On demande à Bernard-Henri Lévy ce qu'il fait pour entretenir son capital jeunesse. Il répond :"Vous voulez la vérité ? Rien. A part travailler comme un boeuf. Faire des choses qui m'intéressent. Et éviter de voir les gens qui m'ennuient".
J'approuve totalement cette conception de la vie, surtout le dernier point qui est fondamental pour la salubrité personnelle.
Mais tout de même je n'attendais pas cette omniprésente personnalité en vedette dans une double page consacrée à cette affirmation : Oui, on peut rajeunir, avec les "dix conseils du docteur Saldmann" qui est "le toubib et ami" de BHL (Le Parisien).
Alors qu'on a encore constaté récemment que François Hollande et Nicolas Sarkozy ont ce nouveau dénominateur commun - la fréquentation et peut-être l'influence de BHL en politique internationale, puisque le président a reçu le futur candidat ukrainien à l'élection présidentielle accompagné par BHL -, on ne pouvait pas imaginer que celui-ci, même s'il n'est pas détaché du souci de soi, vanterait un procédé destiné à vérifier son âge biologique par rapport au chronologique et qu'on l'entendrait déclarer avec une satisfaction qu'on comprend : "J'ai une quinzaine d'années de moins".
Si j'exclus l'opération amicale et promotionnelle qui ne serait pas digne de ce quotidien qui est une mine pour mon blog, je questionne cette envie non pas de rajeunir mais d'attacher suffisamment de soi à cet exercice pour le théoriser, s'impliquer dans une contemplation de sa personne afin de la transformer et, en définitive, même sur le plan esthétique, se considérer avec constance et rigueur comme le centre de son univers.
Sans tomber dans le misérabilisme, il est évident que ce qui nous est agité comme une solution pleine d'espoir et qu'on voudrait voir traiter comme une banalité constitue une démarche de luxe. Je vois mal, en effet, les personnes, les citoyens qui n'ont pas le confort ni le somptuaire décider de pratiquer une prise de sang à 500 euros pour apprendre une bonne ou une mauvaise nouvelle sur leur âge réel d'autant plus que dans tous les cas ils n'auraient pas les moyens de conforter ou de ralentir le processus.
Mais j'entends bien qu'on a le droit, quand l'existence vous a privilégié, de profiter des aubaines et opportunités qu'elle offre sans avoir une mauvaise conscience permanente à l'idée de se permettre ce à quoi le commun des mortels ne songerait même pas, tant, pour beaucoup, le destin, ses limites, ses contraintes renvoie au "dur métier de vivre" plutôt qu'à une surenchère délicieuse dans la métamorphose de soi.
Cela implique aussi qu'on se soit regardé, qu'on se regarde au propre et au figuré dans une glace et à tort ou à raison, j'éprouve comme une légère déception en relevant ce passage de l'intellectuel à l'hédoniste, de l'écrivain et du combattant des idées et des valeurs au narcissique heureux de l'être et de pouvoir physiquement concrétiser cette passion de soi.
J'admets la totale subjectivité de mon point de vue, la gêne sans doute exagérée que j'éprouve.
Mais elle est du même type que celle que je ressens devant ces magazines sur papier glacé provoquant le peuple avec des rêves et des aspirations inconcevables pour lui ou, sur un plan infiniment plus profond, en ayant appris qu'Alain Finkielkraut allait se présenter à l'Académie française qu'il mérite cent fois mais dont, je ne sais pourquoi, j'aurais aimé qu'il demeurât éloigné.
Il y a des êtres qui oublient qu'on tient à une image d'eux. Et qu'un rien nous donne l'impression qu'ils la trahissent. Mais, après tout, c'est trop facile : le pur esprit, c'est toujours une exigence pour les autres, jamais pour soi !
Soumettez donc à la question un Académicien en poste Monsieur Bilger !
A. Finkielkrault doit être fatigué de devoir justifier sans arrêt le moindre mot qu'il prononce ici et là. Et pour lui et ses
neurones qui fonctionnent avec célérité, il va sans doute être temps de "prendre le temps" d'organiser une pensée en utilisant le mot juste.
Pour la personne en titre du billet, la dernière fois que je l'ai vu pour faire la présentation de l'exposition à la Fondation
Maeght, il ne m'avait pas du tout convaincue.
Il y a tant d'œuvres pour lesquelles il faut "prendre le temps" d'organiser son regard...
Rédigé par : calamity jane | 20 mars 2014 à 07:44
@oursivi
le faisaient selon ces désirs de démocratisation louables et proches des standards occidentaux
Je dois vous dire que vous vous bercez d'illusions.
Avez-vous jamais entendu parler du poids de l'imprégnation islamique dans ces pays, y compris chez des gens qui ne sont pas tous « croyants » au fond d'eux-mêmes ?
La « démocratie » à l'occidentale (et laissons de côté ce cher Winston qui le jour où il a proféré son aphorisme devait avoir un peu plus forcé sur le whisky que d'habitude) est basée sur divers principes comme l'individualisme et le libre arbitre : tout le contraire de l'islamisme.
Vouloir imposer nos normes à d'autres contrées que les nôtres relève d'une utopie criminelle car ignorant totalement les réalités.
Regardons par exemple ce qui se passe au Kosovo, où ont sévi certains individus de chez nous, regardons l'Irak, la Tunisie, l'Egypte, et la Libye bien entendu.
En ce sens, BHL qui n'a manifestement rien compris du tout aux affaires dont il a cru malin de se mêler s'est montré plus nuisible qu'utile.
Quant à Poutine, c'est manifestement un pragmatique, et plusieurs des personnages qui chez nous tentent vainement de se faire passer pour des hommes d'Etat devraient s'en inspirer.
En ce qui concerne les « insurgés du Maïdan », il est assez piquant de voir nos zélites -qui voient chez nous de l' « extrême droite » partout y compris là où il n'y en pas encenser des gens qui revendiquent ostensiblement leurs prises de position assez particulières...
