Je bats ma coulpe d'emblée : j'ai envie d'aller voir et écouter de près ceux que le web et les médias qualifient de sulfureux, voire de scandaleux.
Alain Soral entre encore plus que Dieudonné, son ami, dans cette catégorie. Il est globalement détesté mais je doute fort, comme il n'est jamais - ou très rarement - invité par les médias officiels, convenus et convenables, que ses propos et ses écrits soient connus dans le détail ou même vaguement. Je pressens que la haine de Soral est devenue l'élégance, l'ornement humaniste incontournable comme on dit. Il faut absolument contourner cet homme, ce qu'il pense, ce qu'il profère ou ose exprimer, ce qu'il est.
Cette stratégie d'évitement est relevée comme peu efficace par la nouvelle synthèse des préfets qui, constatant qu'il a réuni 800 personnes dans une salle des quartiers nord de Marseille, "s'étonnent de la capacité de rassemblement d'un polémiste comme Alain Soral" (Le Canard enchaîné).
J'ai été moi-même atteint par l'obligation de cette hostilité radicale, qui ne me venait pas de ma connaissance de Soral mais de tout ce que j'avais entendu et lu sur lui. C'était une évidence qu'il était le diable et que, tout naturellement, comme BHL l'a fait, il convenait de s'en éloigner dès qu'il apparaissait. On ne dialogue pas avec la peste, on la fuit !
Pourtant, à la suite de mes multiples interventions au sujet de Dieudonné pour dénoncer l'étouffement administratif et réclamer une action judiciaire plus spontanée, vigilante et réactive, le nom de Soral est naturellement et souvent apparu dans le contexte et ma curiosité, je l'avoue, a été piquée.
Autour de moi, des intelligences critiques en lesquelles j'ai toujours eu confiance m'ont recommandé sinon de le lire du moins de cesser de me nourrir de la rumeur négative de la meute pour m'attacher un peu plus à lui-même.
C'est ainsi que j'ai parcouru une longue relation à la fois intellectuelle et politique le concernant dans la revue "Faits et documents" du 24 décembre 2013.
Son association "Egalité et Réconciliation", sous l'égide de "Gauche du travail et Droite des valeurs" qui, sur le plan du concept, n'est pas un lien antinomique si absurde que cela, est entrée dans mon espace quand mon entretien vidéo avec Eric Zemmour - celui-ci au meilleur de sa forme - a vu sa diffusion formidablement amplifiée parce que le site de l'association lui avait fait un sort favorable. Je n'en ai pas été honteux puisque la qualité et la pertinence des réponses de ce grand journaliste et essayiste malmené à hauteur de son talent et de sa liberté méritaient largement cette importance.
On devine bien les ressorts profonds d'une personnalité comme celle d'Alain Soral. Parcours contrasté, chaotique, apparentes fluctuations idéologiques mais sous-tendues par une approche jamais banale, toujours provocatrice, à contre-courant, une infinie répugnance à l'égard des poncifs même les plus utiles, les plus bienfaisants, une passion pour la bagarre des idées, les affrontements le laissant souvent seul face à la masse de ceux qui ne pensaient pas comme lui et lui interdisaient en plus de parler, une appétence farouche pour la solitude même si cette dernière est peuplée par ses inconditionnels et ses partisans sur le web, d'autant plus excités et exaltés que rien ne les stimule plus que l'ostracisme de leur héros, une envie d'en découdre en permanence comme si raisonner juste et sans faire frémir était la marque d'un esprit dérangé, une maîtrise du langage violent dans sa netteté et son art des formules, un guerrier honni mais comptant avec une volupté satisfaite ses soutiens, un rejeté heureux de l'être, un dissident campant sur sa singularité de foudre, d'humeur, d'agression et de discrimination, une nature.
Infiniment plus intéressant que Marc-Edouard Nabe, car il ne suffit pas de se croire extraordinaire pour l'être et d'être exilé pour s'assigner une quelconque importance.
Antisémite affiché, Soral fait preuve sur ce plan d'une déplorable pauvreté intellectuelle en même temps que d'une triste éthique quand il justifie sa position notamment par le fait qu'il était signifiant et révélateur que les Juifs avaient toujours été persécutés et qu'en quelque sorte leurs souffrances venaient d'eux. Il en a dit et écrit d'autres, pires. Suffit-il de telles malfaisances - un café du commerce odieux - pour ranger un être, à vie, au rang des exclus ? Ne doit-il être réduit qu'à ces putridités destinées plus à offenser les belles âmes qu'à apporter une pierre dans un débat inconcevable, impossible ?
Car c'est le même Alain Soral qui, dans une affirmation aussi brutale et grossière que décisive, démontre l'ambiguïté de notre regard sur l'homosexualité et le caractère équivoque et choquant de celui qu'une certaine gauche culturelle et totalitaire, un progressisme bêlant prétend nous imposer. "Qu'il soit réactionnaire de persécuter les pédés n'implique pas qu'il soit progressiste de se faire enc...". Je ne l'aurais pas écrit comme cela parce que même si le culte de la nuance fait perdre de la vigueur à la charge, j'aurais privilégié la retenue.
Il n'empêche que je n'ai jamais mieux perçu ce qui me gêne dans le climat contemporain : qu'on veuille nous faire sans cesse passer et sans discriminer de la tolérance à l'amour, voire à l'idolâtrie. Ce n'est pas assez d'accepter et de coexister, il faut encore faire comme si on enviait une condition intime qu'on ne voudrait pour rien au monde assumer.
Je n'ai jamais déserté les combats intellectuels ni eu de la répugnance systématique pour ceux qui étaient aux antipodes de moi. Sans doute cette appréhension rapide de Soral est-elle inspirée aussi par la continuation de la cour d'assises et de son atmosphère en moi : les réprouvés, encore plus quand il ne s'agit que de transgresseurs par la parole ou l'écrit, ne trouveront jamais chez moi une porte fermée à double tour. La contradiction suffit à l'apaisement de mon ego en désaccord.
Comment, par ailleurs, notre société ose-t-elle avoir trop souvent ces pudeurs, cette bienséance de chaisière de moins en moins républicaine quand elle charrie au quotidien vulgarités, indélicatesses, provocations, impolitesses, indignités, trahisons, relativisme et mauvais goût ? Comment a-t-on le front de s'émouvoir de certains propos et de pourfendre les esprits gravement ou faiblement iconoclastes quand, par exemple, le monde médiatique, les émissions de divertissement ne nous représentent que de la vulgarité inepte ou de la dérision stupide agrémentées forcément dans chaque phrase de gros mots qui font chic et in ? C'est cette société-là et ces médias-là qui prétendent s'ériger en juges ?
Le diable s'habille peut-être en Soral mais s'il me faut à tout prix choisir, je préfère l'avancée provocatrice et même transgressive à la niaiserie rigolote qui nous fait déchoir.
La honte n'est pas toujours là où l'on s'obstine à la mettre.
Et si vous proposiez un entretien filmé à Alain Soral et à Dieudonné ?
Ce serait une bonne idée de vous inscrire à contre-courant de cette stratégie d'évitement, un peu à la manière d'Eric Naulleau (Dialogues désaccordés).
J'ai 24 ans et je m'inquiète pour la liberté dans mon pays, entre déni de démocratie et censure par le ridicule, le débat public est verrouillé à double tour et l'atmosphère en devient irrespirable.
Ce genre d'initiative venant de personnalités médiatiquement et politiquement irréprochables serait un signal fort.
Bonne journée.
Rédigé par : Une bonne idée | 18 septembre 2015 à 13:40
Rédigé par : jo | 04 février 2014 à 19:43
Rédigé par : Mathieu Segaud | 07 février 2014 à 11:10
La c... la plus épaisse a encore de beaux jours devant elle...
AO
Rédigé par : oursivi | 18 février 2014 à 14:43
Monsieur Bilger, je ne sais ce qui vous arrive, mais vous descendez au niveau du caniveau : Zemmour n'est pas un grand journaliste, c'est une blague, puisqu'il nourrit des débats avec Domenach, avec force cris et "couillonnades", maniant de faux documents qu'il prétend sortis des sites gouvernementaux, alors qu'ils sont des imprime-écran d'Egalité & Réconciliation. Quant à Alain Soral, c'est un monstre pathétique. Mais bravo, on va peut-être reparler de vous au niveau national, vous, le blogueur "djeustice" oublié, malgré vos cris d'orfraie et de pathos envers la Chancellerie. Une info importante pour que vous repreniez pied : vous survivrez à votre blog.
