dans le dictionnaire le mot "devoir" pour faire un peu plus de place encore au mot "ego", pour savoir à qui on va permettre de créer un réseau de contacts potentiellement vitaux pour notre pays, ou encore à travers quel cheval de Troie éventuel on va permettre aux diplomaties étrangères de rendre les honneurs aux femmes de France.

Sans compter une certaine façon d'échapper à la déclaration préalable de patrimoine nouvellement instaurée pour nos élus, vu l'absence de prise en compte de l'incidence potentielle du «concubinage notoire» sur l'enrichissement personnel toujours possible malgré les séparations de biens.
Sans compter également que, plus d'une concubine = poly concubines... dans un pays où la poly_gamie, cependant, est proscrite par la loi...

Quand un ancien ministre ne peut pas consulter pour une entreprise privée, voyez aussi ce qui s'est passé avec l'acquisition d'un haras par une certaine épouse, qui s'intéresse au fond aux petites affaires d'ex-concubines ou de concubines cachées tant qu'elles le restent ? Exemple : que se serait-il passé avec l'arrêté de nomination au jury de la villa Médicis si Closer n'avait pas, par souci de l'intérêt collectif, sorti l'affaire de «l'Homme au scooter» dont la légèreté eût pu mettre en danger le Président.

Voyez un peu ce qui se passe dès lors qu'un simple dossier administratif passe de mains en mains entre des fonctionnaires parfois jaloux les uns des autres, ou lorsqu'une décision est rendue dans une procédure orale par des magistrats n'ayant pas assisté aux débats...! pour imaginer ce qu'il peut advenir d'une Fondation mise en place par N°5 deux mois avant qu'elle ne soit remplacée par N°6.
Est-ce que notre économie peut se permettre d'entretenir dix nouvelles Fondations créées en cinq années de mandature ou encore est-ce que notre image peut supporter neuf dissolutions successives pour dix créations successives ?
Imaginez un peu le risque dès lors qu'il s'agit non pas de votre misérable petit dossier dont tout un chacun au fond se fiche pas mal malgré l'article 1 de la Constitution de 1958, mais des intérêts de la France par lesquels nous sommes tous concernés et qui incluent son image telle qu'il ne serait pas acceptable qu'elle puisse contribuer à nous faire tous passer pour de purs et simples rigolos, car ce n'est pas à la 9ème place que nous nous verrions tous rétrogradés mais vers les abysses de l'absence de fiabilité, de crédibilité, de sérieux, et au final celles du reniement de soi.

Xavier NEBOUT

A vous entendre, la Tunisie serait sur le point de nous envoyer un nouveau Saint Augustin.
Le ciel vous entende, avec celui qui a cherché à concilier l’ancien testament, le platonisme et le christianisme.
Ce nouveau Saint Augustin pourrait reprendre la formule « le christianisme est un platonisme pour le peuple », et faire le lien avec « l’islam est le christianisme à coup de pied dans le c… » pour redonner à notre civilisation un nouvel élan intellectuel.
Malheureusement, il est à craindre qu’il ne s’agisse plutôt de nous amener une république franc-maçonne et une laïcité contraire à la nature humaine.
Saint Paul avait découvert que les Gaulois avaient le même Dieu le père que Jésus, et par la même tous les peuples indo-européens aussi. Rome avait écarté Dieu du peuple et rendu inaudible. Mais Dieu n’ayant pour nom que celui qui fait partie du vocabulaire, Dieu le père avait retrouvé sa place.
La séparation de l’Eglise et de l’Etat, c’est le reniement de ce Dieu qui est indéfectiblement en nous, et elle conduit nécessairement au dieu du politiquement correct.
Or, le politiquement correct aboutit inéluctablement à un Mitterrand puis à un Hollande qui sera l’archétype de l’imposteur qui détruit tout.
Alors, puisse la Tunisie retrouver Saint Augustin et nous l’envoyer.

Robert

Tout le monde s'est émerveillé des printemps arabes pour les espoirs qu'ils semblaient susciter.

Qu'en est-il à ce jour en Libye, Égypte, Syrie ou Tunisie ? Pour ne pas évoquer l'Irak, où les USA ont prétendu y instaurer la démocratie par une intervention militaire et où, en lieu et place de la démocratie, règne le chaos intégral.

Pour la Tunisie, après ces années sombres qui viennent de succéder au règne de Ben Ali, l'espoir semble renaître avec l'adoption au forceps de cette nouvelle constitution.
Il reste à souhaiter que, comme dans les ex-républiques soviétiques, la démocratie n'en restera pas à la lettre du texte, mais se traduira dans le fonctionnement de l’État et de la société tunisienne.

