La composition de ce nouveau - il faut le dire vite - gouvernement me reste sur l'esprit.
De qui se moque-t-on ?
Ainsi le président de la République aurait entendu le message des Français en changeant seulement de Premier ministre et, bien sûr, en ne déviant pas d'un pouce de sa politique ? Si on peut comprendre sa volonté de ne pas abandonner déjà sa ligne social-démocrate, en revanche comment considérer cette équipe composée des mêmes ministres, ou quasiment, les seules arrivées de Ségolène Royal et de François Rebsamen ne bouleversant tout de même pas la donne (Le Monde, Le Figaro, LCI) ?
La première, d'ailleurs, a été incapable d'expliquer au Grand Jury pourquoi ce groupe quasiment reconduit créerait un choc, serait de combat plus que le précédent. On espère, par cette illusion de métamorphose, persuader le pays de la réalité d'une prise de conscience et, donc, d'une efficacité enfin conquise. Le pari est loin d'être gagné.
Il suffit pour s'en convaincre d'appréhender le jeu politicien dans sa caricature et les compromis ordinaires dans leur vulgarité, qui ont été, l'un et les autres, à la source de ce bouleversement plus médiatique que profond.
Ce n'est pas d'aujourd'hui que la compétence d'un ministre, son terrain d'élection constituent, sans paradoxe, plus un handicap qu'une chance. Le procédé est tellement systématique sous n'importe quel pouvoir qu'il nous oblige à nous interroger sur la désinvolture avec laquelle on nomme, on remplace, on déplace, on promeut les ministres. Au petit bonheur, au grand opportunisme, à la petite fortune, à l'immense et déplorable tractation.
Comment, à partir d'une telle méthode qui défie le bon sens et la cohérence, espérer que le citoyen puisse avoir d'emblée une confiance forte en ceux qui vont, sous l'autorité d'un Premier ministre, administrer la France ? Comment, en tout cas, s'imaginer qu'elle durera plus de quelques jours ?
J'entends bien qu'on cherche sans doute à nous démontrer par ce ridicule et superficiel maelstrom au sein d'un espace resserré - avant les secrétaires d'Etat qui, j'en suis sûr, vont compenser - que les hommes et femmes politiques seraient naturellement omniscients avec une culture à la fois générale et spécialisée qui les garantirait contre tout faux pas, toute ignorance fatale.
On nous répète assez qu'ils disposent d'une administration dont au demeurant on déplore souvent l'emprise sur les ministres et les cabinets.
Je ne conteste pas qu'en amont, les expériences municipales, départementales ou
régionales, avec leur pragmatisme et le fait qu'elles contraignent à prendre en charge une infinité de problèmes et de matières, peuvent représenter un prélude non négligeable à l'honneur ministériel.
Mais il me semble toutefois que la coupe est pleine de ces absurdités et de ces déplacements sans queue ni tête, dans une structure homogène, de personnalités présentes hier et égarées aujourd'hui. Même Ségolène Royal qui ne manque pas d'aplomb et connaît l'art de dissimuler ses ignorances en les déguisant en tactique était pathétique sur l'écologie et dans ses réponses aux questions qu'on lui posait, qui n'avaient que le tort d'être précises. Condamnée à sortir des généralités, elle entrait de plain-pied dans l'embarras d'avoir été distinguée par un retour attendu mais d'être démunie faute de compétence véritable, en dépit de ses références à la région Poitou-Charentes dont elle nous rebat les oreilles chaque fois que le national la déstabilise.
François Rebsamen aurait été un remarquable ministre de l'Intérieur mais ce fut Bernard Cazeneuve qui obtint le poste. Il ne va sans doute pas démériter mais comment refuser ce constat qu'il aurait été meilleur et plus efficient ailleurs et que Rebsamen, en remplaçant Michel Sapin, va se battre pour réduire le nombre de chômeurs mais que place Beauvau il était le technicien qu'il fallait ?
Il est triste de déplorer que la composition du gouvernement de la France dépende aussi prosaïquement de paramètres, de partialités, de refus et d'adhésions qui n'ont rigoureusement rien à voir avec la qualité intrinsèque des ministres et la charge qui devrait leur être intellectuellement et empiriquement confiée.
Est-il, sur un autre plan, normal que le Premier ministre fasse le forcing auprès de Christiane Taubira, pour la maintenir, parce qu'il a besoin d'une caution de gauche pure alors qu'il sait pourtant que son bilan est médiocre ? Elle exige de rester garde des Sceaux parce qu'elle tient à présenter le moment venu son catastrophique projet de réforme pénale. Derrière ces politesses internes et ces coulisses de mauvais aloi, qui s'est soucié de l'une des leçons au moins des élections municipales ? Si la gauche pure et dure s'est beaucoup abstenue, l'éclatante victoire de la droite classique et la conquête de plusieurs mairies par le FN transmettaient un message de fermeté et de rigueur, de désir de sécurité et de justice. N'y a-t-il pas, avec une Christiane Taubira étonnée elle-même d'être encore judiciairement désirée, ce qui montre qu'elle est plus lucide que ses apparents soutiens politiques, une manière de traiter avec indifférence, presque avec mépris le peuple français ? Vulgairement dit : cause toujours, tu ne m'intéresses pas !
Le couple Montebourg-Sapin n'est-il pas improbable ? On aura beau me convaincre de sa sincérité, le dithyrambe du premier sur la manière de Valls, après le premier Conseil des ministres, contre celle d'Ayrault, sent trop la connivence tactique - entre le Premier ministre, Benoît Hamon et lui - pour donner même un léger souffle d'air pur à la politique.
Il serait aisé de poursuivre cette analyse qui confirme que la connaissance et la
compétence reconnues pour un ministre, puisqu'il fera l'objet lors des évolutions gouvernementales de mouvements sans rapport avec eux, seront plus à sa charge qu'à son crédit. Comme si la maîtrise d'un savoir était une honte et que la technocratie
représentait un tel repoussoir qu'on oubliait qu'elle était souvent la caricature d'une excellence réelle et éclairée.
Je devine les expérimentés, les sages, les blasés murmurant déjà que tout cela n'a aucune importance, que c'est dérisoire, que les hommes ne comptent pas et que seul le fond est capital. Peut-être mais il me semble tout de même qu'il y avait mieux à faire que d'offrir au désir de renouveau, après les municipales, cette pitoyable plongée dans ce que la politique a de pire : rien d'authentique, tout pour la façade. Des manoeuvres non pas pour aboutir au meilleur gouvernement possible mais à celui qui satisfera le plus les coteries et les clans.
On a presque envie de raviver le souvenir de Charles de Gaulle pour qui ce pouvoir fractionné et ce politicien sans mesure étaient le pire de la République.
Ceux qui ont fui le vote, par indifférence paresseuse ou par rejet délibéré, vont-ils, la prochaine fois, se ruer aux urnes ?
Non, sauf si la compétence ministérielle devenait ou redevenait un honneur et un service, une exigence forte pour le Premier ministre et le président.
Catherine JACOB,
Pompidou-Metz ressemble à s'y méprendre à certaine ville de l'Hérault dont les touristes passent par centaines de milliers aux Neuf Ecluses, chef-d'oeuvre de Pierre-Paul Riquet et dégagent illico vers Narbonne ou Perpignan !
Les projets voulant ramener les touristes en centre-ville sont légion. Alors donc précisément voici le grand retour des villes cimetière au patrimoine parfois millénaire mais où l'on ramène des tour-voyageur (petit tour et puis s'en vont) pour y constater les œuvres dont le ministère de la Culture n'a
rien à cirer mais qui justifient ponctions dans les revenus des contribuables nationaux et locaux ! C'est ainsi que bien calibrés, étiquetés et prédigérés nous sommes prêts à
vendre des bijoux de famille au plus offrant.
