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24 avril 2014

Commentaires

Alex paulista

@ Parigoth
Vous pensez sérieusement qu'un Américain qui a travaillé trois ans à Paris à l'âge de trente ans saura faire valoir ses droits en France quand il prendra sa retraite trente-cinq ans plus tard ? Bien sûr que non, et le système récupère indûment cet argent cotisé pour des étrangers.

@ oursivi, CJ
Certains évêques baptisaient tous les ans, et n'en étaient pas moins proches de Dieu ou au moins de leurs paroissiens. Ça ou se vautrer dans le luxe, comme cet évêque allemand...

Belle Saintonge

Quelle idée d'aller à Carmaux, cette ville moribonde qui vit de sa gloire passée, celle de ses mines de charbon, qui appartenaient à une famille de la vieille noblesse, fort riche, mines nationalisées en 1946...
Pour qui vient de la riante et magnifique Albi, située à 25 kms à peine, on est frappé par l'immense tristesse qui se dégage d'une courte visite de cette vieille cité ouvrière, une fois vue, photographiée, peut-être admirée la monumentale statue de Jean Jaurès, député du Tarn, haranguant les mineurs grévistes à la fin du 19ème siècle.
Et après ? Circulez, il n'y a rien à voir (sauf une visite, peut-être, au château du marquis de...)
A 3 kms de là, on arrive sur le site gigantesque des anciennes mines à ciel ouvert, reconverti en un immense (et désertique !) parc de loisirs !
Carmaux ? Hélas, trois fois hélas ! Il faut s'appeler François Hollande pour avoir l'idée saugrenue de ce pèlerinage chez les pauvres survivants d'un pauvre monde qui n'existe plus. Et puis, Jaurès n'y a que sa statue. C'est à Castres, où il est né, qu'il fallait aller ! Ou à Albi, non ?

tournerenrondanslayourtepourseréchaufferpasimal

Oui Tipaza, capitalisme et communisme sont capables de créer la misère comme pas deux ! En quoi cela contredit-il mon propos ? Enfin, au moins avec vous on voyage et ce n'est pas déplaisant.

Robert

"Un pays est une entreprise et aucune entreprise ne survit en surendettement permanent, qui plus est croissant"
Rédigé par : Surcouf | 26 avril 2014 à 15:04 "

Non, cher Surcouf, un pays, une nation ne sont pas des entreprises, même si la rigueur de la gestion des finances publiques peut en certains aspects s'apparenter à celle des entreprises.
Tout le problème vient du fait qu'en 1973 M. Giscard d'Estaing a choisi de modifier le statut de la Banque de France, le financement des actions de l'Etat étant depuis assuré par emprunts auprès des banques privées...

A présent, nous sommes corsetés dans un système-carcan qui fait que la BCE est a priori indépendante du pouvoir politique européen et que par statut, pour obéir aux craintes historiques allemandes en matière d'inflation, elle a pour mission d'empêcher l'inflation (raisonnable, elle permet de diminuer la charge de la dette) et qu'elle maintient un taux de change avec le dollar supérieur à 1,20. Au taux de 1,40, les pays du sud de l'Europe, dont la France, ne peuvent pas s'en sortir compte tenu de la nature de leurs productions. Quand en sus, nos dirigeants (politiques comme grands patrons d'industrie) ont bradé les fleurons de notre industrie (de l'acier, de la chimie, de l'aluminium, et à présent sans doute de l'énergie avec Alstom...), comment notre pays peut-il s'assurer des ressources à l'export, seul moyen de compenser les importations et de rééquilibrer notre balance commerciale ?

Tipaza

"…pourquoi tant de mal/non logés dans la cinquième (paraît-il) puissance du monde ?"
Rédigé par : tournerenrondn'ajamaisproduitduchangement | 26 avril 2014 à 15:30 «

Dites, vous êtes sérieux quand vous confondez la puissance d’une nation et le bien-être de ses habitants ?

Parce que si vous blaguez je peux vous suivre, en rappelant qu’au temps de Gengis Khan, les Mongols étaient les maîtres du monde ou presque, et qu’ils vivaient dans des yourtes qu’ils transportaient dans leurs conquêtes.

Si les immigrés clandestins ou pas faisaient la même chose, il y aurait beaucoup moins de problèmes de logement. Le seul qui soit venu avec sa tente c’est Kadhafi, et on en a dit tellement de mal qu’il est reparti, toujours avec sa tente.

Et si vous ne blaguez pas, je me retire sur la pointe des pieds, en vous suggérant, sinon de visiter du moins de vous renseigner sur les conditions de vie dans certains Etats du Sud profond des USA, comme la Louisiane, que je connais de près.

Vous verrez que derrière l’arrogance de puissance affichée par Barack Obama, il y a une extrême pauvreté, et de très mauvaises conditions d’habitat.

fugace

Bonjour,

F.H. dit le "normal", voulait être président depuis tout petit. Il faut désormais admettre que pour y arriver, le coup de pouce du destin fut inouï.
Si à l'évidence, ce Président ne semble pas armé pour affronter la complexité qui l'entoure, et nous avec lui, son peuple en souffrance du fait de ses prédécesseurs, avaient néanmoins mis en Lui un forte espérance (comme ce fut le cas avec F.M. en 1981). Pourtant oui, une large majorité des citoyens était prête à produire les efforts équitables, pour remettre le train sur les rails, mais pas à fonds perdus. Hélas, mille fois hélas, notre Homme d'Etat et ses conseillers sont de fait complètement démunis face aux réalités qu'il n'ont de cesse de camoufler.
Un début de réponse pour affronter de face la « complexité » qui nous enserre de plus en plus, se situe vraisemblablement d’abord dans une « autorité » non négociable, après qu’elle a été choisie démocratiquement (avec cependant une nécessaire grosse pincée de consensus) afin que des décisions fortes, pour le bien commun et les générations qui montent, soient prises (à tort ou à raison même) et ce avant que les événements prévisibles nourrissent encore plus des complexités entretenues de fait, dans la fuite en avant.
Une avancée historique se produira évidemment quand un homme ou une femme imposera la même direction pour tout le « troupeau », en éradiquant sur son passage les « Yakafokon », par la responsabilisation réelle assortie de ses contreparties.

tournerenrondn'ajamaisproduitduchangement

Tipaza, je vous sais infiniment gré de vous soucier à ce point de mon ignorance (selon vous) mais voyez-vous je n'en demandais pas tant. En province, j'imagine que nous ne fréquentons pas les mêmes quartiers... Quoi qu'il en soit, si les loyers ont, comme vous dites si doctement, baissé, tout m'incline à penser que ce n'est pas suffisant sinon pourquoi tant de mal/non logés dans la cinquième (paraît-il) puissance du monde ?

Surcouf

Notre démocratie ou du moins ce qu'il en reste paie cinquante ans de gabegie. La France vit depuis cinquante ans avec de l'argent qu'elle n'a pas.
Un jour il faut payer la facture.
Ce jour est arrivé et l'on pourra faire ce que l'on veut il faut raquer.
Peu importe la posture de nos politiques il faut passer à la caisse.
Ce monde politique, hypocrite, assoiffé de pouvoir et de prébendes n'a pas le choix, pour continuer à survivre il faudra allonger le pognon, le nôtre.
Yveline Roux pourra reprocher tout ce qu'elle veut à qui elle veut, il ne faut pas oublier que la France vivra à crédit dès le mois de juillet.
Quelle famille pourrait se permettre cela ?