Rédigé par : Mathieu Segaud | 07 février 2014 à 11:10
Dans tous les articles de presse qui instruisent à charge le "dossier Alain Soral" (juges d’instruction les journalistes ? mauvais, qui plus est ! car un juge doit instruire avec impartialité), difficile de ne pas y voir un véritable procès d’intention contre l’essayiste, émanant de journalistes dont la profession est humiliée chaque jour : une formation au rabais, pas de culture, un travail sans feuille de paie (ou bien une feuille de paie qu’on n’oserait pas montrer) ; un « job », plus qu’un métier dans lequel une soumission totale est exigée… sinon... c’est la porte et Pôle emploi avec obligation de reconversion : la presse est un petit milieu ; on a vite fait d’être blacklisté.
Même si tous ces articles contre Soral n'ont aucune espèce d'importance car si d'aventure ces journalistes devaient penser différemment, ils ne pourraient pas l'écrire. D'où le discrédit des médias dont les propriétaires refusent que des points de vue divergents puissent s'exprimer au sein d'une même rédaction car tous doivent converger.
***
A propos du « cas Soral » - après « l’affaire Dieudonné » -, qu’il soit permis néanmoins de rappeler ceci :
Céline avait un problème avec les Juifs (et nombre d’auteurs bien avant lui aussi... de Voltaire aux Goncourt, près de deux cents ans d’antipathie à l’endroit de cette ethnie) avant de vomir sur toute l'espèce humaine. Dont acte.
Heidegger, lui, avait sa carte au parti nazi en 1943 ; il pensait que Hitler était la meilleure chose qui soit arrivée à l’Allemagne et à l'Europe.
Aujourd’hui, Céline est une figure mondiale de la littérature admirée, respectée qui en a formé plus d'un.
Heidegger a formé tous nos philosophes ; aujourd'hui, on le commente jusqu'à plus soif, colloque après colloque, dans toutes les langues, et sans animosité ni procès d’intention ; bien au contraire : on lui tresse des lauriers comme à personne d’autre.
Critique littéraire en 1930 (ou plus simplement journaliste), qui aurait bien pu souhaiter passer à côté de Céline ?
Philosophe, à la même période, là encore, qui aurait bien pu souhaiter passer à côté de Heidegger ?
C'est sûr : ces gens-là, et d’autres, ont bousculé leur époque et ceux qui devaient sans doute ressembler aux chroniqueurs et journalistes qui aujourd’hui lynchent avec leur plume qui un Dieudonné, qui un Soral, qui un Tariq Ramadan et d’autres encore : Jean Bricmont, Frédéric Taddéï...
Aussi... au regard de l’engagement d’un Céline ou d’un Heidegger, force est de constater que l’essayiste Alain Soral a encore de la marge et une sacrée distance à parcourir et à combler pour peu que ce soit là son projet.
Qu’il soit permis de rappeler ceci : un journaliste n’est ni un commissaire politique ni un OPJ chargé d'enregistrer les plaintes des bourgeois des beaux quartiers qui ne supportent pas le tapage nocturne de fêtards et autres joyeux lurons.
***
Pour rappel :
Alain Soral ou la raillerie nietzschéenne
Difficile de se passer de l'intelligence d'Alain Soral ! Il est celui qui, aujourd'hui en France, avec l’aide de Rousseau, de Marx, de György Lukács, de Lucien Golmann, de Philippe Muray, de Michel Glouscard et de Jean-Claude Michéa, développe les analyses les plus courageuses, les plus pertinentes, les plus intelligentes et les plus talentueuses sur la société française (d’aucuns écriront : "sur ce qui est arrivé à la France...") de la fin de la Seconde Guerre mondiale à nos jours.
Certes il lui arrive de se disperser et de s’éparpiller un peu trop parfois car, quand on est sûr, avec raison, de son talent, on peut facilement être tenté de croire que tout ce que l’on fait ou dit relève de ce même talent, alors qu’il peut très bien s’agir tout simplement d'une bêtise sans nom.
Mais alors... que celui qui n'a jamais péché - péché d'orgueil - lui jette la première pierre !
Rédigé par : Serge ULESKI | 05 février 2014 à 20:15
"Une passion pour la bagarre des idées"…
Seulement "des idées" ?
Plus exactement, Soral aime faire taire, et trépigne lorsqu’il échoue, c’est-à-dire toujours.
Il ne discute qu’avec celui qui lui sert la soupe, mais jamais avec son contradicteur à qui il réserve dans un premier temps l'ironie bas de gamme, la provocation, le sarcasme, le sous-entendu et autres procédés plus détestables les uns que les autres, avant généralement d’enchaîner avec l’invective et l’insulte, pour finir parfois sur la menace physique.
Sa passion va à la bagarre, tout court. Notons toutefois qu'il sait avec qui s’arrêter à temps : sa témérité telle qu’on la lui connaît devant un Beigbeder, un Besancenot ou autre freluquet s’évapore quand il fait face à un Mukuna.
Et vous déplorez l’injustice faite à ce pauvre homme, qu’on prive de tribune ?
Vous ne toléreriez pas qu'un gosse incorrigible perturbe vos discussions d'adultes, arrache la nappe et grimpe aux rideaux en braillant. Et si vous lui mettiez une claque, ça ne me viendrait pas à l’idée de vous affubler de l’épithète fourre-tout de "bien-pensant". De même, vous ne converseriez pas sur telle ou telle réforme de la justice avec je ne sais quel pilier de comptoir que la boisson a rendu omniscient. Or c’est bien de cela dont il s’agit : observez comment Soral faillit à toute tentative de discussion sérieuse et vous verrez à quel point sa mise au ban est des plus justifiées.
Il est incapable de respecter les simple bases de la politesse qu’on inculque aux tout-petits, et c'est une raison largement suffisante pour qu’on ne le laisse plus s’exprimer ailleurs que dans une de ces foires d'empoigne comme celle qu'est devenue l'émission de Taddéï, où désormais seuls les plus piteux (d’aucuns disent "sulfureux") s’enorgueillissent d'être invités, les autres repartant généralement dégoûtés par l’expérience. Taddéï quant à lui feint d'être un honnête "mal-comprenant", curieux et ouvert, mais n’a dans le viseur rien d’autre que le Saint-Audimat, ne vous en déplaise.
"On ne dialogue pas avec la peste, on la fuit" : c'est dans l'ironie que vous êtes le plus juste, quelle ironie !
Rédigé par : jo | 04 février 2014 à 19:43
@ Denis75 |
Je me suis mal fait comprendre.
Point d’attaque ad hominem mais des questions auxquelles vous avez répondu.
Etant certainement plus vieux que vous, peut-être beaucoup plus vieux, j’ai une certaine expérience de la vie et suis devenu par la force des choses un peu un comportementaliste de pacotille du genre humain.
Comprenez que défendre la position du « citoyen du monde » en étant au revenu de solidarité active est assez contradictoire malgré les apparences. Etant moi-même de condition modeste j’ai bénéficié d’aides et notamment de bourses pour les études de mes enfants. Cet argent vient de quelque part et en l’occurrence de gens bien plus riches que moi au titre de la solidarité.
Comprenez que ces gens solidaires par leurs impôts ne peuvent se prévaloir d'être des « citoyens du monde » ad vitam aeternam sauf à devenir pauvres à leur tour.
Là ou le bât blesse dans votre raisonnement, c'est de croire que votre statut de demandeur d’emploi (je suppose) et de bénéficiaire du RSA tout en se déclarant « citoyen du monde » va se perpétuer par l’arrivée massive d’immigrés encore bien plus pauvres que vous, organisée par de bonnes âmes charitables sans aucune arrière-pensée (je souris) et qui à ce titre deviendront prioritaires.
De citoyen du monde vous deviendrez citoyen de personne.