Les dessouche de la ville s'exilent dans la banlieue de leur propre cité (avec jardinet et ses dizaines de m2) n'apportant plus rien à leur lieu de naissance : un reniement
qu'ils savent nous raconter mouchoir à l'œil accusant les occupants du centre ville de "nouvelle racaille"...!
Le cas de la ville de Pierre-Paul Riquet de
Jean Moulin est d'école car cette ville riche de par toute la campagne environnante où les oliviers restent les témoins du choix pour la viticulture jusques au moment où pris par l'appât du gain "le jus de la souqueto" se rapprochait du vinaigre.
Triste retour de bâtons pour de tristes sires qui ne surent respecter les personnes qu'ils employaient pour le soin des vignes.
Car c'est un comble de vouloir ramener des "passants" en centre-ville, c'est-à-dire de leur préparer du tout-prêt pour leur "tour et puis s'en vont" quand dans toute la "nouvelle
racaille" vit certainement l'une ou l'autre perle rare !
Nous ne sortirons donc jamais de cette fichue colonisation ?
Sinon, comme le Ministère de l'Education nationale paraît coté sur ce blog, j'aurais une petite blagounette pour le prince-papili président qui s'intitule Du pédalo au Ferry-
Boîte - l'inventeur de la laïque - devenue le mammouth : du franglais mam diminutif de mamelle et mouth bouche (gueule) et de la conclusion "se laisser bouffer les mamelles
par la gueule du mammouth" ! Hein...?
Rédigé par : calamity jane | 12 avril 2014 à 13:33
@PB
"L'incompétence ministérielle, une obligation ou un risque ?"
Ni l'un ni l'autre ! Une réalité, une banale réalité !
Car il n'y en a pas d'autres à mettre !
En effet si les politiques/ministres étaient compétents, depuis le temps, la France ne serait pas dans ce marasme politico-socio-économique tel que nous le constatons actuellement!
Elle serait le modèle qui permettrait aux autres nations d'accéder à notre statut de pays sage et équilibré !
Au lieu de ça c'est nous qui cherchons des rustines chez les autres !
Cordialement
Rédigé par : Pierre-Antoine | 12 avril 2014 à 10:16
@Alex paulista @ CJ & Parigoth | 11 avril 2014 à 23:59
Cessez d'affoler les touristes. Le Centre Pompidou-Metz a coûté assez cher aux Messins, nonobstant le coût de son déficit annuel, idem le Mettis qui n'est utile qu'aux gens de la périphérie désirant se rendre au centre ville et non pas aux citadins dont l'augmentation sans précédent des impôts locaux a financé ses cent millions d'euros de dépassement de devis ce qui n'a pas empêché leur ticket de bus ordinaire de passer de 2€20 à 3€60 et sans compter que édifié sur l'emplacement des anciennes arènes de Metz dans les alentours de la gare, les visiteurs du Musée font à pied les quelques mètres qui séparent la sortie de la gare du pont piétonnier qui donne accès la place des droits de l'homme sur laquelle ouvre le Pompidou-Metz, visitent au pas de course, prennent un café à la terrasse et repartent souvent sans avoir pris la peine de prendre la navette qui les amèneraient visiter et consommer au centre-ville !
Pompidou-Metz aurait été installé là où s'est installé finalement le nouvel hôpital, au château de Mercy et son parc que ça aurait été exactement la même chose.
Du fait que les fonds n'ont pas été alloués assez tôt pour construire l'hôpital là où se trouve désormais le Centre Pompidou comme le projet en avait été présenté, ce sont les malades qui font quinze kilomètres pour se rendre aux urgences de cette structure nec plus ultra dont la prise en charge des patients est formidable... quand ils y arrivent à temps ! Et les touristes qui ne prennent pas la peine de pousser plus loin que la gare (de Metz-Ville pas la gare TGV)...
Vu cette situation suffisamment catastrophique sans qu'on en rajoute, je vous saurais gré de laisser une petite chance au retour sur investissement et de ne pas affoler davantage les populations !
Je me demande bien où le maire sortant a réussi à dénicher le point d'écart qui lui a permis d'être réélu. Dans la nullité de l'opposition et la percée sans précédent d'un FN qui s'est maintenu, j'imagine ! Parce que je ne veux pas croire qu'il est dû au fait que le premier adjoint est ce ministre de la Culture qui n'est absolument pour rien dans Pompidou-Metz inauguré par Sarkozy et me fait l'effet d'une sorte de potiche plutôt digne des sombres corridors de la Cour d'Or...
Rédigé par : Catherine [email protected] paulista | 12 avril 2014 à 08:28
"Il n'est donc pas encore prouvé que le tueur soit messin !"
Rédigé par : Catherine [email protected] paulista | 11 avril 2014 à 11:01
C'est juste que Montigny-lès-Metz est un peu leur Rotary Club. Bodein et Plumain devaient passer aussi, mais ils ont été retenus plus à l'est. Fourniret, lui, c'est plutôt les gamines, plus au nord, vers Sedan.
Un autre tropisme sans doute.
Rédigé par : Alex paulista @ CJ & Parigoth | 11 avril 2014 à 23:59
Monsieur Bilger, vous avez dit un jour sur un plateau télé : "Nous, la droite, ce qui nous terrorise le plus, c'est l'innovation sociale". Je suis de gauche, ce qui ne m'empêche pas d'apprécier vos interventions et surtout votre sincérité. Mais ce jour-là, vraiment, grâce à vous, j'ai compris que je resterai à gauche. De quelle émission s'agissait-il ? Merci.
Rédigé par : Patrice Clément | 11 avril 2014 à 23:14
@Alex paulista @ CJ & Parigoth | 11 avril 2014 à 02:14
"Ah la Moselle, son climat, sa géographie, sa culture, ses trois serial killers au mètre carré...
L'extaaase.
http://desencyclopedie.wikia.com/wiki/Metz"
SCANDALEUX ! Mis à part le fait que ce site ne réussit pas à faire passer les messines pour des charettes (cf. n°5 ici : http://fr.wiktionary.org/wiki/charrette)
Je vous rappelle que le procès a été renvoyé et qu'il n'est donc pas encore prouvé que le tueur soit messin !
Lisez donc plutôt L'Ode à la Moselle d'Ausone (Idylles) dont voici un extrait :
"Salut, fleuve béni des campagnes, béni des laboureurs ; les Belges te doivent ces remparts honorés du séjour des empereurs ; fleuve riche en coteaux que parfume Bacchus, fleuve tout verdoyant, aux rives gazonneuses : navigable comme l’océan, entraînée sur une douce pente comme une rivière, transparente comme le cristal d’un lac, ton onde en son cours imite le frémissement des ruisseaux, et donne un breuvage préférable aux fraîches eaux des fontaines : tu as seul tous les dons réunis des fontaines, des ruisseaux, des rivières, des lacs, et de la mer même, dont le double flux ouvre deux routes à l’homme. Tu promènes tes flots paisibles sans redouter jamais le murmure des vents ou le choc des écueils cachés." Voir le reste: http://ugo.bratelli.free.fr/Ausone/Ausone-Moselle.htm
Rédigé par : Catherine [email protected] paulista | 11 avril 2014 à 11:01
Je repasse donc.
Sapin N° ? Rebsamen n° ? Royal n° ? Désir n°? Cazeneuve n° ?
J'en oublie certainement.
Si ce n'est pas vous qui avez insulté M. Jouyet, c'est donc votre bande. C'est la même chose.
Des pages entières sur les traîtres à leur cause. Personne ne peut le nier.
M. Valls tend la main à l'opposition. J'aime bien le geste. Mais cela ne reste qu'un geste.
Sarko a, parfois contre l'avis de son camp, pratiqué l'ouverture. J'ai beaucoup aimé l'initiative.
Différence.