Autre aperçu piquant : j'ai appris que votre grand homme BHL (Panthéon, subito!) avait été filmé sous un grand portrait de Bandera et que l'homme-caméra de la télévision de chez nous qui sait si bien nous désinformer à partir de vraies images s'est efforcé avec maestria de le faire disparaître du champ par un cadrage savant.
Rédigé par : Parigoth | 19 mars 2014 à 11:15
Rédigé par : Parigoth | 18 mars 2014 à 23:06
Je me contrefous qu'il soient ou non tous Syriens. Ce que nous constatons est que la non-action a conduit à ce nombre-là.
Faire pire aurait été difficile.
"agression étrangère, et selon vous elle aurait dû laisser massacrer ses ressortissants"
Parigoth
Non, ce furent d'abord des gens, des Syriens, demandant à Assad des élections censées légitimer son pouvoir et la fin de la terreur, car terreur larvée il y avait !
Comme en Libye.
Quand vous apprenez que des étudiants Syriens ne peuvent venir se former ici (ou en Allemagne en Angleterre aux USA...) que sous contrat avec l'Etat et que la famille restée sur place constitue une sorte de gage implicite de leur retour après formation, constatez en tentant de discuter avec ces gens une fois revenus en leur pays que leurs dires (via Internet ou des SMS qu'ils savent scrutés) sont sans rapport avec ce qu'ils vous expliquaient avant... il n'y a dès lors rien d'autre à conclure que ne saurait être nul étonnement à ce qu'un peuple soumis à ce régime-là souhaite en majorité sa chute...
Cela rappelé...
Je n'ai jamais dit que tous ceux qui luttent désormais contre Assad sont une armée de coeurs purs au service d'une modernité occidentalo-compatible, mais bien qu'une bonne part des premiers à être entrés en lutte contre son régime atavique et autocratique - vivant sur le dos du Liban depuis des lustres - le faisaient selon ces désirs de démocratisation louables et proches des standards occidentaux qui sont les moins imparfaits comme les disait Churchill.
L'Occident, n'ayant rien vu venir, en a été embarrassée que de voir se lever ces exigences populaires, là si nouvelles. Scrutant d'abord passivement la patrie initiatrice du mouvement, la Tunisie, il a senti son erreur à n'avoir pas salué dès les premières secousses un élan franc et généreux. Il s'est en un sens racheté, et efficacement, quoi qu'en disiez, en aidant les Libyens à renverser un autre qui se tenait au pouvoir sans autre légitimité que sa violence. L'Egypte de Moubarak a tangué à son tour, puis le régime brutal et sans partage des Assad a été remis en question comme ne pouvait manquer de l'être.
Il est très possible que les tergiversations initiales de l'Occident et les positions cyniques de ces trois merveilles de démocratie que sont la Russie, la Chine et l'Iran aient posé un couvercle assez lourd sur ce chaudron pour que s'y consume une large part de sa population pendant encore des années.
C'est bien davantage en n'intervenant pas là que l'Occident a laissé se radicaliser des idéalistes fanatiques qui, Assad dégagé, seraient restés à oeuvrer à tout autre chose dans leur pays respectif, qu'en laissant filer quelques armes dans le sud-libyen, les conflits au Tchad et au Soudan (aussi en Somalie et...) ayant commencé bien avant cela, ce printemps arabe et notre aide en Libye voulais-je dire.
J'en reviens au coeur de mon propos, relever que nous avons d'un côté 160.000 (je vous le fais à 160.000, ou même 140 pour vous être agréable) et une situation qui attirera encore bien des combattants fanatisés, et de l'autre un chaos libyen bien relatif comparé à cela...
Entre BHL et Poutine, je prends BHL.
Il faut être sot ou cynique pour faire l'inverse.
Sous ce seul angle à la fois dérisoire et éclairant, la fortune de BHL n'est rien à côté de celle que ce brave camarade Vlad a mise de côté.
Marrant aussi, que de lire ici tout plein de commentateurs de droite pousser des cris d'orfraie parce que les liquidateurs du régime gangstéro-clonewsque de Ianoukovytch seraient un peu trop à droite...
En gros, de les voir illustrer cet adage délicieusement sot, les ennemis de mes ennemis (lisez ici BHL et ses amis) sont forcément mes amis...
A force de ne considérer que l'idéologie et non les faits, ils pourraient bien s'entretuer, se perdant totalement dans leur jeu de détestation à douze bandes...
AO
Rédigé par : oursivi | 19 mars 2014 à 00:44
@oursivi
très loin des 150.000-170.000 (? suivant les bilans, mais tous du même ordre) morts Syriens...
Je ne vais pas ergoter sur les chiffres, mais êtes-vous sûr d'une part qu'ils soient tous « syriens » et qu'ils soient également tous imputables d'autre part à Bachar El Assad, qui est ce qu'il est, c'est-à-dire un « homme fort » dans la lignée obligée de tous les chefs d'Etat du coin, mais pas nécessairement un monstre ?
La Syrie s'est retrouvée face à ce qu'il faut bien appeler une agression étrangère, et selon vous elle aurait dû laisser massacrer ses ressortissants (et même des gens venus des contrées voisines se placer sous sa protection, comme des Chrétiens d'Irak ou des Kurdes) sans réagir ?
Et que vient faire ici une « extrême droite » (merci de m'expliquer ce que cette expression recouvre exactement) dont je me réclamerais selon vous ?
Rédigé par : Parigoth | 18 mars 2014 à 23:06
Rédigé par : Parigoth | 18 mars 2014 à 11:30
Argh, Parigoth, je crains de devoir vous renvoyer à un examen raisonné de votre argumentaire.
Tous les faits qu'avancez sont exacts et bien connus mais mal pensés en leur importance relative.