J’ai compris depuis le début, étant agriculteur, que le système d’aides au revenu actif comme le sont aussi les primes compensatrices européennes avaient un seul but : faire le traitement social de la disparition des agriculteurs afin d’éviter des jacqueries et faire baisser le budget nourriture de la famille pour qu’elle dépense celui dans toutes sortes d’objets parfois inutiles ou futiles issus de l’industrie mondiale.
Figurez-vous que malgré un revenu indécent par sa minceur, j’ai renoncé à ces aides les deux dernières années. J’ai été relancé pour les percevoir. Ma décision a été très mal perçue. Je devenais un électron libre et incontrôlable au sens propre du terme. Chaque année encore on me demande par imprimé de renoncer définitivement à posséder (sans aides) ne serait-ce qu’une seule vache et de vendre occasionnellement son veau.
Le mondialisme ultralibéral a besoin de gens comme vous « citoyens du monde » utopiques et adeptes à leur corps défendant de l’Internationale socialo-financière.
Plongé dans le noir dans cette crise économique et sociétale par des apprentis-sorciers, le peuple, instinctivement, étend actuellement ses bras pour retrouver ses marques.
https://pbs.twimg.com/media/BfKr2yUIEAA3px7.jpg
Rédigé par : hameau dans les nuages | 04 février 2014 à 13:40
@ hameau dans les nuages
Eh bien... que de hargne et de jugements hâtifs !
Vous en demandez plus : mais quoi donc ?
De vocabulaire guerrier ? Des paroles d'exclusion et de repli dans l'entre-soi égoïste et irresponsable d'une nation qui est toujours la 5ème puissance mondiale, immensément riche, qui a toute les cartes en mains et l'intelligence nécessaire ?
Oui, oui : j'ouvre ma porte à beaucoup (des amis qui en ont besoin ; les pauvres ne sont jamais venus sonner chez moi), je donne aux autres et toujours autant que je peux (nourriture ou petite pièce ; et en plus je suis au RSA...).
Mais je ne vois pas bien ce que ça peut vous faire et en quoi ma vie privée ou l'attaque ad hominem est utile dans ce genre de discussions.
Revenons-en au débat qui n'a pas lieu de se porter sur les personnes.
Je ne comprends guère ces accès de nationalisme au XXIe siècle : êtes-vous candide à ce point pour croire que nous pouvons protéger la nation France de toute intrusion étrangère et pour croire que la France réglera seule les problèmes des flux migratoires dus à l'extrême pauvreté chez les uns, aux dévastations environnementales chez les autres, aux guerres pour certains ?
Rédigé par : Denis75 | 04 février 2014 à 06:39
Je tiens à rectifier la fin de mon commentaire de ce jour à 12h37.
M'avait-il échappé parmi les 120 commentaires postés à la suite du mien, ou celui-ci n'avait-il effectivement été publié que tardivement ? Toujours est-il que le modérateur du blog d'Alain Soral a bel et bien accepté mon texte.
Je tiens à présenter mes excuses pour mon soupçon infondé.
Rédigé par : Frank THOMAS | 03 février 2014 à 18:05
@ hameau dans les nuages
"Finalement vous êtes franc-maçon mais avec un bon fond chrétien."
Trop aimable.
Cependant, pourquoi ce "mais", je vous prie ? Y aurait-il dans votre esprit une opposition entre le fait d'être franc-maçon et celui d'avoir un "bon fond" ?
Je vous laisse la responsabilité de votre assertion induite par l'ajout de "chrétien", comme si la bonté, la morale, la tolérance, l'ouverture d'esprit et l'humanisme étaient l'apanage de la religion chrétienne.
Rédigé par : Frank THOMAS | 03 février 2014 à 14:16
@Frank THOMAS
Finalement vous êtes franc-maçon mais avec un bon fond chrétien. Il est quand même imprudent de se jeter dans la fosse aux lions à l'insu de son plein gré.
Tiens cela me donne une idée.
Je vais essayer d'aller sur Rue 89 en me déclarant fidèle paroissien de Saint-Nicolas-du-Chardonnet et déclarer que je soutiens le mouvement LGBT.
Ca va le faire. Je le sens. Me faire dévorer par les lionnes des mouvements féministes dans la position du missionnaire a été un de mes fantasmes.
Rédigé par : hameau dans les nuages | 03 février 2014 à 13:49
Je viens de faire une expérience tout à fait instructive.
Inspiré par ce billet et assez agacé, comme je le suis toujours, par les cris unanimement indignés contre Alain Soral, j'ai commencé à le trouver très intéressant.
Certes le rejet par les autres n'est pas un gage de qualité ; mais quand il atteint ce niveau de haine et de violence, il rend intéressant celui à qui tout le monde essaie de fermer la bouche, et que même on tente ainsi de mettre symboliquement à mort.
J'ai donc envoyé le commentaire que j'avais fait ici même et repris sur mon blog au site d'Alain Soral en ayant pris la peine auparavant, par désir de clarté, de révéler à l'intéressé que j'étais Franc-Maçon du GODF.
Le lendemain matin, ouvrant mon blog, j'eus la surprise de voir multiplié par 5 le nombre habituel de mes visiteurs. Passé sur le site de Soral, je constatai que celui-ci avait placé mon commentaire sous le titre très gras, accompagné du sceau de mon obédience, "Un Franc-Maçon soutient Alain Soral".
Ainsi un billet destiné à expliquer en quoi je ne supportais pas, en tant que citoyen, qu'on fît le procès d'un homme et qu'on l'ostracisât sans l'avoir lu, devenait à mon corps défendant un "soutien" à ses thèses.
Mais le pire était à venir : en lisant les 120 commentaires que cette étonnante nouvelle suscita chez les lecteurs fidèles de Soral et qu'il est loisible d'aller lire, je m'aperçus qu'à trois ou quatre exceptions près, tous voyaient dans ma démarche celle d'un homme en service commandé, un porte-parole des "francs-maqueraux", un suppôt de Satan, un manipulateur infiltré faisant l'éloge de leur maître pour mieux le poignarder, etc.
Bref, un déferlement paranoïaque de haine mêlant menaces personnelles d'être fiché et décapité le jour du grand chambardement, idées préconçues et obsession du complot "judéo-maçonnique".
Comme le Mahomet de la célèbre une de Charlie Hebdo, monsieur Soral qui me semble valoir mieux que la majorité de ces commentateurs excités, doit se dire assez souvent qu'il est "dur d'être aimé par des..."
Rédigé par : Frank THOMAS | 03 février 2014 à 12:37
Oui, comme vous l'écrivez, « on devine bien les ressorts profonds d'une personnalité comme celle d'Alain Soral ». Et, me semble-t-il, on ne devine pas assez les ressorts profonds d'une personnalité comme celle de Dieudonné. C'est curieux qu'on ne « ressente » pas, ou si peu, ce qui est pourtant criant et explicite, année après année, dans la revendication dure-amère de cet homme.
Le sujet central de son œuvre, à mes yeux, ce n'est pas la haine d'une communauté, mais la haine d'une compétition identitaire dans laquelle il se trouve, malgré tout, malgré lui, entraîné. Car la position extrême dans laquelle il s'est mise réactive en permanence cette souffrance-là, par un jeu de ping-pong constant entre le lieu du génocide des Juifs et celui de l'esclavage des Noirs.
Je suis étonné qu'on n'identifie pas (ou qu'on fasse mine d'ignorer) l'évidence de cet affect, l'amplitude de cet affect, dans l'évolution de Dieudonné au cours des dix dernières années. En l'espèce, mon sentiment est que le procès en antisémitisme joue ici purement et simplement comme un épouvantail dans un débat qui n'a pas lieu faute d'arbitre honnête.
Cet artiste talentueux et viscéral est confronté — si l'on se donne la peine d'aller au-delà des tropismes confortables de notre « morale » républicaine — à une fin de non-recevoir franche, massive, exorbitante.
Cette histoire me touche beaucoup, sans que je puisse bien saisir pourquoi. J'ai grandi avec Elie et Dieudonné. J'ai aussi grandi (ou fini de grandir) avec des séries américaines, dont celle-ci, "The West Wing", qui nous dit quelque chose de simple mais de terriblement inaudible sur l'affaire présente :
http://www.youtube.com/watch?v=bpwzfccFaxM
Rédigé par : Marc | 03 février 2014 à 02:14
@ Parigoth
Je ne pense pas qu'ici soit l'endroit pour discuter de Socrate et de sa mort.