Rédigé par : Jean-Paul [email protected] M. Reffait | 11 avril 2014 à 10:50
"C'est en fait le reste de la France qu'il faudrait aligner, des accords cultuels au reste des particularismes sociaux ou autres, sur l'Alsace-Moselle qui nous montre l'exemple."
Rédigé par : Parigoth | 10 avril 2014 à 11:01
Ah la Moselle, son climat, sa géographie, sa culture, ses trois serial killers au mètre carré...
L'extaaase.
http://desencyclopedie.wikia.com/wiki/Metz
Rédigé par : Alex paulista @ CJ & Parigoth | 11 avril 2014 à 02:14
Jean-Paul Ledun, je viens de consacrer de précieuses minutes à rechercher dans toutes les archives de ce blog l'endroit où j'aurais pu qualifier Jouyet de traître quand il a rejoint le gouvernement Sarkozy et non, jamais je ne l'ai qualifié ni ainsi ni de quelque chose de ressemblant. Je n'ai jamais confondu ni Kouchner, ni Jouyet avec Besson, véritable traître qui passe à l'autre camp en pleine bataille.
La nomination de Jouyet signe une reprise en main politique du Président, c'est tout.
Quant au gouvernement de copains, vous repasserez : Hollande, Valls, Fabius (n°2 du gouvernement), Royal (n°3), Hamon (n°4) et Montebourg se sont gentiment étripés dans les années antérieures pour des raisons diverses.
Rédigé par : Jean-Dominique @ JP Ledun | 10 avril 2014 à 23:34
Ils n'ont quand même pas osé mettre Anne Lauvergeon à l'industrie, elle qui a tout raté chez Areva (Uramin, l'EPR finlandais...).
Rédigé par : polochon | 10 avril 2014 à 19:55
la réponse :
et/ou si vous préférez
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Kant était manifestement un solitaire qui n’a jamais quitté son clocher. Ce qui se ressent dans ses réflexions obscurcies par d’innombrables préjugés et d’où la transcendance qu’il entendait porter en étendard était totalement absente. Pour s’en convaincre il n’est que de se remémorer ce qu’il écrivait sur les femmes, les domestiques, les juifs, les noirs, les indiens, etc. Que de clichés insipides, que de contradictions, que d’hypocrisie pour un philosophe qui se voulait être le chantre de la paix perpétuelle. Philosophe obscur et dévot, manifestement étranger à la véritable harmonie et à la beauté du monde qu’il s’était employé à hiérarchiser, comme si la poésie, la peinture, la sculpture, la musique pouvaient être enfermées dans des tiroirs… Il est vrai qu’il niait aussi la beauté pure. Bref tout ce qui relevait du féminin de la création. Complexe plus que concept lié sans doute à sa peur des femmes (belles et intelligentes) apothéose de la création divine qu'il associait paradoxalement à la beauté du diable, comme nombre de clercs rances et bornés de son époque d'ailleurs.
Rédigé par : Mary Preud'homme @ Tipaza (dans la série dis-moi où est Kant) | 10 avril 2014 à 16:34
L’échec sur toute la ligne de M. Sapin - idéologue avant tout - au ministère du travail est récompensé par une nomination au ministère des finances !
Prime à l’échec. Merci patron (merci, partons !).
Difficile de ne pas rire quand M. Reffait essaye de nous faire croire que ce n'est pas un gouvernement de "copains d'abord" et de connivents ( AO dirait peut-être "con vivants") !
Valls brûle ses ailes au feu de sa vanité. Il n'aurait jamais dû accepter cette promotion.
Homme de talent, il va se décarcasser et mettre les mains dans le cambouis, parce que M. Hollande ne le fera pas. Bonne chance.
Puis voilà mon éclat de rire de la journée : M. Jouyet, qualifié de traître par JDR et sa bande alors qu'il était en poste sous Sarko, devient soudainement le coup de maître de FH... l’homme qui lui manquait… MDR et trois fois LOL ! (cela vous rappelle-t-il quelqu'un ?)
Moi je salue, et ce sera la seule fois, cette nomination.
Si FH doit tout changer et à tous les niveaux - PS compris : "Moi président, je ne m'occuperai pas des affaires internes de mon parti politique") - c'est bien que l'équipe en place, femmes et hommes (vive la parité !) étaient nuls, alors qu'on l'avait vendu aux nigauds comme celle qui allait renouveler la France de fond en comble.
Réenchanter le rêve est devenu un cauchemar.
Quant à Jean-Philippe Désir aux affaires européennes, poste inutile, toujours selon M. Reffait, ça nous fait quand même cher pour uniquement ranger les papiers des autres !
"François Hollande avait promis un couscous royal, il ne reste que la semoule" (Laurent G.)
De qui se moque-t-on ?
De nous cher Philippe, de nous.
Rédigé par : Jean-Paul Ledun | 10 avril 2014 à 14:18
@Catherine JACOB
Bref, je sais de quoi je parle ; le jour où le reste de la France parviendra au même résultat on pourra reparler d'égalisation
J'approuve votre argumentation : c'est en fait le reste de la France qu'il faudrait aligner, des accords cultuels au reste des particularismes sociaux ou autres, sur l'Alsace-Moselle qui nous montre l'exemple.
Mais les jacobins français, persuadés de tout faire mieux que tout le monde et d'avoir tout inventé, ne peuvent supporter que ces prétentions soient contredites par les faits.
Rédigé par : Parigoth | 10 avril 2014 à 11:01
@Mary Preud'homme @ Catherine Jacob | 10 avril 2014 à 00:27
«j’ai toutefois une préférence pour Nancy, un petit Paris comme disait ma mère avec raison.»
OK ! Tout est dit. Nancy, comme Paris qui depuis 1871 est effectivement son idéal, brille de quelques pierreries (=Place Stanislas ) au milieu d'un champ de grisaille (le reste).
En revanche, Metz fait le ménage partout et tente de mettre en valeur chaque quartier dans son originalité et spécificité avec le souci d'une ville PROPRE ! Je vais régulièrement à Paris, entre une et deux fois par mois, et à chaque fois les bras m'en tombent, je n'arrive pas à m'habiter à la crasse de cette ville soi-disant romantique.
«Pourquoi le fait de rétablir l’équité sur le territoire national serait-il synonyme à vos yeux de nivellement par le bas ? »
Si vous arrêtiez de vous voiler la face à l'aide de stéréotypes obsolètes, vous le comprendriez toute seule.
«Il me semble qu’il y a dans ce préjugé un sentiment de supériorité détestable masquant en fait la peur (inavouée) de perdre certains privilèges ? »
Je ne pense pas qu'une bonne gestion d'un bon système soit un privilège au sens où vous l'entendez qui renvoie à quelque chose d'immérité. Si on veut accéder au même privilège il suffit de mettre en œuvre les mêmes qualités et la même discipline.
«Bien que je sache que les Mosellans soient très fiers par exemple de la piscine «olympique» d’Amnéville, qui tout en étant agréable n’a rien d’exceptionnel. »
Il n'y a pas qu'à Amnéville qu'il existe une piscine olympique. Ceci étant, je ne parlais pas des infrastructures, mais des comportements des gens. A Metz, les gens prennent une douche avant (et pas seulement après) avoir accédé aux bassins ; ils font attention à ne pas y transporter leurs éventuelles verrues plantaires et autres petites choses indésirables en ne sautant pas par dessus le bac pour aller plus vite et surtout ils ne sautent pas du bord dans tous les sens et s'efforcent de nager dans les couloirs de nage, autrement dit les Nancéiens se comportent dans les bassins comme les Français en général sur les routes, alors qu'à Metz, la plupart du temps, les piétons sont effectivement prioritaires et quand ce n'est pas le cas, on a peu de chance d'avoir affaire à un Messin de longue date.
