Avec le Mondial au Brésil, voici venir le temps des footballeurs.
Celui des sportifs en chambre et des hurlements collectifs de joie ou de déception.
Voici surtout venir le temps des consultants se multipliant à foison pour ajouter leurs observations creuses et sans doute grassement payées à des commentaires qui trop souvent ne laissent pas parler les images.
Depuis quelques jours on nous annonce leur surabondance comme si elle était une aubaine au lieu de se demander s'ils servent à quelque chose (Le Figaro).
Pour ma part j'ai tranché : à rien. "La vérité du football se passe de commentaires" : pour une fois, Jean Birnbaum, vantant un livre, a raison (Le Monde des Livres).
Généralement anciens footballeurs desquels on exige de faire nombre et dont l'emploi de la langue française est trop souvent approximatif - même s'il est difficile de faire pire, sur ce plan, que le malheureux Ribéry -, on les sollicite comme s'ils nous enrichissaient alors qu'ils nous privent.
On raisonne absurdement comme si les passionnés de la Coupe du monde avaient besoin d'informations superfétatoires et répétitives alors qu'ils connaissent aussi bien que ceux qui les inondent de mots l'essentiel : ce qui se passe sous leurs yeux, les buts qu'on marque, le jeu beau ou médiocre qui est développé.
A supposer même que l'histoire du foot soit dans la tête de ces personnalités estimables dans leur premier métier mais peu doués pour le second, sa relation est parfaitement vaine pour les amateurs qui ont la faiblesse de se concentrer sur la manière dont victoires ou défaites vont s'opérer, se conquérir ou être infligées.
A moins d'être masochiste, personne, dans ces cercles nombreux autour de la télévision qui va devenir jusqu'au mois de juillet le centre chaleureux et partial des foyers, ne s'y agrège s'il n'a pas au moins une intuition minimale de ce qui se passe sur le terrain et de l'économie générale du match. Les consultants n'auraient à la rigueur du sens que si la majorité des téléspectateurs était ignare en matière de sport. Et encore !
La tendance d'aujourd'hui, en effet, devient dévastatrice en nous interdisant littéralement d'écouter les images et de voir la réalité à force d'équipes médiatiques dont j'avais écrit en plaisantant que leur nombre un jour dépasserait les onze joueurs de l'équipe. On n'en est plus très loin !
Canal Plus, sur ce plan, est hallucinant - même si je sauve Hervé Mathoux et Messaoud Benterki alors qu'elle pâtit du plus bête des hommes de terrain, Laurent Paganelli, dont le vocabulaire va jusqu'à OK et qui pose des questions profondes comme "vous voulez marquer pour gagner ?"
Malheureusement TF1 est dans le même registre puisqu'à nouveau nous avons eu droit au trio Jeanpierre, Lizarazu et Wenger, pour le match Brésil-Croatie qui a poussé jusqu'à la caricature les traits de la première compétition : la meilleure équipe perd, un pénalty scandaleux et un arbitrage "à la maison" qui augure mal de la suite ! Il a tenté désespérément de multiplier un propos forcément redondant face à un spectacle unique qui n'aurait mérité qu'un seul commentateur et évidemment il aurait fallu garder Liza !
Arsène Wenger, dans cet exercice, apporte à peu près autant que si on m'avait demandé d'entraîner Arsenal ! Tout cela, au fond, révèle un mépris de la substance, de la parole et en définitive du téléspectateur. Ce qui compte ce n'est pas de lui offrir le meilleur, même s'il est singulier, mais de permettre à un petit groupe d'échanger et de justifier son existence par d'inlassables pléonasmes : quand l'image crève les yeux, nul besoin de mots qui la décrivent !
Il n'y a pas que le foot qui est atteint par ce prurit du commentaire qui vient étouffer l'éclatante force du réel sportif.
Alors que Roland Garros pourrait, devrait être une fête grâce au fin et intelligent Laurent Luyat, on souffre parce que les commentateurs ne veulent pas comprendre que durant les échanges ils doivent se taire. Evidemment, parlant au mauvais moment pour ne rien dire d'essentiel, ils ont ainsi l'impression de justifier leur existence professionnelle. Mais ils accablent et n'apprennent rien. Dans ce domaine, Dominguez et Boetsch sont les plus pervers ! Ils sont redoutables à force de profusion faussement savante et ennuyeuse comme la pluie. On voudrait voir jouer Nadal dans le silence - le nôtre - et on a le bruit de fond de Chamoulaud ou de Cornet. Cherchez l'erreur !
Pourquoi, en matière de sport et pour en revenir au sport populaire par excellence, le football, ce domaine est-il le seul qui s'autorise à rémunérer une multitude de consultants pour rien ? En matière de justice, de culture, de politique, conçoit-on d'adjoindre au journaliste à qui il arrive de maîtriser son sujet à l'écrit ou à l'oral un consultant ancien praticien et voué à apporter des lumières ou un savoir que le professionnel de l'information, s'il est exemplaire, doit posséder ?