Je vous conseille de lire Antifragile, de Nassim Taleb. Il n'y a que quelques lignes sur la mort de Socrate, mais il l'approuve.
Pourquoi vous conseillé-je cette lecture plutôt qu'une autre ? Parce que j'aime bien la personnalité et la pensée hors des sentiers battus de Taleb.
Mathématicien de formation, trader enrichi en appliquant sa philosophie, Taleb est original, je l'aime bien. C'est un érudit et un sage à la manière ancienne. Un genre de Thales modernisé.
Rédigé par : Franck Boizard | 02 février 2014 à 19:20
Peillon ment. Un de mes petits-fils a bel et bien eu l'année scolaire dernière une classe de "genre". On a expliqué que les garçons n'étaient pas forcément des garçons ni les filles des filles. Les parents étaient furieux mais que faire ?
Rédigé par : Grain de poivre | 02 février 2014 à 17:05
@Denis75
""Défendre", "enceinte", "il faut choisir son camp" : tant de parfaites illustrations que le nationalisme implique un vocabulaire guerrier, d'exclusion et menaçant.
Je n'en demandais pas tant ;)"
Et moi j'en redemande.
Expliquez-nous votre mode de vie, votre "chez soi", car j'ai l'habitude d'entendre des gens pérorer sur leur humanisme en distribuant de bons et mauvais points à qui mieux mieux mais se comporter vis-à-vis de leurs proches comme de véritables ordures, celui qui est loin, étranger, étant paré de toutes les vertus.
J'espère que vous ouvrez votre porte (je dis bien VOTRE porte) à celui qui vous demande pitance et chaleur.
J’exècre ces bourgeois progressistes qui vous dévisagent pour peu que vous soyez habillé en souillon mais dissertent sur le malheur des "sans papiers".
En général chez eux il faut mettre des patins avant d'entrer.
Quand on peut entrer.
Rédigé par : hameau dans les nuages | 02 février 2014 à 15:52
@Franck Boizard
La citation exacte est :
« Je ne suis ni d’Athènes ni de Corinthe, je suis citoyen du monde »
Mais il faut la prendre au figuré, dans le sens de l'universalité de l'espèce humaine et non pas comme décrivant le possesseur de plusieurs passeports.
Il n'est pas sûr que si Socrate avait tenté de s'installer à Corinthe - ou à Sparte - il ne se serait pas fait écharper, tout « citoyen du monde » qu'il prétendait être.
Et de nos jours, j'invite les « citoyens du monde » à se pointer dans certains pays et d'exciper de cette qualité : ils risquent de se retrouver en cellule illico pour s'être moqués des lois et coutumes locales...
Rédigé par : Parigoth | 02 février 2014 à 10:56
@Roger
(...)la lie de la manifestation de dimanche dernier (...)
J'ignore d'après quelles sources d'information vous vous permettez de sortir ce jugement de valeur.
Peut-être êtes-vous de ceux qui croient dur comme fer ce que leur racontent les Gros Médias et la Grosse Presse ?
Eh bien, sachez que cette « lie » est constituée pour l'essentiel de Français normaux, dont beaucoup travaillent et produisent, qui en ont assez d'être rackettés par un Etat voleur incapable de gérer une économie et un budget mais qui s'évertue à multiplier les lois « sociétales » dangereuses obligeant les gens à marcher sur la tête.
La place des fous est au cabanon, pas dans « les palais nationaux ».
Rédigé par : Parigoth | 02 février 2014 à 10:43
«Déjà il y a 2500 ans, un certain Socrate estimait être un citoyen du monde : "je ne suis ni Athénien, ni Grec, je suis un citoyen du monde".»
Socrate en est mort et certains, dont je suis, estiment encore aujourd'hui que c'était justice.
Rédigé par : Franck Boizard | 02 février 2014 à 08:39
Vous avez quinze ans de retard dans le zyeutage de Soral... Dans "Vers la féminisation ?" aux éditions Blanche (habituellement textes érotiques), il avait une autre allure qu'à présent, stipendié par la théocratie iranienne...
Comme à l'accoutumée et comme au Castelet, de "justesse", vous pérorez pour avouer indirectement votre déphasage-retard !
Rédigé par : Zyeuteur mémorialiste | 02 février 2014 à 01:06
Je ne reconnais plus votre blog Monsieur Bilger.
Les participants y ont toujours été d'un certain niveau, les interventions souvent intelligentes. On se retrouve à présent avec la lie de la manifestation de dimanche dernier qui vient vous dire que vous êtes un honnête homme.
A votre place, je me poserais des questions.
Aborder Soral, pourquoi pas. L'aborder avec tant de légèreté, ça me semble à la fois dangereux et inutile.
Bien à vous.
Rédigé par : Roger | 01 février 2014 à 18:57
@Denis75
Cette idéologie correspond simplement à celle qui a été répandue en France depuis 200 ans.
Tout le monde trouvait cela très bien.
Il y a même un chant célèbre qui en est imprégné.
Rédigé par : Parigoth | 01 février 2014 à 16:41
@ Parigoth
Merci infiniment ! Votre dernier commentaire démontre la justesse de mes analyses précédentes concernant l'unique fin vers laquelle mène inéluctablement l'idéologie nationaliste !
"Défendre", "enceinte", "il faut choisir son camp" : tant de parfaites illustrations que le nationalisme implique un vocabulaire guerrier, d'exclusion et menaçant.
Je n'en demandais pas tant ;)
Rédigé par : Denis75 | 01 février 2014 à 14:32
@Denis75
Et alors ? Vous allez leur interdire de s'affirmer comme tels ??
S'ils cherchent à vivre sur mon dos en m'imposant leurs quatre volontés c'est-à-dire à me réduire à l'état d'esclave, oui.
C'est le devoir d'un citoyen, membre d'une cité et pas d'une autre que de la défendre.
On est citoyen d'Athènes ou de Sparte mais pas des deux à la fois.
Une cité est délimitée - à l'origine - par une enceinte : on est soit à l'intérieur soit à l'extérieur, il faut choisir.
Rédigé par : Parigoth | 01 février 2014 à 12:27
Soral a choisi d’associer une équipe rétro (catho) à une équipe d’avenir (islam) face à l’équipe judéo (intemporelle). Impossible de prévoir le score du match, qui pourrait bien d’ailleurs se terminer par la disparition de tous les joueurs au profit des « barbares » asiatiques, à moins que ces derniers n’allument le feu d’artifice avant nous (cf. « le retour du tragique » – E.Zemmour : interview P.Bilger).
Espoir. Pour profiter du Glücklich wie Gott in Frankreich, les Allemands ont fini par se rendre compte que lancer leur armée sur Paris (trois essais quand même !) n’était pas la meilleure méthode. L'euro est plus efficace. Nos communautaristes de tout poil, pour l’essentiel en France depuis moins de soixante ans, finiront par se rendre compte que Paris vaut bien une messe (républicaine).
Rédigé par : Ulysse | 01 février 2014 à 11:38
@ Parigoth
"Pourtant, avec un minimum d'attention il est possible de rencontrer d'innombrables spécimens de ce genre qui se déclarent « citoyens du monde »"
Vous ne me lisez pas correctement !
J'ai écrit que la catégorie "juridique" n'existait pas.
Par contre il existe bien sûr d'innombrables personnes qui estiment l'être du point de vue de leurs idéaux philosophiques ou politiques.
Et alors ? Vous allez leur interdire de s'affirmer comme tels ??
Il y a bien des citoyens français qui dénient le lien juridique de nationalité française pour ne se reconnaître qu'à travers une identité corse, ou basque.
Déjà il y a 2500 ans, un certain Socrate estimait être un citoyen du monde : "je ne suis ni Athénien, ni Grec, je suis un citoyen du monde".
D'autres philosophes de la Grèce antique (Diogène) puis des Lumières (Kant) l'ont imité en forgeant le concept de cosmopolitisme.
