Puisque les politiques, à droite ou à gauche, au pouvoir ou dans l'opposition, n'osent pas s'exprimer clairement sur certains sujets, comme s'il y avait en dépit des antagonismes un corporatisme, une solidarité de ceux qui gouvernent, de ceux qui aspirent à gouverner et de ceux qui désirent gouverner à nouveau, puisque les journalistes répugnent à révéler la nudité du roi, il faut bien que le citoyen s'en mêle.
J'ai attendu pourtant. Vainement. J'ai espéré. Pour rien.
Cependant le choc que j'ai ressenti en lisant ce propos de Nicolas Sarkozy dans Le Journal du Dimanche n'était pas léger ni artificiel. Il aurait dû être celui de beaucoup. En lisant, je n'en ai pas cru mon esprit, mes yeux.
"Je ne suis pas décidé à laisser la France dans un tête-à-tête entre le FN et le PS".
D'abord, je l'avoue à ma grande honte, le toupet du personnage a presque suscité une forme d'estime pour un caractère capable non pas de retourner sa veste mais de l'offrir alors qu'elle est mitée, trouée de toutes parts. Qu'elle a trop servi.
Ensuite, je me suis rappelé un sondage récent faisant d'Alain Juppé le rempart le plus efficace contre le FN, ce qui ne semblait pas absurde au regard des positions constantes du maire de Bordeaux.
Enfin, et c'est alors seulement que j'ai pris la pleine mesure de l'énormité de cette assertion, je me suis questionné. Nicolas Sarkozy qui est réputé pour être hypermnésique n'a-t-il des trous de mémoire que pour sa vie politique et sa démarche présidentielle ?
En effet, comment oser soutenir qu'il veut faire échapper les Français à un affrontement entre le PS et le FN alors qu'en 2012 il a fait gagner le premier et progresser le second ?
Sa campagne de 2007 est bien lointaine qui avait permis d'assécher, croyait-on pour longtemps, le FN alors que cinq ans plus tard, sa démagogie et son cynisme, motivés par son retard substantiel dans les sondages, n'avaient fait qu'amplifier l'avancée de ce parti extrême en favorisant sa représentante.
Dans ces conditions, il est inconscient ou mensonger de se présenter comme un sage quand on a été un incendiaire, comme un médiateur alors que, pour sauver sa mise présidentielle, on a fait perdre la France sur les deux tableaux et conduit beaucoup de tenants de la droite non sarkozyste à voter en faveur de François Hollande.
Un jour, peut-on espérer que l'UMP atteindra ce niveau minimal d'éthique qui la dissuadera par principe non pas tant de donner ses suffrages à un vaincu que d'en faire bénéficier un ancien président qui a déjà mal servi, qui est englué dans les affaires, la dernière en date, Bygmalion, n'étant pas la plus anodine ?
Ou bien faudra-t-il attendre que Jérôme Lavrilleux aille au bout de la vérité et Eric Cesari vers plus de sincérité que de fidélité pour que ce grand parti secoué, mais pas encore mort, se ressaisisse et se décide enfin, pour avoir l'esprit propre et un avenir honnête, à faire l'impasse sur celui qui, ayant tout décidé, doit tout assumer, ayant tout validé, doit tout s'imputer ?
Les médias qui ne sont guère originaux ne cessent de nous répéter que Nicolas Sarkozy demeure "serein" - un adjectif absurde aussi bien au regard de son être que de la réalité trouble qui, au fil des semaines, émerge et qui aurait dû dégoûter depuis longtemps tout citoyen normalement constitué.
Quand j'entends les duettistes Didier et Peltier, au demeurant sympathiques, s'obstiner à chanter la gloire de leur héros, je suis partagé entre l'étonnement ou l'irritation. Sont-ils aveugles, sourds ou bien l'éthique, à cause de la contagion d'un quinquennat calamiteux pour l'état de droit, est-elle devenue le cadet de leurs soucis et une misérable obligation ?
Ainsi cette indifférence à l'honorable, cette désinvolture, cette sous-estimation de l'intégrité seraient consubstantielles aux quelques-uns qui continuent d'afficher une inconditionnalité pour Nicolas Sarkozy, de plus en plus intense à proportion même de son caractère de moins en moins crédible et légitime ? On force puisqu'au fond, on n'est plus dupe.
A l'UMP, le temps des révérences est révolu. Alain Juppé qui s'est enfin déclaré pour la primaire et sa roideur laconique, François Fillon, son audace par écrit et ses heureuses provocations qui, peut-être, ne seront pas rétractées dès le lendemain, Xavier Bertrand qui suit son sillon et n'est pas offensé mais stimulé par le peu d'importance et d'influence qu'on lui prête, Bruno Le Maire dont le verbe seul est révolutionnaire et qui refuse une restauration, d'autres encore qui ne feront pas de la droite sans Sarkozy un monde orphelin. Bien au contraire. Ce serait comme l'équipe de France sans Ribéry : une merveilleuse aubaine.
Notre ancien président a raison sur un point capital : il faut tout changer. Ce "tout" doit l'englober, l'intégrer.
On a donné sa chance, en 2012, à François Hollande et, pour l'instant, il ne l'a pas saisie. Il a trahi à la fois ceux qui le désiraient et ceux qui ne voulaient plus de Sarkozy, la gauche pure et dure et le conservatisme éclairé et décent. Il n'est pas impossible que ce qui se déroule actuellement à droite, les nuages lourds et noirs dissipés, représente une aurore certes encore modeste mais plus qu'un frémissement : une envie de se débarrasser d'hier, d'inventer demain.
Alors la droite pourra redevenir un horizon. On aura le droit de revenir. Sans honte.
Mais alors forcément sans lui !
Sur ce blog on a aussi notre lot de consultants politichiens et de conseilleurs multi cartes qui se déplacent "en escadrille" de billets en billets et donnent leur avis sur tout et n'importe quoi. Et quand il est question de Sarkozy, c'est la curée, le lynchage à pleins jets. Leur hargne les porte, les soulève, leur donne des ailes de géant tant et si bien qu'ils atteignent des sommets, que dis-je, l'exosphère de la bêtise, de la calomnie et de la méchanceté gratuite.
Tandis que Hollande peinard et le sourire béat se régale et se rengorge trop heureux qu'on lui fiche une paix Royale (rien à voir avec son ex) et que Marine aux anges se voit déjà en haut de l'affiche.
Ah les braves gens ! Je me demande à quel moment ils vont atterrir et cesser ce déni de la réalité et du présent. Cesser d'exhiber leurs vieilles lunes, leurs rancoeurs, de colporter des ragots ou des rumeurs et de lire l'avenir dans le marc de café du commerce.
Serait-ce que dans leur délire paranoïaque qui s'aggrave au fil du temps, ils en soient venus à oublier jusqu'à l'existence du président de la République actuel, voire pour qui ils ont voté aux dernières élections.
Rédigé par : Mary Preud'homme (la corrida) | 26 juin 2014 à 23:20
Tout à fait d'accord avec vous. Le must : le prix de l'Appel du 18 juin attribué à Sarkozy... On croit rêver, ou plutôt cauchemarder, la pratique de Sarkozy étant aux antipodes de celle du Général (Fouquet's, "Prince Jean" / EPAD, "casse toi, pauv'con", les 400 millions à Tapie, retour à l'OTAN, Traité de Lisbonne vs résultat du référendum,...) ! Pour ma part, ce sera soit François Fillon, avec un vrai programme de rupture (libéral, certes, mais sans les miasmes xénophobes de l'extrême droite) ou bien, si ce n'est pas lui le candidat de la droite et du centre, N.Dupont-Aignan, patriote sincère, bon gestionnaire d'une ville moyenne (rien à voir avec DSK), et honnête (Juppé, trop consensuel et n'osant pas assez : par contre, "Maison Bleue", pour la Droite, qu'il avait proposé, me va très bien : tant qu'à être à l'ouest, autant y être complètement).