Je n'ai jamais dit, ni personne BHL y compris, que la Libye était devenue ni n'allait devenir une sorte d'Etat scandinave en deux ans...
La somme de clans dont prétendez avec un bel optimisme 'uchronique' que Kadhafi les aurait "unifiés" ne lui a pas laissé la moindre chance quand le tyran a été mis à nu...
Lynchage à tous les étages... ils devaient sacrément tenir à lui.
Que le régime actuel ne soit pas celui que l'aimerions être est une évidence qui fait perdre le temps qu'est celui de l'écrire.
On est là, je le répète, en un froid mais incontournable bilan humain, très loin des 150.000-170.000 (? suivant les bilans, mais tous du même ordre) morts Syriens...
Quant à ce conflit, je l'ai clairement écrit, il fut un temps où ne s'y étaient pas encore précipités les combattants islamistes désireux de faire saigner l'autre branche religieuse, ces Chiites du Hezbollah comme ces Sunnites se réclamant d'une mouvance plus ou moins proche d'AlQaida...
Il y avait beaucoup de place temporelle pour intervenir avant qu'ils ne se concentrent là.
C'est votre droit de préférer l'inaction à ce qu'ont tenté et réussi le trio qu'ai déjà cité, mais cette position est passive et lâche, au moins cynique.
Les Russes, les Chinois et les Iraniens ont pesé en votre sens, c'est naturel, ils sont les alliés naturels de l'extrême droite dont vous vous réclamez.
C'est votre droit le plus strict. Mais peu en sont dupes.
AO
Rédigé par : oursivi | 18 mars 2014 à 18:49
Finkielkraut à l'Académie française ? Si les académiciens n'ont jamais vu son jeu de mains tordues, ils vont être fixés. Pour ce qui est de sa pensée elle est rigoureusement conforme à ce qu'attend de lui le lobby.
Rédigé par : vilio | 18 mars 2014 à 13:53
"Il y a des êtres qui oublient qu'on tient à une image d'eux. Et qu'un rien nous donne l'impression qu'ils la trahissent."
Eh oui ! Il y a des êtres qui se moquent de "trahir" le mensonge de l"'image" qu'on a d'eux. Faut-il les en blâmer ? Est-ce une qualité ou un défaut ?
Sans en rien du monde mettre sur un même plan BHL avec aucun de ces grands penseurs, je pense à Diogène, Pythagore, Archimède, Socrate, Lucrèce, pour en rester à l'Antiquité.
Ces grands hommes ont laissé d'eux l'image de fous plus ou moins doux en mêlant à leur pensée novatrice et profonde, une façon de vivre souvent incompatible avec les habitudes et les moeurs en vogue à leur époque et dans leur cité.
Cette préoccupation qui est la vôtre de l'image à laquelle est attachée la foule est étonnante.
Rédigé par : Frank THOMAS | 18 mars 2014 à 12:52
@oursivi
Bon, j'ai pas lu tous les coms, mais un lavage de bêtise s'impose.
Eh bien dans ce cas il faudra peut-être traiter aussi votre message, car manifestement vous ne savez que réciter les leçons inculquées par les pontifes du « 20 heures » sans vous être renseigné ailleurs.
Vous reprenez tels quels les clichés sommaires répandus sur Kadhafi et Assad par une propagande d'origine étasunienne qui a tendance à confondre la politique étrangère et un film de série B, avec des « bons » et des « méchants ».
Veuillez vous renseigner sur ce qui se passe actuellement en Syrie et sur les gens qui y commettent actuellement des crimes et des exactions sur la population syrienne.
Essayez de savoir qui ils sont, d'où ils viennent et pourquoi ils sont rentrés en Syrie, qui les finance et surtout sur les horreurs dont ils se rendent coupables.
En ce qui concerne la Libye, savez-vous seulement que ce pays est constitué d'une myriade de tribus que Kadhafi avait réussi à fédérer - certes sous une main de fer - et à faire « vivre ensemble », dans un Etat constitué ayant procuré plusieurs améliorations de la condition de vie des Libyens (y compris des femmes qui n'étaient pas reléguées aux travaux domestiques) ?
Renseignez-vous sur les « victimes collatérales » causées par l'Otan.
Renseignez-vous également sur la situation d'anarchie qui règne depuis dans ce pays et quel genre de « démocratie » y a été mise en place.
Rédigé par : Parigoth | 18 mars 2014 à 11:30
@ catherine A belle et pas conne à la fois | 18 mars 2014 à 09:47
"Sois belle et tais-toi", combien de fois dans ma vie ai-je prononcé cette phrase sans être écouté, pas même entendu !
Tenez, en ce moment même...
Mais non qu’est-ce que je raconte, je blague, vous pensez bien.
Rédigé par : Tipaza | 18 mars 2014 à 11:07
Tipaza, Arielle Dombasle est tout sauf conne. Je sais, penser que les belles sont connes ça rassure beaucoup d'hommes, souvenez-vous des raisins qui sont trop verts...
Rédigé par : catherine A Arielle, belle et pas conne à la fois | 18 mars 2014 à 09:47
Voyez je ne suis pas qu'ingrat, je vous révèle ma méthode
En fait depuis toujours le fait d'adopter la place de celui qui vit de peines et d'efforts, loin des ors de la République, est la meilleure façon d'accéder au mystère du renoncement au sacrifice salvateur subséquent.
Ce qui en termes chinois s'énonce :
夫唯無以生爲者
"Seul existe vraiment celui qui vit du néant" ou mieux encore comme l'a dit le poète - qui est avec le Saint ce qu'il y a de plus proche de la divinité - dans la mesure où nous sommes tous égaux devant l'indicible :
"To be or not to be, that is the question".
Rédigé par : pibeste | 18 mars 2014 à 07:58
Je me demande si Alain Finkielkraut c'est l'Académie qui le guette, ou si c'est Alain Finkielkraut qui l'a guettée.