Surcouf

Je suis assez en phase avec votre billet et je ne mettrai en exergue que cette phrase.
"En effet, on a bien mieux ici, en Tunisie, que la surabondance médiatique."

En effet chez nous il semble parfois que la France et sa politique se fasse dans les journaux... un vrai cirque en fait.
Mais c'est aussi assez logique lorsqu'on voit la politique changée en faits divers.

Prise d'otage de patron dans la Somme, dégradation de bien public sur les routes de Bretagne, affaire de mœurs rue du Cirque, qui pour le coup porte bien son nom...
Souhaitons à nos amis tunisiens de ne pas tomber dans nos travers.
Nous qui donnons si souvent des leçons en avons à apprendre.

Savonarole

Serge Moati et Bertrand Delanoë m'ont ému aux larmes lorsque soudain ils ont conspué Ben Ali le jour de son départ précipité. Rendez-vous compte, quarante ans de coma et soudain ces deux "amis de la Tunisie" retrouvent leurs esprits, leurs riads, leurs piscine et La Goulette !
Comme quoi les juges ont eu raison de donner raison aux parents du jeune Lambert plongé dans le coma : il y a toujours un espoir !
Et ce brave Philippe Séguin, plein d'idées à Paris et zéro pour sa Tunisie natale, lui aussi quarante ans de coma...
C'est qu'on n'en manque pas en France de ces ambassadeurs de la Tunisie...

pastel7

Quand un Français voit des progrès au Maghreb, le Suisse que je suis s'effraie.

Achille

Bonjour Philippe Bilger,

« Rien n'est gagné en Tunisie mais elle a déjà le visage hors de l'enfer et de la spoliation honteuse, par un clan, de la richesse d'un splendide et courageux pays. La démocratie vient doucement comme une grâce, un don que l'esprit public tunisien ne doit qu'à lui-même. Alors que d'aucuns pressentaient le pire, le meilleur n'usurpe pas les merveilles de l'aurore. »

Je suis heureux que la Tunisie s’achemine vers un régime démocratique et non vers une « république » islamiste qui n’est rien d’autre qu’une nouvelle forme de dictature et sans doute la pire qui soit, puisqu’elle se revendique de Dieu lui-même, enfin Allah plus précisément ce qui n’est, semble-t-il pas exactement la même chose si l’on se fie aux tueries interreligieuses.

La démocratie a pour fondement la séparation de l’Eglise qui permet de protéger les peuples des délires mégalomaniaques de fanatiques islamistes qui vont jusqu’à endoctriner des jeunes des cités afin de les convaincre de devenir des djihadistes en Syrie. Parfois aux grand désarroi de leurs parents qui ne se sont aperçus de rien.

La religion détournée de ses principes fondamentaux que sont la paix et l’amour des autres est une arme de guerre effroyable. La montée des conflits communautaires d’ordre religieux que l’on observe dans le monde, mais aussi dans une moindre mesure en France, ne peut que conduire à un désastre et il convient de lutter sans pitié contre ce prosélytisme destructeur mettant en péril l’humanité toute entière.

scoubab00

Très carte postale, le billet de Philippe. Et passez le bonjour à tante Marthe, on ne peut quand même pas écrire à toutes et tous.

La Tunisie et son commerce ne s'est pas encore relevée de sa révolution. Les clients ne sont pas souvent revenus malgré la politesse des locaux et la beauté des lieux.

Le plus important est que ces héritiers de Carthage n'aient pas succombé au premier Bonaparte qui passe. On ne sait jamais quand telle révolution a fini de boucler son tour. Le temps et les sangs.

Ludovic

Bonsoir M. Bilger,

La Tunisie s'érige en phare de la démocratie du monde arabe en s'apprêtant à adopter une nouvelle constitution qui reconnait l'égalité hommes-femmes ainsi que la liberté de conscience, même si, et on peut le regretter, l'Islam y figure comme religion d'Etat. Après tout en Grèce la religion orthodoxe est aussi inscrite dans la constitution comme religion dominante "au nom de la simple et indivisible Trinité" (article 1er), et l'appartenance religieuse figurait sur les pièces d'identité jusqu'en 2001.

Pourtant, la victoire du parti islamiste Ennahdha devant le Congrès pour la République de Moncef Marzouki en octobre 2011 ne laissait rien présager de bon pour le futur régime tunisien. Les débats parlementaires ont été houleux et 46 articles de la future constitution ne sont toujours pas adoptés.
Mais tout de même le pluralisme politique est garanti, de même que le caractère parlementaire de la République, le suffrage universel et la possibilité de recourir au référendum. Reste encore la question de l'indépendance de la justice, puisque les hauts magistrats du siège comme du parquet sont nommés par le président ou le ministre de la justice et qu'il n'est pas prévu l'équivalent de notre CSM.