Rédigé par : GABUZO | 26 juin 2014 à 20:33
Le résultat comparatif du projet pour la France de MM. Mitterrand et Sarkozy :
D’un côté on a François Mitterrand qui a mené une politique économique à contretemps qui a ruiné durablement la France, les Français et notre compétitivité : taux de chômage qui augmente de 40%, baisse spectaculaire des salaires dans la valeur ajoutée (près de 70% à 62,5% en 5 ans… et même à 60% en 1993) dette en augmentation de plus de 30%...
Bilan : la sensation qu’éprouvent les Français de s’enfoncer dans une crise sans fin date des années Mitterrand !
Nicolas Sarkozy qui a fait face en cinq ans à une succession de crises bien plus graves que celles affrontées par François Mitterrand et qui a pourtant su protéger la France en étant à l’origine de la régulation de l’économie avec le G20 et la gouvernance économique de la zone euro, en menant un grand plan de relance par l’investissement et un soutien aux plus fragiles, en sauvant les banques et l’épargne des Français…
Les chiffres sont sans appel : le chômage est moins fort en 2011 qu’en 1986, la part des salaires dans la valeur ajoutée est plus élevée, l’augmentation de la dette mieux maîtrisée dans un contexte plus hostile en 2008 qu’en 1981 !
Hollande recommence les mêmes erreurs que Mitterrand !
Oui , à l'évidence Sarkozy est pour le moment le meilleur Président que la France ait connu !
Rédigé par : sylvain | 26 juin 2014 à 18:09
Bravo M. Bilger pour vos papiers en général et celui-ci en particulier, cependant la question reste sans réponse : pourquoi les journalistes rechignent-ils à "révéler la nudité du roi" ?
Je vous soumets un début d'explication possible, les hommes que N. Sarkozy a placés au cœur du monde médiatique tant dans les services publics (France Télévisions, Radio France) que dans les médias privés sont toujours en place.
Peut-être est-ce pour cela que des esprits libres comme le vôtre ou celui d'un Taddéï n'ont pas la lumière méritée (ONPC !).
Rédigé par : tonij | 26 juin 2014 à 15:07
J'abonde dans votre sens Philippe Bilger, non pas que j'aie une haine particulière pour Sarkozy, mais parce que je calcule froidement les conséquences de sa réélection aux primaires de l'UMP. Deux solutions :
1) L'électorat français ne suit pas, et la France continue sa descente aux enfers avec l'actuel Président, bien décidé à s'accrocher, et réélu miraculeusement. Si ce n'est pas Hollande, ce sera Manuel Valls (qui ne connaît strictement rien à l'économie, et qui croit qu'il suffit de s'indigner en tapant du poing sur la table et en fronçant le sourcil pour être un chef), ou un autre du même style, un Montebourg, ou un rond de cuir ronflant nourri au biberon du socialisme bien de chez nous.
2) L'électorat français suit, et on retombe dans le sarkozysme : le cinéma permanent, l'UMP dévastée, la dette qui augmente, une partie des Français aveuglée, extasiée par le Sauveur, l'autre furieuse et amère, la droite méprisée, haïe définitivement ; puis le parti socialiste adoubé par les électeurs au bout de quelques années, et le travail de paupérisation de la France irréversiblement renforcé.
L'horizon ne s'arrête pas au jour des prochaines élections présidentielles. Je ne serais d'ailleurs pas tendre non plus si l'on me demandait mon avis sur la candidature de Juppé, malgré mes tendances centristes. La droite doit être audacieuse. Elle le peut car le pays n'en peut plus de la gauche.
Rédigé par : Lucile | 26 juin 2014 à 13:11
Lors de la lutte de leadership qui anime la droite, il sera important de tirer au clair qui a fondé l'UMP.
Les Français croient vaguement que c'est Alain Juppé.
Ce qui lui donnerait un atout supplémentaire, confirmé par le signe que nous donne l'anagramme de son nom : Alain Juppé : >>> J'ai un appel.
Les Américains, qui se passionnent à juste titre pour la vie partisane de notre pays, se sont aussi posés la question dans leur dialecte : who has built UMP ?
Has built UMP ?
Mais c'est bien sûr, ils ont trouvé la réponse par l'anagramme : >>> Paul Bismuth !
Rédigé par : Yves | 26 juin 2014 à 12:48
Ça y est ! Les sarkophiles se réveillent et sortent de leur état comateux pour aboyer contre tous ceux qui oseront dire du mal de leur cher (très cher) Nicolas.
Après les soeurs semtob qui feraient bien de visiter Disneyland Paris, si elles veulent
retrouver l'action, le dynamisme, l'élan avec Nicolas Sarkozy , après Franck Boizard qui reconnaît, du bout des lèvres, que Nicolas Sarkozy est arriviste, superficiel, creux, changeant, inculte , après sylvain et ses délires paranoïaques sur le cancer socialiste , voici Michelle qui fait mine de découvrir le népotisme, sans oser dire clairement que ça la dérange quand il s’agit de Bariza Khiari, vice-présidente du Sénat (et accessoirement d’origine algérienne), mais pas quand il s’agit de son chouchou.
Entre les illuminés et les hypocrites (sans oublier les opportunistes), Sarkozy est bien entouré ! Ne dit-on pas qui se ressemble s’assemble ?
Je n’en dirai pas plus, par charité chrétienne.
Rédigé par : moncreiffe | 26 juin 2014 à 12:28
Le pire argument des sakophobes de ce blog : son fils Jean à l'EPAD.
Quand on sait le népotisme qui règne en maître en politique et particulièrement chez les socialistes, l'argument fait rire. Des dizaines de fils ou filles de nommés (sans concours) dans des postes de fonctionnaires en vue, à la télé ou comme le fils de la vice-présidente du Sénat à l'EPAD justement. Je ne parle pas des fils de ministres qui ont des ennuis avec la justice.
Comme nous le savons, dans les rangs de la gauche ne figurent que des saints (enfin des saints laïcs bien sûr), tous frères, tous consentants à diriger la France et même l'Europe à l'appui du CEDL (de l'affaire Vincent Lambert aux enfants nés de mères porteuses et à leur reconnaissance en vue de leur adoption).
Sarko est un minus à côté de ces saboteurs de société.
Rédigé par : Michelle D-LEROY | 26 juin 2014 à 11:24
"Tamanrasset, au drapeau, le jeune aspirant est derrière le colonel, dans la garde.
Le colonel : "Mon général, pouvez-vous me promettre que nous n'abandonnerons jamais ce pays et ses hommes ?"
Le Général : "Je vous le promets."
Comme disait le Père T., professeur de rhétorique C en parlant des hommes politiques :
"Non seulement des fayots mais encore des lentilles.""
Rédigé par : genau | 24 juin 2014 à 23:36
Je reviens doucement de Marseille où j'ai accompagné mon épouse désirant voir ses chères tantes très âgées avant l'inévitable.
Elles ont parlé du pays ,"là-bas", en ressortant leurs albums de famille parfois avec les larmes aux yeux.
Barricadées dans leurs petites maisons au pied des collines surplombant la ville. Double rangée de barreaux de fer aux fenêtres, alarme, portes métalliques avec de multiples verrous, elles sont dans une prison dont elles détiennent les clefs.