C'est sans doute "Get-Get" comme disait mon sergent-chef en l'épisode de la conscription...
Être au centre de soi-même est sans doute une manière honorable pour tenter en toutes sortes d'obédiences le "dur métier de vivre" .
Impliquer beaucoup d'autres pour rester au centre, c'est un petit peu plus gageure... n'est-il pas ?
Comme fait BHL avec beaucoup d'autres, sans doute trop d'autres, c'est aussitôt beau et aussitôt gênant...
Le risque de ne pas être crédible est important même si, comme avec l'âge, cela ne risquerait pas de se renouveler la manière de faire centre étant soi.
Mais BHL n'est pas singulier en cela...
Que les risques se reconduisent sans s'évanouir jamais, c'est bien une idée contemporaine, légèrement malingre... alors BHL est bien trop, voire bien suffisamment, contemporain !
Rédigé par : zenblabla | 17 mars 2014 à 22:49
Pour un socialiste convaincu, la vieillesse est un naufrage. Les lois de la physique entraînent inexorablement son apparence physique dans la déchéance .
La dure et inexorable Loi de la Vie est à l'opposé de l'idéal socialiste pour lequel du passé il est nécessaire de faire table rase. Quand l'histoire n'a pas d'importance, au point d'être oubliée, le présent devient une révolution permanente, le futur une perpétuelle nouveauté. C'est bon pour les affaires, le consommateur jette ses vieux objets et chaque jour, il en achète de nouveaux.
BHL en est réduit à se mentir à lui-même sur son âge, l'autosuggestion lui donne du courage pour affronter ses contradictions idéologiques.
Rédigé par : vamonos | 17 mars 2014 à 22:18
@ genau | 17 mars 2014 à 12:47
Vérification faite, impétrer (obtenir) est bien un verbe transitif. Plus précisément, il s’agit d’obtenir des pouvoirs publics ou administratifs, en vertu d’une demande ou d’une requête, un titre ou un privilège. Selon cette définition, davantage qu’un impétrant, BHL ne serait-il pas plutôt un nain pétant (plus haut que …) ?
Rédigé par : moncreiffe | 17 mars 2014 à 19:36
@genau 12:47
Y a-t-il une commune mesure entre l'emploi que je peux faire du mot "impétrant" comme adjectif verbal substantivé et le sens de mon commentaire auquel manifestement vous n'avez compris "quetchi" ?
C'est comme cela que le sens des textes s'est perdu ; car des lettrés qui se considéraient plus finauds ont transmis les textes sans en transmettre le sens puisqu'il leur échappait et de nos jours le sens étant perdu on ne peut plus s'en tenir qu'à la lettre et c'est ce qui devient l'orthodoxie la plus sclérosante qui conduit à la quête effrénée du diplôme qui la valide et à la perte de toute liberté !
Alors si vous me voyez comme un borgne au pays de la grammaire, serais-je roi au pays de l'aveuglante clarté spirituelle ?
À vous de me le dire !
Rédigé par : pibeste | 17 mars 2014 à 19:32
La fascination qu'a Philippe Bilger pour BHL s'explique
- par son respect pour les diplômes (ENS Ulm, pour tout ancien khâgneux, reste une référence et peut-être un regret)
- par son attirance envers les médias et le rêve d'avoir l'oreille des hommes politiques.
De fait, BHL a réussi sur ces deux aspects.
Mais c'est un peu maigre et superficiel, quand on approche l'âge de la retraite et qu'on se prétend "philosophe" ou "écrivain".
Cela n'empêche pas BHL d'être un personnage amusant, une "figure" comme on dirait au Brésil. En sa qualité de conseiller, il n'est pas moins légitime que d'autres et travaille sans dictaphone.
Rédigé par : Alex paulista | 17 mars 2014 à 18:27
Le comportement de BHL est le résultat de deux syndromes qui pèsent lourdement sur sa personnalité.
Le syndrome de Peter Pan et celui de Lord Byron.
Concernant le syndrome de Peter Pan, l’enfant qui ne voulait pas grandir, il a trouvé en Arielle Dombasle une Wendy parfaitement kitch, qui a compris que la seule thérapie qu’elle pouvait lui administrer était de jouer les sottes pour lui donner l’illusion de son génie au quotidien.
J’adore Arielle Dombasle, simuler la sottise à ce point-là relève du génie.
Certains disent qu’elle ne simule pas, mais c’est un autre sujet.
Par contre il n’a pas trouvé son capitaine Crochet, ni le crocodile, il a beau chercher, ses ennemis potentiels ne veulent pas jouer avec lui. Et pourtant ce n’est pas faute de se démener.
Concernant le syndrome de Lord Byron, ce poète de la libération de la Grèce du joug de la Turquie est le modèle inaccessible de BHL.
Il lui manque pour atteindre le niveau de son maître en révolution de libération, le génie tout simplement. Par contre il a pour lui le romantisme, un romantisme de pacotille certes, mais à l’impossible nul n’est tenu.
Romantisme qui rejoint d’ailleurs le syndrome de Peter Pan, il y a en effet dans le romantisme une recherche de l’absolu qui est la marque d’une personnalité non complètement achevée, et qui traîne sa composante infantile comme un sabre de bois.
On peut se demander si BHL, par ses actions d’«éclat » ne cherche pas à avoir le Prix Nobel de la paix. Là c’est perdu d’avance pour lui.
Poutine a réussi à libérer la Crimée sans un seul coup de feu, en bonne logique il devrait avoir le prochain prix Nobel, puisque Obama l’a eu sans avoir rien fait du tout.
Pourquoi être un peu... beaucoup… ?... déçu par la candidature d’Alain Finkielkraut à l’Académie ?