Rédigé par : Denis75 | 01 février 2014 à 11:12
Non sans intérêt l'intervention de Valérie et sa remarque concernant le patronyme dans son sens hébreu. Quand frayer signifie aussi "exorciser par frottement" et qu'exorciser signifie "délivrer du démon" et que le démon
s'habillerait en...
Et quand - frayage est ce phénomène physioloqique qui consiste dans le fait que le passage d'un flux nerveux dans les conducteurs devient plus facile en se répétant...
Mais il manque une consonne ! la charge.
Rédigé par : calamity jane | 01 février 2014 à 09:51
"Ne doit-il être réduit qu'à ces putridités destinées plus à offenser les belles âmes qu'à apporter une pierre dans un débat inconcevable, impossible ?"
C'est tout de même Alain Soral qui réduit sans cesse sa vision des malheurs du monde en reprenant en boucle à son compte, de façon mécanique et irrépressible, obsessionnelle, tous les poncifs odieux de l'antisémitisme.
L'offense est-elle un argument ?
"C'est cette société-là et ces médias-là qui prétendent s'ériger en juges ?"
Il me semble que votre observation est incomplète.
Alain Soral est un pur produit, à l’image des amuseurs officiels d’aujourd’hui que vous décrivez, de la télé branchouille, nuit parisienne, ricanante des années 80-90, genre Canal +, Ardisson, etc.
Une observation au sujet des commentaires :
A une majorité écrasante, pour toute signature, des prénoms, des pseudos.
Quelle est donc la valeur, la liberté et la crédibilité de cette liberté d'expression dont les commentateurs de ce billet se réclament et qu'ils ne cessent pas de dire menacée et étouffée, quand ces mêmes commentateurs s’expriment sans identité et masqués ?
Rédigé par : Véronique Raffeneau | 01 février 2014 à 08:23
Cher Philippe,
Non, non, et non. Nous ne répondrons pas à ce billet, cher Philippe.
En effet, c'est la mode de ne pas participer au débat, de ne pas répondre aux questions.
Oui, il y a des personnes qui ont le diable dans le fût. Oui, il y a de la diversion dans l'air. Et pourtant la seule question que se pose la France entière sur la toile, c'est bien quel sort a conduit le roi en un château habité du précieux fidèle de Cahuzac, cet été. Un piège tabou ou un piège plus fin.
Les journalistes vont-ils prendre encore longtemps un air constipé avant de demander clairement ce que faisait Hollande en la présence d'un ami intime de Cahuzac ? Peut-être que d'évoquer un ami commun en certain lieu n'est pas de l'ordre du privé surtout lorsque la responsabilité du gouvernement est en jeu.
Pourquoi toute la presse étrangère s'interroge-t-elle sur un lien entre la mafia, un crime récent et une garçonnière d'Hollande (Source Mediapart) ?
Sommes-nous en sécurité dans ce pays, où des banderoles antisémites défilent dans les rues de Paris, où des réseaux nazis se multiplient sur la toile et dans certaines villes ?
françoise et karell Semtob
Rédigé par : semtob | 01 février 2014 à 01:10
Je vous félicite pour cet article qui s'écarte de la bien-pensance stupide et du savonarolisme médiatique. Merci.
Rédigé par : Dil | 01 février 2014 à 00:13
Monsieur Bilger, là c'est dur de vous lire.
Vous êtes-vous inscrit à un concours d'hermétisme au Club Mallarmé ? Un pari de sous-mariniers ?
Vous êtes habituellement assez difficile à comprendre de par votre façon d'écrire compliquée, ce soir j'abandonne avant la fin.
Rédigé par : Sergio Carioca | 31 janvier 2014 à 23:14
Je relis :
SIC-
"Qu'il soit réactionnaire de persécuter les pédés n'implique pas qu'il soit progressiste de se faire enc..."
C'est quand même pas mal...
Si j'étais un bénédictin projeté dans le futur à quelque siècles, voire dans le passé à quelque siècles, alors... alors je pourrais me dire que "cela ne me regarde pas !", en assertion quasi contemporaine, sur la stèle avouable de la bien-pensance.
Comme je n'en déduirais rien, cela m'embêterait quand même a minima que quiconque puisse se saisir d'un tel propos à ma place autant que cela me concernerait, comme pour m'impliquer dans l'affaire.
Relisant,
Philippe, vous dites vrai disant que la bien-pensance obligerait avec Soral l'implication qu'il faut bien que soit supposée vous relayant "l'enculerie".
Mais enfin, parmi tous ceux qui restent et qui n'abondent pas partant se faire enc..., admettre voire dire pour prouver que cela est possible, la plupart s'en br...
Et même, ils n'ont même pas besoin de s'en br...!
Pourquoi alors braquer tellement alentour d'un tel épiphénomène ?
Le réactionnaire, c'est peut-être celui qui sur-réagit parce qu'il veut impliquer des gens non concernés.
A moins que ce ne soit à l'inverse, étant convoqués les concernés, ceux-ci réagissent qui se sentent de l'extérieur impliqués !
Se peut-il, parmi l'aréopage de tous ceux qui s'estiment autant vindicatifs justifiés que concernés postant,
l'impossibilité de ne pas remettre à l'autre être un motif suffisant pour réaction?
J'en suis peut-être, mais les "anti-pédés"*, je me demande quand même de quoi ils se mêlent !
Élémentairement, leur sur-réaction à ne pas se faire enc.., tandis qu'il leur suffit de dire non pour ce qui les concerne, sans avoir besoin de convoquer l'immensité de la société pour les renforcer, c'est quand même pas très difficile.
J'en sais quelque chose, ayant été jeune et beau, ayant eu souvent besoin de me sauver par la fenêtre, ce qui n'était pas tellement difficile, pensant quand même bien que les assertions avec la Loi furent sortes à l'usage bienvenues..., pas forcément essentielles aux modes de refus, et même pas du tout indispensables dans mon expérience.
Mais bon !
Tout cela reste subjectif tandis que l'objectivité, entre penseurs non aguerris, celle inatteignable par tous les recalés des Sciences, les juristes en particulier qui ont besoin de sapiteurs pour hourdir puisque leur rapport à la Vérité est en question permanente et qu'ils ignorent confortablement que les sciences s’accommodent de l'erreur par définition,
Cette objectivité se résumerait à la réaction que provoque l'ignorance qui se doit être très considérée puisqu'elle est sans jamais avoir à démontrer parmi des pairs la rigueur qu'exige le savoir, quand s'induit la volupté et la dissolution par l'ignorance autant que parmi nombreux elle se diffuse à coup sûr, etc., etc., etc.
C'est facile, mais très professionnel, se faire enc.. comme si c'était le contraire !
Il en va même pour la survie de l'économie de marché !
C'est éternel ?
Quand même !! Puisque Soral joue avec l'ignorance,
mais ne propose rien de nouveau, puisqu'il n'est pas capable de confire en sucreries, alors fait dans le champignon, ce qui n'est pas tout à fait mauvais, ni vraiment autant hallucinogène que vous semblez ici le rêver,
alors qui hallucine-t-il ?
Notre hôte !
Vous devriez reprendre au départ un petit peu d'acquisition avec l'enseignement en sciences, comme elles permettent de façon un petit peu cinglante de comprendre la différence entre les vérités comme la Science propose sans être démenties pour qui comprenne que la Science se trompe momentanément, délivre pas plus que de la Poésie quand elle ne s'implique pas en vérités plus que relaie la politique avec l'ignorance, alors ne pas vous impliquer dans des stupidités qui vous vont mal, des stupidités qui relèguent au fin et fond de l'ignorance parce que l'ignorance est un terreau, et parce que l'ignorance, comme je ne la ravale pas et comme elle implique toujours, surtout avec la Justice, toujours permettra à qui s'en br... d'aller se faire enc...!
Le message de Soral, merci de me l'avoir rendu !!
*Note : Là, j'ai un doute, je ne sais pas si pédé c'est pédophile, ou simplement pas seulement hétérosexuel.
Rédigé par : zenblabla | 31 janvier 2014 à 23:10
@ debavella | 31 janvier 2014 à 15:07
Vous avez raison sur un point, on ne sait pas qui a rédigé cet article. Comme il est sur le site de Soral et qu'il est suivi d'un gros appel à envoyer de l'argent à ce monsieur, j'ai pensé qu'il l'avait écrit ou pour le moins cautionné. Mais je peux me tromper.