On peut déblatérer, ergoter sur les comportements de droite, de gauche ou d'ailleurs, il n'y a plus de choix, plus d'alternative.
Un pays est une entreprise et aucune entreprise ne survit en surendettement permanent, qui plus est croissant.

Tipaza

@ tournerenrondn'ajamaisproduitduchangement | 26 avril 2014 à 09:40

Et pourtant c’est ainsi que l’on passe du jour à la nuit quand la terre tourne autour de son axe, et que passent devant nos yeux ébahis les saisons, quand la terre tourne autour du soleil.
Ceci sur le plan cosmologique.

Sur le plan politique à présent, vous manifestez une ignorance certaine sur le prix des loyers qui, en « province », baissent depuis quelques années, et vous ignorez les coûts de mise en conformité, d’entretien et de maintenance des immeubles.

Vous écrivez : « …cette femme à Carmaux qui lui a parlé d'égal à égal, et non de "dirigé" à dirigeant…»

Mais en démocratie représentative, qui est la nôtre, bien qu’il y ait beaucoup à dire sur l’aspect démocratie, avec cette gauche au pouvoir, il ne saurait y avoir de hiérarchie entre le dirigeant et le dirigé.
Le président reçoit un mandat qu’il doit exécuter sur la base de ses engagements.
Cette femme, comme vous dites, lui a dit sous une forme moins poétique, la formule célèbre : "Qui t’a fait Roi ?"

Si hiérarchie il existe entre le pouvoir et les administrés, elle ne saurait être que de nature symbolique, mais voilà il se fait que Hollande se voulait normal, et le peuple s’aperçoit qu’il n’est que médiocre.

Catherine JACOB@oursivi

@oursivi | 25 avril 2014 à 17:25
«Rédigé par : Alex paulista | 25 avril 2014 à 16:02
:o))
Évêque, voilà qui vous pose une lignée !
Enfin... s'il s'autorise des activités annexes... [...]Le mariage vraiment pour tous.
Enfoncées, les réformettes sociétales du Capitaine François de Peddalock !AO
»

«Au XIe siècle, le mariage des prêtres est encore la norme jusqu'à la réforme grégorienne qui veut relever le niveau spirituel du clergé séculier en leur appliquant l'idéal monastique, ce qui passe par l'interdiction du nicolaïsme - Nicolas aurait bâti une doctrine où les relations sexuelles deviennent la clef du Royaume des cieux, est-il expliqué dans l'Adversus Hæreses (Contre les hérésies), un catalogue des hérésies recensées au IVe siècle et rédigé de 375 à 378 environ et encore appelée « panière » ≠«panetière»)-. [...] Lorsque le mot « nicolaïsme » apparaît sous la plume des papes, il est alors étroitement associé à la simonie, c'est-à-dire au trafic de biens spirituels, voire englobé par ce dernier terme : les prêtres mariés ou concubins ayant des enfants, ces derniers héritent souvent des paroisses ou des bénéfices de leur père. [...] Grégoire VII - né vers 1015/1020 et décédé le 25 mai 1085 devenu en 1073 le 155ème pape - légifère abondamment à ce sujet et promeut au contraire l'image du prêtre chaste et modeste, dont les chanoines de Saint-Augustin constituent un exemple. D'une part, on accuse les prêtres mariés d'introduire la débauche dans l'Église, d'autre part, on commence à douter de la validité de sacrements conférés par des prêtres mariés. Les fidèles, inquiets, réagissent de manières diverses. Fini de faire, les conciles de Latran III (1179) et Latran IV (1215) réitèrent encore l'interdiction du mariage. Celle-ci joue un rôle non négligeable dans le creusement du fossé entre Églises catholiques d'Orient et d'Occident.»
On va dire au bénéfice d'Alex paulista qu'il a pu penser qu'à l'époque de la signature du contrat de paréage en 1278, les directives romaines n'étaient pas encore tout à fait assimilées dans la lointaine Catalogne. A cette même époque, on trouve bien des évêques scandinaves dont certaines pratiques sont encore fortement teintées de chamanisme sans que cela ne dérange personne, si l'on en croit Régis Boyer, Le spécialiste des textes et des mythes scandinaves.

On fera également observer qu'un clergé contraint au célibat non seulement ne pose plus de problèmes de simonie telle que ci-dessus définie, mais également à l'application du droit d'aînesse, élément fondamental des stratégies familiales qui confère la totalité ou la majorité des biens d'un foyer au premier-né et qui n'a été aboli définitivement en France qu'en 1849 et au Japon en 1948. Qui dit premier-né a dit au début aussi bien première née jusqu'à ce que dans le courant du XIVe siècle, un article du vieux code salique soit exhumé, isolé de son contexte, employé par les juristes de la dynastie royale des Valois (≠ Capétiens directs) pour justifier un élargissement de la primogéniture masculine et éliminer les femmes de la succession au trône de France.

«La formation au IVe siècle d'un Pactus Legis Salicae serait issue du pacte conclu oralement en 350-353 entre les lètes et leurs officiers germano-romains, pacte par lequel les parentèles avaient renoncé à la vengeance au bénéfice des amendes de composition. Autant qu’un accord entre un peuple germanique et ses chefs, elle serait un compromis entre la coutume gentilice des lètes francs, relevant du système vindicatoire, et les nécessités de l’ordre public romain. »

Le lète, d'un mot germanique *lātaz (cf. m. néerl. laet, v. h. all. lāz, v. fris. lēt, v. angl. lǣt) signifiant « lâché, permis », c'est-à-dire « affranchi » est un membre d'une tribu épargné par les vainqueurs romains et ayant réinvesti en tant que colon, une terre assignée. Parmi les articles du code salique, celui qui permit également l’éviction de la succession des oncles et cousins de la famille royale, article bien évidemment oublié lorsqu'il s'est agi d'en éliminer les femmes. Quoi qu'il en soit, sauvegarder l’intégrité du bien patrimonial est chose fort importante dans une société où la terre est toute la richesse et où sa possession permet au besoin de guerroyer et donc d’appartenir à la classe des hommes libres.

Le franc-alleu: du francique alôd, latin allodium, héritage libre, est une terre possédée en propriété complète, opposé aux fiefs ou aux censives impliquant une redevance seigneuriale.

Il s'agit d'une terre ne dépendant d'aucune seigneurie foncière et n'entraînant donc ni services, ni droits non plus.
Il a existé des alleux ecclésiastiques d'où l'intérêt qu'ils restent propriété d'un clergé dont ils représentaient une sorte de placement foncier.
Il semble que l'on classe à partir d'un certain moment les alleux comme suit :
alleu simple (noble ou paysan) : propriété privée indépendante (sans pouvoir politique) ;
alleu justicier : droit de justice sur les populations (dépend directement du roi) ;
alleu militaire ou souverain : principauté indépendante »
Ex. Celui qui nous occupe, la principauté d'Andorre.