Et je ne parle même pas des commentaires "sauvages" puisqu'il paraît que le président de la République, en Andorre, a manifesté, durant une demi-heure, sa science du foot et sa lucidité dans le jugement. Je me demande alors pourquoi il a embauché Nathalie Ianetta qui ne me manquera pas mais à laquelle au moins on ne pourra pas reprocher de voler au secours du succès.
J'aime par-dessus tout le foot. Je ne suis pas un mauvais coucheur parce que je considère que les consultants sont inutiles.
Entre leurs mots, je ne parviens plus à entendre et à voir.
Ils nous saoulent quand notre ivresse ne dépend pas d'eux, n'a pas besoin d'eux.
Savonarole,
Voilà-t-il pas que cette question nous nous la posons au moins une fois par semaine, pour ne pas oublier le temps que tous ces bricoleurs de la République passent sur les
plateaux télé et autres favoritismes de façade, nous expliquant comment ils savent comprendre les Français et penser à eux dans les médias. Quand consultent-ils leurs
dossiers ? Quand pensent-ils les affaires ? Quand laissent-ils de côté leurs humeurs ?
Après deux années, on a fait le tour des honneurs et autres considérations de poste.
A moins que l'important ne soit que là...!
Rédigé par : calamity jane | 26 juin 2014 à 10:35
Consternation. En ce moment même je vois François Rebsamen sur i-Télé commenter le match. Il est 8h du matin et il devrait être dans son ministère assis à son Louis XV à se palucher les chiffres du chômage.
Un guignol sorti tout droit des années 50, y'a pas à dire on a la gueule de son époque.
Rédigé par : Savonarole | 26 juin 2014 à 08:22
"Engager R. Domenech, comme l'a fait Europe 1, est tout simplement affligeant..."
Rédigé par : GABUZO | 16 juin 2014 à 19:51
C'est clair : un gars qui a été sélectionneur des années en perdant une finale aux pénos et qui tweete quelques heures avant Uruguay-Costa Rica
"Hier il y a eu Robben, ce soir ne ratez pas Campbell au Costa Rica, une bombe !"
n'a absolument rien à faire à côté d'un Riolo ou d'un Larqué...
D'ailleurs, qu'est-ce qu'il y connaît ce Domenech au foot ?
Rédigé par : Alex paulista | 16 juin 2014 à 21:08
Bonsoir,
Complètement d'accord avec vous. Ce qui vaut pour la télé, vaut pour la radio : engager R Domenech, comme l'a fait Europe 1 est tout simplement affligeant...
Eh oui, nos commentateurs, à l'instar de nombre de politiques (récemment Villepin vs Sarkozy), tournent casaque, mais encore plus vite (à la mi-temps, pour peu que le vent ait tourné, ex. Espagne/Hollande). Si on y ajoute le chauvinisme ambiant et le fric (chaîne qatari be in), nous ne sommes pas gâtés... Pour ma part, je coupe le son, et ne regarde l'équipe de France qu'avec parcimonie (contre la Suisse, et, espérons-le quand même, malgré ce qui semble être "un opium du peuple", à partir des huitièmes de finale). Je précise qu'à près de 56 ans, je joue au foot chaque dimanche matin avec des "mordus" de ma trempe, et, effectivement, n'ai nul besoin des commentaires des consultants (je regrette Michel Dhrey, c'est peu dire, au bon vieux temps sans stats et malgré ses quelques approximations... les mêmes que les miennes sur le terrain : let it be !). Bien cordialement.
Rédigé par : GABUZO | 16 juin 2014 à 19:51
Les consultants analysent, décortiquent, dissertent pendant de longues secondes sur des stratégies, des tactiques, des actions et puis surtout, les consultants ne s'aiment pas entre eux. Sans aller jusqu'à se détester mutuellement, ils ne ratent jamais une occasion de se "chambrer". Les encarts de publicité arrivent à point nommé pour leur couper la parole.
Pourtant, le football est un jeu simple. Il s'agit de mettre le ballon derrière la ligne de but et cela fait but. Tout le reste n'est que formalités. Il faut bien que les consultants justifient leurs émoluments par des supputations, voire de mystérieuses billevesées.
Rédigé par : vamonos | 16 juin 2014 à 07:36
Si Christophe Colomb était aujourd'hui consultant il serait incapable de nous dire qui joue contre le Honduras ce soir...
Rédigé par : Savonarole | 15 juin 2014 à 21:41
De l'inutilité de certains hommes politiques et des consultants qui les entourent.
Faut-il 1000 personnes à l'Elysée et autant à Matignon ? Plus de 500 députés et plus de 300 sénateurs ?
Je préférerais que l'on coupe de ce côté-là plutôt que du côté sportif. Personne n'est obligé de regarder la coupe du monde d'autant que le dopage étant généralisé, le sport s'efface totalement au profit du spectacle et du nationalisme.