Je ne comprends pas bien ce que vous me reprochez quant à mon pseudo-désir d'entre-soi. Vous surinterprétez un mot ("Bon") qui montrerait de la condescendance, je dois dire que je ne comprends pas trop. J'ai l'impression que vous tirez sur un mot pour vous poser en victime: je tenterais de vous exclure de ce blog ? Arrêtez la parano !
Mais sur le fond: en quoi mon commentaire est-il orienté ? L'article explique réellement que Nicolas Bedos serait un "sioniste secondaire" poussé par le lobby juif, tout ça parce qu'il a fait un sketch qui attaque Dieudonné, Soral et leurs supporters.
Vous n'êtes pas d'accord avec moi ?
Vous trouvez l'article équilibré ??
Rédigé par : Alex paulista | 31 janvier 2014 à 22:07
@Frank THOMAS
vous croyez contredire ce que vous approuvez
Vous me semblez un tantinet susceptible.
Pas grave.
Veuillez me pardonner si je me suis montré maladroit.
Ce qui m'a fait bondir est le nom de Voltaire (« quand j'entends le nom de Voltaire je sors ma Kalachnikov... ») que vous avez cité tel quel pour l'inscrire dans la lignée du «bon » Zola mais en laissant planer sur ce personnage une réputation usurpée risquant de semer la confusion chez le lecteur.
J'avais cru bien faire en développant la question sans chercher à vous contredire sur l'ensemble de votre message, mais il n'est effectivement pas facile de nos jours de faire en sorte que nos bonnes intentions ou nos propos ne soient pas compris de travers.
Mais je prends bonne note de vos conseils.
Rédigé par : Parigoth | 31 janvier 2014 à 21:24
@ole
Vous êtes drôle vous... alors j'ai montré votre post à Inès.
Elle a un peu les pieds sur terre, et raconte assez simplement les choses.
Elle m'a dit :
"est-il pensable que, peut-être, quelque chose de l'identité, de la pensée, de l'agir de la baleine à bosse suscite la persécution à son encontre ?"
Fournirez-vous quelques arguments, au pire scientifique, pour une Inès toute simple qui se moque bien des sciences, et tout cela sachant le buzz ?
Rédigé par : zenblabla | 31 janvier 2014 à 21:24
@debavella
C'est quand même bien connu : on n'est pas sur terre pour fabriquer des voiture Audi... et pas plus pour les acheter !
Rédigé par : zenblabla | 31 janvier 2014 à 20:48
@ Parigoth
Avant de vous lancer prenez donc la peine de lire attentivement les commentaires que vous désirez commenter à votre tour.
Cela évitera aux lecteurs de ce blog des dialogues de sourds où vous croyez contredire ce que vous approuvez !
Rédigé par : Frank THOMAS | 31 janvier 2014 à 20:44
@Valérie
des commentaires sont devenus émétiques.
Arrêtez, ça finit par devenir aussi ridicule que lassant ce genre de ritournelle rituelle.
Vous pouvez exprimer votre désaccord d'une autre manière, moins empreinte d'un psittacisme conformiste et plus argumentée.
Rédigé par : Parigoth | 31 janvier 2014 à 20:33
@Denis75
C'est parce qu'on n'a jamais essayé et qu'il n'existe pas juridiquement que ça ne pourrait jamais être le cas.
Pourtant, avec un minimum d'attention il est possible de rencontrer d'innombrables spécimens de ce genre qui se déclarent « citoyens du monde » et qui sont très doués pour mettre les pieds sous la table en attendant qu'on les serve et qu'on s'occupe de leur prétendu « droit au logement » (gratuit, bien entendu, alors que vouzémoi devons payer notre logement)...
Rédigé par : Parigoth | 31 janvier 2014 à 20:27
@Achille
"Ben voilà, Philippe Bilger, votre billet a fait sortir du bois tous les soraliens et dieudonéistes qui jusqu’à présent se tenaient à peu près tranquilles."
Pas tous ! pas tous ! Je suis fort occupé par le pèle-porc. Mais je suis très intéressé par la conversation tout en brassant la chair à saucisse et en désossant les jarrets.
Rédigé par : hameau dans les nuages | 31 janvier 2014 à 20:19
On reste songeur quand on pense qu'a une consonne pres, le patronyme de cet individu signifie en hebreu : "Celui qui fraie un chemin"...
D'hermetiques, la plupart des commentaires sont devenus emetiques.
Rédigé par : Valerie | 31 janvier 2014 à 18:52
@ Ludovic
Permettez-moi de réagir à deux de vos remarques. Par acquis de conscience j’ai visionné sur YouTube les interventions de Soral que vous mentionnez.
« Par ailleurs je soumets à la sagacité générale cet extrait de propos tenus par Alain Soral le 20 septembre 2004, extraits de l'émission "Complément d'enquête" sur France 2. » (Ludovic | 31 janvier 2014 à 02:24)
Dans ce passage, présenté de façon tendancieuse, Soral critique le soutien inconditionnel à Israël des élites françaises, plus que les Juifs qu’il invite d’ailleurs à se remettre en cause.
« Ajoutons à cela la photo de la "quenelle" de Soral au Mémorial de la Shoah à Berlin, qui osera encore affirmer que ce type n'est pas antisémite ? » (Ludovic | 31 janvier 2014 à 02:24)
Soral s’en est expliqué, de façon excessive, mais claire. Voici ce qu’il répond à une question orientée : « Symbolique pour qui ? Pas pour moi. Pour moi c’est symbolique de rien du tout. Ça veut dire : vous les sionistes qui vous servez de la Shoah pour nous terroriser, nous empêcher de critiquer un Etat de type néo-nazi qu’est l’Etat d’Israël actuel, cette manipulation, ce chantage ne marche plus. C’est ça que ça veut dire. Alors nous on dit : Oui on a le droit de parler de tout, même de ça et on vous emmerde. Vous entendez bien ma phrase ? On vous emmerde. Voilà ! »
Figurez-vous qu’on peut trouver des qualités à Alain Soral sans adhérer à toutes ses idées. Il revendique le droit de tout critiquer, y compris les Juifs. Il le fait parfois de façon excessive ou maladroite, mais toujours avec sincérité. Une qualité rare chez les intellectuels, du moins chez ceux qui passent à la télévision.
Rédigé par : moncreiffe | 31 janvier 2014 à 18:48
Baudelaire pourrait-il publier « Les Fleurs du Mal », sans subir les foudres de la LICRA, du Crif, et de M. Valls ??
Une nuit que j'étais près d'une affreuse Juive,
Comme au long d'un cadavre un cadavre étendu,
Je me pris à songer près de ce corps vendu
À la triste beauté dont mon désir se prive.
Je me représentai sa majesté native,
Son regard de vigueur et de grâces armé,
Ses cheveux qui lui font un casque parfumé,
Et dont le souvenir pour l'amour me ravive.
Car j'eusse avec ferveur baisé ton noble corps,
Et depuis tes pieds frais jusqu'à tes noires tresses
Déroulé le trésor des profondes caresses,
Si, quelque soir, d'un pleur obtenu sans effort
Tu pouvais seulement, ô reine des cruelles!
Obscurcir la splendeur de tes froides prunelles.
Charles Baudelaire
Rédigé par : Tipaza | 31 janvier 2014 à 18:34
Génial comme article !!!
Rédigé par : giry2903 | 31 janvier 2014 à 18:17
@monsieur Bitru
Merci pour ce lien vidéo montrant Soral justifiant sa quenelle devant le Mémorial de la Shoah de Berlin qui illustre bien toute l'ignominie du personnage.
On peut l'entendre évoquer un "monument construit pour humilier le peuple de Berlin qui est la plus grande victime de la guerre" mais c'est aussi "l'endroit où les gays se retrouvent pour s'enculer (...) c'est une grande pissotière" et toujours dans le genre humour drôle "j'y suis allé parce que c'est le haut lieu de rencontre des homosexuels, j'ai le droit de vivre ma bisexualité, vous savez aujourd'hui que c'est le progressisme la bisexualité, et j'étais allé montrer effectivement (en faisant le geste de la quenelle) que j'étais un fister de première et rencontrer mes amis homos de Berlin, je suis très très choqué de cette homophobie."