----------- Bref, les Lys ne filent point et les ecclésiastiques n'épousent point. Quant aux cadets d'une façon générale s'ils n'entrent dans les ordres ils guerroient et quand une fille entre elle aussi dans les ordres, la dot, lorsque dot il y a, est nettement moins conséquente que lors de la conclusion d'une alliance entre familles.

Il y a eu jusqu'en 1789 bien d'autres alleux souverains que Monaco et on peut se demander si la résistance de Paris à reconnaître son impuissance à gérer trop grand - travers partagé manifestement avec Moscou et qui risque de nous amener bon gré, mal gré au bord d'une 3ème guerre mondiale - et à accorder une véritable autonomie aux régions auxquelles elle serait pourtant réellement bénéfique, ne trouve pas son origine dans un travers impérial et monarchique auquel s'identifie une administration mimétique et pléthorique ayant sauté sur l'occasion de l’aplanissement révolutionnaire pour limer les dents et les griffes à tous les hommes libres.

Le mariage pour absolument tous c'est donc, de ce point de vue, un risque de dénaturation du spirituel, une accélération de l'émiettement patrimonial de toute façon soumis à l'impôt foncier et aux droits de mutation, et qui aboutit à des entités désormais totalement insignifiantes pour la plupart, sous une seule coupe, la nationale, mais exception faite cependant des détenteurs du vrai pouvoir qui de nos jours est économique et qui, très cyniquement, proclame par ailleurs ne pas s'intéresser aux conséquences sur les acteurs obligés et nécessaires de son développement et maintien desdits développement et maintien. Ex. la « catastrophe de Dacca », alors qu'autrefois la responsabilité du chef était plutôt la norme, nonobstant des excès mis en exergue pour tout balayer de l'ancien système.

On notera accessoirement qu'une conséquence toujours d'actualité de l'adage hypocrite et opportuniste "Les Lys ne filent point", a été la nécessité qui s'est fait sentir de la création d'un ministère des droits des femmes.

Parigoth

@Jabiru
Vous oubliez le Sénat, ancien Conseil de la République, que le Général de Gaulle avait proposé de supprimer.

Tout porte à croire que les raisons l'ayant poussé à envisager cette possibilité étaient probablement plus d'ordre personnel, par vindicte à l'encontre de l'opposition montrée par le Sénat, qu'économique.

Michelle D-LEROY

@Jabiru

Personnellement je ne crois plus rien, j'attends pour voir. La plupart des médias béats d'admiration se polarisent sur le "pacte de responsabilité" comme s'il s'agissait du must absolu, or cette espèce de nébuleuse n'est pas encore connue précisément. Plan de rigueur et économies ou plan de rigueur à faire passer uniquement ? à voir, car les économies sur la santé, par exemple, sont aussi de la rigueur et non des économies réelles puisqu'on continue parallèlement à soigner sans vergogne des non cotisants hors urgences.

Il n'y avait aussi qu'à voir hier soir, les journalistes passer à la trappe les 1600 chômeurs de plus : "stabilisation du chômage" titraient-ils alors que nous savons que les chômeurs (licenciements économiques suite à fermeture d'usine) bénéficient d'un CSP (contrat de sécurisation professionnelle d'un an) n'apparaissent pas dans les statistiques.

J'ai aussi du mal à croire à une reprise, aux 100.000 emplois dans la transition énergétique que Ségolène promet... bref, j'attends au lieu de me pâmer d'aise par avance... et je ne suis pas la seule apparemment, lorsque je lis les commentaires aux articles de presse, je ne vois que des gens désabusés, la méthode Coué ne marche plus.
La seule chose dont je sois sûre aujourd'hui c'est que le plan de rigueur est un colmatage d'urgence qui, si je prends seulement le blocage des retraites, accentue encore les injustices entre ceux qui n'ont jamais cotisé ou peu et ceux qui ont payé toute leur vie.

L'empilement de ces mesures depuis trente ans a rendu notre système social injuste. Un système à bout de souffle qui va s'effondrer s'il n'est pas remis à plat rapidement. D'autant que le fameux pacte de responsabilité va faire baisser les cotisations patronales et de certains salariés... où va-t-on trouver l'argent pour combler ce manque. Wait and see !

Je rejoins donc "Robert" et je sais que tant que nous n'aurons pas de réformes de structure même avec une petite reprise de la croissance, rien ne s'améliorera.

tournerenrondn'ajamaisproduitduchangement

Au Parti socialiste nombre de militants sont habitués à avoir une pratique collective de la réflexion politique et ils s’accommodent mal d'une conception élitiste du pouvoir ; les militants du parti socialiste dans sa base, mais également les pro-écologistes et les autres partis de gauche qui ont contribué à l'élection de FH se sentent logiquement trahis : non seulement il faut faire les poches des plus fragiles car les milliards planqués dans les îlots paradisiaques sont encore hors d'atteinte, mais il leur est de plus dénié toute force de proposition, y compris lorsqu'il s'agit du sauvetage économique du pays et ce sont bien les victimes qui doivent payer pour un "crime" qu'elles n'ont pas commis, ce qui entraîne de véritables tragédies humaines (comme le fait que des étudiants, des salariés, des enfants soient à la rue sans que rien ne puisse être fait pour faire baisser les prix des loyers).
Les conseillers du Président, si peu concernés par les mesures prises à l'encontre du "peuple d'en-bas" et si bien payés de leurs lumières supposées, sont tellement loin des "terres de Jaurès" - qui sont moins un lieu géographique qu'un espace de pensée - ne lui sont d'aucun secours et il reste seul à essuyer les reproches et la colère de ses électeurs lorsqu'il tente de renouer avec le cœur et la chair de son électorat, incarné par cette femme à Carmaux qui lui a parlé d'égal à égal, et non de "dirigé" à dirigeant. FH, à la tête d'un système pyramidal, ne reçoit pas les bénéfices symboliques d'un culte de la personnalité tel qu'ont pu l'inspirer N. Sarkozy et avant lui J. Chirac, il reste coupé de sa base et ne reçoit pas d'elle le souffle de vie et d'idées qui pourraient le soutenir et l'inspirer. C'est une position difficile à tenir pour celui qui annonce déjà qu'il ne se représentera probablement pas en 2017 sauf si...
L'exercice du pouvoir par la gauche là où la droite libérale a tout contrôlé est une vue de l'esprit et tout ce que l'on peut attendre actuellement de notre exécutif c'est qu'il limite les dégâts.

Jabiru

Dans le domaine du gaspillage d'argent public renfloué par le contribuable, il est à relever un coup de pouce passé inaperçu à l'initiative de l'insuffisant Ayraut dans les derniers jours de décembre 2013.
Un cadeau "illégal" de 30 millions d'euros à la SNCM au bord de la faillite pour régler les salaires de son personnel. Une avance en compte courant, au nez et à la barbe de Bruxelles pour récompenser une société incapable de se restructurer. Les partenaires sociaux de cette entreprise, chers à notre ex-Premier ministre, pourront ainsi continuer à s'opposer à toute mesure de remise en équilibre financier. Ils ont déjà coulé le paquebot France, il vont bien arriver à couler la SNCM.