Celui-ci n’a jamais souhaité une révolution fondamentale comme J-P Sartre, il se contente, et c’est beaucoup, et c’est énorme, de lutter contre la doxa bien-pensante des socialistes. Il a un rôle d’éveilleur dans une société complètement sous la coupe intellectuelle de ceux qui nantis jusqu’à l’écoeurement, se comportent comme les Romains de la décadence.
C’est vrai qu’il y a une part de romantisme, de donquichottisme à vouloir lutter contre les moulins à vent du socialisme. Mais les combats désespérés sont les plus beaux, surtout que rien ne dit que ces combats soient vraiment si désespérés.
En faisant acte de candidature à l’Académie, A.F. montre qu’il est parfaitement conscient de ce qu’est la société. L’accès à cette prestigieuse assemblée lui donnerait une onction officielle au moins aussi forte que celle qu'ont ceux contre qui il lutte. Il se comporte en vrai combattant cherchant toutes les armes qui pourront lui être utiles dans son combat.
Pas d’illusion gageons que F. Hollande le protecteur (au sens péjoratif pour le coup) fera tout pour l’en empêcher.
Rédigé par : Tipaza | 17 mars 2014 à 18:05
Ce doit être la Botulite, médicament revigorant à base de mensongex et de ridiculime qui le maintient si jeune.
Rédigé par : Jérôme | 17 mars 2014 à 17:03
Il faut aussi rajouter la médecine et la chirurgie esthétiques ; je n'ai rien contre ces coups de pouce pour lutter contre les effets du temps mais je déteste plus que tout toutes ces explications auxquelles nous avons droit "j'ai un bon capital génétique, je ne fume pas, ne bois pas, ma mère à 110 ans en paraît 50" et j'en passe... Personne n'est obligé de s'expliquer, de se justifier à propos de son physique mais cette façon de nous faire croire que nous pauvres mortels en plus de tous nos problèmes nous avons la malchance de vieillir salement m'agace - c'est d'ailleurs pour ça que je ne veux pas brûler Photoshop car de toute façon resteront les liftings, les implants capillaires, les opérations de paupières etc. etc. tout ce qui enlève des années pour peu que l'on puisse se les payer. Cela dit, il faudrait vraiment pour rajeunir effacer aussi une partie de ses souvenirs, chanter du Emmanuel Moire ou du Justin Bieber plutôt que du Brassens, et une partie de ses vieux amis qui eux accusent le temps.
D'un philosophe à l'autre : Finkielkraut c'est bien ce fin penseur qui estime que Polanski n'a pas pu violer la jeune américaine parce qu'à 14 ans la jeune fille n'était plus vierge ? (entendu de mes propres oreilles sur une radio) ; c'est sûr que ça mérite une place à l'Académie.
Rédigé par : Catherine A. mouais | 17 mars 2014 à 15:45
Ah... cet effet meute qui nous les saisit dès qu'un nom comme BHL est laissé en pâture à leurs réflexes.
Bon, j'ai pas lu tous les coms, mais un lavage de bêtise s'impose.
A grande eau.
On peut et même doit rire d'un certain nombre de penchants auquel verse avec une certaine candeur notre blanc penseur ; soit.
Mais, puisque le contexte de son évocation est ici celui du droit ou devoir d'ingérence dans le destin de nos égarés voisins et pourtant frères de race, il faudrait arrêter de dire n'importe, cinq minutes, et surtout de l'écrire.
Commençons par tataner rageusement ces ironies fort tendances qui moquent toute intervention d'un cynisme hors mode.
Plaquant ces ironies à l'Histoire du vingtième siècle, on imagine aisément de quoi l'indifférence prônée par nos éternels cyniques eut accouché...
Une Amérique passive laissant l'Europe sous la botte nazie et l'Angleterre finissant par mettre genou à terre sous un déluge de V2.
Grandiose...
De même, dans la contention puis le reflux programmé du communisme, on imagine ce qu'une autre forme d'indifférence plus pacifiste que pacifique eut laissé ronger.
Concernant la Libye - pour en revenir à BHL - sa décomposition est venue du dedans, mais son tyran était encore armé et à la tête d'assez de mercenaires pour tenir longtemps et décimer de conséquents bastions tout plein de simples civils, comme ce à quoi nous assistons depuis trois ans en Syrie...
170.000 morts, une paille, ou plutôt poutre dans l'oeil du commentateur moyen lisible ici.
Non que je prétende qu'il faille y aller maintenant que s'y sont mêlés des intérêts et factions totalement divergents et qu'il est devenu intenable d'en dégager le bon grain de l'ivraie.
Mais, quand BHL nous y invitait avec ardeur, que n'étaient pas encore arrivés les combattants givrés de Dieu qui prospèrent comme mauvaise graine dans ces terres maudites, prendre exemple sur l'action nette rapide et concise, magistralement menée par le trio Cameron-Sarkozy-Obama, eut sans doute épargné de nombreuses vies, car... 170.000 morts, il est difficile d'imaginer que la situation résultant d'un rapide dégagement de la clique régnante des Assad eût pu être pire..!
Qu'on ne vienne pas me faire rire avec ces quelques armes qui se sont certes disséminées dans le désert sud-libyen qui n'en a jamais manqué, et qu'une action militaire supplémentaire sur le terrain aurait pu contenir quoi que ce soit...
Les Américains, les Anglais et leurs alliés (Espagne, Pays-Bas..) ont envoyé une armée de 200.000 hommes en Irak et n'ont rien contrôlé du tout...
Là il s'agissait, à l'instigation de BHL, entre autres, d'interdire les attaques sanguinaires de rétorsion du tyran contre des villes largement peuplées et peu armées pour se défendre, ce fut pleinement réussi.
Ces vies ont été sauvées et l'Occident y a gagné en considération et en respect dans la nation arabe, qui est assez sot pour le nier ?
Je veux bien que l'on puisse s'amuser de quelques des travers héroïco-narcissiques de notre ami germanopratin, cependant pas qu'on écrive n'importe quoi et que dans la mêlée générale que la meute encourage l'on se croie intelligent que d'avoir aboyé avec les autres.