Si cette constitution reste perfectible c'est aussi parce qu'elle est le fruit d'un âpre compromis politique, mais je crois effectivement que la Tunisie est sur la bonne voie.

Pendant ce temps, chez nous, l'illuminé Eric Ciotti, qui n'est plus à une ineptie près, s'apprête à déposer un projet de loi liberticide visant à instaurer un dépistage annuel obligatoire du cannabis chez tous les lycéens. Fort heureusement ce texte ne sera pas adopté, mais on peut s'inquiéter pour l'avenir qu'un député de la République puisse nourrir un tel projet.

La Tunisie s'ouvre à la démocratie tandis que la France, depuis la circulaire Valls et le récent référé du Conseil d'Etat, attente aux libertés fondamentales.

Michelle D-LEROY

==="Pour les Français qui sont accueillis, il y a une fierté de savoir que notre pays est ainsi représenté. De cette manière qui ne peut que faire aimer la France."===

En dehors de leur fonction diplomatique, c'est aussi le rôle des ambassades de bien accueillir (et même parfois de protéger) les Français présents en pays étranger et de promouvoir la France auprès du pays hôte... J'ai pu moi-même le tester de près il y a plus de trente ans chez mon beau-père, lui-même ambassadeur. L'éclat et le rayonnement culturel de la France à l'étranger, même si ce n'était pas des ambassades aussi prestigieuses que la magnifique ambassade de Tunis, une des plus belles de toutes, paraît-il.

Oui il y a des moments où nous pouvons être fiers de la France particulièrement au travers de personnes exceptionnelles, fières de leur pays.

Car il m'arrive encore souvent en France, dans des moments plus terre à terre et plus quotidiens de rencontrer des anonymes qui se dépassent et rendent la vie plus lumineuse, dans des univers aussi divers que l'école, l'hôpital, les administrations ou le commerce. Cela va du simple fonctionnaire au pilote d'avion, du simple commerçant au médecin, du simple employé à l'élu de proximité qui améliorent, facilitent la vie courante avec une grande humanité, un grand professionnalisme. Des moments de grâce qui nous font encore plus toucher du doigt la médiocrité de faits et gestes de notables ou de people qui se font "mousser" avec des banalités.
Rassurant et réconfortant dans le monde agité où nous vivons.

==="La démocratie vient doucement comme une grâce, un don que l'esprit public tunisien ne doit qu'à lui-même."===

La Tunisie, que je ne connais pas, a toujours été le pays du Maghreb le plus moderne, il faut espérer que les nouveaux dirigeants sauront rester en dehors des rigidités religieuses d'un autre âge. Apparemment la nouvelle constitution tiendrait compte de l'égalité des droits Hommes/Femme, un progrès en pays musulman. Tant mieux.

NB. Au moment où le rôle de première dame est discuté en France, je constate que celui de la femme de l'ambassadeur (Mme l'ambassadrice) a encore tout son sens.

Vive la Liberté !

Bonjour Monsieur,

"La démocratie vient doucement comme une grâce, un don que l'esprit public tunisien ne doit qu'à lui-même. Alors que d'aucuns pressentaient le pire, le meilleur n'usurpe pas les merveilles de l'aurore" écrivez-vous.

Permettez-moi d'émettre quelques doutes quant à ces prétentions :
1) La démocratie est totalement incompatible avec l'islam.
L'islam est une théocratie : c'est Dieu qui fait la loi et le Coran est donc un totalitarisme, puisqu'il régit toutes les situations de la vie humaine.
Il n'existe en islam aucune liberté : cette civilisation ne l'a jamais conquise (voyez à ce sujet l'excellent Abdelwahab Meddeb et sa contribution à une des plus belles histoires de la liberté, ainsi que son livre Pari de civilisation).
Les musulmans refusent toute loi qui ne soit pas celle de Dieu, en l'espèce la parole contenue dans le Coran, qui ne peut être remise en cause ni même interprétée sous peine de mort.
La problématique principale de l'islam est précisément la question de la distance par rapport au Texte.
L'islam n'est pas réformable car il est LA réforme. Le Coran dispose qu'il est venu parachever les deux autres monothéismes et de surcroît les "interprétations" données au Texte au fil des siècles font à présent corps avec lui de sorte que modifier le texte ne sert à rien (voir en ce sens les travaux des universitaires Dominique et Marie-Thérèse Urvoy).
2) La démocratie n'est jamais un don : il faut toujours la conquérir.
Elle ne s'achète pas, ne peut pas s'exporter comme une marchandise.
Ce n'est pas un objet.
3) Je connais des Tunisiens très bien : ils ne veulent pas de la démocratie : ils veulent simplement une personne, une personne qui soit le chef et le guide.
Cordialement,
Arnaud

sbriglia@Catherine JACOB

J'opterais pour la prétérition... sous réserve de l'avis du maître de céans...