Ceci étant, on peut dire que les bonnes habitudes tout comme les mauvaises, se contractent, s'acquièrent, se perdent, etc. Et un Messin à Nancy peut être contaminé par les habitudes nancéiennes, tout comme un Nancéien à Metz par les coutumes locales et dans ce sens, c'est nettement préférable dans tout un certain nombre de domaines qui ont la réputation d'aller mal et sur lesquels on projette de faire des économies au détriment du service rendu au consommateur alors qu'il suffirait d'inculquer à ce dernier d'autres modèles de comportement.
«Pour en revenir à mon précédent commentaire, trouvez-vous normal et juste de laisser perdurer un régime concordataire hybride et injuste dans notre pays, en raison d'un droit local suranné ? .»
Le régime dont vous critiquez le caractère suranné est celui qui est toujours en vigueur de l'autre côté des frontières. Et, s'il est ressenti comme injuste, on n'a qu'à le prendre pour modèle et comme ça tout le monde sera logé à la même enseigne. Par exemple. Alors que les Messins sont connus de longue date pour être d'excellents commerçants et de bons gestionnaires, vous avez à Metz un quartier qui génère le plus gros chiffre d'affaires au mètre carré de toute la France, et qui croyez-vous qu'on ait placé à la tête du centre Pompidou-Metz qui malgré un nombre d'entrées considérable a une gestion affectée d'un million d'euros annuels de décifit épongé par les caisses territoriales ? Un Messin ? Que nenni, un Parisien !! Comme je ne tiens pas à m'occasionner une crise cardiaque, j'arrêterai là avec la critique justifiée de cette institution qui a l'insigne culot, toupet et arrogance de se vouloir à l'origine du rayonnement d'une Cité qui a cependant été capitale de la France au Vème siècle, donné à la musique occidentale ses fondements, est mondialement connue des mathématiciens, et créé au 1er siècle une école de médecine qui a rayonné dans le monde de l'époque (cf. La ville de Divodurum (= Metz) possédait une femme médecin représentée sur une stèleconservée au musée de Metz[...] ), et fait école, qui a été le refuge des intellectuels persécutés par la France (Rabelais entre autres qui l'a cependant trahie), dont ce que vous appelez 'gueguerre' a son origine, en partie, dans la rivalité entre une République et la Cité ducale, enfin a toujours été considérée du temps où le roi de France était le plus puissant roi du monde connu de l'époque, comme la meilleure défense de l'Etat et dont les habitants ont cependant toujours été sacrifiés au gré des intérêts des empires, à l'est comme à l'ouest ! Dès lors pourquoi prendrait-on plutôt modèle sur des régions plutôt remarquables par leur participation aux guerres de religion (Brive, etc.) ? Hum ? Je vous le demande !
Il est donc temps de mettre un terme aux critiques fondées sur une détestable ignorance et qui ne connaissent de la situation locale que ce qu'on trouve dans les guides Berlitz !
Rédigé par : Catherine [email protected] Preud'homme | 10 avril 2014 à 10:50
@ Mary Preud'homme
"…trouvez-vous normal et juste de laisser perdurer un régime…"
Rédigé par : Mary Preud'homme 10 avril 2014 à 00:27
Comment pouvez-vous associer deux propositions qui s’excluent !
Le normal est naturellement injuste, et le juste consiste en une correction du normal.
On voit par là que votre lecture de Kant n’a pas été suivie de l’approfondissement intellectuel, et du vécu existentiel qu’il aurait fallu.
Il est trop tard pour le vécu, mais relisez Kant.
Rédigé par : Tipaza | 10 avril 2014 à 10:24
Harlem Désir aux Affaires européennes, c'est la cerise sur le gâteau. On se moque de nous.
Rédigé par : Florence | 10 avril 2014 à 09:09
Jean-Dominique, sûr que mettre un porte-flingue sans talent comme Hamon à l'Éducation et à la Recherche augure bien de l'avenir...
Pour Harlem, vous en êtes chargé vous-même, n'êtes pas totalement de mauvaise foi.
Déjà cela.
J'envierais presque votre positive inconscience.
AO
Rédigé par : [email protected] | 10 avril 2014 à 09:02
Pourquoi le fait de rétablir l’équité sur le territoire national serait-il synonyme à vos yeux de nivellement par le bas ? Il me semble qu’il y a dans ce préjugé un sentiment de supériorité détestable masquant en fait la peur (inavouée) de perdre certains privilèges.
Que vient faire par ailleurs l’état comparatif des piscines de la Moselle et de la Meurthe-et-Moselle dans ce propos ? Bien que je sache que les Mosellans soient très fiers par exemple de la piscine «olympique» d’Amnéville, qui tout en étant agréable n’a rien d’exceptionnel. Cette guéguerre provinciale entre Metz et Nancy n’aura donc jamais de fin ! Personnellement, connaissant bien ces deux villes, tant pour les activités culturelles que sportives (piscines comprises) et y ayant gardé des attaches familiales, j’ai toutefois une préférence pour Nancy, un petit Paris comme disait ma mère avec raison. Il est vrai que Paris a quelque peu perdu aussi de son rayonnement d’il y a trente ans. Conséquence de la mondialisation, sans doute mal anticipée, ne serait-ce que pour prévenir ou atténuer certains effets pervers irréversibles. A cet égard, ce sont d’abord nos hommes et femmes politiques locaux de tous bords qu’il faut incriminer, sachant que leur priorité est davantage de se maintenir que de faire triompher l’intérêt général.
Pour en revenir à mon précédent commentaire, trouvez-vous normal et juste de laisser perdurer un régime concordataire hybride et injuste dans notre pays, en raison d'un droit local suranné ?
Rédigé par : Mary Preud'homme @ Catherine Jacob | 10 avril 2014 à 00:27
Ah la la, ce gouvernement c'est le branle-bas de combat, comme dirait le teckel !
Rédigé par : Alex paulista | 10 avril 2014 à 00:08
Tout le monde n'a pas la chance, Philippe, de disposer des expertises admirées de Morano, Lefebvre, Dati ou Amara...
Vous auriez pu noter que 16 ministres ne fonctionnent pas ensemble comme 37 dans le précédent gouvernement. Et si vous voyez là une distribution aléatoire de prébendes aux diverses coteries socialistes, il faut au contraire comprendre qu'aucune concession n'a été faite aux clans et que l'on a taillé dans le vif. Votre critique a un gouvernement de retard.
Vous auriez pu noter que tous les ministres sont ou ont été des ministres ou des parlementaires expérimentés. Et, pour qui connaît le travail parlementaire, quand il est exercé sérieusement, c'est un gage de compétence politique véritable sur de multiples sujets. Les citoyens ignorent la nature du travail parlementaire, la somme de lectures, d'analyses et de contre-analyses, d'entretiens avec tous les spécialistes concernés. On en sait des choses quand on a été un parlementaire travailleur !
Vous auriez pu noter que les imprécisions de Ségolène Royal ne tenaient évidemment pas à sa surprise d'être propulsée à un ministère dont elle ignorerait tout mais bien plutôt à un professionnalisme politique qui consiste, pour cette équipe, à ne s'exprimer qu'à partir des arbitrages effectifs. Ségolène Royal n'était pas muette faute d'idées mais parce qu'elle en a beaucoup sur le sujet !
Vous auriez pu noter l'importance prioritaire donnée aux domaines économiques en les rationalisant, notamment en faisant passer le commerce extérieur au Quai d'Orsay, heureuse initiative qui suit l'exemple des USA, de l'Allemagne et de la Grande-Bretagne. La séparation des finances et de l'économie avec deux personnalités différentes était également nécessaire : l'un est là pour gratter des sous, l'autre pour foncer dans la croissance. Là encore, vous fonctionnez selon un ancien schéma : ce n'est pas un tandem et ce ne doit plus l'être. Le véritable tandem économique est celui que forment Royal et Montebourg, avec Fabius en appui sur le développement international et le formidable réseau diplomatique français.