Pour les croquettes, vous attendrez demain.
Aujourd'hui, c'est assiette d'eau claire, je vous l'avais dit.
AO
Rédigé par : oursivi | 17 mars 2014 à 15:16
de l'écrivain et du combattant des idées et des valeurs (Sourires...)
« Combattant », « idées », « valeurs » . Rien que ça !
Rappelons quand même que partout où BHL passe, en combattant qui arrive après la bataille, le pays où il a posé son pied olympien trépasse, ou du moins se porte plus mal qu'avant son arrivée...
Faisons-lui le crédit d'avoir des « idées », en nous abstenant de porter un jugement de valeur sur elles.
Mais quant à ses « valeurs » supposées, que recouvrent-elles au juste ?
S'agit-il des mêmes « valeurs » sans consistance précise, masses de gélatine informe entourées de brouillard qu'invoquent les pires de nos politiciens professionnels pour se donner une contenance, ou bien font-elles référence à ces principes religieux, moraux et politiques qui ont constitué depuis des siècles la base de notre civilisation ?
Rédigé par : Parigoth | 17 mars 2014 à 14:59
Il a dû essayer le nouvel Ariel, celui qui lave encore plus blanc.
Rédigé par : polochon | 17 mars 2014 à 13:13
@pibeste
"S'extasier ainsi sur sa vitalité de la part d'un futur impétrant de la Coupole"
Pas de querelle ni de leçon seulement un doute.
Impétrer est un verbe transitif qui signifie obtenir, éventuellement après sélection ou solliciter.
Dans ces conditions, peut-on être impétrant de quelque chose alors qu'on impètre quelque chose.
J'aurais préféré impétrant la Coupole. BHL est-il candidat ? Je n'en sais rien et ça m'indiffère. En revanche, Finkielkraut lui, serait candidat, il impètrerait.
Qu'en pensez-vous ?
Rédigé par : genau | 17 mars 2014 à 12:47
À chacun sa vision de la sagesse. Quand j'entends les philosophes de service dans les émissions de débat, il m'arrive de me demander en quoi leur démarche intellectuelle les distingue des autres à qui on ne décerne pas ce titre ronflant. Ainsi, à défaut du secret de la sagesse, BHL aurait celui de la jeunesse du corps. C'est déjà beaucoup, mais pourquoi suis-je dubitative ? Serais-je en proie à un doute philosophique ?
Rédigé par : Lucile | 17 mars 2014 à 10:15
A propos de "ces magazines sur papier glacé provoquant le peuple avec des rêves et des aspirations inconcevables pour lui". Surprenant pour pour les non initiés, cette pratique est celle du Monde, d'abord lorsqu'on feuillette chaque semaine Le Monde Magazine et plus encore, lorsqu'on parcourt les catalogues "cadeaux" que reçoivent ses abonnés ! Manifestement, les lecteurs du Monde ne sont pas des damnés de la terre...
Rédigé par : Guzet | 17 mars 2014 à 08:16
Cher Philippe,
Ce que nous en pensons et en marchant sur des oeufs et à pas feutrés pour rester sur le droit chemin, c'est que pour entendre des conseils, il faut croiser ces conseils avec d'autres sources. Et lorsque surgit au poste de ministre de l'armée un néo-nazi, la seule chose que l'on puisse se dire c'est que BHL vieillit aussi étrangement que l'abbé Pierre. S'il n'y en avait qu'un dans ce gouvernement, cela serait déjà impensable mais très peu de recherche montre que les autres ministres ont d'aussi curieuses renommées !
Entendre BHL dire que cela n'est si grave puisque dans ce pays, la France, on retrouve le même phénomène, ça non, c'est une grande déception. Fabius est totalement perdu et dépassé dans sa stratégie. Les décisions de Kouchner ont été inconcevables, sévèrement critiquées par l'ONU.
BHL a beaucoup de charme, le charme des intellos, le charme des passionnés et il semblerait que la passion soit le moteur des pulsions de vie, le multiplicateur des synapses.
Johnny Hallyday "20 ans"
http://www.youtube.com/watch?v=WfFz57wH31o&feature=kp
françoise et karell Semtob
Rédigé par : semtob | 16 mars 2014 à 23:11
Monsieur Bilger, Dieu me damne si je paie jamais des droits d’auteur à BHL ! Cependant, j’ai retrouvé quelques passages sur le thème du vieillissement dans l’aperçu de Google Books, qui donne des extraits des Derniers jours de Charles Baudelaire. BHL ne se rend pas compte que ce qu’il dit du poète concerne surtout à Sa Propre Personne…
« Et lui, au milieu de cette frénésie, dans son frac de vieux dandy, essayant de faire face, de défendre l’artiste contre la meute ». BHL faisant la promotion du Jour et de la Nuit.
« Il était trop vieux pour se soucier de la renommée ». BHL faisant des manières.
« Et l’on croirait une vie étale ensuite, incroyablement monotone et stagnante, où vous n’auriez fait qu’évider ce fil inaugural ». BHL, après qu’il a libéré le Bangladesh.
« Ce vieux corps livré aux grimaces de l’amour ». Heureusement, depuis Baudelaire, la science a fait des progrès.
« Vieux pour vieux, autant vaudrait la douce impassibilité des vrais vieux ». Hélas !
« Les livres des écrivains morts, très vieux, démodés ou au contraire institués, dont le nom continue de vaguement flotter ». Sans commentaires.
Conclusion : « Ce que fait cet homme ? Rien. Enfin rien de notable. Il est là, simplement ». Ma foi, c’est assez ça...
Rédigé par : Boris | 16 mars 2014 à 20:29
@ adamastor
« Se prendrait-il pour un nouveau Dorian Gray ? »
Pour rester jeune il serait prêt à vendre son âme. Mais je crains que personne n’en veuille, même pas le diable.