Quatre cambriolages en vingt ans.
Condamnées sans remise de peine par le Général.
Et comme le dit la publicité : "Et ce n'est pas fini".
Cela va être notre tour.
Rédigé par : hameau dans les nuages | 26 juin 2014 à 10:07
Sans lui, mais avec qui?
Juppé qui a usé les tapis de tant de ministères sans oublier d'avoir été en délicatesse avec la Loi ?
Fillon qui nous explique aujourd'hui ce qu'il aurait du faire hier?
Bertrand et son charisme de représentant en assurances?
Alors peut-être Wauquiez qui pose les bonnes questions sur l'Europe et sur l'assistanat?
Le Maire, brillant garçon, mais a-t-il la moelle pour écraser les pieds de ses voisins?
Arrêtons l'énumération des prétendants au leadership de la droite car en fait personne ne parvient aujourd'hui à s'imposer dans l'opinion, c'est la raison pour laquelle Sarko ne part pas battu!
Rédigé par : caroff | 26 juin 2014 à 09:52
Le cancer socialiste ronge la société
La crise d'aujourd'hui est le résultat de l'incompétence du laxisme socialiste des années Mitterrand et son "replay" avec l'équipe Hollande.
Ils ont surendetté la France et ils continuent aujourd'hui : "record mondial des déficits publics" dixit Michel Sapin lui-même !
Sarko n'y est pour rien malgré le mensonge-propagande socialiste des "600 milliards", seuls 200 milliards lui sont imputés pour sauver les banques selon Didier Migaud (socialiste) quand il était à la Cour des comptes ; le reste est dû aux remboursements des dettes et ses intérêts, des coûts faramineux de la pire gabegie économique ubuesque électoraliste : 35 heures et retraite à 60 ans non financées ; "nos descendants paieront" !!
Nous continuerons donc à payer de gré ou de force les conséquences désastreuses de l'incompétence socialiste.
De plus, le retour de l'épouvantail socialo en 2012 a fait fuir les entrepreneurs en les décourageant d'investir et de créer chez nous : "Moi Je n'aime pas les riches !! Moi Je n'aime pas la finance !!"
Sarkozy le visionnaire avait réussi à tenir les rênes du pays, à limiter la casse de ses prédécesseurs par son courage, sa ténacité, sa fermeté, sa modernité, son dynamisme : la croissance revenait, le pouvoir d'achat augmentait, la France était adulée, enviée, admirée et respectée dans le monde entier !
Aujourd'hui nous sommes la risée de la planète, "les pieds nikelés, les bidasses en folie "!
J'ai toujours dit que la gauche était un cancer social, un danger, une menace ; ça se confirme de plus en plus.
Les socialistes auront contribué et contribuent encore à l'accroissement de la dette, des déficits, de la pauvreté, de la misère, du chômage et de l'insécurité
Un homme, un vrai, de la trempe de Sarko, doit d'urgence reprendre la situation en main et faire oublier ces heures sombres socialistes qui ont terni notre image de marque.
Rédigé par : sylvain | 26 juin 2014 à 09:16
J'aime bien quand Philippe Bilger exige que les hommes politiques "parlent clairement". Que ne commence-t-il par donner l'exemple et nous avoue enfin quel mauvais tour, professionnel ou personnel, Sarkozy lui a joué.
Car enfin à qui fera-t-il croire que sa haine inextinguible du tyran vient de ses atteintes à "l'État de Droit" et de la montée du FN ?
Tous les Présidents de la Ve République, sans exception, de de Gaulle à Chirac, ont appliqué la Constitution qui ne prévoit (heureusement) qu'une indépendance limitée de la Justice. Que je sache, les Français ont approuvé cette répartition des pouvoirs, même si elle déplaît (on devine pourquoi) aux professionnels de la Justice.
Quant à la montée du FN, cet argument est encore plus faux : il était au plus haut avant et après Sarkozy, pas pendant.
Bref, je serais d'avis de rejeter ce réquisitoire creux et même de révoquer ce procureur que sa passion aveugle.
Rédigé par : NewParadigm | 26 juin 2014 à 03:11
J'admets, il m'épate. Je l'ai toujours considéré comme amoral, sans scrupule ni foi ni loi, fumiste au-delà de tout mais là, il confine au chef-d'oeuvre. Que l'homme politique, après avoir mené une difficile carrière militante à Neuilly-sur-Seine, se plante comme on sait une fois élu à la présidence de la République, larguant 500 milliards de dettes publiques nouvelles, usant de l'Etat de droit comme d'un torchon, ça peut arriver, ça n'est pas un brevet de capacité à revenir gouverner mais passons puisqu'il a promis qu'on n'entendrait plus parler de lui, va mon garçon te bourrer les poches sur Jupiter et oublie-nous.
Puis viennent les casseroles, pas une dînette de petite fille, non, des casseroles en fonte grand modèle pour appétit féroce, Karachi et ses onze morts, Kadhafi et ses pétro-dollars, braquage de dix millions chez les petits épargnants de l'UMP, dix-sept millions de fausses factures, trois millions de deniers publics détournés du groupe UMP vers le parti pour éponger d'autres dettes, jusqu'à ses amendes personnelles payées par le militant ébahi d'être aussi proprement tondu, puis, l'oeil grave et solennel, le voilà qui annonce qu'il revient pour sauver l'UMP d'abord et la France dans la foulée, moi je dis "chapeau !"
Il faut être fou à lier ou doté d'une mégalomanie stratosphérique, voire les deux, pour oser un retour dans de telles conditions et prétendre, après l'avalanche de catastrophes que l'on a provoquée, se poser en sauveur de quoi que ce fut. La menace est réelle, sonnante et trébuchante : d'abord pour le militant UMP à qui je conseille de planquer son oseille au fond d'un puits inaccessible. L'UMP après Sarkozy, c'est Koh-Lanta, on becte les fourmis qui traînent, pas un placard sans un cadavre, on ouvre un tiroir, bingo ! une ardoise ébréchée de l'Attila des meetings ! Sous une semaine, nous verrons Juppé ou Fillon dans le métro avec un accordéon pour ramasser quelques piécettes.
Menace non moins réelle pour le pays, tant il y a de folle candeur chez certains encore capables d'accorder un microgramme de confiance à ce personnage. Ils sont contents, ils l'aiment, lui leur colle des torgnoles et ils en redemandent. Avant de redevenir président, Sarkozy devra d'abord faire campagne : fêtes de nuit à Versailles, café, pousse-café, cigares ! Les campagnes électorales, ça le connaît, essorage complet des comptes bancaires et appel à contribution vers Kim Jong-un ou Bachar el-Assad (bonne nouvelle, ils seront liquidés dans les trois ans qui suivront, pas de témoin). Puis l'Elysée, que dis-je, le Parnasse ! Immunité, loi heureuse de blanchiment ad hoc, mutation de la moitié de la magistrature à Cayenne, barbouzerie à tous les étages, récupération de mon avion qu'on m'a odieusement chipé et, enfin, ce n'est pas trop tôt, Jean président de l'Epad de la Défense !
La France ? J'ai déjà entendu ce mot quelque part, c'est quoi déjà ?
Rédigé par : Jean-Dominique Reffait | 26 juin 2014 à 01:25
Nicolas Sarkozy est certainement le meilleur d'entre eux. Il faut qu'il revienne, absolument. Un vrai Père Noël, désintéressé et charitable ; un Saint authentique, sans la grâce ; la parfaite expression de toutes les valeurs de la droite. Parigoth a raison, il faut savoir reconnaître le vrai visage des droites françaises.