Vous auriez pu noter que la nomination de Rebsamen au Travail, à l'Emploi et au Dialogue social est bien plus utile aujourd'hui lorsqu'il s'agit de faire passer un pacte de responsabilité qui nécessite des trésors de négociations, exercice dans lequel Rebsamen excelle. Il va falloir faire avaler des pilules bien amères et Rebsamen a cette capacité fédératrice d'élu local puissant et de social-démocrate assumé.
Vous auriez pu noter que les grands spécialistes de la sécurité nommés à l'Intérieur, qu'il s'agisse de Sarkozy ou de Valls, n'ont rien fait progresser d'autre que le nombre de meurtres en Corse. Bernard Cazeneuve est rien moins qu'un homme mou et laxiste et s'il ne fait pas mieux que ses prédécesseurs, il ne fera pas pire. Il peut réussir avec moins d'agitation et plus d'opiniâtreté.
Vous auriez pu noter enfin que, si les poids lourds sont toujours là, la méthode est changée complètement, le Président reprend la main, notamment en désignant Jouyet comme Sécrétaire général de l'Elysée. C'est un gouvernement plus professionnel et plus réactif qui fait fi des clans politiques tant côté écologistes que sur la gauche du PS.
Alors oui, il reste Taubira que l'on dit partante après le vote de la réforme pénale que vous qualifiez de catastrophique. Je pense qu'il eut été préférable, politiquement, de ne pas s'entêter sur ce projet, quelque mérite que je lui trouve pour ma part. Mais Philippe, on gouverne avec une majorité parlementaire et il faut aussi en tenir compte.
Seule erreur de casting, Harlem Désir, cet incapable, nommé aux Affaires Européennes, c'est-à-dire rien quand on sait comment fonctionnent les institutions européennes. Le ministre des Affaires Européennes est principalement préposé à l'organisation des réunions tandis que le vrai travail s'effectue entre ministres spécialisés des Etats membres. Il fallait bien s'en débarrasser au PS et c'est un poste où personne n'échoue puisqu'il s'agit de ranger les papiers des autres.
Rédigé par : Jean-Dominique Reffait | 10 avril 2014 à 00:07
L'incompétence ministérielle, une obligation ou un risque ?
La preuve : Jean-Philippe Désir, ex-patron du PS, a rejoint le troupeau...
Rédigé par : Parigoth | 09 avril 2014 à 22:53
Vous ne croyez quand même pas que nous aurions eu droit à Védrine, Lamy, Lauvergeon, Moscovici ?
Hollande fait du Hollande.
Mais peu importe les guignols, à ce jour nous en sommes à une augmentation des bas salaires, et une petite baisse des charges qui ne fera pas une embauche.
Pour une baisse concrète des dépenses, nous avons une simplification de l'administration territoriale pour 2021.
Certains n'auraient quand même pas cru qu'on allait supprimer le Sénat cet été ?
Je pense comme tipaza que nous somme dirigés par une bande pauvres fous.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 09 avril 2014 à 22:48
Moscovici à la commission européenne et Désir aux affaires européennes, décidément il ne faut plus dire "limoger" mais "bruxelliser"...
Rédigé par : Denis Monod-Broca | 09 avril 2014 à 20:08
Puisqu’on parle de compétence ministérielle, la nomination prochaine (le 16 avril) de Jean-Pierre Jouyet au poste de secrétaire général de l’Elysée est à signaler. Certes il ne sera pas ministre, mais il occupera un poste clé.
Son parcours est intéressant : inspecteur des finances, directeur adjoint du cabinet du Premier ministre en 1997, directeur du Trésor en 2000, secrétaire d’Etat auprès des ministres des Affaires étrangères et européennes, dans un gouvernement de droite en 2007, directeur général de la Caisse des dépôts et consignations depuis juillet 2012.
Il détient des compétences et une expérience certaines. Dommage qu’elles soient mises à contribution pour aider un gouvernement prétendument de gauche à mener une politique résolument de droite, favorable aux entreprises privées.
Car c’est bien la mission assignée à Manuel Valls et à son gouvernement de combat (contre qui ? contre quoi ?) et resserré (30 ministres et secrétaires d’Etat au lieu de 37 ministres et ministres délégués dans le gouvernement précédent !).
Sinon je viens d’apprendre que la buvette du Palais de Justice de Paris était fermée (peut-être définitivement) depuis le 31 mars. Voilà une nouvelle dont on ne mesure pas encore les graves conséquences. Ça nécessiterait une nouvelle mobilisation indignée des avocats.
Rédigé par : moncreiffe | 09 avril 2014 à 19:12
L'incompétence ministérielle ne serait pas grave, ou moins grave, si elle n'était pas complétée / confortée par la plus ou moins grande compétence des principaux membres des cabinets ministériels... Le fait de choisir des administrateurs de la même sensibilité politique que celle du gouvernement en place réduit forcément le choix... Ce n'est pas le cas que dans les seuls ministères mais aussi dans les grandes municipalités, surtout de gauche...
Rédigé par : Jean le Cauchois | 09 avril 2014 à 18:14
Ce remaniement ne fait pas que des heureux et notamment en Aquitaine. L'ex-ministre des personnes âgées, dont des mauvaises langues disaient qu'elle ne servait à rien, n'a pas été reconduite. Elle va donc retrouver son emploi de député au grand dam de l'ancien Président de la Communauté urbaine de Bordeaux qui va devoir lui restituer son siège. La roue tourne, mais pas forcément dans le bon sens. Tous deux sont revenus à la case départ en tant que conseillers municipaux. Cent fois sur le métier, peaufinez votre ouvrage.
Rédigé par : Jabiru | 09 avril 2014 à 18:12
La mère de Valls est de nationalité suisse mais politiquement, il est préférable de se dire Catalan.
Hamon n'a obtenu qu'une licence en histoire à Brest ; autant dire que c'est un quasi analphabète qui va diriger l'Education nationale.
Taubira ment sur ses diplômes.
Désir est bien gentil... etc. etc.
C'est ça la dream team !
Rédigé par : polochon | 09 avril 2014 à 18:09
Harlem Désir secrétaire d’Etat aux Affaires européennes !
C’est donc lui qui va mener la campagne des élections au Parlement européen !
Excellent !!
Geneviève Fioraso avait fait l’unanimité contre elle au sein des Universités, elle est reconduite à l’Enseignement supérieur et la Recherche, sous la direction de Benoît Hamon !!
Dites il n’y aurait pas un psychiatre à proximité de l’Élysée ? Parce qu'une pulsion suicidaire à ce point-là ne relève plus de la psychanalyse mais de la psychiatrie.
Quant au Principe de Peter, il est carrément devenu obsolète aujourd’hui.
Dorénavant on parlera du Principe de Harlem Désir.
Enfin ce que j’en dis.
Rédigé par : Tipaza | 09 avril 2014 à 17:35
@ yves
Vous c'est votre oeil et moi ce sont des acouphènes en entendant cet insensé appel au communautarisme de la part d'un ex-ministre de l'Intérieur :
http://www.youtube.com/watch?v=TiszwdNCdak
Rédigé par : hameau dans les nuages | 09 avril 2014 à 17:33
A titre personnel, la quiétude. Non pas le désespoir, ni l'angoisse, qui vient normalement avant le premier, mais le plaisir de voir une fois encore que la duplicité des politiques est à l'affiche. Comme tout a été dit par les préopinants, inutile d'ajouter du recuit.
Ce qui me rend quiet c'est la lecture d'un texte de Jacques Attali qui est dans le registre du désespoir en la et même ici tout de suite, majeur.
On n'accusera pas J.Attali d'insubordination, il a quand même su naviguer dans toutes les eaux, mais j'avais toujours vu en lui un homme d'opportunité. C'est qu'il avait raison, on pouvait essayer, tenter, pallier, gauchir, redresser, inspirer, séduire pour renflouer l'état d'esprit des marins du France, mais si, aujourd'hui, il engage un pari pascalien fondé sur la nullité des hommes politiques, c'est qu'il est resté dans sa ligne de pensée et qu'il en est arrivé au bout, comme il le dit clairement. Ca fait autant de bien que de lire Lamy encourager les petits boulots. Autrement dit, tout sauf le gouvernement, tout sauf l'appareil politique.