Franck Boizard

@ Jabiru

Il faudrait une fois pour toutes faire un sort à cette idée stupide que l'Etat peut créer des emplois.

On a sur le sujet des études suffisamment précises : 1 emploi public détruit entre 2 et 2,5 emplois privés.

S'il s'agit de créations dans le privé suite à des modifications législatives, c'est aussi simple : toute complexité ou contrainte supplémentaires détruisent des emplois.

Le seul cas où l'Etat peut créer des emplois, c'est quand il cesse d'emm... le monde.

calamity jane

La Madame a signifié l'estime qu'il lui restait pour François Hollande, en lui proposant de revoir les fondamentaux socialistes à Carmaux donc !
C'est un appel désespéré qui vaut si l'on s'éclaire avec une lanterne et non avec des vessies.

Jabiru

@ Michelle D-LEROY

Mme Royal veut créer 100 000 emplois au titre de la transition écologique. Info ou intox !
En ce qui me concerne j'ai les plus grands doutes compte tenu de certains de ses projets antérieurs.

Jabiru

@Parigoth

Vous oubliez le Sénat, ancien Conseil de la République, que le Général de Gaulle avait proposé de supprimer. Hélas, trois fois hélas, le référendum qui a suivi l'a amené à quitter ses fonctions.
Comme quoi peu de candidats pour réformer les "fromages" afin de ne pas insulter l'avenir.

Robert

Pour une fois, je ne commenterai pas directement le contenu du billet mais je retiendrai deux extraits de commentaires :

"Ce que cette dame a mis en exergue, c'est la relative impuissance des gouvernants actuels, qui ne disposent certes plus des capacités d'action du temps de de Gaulle ou Pompidou par exemple, qui avaient au moins le pouvoir de dévaluer la monnaie... Car la vraie question est là : FH n'est pas du tout insensible à ce que vivent les Français mais corseté par toutes sortes de contraintes qui lui sont imposées et qui ne lui permettent pas d'agir comme il le voudrait. Entre les promesses de campagne et la réalité de l'exercice du pouvoir, il y a une marge".

Rédigé par : Zenobie | 25 avril 2014 à 00:28

"Avec une dette à 100% du PIB, il tombe mal et paye cash trente années de mensonge où la gauche a laissé croire dans l'opposition à une possible voie socialiste, illico social-démocrate au pouvoir avec quelques gages démagogiques du type trente-cinq heures, la droite se voulant d'un discours plus lucide mais en pratique guère plus courageuse. Bilan, aucune réforme structurelle".

Rédigé par : MS | 25 avril 2014 à 10:55

Si je rejoins en grande partie genau, les deux citations supra permettent de rappeler qu'en 1958 le général de Gaulle a trouvé une situation tout aussi calamiteuse, avec un président de la IVe République destiné principalement à un rôle de représentation. En ce domaine Monsieur Hollande n'en a même pas la prestance nécessaire.
Lorsque Zenobie évoque les contraintes qui lui sont imposées, sans doute faut-il se souvenir que l'origine de ces contraintes est essentiellement le résultat d'une certaine forme de construction européenne et des traités successifs qui ont fait de la France un pays incapable de décider et de maîtriser son destin.
Par ailleurs, le traité en discussion entre Union européenne et Etats-Unis aggravera la mainmise et le poids des USA face à une Europe naine dans tous les domaines.
En outre des économistes (Krugman, Lordon, Sapir et bien d'autres) dénoncent sans cesse les incohérences du système mis en place. Mais nos décideurs, dont Monsieur Hollande, euro-atlantiste militant, ne les écoutent pas, car ce serait mettre en cause la suprématie financière, économique et militaire des USA et cela engagerait l'Europe dans une politique de puissance, refusée par tous les dirigeants européens, à commencer par l'Allemagne.

C'est donc bien l'interdépendance de la France avec ses partenaires, baptisée construction européenne ou fédéralisme à marche forcée de plus en plus appelé des vœux de nos dirigeants, qui, loin de la favoriser, la conduisent à l'abîme, comme le Titanic en son temps.

Lorsque le général de Gaulle a pris ses fonctions en 1958, il a aussitôt réformé tout le système en faisant appel au peuple et s'est doté des moyens de sa politique. Mais c'était une époque où existait une nation autonome dans ses choix et décisions, un peuple souverain. Pourquoi nos dirigeants actuels n'en tirent-ils pas les conséquences ? Uniquement par leurs choix idéologiques qui vont dans le sens de la politique ultralibérale portée par nos "amis" américains, dans le cadre d'une politique impériale qui impose sa culture et son idéologie après avoir circonvenu les futurs dirigeants dans le cadre de fondations dont ils assurent la maîtrise depuis la fin du second conflit mondial...

Parigoth

@Jabiru
Sans oublier que ces structures abritent bien souvent et en quantité non négligeable des personnels casés car recommandés et pistonnés pour des raisons multiples et bien souvent politiques et électorales.

Mentionnons aussi dans le genre le Conseil Économique et Social qui ne sert strictement à rien sinon à envoyer à l'incinérateur les 700 000 pétitions de protestation contre la loi sur le simulacre de mariage qui n'ont même pas été prises en compte.

Le CSESE sert en fait à recaser les « copains » qui ont perdu leur poste électif ou bien leur poste de ministre etc.
Une usine à fabriquer les mégots aux frais du contribuable.

Mais il est tellement plus facile de saigner les petits retraités que de supprimer un tel machin (et bien d'autres)...

Parigoth

@Alex paulista
J'ai cinq anciens collègues américains qui ont travaillé deux-trois ans au bureau de Paris et sont revenus aux US.

Sont-ils en âge de percevoir une retraite, vos collègues ?

Le temps venu, qu'ils s'adressent à la SS.

oursivi

Rédigé par : Alex paulista | 25 avril 2014 à 16:02

:o))

Évêque, voilà qui vous pose une lignée !

Enfin... s'il s'autorise des activités annexes...

Dans une enquête familiale liée au décès d'une voisine qui m'occupe depuis deux semaines, j'ai bien (?) entendu un proche me dire "qu'un prêtre serait récemment venu voir la disparue" (dont le corps est à l'institut médico-légal, au moins un point acquis et Agnelet a un alibi, il jouait au Cluedo avec sa visiteuse de prison, une certaine C...) venu donc, "avec ses enfants à lui"...

Le mariage vraiment pour tous.

Enfoncées, les réformettes sociétales du Capitaine François de Peddalock !