Rédigé par : Paul Duret | 15 juin 2014 à 14:40
Bonjour Philippe,
Je suis un indécrottable amateur de foot et de rugby. Il me semble que le premier pâtit d'une réalité, un jour entendue de la bouche d'un parent avec lequel je discutais après un match auquel nos enfants avaient participé. Me demandant pourquoi je ne me mélangeais pas trop, je lui avais dit alors que les commentaires insipides des uns et des autres me fatiguaient un peu. Il m'avait regardé amusé et répondu : c'est vrai qu'au foot y'a pas que des cons, mais tous les cons y sont.
Rédigé par : Jérôme | 15 juin 2014 à 14:24
"La semaine de Roland Garros et la Coupe du Monde, nous les "regardons" à la télé... en coupant le son..."
Rédigé par : Eileen | 15 juin 2014 à 06:54
Quand je pense que lorsque j’étais ado je suivais les matchs l’oreille collée au poste de TSF... J’étais heureux, le son me suffisait, l’image était le fruit de mon imagination... Et voilà que certains, gâtés du XXI° siècle, coupent le son, et n’ont plus d’imagination.
Fontaine était le meilleur buteur du monde, les reporters devaient arriver à prononcer une phrase complète entre le départ du ballon et son arrivée dans les filets. C’est dire s’ils savaient être laconiques.
Raymond Kopaszewski avait eu la décence de changer son nom et de s’appeler Kopa, tout simplement pour simplifier le travail des reporters.
Aller à l’essentiel, droit au but, pas de finasseries, pas de théories savantes ni de soutien psychologique.
D’ailleurs à l’époque il n’y avait pas de consultants, seulement des reporters.
Pas de préposés, seulement des facteurs, pas de professeurs des collèges seulement des instituteurs.
Mais il y avait deux Présidents !! Un Président du Conseil et un Président de la République.
Et on a appelé cette période « Les Trente Glorieuses ».
Période bénie où l’inflation effaçait les dettes des emprunts immobiliers, où le PCF déclarait « il faut savoir arrêter une grève », et on ne connaissait de Bruxelles que le Manneken-Pis.
Ah nostalgie, quand tu nous tiens.
Enfin ce que j’en dis.
Rédigé par : Tipaza | 15 juin 2014 à 11:04
Salut les légumes !
Aujourd’hui, certains fêtent la trinité – tri unité de Dieu. D’autres parlent de football.
Certains s’élèvent l’esprit à méditer sur la Trimùrti de l’Inde éternelle, la trilogie des Dieux indo-européens, ou la relation de tout fils à son père qu’il nous a été donné de contempler par son incarnation chrétienne, d’autres s’angoissent à l’idée que l’un ou l’autre marque un but.
Y a-t-il une différence entre le niveau intellectuel de la vache qui regarde le train et de celui qui regarde passer un ballon ?
Oui ! La vache vit dans la présence de l’être alors que celui qui regarde le foot vit dans le néant d’être.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 15 juin 2014 à 10:49
De l'inutilité des consultants
En fait, le vrai titre devrait plutôt être « de l'inutilité des fouteballeurs ».
A quoi peuvent-ils donc servir ?
Ne devrait-on pas les orienter plutôt vers un vrai métier (agriculteur, plombier etc. ?)
Ne faudrait-il pas interdire leur activité ridicule, génératrice de troubles à l'ordre public ?
Rédigé par : Parigoth | 15 juin 2014 à 09:37
Monsieur Bilger, excellent papier dont nous partageons chaque mot, chaque respiration. Nous avons trouvé un moyen infaillible, efficace pour pallier cette cacophonie, cette bouillie : la semaine de Roland Garros et la Coupe du Monde, nous les "regardons" à la télé... en coupant le son...
Rédigé par : Eileen | 15 juin 2014 à 06:54
Cher Philippe,
L'intérêt du consulting, ce n'est pas le niveau d'expertise mais l'apport d'un réseau relationnel.
Peut-on parler de l'inutilité du consulting ?
Comment ne pas reconnaître l'immense talent de Candeloro qui anima avec brio et finesse les compétitions de Sotchi ?
Le nouveau consulting du tennis avec Marion Bartoli, cela ne vous semble pas géant, non !
Bixente Lizarazu a des yeux exceptionnels. Il faut tout de même le reconnaître.
BL a été un acteur inoubliable : le 12 juin 1998, France Afrique du Sud 3-0 dans le premier tour du groupe C, ce qui a qualifié notre équipe avec le Danemark.
Le 28 juin 1998, les huitièmes de finale France Paraguay 1-0.
Le 3 juillet 1998, les quarts de finale France Italie 0-0.
Le 8 juillet 1998, la demi-finale France Croatie 2-1.
Le 12 juillet tout le monde s'en souvient.
Un champion a le droit de parole dans son domaine.
françoise et karell Semtob
Rédigé par : semtob | 15 juin 2014 à 03:35
@ sylvain (contempteur patenté de "quelques minorités intouchables privilégiées nanties d'acquis sociaux ubuesques")
Je vous verrais bien consultant auprès de la SNCF. Vous pourriez faire oeuvre utile en la remettant sur les rails, grâce à vos idées lumineuses, dictées par votre lutte opiniâtre contre le soviétisme.