Il semblait que Valls a de bonnes idées, mais on comprend bien qu'il ne pourra guère les appliquer, en raison même de leur finalité ; supprimer des charges inutiles, ça, c'est contraire à l'esprit des politiciens français qui créent sans arrêt des nuages pour se cacher derrière et faire en silence leur petite partie de bouillotte.
Rédigé par : genau | 09 avril 2014 à 17:09
@Mary Preud'homme | 09 avril 2014 à 13:51
"Concernant par ailleurs le statut particulier de l’Alsace-Moselle, je ne partage pas l’avis de Catherine Jacob. La France pays souverain et République laïque aurait dû mettre depuis longtemps un terme à l’exception cultuelle de cette région, ne serait-ce que par simple équité. De même que pour les systèmes spécifiques en matière de sécurité sociale, retraite et autres avatars hérités, cette fois, de l’annexion allemande."
En un mot comme en cent, il convient de ne pas égaliser en tirant la France vers le bas, mais vers le haut et dans toutes les particularités citées, la situation de l'Alsace-Moselle est nettement préférable à celle de la France de l'Intérieur, comme on dit. Prenez la Sécurité sociale. Les cotisations sont ici plus élevées, en revanche les remboursements nettement meilleurs et malgré tout, l'Alsace-Moselle non seulement ne connaît pas le fameux trou de la sécu, mais a jusqu'à relativement très récemment participé à le combler.
Autrement dit : meilleur système, meilleure gestion, meilleure discipline des assurés (faites donc un tour dans une piscine mosellane et puis allez ensuite dans une piscine meurthe-et-mosellane et vous comprendrez ce que je veux dire par discipline).
Bref, je sais de quoi je parle ; le jour où le reste de la France parviendra au même résultat on pourra reparler d'égalisation, à défaut on pourra aussi parler de sécession !
De même, pendant des décennies, ce sont les Mosellans qui ont payé pour les institutions universitaires des Meurthe-et-Mosellans qui en remerciement les prenaient de haut ! Avec la nouvelle Université de Lorraine la situation a évolué, certes.
Mais quand je vois des revendications sans fondement basées sur une absolue ignorance des réalités locales, les gens n'ayant que des notions très superficielles de tout, ça me met en boule.
Florange a vu ce que donnait la gestion de ses difficultés par les Parisiens. De ce fait ils sont tout à fait en droit de se demander comment la situation aurait évolué si cela avait été le Grand Est qui avait eu la main politique sur la situation !
En ce qui me concerne, je suis pour faire des économies via la consommation de proximité en priorité, qui fait vivre la production locale dont les impôts feront rentrer de l'argent frais dans les caisses de la région, avant d'envisager d'en faire sur tous les postes de fonctionnaires territoriaux superflus créés par la gauche elle-même, qui plus est ! En ramener le nombre à un volume plus raisonnable peut très bien se faire et sans les mettre au chômage et sans fusionner à tour de bras l'eau et le vin ! Ceci dit sans préjuger de ce qui peut être assimilé à l'un ou à l'autre ; c'est juste une image.
Vous aurez compris que j'ai une overdose des idées idiotes qui cachent purement et simplement un sentiment inavouable d'impuissance lequel me paraît s'originer dans l'absence de confiance des politiques dans les électeurs.
Prenez les créateurs de mode ; quand ils n'ont plus d'idées, plutôt que de faire n'importe quoi qui ne se vendra pas, ils puisent dans le vivier et de la rue et du costume régional ou 'ethnique' revisité. Nos politiques devraient faire preuve d'humilité, avouer leur impuissance et solliciter les gens non pas sur ce qu'il conviendrait de faire chez leur voisin, mais chez eux !
Rédigé par : Catherine [email protected] Preud'homme | 09 avril 2014 à 17:07
Excellent billet, Monsieur Bilger.
Un président de gauche qui choisit des ministres de gauche pour faire appliquer une politique de gauche, non mais c'est insensé, quel scandale !
Les Français, surtout les internautes, avaient des idées beaucoup plus pertinentes sur la question, mais Hollande ne les a pas appliquées, vous vous rendez compte, de quel droit un président n'écoute-t-il plus les cris de son peuple en colère ?
Et ce toupet, ce culot de reconduire Christiane Taubira à un poste très sensible, tellement délicat que depuis quarante ans ou presque rien n'a changé, toujours la même lenteur de la justice, les même prisons surpeuplées, une délinquance qui ne diminue jamais.
Séchez vos larmes, Christiane Taubira souhaiterait céder la place à Jean-Jacques Urvoas, sitôt le vote de la réforme pénale effectué.
L'incompétence attribuée à cette équipe ministérielle n'est qu'un prétexte masquant une réalité : un rejet viscéral du président, de sa personnalité, de ses méthodes, de ses ministres, de sa politique, des parlementaires de gauche.
Chacun a le droit absolu d'éprouver ce rejet, objectivement, subjectivement, avec les meilleurs arguments du monde, ou même sans raison, je n'en discuterai pas. Et comme dit le FN, droite et gauche, c'est pareil. A part une augmentation très sérieuse de mes impôts, je ne vois aucune différence depuis 2011-2012. Si, l'indépendance de la justice, mais cela n'intéresse personne. Et le fait que Guéant, Hortefeux, Sarkozy, Besson, Alliot-Marie, Bertrand, Bachelot, Boutin, aient disparu du paysage politique, cette jubilation, je la garde pour moi.
Rédigé par : Camille | 09 avril 2014 à 16:22
« L'incompétence ministérielle, une obligation ou un risque ? »
En choisissant Harlem Désir au sein de son gouvernement, Manuel Valls vient de nous prouver qu’à ses yeux la compétence n’était pas une obligation et qu’il était prêt à prendre ce risque.
Peut-être laissait-il entendre par là qu’avec un personnage qui n’a jamais montré de dispositions particulières pour conduire le PS, il était encore préférable de l’avoir près de soi, ne serait-ce que pour mieux le contrôler et limiter autant que faire se peut ses bévues.
Rédigé par : Achille | 09 avril 2014 à 16:16
Indépendamment de ce que M. Valls a dit, ou s'est abstenu de dire (quid de l'immigration ? comment finance-t-on, au juste, les 50 ou 60 milliards ?), la manière était talentueuse.
J'étais subjugué de le voir de plus en plus cramoisi, à la minute de la péroraison, lorsqu'il dominait sa pudeur pour nous parler de lui et de la France.
Jusqu'à ce que mon œil de verre tombe à terre sous l'effet d'un choc. Le PM venait, au comble de l'émotion, de complimenter un pays qui, à peu près seul au monde, était capable de confier son gouvernement à un homme né à l'étranger.
Et moi de penser illico à ce voisin de la France qui a nommé chancelier en 1933 un citoyen naturalisé en 1932...
Il n'y a pas lieu d'être particulièrement fier d'une méthode qui peut apporter le meilleur comme le pire.
Rédigé par : Yves | 09 avril 2014 à 14:20
@arobase du ban
A propos de l'Ecole Nationale des Asticots (ENA) :
On m'a dit que pour réussir le concours de l'ENA il suffisait de connaître par cœur les arrêts du Conseil d'Etat.
Si c'est vrai ce n'est pas alors étonnant que la Royal ait été reçue.