Rédigé par : Hermione | 25 juin 2014 à 22:33
Le chauffeur d'Eliane Houlette est en taule, la "Superprocureure" de la République chargée de tous les dossiers Sarkozy a laissé traîner sur le siège arrière de sa voiture de fonction des dossiers sensibles que l'on a retrouvés au domicile du chauffeur... Que les femmes sont étourdies...
Et après on nous fait passer les fins limiers de Mediapart pour des as de l'investigation journalistique...
(Cf Le Parisien)
Rédigé par : Savonarole | 25 juin 2014 à 21:20
@moncreiffe
Si vous avez une autre définition à proposer, je suis tout ouïe.
Je n'ai jamais prétendu que Copé était un homme de droite, c'est un cacique opportuniste comme les autres, prêt à dire une chose et à faire son contraire.
En fait, les vraies valeurs de droite dépassent largement le cadre de la politique politicienne.
Le sens de l'honneur, la fidélité à la patrie de ses ancêtres, l'esprit de sacrifice, l'honnêteté, la défense des faibles, l'amour du travail bien fait, le respect de la famille, et bien d'autres valeurs que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître...
Ce n'est pas avec ce marigot que nous pourrons les retrouver.
Rédigé par : Parigoth | 25 juin 2014 à 21:07
Eileen, vous osez rapporter en notre belle France des propos d'Anglo-Saxons nous traitant de bâtards ? Nous les Dessouche ? des bâtards ? Delassouche dites-vous ? Ah oui...!
Les Dessouche de Lavigne. Okéï ! Ouf ! un peu d'espoir.
Rédigé par : calamity jane | 25 juin 2014 à 20:32
Comme disait Piaget dans un autre domaine, pour garder le désir de penser il faut avoir une tête de turc.
Rédigé par : phineus | 25 juin 2014 à 19:46
@ Parigoth
C’est amusant que vous parliez de retour aux fondamentaux de la droite. C’était exactement le discours que tenait Copé en 2010, bien avant l’affaire Bygmalion.
De là à en déduire que ces fameux fondamentaux seraient l’arrogance, la corruption, l’incompétence et la malhonnêteté, il n’y a qu’un pas que je n’hésite pas à franchir.
Si vous avez une autre définition à proposer, je suis tout ouïe.
Je remarque que vous ne tenez pas en haute estime Sarkozy, et tous ceux qui osent encore se réclamer du gaullisme, sans aucune crainte du ridicule, dont le redoutable Pasqua qui s’y connaissait effectivement en matière d’escroquerie et d’imposture (à grande échelle).
Je n'en dirai pas plus, par charité chrétienne.
Rédigé par : moncreiffe | 25 juin 2014 à 19:42
Cher Philippe,
Votre obsession anti-sarkozyste fait peine à voir. A vrai dire, elle en est au point où elle me fait douter de votre intelligence.
Qu'est-ce que Nicolas Sarkozy a de si différent (en bien ou en mal) des autres politiciens ?
Nicolas Sarkozy est arriviste, superficiel, creux, changeant, inculte. Connaissez-vous un politicien français de premier plan qui ne réponde pas à ces qualificatifs ?
Rédigé par : Franck Boizard | 25 juin 2014 à 19:01
C'est un mauvais garçon
Il a des façons
Pas très catholiques
On a peur de lui
Quand on le rencontre la nuit
C'est un méchant p'tit gars
Qui fait du dégât
Sitôt qu'y s'explique
Mais il y a pas mieux
Pour te donner l'grand frisson
Qu'un mauvais garçon
Toutes les belles dames
Pleines de perles et de diam's
En nous croisant ont des airs méprisants
Oui mais demain
Peut-être ce soir
Dans nos musettes elles viendront nous voir
Elles guincheront comme des filles
En s'enroulant dans nos quilles
Et nous lirons dans leurs yeux chavirés
L'aveu qu'elles n'osent murmurer.
(chanté par Henri Garat).
Rédigé par : Yves | 25 juin 2014 à 17:50
Cher Philippe,
La question que nous nous posons actuellement est de savoir si les personnes en situation de handicap et pour lesquelles la Cour européenne n'a pas demandé le maintien en vie sont en danger d'euthanasie.
Les droits des personnes en situation de handicap sont-ils inférieurs au droit de l'homme ?
Pendant la Seconde Guerre mondiale et nous pouvons donner les statistiques sur un hôpital, la population de personnes handicapées mentales a été divisée par dix.
Ils ont été abandonnés sans alimentation.
Nous lisons avec le même malaise la décision du Sénat américain qui a pris la décision depuis plusieurs années d'effectuer des stérilisations forcées sur une quarantaine de détenues en Californie.
Aimer un pays, c'est être vigilant et montrer ce qui ouvre une brèche béante, dangereuse, inadmissible et inqualifiable car elle viole la déclaration des droits de l'homme et des citoyens.
Ce flirt avec l'eugénisme où qu'il se situe dans le monde est à combattre et à dénoncer.
Que notre France est belle quand elle résiste, quand elle réagit.
Que ce soit avec Mélenchon, avec Mamère, avec Delors ou mieux encore avec Nicolas Sarkozy et avec ceux qui aiment la vie, la justice celle de l'homme juste, le foot.
A ce jour, des milliers de piste de traitements totalement nouveaux sont en phase expérimentale et il faudrait beaucoup plus de chercheurs et de moyens pour accélérer les résultats très surprenants.
Des espoirs inimaginables s'ouvrent sur les maladies neurologiques, parkinson, sclérose en plaque, régénération neuronale, certains types de paralysies et c'est dans ce sens qu'il faut se battre.
C'est complètement fou, le nombre de recherches à explorer et qui traînent parce que la politique socialiste bloque tout. Les scientifiques français sont contraints à l'exil pour pouvoir mener à bien leurs recherches.
Oui, il faut retrouver l'action, le dynamisme, l'élan avec Nicolas Sarkozy.
françoise et karell Semtob
Rédigé par : semtob | 25 juin 2014 à 17:32
lucterius,
il faut appeler les choses par leur nom et il faudrait que tous les soupçons qui pèsent sur les hommes et femmes politiques se dévoilassent comme vérités ou mensonges.
Pensez-vous que nous, qui écrivons sur le blog de Monsieur Bilger, le matin, (pour les lève-tôt) en prenant connaissance des nouvelles ayons envie de déplacer des monts ?
Pensez-vous vraiment que l'on ait envie de faire de l'humour ou même de donner de l'espoir comme vous écrivez ?
Nous imiterions à ce point ceux qui nous la racontent pour mieux nous tromper ?
Qui devant le spectacle des politiques à envie de se battre pour un parti ? Qui ?
Ils ne sont plus crédibles et s'ils ne l'ont pas compris, on pourrait les aider à comprendre ? Qu'en pensez-vous ?
Rédigé par : calamity jane | 25 juin 2014 à 16:52
Notre ancien président a raison sur un point capital : il faut tout changer.
Oui, il faut tout changer, à commencer par les hommes que sont les tristes caciques qui ne représentent en rien la volonté de leur électorat, ou du moins qui font semblant de la suivre quand ils cherchent à se faire élire pour la bafouer une fois au « pouvoir » (ou à ce qu'il en reste).
Comme le disait Charles Pasqua : « Nous avons commis la plus belle escroquerie du siècle : nous avons fait croire aux Français que nous étions de droite »
Ses successeurs ou amis pourraient dire la même chose, y compris Sarkozy & consorts.