Sinon, que pensez-vous des buts marqués par Robin van Persie et Arjen Robben ?
http://videos.tf1.fr/coupe-du-monde-fifa/highlights/resumes/espagne-pays-bas-le-resume-dans-les-conditions-du-direct-en-video-8435237.html
Rédigé par : moncreiffe | 14 juin 2014 à 21:15
Il m'est arrivé de passer de consultante à salariée, en faisant exactement le même travail. Seul le mode de rémunération a changé. Ce n'est donc pas toujours parce qu'on est viré qu'on est consultant. Ni parce qu'on est mauvais ou creux ; de façon générale, les entreprises surtout petites ou moyennes ne s'amusent pas à payer les services de gens qui ne leur servent à rien. Je ne parle pas du monde de la télévision, ni du foot, ce n'est pas mon rayon.
Rédigé par : Lucile | 14 juin 2014 à 20:19
Un point de vue largement partagé. La superficialité étant en phase avec notre époque qui en est inondée jusqu'au trop-plein dans nombre de domaines. Si pour un match de foot on peut toujours couper le son et goûter les images (quand le réalisateur demeure un pro), comment faire pour ne plus subir les agaçants "voilà" à répétition d'un Y. Calvi dans son C dans l'air ? Pour ma part, j'ai choisi d'aller prendre l'air.
Rédigé par : fugace | 14 juin 2014 à 17:19
Intéressante inversion des sens : normalement le consultant est celui qui consulte, qui demande des avis à un prescripteur. Mais l’approximation anglo-saxonne a gagné du terrain et maintenant on ne sait plus trop si le consultant est celui qui donne des avis ou celui qui en reçoit.
Il doit y avoir comme un malaise parmi les consultés sur l’étendue de leurs savoirs pour qu’ils se parent de l’appellation de consultant qui traduit plutôt leur inquiétude sur leur santé intellectuelle.
Rédigé par : olivier seutet | 14 juin 2014 à 17:03
Après le foot, consultons aussi la grève SNCF :
Ces syndicats marxistes CGT, SUD, ont ruiné la SNCF par leurs grèves à répétition depuis des décennies, ils prennent les clients en otages, ils laissent le matériel se dégrader, ont une sécurité d'emploi qui leur permet toutes les outrances, les excès, les débordements et le mépris de leur clientèle ; il est grand temps de privatiser ce vieux fossile soviétique ; la France qui se targue d'être le pays des droits de l'homme, de la liberté, etc. n'est en définitive qu'une copie de république bananière d'ayants droit sans jamais ayant devoir, où quelques minorités intouchables privilégiées nanties d'acquis sociaux ubuesques se permettent en toute impunité d'imposer leur lois à des citoyens qui payent très cher leur billets et qui sont en galère permanente ; une honte absolue !
"Il faut arrêter cette grève", dit Valls.
Tiens donc ça ne le fait plus rire ??
Pourtant les socialistes rigolaient bien lorsque les grévistes polluaient le quotidien des Français sous Sarkozy.
Les socialistes ont toujours soutenu les grévistes, ont toujours été en tête de toutes les manifs contre Sarkozy, alors chacun son tour !
De tout temps, les socialistes ont toujours défilé bras dessus bras dessous avec les syndicats afin de nuire aux dispositions prises par la droite...
Plus loin, Mitterrand, lui, allait directement, seul, vers eux afin de les soutenir.
C'est amusant aujourd'hui de voir Hollande demander à ce qu'une grève cesse, alors qu'il n'avait de cesse de désorganiser le pays, en bon complice des syndicats et des gauchistes.
C'est l'arroseur arrosé !
Rédigé par : sylvain | 14 juin 2014 à 16:27
La SNCF a-t-elle consulté ?
Un gros chantier pour une armée de consultants qui seraient chargés de réduire les écarts entre public et privé.
A titre d'exemple deux chiffres significatifs concernant les agents statutaires de la SNCF : une productivité inférieure de 30% pour un salaire supérieur de 30%. Ca mérite bien quelques études poussées pour convaincre les syndicalistesCGT et Sud, dits "révolutionnaires" donc "non réformistes", qui ne veulent rien entendre et rien changer.
Rédigé par : Jabiru | 14 juin 2014 à 13:50
L'anagramme de CONSULTANTS est sévère mais excessive, mal orthographiée mais sonnant bien :
>> Tat' cons nuls.
Rédigé par : Yves | 14 juin 2014 à 13:02
J'ai connu beaucoup de consultants au cours de ma carrière. La plupart commençaient par réquisitionner votre montre pour vous vendre l'heure ! Et la cerise sur le gâteau c'est que dans une entreprise la parole du consultant, payé à prix d'or, l'emporte sur l'avis de ceux qui connaissent les dossiers. Combien de consultants dans les ministères et combien de hauts fonctionnaires compétents qui ne sont pas entendus ?