Exemple : "Nous ne parlerons pas du charme indicible de son épouse puisqu'il est convenu, sur ce blog, de ne s'attacher qu'à ses qualités de correctrice."

Voire : "Il était inutile de parler du goût de Philippe pour le beau sexe tant son regard était rivé aux poteries de Nabeul dont regorgeait l'ambassade".

Tipaza

Pour accompagner un si beau billet, un poème d’Andrée Chedid.
Bon d’accord elle n’est pas tunisienne, mais elle est née au Caire, et elle s’est revendiquée franco-libanaise ou libano-française, comme vous voudrez.
Enfin, culturellement elle n’est pas loin de la nouvelle Tunisie, de l’ancienne non plus. Je veux dire de l’éternelle Tunisie.

L’espérance

J’ai ancré l’espérance
Aux racines de la vie

Face aux ténèbres
J’ai dressé des clartés
Planté des flambeaux
A la lisière des nuits

Des clartés qui persistent
Des flambeaux qui se glissent
Entre ombres et barbaries

Des clartés qui renaissent
Des flambeaux qui se dressent
Sans jamais dépérir

J’enracine l’espérance
Dans le terreau du cœur
J’adopte toute l’espérance
En son esprit frondeur.

Andrée Chedid

Ines Alaia

La Tunisie porte effectivement en elle l'espoir pour tous ces pays arabes en panne de réflexion et de vision sereine quant à leur avenir. Malgré les heures sombres et les tentations obscurantistes, les citoyens de ce pays ont su se mobiliser contres les dérives sournoisement engagées et ont du même coup érigé leur pays en laboratoire et ont permis d'arriver à l'adoption d'une Constitution, pour le moment, satisfaisante. Loin d'un optimisme empreint de béatitude, on peut considérer que la Tunisie commence à sortir la tête de l'eau et tourne le dos aux fondamentalismes de tous ordres.
Mais il reste beaucoup à faire en matière de droits et notamment en ce qui concerne l'héritage dans lequel la femme garde une part édictée au VIIe siècle de notre ère !! Le président Bourguiba qui avait propulsé la femme tunisienne au XXe siècle n'avait lui-même pas osé opérer cette avancée malgré son incroyable légitimité au lendemain de l'indépendance : c'est dire l'obstacle que représente cette question. Mais en 2014, alors que les femmes occupent de nombreux postes de responsabilité et sont majoritaires sur les bancs des facultés toutes spécialités confondues, il serait légitime et urgent de remettre en cause cet archaïsme moyenâgeux.
Enfin, la leçon la plus importante à retirer de l'expérience tunisienne et l'espoir qu'elle induit est que l'on gagne toujours à respecter le processus démocratique : si le parti islamiste avait été empêché d'être aux affaires, il serait, aujourd'hui encore, idéalisé et garderait une capacité de nuisance intacte... l'exercice du pouvoir est en soi une leçon !

Catherine JACOB

«la magnifique Résidence de l'Ambassadeur »

J'ai eu la curiosité de jeter un œil sur le site de l'Ambassade de France en Tunisie qui se trouve logée à La Marsa, dans la banlieue nord de Tunis. On apprend que mise à la disposition de la diplomatie française depuis 150 ans par, initialement, le Bey qui représentait l'Empire ottoman à Tunis dans une relative indépendance bien que son pouvoir effectif ait été affaibli à partir de 1881 par le protectorat français, cette villa de "Dar al-kamila" a tout d'abord abrité un rustique consulat dont l'organisation était celle de l'un de ces petits forts qui flanquaient certaines portes de l'enceinte de la Ville (= un bordj avec un d plutôt semble-t-il) , puis s'est vue transformée au fil des décennies «en une vaste demeure dont le style conjugue des traditions artistiques hispano-maghrébines et des influences décoratives venues d’Europe, principalement d’Italie, quand la Tunisie, de nos jours était encore rattachée à l’empire Ottoman» aboli en novembre 1922. La Tunisie jouit cependant d'un régime républicain depuis 1957 et fait également partie de la Ligue arabe, de l’Union africaine et de la Communauté des États sahélo-sahariens. Elle est présidée de nos jours par M.Moncef Marzouki.
Toutes ces mutations et autres changements successifs ne semblent donc pas avoir affecté le caractère paisible de la résidence du consul d'abord, puis de l'ambassadeur de France. On peut en admirer quelques vues ainsi que de ses jardins dont quelques très belles sculpture, notamment de Sadika Keskes ou encore de Michel Wohlfahrt, sur le site de l'Ambassade.