Donc, s'il faut tout changer, il faut aussi faire en sorte que la « droite » actuelle, qui pratique la tromperie sur la marchandise, revienne à ses fondamentaux de droite et jette par-dessus bord tout ce qui est imprégné des miasmes du centrisme et du socialisme.
Rédigé par : Parigoth | 25 juin 2014 à 15:26
Vous plaisantez j'espère ?
Une droite sans Sarko c'est comme un beefsteak sans poivre, un gâteau sans sa cerise dessus.
Depuis son départ le pays s'est atrophié, anesthésié, engourdi, avec un limaçon socialiste à sa tête.
Sarko reviens ! ils sont devenus mous !
Le retour de Sarko au pouvoir ressusciterait la France actuellement en phase terminale d'euthanasie socialiste ! Virons les mollusques hollandais destructeurs d'économie, de valeurs citoyennes, de morale, d'autorité, de civisme et redonnons ce dynamisme à notre nation que seul Sarkozy avait réussi à insuffler à ce peuple aujourd'hui endolori par deux ans de socialisme !
Rédigé par : sylvain | 25 juin 2014 à 13:43
http://www.lefigaro.fr/politique/le-scan/citations/2014/06/25/25002-20140625ARTFIG00097-l-appel-de-guaino-dati-wauquiez-et-peltier-pour-sauver-la-droite.php
Ces quatre-là appellent à un renversement des valeurs, tant mieux et je souscris (mais je doute qu'ils soient entendus car trop proches du "monstre" Sarkozy aux yeux des sarkophobes).
Par exemple, évoquer les simples valeurs "travail", "famille", en parler sonne ringard, obsolète et surtout rappelle les heures les plus sombres de notre histoire,formule qui coupe court à tout. Avec en plus, toujours, cette morgue intellectuelle progressiste dont se drapent les modernistes moralisateurs.
Car il faut bien voir que les valeurs traditionnelles, dans l'esprit gaucho-bobo, rejoignent une idée de morale, qui plus est, de vieille morale judéo-chrétienne, donc à rejeter d'emblée.
Si la France doit survivre, elle ne survivra que grâce à un regain des valeurs. Les quatre de l'UMP qui s'expriment dans Valeurs actuelles ont raison et je les suis dans cette démarche...
Très récemment, j'ai passé dix jours en Italie et même si la crise est terrible là-bas aussi, même si l'Italien lambda est désabusé et écoeuré par ses politiciens véreux, au moins il a l'amour de son pays (ce qui est énorme), l'envie de s'en sortir et surtout, surtout la fierté de son Histoire et de ses traditions. Les Italiens n'ont pas de crise d'identité, ils sont fiers de leur passé romain, fiers d'être catholiques. Et, s'ils ne nient pas leur intermède fasciste et le déplorent, ils ne s'en excusent pas en permanence.
Aller passer un moment dans un autre pays européen, sortir de cette pétaudière française a quelque chose de ressourçant et de revigorant. Cela fait un bien fou.
Rédigé par : Michelle D-LEROY | 25 juin 2014 à 11:52
@semtob
Je suis à la fois âgée et handicapée, alors je m'autorise à vous répondre. Oui je soutiens le docteur Bonnemaison et espère bien en rencontrer un de sa qualité le moment venu. Pour Vincent Lambert, je regrette qu'il n'ait rien écrit de ses volontés, mais qui souhaiterait vivre dans l'état dans lequel il est ?
Comment peut-on parler de notre pays, la France, avec les termes orduriers que vous employez ?
Si cela vous fait tellement honte d'être Français, eh bien changez de nationalité.
Monsieur Hollande ne fait pas de miracle. Monsieur Sarkozy a laissé la France dans un tel état qu'il faudra sans doute des décennies pour qu'elle se relève, mais sûrement pas avec lui !
La France s'est maintes fois relevée de catastrophes (1871, 1940), il y a eu alors un sursaut patriotique. A ce moment-là, certains étaient prêts à donner leur vie pour leur pays et certains l'ont fait.
Même ceux qui n'étaient pas d'accord avec la politique menée avaient un amour de la France, certains l'ont quittée pour mieux la défendre.
Je suis une vieille femme, alors pensez-vous peut-être que je radote... j'ai simplement honte pour vous.
Rédigé par : marie dumont | 25 juin 2014 à 11:44
Monsieur Bilger,
Comme d'habitude votre article est très agréable à lire. Et aussi tous les commentaires qu'il suscite. Mais ils nous enfoncent encore plus dans le pessimisme ambiant. Oui nous n'avons pas été contents de Nicolas Sarkozy. Et nous ne sommes pas contents non plus de F Hollande. Et je ne vois actuellement aucun homme politique dont finalement nous pourrions être satisfaits. C'est la désespérance complète. A mon avis il nous faudrait envisager des messages davantage porteurs d'espoirs. Sur mon site je fais un essai. Mais il est évidemment loin d'être parfait.
Rédigé par : lucterius | 25 juin 2014 à 11:22
Bonjour Philippe Bilger,
« Notre ancien président a raison sur un point capital : il faut tout changer. Ce "tout" doit l'englober, l'intégrer. »
Il est clair que s’il faut tout changer, il faut aussi et surtout changer les hommes qui pendant trente années ont conduit la France là où elle est aujourd’hui. Et ceci aussi bien à droite qu’à gauche ou ailleurs.
Il faut mettre au rebut les vieux caciques qui trimballent nombre de casseroles et arc-boutés sur leur soi-disant expérience, empêchant des hommes et des femmes plus jeunes mais plein d’énergie et de talent de s’exprimer.
Rien de pire que l’expérience en politique car elle conduit à des automatismes qui ne prennent pas en compte l’évolution de la société. Or celle-ci est en pleine expansion que ce soit sur le plan économique ou sociétal.
François Hollande et Nicolas Sarkozy sont les rouages d’un même système à bout de souffle qui ne marche plus depuis longtemps.
Notre constitution est obsolète car reposant sur une société du siècle dernier qui bénéficiait d’une conjoncture favorable.
Il faut changer tout : changer de paradigme, de convention, de République et surtout changer les hommes qui sont aux commandes et ont largement démontré leur incurie.
Rédigé par : Achille | 25 juin 2014 à 09:51
Il est amusant de voir les membres de l'UMP qui s'acharnaient (avec raison) contre le chirurgien ministre de FH faire preuve aujourd'hui d'une mansuétude prudente à l'égard des membres de leur propre famille politique impliqués ou en passe de l'être dans un scandale financier de taille : 17 millions d'euros ce n'est pas rien pour un pays qui actuellement tente de faire rentrer en France les capitaux exilés. Sauf M. Lavrilleux qu'ils veulent crucifier, espérant ainsi conjurer le sort, c'est : circulez y a rien à voir !
D'autre part il est symptomatique d'un dysfonctionnement massif de nos institutions publiques que ce soit à travers des journaux - subventionnés ou indépendants tour à tour - que la vérité se manifeste et non à travers l'Etat.
Money money money, voilà ce qui aveugle certains politiques, l'argent c'est le pouvoir, le pouvoir c'est l'argent, et l'"on" peut être pris dans un cercle vicieux vertigineux si les garde-fous ne fonctionnent pas.
Mais tout de même, personne à l'UMP (et ailleurs) n'avait donc remarqué que l'ex-Président était quelque peu... dépensier ? n'avait-on pas remarqué que l'UMP avait des liens avec Bygmalion et ses filiales ? Tous ce petit monde d'experts fortunés n'a rien vu de ce qu'ils veulent appeler une dérive ? un accident, une sortie de route...