Rédigé par : Jabiru | 14 juin 2014 à 12:29
@Claggart
Rafale, Airbus, viaduc de Millau... on sait bien que très souvent quelqu'un qui est viré de sa boîte s'établit "consultant". Remarque très judicieuse, politiquement correcte, digne d'Aymeric Caron car suggérant entre les lignes l'incompétence du viré... Ingénieur de formation et de métier, aimant créer et faire produire des usines, en France, dans les années 60-80, je me suis fait virer volontairement par les dirigeants nouveaux qui géraient l'existant comme des conservateurs de musée... Et comme consultant indépendant, j'ai pu poursuivre mon plaisir (ma passion ?) en choisissant mes clients, forcément à l'étranger... Il y aurait beaucoup à dire sur le sujet (par exemple, les "consultants" Sapin, Montebourg et autres Désir, dans l'actuel gouvernement)... Un bon consultant sait donner à son consulté (son "patient impatient") l'impression de lui avoir rappelé ce que, en réalité, il n'a jamais su, mais toujours cru savoir... Pour ma part, j'ai regardé le match Roja vs Orange hier soir et les consultants de TF1 ne m'ont pas gêné du tout tellement ils avaient l'air content de ce qu'ils voyaient, comme beaucoup d'autres d'ailleurs... sauf peut-être les "consultants" suisses qui avaient pronostiqué que l'Espagne avait de grandes chances de conserver son titre... sa couronne (la TVE hier soir parlait surtout de la prise de couronne de Felipe, sans nous la montrer !!).
Rédigé par : Jean le Cauchois | 14 juin 2014 à 12:11
Je ne peux m’empêcher de féliciter Alex paulista pour son louable effort consistant à justifier le penalty litigieux de l’arbitre japonais.
Il est vrai que si le Brésil avait perdu ce match d’ouverture, vu l’ambiance qui règne dans les rues de Sao Paulo et de Rio, c’était la révolution assurée.
Espérons que d’autres arbitres « compréhensifs » sauront être attentifs à ce que le Brésil gagne tous ses matchs et obtienne sa sixième étoile. Cela aura le mérite d’apaiser la tension électrique et les pauvres des favelas iront faire la fête avec les riches des beaux quartiers situés à proximité pour fêter l'événement.
Rédigé par : Achille | 14 juin 2014 à 11:14
Ce ne sont pas les consultants qui sont inutiles, ce sont les journalistes.
Voyez les tares qui officient sur France Télévisions !!
Rédigé par : bruno | 14 juin 2014 à 10:53
Cette nouvelle "profession" de consultant ne sévit pas seulement dans le foot ; journellement à la radio ou à la télé on voit doctement pérorer des "consultants" en ceci ou en cela, des "directeurs d'observatoire", des "experts", tout un monde plongé dans la paraphrase et le commentaire.
Et aucunement dans l'oeuvre et dans l'action.
Pour réaliser le Rafale, l'Airbus ou le viaduc de Millau, le entreprises n'ont pas eu besoin de cette engeance et on sait bien que très souvent quelqu'un qui est viré de sa boite s'établit "consultant".
Rédigé par : Claggart | 14 juin 2014 à 08:28
Les consultants ont quand même de l'humour, il y en a un qui a commenté le penalty contesté : "c'est un penalty anti-émeutes !"...
C'est tellement vrai, cet arbitre a peut-être sauvé de l''étripage 300 Brésiliens dans les favelas et Alex paulista avec !
Alex paulista sauvé par un Japonais, ça commence bien...
Rédigé par : Savonarole | 13 juin 2014 à 22:04
Je comprends très bien votre point de vue, bien que je ne sois pas footeux, je suis plutôt rugby, pour le plaisir de chanter la Marseillaise.
Sinon le seul sport que j’ai pratiqué est le Tir sportif, plus particulièrement le pistolet libre à 50 mètres et la carabine couché toujours à 50 mètres. J’ai un index droit à toute épreuve.
Cinquante mètres c’est ma distance minimum d’approche, mais c’est un autre sujet.
S’il n’y avait que les consultants sportifs qui parlent trop, ce serait moindre mal.
Que penser des consultants politiques, qui non seulement parlent au moins autant que les sportifs mais inventent des buts qu’ils n’ont jamais vus.
Pire que certains arbitres.
Par exemple ils nous racontent que la courbe du chômage s’inverse en première mi-temps du quinquennat, nous expliquent que la croissance est prévue pour la deuxième mi-temps alors que la partie est loin d’être jouée.
Non seulement ils anticipent par leurs bavardages des résultats aléatoires, mais ils influencent et provoquent des erreurs sur le terrain.
Et ils nous expliquent ensuite que les penaltys sous forme d’impôts qui ont été sifflés, ont été abusifs.
Toutefois, pas plus que les arbitres, ils ne peuvent effacer ou rembourser ces penaltys.
Je me demande si consultants sportifs et politiques sont formés dans les mêmes écoles et à ce propos je constate avec surprise que le directeur de l’Institut de la parole préconise le silence parfois.
Dans certaines situations les Japonais disent :
« Les paroles qu’on n‘a pas dites sont les fleurs du silence. »
Aucun rapport avec l’arbitre de Brésil-Croatie évidemment.