«Celui-ci, une perfection d'urbanité française et d'empathie pour le peuple tunisien. »

Réjouissons-nous que la politesse à la française ait encore du sens quelque part et aussi que l'Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire depuis 2012 au profil protéiforme qui fait penser selon les clichés aussi bien à un célèbre critique gastronomique, qu'à un célèbre philosophe qu'à un Premier ministre ayant beaucoup d'allure, qu'est monsieur François (encore un) Gouyette, soit diplômé de l'INALCO en arabe littéraire (comme quoi, certaines compétences assorti à du réel savoir-vivre, mènent à tout et en particulier de troisième secrétaire à Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire sans passer nécessairement, du moins semble-t-il, par la voie royale des concours du MAE...).

«Son épouse dont la chaleur humaine et la vivacité intellectuelle - puisque paraît-il on n'a plus le droit d'évoquer la beauté des femmes sans les désobliger - »

Dites plutôt sans inquiéter leur mari, car quelle femme ne serait pas flattée qu'aux qualités que vous citez on ajoute la beauté, ce qu'habile rhétoricien vous faites de toute façon bien que la dénomination technique de la figure de style employée m'échappe présentement.
Ceci dit, vu que cette dernière qualité n'est pas universellement partagée, sans doute est-il sage d'omettre le choix de Pâris...

«Oui, vraiment, la Tunisie de l'espoir»

Espérons donc avec vous en cette nation dont l'histoire nous apprend qu'elle sait faire les bons choix au moment opportun.

calamity jane

Comme vous le dites, pas à pas, mais en ayant d'abord décidé que cela devait changer. Donc la Tunisie est une gagnante.

michel de maynard

Merci M. Philippe Bilger, votre analyse sur ce tournant tunisien m'éclaire d'un jour nouveau pour un mieux vivre en démocratie dans ce pays que je ne connais pas, sinon par notre histoire. Je souhaite qu'il y réussisse, qu'on l'y aide et qu'il serve d'exemple à d'autres pays musulmans, et les encourager à développer leur cadre de vie pour demeurer chez eux.
Je vous salue bien respectueusement et apprécie vos interventions que je ne connais pas toujours. Il me plairait d'être abonné à votre site.

vamonos

Mon ami le Tunisien espère ardemment un avenir radieux dans une Tunisie libre. Les trémolos dans la voix qui allongent la durée du libre montrent à quel point mon ami le Tunisien est satisfait d'avoir quitté le régime précédent ; mais il est inquiet de certaines lois qui réduisent les libertés du peuple tunisien pour des motifs religieux.

caroff

La Tunisie, avec une classe moyenne édifiée depuis Bourguiba, est certainement le pays musulman le plus ouvert à la démocratie de type occidental. Lors d'un séjour récent, j'ai été frappé par la fierté des citoyens de s'être débarrassés d'un dictateur corrompu mais aussi inquiets devant la présence très visible (presque toutes les femmes ont un voile et beaucoup d'hommes portent la barbe du prophète, chose éminemment rare du temps de Ben Ali) de l'islam.
Après l'Egypte qui a mis à bas la dictature religieuse des barbus pour cause d'incompétence économique et d'atteintes aux libertés, voici la Tunisie qui semble prendre conscience du désastre Ennahdha.
Je me dis parfois qu'il aurait mieux valu que les islamistes algériens prennent le pouvoir après les élections, par eux gagnées : on aurait évité une guerre civile épouvantable pour les mêmes raisons qu'en Tunisie. Au bout de deux ans d'incurie, ces gens-là auraient été "dégagés"... sauf que l'Algérie n'a pas le même niveau d'exigence démocratique que la Tunisie...
Pour revenir une minute à la France, il ne faut pas oublier que les Franco-Tunisiens ou les Tunisiens immigrés avaient voté en majorité pour Ennahdha. Triste réalité qui m'afflige : nous n'avons pas su les convertir à nos valeurs de liberté et d'ouverture (quoiqu'en ce moment, la France ne puisse plus être vraiment un parangon de liberté d'expression !).

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