Comme le disait hier un député UMP, ceux qui n'ont rien dit avant ont beau jeu aujourd'hui de faire les étonnés...
Donc la République n'a rien vu non plus, les partis n'ont rien vu, pourtant la campagne de NS était bien visible pour que certains puissent déceler quelque chose. Mais non, il fallait gagner, et chacun s'est concentré sur ses propres intérêts.
Si l'alternance n'avait pas eu lieu, aurions-nous su, nous, citoyens lambda - dont un grand nombre ne part JAMAIS en vacances, ne va JAMAIS au théâtre ni à l'opéra, ni dans les écoles américaines ou anglais -, nous qui avec notre propre argent (impôts et autres taxes TVA) contribuons à financer les campagnes politiques (et même deux fois celle de l'UMP puisque les donateurs du Sarkothon ont pu retirer leur don de l'impôt dû à l'Etat), sans l'alternance disais-je aurions-nous jamais su quoi que ce soit à propos de ce système organisé d'arrangements entre amis ? Et faut-il rappeler au député Jacob que les généreuses enveloppes attribuées aux groupes de l'Assemblée sont financées par les contribuables qui ont le droit de lui demander des comptes ? "C'est légal" mais non c'était impensable, voilà tout.
Pendant ce temps, si NS se tait en France, ce que regrettent publiquement nombre de personnalités de sa famille politique, à l'étranger, il cause... http://www.lematin.ch/suisse/Adolf-Ogi-cloue-le-bec-de-Sarkozy/story/28988414
Rédigé par : c'estquoilapolitique ?! | 25 juin 2014 à 09:50
Ce soir, j'accrocherai Sarkozy au pare-choc arrière de ma voiture et ferai tinter ses casseroles partout dans les rues de la capitale pour célébrer notre victoire contre l'Equateur !
Ca aura de l'allure, non ?
Rédigé par : RF | 25 juin 2014 à 09:41
Comment osez-vous dire que Peltier et Didier sont sympathiques ? Connaissances communes ? Cette remarque dans votre bouche était-elle nécessaire ?
Rédigé par : mariane | 25 juin 2014 à 07:08
Bonjour Monsieur Bilger,
Soyons juste, "Il" a changé : il est pire...
Ce qui est inquiétant ce sont ceux qui continuent de le soutenir, ceux comme "transportés" dès qu'il apparaît, ceux qui semblent incapables de voir, de comprendre combien cette UMP de Sarcopé les a grugés, volés +++
Si un chef d'entreprise privée avait commis et osé le tiers du quart de que disent et ont commis les dirigeants de l'UMP, il serait viré sur-le-champ, comment Copé ose-t-il encore se montrer, comment Copé peut-il encore siéger au bureau politique de l'UMP pour exclure, non suspendre, ce Lavrilleux son bras armé.
La politique grâce aux Sarko & consorts est devenue le dernier refuge du col blanc sorti de l'ENA et de la rue Saint-Guillaume, ce sont les mêmes qui prétendent gouverner la France alors qu'ils ne connaissent pas les fondamentaux de leur fonction, comme s'inquiéter et se sentir responsables des comptes de leur entreprise.
Un seul vœu : que la Justice se dépêche d'instruire la douzaine de dossiers dont la liste s'allonge quasiment chaque jour, toutes les casseroles qui pendent aux basques de cette mafia Sarkcopé... mais certains seront capables de crier au complot.
Les Français sont soit aveugles, soit complaisants, en tout cas "peuple de bâtards" comme nous qualifient souvent les Anglo-Saxons !
Rédigé par : eileen | 25 juin 2014 à 05:28
Cher Philippe,
Cela ressemble à quoi l'UMP sans Sarkozy ?
Une voiture sans moteur.
Un avion sans pilote.
Si Sarkozy ne revient pas, alors nous pouvons ressortir les vieux fusils pour faire tout éclater, tout exploser.
Nous ne voulons pas de ces lois, de ces conseils nauséabonds. La politique de Hollande est une politique d'extrême droite sur laquelle nous urinons tant que la médecine nous autorise encore à le faire.
A quand la grâce de Hollande aux handicapés physiques qui sourient et qui pleurent ?
Nous avons honte de ce pays qui renoue avec des théories des années 1930. Notre pays pue. Quel message ont reçu les handicapés et les personnes âgées ce jour ? Dites-le !
Est-ce que la mise à mort décidée par ces pierres se fera sur la place publique ?
Nous espérons que la France sera condamnée lourdement pour crime d'Etat contre les handicapés.
Demain, ce sera ceux qui ont une démence sénile ?
Une justice qui tue, qui est fière de cela, c'est une justice sans état d'âme et sans droit. Nous ne sommes pas étonnées de la décision du Conseil d'Etat qui a déjà montré son mépris pour les droits des handicapés.
Tel que l'on est, on le reste. Pauvres hommes qui sont à plaindre, immortalisés dans leur inhumanité et leur désamour du prochain.
Nous demandons à ce que les médecins, les réanimateurs inscrivent en gros caractères sur leur blouse, médecin urgentiste ou médecin euthanasiant les handicapés.
françoise et karell Semtob
Rédigé par : semtob | 25 juin 2014 à 01:35
Nicolas Sarkozy a oublié tous les dégâts de son quinquennat, tout comme son adhésion aux idées très extrême droite de Patrick Buisson et comme tout bon politique français, NS est atteint d'une pathologie irréversible, celle du nihilisme incurable.
J'aimerais tenter une question en espérant une réponse de qui voudra se dévouer : "pourquoi pas le FN ?"
On n'entend que cette phrase mais personne ne donne les raisons.
Rédigé par : zomia | 25 juin 2014 à 01:28
La dernière affaire en cours, la plus énorme de toutes, Bygmalion, a enfin ouvert les yeux de beaucoup de sympathisants sur la démesure, la mégalomanie, l'absence de scrupule de cet ex-président qui n'a pas hésité à jeter par la fenêtre des sommes folles pour tenter d'assurer sa réélection. Il a usé de son pouvoir de président pour faire pencher la balance en sa faveur avec des moyens financiers colossaux, ce qui est le marque d'un dictateur, pas d'un démocrate. Des enquêtes sont en cours sur le financement de la campagne de 2007.
Depuis trois ans, souscrivant aux billets de notre hôte dans ce sens, je m'évertue inlassablement à démontrer ici la dangerosité de Sarkozy : il vit dans son monde, dans sa bulle, avec lui-président, et si les affaires de justice semblent si peu l'affecter, c'est qu'il est coupé de la réalité. C'est tragique.
La présidence, le pouvoir, puis sa défaite ont achevé de faire basculer son équilibre mental, et, fort heureusement, de plus en plus de personnes en prennent conscience et se détournent de lui.
Attaquer une fois de plus le désastreux Hollande et son bilan catastrophique n'est que de faible portée : la France est exsangue, elle le sera encore pour l'élection de 2017, qui sera un tel carrefour de tous les dangers pour le pays que, d'avance, il faut en écarter le plus menaçant, à savoir, Sarkozy, un malade mental narcissique, manipulateur, et qui ne contrôle plus sa folie des grandeurs.