Rédigé par : Claggart | 09 avril 2014 à 14:09
Encore une fois (comme pour les retraites, la sécurité, etc.) les socialistes reprennent à leur compte l’une des réformes les plus emblématiques de Nicolas Sarkozy, projet qu’ils avaient pourtant âprement combattu dans l’opposition. Mais qu’ils viennent de s’empresser de retoquer à leur manière envisageant de la façon la plus illogique et sectaire qui soit de remplacer un millefeuille administratif par une véritable usine à gaz. Sachant que la réforme envisagée par Sarkozy (contrairement à celle de Hollande, alias M. Bricolage) se serait limitée, dans un premier temps à regrouper départements et régions sous une administration et un conseil unique, permettant ainsi une économie substantielle en personnel et moyens, tout en étant le gage d’une plus grande efficacité.
Concernant par ailleurs le statut particulier de l’Alsace-Moselle, je ne partage pas l’avis de Catherine Jacob. La France pays souverain et République laïque aurait dû mettre depuis longtemps un terme à l’exception cultuelle de cette région, ne serait-ce que par simple équité. De même que pour les systèmes spécifiques en matière de sécurité sociale, retraite et autres avatars hérités, cette fois, de l’annexion allemande.
J’ajoute et j’en termine que contrairement à ce que laissait entendre Catherine Jacob le régime concordataire local, ne reconnaît pas tous les cultes, mais uniquement ceux qui existaient en Alsace-Moselle au moment de la signature du Concordat avec Napoléon.
Rédigé par : Mary Preud'homme | 09 avril 2014 à 13:51
Les commentaires de Philippe Bilger sur la distribution des rôles au gouvernement n'ont-ils pas été inutilement amers ?
Je crois aux coïncidences signalées par l'anagramme des noms.
Le ministre de la réforme de l'État nous rassure sur la moralité de l'exécutif :
(Lebranchu >> 'blancheur').
Nous devrions être rendus optimistes par une nouvelle connue après l'écriture du billet de notre hôte. Harlem Désir aux Affaires européennes aura son succès (>> 'shred miler' - 'coureur en lambeaux').
Saluons la perspicacité de Jacques Faizant, il y a trente ans, qui avait toisé Laurent Fabius (>> 'naturel abusif').
Oublions la méchanceté de ceux qui voient à la tête du pays un >> 'lardon hélas nocif'.
Et tentons de rétablir une vérité dans l'autre camp.
On nous avait convaincus que l'UMP avait été fondée par Alain Juppé. Il n'en est probablement rien puisque Paul Bismuth >> 'has built UMP'.
Rédigé par : Yves | 09 avril 2014 à 13:13
Harlem Désir secrétaire d'Etat aux Affaires européennes !
Un sinécure de plus pour recaser quelqu'un qui n'a pas donné satisfaction à son poste de secrétaire du PS.
Décidément le ménage n'est pas encore à l'ordre du jour.
Rédigé par : Jabiru | 09 avril 2014 à 11:57
Pourquoi cette critique acerbe ? La compétence d'un ministre doit-elle d'être celle d'un expert ? Les ministres de l'Education nationale qui avaient été professeurs n'ont guère pu faire évoluer ce "mammouth". Il me semble qu'il devrait être un fédérateur qui ferait travailler son équipe pour avancer ensemble, sans morgue, avec pour but le bien commun.
Les livres de Michèle Barzach et Françoise Giroud analysent bien les limites du pouvoir du ministre.
Il est vrai que ce sont des femmes...
Rédigé par : marie dumont | 09 avril 2014 à 11:49
Les bras cassés étaient recasés sur les listes des européennes, ils rentreraient désormais au gouvernement puisque est annoncée l'arrivée de Désir, juste pour le faire dégager du PS. Je ne peux pas y croire.
PS : cela dit l'arrivée de Rebsamen, premier opposant au cumul de mandats dont le Président voulait la peau est pour moi un mystère. Hollande serait-il maso ou sans conviction ? Pour la première partie de l'alternative votez 1 pour la seconde 2 .
Tant que la formation d'un gouvernement consistera à trouver l'équilibre des courants du parti, pas sûr que l'on y trouve les meilleurs. C'est même le contraire qui est certain.
Rédigé par : Catherine A. une habitude en tout cas | 09 avril 2014 à 11:42
Coteries, clans, lobbys, le vrai pouvoir, hélas, est triste cartographie où le puissant est encore sélectionné non pour sa compétence, mais pour avoir plu à la patronne de tel ou tel salon Verdurin. La révolution, tentant de rétablir un juste équilibre entre grâce et justice (Michelet), a métastasé les privilèges par leur soi-disant abolition, transformant l'égalité du privilège pour personne en revendication d’un privilège pour tous. D'où ces nouvelles castes, chaque pouvoir ayant la sienne, à chacun son Fouquet's ou son rond-point, organisant sa revanche dès qu'il accède au pouvoir, à chacun sa cour et ses systèmes de sélection cooptés : du haut en bas de la société, il y a des milliers de tyranneaux à flatter pour, enfin, se faire une place au soleil.
Mais il me semble qu’hier, le discours du Premier ministre a tenté de fonder son action en ravivant les fondements de la morale républicaine, où mérite et compétence sont indispensables à l’ambition affichée des réformes de ces systèmes sclérosés, et pourraient, au final, s’imposer dans l’honneur et le service que réclame notre hôte.
Espérons que la dialectique saura se traduire en actes, mais il semblerait en tout cas que la page se tourne sur les iniques stratégies clivantes du buisson et de l'antisarkozysme qui en découla. Si "la loi du plus juste face à la loi du plus fort" de l'esprit de 48 et la mémoire de Mendès s'incarnent réellement et ne sont pas que stratégie mercatique, le moteur idéologique et sain qui manquait au pays permettra effectivement de fonder l'espoir sur un redressement moral essentiel à l'avenir européen, où la fierté française saura tomber le masque de son arrogance pour mieux servir avec compétence le message universel qu’elle prétend défendre, accomplissant alors la réelle révolution d'une réconciliation apaisée.
Rédigé par : Aliocha | 09 avril 2014 à 10:25
@Tipaza | 08 avril 2014 à 23:18
"On découvre en Manuel Valls un metteur en scène dont le casting est digne de Luis Bunuel ou de Salvador Dali pour rester dans le registre catalan."
Registre catalan qui remet sur le tapis la fusion des régions et des départements, ce qui peut avoir ici pour effet que la Meurthe-et-Moselle étant décrétée la norme, la Moselle, le Bas-Rhin et le Haut-Rhin assistent à la disparition du droit local (sécu bénéficiaire, concordat qui fait que non seulement les chrétiens mais aussi les juifs et les musulmans ont leurs religieux rémunérés par l’État et non pas comme dans le cas du PSG financés par les pétrodollars, soit dit pour rester soft, foncier également particulier, notariat sous contrôle et responsabilité du parquet général ce qui limite les traficotages en tout genre etc. etc., établissements bilingues redevenant unilingue ou angliciste only, etc. etc.). Autrement dit sous couleur d'économies, abolition généralisée des échanges transfrontaliers privilégiés et des entités collectives de moyenne importance susceptibles de faire perdurer localement des identifications à icelles au profit d'une montée de la mondialisation style fabrique Bangladesh de tee-shirt dont l'indemnisation des victimes ressemblera ad vitam aeternam à une balle de ping pong !)
Eh bien, me concernant, C'EST NON et définitivement NON aux apprentis sorciers dont le seul credo est un argent inégalement produit et distribué et non pas un partage de valeurs ! NON à la destruction des régions qui fait suite à la destruction des familles avec en vue la promotion de l'ADN d'un seul donneur (style le Suédois donneur de sperme déjà père de cinq cents FIVE réussies auxquelles il n'a nullement l'intention de léguer quoi que ce soit d'autre, il me semble, alors que l'égalité des enfants légitimes et des enfants naturels avait été considérée comme un progrès social, si je ne m'abuse) et l'UNITED COLOR BENETTON culturelle ! Car loin de générer des économies, cela générera à long terme un nombre de problèmes incommensurables et ingérables tant qu'on n'aura pas rendu Mars habitable, ce qui n'est pas près de se produire !