AO

Michelle D-LEROY

A son arrivée au pouvoir, le Général de Gaulle a dit vouloir un président de la République représentatif et avec de l'autorité, pas un Président qui inaugure les chrysanthèmes. Plus que jamais avec F.Hollande nous sommes retournés à la IVe République. Non seulement il se qualifie de normal mais il commémore tout ce qui passe des anniversaires de mort, de naissance, de fin ou de début de guerres et quand il est en manque il décide de placer des résistants au Panthéon. Bref il ne sert plus qu'à cela. Le plus triste c'est qu'il utilise ce genre de déplacements pour parler de "son" actualité. C'est pathétique.
C'est aussi une solution de facilité pour exister sans vraiment s'occuper des vrais problèmes.
Mais les Français, à part quelques naïfs ou béni-oui-oui, ne se laissent plus berner par un sourire ou une poignée de main, un beau discours, car il voient bien que l'heure est grave, que la France va mal, très mal. Ils considèrent que rien n'est fait pour améliorer ce qui ne va plus. Ils ont le sentiment de faire les frais de mauvaises décisions et de payer pour tout le monde.
Cette Mme Roux a tenté de dire ce ressenti en interpellant le Président. Certes, cela a quelque chose de vulgaire et pourtant n'est-il pas normal de s'adresser à ce Président comme à un simple citoyen puisqu'il se dit lui-même normal.

C'est là que tout le prestige de sa fonction se trouve diminué.
Parallèlement, Mme Royal, plus fine que son ex-compagnon, et qui a sans doute le sens de l'Etat et de l'honneur, a dû constater le négligé de son entourage au Ministère puisqu'elle demande un peu de décence à ses collaboratrices... on ne peut que la féliciter. Pour qu'on puisse commencer à respecter la République et ses représentants officiels il faudrait qu'ils soient respectables, ce serait le début du redressement de la France.

Pendant que nous discutons du sexe des anges et du rôle éventuel d'une "première dame", et que je vois les chefs d'Etat étrangers et leurs conjoints, si représentatifs de leur pays, pleins de dignité et de hauteur, fiers de ce qu'ils représentent, qu'il s'agisse du couple Obama ou du couple chinois ou encore des jeunes monarques européens, je suis triste pour mon pays en constatant le laisser-aller instauré ces dernières années et en particulier depuis l'arrivée de ce Président et de certains de son entourage si sectaires. Nous aurions besoin de génie nous avons de l'ordinaire.

Alex paulista

@ Catherine [email protected] paulista | 25 avril 2014 à 09:03

Hollande co-prince avec l'évêque d'Urgell... Il a intérêt à être à la hauteur, alors ! Sinon je vais venir à mon tour rouspéter. Certains noms ont une histoire.

@ Parigoth

Si vous connaissez un moyen simple pour récupérer les cotisations retraites, transmettez s'il vous plaît. J'ai cinq anciens collègues américains qui ont travaillé deux-trois ans au bureau de Paris et sont revenus aux US. Ça leur fera un cadeau pour Pâques.

caroff

Au-delà de l'interpellation citoyenne du président Flamby, je me pose la question, mais je pense ne pas être le seul, de la constante française de considérer le chef de l’État comme susceptible de résoudre quasi magiquement les problèmes du quotidien. Je crois savoir que l’Élysée, quelle que soit la couleur politique du président, reçoit chaque année des milliers de lettres de plaintes, de revendications, d'engueulades. Ceci illustre, s'il en était besoin, l'image que se font les Français d'une puissance tutélaire, quasi divine, en tout cas encore bigrement monarchique !

Jabiru

@Parigoth

Le millefeuille administratif qui pèse financièrement beaucoup trop lourd dans le budget de la dépense publique n'a que peu de chance de se voir dégraissé au motif que la grande majorité des élus et fonctionnaires territoriaux, sans oublier les syndicalistes maison, vont faire bloc pour conserver leurs prébendes. Sans oublier que ces structures abritent bien souvent et en quantité non négligeable des personnels casés car recommandés et pistonnés pour des raisons multiples et bien souvent politiques et électorales. Quant aux fonctionnaires d'Etat en doublon du fait de la décentralisation ce n'est pas demain le veille qu'ils vont disparaître.
Seule une décision par décret permettrait d'imposer la réforme qui s'impose !
Mais comme il y a peu de courage au niveau de nos dirigeants qui redoutent les vagues, c'est peine perdue que d'y penser un seul instant. Et pendant ce temps-là, une nouvelle ministre qui se sent pousser des ailes revoit le règlement intérieur de son ministère avec de nouvelles consignes de sobriété et de solennité avec réemploi de valets de pied. On rêve !

MS

A la vérité, Hollande n'a pas promis grand-chose, il a surfé sur l'antisarkozysme et l’inconscient de gauche.
Avec une dette à 100% du PIB, il tombe mal et paye cash trente années de mensonge où la gauche a laissé croire dans l'opposition à une possible voie socialiste, illico social-démocrate au pouvoir avec quelques gages démagogiques du type trente-cinq heures, la droite se voulant d'un discours plus lucide mais en pratique guère plus courageuse. Bilan, aucune réforme structurelle.

Que pouvait alors répondre Hollande à cette citoyenne modèle, "j'ai bien encore essayé pendant deux ans de tenir les illusoires promesses économiques que cette fois je ne vous ai pas faites" ?

Parigoth

@Alex paulista
vos retraités bicentenaires au bled comme cause importante de déficit... c'est un mythe de plus.

Je ne dis pas que c'est la cause du déficit (c'en est une parmi d'autres) mais cela traduit à la fois une incohérence et une injustice de plus, dans la mesure où ce sont les aborigènes, dont les retraités pauvres, qui doivent payer pour tous ces manques à gagner qui se cumulent.

Quant à vos histoires d'étrangers « qui n'ont travaillé en France que quelques années et qui ne vont jamais toucher un centime de ce qu'ils ont cotisé pour la retraite en France », je vous en laisse la responsabilité car il faudrait en vérifier la validité.

Pierre-Antoine

Elle a voté pour lui, elle n'a qu'à s'en prendre à elle-même ! Ainsi que tous ceux qui l'ont élu !
C'est trop facile de faire le reproche à celui qui a été porté à la fonction suprême par les votes ! Ils n'ont qu'à renvoyer leur carte du PS et/ou leur carte d'électeur à l’Élysée... en plus c'est gratuit, pas besoin de mettre un timbre !

En effet quand on se trompe de route on n'a pas à faire de reproche à la mauvaise route ! quand on se trompe de chaussures, on n'a pas à faire de reproche aux mauvaises chaussures ! quand on se trompe de partenaire, on n'a pas à faire de reproche au mauvais partenaire !
On n'a pas à attendre de solution de la mauvaise route, des mauvaises chaussures, du mauvais partenaire... ça s'appelle assumer ses choix et faire tout ce qu'il faut pour corriger ça...

Et en plus l'argument des fameux 3% du PIB est une invention française :
http://www.latribune.fr/opinions/tribunes/20101001trib000554871/a-l-origine-du-deficit-a-3-du-pib-une-invention-100-francaise.html

Cordialement

duvent

C'est drôle que ce monsieur de gauche ait si peu d'allant lorsque le peuple l'entoure... Cette dame l'a inquiété, sur son visage une angoisse visible rendait sa réponse peu audible et certainement peu satisfaisante. Que les Français ne soient pas heureux c'est un fait, que leur président ne soit pas à la hauteur c'est une évidence, que les collaborateurs concupiscents et avides soient ceux sur lesquels il a jeté son dévolu c'est significatif, que tout cela marche à tâtons, au hasard ou par connivences et nous voilà dans l'ère du soupçon. Reste une certitude, rien ne va plus !