Voilà, j'espère que les soraliens de tout poil apprécieront cette élégance à nulle autre pareille.
Rédigé par : Ludovic | 31 janvier 2014 à 18:08
@ Parigoth
"Un « citoyen du monde » est un citoyen de nulle part et donc un irresponsable"
=> ça aussi c'est un cliché éculé ;)
C'est parce qu'on n'a jamais essayé et qu'il n'existe pas juridiquement que ça ne pourrait jamais être le cas.
Un écueil à éviter en exergue : ne tombons pas dans le débat stérile : "et l'URSS, Cuba, la Chine" car ces nations n'ont pas été en mesure de créer un internationalisme (ou les dirigeants ne le souhaitaient pas ?).
Envisageons, comme je l'écris, l'hypothèse d'un internationalisme démocratique, donc basé sur la souveraineté nationale (nations qui abandonnent volontairement et non par la force physique certaines compétences juridiques, donc une partie de leur souveraineté), respectant les droits fondamentaux, les principes juridiques démocratiques et de l'Etat de droit, etc.
"Ce n'est pas pour autant qu'il faut jeter aux orties la nation"
=> Justement : je n'écris pas cela dans mon dernier paragraphe.
Les nations demeurent et sont compétentes pour régler leurs problèmes sur leur territoire. Via l'internationale, elles décident de concert sur les problèmes qu'elles ne peuvent pas régler à elles seules (guerres, fiscalité, environnement, la politique économique mondiale, par exemple).
"Les nations ne sont pas condamnées à se faire la guerre"
=> Sauf que l'histoire nous enseigne le contraire...
"Au contraire, un conglomérat d'Etats comme les États-Unis formant une seule nation artificielle a pu donner lieu à des affrontements féroces"
=> Oui mais une seule guerre civile de quatre ans avec environ 600 000 morts à la clé, ça vaut beaucoup mieux que les guerres de l'épopée napoléonienne par exemple : au moins 3,5 millions de morts. Il faut rajouter les innombrables guerres du XIXe siècle - le siècle du nationalisme -, celles du XXe siècle entre différentes nations ou entre des nations et leur colonies. Et bien sûr les deux guerres mondiales qui sont dues à l'exacerbation des nationalismes.
Je pense que la démonstration est convaincante !
"Et il n'est pas sûr que l'Europe artificielle qu'on cherche à nous imposer soit un facteur de paix"
=> C'est possible... En tout cas, nous avons évité des guerres militaires pour l'instant. Mais nous subissons des "guerres" économiques et portons la (les) guerre(s) par-delà nos frontières.
Le tout c'est de conceptualiser convenablement ce que pourrait être un internationalisme démocratique (là le temps me manque).
Schématiquement, si c'est pour que les nations disparaissent, je ne suis pas d'accord pour des raisons subjectives (1) et objectives (2).
1) Je ne veux pas d'une uniformisation culturelle et intellectuelle comme le prône l'universalisme républicain traditionnel ou comme l'a tenté l'URSS. Je ne veux pas perdre mon héritage et ma tradition française.
2) C'est impossible. Politiquement tout d'abord, ça ne passera pas ! Juridiquement et pragmatiquement, ce serait abscons : déjà que des Etats fédéraux immenses ont d'immenses difficultés, alors imaginons les difficultés sur un territoire juridique aussi vaste que le monde.
Non : la nation demeure le cadre initial idéal. Mais si les peuples souhaitent s'allier et cumuler leur identité et leur citoyenneté nationales avec une autre identité et citoyenneté internationales, j'en serai ravi ;)
Concluons avec cette fort belle maxime dialectique de Jaurès (dont on fêtera le centenaire de la mort ce 31 juillet 2014) :
« Un peu d’internationalisme éloigne de la patrie ; beaucoup d’internationalisme y ramène. Un peu de patriotisme éloigne de l’Internationale ; beaucoup de patriotisme y ramène »
Rédigé par : Denis75 | 31 janvier 2014 à 17:55
@Achille
Ben voilà, Philippe Bilger, votre billet a fait sortir du bois tous les soraliens et dieudonéistes qui jusqu’à présent se tenaient à peu près tranquilles.
Êtes-vous un garde-chasse ou peut-être encore un commissaire politique ?
P.S : je ne suis ni un sectateur de Dieudonné ni un sectateur de Soral.
Rédigé par : Parigoth | 31 janvier 2014 à 17:52
Cher Monsieur Bilger,
A la suite de votre billet sur Taddéï, j'ai eu la curiosité d'aller voir sur YouTube son émission sur le populisme où figurait Soral.
L'émission m'a paru équilibrée et de bonne tenue. Vous avez raison de défendre Taddéï. Le seul point noir, si j'ose dire, fut Soral : péremptoire, méprisant, monopolisant la parole... A ses côtés, Alain de Benoist, représentant d'une droite tout aussi sulfureuse, faisait vraiment une bien meilleure figure. C'est un vrai intellectuel. Courtois et raisonnable.
Quant à la prétendue pensée de Soral, elle m'a paru tenir sur un ticket de métro : tous les problèmes du peuple sont dus à un complot judéo-maçonnique, qui est le coeur même de son obsession. Ce n'est ni nouveau, ni étayé, ni convaincant, à moins de croire que l'ostracisme dont il fait l'objet prouve ce prétendu complot.
Alors pourquoi une telle curiosité pour ce triste personnage, sinon l'attrait du fruit défendu ? Ce qui pose la sempiternelle question de l'attitude face à lui, ou à Dieudonné... Sincèrement, on peut comprendre Patrick Cohen, tant Soral est un interlocuteur violent et mal élevé. Mais d'un autre côté, il lui offre une auréole de martyr. J'aurais tendance à penser que Dieudonné est plus dangereux que lui, car il lui arrive d'être drôle. Quant à Soral, il est possédé par une funeste passion, qui en a touché bien d'autres plus intelligents que lui, hélas. Quelle attitude prendre face à un possédé ? Aurait-on invité Ron Hubbard à un débat sur la psychiatrie ?
Rédigé par : Jean MORLAND | 31 janvier 2014 à 17:45
Excellent article M. Bilger. Je vous confie ma réflexion à ce sujet.
L'affaire Dieudonné m'a forcé à m'interroger sur un acharnement non dissimulé. Le nom de Soral était mentionné tous les jours, comme si être l'ami de Dieudonné était suffisant pour être vilipendé quotidiennement. Alors je me suis souvenu de l'université d'été du PS où les noms de Soral, Dieudonné et Haziza étaient prononcés dans le même discours par le ministre de l'Intérieur. Avions-nous là un trio qui menaçait la France ?
1-Dieudonné:
L'humoriste me fait rire je n'ai aucun doute sur le fait qu'il ne soit pas antisémite, mais que dans son parcours il a rencontré des gens de confession juive, en gros la Licra et le Crif, dont il dénonce les comportements et la possession d'un pouvoir semble-t-il assez grand pour influer sur la politique et la marche du pays. Et il règle sans ménagement ses comptes avec ces gens-là. Qui à leur tour irrités emploient pour le coup de "très gros" moyens pour le faire taire, nous révélant que si la méthode employée par l'humoriste était discutable, il n'était néanmoins pas si loin de la réalité. Et les gens le comprennent mieux et comme moi ils découvrent des choses dont jamais la presse ne nous a informés. Par exemple pour la LDJ (Ligue de défense juive), une milice venue à un des procès de Dieudonné en découdre, mais les fans du Franco-Camerounais étaient plus nombreux, et les "Israël vaincra" criés en hébreu, qui n'avaient logiquement rien à faire là, ont été accueillis par La Marseillaise entonnée d'une façon émouvante dans cette enceinte de justice sous les yeux des gendarmes et policiers que ce chant ne pouvait laisser indifférent. Et qui ont calmé et mis dehors ces jeunes gens brandissant un drapeau jaune affublé d'un poing noir menaçant sur fond d'étoile à six branches. Ces moments sont forts, et disponibles sur le net. On nous a parlé d'une manière poignante du gang des barbares qui ont bien mérité leur nom. Mais un jeune vigile d'origine maghrébine a été roué de coups et jeté dans les eaux glacées d'un canal par de jeunes juifs cette fois, c'est à peine si on en a parlé dans les médias. Pire, Dieudonné s'étant ému de ce silence et ayant volé au secours de la veuve et de l'orphelin s'est pratiquement vu accusé d'incitation à la haine raciale. Confirmant le deux poids deux mesures dénoncé plus haut,
2-Haziza:
Ce journaliste de La Chaîne Parlementaire s'enorgueillit de faire la chasse aux fachos. Pour le voir à l'œuvre, il suffit de voir comment il a géré l'entrevue avec un invité tel que Jacques Cheminade, il a tenté une sortie avec Montebourg aussi qui l'a vertement tancé à l'antenne. Sa spécialité actuelle, c'est d'exciter les gens sur Twitter par des phrases à l'emporte-pièce dont il est sûr qu'elles feront mouche et de ne collecter que celles réellement antisémites, mais qui ne sont destinées généralement qu'à son encontre, car il se dit ouvertement juif sioniste et fier d'œuvrer pour Israël. Et ainsi les utiliser pour montrer à qui veut bien l'entendre combien il est persécuté. On a envie de dire "faites votre travail de journaliste sans biaiser et honnêtement et on vous oubliera". Aux dernières nouvelles il annonçait à qui veut l'entendre que les 17 000 manifestants de Jour de Colère étaient des « salauds ». Insulter 17 000 personnes qui plus est techniquement en colère et d'un coup, chapeau ! Pour faire baisser l'antisémitisme on ne fait pas mieux !