Rédigé par : Camille | 25 juin 2014 à 00:28
"...on a fait perdre la France sur les deux tableaux et conduit beaucoup de tenants de la droite non sarkozyste à voter en faveur de François Hollande...(PB)
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Il faut savoir assumer ses choix (y compris malheureux) et ne pas se réfugier éternellement derrière un bouc émissaire pour ne pas avoir à admettre que l'on s'est lourdement trompé. Nul ne vous a pourtant contraint à voter Hollande en 2012, pas plus qu'il ne sera demandé en 2017 aux sarkophobes compulsifs (si toutefois Sarkozy était favori) de voter en faveur de Marine Le Pen si d'aventure elle se retrouvait au deuxième tour face à la droite républicaine, les socialistes étant éliminés d'emblée s'ils ne réussissent pas à redresser la barre. Pour l'heure, c'est à quoi nous préparent tous ces indignés de circonstance, incapables de reconnaître leurs propres responsabilités eu égard à leurs choix velléitaires, à leur désaveu, à leur désamour ou à leurs haines recuites. Cette droite molle et versatile qu'ils dénoncent avec d'autant plus de vigueur qu'ils en sont issus et ne savent comment s'en sortir sans se déjuger ou reconnaître leurs propres erreurs de jugement, leurs partis pris ou leurs revirements. Comme si l'avènement d'une nouvelle Jeanne d'Arc, incarnée par Marine, sinon appelée de leurs voeux, semblait pour eux inéluctable.
Hélas hélas hélas ! Pauvre Jeanne, je parle de notre bonne Lorraine récupérée à toutes les sauces (Cauchon qui s'en dédie) ; de même que l'est périodiquement notre illustre général, son appel et sa célèbre croix ! Par des moutons qui recherchent un berger ou une bergère et persistent de ce fait à voter comme des moutons. Sans jamais commencer par se remettre en question.
Ignorant en outre que les Gaulois sont toujours dans la plaine et que la France d'en bas souffre et gronde !
Rédigé par : Mary Preud'homme | 25 juin 2014 à 00:14
Tamanrasset, au drapeau, le jeune aspirant est derrière le colonel, dans la garde.
Le colonel : "Mon général, pouvez-vous me promettre que nous n'abandonnerons jamais ce pays et ses hommes ?"
Le Général : "Je vous le promets."
Comme disait le Père T..., professeur de rhétorique C en parlant des hommes politiques :
"Non seulement des fayots mais encore des lentilles."
Rédigé par : genau | 24 juin 2014 à 23:36
Pour Sarko, le requiem est fini, pour FH, la messe est dite, reste plus qu'à fermer le trou... et si on se tournait vers l'avenir ?? Trouvons LE potentiel responsable, courageux, visionnaire, habile, sachant fixer les objectifs en phase avec les besoins du pays, tenir la barre par gros temps, écoper tout en décryptant les feux et balises, lire son écran radar et écouter le sonar, bref, un capitaine indépendant, qui aura de préférence tâté d'autres océans, sans sa kyrielle de con-seillers d'orientation désorientés... Marre des usurpateurs qui se succèdent depuis des décennies... Cessons de voir l'avenir au travers des esprits étriqués du passé qui promettent mieux la prochaine fois : tournons-nous vers un autre futur !!
Rédigé par : Paddy | 24 juin 2014 à 23:23
Difficile, Monsieur Bilger, d'extraire un ou quelques alinéas de votre billet, surtout lorsque l'on souhaite ne pas parler de Monsieur Sarkozy que l'UMP aurait à mon sens tout intérêt à passer par pertes et profits. Encore qu'en matière de profits, on constate que sa dernière campagne électorale a eu pour effet principal de ruiner son parti. Tout cela pour satisfaire un ego surdimensionné...
Cependant l'essentiel me semble se trouver dans ces deux alinéas :
"Un jour, peut-on espérer que l'UMP atteindra ce niveau minimal d'éthique qui la dissuadera par principe non pas tant de donner ses suffrages à un vaincu que d'en faire bénéficier un ancien président qui a déjà mal servi, qui est englué dans les affaires, la dernière en date, Bygmalion, n'étant pas la plus anodine ?
Ou bien faudra-t-il attendre que Jérôme Lavrilleux aille au bout de la vérité et Eric Cesari vers plus de sincérité que de fidélité pour que ce grand parti secoué, mais pas encore mort, se ressaisisse et se décide enfin, pour avoir l'esprit propre et un avenir honnête, à faire l'impasse sur celui qui, ayant tout décidé, doit tout assumer, ayant tout validé, doit tout s'imputer ?"
Qui au sein de ce parti en faillite se lèvera pour agir comme celui qui en serait l'inspirateur, le général de Gaulle ?
De fait, c'est bien la volonté du bipartisme UMP/PS qui a abouti à ce rassemblement pour le moins hétéroclite des gaullistes, des centristes et des libéraux, qui a fait de ce parti un attelage sans vraie communauté de pensée. Sous l'égide de Monsieur Chirac, ce sont bien MM. Juppé et Raffarin qui en sont les réalisateurs en 2002, qui ont de facto tourné le dos à la vison gaullienne de la France et de l'Europe des Nations au profit d'une politique européenne que nous subissons depuis...
A eux donc de "recérébrer" ce parti actuellement sans âme et bâti pour seulement conquérir le pouvoir comme l'a fait Monsieur Sarkozy et d'oser enfin écarter ce dernier. A mon sens c'est la seule manière d'arrêter la fuite actuelle de leurs militants qui commencent à comprendre que le "sarkothon n°1" pourrait être suivi d'un deuxième, voire d'un troisième : un puits sans fond(s) en quelque sorte !
Rédigé par : Robert | 24 juin 2014 à 21:31
Ouf, enfin un billet ou vous avez pu vous défouler :-D
On le sait M. Bilger que vous détestez Sarkozy ! ça fait trois ans que vous ne manquez pas une occasion de nous le répéter, voire, tel un avocat général, de nous persuader que vous tenez LE coupable.
A une époque vos jugements divers et variés m'agaçaient. Aujourd'hui ils m'amusent, tellement je vous vois venir de loin.
En tout état de cause "il ne faut pas vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué" (dixit petit Jean... de La Fontaine) :-D
Rédigé par : breizmabro | 24 juin 2014 à 20:39
Depuis notre hameau-comité pour le rire jaune en politique, nous avons tous fait un constat : où les politiques, surtout la
droite (les autres sont encore englués dans leurs apparats-chics) disent de les laisser continuer leurs combines mais que nous devons constater qu'ils pensent aux Français
et parlent pour les Français.
La sérénité de façade (d'esbroufe) de l'ancien président ne m'impressionne pas puisqu'aussi bien son comportement en tant que Président (E.P.A.D., Buisson) laisse à
penser qu'il voudrait se protéger.
Il doit s'agir de lessiveuses pour faire bouillir la crasse en lieu et place de casseroles pour faire bouillir la marmite.
Quand on a pu voir les images de meeting du Trocadéro, on ne peut qu'être inquiet. Les revisionner à l'occasion et sereinement en dit plus long que toute cette componction
qu'affichent certains médias et également certains membres de son parti.
Rédigé par : calamity jane | 24 juin 2014 à 20:24
Ce qu'il est amusant !! Non vraiment, il n'a pas son pareil... Mais le plus amusant est à venir, puisque les Français ont la mémoire courte et qu'il pourra alors leur refaire ses tours de passe-passe ! Qu'est-ce qu'il est drôle ! Quand je pense qu'il va réussir, je me dis que malgré sa veste mitée il est encore un sujet de conversation, donc...
Rédigé par : duvent | 24 juin 2014 à 20:15
Un chose est sûre M. Bilger, lorsque vous parlez de Nicolas Sarkozy, vous êtes trop partial et trop injuste.