Rédigé par : Tipaza | 13 juin 2014 à 21:36
Hommage à Paul le Poulpe, l'oracle d'Oberhausen, qui nous a quittés en pleine gloire en octobre 2010. Lors de la dernière coupe du Monde de football en 2010, il avait prédit douze bons résultats sur quatorze, dont huit d'affilés, et surtout la victoire de l'Espagne en finale.
Un petit être sympathique, qui travaillait modestement pour une bouchée de poisson, et pas prétentieux comme tous ces consultants sportifs superfétatoires.
Rédigé par : Camille | 13 juin 2014 à 19:57
Moi je connais un type vachement bien. Il donne son avis sur n'importe quelle question, il est capable de vous expliquer n'importe quel problème, un spécialiste tout domaine, un consultant tout terrain en quelque sorte. Il s'appelle, il s'appelle...
Rédigé par : Marc Ghinsberg | 13 juin 2014 à 18:22
@Jean-Paul Ledun
Je vous réitère, cher Philippe, mon truc pour ne pas avoir le spectacle gâché par les bavards du PAF. Regardez les retransmissions sur la télé publique autrichienne.
Pourquoi faire aussi compliqué ?
Il suffit de couper le son de son téléviseur (pour ceux qui ont la faiblesse d'en posséder un).
Cette méthode est aussi remarquable dans le cas de la non-écoute de discours d'hommes politiques (effets comiques garantis).
Rédigé par : Parigoth | 13 juin 2014 à 18:06
J'ai éteint la télé, on n'y parlait que de foot. Je me réfugie sur le net, mais de quoi parle Justice au singulier ? de foot !! AH AH AH AH AH pauvre de moi et GRRR GRRR GRRR GRRR... (Mon vocabulaire baisse depuis la semaine dernière, j'écoute trop les consultants)
Rédigé par : Lucile | 13 juin 2014 à 17:53
Bon, je vais moi aussi jouer au commentateur, en consultant presque brésilien :
- La meilleure équipe perd.
Pas vraiment. Julio Cesar a eu du travail trois fois dans le match, alors que le portier des Croates a quand même eu plus de souci à se faire. Le goal de Neymar est splendide, celui d'Oscar aussi. Oscar a été excellent, surtout en seconde période. Il n'y a pas eu autant de maîtrise du côté croate.
- un pénalty scandaleux
C'est scandaleux si on regarde le ralenti, mais il est très difficile pour l'arbitre de juger en temps réel. Lovren nous a fait du Lovren, comme on le connaissait à l'OL: joueur à grand potentiel mais qui, lors des grands rendez-vous, doit s'empêcher de toucher l'épaule de l'attaquant : de loin, ça donne vraiment l'impression qu'il le déstabilise. Surtout sur Fred, qui est un malin...
Ce genre d'erreur d'arbitrage peut seulement favoriser ceux qui attaquent. La Croatie n'avait presque jamais pénétré la surface de réparation adverse à ce moment du match.
Donc ce n'est pas si scandaleux que ça. C'est un fait de jeu, une malchance de la Croatie, exactement comme Marcelo a eu la malchance de mettre un but contre son camp sur une déviation imprévisible d'un attaquant croate qui aurait dû la mettre au fond lui-même.
- un arbitrage "à la maison"
C'est un Japonais, et les Japonais n'aiment pas les contacts physiques. Les Brésiliens connaissent bien cet arbitre, c'est celui qui avait expulsé sans hésiter Felipe Melo et presque provoqué la sortie du Brésil de la Coupe de 2010 :
https://www.youtube.com/watch?v=WKOHQj1dA2g
Je ne crois pas que l'arbitre ait été partial. Il s'est juste trompé sur le penalty, qui n'était pas évident à voir.
Rédigé par : Alex paulista | 13 juin 2014 à 17:47
Et couper le son ? Vous n'y avez pas pensé ? Ça m'étonne d'un esprit brillant comme le vôtre (mon conseil est toutefois gratuit...).
Rédigé par : Alix | 13 juin 2014 à 17:30
Bien sûr, Parigoth !
Chaque jour, je prie donc pour ces populations qui, dans l'indifférence générale, doivent "fuir pour ne pas se faire massacrer". Les amis de nos amis qui nous mettent devant le fait accompli, en même temps que la coupe du monde de football, vous n'y voyez rien de choquant ?
Tant pour les uns que pour autres (ceux qui reçoivent les footballeurs et autres consultants) que pouvons-nous faire ? Zappons tout.
Sinon, concernant Roland Garros, en ayant fait un simili effort pour ne pas bavasser à tout va, ils n'ont pu se retenir de ressasser les mots : patronne et patron !
"ya kek'chos' qui cloche là-dedans"...
Je vous le disais : le niveau baisse, baisse. D'ailleurs, cette année, il (le service public) a fait dans l'économie.
Très peu de matchs visibles pendant la première semaine manière de déceler les talents et assister à leur évolution.
Presqu'aucun match pour la pratique en double ! et handisport aux oubliettes ?
Mais c'est bien sûr ! ils (les commentateurs) n'auraient pas pu parler de "patronne" (le masculin est déjà contenu).