Catherine JACOB@Alex paulista

@Alex paulista | 24 avril 2014 à 16:48
«Les promesses servent juste à être élu, au mieux à illustrer des priorités. »

Quelle priorité à votre avis se donne-t-elle à déchiffrer dans ce petit sourire intérieur et cette impression de vision lointaine d'un cliché de janvier 2012,

Serait-ce la perspective de se voir à brève échéance co-prince d'Andorre selon un contrat de droit féodal d'association qui concède le trône andorran à deux co-princes, l'évêque catalan d'Urgell et le chef de l'État français ?
Signé en 1278 entre l'évêque d'Urgell, Père d'Urtx, et Roger Bernat III, comte de Foix, délimitant leurs droits et pouvoirs respectifs sur ce territoire, le premier paréage d'Andorre est en effet à l'origine du régime de gouvernement de ce petit pays dont la première Constitution a été adoptée par référendum le 14 mars 1993.

Une constitution qui consacre de fait l'indépendance du pays et l'entrée à l'Organisation des Nations unies d'une petite nation dont le système fiscal avantageux lui a permis comme à beaucoup de ces petits territoires satellites des grands Européens, de sortir leurs sujets de la mouise en devenant, dans ce cas précis, une grande destination touristique. Car si la principauté est réputée aujourd'hui pour ses pistes de ski et ses faibles taxes, elle est aussi souvent considérée comme un paradis fiscal (source habituelle).

On peut donc avec raison se demander si des économies qui consisteraient à réduire l'interventionnisme de Paris dans les gestions régionales pour permettre de consolider une vraie autonomie dans les domaines stratégiques pour chacune d'entre nos régions, peu ou prou élargies dans un vrai respect de leurs vraies spécificités, ne seraient pas plus judicieuses que les nouvelles inventions de l'épouse de Michel Reveyrand de Menthon, personnage qui porte le nom d'une rivière quand elle-même porte le nom d'une région, ambassadeur de France au Mali de 2006 à 2010, puis ambassadeur de France au Tchad, la nièce du dermatologue réputé, une normalienne (encore une !) spécialiste des questions de géostratégie qui paie l'impôt sur la fortune et s'est vue maintenue contre vents et marées à la tête d'un ministère qui gère un domaine qui en est très éloigné.
Personnellement, j'y aurais vu plutôt un ex-directeur d'une CPAM d'Alsace-Moselle qui se serait cantonné à gérer hors politique politicienne et hors effets d'annonce d'une personnalité à la silhouette presque anorexique, la si délicate et si importante question de la Santé du Public, la nôtre, en s'appuyant sur les acteurs naturels de cette question qui la connaissent le mieux car entre la maigreur de l'une et la rondeur gourmande du chef de l’État, pourquoi pas donner la priorité, comme en matière de haute couture, à de vrais petites mains et non à des blablateuses ou encore des bateleuses !

Guzet

"Vous ne tenez pas vos promesses". Le problème n'est pas de ne pas tenir ses promesses, le problème est d'avoir fait des promesses que l'on ne pouvait pas tenir. Le problème est de raconter n'importe quoi et de gruger les citoyens quand on est dans l'opposition et de revenir à la réalité quand on est au pouvoir. On n'ose pas imaginer ce que serait demain le discours de l'opposition de droite si une dissolution venait à se produire, prête à tout pour conquérir deux ans de pouvoir pour le reperdre en 2017 parce qu'elle n'aura pas pu tenir ses promesses...! Mais deux ans de pouvoir, c'est toujours ça de pris et après nous le déluge !...

Franck Boizard

Je n'avais pas lu le commentaire de genau.

Le mien fait doublon.

Je ne vois effectivement pas ce qu'il y a d'admirable à se plaindre de ne pas avoir eu sa ration de subventions et d'assistanat.

Ah, si elle avait dit «Fichez-nous la paix, laissez-nous vivre», c'eut été original.

Mais les plaintes réclamant toujours plus de subventions, c'est la routine pour un socialiste, c'est même sa raison de vivre : si l'on n'était pas perpétuellement en manque de subventions, s'il n'y avait pas besoin de distribuer toujours plus de subventions, il n'y aurait aucune raison de voter socialiste et François Hollande ne serait pas président.

Parigoth

@Jabiru
Le président a un devoir, celui de remettre de l'ordre dans cette gabegie quelles que soient les décisions à mettre en œuvre au nom de l'intérêt général.

Le problème est que dans « notre démocratie » (enfin, façon de parler...) l'intérêt général est prisonnier pour des raisons d'ordre électoraliste d'intérêts à caractère catégoriel portant sur la défense de privilèges, ce qui bloque toute réforme de fond nécessaire au redressement de notre pays.

Faudra-t-il une nouvelle Nuit du 4 Août pour parvenir à trancher ce nœud gordien ?

Franck Boizard

Beaucoup à dire sur ce billet :

1) Les rois de France étaient bien plus accessibles que les présidents de la République. Cette différence mérite une longue méditation, puisqu'elle est fondamentale dans la conception des rapports entre le peuple et ses dirigeants.

2) Ce n'est pas parce qu'une dame s'adresse au président qu'elle a raison et qu'il a tort. «Tenir ses promesses», qu'est-ce que ça veut dire ? Emmener la France dans le mur encore plus vite ?

Au contraire, si j'avais été dans la même situation, j'aurais reproché à François Hollande de trop tenir ses promesses.

Mais bien évidemment, la seule parole prétendument populaire qu'on entende dans les médias est de gauche alors que sondages, études et élections montrent que le peuple est de plus en plus de droite.

Je ne connais pas cette dame. Je suis prêt à parier que c'est une demi-intellectuelle et non une ouvrière.

3) Il fallait peut-être réfléchir avant de voter Hollande, non ? Voter avec autant de jugeote qu'un bulot mazouté et ensuite se plaindre d'être déçu c'est... comment dire ?... Mieux vaut ne pas le dire.

4) Jaurès n'était pas un saint ni même un bon. Il s'est beaucoup trompé, en long, en large et en travers. La gauche aime bien les «icônes» (dernière en date, Taubira), ça lui évite de réfléchir et ce vocabulaire emprunté à l'orthodoxie prouve une fois de plus que le socialisme est une pseudo-religion et non une politique rationnelle de gens intelligents.

Achille

Bonjour Philippe Bilger,

« Quand une voix surgit du peuple et vient interpeller le président de la République, par exemple. »

Cette affaire me rappelle l’incident de la chômeuse Nathalie Michaud qui n'avait pas hésité à interpeller François Hollande lors d'un déplacement présidentiel à La Roche-sur-Yon. Finalement elle s’est portée candidate sur une liste PS aux municipales, arguant qu’être critique ne veut pas dire être contre.

Que dire de ce brave Edouard Martin l’ancien leader syndical de l'aciérie ArcelorMittal. Il fallait l’entendre haranguer ses camarades et vociférer contre François Hollande.
Ben lui, il est candidat PS du grand Est pour les élections européennes.

Le peuple finalement il est comme ça. Sa force réside dans sa solidarité. Mais pris isolément les individualités ont tendance à préférer leur cas personnel.