Personnellement je ne sais si j'ai envie de revoir un jour l'ancien Président revenir pour gouverner la France mais vu le paysage politique actuel je pense qu'il ne serait pas le plus mauvais.
Je reste persuadée que l'UMP en tant que telle est morte, Juppé ou pas. Trop de courants et de chefs (dont certains sans envergure). Hormis les derniers rebondissements de l'affaire Bygmalion, les hommes et femmes de l'UMP sont plus proches de l'UDI que de leurs sympathisants ou ex-sympathisants. Pour moi, il manque un parti entre le FN et l'UDI, un parti de droite décomplexée sans être extrême.
Que Juppé soit un rempart contre le FN me fait sourire car le pauvre n'a rien compris à la France d'aujourd'hui et si les jeunes Peltier et Didier sont sourds et aveugles sur leur mentor, les leaders de l'UMP (Juppé, Fillon, Le Maire, Baroin...) sont réellement sourds et aveugles sur les problèmes à résoudre "cachez ces problèmes que je ne saurais voir...". Des problèmes qui font trop peuple pour les bourgeois bobo qu'ils sont devenus. Des socialistes sans le dogme, des centristes pour le moins.
Jean-François Kahn, qui a tout compris, dans son dernier livre "Marine Le Pen vous dit merci !" fustige justement ces oeillères des bien-pensants qui font monter le FN.
Juppé et ses équivalents de l'UMP me font penser aux trois petits singes "ne rien voir, ne rien entendre, ne rien dire"... et donc ne vexer personne mais finalement contrarier tout le monde.
Nous vivons le quinquennat le plus désastreux et le plus catastrophique de la Ve République parce que le Président actuel, après dix ans passés dans l'opposition est arrivé sans aucune vision, sans aucun programme, pourquoi voudrait-on que seulement maintenant il ait envie ou sache comment s'y prendre pour réinventer demain ? un indécis sans grandes idées qui déçoit le plus grand nombre mais un véritable naufrageur pour la France. Il faut se rendre compte à quel point tout devient pitoyable même sans parler du plus crucial : l'économie et l'emploi. Continuer encore trois ans ainsi, ce sera la descente aux enfers. Il faut écouter les Français désabusés, écoeurés, parler de leur ras-le-bol, de leur profession où rien ne va plus (cela va des professions libérales aux salariés, des fonctionnaires aux travailleurs indépendants), de leurs problèmes quotidiens pour se rendre compte que tout part en vrille.
Le PS sans vision réformatrice, empêtré dans ses vieilles lunes socialistes, ses vieux dogmes ne peut faire évoluer la France et on l'a vu par une succession de régressions depuis deux ans. Encore aujourd'hui le ministre de l'E.N. qui veut enlever la notation traditionnelle supposée être trop traumatisante pour les mauvais élèves : exit la méritocratie et on tire tout le monde par le bas. Ainsi les plus talentueux s'exilent vers d'autres cieux à la fin de leurs études. Super système rétrograde visible dans tous les ministères, une France figée et bloquée. Un monde de bisounours et de compassion qui empêche l'être humain de se dépasser, de créer, d'inventer.
Vraiment, j'aimais mieux un Nicolas Sarkozy qui bousculait son monde, cela avait du bon.
Par ailleurs, je ne pense pas que ce soit Nicolas Sarkozy qui ait fait monter le FN, mais bien le PS par tactique, pour étouffer le plus possible ses adversaires UMP et cela depuis les années 80, sous François Mitterrand.
En regardant l'échiquier politique actuel à droite (enfin supposée), j'ai du mal à trouver un politicien capable d'endosser l'habit de Président. Il y a des tas de personnalités brillantes, d'autres plus fades, intègres sans doute mais charismatiques et capables d'enclencher et d'articuler de grands changements je ne vois personne pour l'instant et Nicolas Sarkozy reste à mes yeux, malheureusement peut-être, celui qui a quelque chose de plus.
Pour moi c'est d'abord tout sauf cette gauche revancharde, égalitariste (dans le mauvais sens du terme), sectaire et en plus méprisante, tout sauf cela.
Rédigé par : Michelle D-LEROY | 24 juin 2014 à 20:00
Pour l'instant c'est A.Juppé qui semble tenir la corde mais la route va être semée d'embûches et dans ces milieux on a le poignard facile. D'abord purger les dégâts collatéraux et ensuite proposer un vrai programme projet pour la France. Bon courage aux impétrants.
Rédigé par : Jabiru | 24 juin 2014 à 19:12
Vous avez tout à fait raison dans votre billet.
Plus jamais Sarkozy. Il a eu sa chance, ne l'a pas saisie, maintenant c'est terminé.
Ce qui symbolise son règne, c'est cette phrase qu'il a lâchée avec un trémolo dans la voix : "Avec Carla c'est du sérieux." On aurait aimé qu'avec la France aussi cela ait été sérieux. Mais il a trahi tout le monde.
Mais dites-nous, sans indiscrétion, n'avez-vous pas appelé à voter Hollande ?...
Rédigé par : Sandrine | 24 juin 2014 à 18:38
Et si on euthanasiait Sarkozy, pour mettre un terme à ses souffrances ? Car cet homme est manifestement atteint d’un mal incurable qui lui fait croire que lui seul pourrait sauver la France. Ce mal le ronge et les soins palliatifs sont inefficaces. Il est grand temps qu’il quitte définitivement la vie politique.
Je dis ça par charité chrétienne.
Rédigé par : moncreiffe | 24 juin 2014 à 18:17
Bonjour,
Depuis 2012 Sarkozy fait régner la peur comme un chef de la Camorra et les problèmes à l'UMP sont qu'ils n'osent pas pour le moment s'opposer à lui et à ses amis.
En bon stratège NS joue sur la division des clans et des dates. Il y a le clan des candidats à la présidence de l'UMP. Le clan des candidats à l'élection de la présidence du Sénat. Le clan des candidats à la candidature présidentielle.
À mon avis le seul qui a l'autorité pour flinguer Sarkozy, c'est Juppé. Tous les autres sont des faux durs.
Tant que la décision d'écarter définitivement NS ne sera pas prise, l'UMP sera comme un malade handicapé sous respiration artificielle.
"Le décès ou le RDV à OK Corral, c'est pour quand ?"
Rédigé par : Rousselot Jean-Paul | 24 juin 2014 à 17:51
Philippe Bilger, quand on voit dans quel état Hollande et sa clique ont mis la France depuis deux ans, mille chômeurs de plus chaque jour ouvrable, vous ne pouvez pas vomir éternellement Sarkozy !!
Rédigé par : bruno | 24 juin 2014 à 17:31
Tout à fait de votre avis. Malgré son échec à la présidentielle de 2012, malgré les sondages, malgré les casseroles, malgré la farce du sarkothon, Sarko estime qu’il est le sauveur de la France. Il faut se pincer pour ne pas en rire. Le plus surprenant est qu’il bénéficie d’un silence poli de la part de l’UMP alors qu’on devrait franchement lui dire que le temps est venu d’orienter sa carrière différemment. On le laisse se remettre en selle. Pour l’heure, il ne rencontre pas d’obstacle sérieux dans sa famille politique et quelques flagorneurs sont à l’œuvre (Morano, Hortefeux…). La droite décomplexée, gaffeuse et qui ne manque pas d’air, c’est Sarko ! Les valeurs sûres sont Juppé, Fillon et des quadras dans les starting blocks dont on aimerait qu’ils renversent la table avec la même audace que l’ex.
Rédigé par : jack | 24 juin 2014 à 17:28