Auprès de Monsieur Luyat il manquait la fantaisiste gantée et compétente.
Rédigé par : calamity jane | 13 juin 2014 à 17:27
Ah les consultants ! Rappelez-vous quand Alain Duhamel se prononçait pour François Bayrou ! Quelle rigolade : interdit d'antenne RTL pendant un mois !...
Rédigé par : Savonarole | 13 juin 2014 à 17:26
Je vous réitère, cher Philippe, mon truc pour ne pas avoir le spectacle gâché par les bavards du PAF. Regardez les retransmissions sur la télé publique autrichienne.
http://tv.orf.at/
C'est d'un calme…
Le commentateur est seul à la manœuvre (un bon point) et il est plus qu'économe avec ses commentaires (deux bons points) !
Rédigé par : Jean-Paul Ledun | 13 juin 2014 à 16:35
Avec le Mondial au Brésil, voici venir le temps des footballeurs.
A l'heure où au nord de l'Irak des communautés présentes sur ces territoires depuis des millénaires sont obligées de fuir pour ne pas se faire massacrer dans l'indifférence générale par des hordes barbares aidées et financées par les amis de nos amis, voilà que tout ce que nous trouvons à faire est de nous étourdir dans de nouveaux jeux du cirque emblématiques de la décadence romaine, pour ne surtout pas penser que cela pourrait nous arriver aussi, tôt ou tard...
Rédigé par : Parigoth | 13 juin 2014 à 15:00
Bonjour Philippe Bilger,
Je me faisais cette réflexion lors de Roland Garros, "Mais n'y a-t-il personne pour dire à Chamoulaud que ce serait bien s'il se taisait de temps en temps ?" et quand il se tait, c'est pour les pages de pub.
Catastrophique ce Chamoulaud qui dit tout et son contraire (je dirais même plus...) dans un match pour conclure "On vous l'avait bien dit que ce match serait disputé et qu'il y aurait un vainqueur à la fin..." j'en passe et des plus affligeantes.
Arsène Wenger apporte son avis d'entraîneur qui a quand même une certaine éthique, c'est Christian Jeanpierre qui cause trop.
Cependant à Arsenal vous pourriez éviter à Sagna d'avoir envie de se remettre les épaules la tête.
Et les journalistes du tour de France, l'insupportable journaliste de France Télévisions qui ne peut pas laisser une seconde de silence : "...alors qu'il y a une vache dans le champ... Pierre Rolland laisse les roues de son vélo tourner et se dirige vers l'arrivée, mais il a encore 207 km 200 à faire, 206 km 500 le temps de le dire".
Quand il y a des pays frontaliers francophones, c'est plus pratique.
Christophe Dugarry est je pense un excellent consultant, comme Elie Baup en son temps. Là on apprend une manière de comprendre le foot.
Merci de ce billet, et en plus on a réussi à éviter de parler de Sarkozy...
Rédigé par : stéphane | 13 juin 2014 à 14:48
Voilà : c'est écrit ! et bien écrit.
A l'E.N. c'est pareil ! et même en fac le niveau baisse, baisse.
A trop illustrer la vitesse du vent derrière les fagots, on finit même par ne plus le ressentir et donc à le détester.
Quand la poésie déserte aussi les facs, c'est déjà qu'elle a sévi ailleurs.
Rédigé par : calamity jane | 13 juin 2014 à 13:29
Ne soyons pas naïfs, le public aime ces commentaires sentencieux, ces redondances gazeuses. Le plus drôle est Monfort, je suis chaque fois ébloui de le voir déverser son snobisme de raout parisien avec les rodgeur federer, ou, autrefois, hélas, les maïqueul schumacher. Se targuant de parler l'anglais, il ne rend même pas à chaque langue sa prononciation élémentaire.
Le peuple est méprisé, donc, on lui sert un brouet indigeste, qui l'emprisonne dans les rets de l'absence de pensée, ou de la pensée indiscernable.
Mais aussi quelle idée d'aimer le football. On parle beaucoup en ce moment de l'islamisation rampante de la pensée et des moeurs sociales : cela va de pair avec la réduction populiste de la noblesse du sport à une exhibition pour détraqués. Le tennis s'écoute, mais qui ne se souvient des ânons hurlant YANNNIKKK, au moment du service comme s'ils étaient les amis de ce grand émigré fiscal dédaigneux et donneur de leçons pour lobotomisés à la façon Sarkollande. Au début, des chuuttt s'élevaient, voire des protestations contre ces singes hurleurs, puis l'habitude du hurlement prima l'admiration pour le sportif et aujourd'hui on entend même des applaudissements lors d'une faute, ce qui, normalement, ne devrait entraîner qu'on ohhh désolé. C'est aussi cela la réduction des individus à des images pieuses issues de l'agitation corporelle et de la vulgarité. Heureusement, il reste le rugby, peut-être, on ne sait jamais.
Et voilà que de nouveau, le poste de télévision va retrouver son calme pour un mois afin de ne plus m'imposer ses consultants qu'on devrait payer à l'aune de leur inutilité. Merci P.Bilger, vous nous avez donné l'occasion de bien nous amuser à dire du mal des autres ce qui, vous en conviendrez, est un excellent début de journée.