NON! NON! et NON, le prix Valls de la Sécurité est une arnaque socialiste de plus "et pis c'est tout" !
Rédigé par : Catherine [email protected] | 09 avril 2014 à 10:16
Le spectacle donné lors du discours de Valls à l'Assemblée par tous ces politiciens imbus d'eux-mêmes était pitoyable.
La droite qui braille comme une abrutie pendant le discours du Premier ministre et la gauche qui se lève et quitte l'hémicycle dès que le chef de l'opposition commence le sien sans se soucier de savoir si elle dérange.
Quel bel exemple pour le peuple a qui l'on demande de respecter les lois.
Quand j'entends certains commentateurs politiques se poser la question de la légitimité des élus avec la forte abstention des élections, on constate qu'eux ne se la posent pas.
Pour eux, peu importe qu'ils soient élus avec 10% des inscrits du moment qu'ils sont élus et bénéficient des privilèges dus à leur(s) fonction(s).
Ces gens n'ont honte de rien. Qu'ils ne viennent pas se plaindre de faire monter le FN.
Rédigé par : Wil | 09 avril 2014 à 09:13
Mme Ségolène Royal est de retour au ministère de l'Ecologie. Cette fois la tâche est rude et elle ne pourra pas bénéficier d'un arrêt de travail pour cause de maternité. Avec M. Arnaud Montebourg, elle va faire avancer le dossier du gaz de schiste en France. Les media populaires ont préparé l'opinion publique à rejeter cette source d'énergie alternative et les extrémistes sont toujours prêts à fabriquer des banderoles, mettre des cagoules et enflammer des poubelles. Il va y avoir du pseudo-sport et du matériel urbain à détruire et à remplacer, c'est bon pour les affaires, nettement moins bon pour l'argent du contribuable.
Mais que voulez-vous ? Les centrales nucléaires sont en fin de vie programmée et le pays a besoin d'électricité, alors que faire ? Ségolène est là, elle va tout arranger... sur le papier.
Rédigé par : vamonos | 09 avril 2014 à 06:54
Cher Philippe,
Il s'agit de nominations de complaisance.
Pourquoi demander des compétences pour tuer le temps ?
françoise et karell Semtob
Rédigé par : semtob | 09 avril 2014 à 02:47
Le "foutage de gueule" continue...
J'ose le dire à votre place, M. Bilger, c'est mon côté citoyen de banlieue ex-précaire et d'origine populaire.
On est revenu à la IVe République dont les jeux politiciens m'avaient inspiré un profond dégoût, mais qui durèrent jusqu'à ce que le recours à de Gaulle devint inéluctable, les politiciens de l'époque n'y consentant qu'à la plus extrême limite, la sécession étant entamée à Alger avec la "bienveillante neutralité" de l'armée.
Ces politiciens dont de Gaulle disait "Ce qu'ils veulent, ce sont des places !", c'est pour cela qu'ils ont pour certains fait l'ENA - l'école nationale des asticots (ou des annélides si on veut parler plus classe), qui creusent des galeries dans les fromages de la République, ajouterai-je personnellement.
Le Général disait encore "Ce sont des nains" et ajoutait à l'oreille d'un conseiller "Et des rats !"
Que de rats de gauche à droite de l'hémicycle, même chez les Verts, que de mauvais serviteurs de la République et de la France, qui ne va pas tarder à leur sauter à la gorge.
Ce n'est pas l'armée qu'ils ont tant dévoyée de son objet et "insularisée" dans la société, qui leur sauvera la mise.
Elle neutralisera peut-être même quelques généraux "au mental de collabos" bien servis en places diverses qui ont prospéré en son sein. C'est déjà arrivé, en Algérie, à un commandant de zone, ancien commandant de Saint-Cyr il y a un demi-siècle, mis au cabanon par deux jeunes anciens élèves (de ma promo) qu'il avait commandés.
Le "foutage de gueule" aura une fin.
Fasse le Ciel qu'elle ne soit pas tragique, ni pour le Batave ni pour ses féaux.
Rédigé par : Arobase du Ban | 09 avril 2014 à 00:06
Maintenant on n'a plus aucun doute sur la place de l'écologie dans ce gouvernement qui, bien qu'elle réponde à une situation d'urgence mondiale est, tout bien considéré, traitée vulgairement à la "pousse-toi de là que je m'y mette" par une paire de bonimenteurs qui oublient le collectif pour la jouer perso, jusqu'à remettre Ségolène en piste, à l'écologie justement, la pierre d'achoppement de toute politique consciente des enjeux de demain - tels l'emploi dans le secteur des énergies renouvelables - dans lequel l'Allemand toujours plus adulte dans son comportement a une voire deux longueurs d'avance.
Ce pays fait suffoquer ses enfants intoxiqués par les particules fines des pots catalytiques des moteurs diesel mais est capable d'inventer des statistiques pour essayer de noyer le poisson.
C'est juste honteux de prendre les électeurs pour des dupes.
Cesser de leur apporter le moindre crédit aussi longtemps qu'ils n'auront pas agi, en cautionnant leur hypocrisie en matière d'écologie. Mais il est vrai que l'électeur moyen a sa propre conscience écologique entachée d'instincts délétéres afin que, repu et vaguement honteux il n'ait guère envie de se réveiller, laissant aux générations futures le soin de nous maudire.
Rédigé par : pibeste | 08 avril 2014 à 23:37
« L’incompétence ministérielle, une obligation ou un risque ? »
Elle peut être aussi un gag involontaire.
Après Peillon-Robespierre voici qu’arrive Hamon-Hébert, le Père Duchesne !
La nomination de Benoît Hamon comme ministre, entre autres, de l’enseignement supérieur et de la recherche, relève de la farce la plus imprévue.
On découvre en Manuel Valls un metteur en scène dont le casting est digne de Luis Bunuel ou de Salvador Dali pour rester dans le registre catalan.
Au fait, je n’ai pas entendu un mot de la part de Valls sur l’enseignement supérieur et la recherche, mais je n’ai pas suivi entièrement le discours !
Rédigé par : Tipaza | 08 avril 2014 à 23:18
"Le procédé est tellement systématique sous n'importe quel pouvoir qu'il nous oblige à nous interroger sur la désinvolture avec laquelle on nomme, on remplace, on déplace, on promeut les ministres."
"rien d'authentique, tout pour la façade"
Le sujet que vous évoquez, Philippe, est plus important qu'il n' y paraît. En lisant votre note j'ai repensé à une émission sur LCI ou i-Télé (je ne sais plus) où une jeune journaliste avait le même discours.
Elle indiquait que la chancelière Merkel avait mis plusieurs mois à constituer une coalition solide et plusieurs semaines à élaborer la feuille de route de son gouvernement.
Nous, en France nous sommes tellement intelligents, tellement supérieurs que quelques jours suffisent. Et en plus, on s'amuse à faire des rôles à contre-emploi.
Même Rocard s'est étonné : "J'ai trouvé fou de faire un gouvernement en moins de vingt-quatre heures. La plupart des démocraties sérieuses mettent au moins une semaine", a déclaré Michel Rocard sur Europe 1 (Le Point).
Bref, indépendamment des choix politiques, nos dirigeants s'amusent, s'agitent mais ne travaillent pas sérieusement.
Cette manière de gouverner est faite exclusivement d'esbroufe ; c'est honteux, indigne et lamentable. Nous sommes dans une situation désastreuse avec des zigotos aux manettes.
J'espère que vous publierez votre article dans la presse pour que cela fasse le plus de bruit possible.
Rédigé par : Ribus | 08 avril 2014 à 22:11
@ Tipaza
Avec Valls en Companys, Jean-Marie en Moscardo et Marine en cadette de l'Alcazar ?
Rédigé par : Boris | 08 avril 2014 à 21:09