3-Soral
Soral est un pur intellectuel et théoricien qui ponctue chaque idée défendue par son propos avec des références connues ou non du public auquel il s'adresse. Les érudits d'un certain âge retrouvent des textes fondateurs de leurs jeunesses diverses. Les plus jeunes identifient quelqu'un qui parle, dénonce et propose des choses qui les touchent à l'aune du "ici et maintenant". Le titre du site affiche le mot "réconciliation" et il fait mouche auprès des jeunes issus de l'immigration. Ne voit-on pas sur la bannière de son site Le "Che", Thomas Sankara, Castro, Lumumba, Kadhafi, Chavez, Ahmadinejad, etc. ? Mandela manque cruellement, mais je pense que c'est l'influence de l'historien Lugan à mon avis. Soral connaît bien la politique occidentale, il séduit car il n'utilise pas les codes des politiciens et des énarques, il est naturel. Son parcours pour qui le connaît ou l'a connu est sinusoïdal, mais il avance. Il apprend de ses erreurs et on lui pardonne, ses chemins à présent sont bien pavés, il se doit de débroussailler ses parcours africains et ôter quelques scories s'il veut gagner les cœurs de jeunes noirs nés en France de l'immigration subsaharienne que naturellement son amitié avec Dieudonné pourrait lui apporter. Il est toujours en "colère" politique devant l'incompétence et/ou l'asservissement avéré ou non de la classe politique et il a faim d'une France différente. Je dis qu'un homme en colère avance plus vite qu'un politicien repu. Et nul doute que si une fenêtre d'opportunités se présentait on verrait une fois l'armure fendue apparaître un vrai tribun, mais cette fois un qui est cultivé. Depuis Soral, le mot "Réconciliation" se voit de plus en plus dans les textes des partis politiques. Avec des visites de sites qui se comptent à présent non plus en centaines de milliers de clics, mais en millions, des vidéos vues +500 000 fois pour Soral et +3 000 000 pour Dieudonné. Imaginez un appel au vote massif de ces deux à une élection majeure. Le risque est grand. Le pouvoir le sait. Alors, détruire ou s'allier, avant que l'opposition ne se rende compte de cette arithmétique implacable. Certains pensent qu'il suffit de casser le thermomètre qui indique une fièvre certaine. Comme contrôler internet et YouTube. Mais voici que déjà apparaît RU TUBE, l'équivalent russe de YouTube qui offre plus de temps par vidéo et une technologie plus récente et pas soumise au droit américano-sioniste (pour paraphraser Soral) sensible aux desiderata du Crif et autres Licra (des vidéos commencent à être déclassées ici ou carrément supprimées là). Ce sera plus difficile d'émouvoir les Russes le moment venu. Les sites commencent à migrer sous d'autres juridictions moins liberticides débordant nos dirigeants désemparés comme d'habitude dès que l'informatique moderne est au menu. On nous mijote une loi Hadopi 2 déjà obsolète avant d'avoir vu le jour, sinon des restrictions encore plus sévères. La quenelle est déjà en train de se hisser à la hauteur du salut nazi. Le projet de loi vient d'être déposé avant même qu'on sache de quoi on parle. Et on inculpe déjà au nom de cela. Avant qu'on ait légiféré. Tout va trop vite, S&D ont-ils sans le vouloir touché un nerf inconnu en explorant cette nouvelle anatomie politique ou bien la carie était-elle déjà trop profonde et le dentiste catalan travaille-t-il sans anesthésie ?
Autre détail, seuls les vidéos et sites de Dieudonné et Soral arborent fièrement le drapeau français ouvertement. Si vous êtes curieux, allez voir les bannières de leurs détracteurs qui réclament leurs têtes. Bilger fait un papier sur Soral, la horde ne va pas tarder et S&D pourront jouer les prima donna et refuser leurs mots et images à ceux qui les leur refusaient encore hier. Un tournant politique a eu lieu sur ce qui semble être un entêtement, et le point de pivot portera le nom de Soral&Dieudonné. Espérons que le virage se négociera bien.
En conclusion quand tout se sera évaporé il restera une réflexion très bien portée par le texte du commentaire rédigé par : ole | 30 janvier 2014 à 22:38 plus haut.
Rédigé par : Domhy | 31 janvier 2014 à 17:33
@ Parigoth
Au contraire, un conglomérat d'Etats comme les États-Unis formant une seule nation artificielle a pu donner lieu à des affrontements féroces.
Que fait donc le lobby protestant pour ne pas condamner ledit Parigoth jusqu'à sa septième génération au moins ? En tous cas, devant un pays "artificiel" certes fédéral qui devient numéro 1 mondial en moins de 300 ans, on devrait dire quoi des autres pays, eux naturels ? Qu'ils sont décadents ou alors qu'ils ne savent plus faire la guerre, fût-elle économique ? Ce qui revient à peu près au même.
Il n'y en a que pour le lobby juif. Et les lobbies parlementaire, corse ou protestant (finance ici aussi), qui en parle ici ? C'est dégoûtant. Si tous les lobbies du monde se donnaient la main, on n'aurait pas besoin d'aller jusqu'à la Lune ou Mars pour voir si nous y sommes.
Parigoth ou marigot, bien chaussé le choix est vite fait.
Rédigé par : scoubab00 le cul-terreux | 31 janvier 2014 à 17:19
@Frank THOMAS
Ce romancier de génie, héritier du Voltaire des affaires Calas, de la Barre, Sirven, etc.
Mais, à part l'imagerie d’Épinal véhiculée par la propagande, savez-vous qui était réellement Voltaire ?
(...) C'est ce qu'œuvre à démontrer le nouvel ouvrage de Xavier Martin.
Poursuivant, dans les sources du XVIIIe siècle, les investigations tenaces qui ont déjà donné des fruits inattendus, l'auteur met au grand jour la face ou les facettes ordinairement cachées du "roi" des philosophes : mépris réfléchi des humains en masse ainsi qu'en détail (il répètera que les Calas sont des "imbéciles"), haine de nombreuses catégories, souvent morbide, jusqu'à certains fantasmes d'extermination (relativement aux Turcs, relativement aux juifs...), accointances policières et gouvernementales dont il use pour réduire au silence les jeunes auteurs irrespectueux à son endroit (jusqu'à les faire embastiller lorsqu'il le peut), orgueil social, allergie maladive à la contradiction, délire verbal contre Rousseau, goût anormal pour le néant, acharnement pathologique contre les morts, etc., etc.
http://fr.soc.politique.narkive.com/Zjnrs3T1/voltaire-meconnu
Encore une statue à déboulonner : au prix où est le bronze, ça permettra de réduire la dette publique...
Rédigé par : Parigoth | 31 janvier 2014 à 17:18