Rédigé par : Achille | 16 mars 2014 à 20:05
@ Christian C
"Lequel vous gêne Wil ? le philosophe ou le juif ?"
Ca m'aurait étonné qu'il n'y ait pas un paranoïaque pour sous-entendre que je suis antisémite parce que j'écris le mot juif dans une phrase.
Depuis quand le mot juif a-t-il une connotation péjorative ?
Je peux très bien être juif, vous n'en savez rien.
Vous êtes ridicule !
J'ai précisé qu'il était juif parce qu'il y a des néo-nazis dans le gouvernement que lui et les soi-disant démocrates occidentaux défendent. Ce qui est assez particulier comme défense de la démocratie.
"« Un gouvernement démocratiquement élu en Ukraine… » Vous êtes sûr ?"
Ianoukovitch a été élu démocratiquement jusqu'à preuve du contraire.
"...Ianoukovitch a coiffé Tymochenko sur le poteau avec un mince avantage de 3% des voix (49% contre 46%)..."
http://www.agoravox.fr/actualites/europe/article/pourquoi-le-president-ukrainien-147188
"Le président Ianoukovitch qui a quitté le pouvoir de lui-même, et afin que le bain de sang cesse, avait certes des torts sérieux (corruption, incapacité à agir dès le début de la crise) mais il avait été élu démocratiquement (aucune contestation de l’OSCE) et était le président légal. C’est donc un coup de force, un coup d’État même, qui l’a poussé vers la sortie et ce coup d’État a bel et bien été soutenu par l’Union européenne."
http://www.realpolitik.tv/2014/02/lunion-europeenne-a-soutenu-un-putsch-contre-un-gouvernement-democratiquement-elu/
Rédigé par : Wil | 16 mars 2014 à 18:52
Notre personnel politique, dans sa grande majorité toutes tendances confondues, est acquis à un euro-atlantisme béat et ignore les principes de la géopolitique. Au sein de cette classe politique, ceux qui sont de vrais spécialistes n'ont quasiment aucune influence et nos deux derniers présidents de la République donnent à BHL une influence incompatible avec la réalité de ses compétences dans ce domaine.
BHL s'est trompé sur l'ex-Yougoslavie/Kosovo, sur la Libye (on voit les résultats de sa science avec les interventions françaises au Mali, voire actuellement en Centrafrique qui peut devenir un nouveau terrain pour djihadistes, en Syrie et ailleurs). Ses "copains" libyens, qu'il a fait reconnaître comme seuls interlocuteurs, sont incapables de redresser l’État libyen, ce pays étant devenu une pétaudière et un camp d'entraînement pour djihadistes en mal de formation militaire...
De fait, à part porter beau et être un excellent gestionnaire de sa fortune, je ne lui connais qu'un parfait entregent lié à la mise en avant d'un ego plus que boursouflé. Est-ce cela la diplomatie ? Sans doute dans une conception US, certainement pas dans nos conceptions bien assises par l'histoire de notre continent européen.
Rédigé par : Robert | 16 mars 2014 à 18:40
Son secret de jouvence : « travailler comme un boeuf » !!!
Effectivement, ses écrits ressemblent à ceux d’un tâcheron.
Rédigé par : moncreiffe | 16 mars 2014 à 18:31
Qu'est-ce que c'est que ce test à 500€ qui permet de connaître son âge biologique ?!..
En Ukraine, nous sommes les idiots utiles de l'OTAN. Et nous avons un roi, BHL...
Rédigé par : Denis Monod-Broca | 16 mars 2014 à 18:30
@Achille
Se prendrait-il pour un nouveau Dorian Gray ?
Rédigé par : adamastor | 16 mars 2014 à 18:17
Quels bons conseils de la part de celui qui a la réputation d'innombrables prédictions bidon et reconnu pour souvent vendre du vent ? Après s'être affiché avec NS au sujet de la Libye, le voilà qui s'affiche avec FH pour l'Ukraine. C'est sans doute le prix à payer pour bien vivre, survivre et entretenir sa soi-disant jeunesse et son train de vie.
Au fait combien il touche pour se montrer dans les étranges lucarnes en compagnie des puissants ou supposés l'être ?
Rédigé par : Jabiru | 16 mars 2014 à 18:15
@Wil
« BHL : Le premier "philosophe" juif qui au nom de principes démocratiques a voulu renverser un gouvernement démocratiquement élu… »
Lequel vous gêne Wil ? le philosophe ou le juif ?
« Un gouvernement démocratiquement élu en Ukraine… » Vous êtes sûr ?
Rédigé par : Christian C | 16 mars 2014 à 18:00
«On demande à Bernard-Henri Lévy ce qu'il fait pour entretenir son capital jeunesse. Il répond :"Vous voulez la vérité ? Rien. A part travailler comme un boeuf. »
Ho, ho ! C'est le mari de la belle Arielle, celle qui est montée sur la scène du Crazy Horse qui nous dit ça ? Vous m'en direz tant.
Rédigé par : Catherine JACOB | 16 mars 2014 à 16:01
Trêve de plaisanterie...
S'extasier ainsi sur sa vitalité de la part d'un futur impétrant de la Coupole, salle de remise en forme bien connue des vieilles moutures carapaçonnées, semble être une ineptie ou un aveu d'impuissance.
Car la longévité à laquelle aspirent les vrais Immortels ne saurait être calculée en allongement ou en ratio, mais en renaissance spirituelle par libération du corps de lumière.
Pour atteindre les eaux profondes de la Vitalité, expression de la Vertu naturelle, il n'y a qu'une seule méthode et elle n'a jamais été monnayable et quitte à lui gâcher toutes ses espérances et compenser ainsi cette morgue du nanti, j'affirme avec une affection toute particulière pour tous les déshérités auxquels elle s'offre que la vie de sybarite est la forme mineure de la longévité.