Qui sait Yveline Roux, dont le franc-parler a fait la une de tous les médias, va-t-elle, elle aussi, se découvrir une vocation pour la politique et prendre sa carte… au PS, bien sûr !

Jean-Paul Ledun

"Au fait, où est passé Moscovici ?"
Jean le Cauchois

Il se laisse pousser la barbe à la Dalton comme à chaque fois qu'il loupe un projet et il prépare sa candidature pour les prochaines primaires PS... face à Hollande.

---------------
Tous les discours de FH écrits par un type qui se laisse cirer ses pompes de luxe... Comment ne pas penser que le candidat n'a pas passé la pommade aux gogos pour se faire élire ?

Non Philippe, vous ne faites pas parti des gogos. Chez vous c'est différent.

Alex paulista

@ Parigoth | 24 avril 2014 à 16:57

Concernant les retraites, vous vous plantez: les montants éventuels des retraites versées à des « centenaires » en Afrique ou en Afrique du Nord ayant battu les records mondiaux de longévité humaine ? sont ridicules par rapport à l'ultra-majorité des étrangers qui n'ont travaillé en France que quelques années et qui ne vont jamais toucher un centime de ce qu'ils ont cotisé pour la retraite en France.

J'en connais personnellement plusieurs (à vrai dire la plupart des collègues étrangers qui ont passé 2-3 années à Paris), alors que vos retraités bicentenaires au bled comme cause importante de déficit... c'est un mythe de plus.

Zenobie

"...un impressionnant appareil de protection et un service d'ordre conséquent avaient été mis en place" : ce ne sont ni plus ni moins que les mesures de sécurité autour de n'importe quel dirigeant à l'heure actuelle et cette dame a très bien pu s'adresser à F. Hollande qui tient à rester proche des gens, quitte à s'entendre faire des reproches tels que ceux qui ont été formulés.
Ce que cette dame a mis en exergue, c'est la relative impuissance des gouvernants actuels, qui ne disposent certes plus des capacités d'action du temps de de Gaulle ou Pompidou par exemple, qui avaient au moins le pouvoir de dévaluer la monnaie... Car la vraie question est là : FH n'est pas du tout insensible à ce que vivent les Français mais corseté par toutes sortes de contraintes qui lui sont imposées et qui ne lui permettent pas d'agir comme il le voudrait. Entre les promesses de campagne et la réalité de l'exercice du pouvoir, il y a une marge.

Jabiru

@Parigoth

Oui, que l'on commence par s'attaquer aux gaspillages d'argent public avant de taxer tout et n'importe quoi. Que l'on fasse le ménage aussi de tous ces élus irresponsables qui se font plaisir avec le carnet de chèques du contribuable.
Le président a un devoir, celui de remettre de l'ordre dans cette gabegie quelles que soient les décisions à mettre en œuvre au nom de l'intérêt général. Alors qu'il fasse le job, il est payé pour cela.

Ribus

Je lis ici et là qu'Hollande s'est rendu dans la ville de Jaurès, Carmaux. Sauf que Jaurès est né à Castres et s'il fallait commémorer le centenaire de la mort de Jaurès, Hollande pouvait rester à Paris puisque Jaurès a été assassiné à Paris.

Manque de pot, Castres a un maire de droite et cela faisait sans doute un peu cloche d'y prononcer un discours en mémoire d'un homme de gauche.

Donc, comme un homme d'Etat qui aime le risque, il vient à Carmaux, ville PS. C'était le bon plan sauf qu'il s'est fait "engueuler" en public par une française de souche, Mme Roux.

Elle est de bonne foi, cette dame et a dit au président ce qu'elle avait sur le coeur et je crois qu'il ne faut y voir autre chose.

Hollande est retourné à l'Elysée et la dame sans doute dans sa maison. L'histoire s'arrête là.

Dans le Falcon, il a peut-être gambergé notre Hollande ; même les villes socialistes ne sont pas sûres pour un socialiste. Où va-t-on ma bonne dame ?

Sbriglia

Je propose un carton jaune pour Savonarole !

Ah ! Cher Philippe, que c'est dur d'être cocu !

Valerie


Rédigé par Monsieur genau le 24 avril 2014 à 17:48

Pas completement faux !!... sans oublier, au passage, une petite pensee pour Monsieur Ronsard :

http://www.poetica.fr/poeme-90/pierre-ronsard-quand-vous-serez-bien-vieille/

Jean le Cauchois

Je viens de revoir "Les deux cerveaux de Hollande, vus par Pascal Lamy"... La dame de Carmaux s'est adressée au cerveau "côté jardin" mais le "côté cour" pensait pouvoir utiliser la mémoire de Jaurès pour se justifier auprès d'un "peuple de gauche" qui n'est qu'une interprétation, qu'une vision commode mais erronée, adoptée par la "bourgeoisie non entrepreneuriale française" de l'ensemble de la population française moins instruite, moins riche qu'elle... mais qu'elle prétend organiser, gouverner... La comédie continuera... Au fait, où est passé Moscovici ?

Mirella

Les "voix pour rien" sont également représentées par l'ensemble de nos votes pour des programmes de "campagne"...

genau

Drôle... de s'indigner pour autrui. Le droit de remontrance, l'adresse, le lit de justice, la séance sous le chêne, le royaume a tout connu, on pourrait ressusciter l'ordalie, ou le duel judiciaire.
Le gênant, avec ces citoyens indignés, c'est qu'ils réclament l'application des promesses dont la réalisation eût été le meilleur moyen de ruiner le pays et de le vider de sa substance. Tondre la population moyenne à ras, tout distribuer, les emplois à vie, les prébendes, interdire les licencîments, doubler les impôts des riches et supprimer ceux des défavorisés etc. la liste des attentes populaires est longue et bien entretenue par les éligibles.
La réalité, et les créanciers extérieurs ont ramené à la raison, et les dérapages nécessaires du début de mandature s'étriquent, se confinent, se sclérosent. Alors, le peuple qui n'a pas eu son content et son comptant de têtes coupées, vient faire des reproches au bonhomme Hollande.
On n'entend pas une seule réclamation d'un style libéral, une réclamation portant sur la bride mise aux pensées, personne, sauf les spécialistes, peu écoutés, ne dénonce la stupidité fiscale à laquelle les fonctionnaires ne peuvent rien, l'inertie intellectuelle, l'impossibilité d'entreprendre sans avoir une meute de mutuelles assoiffées à ses trousses qui se fichent complètement de l'entreprise et ne chassent que la cotis'. Personne ne demande aux inspecteurs du travail de modérer leur haine contre les employeurs, en se contentant de faire leur travail et aux patrons de penser un peu plus à leur coeur de métier, en biaisant le raisonnement uniquement financier. Nul ne se lève pour exiger une compétitivité administrative.
Tout le monde se plaint de ne pas avoir reçu sa manne d'argent public, c'est tout.
Et vous trouvez ça bien M.Bilger.
Une autre dame, en son temps, avait interpellé Juppé dans la rue par un "mort aux cons" qui l'aurait impressionné.
C'est un bon défoulement, un moment de célébrité mais la structure du pays est tellement infectée par des décennies de communisme larvé que ses sujets n'ont plus la force de penser autrement que par l'expression collective, et la sécurité, et la santé.
Il sera très intéressant de voir comment se résoudra la confrontation avec la société religieuse qui monte, encore plus étroite que la société démocratique, plus féroce aussi et ce qu'elle devra engendrer pour qu'un jour, les armes parlent dans une réaction incontrôlée, sauvage, destructrice, mais inévitable. Quelque chose comme un printemps européen contre le camp des saints.
Je serai sous la terre et fantôme sans os, par les ombres myrteux, je prendrai mon repos.