Rédigé par : genau | 13 juin 2014 à 12:13
Bravo ! Que de justesse dans ce propos. Ce que vous décrivez pour le sport a son pendant lors de cérémonies officielles, comme celles du 6 juin par exemple, au cours desquelles des commentateurs de fortune s'acharnent à donner un avis non espéré et des commentaires vaseux aux moments les plus importants. Les hymnes nationaux, les sonneries aux morts, etc. sont systématiquement couverts par d'intempestives logorrhées. Le 14 juillet arrive… ne désespérons pas car nous y aurons droit !
Rédigé par : adamastor | 13 juin 2014 à 12:12
Il n’y a pas que dans le sport et la télévision que les inutiles et les nuisibles pullulent et prospèrent grassement. Il y a aussi la politique, la publicité, la finance. Sans oublier la fameuse représentation nationale qui ne représente en fait que les classes supérieures.
Si on aime le foot, mieux vaut couper le son et remplacer les commentaires par de la musique. Et si on a besoin de commentaires, on peut toujours inviter son beau-frère ou son voisin. Ça ne peut pas être pire qu’avec Arsène Wenger.
Rédigé par : moncreiffe | 13 juin 2014 à 11:34
Et je ne parle même pas des commentaires "sauvages" puisqu'il paraît que le président de la République, en Andorre, a manifesté, durant une demi-heure, sa science du foot et sa lucidité dans le jugement.
Alors dans ce cas, s'il est si bon que cela en matière de fouteballe, pourquoi ne rejoint-il pas ce milieu au lieu de nous faire subir le poids de son incompétence avec les conséquences graves qui en découlent pour notre pays ?
Rédigé par : Parigoth | 13 juin 2014 à 11:27
Bonjour Philippe Bilger,
« Entre leurs mots, je ne parviens plus à entendre et à voir.
Ils nous saoulent quand notre ivresse ne dépend pas d'eux, n'a pas besoin d'eux. »
Il est loin le temps des Léon Zitrone commentant le tiercé dominical avec son style inimitable, celui de Robert Chapatte gravissant le Tourmalet sur sa moto au plus près des coureurs du TdF, de Roger Couderc et son fameux « Allez les petits » et pour finir, bien sûr, Thierry Roland et ses fameux coups de gueule qui lui valurent parfois quelques problèmes.
Eh oui, maintenant on a des « experts » qui nous noient dans des détails techniques dont on n’a que faire, ajoutant à cela quelques blagounettes bien viriles qui ne font rire qu’eux-mêmes.
Ceci étant il est toujours possible de couper le son pour regarder le match et s'affranchir des commentaires sans intérêt, mais faisant cela on se prive de l’ambiance du stade qui est quand même indispensable pour vraiment s'imprégner de l'événement qui se joue sous nos yeux.
Alors on fait avec. Que faire d'autre ?
Rédigé par : Achille | 13 juin 2014 à 11:04
Terrifiantes perspectives pour le mois qui vient... à voir le déferlement qui commence quand il n'y a rien à dire... Comme disait Joffrin dans une immortelle définition du journalisme : "Il n'y a rien à dire ; mais on peut en parler" !
Rédigé par : Guzet | 13 juin 2014 à 10:57
Les commentaires sont comme les plumes sur un chapeau fut un temps... Depuis on ne porte plus de chapeaux et les plumes on les met ailleurs, ça distrait de l'ennui !
C'est étrange un billet sur les consultants, pourquoi pas les manifestants ? Et puis, que fait la FIFA ? Que pense la FIFA ? A quoi sert la FIFA ? Qui jouit des compétences de la FIFA ? On m'a dit que c'était une oeuvre de bienfaisance, qui dispensait au gré de la balle ses bienfaits, il paraît même que très affectée par la misère, la souffrance d'un peuple descendant d'esclaves, d'Indiens et de droits communs venus d'Europe, la FIFA s'engage comme jamais à laisser derrière son passage ce que laissent les typhons et autres malheurs très naturels !! Pour ce qui est d'être très déçu par un footballeur au langage approximatif, c'est non seulement étonnant de la part d'un honnête homme mais malveillant à l'égard d'un simple joueur de football. Je ne sache pas que sa fonction est d'instruire, s'il divertit ceux qui le sont (instruits) il est déjà à la hauteur de toutes les espérances... Quant à ces derniers, qu'ils fassent comme les footballeurs dans les soirées mondaines où ils n'ont rien à faire, qu'ils se taisent !
Rédigé par : duvent | 13 juin 2014 à 10:24
Bonjour,
En parfait accord avec vos propos et c'est pour ces raisons que je regarde les quelques matchs de foot de ce "mondial" sur les chaînes allemandes*, un seul commentateur qui parle peu mais bien !
Avant, à la mi-temps et après, un consultant dialogue avec un journaliste (hier soir sur ZDF Oliver Kahn).
* par satellite
Cordialement
Rédigé par : Olivier | 13 juin 2014 à 09:57