Rédigé par : pibeste | 16 mars 2014 à 15:49
Après sa "brillante" opération en Libye dont les conséquences entre autres sont la désintégration actuelle de ce pays, on pouvait espérer qu'il se soit retiré de toute action ou conseil en politique... Hélas il perdure dans les mêmes dans d'autres pays (Syrie et Ukraine) !...
Rédigé par : Trekker | 16 mars 2014 à 15:36
Bonjour Philippe Bilger,
« Mais tout de même je n'attendais pas cette omniprésente personnalité en vedette dans une double page consacrée à cette affirmation : Oui, on peut rajeunir, avec les "dix conseils du docteur Saldmann" qui est "le toubib et ami" de BHL (Le Parisien). »
J’ai toujours trouvé un peu pathétique ces gens comme BHL qui refusent de vieillir, considérant l’outrage du temps comme une insulte à leur amour-propre. Chaque âge apporte son lot de désagréments mais aussi de plaisirs. Il suffit de savoir les apprécier.
A soixante-cinq ans, BHL se targue d’en paraître quinze de moins. Satisfaction de « vieux beau » qui voudrait encore plaire à une jeunesse dont il a perdu la spontanéité et le naturel. Avec les années qui passent le narcissisme a tendance à se fondre dans le ridicule.
Rédigé par : Achille | 16 mars 2014 à 14:36
Voilà bien le genre d'individu dangereux ou de mouche du coche que je verrais rossé au coin d'un bois ou écrasé d'un coup de tapette afin qu'il puisse compter ses abattis.
Gratuitement il s'entend.
Rédigé par : hameau dans les nuages | 16 mars 2014 à 14:24
@ Boris
Cette image lui va comme un gant.
Rédigé par : Jabiru | 16 mars 2014 à 13:14
BHL : Le premier "philosophe" juif qui au nom de principes démocratiques a voulu renverser un gouvernement démocratiquement élu en Ukraine pour le remplacer par un gouvernement avec des ministres néo-nazis.
On n'arrête pas le progrès !
Je pense que désormais, vu les "succès" internationaux de ce tartarin, chaque pays du monde doit prier pour que BHL ne s'intéresse jamais à lui.
Comment ce guignol peut avoir une quelconque influence sur le personnel politique sur ces questions, reste pour moi un mystère.
Ca montre juste la médiocrité de ces gens-là.
Rédigé par : Wil | 16 mars 2014 à 12:33
Au moment où on ne rebat les oreilles de valeurs, je suis moins dans l'embarras que vous, M. Bilger : BHL est une fausse valeur.
C'est une nullité philosophique et diplomatique.
En philosophie, ce monsieur n'a rien dit d'intéressant et a fortiori de profond mais il a souvent proféré des âneries. Je vous conseille à cet égard le livre "Critique de la déraison pure" de Daniel Salvatore Schiffer, ouvrage difficile à trouver puisque notre BHL a bloqué une nouvelle édition.
En diplomatie, il a réussi la prouesse d'éliminer Kadhafi en "conseillant" un autre imbécile planétaire, le dénommé Sarkozy. Belle opération en effet qui a eu pour seul effet durable de déstabiliser tout un continent.
J'ai été trop long sur un sujet bien maigre qui se contracte en trois lettres... mais ce n'est pas b, h et l...
Rédigé par : Ribus | 16 mars 2014 à 12:12
Bonjour M. Bilger
Monsieur, j'ai une autre définition du "pur esprit"
質諸鬼神而無疑知天也。百世以俟聖人而不惑知人也
(Il cherche la preuve de la Vérité)... parmi les Esprits qu'il a pris à témoin et il connaît donc parfaitement la Loi céleste. S'il n'en surgissait qu'un toutes les cent générations, nul ne pourrait s'opposer à lui car il connaît profondément la Nature humaine.
Par contre d'après ce que je comprends, ce que vous appelez "pur esprit" n'est au mieux qu'un homme de ce corps qu'Académie on nomme !
Oh ! Une cacaphonie... à suivre
Rédigé par : pibeste | 16 mars 2014 à 11:32
Etre riche, marié à un elfe de bonne souche, élégant, doué pour tout ce qui fait du remue-ménage et se négliger serait alarmant. Cela signifierait qu'une passion sourde étreint le sujet, annihile tous les cadeaux de la nature et du destin en le dominant, même pour le plus grand bénéfice de l'humanité.
Quel objet plus désirable, alors, à entretenir, si ce n'est soi-même afin d'être sans cesse semblable à soi-même. Etre son propre Pygmalion avec des dons intellectuels indéniables, en sachant le défendre et le vendre, donc, se vendre.
Belle stratégie, cohérence, comme les mannequins portemanteaux se regardent de loin, invisibles dans la vie, à voir déambuler les foules parisiennes, sans parler des marseillaises qui tirent sur le Sahara occidental.
Avez-vous remarqué que l'exhalaison consumériste se conclut toujours par un orgasme : femme veloutée qui ferme les yeux, au sommet de la jouissance, en dégustant un yaourt, un chaucaulat, lissant le dessous de ses bras, ou se débarrassant de ses odeurs corporelles pour 24 h. chrono. Passer ainsi de la détestable existence sans le fromage du terroir à l'eden de sa consommation relève de l'orgasme, tartiné aussi largement qu'une pâte à l'huile de palme.
En est-il ainsi quand on commence à consommer du BHL ?
Rédigé par : genau | 16 mars 2014 à 11:10
Il en est du Philosophe comme du corbeau : qu'ils portent la robe noire ou la chemise blanche, ils vivent vieux et prospèrent sur les charniers.
Par ailleurs, la République ne va pas si mal : l'entarté n'est pas encore ministre.
http://www.youtube.com/watch?v=tzODD6UFNLo
Rédigé par : Boris | 16 mars 2014 à 10:47