Christian C

"Spontanément, sans aucun calcul, sans rien". Yveline le jure, elle n’avait pas préparé son coup de gueule. "Ça m’a permis, étant donné qu’il est d’un abord assez facile, de pouvoir l’interpeller, lui dire ma déception par rapport à ce qui se passe actuellement en France", raconte-t-elle en exclusivité pour Europe 1 (Europe1.fr).

Philippe Bilger et Yveline Roux n’ont visiblement pas les mêmes sources. Pour celui-là, « un impressionnant appareil de protection et un service d'ordre conséquent avaient été mis en place », alors que pour celle-ci, l’approche de François Hollande ne présentait aucune difficulté.

Il est vrai que, sous l’autorité de Nicolas Sarkozy, tel ou tel préfet avaient fait les frais de manifestations à lui hostiles et mal maîtrisées.

Sans doute Philippe Bilger nous expliquera-t-il ce qui le conduit à affirmer que « le président légal et légitime est contraint de se séparer du pays réel ». En revanche, comme le souligne à bon droit Philippe Bilger, « il l'a écoutée poliment, je ne sais s'il lui a répondu quelque chose, et il a continué son chemin » ; oui, Mesdames, Messieurs, vous avez bien lu, il a continué son chemin. Qu’auriez-vous voulu qu’il fît ?

Sans doute jamais président de la république n’a eu à affronter une telle impopularité depuis la constitution de la Vème république. Sans doute notre pays n’a-t-il jamais auparavant été confronté à une situation économique aussi tendue, avec des marges de manœuvre quasi-nulles. Sans doute François Hollande et son gouvernement ont-ils perdu deux ans.

Sont-ils pour autant seuls responsables de la désaffection des français pour la politique soutenue par Nicolas Sarkozy ? Les mesures prises par le gouvernement de Manuel Valls sont évidemment impopulaires ; en est-il aujourd’hui d’autres possibles, qui répondraient aux vœux des français d’améliorer le pouvoir d’achat, de résorber la courbe du chômage et de rester dans les clous des exigences du traité européen, le tout en même temps et avec succès dans un délai de six mois ?

Si vous avez des propositions, n’hésitez pas.

Je ne suis pas satisfait de la prestation de François Hollande ; je ne l’étais pas de celle de Sarkozy. Que François Hollande se fasse engueuler dans la rue par une citoyenne, constitue pour moi un signe de son fonctionnement « normal » de notre démocratie.

Je fais partie de ceux qui devront contribuer au redressement des comptes publics. Au nom de quoi en serais-je dispensé ?

Si l’on s’en rapporte à Yveline Roux, Elise Karlin et Valérie Trierweiler, François Hollande n’est pas le président qu’il nous faut.

Je me demande si je vais me relever de leur jugement et de celui de Philippe Bilger.

Parigoth

@Marc Ghinsberg
Que dire de l'inculture économique et financière. Vous rendez-vous compte de ce que représente 2000 milliards de dette, une charge annuelle de 65 milliards d'€.
(...)
. Le devoir du Président est de faire en sorte que ces efforts soient répartis avec justice.

Mais figurez-vous que « l'inculture financière » des cochons de payants qui se renseignent n'est pas aussi grande que vous semblez le supposer, en tout cas elle est moins importante que l'incompétence cynique des gens qui prétendent gouverner quelque chose et qui ne savent que conjuguer gabegie et incohérence.

Les Français sont prêts à faire des efforts pour ce qui peut relever de leurs capacités, mais ils sont offusqués de devoir remplir le tonneau percé qu'on leur présente au nom d'une prétendue « justice », un autre terme dévoyé également employé est « solidarité » (traduisez ce sont toujours les mêmes qui doivent donner à n'importe qui pour ne jamais rien recevoir quand ils sont dans la difficulté).

Et puis il faudrait arrêter de se moquer du monde.

Savez-vous par exemple que les petites retraites de gens qui ont déjà du mal à boucler leurs fins de mois seront gelées alors que le budget de l'AME prévu pour délivrer des soins gratuits de luxe à des immigrants illégaux (des délinquants!) a été augmenté ?

Savez-vous que des étrangers âgés n'ayant jamais cotisé en France peuvent toucher un « minimum vieillesse » (ASPA), minimum qui a été revalorisé alors que les retraites des aborigènes ayant travaillé toute leur vie comme des chiens sont bloquées ?
http://vosdroits.service-public.fr/particuliers/F16871.xhtml

Savez-vous que des pensions de retraite sont versées à des « centenaires » en Afrique ou en Afrique du Nord ayant battu les records mondiaux de longévité humaine ?

Pourquoi donc continuer à laisser entrer plus de 200 000 immigrés « légaux » à qui nous ne pourrons proposer aucun travail mais qu'il faudra loger, soigner, nourrir, enseigner, transporter etc., au détriment des nôtres, alors que nous n'avons plus les moyens de le faire ?

Avez-vous entendu parler du régime d'indemnisation des « intermittents du spectacle » ?

Mais quand donc ces scandales prendront-ils fin ?

Et que dire de ces subventions aux syndicats, à la presse, à des organisations de nuisibles, à une pseudo-culture, etc. ?

Il faudrait peut-être aussi tailler « à la hache » comme le disent les Canadiens qui l'ont fait de leur côté dans une fonction publique pléthorique, cause d'une grosse partie de notre dette publique.
Une vraie réforme devrait passer par une refonte totale du statut de la fonction publique consistant à remplacer les « emplois » à vie par des contrats individuels à durée déterminée.
Et bien entendu, il faudrait aussi supprimer les doublons administratifs.

Donc, avant de jeter la pierre aux Français qui payent encore des impôts, que l'on commence par s'attaquer aux gaspillages.

Savonarole

Faut-il être une idiote écervelée pour s'aviser en 2014 que le discours du Bourget, écrit par Aquilino Morelle, était un ramassis de mensonges !
Cette dame qui tourne en boucle sur les ondes fait pitié, on pense à tous ces braves crétins qui ont zigzagué de Sarko à Hollande en passant par Bayrou !

Alex paulista

Les hommes politiques ne sont pas tenus de tenir leurs promesses mais de faire pour le mieux pour le pays.

Les promesses servent juste à être élu, au mieux à illustrer des priorités.

Cette citoyenne n'est plus une enfant, elle devrait le comprendre. C'est en cela que sa démarche est pathétique, et il est sain que cela paraisse ainsi.

Une démocratie où le comportement de cette femme paraîtrait judicieux serait une société immature, paternaliste, obsolète.
Heureusement, nous nous sentons tous gênés pour elle.

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