On a le droit de se poser la question.
Certes il n'est pas de jour où on n'entende le président de la République, le Premier ministre et les ministres déclarer que la France est un grand pays, pour compenser évidemment ce que son état d'aujourd'hui a de médiocre sur les plans économique, social et culturel. On dore la pilule précisément parce qu'elle est amère.
D'autant plus que sous l'apparence de ces discours de substitution et de cette réalité décevante, on est en train de nous fabriquer une France de la peur, de pleutres à foison. De futures fragilités. La République dont rêve ce pouvoir est de régression infantile.
On n'a même plus besoin d'évoquer l'affaire Dieudonné où il convenait de gouverner les choix des spectateurs en leur interdisant de se rendre où bon leur semblait.
Pas davantage que cette tentation perverse, dès lors que surgit une dispute intime, un contentieux familial, de s'en mêler et de prétendre régir, avec une bonne conscience dévastatrice et un totalitarisme de velours, ce qui relève de chacun dans la conduite normale d'existences qui n'ignorent pas que le paradis n'est pas sur cette terre. Mais que les larmes, la sueur et les joies sont leur lot quotidien.
Tout n'a pas commencé, il est vrai, avec ce pouvoir de gauche. L'absurde principe de précaution, quand il est poussé à un paroxysme qui condamne à l'inaction et suscite l'irresponsabilité, est dû à Jacques Chirac.
L'interdiction d'exploitation du gaz de schiste demeure comme le symbole, aujourd'hui, de cette retenue qui cherche à se faire passer pour de la sagesse alors qu'elle nous met en retard et nous prive d'un capital.
Force est de reconnaître que l'idéologie de gauche, plus que toute autre, est parfaitement accordée à ce qui dépouille le citoyen et enrichit l'assisté. L'audace d'entreprendre, la volonté de réussir, l'exigence de la compétition sont détestées en tant que telles, malgré les mots qui parfois leur concèdent un peu de vertu, et ainsi se trouvent généralisés l'abstention, le nivellement, une égalité orientée, une faiblesse théorisée, le souci sans élan de soi et la considération inhibitrice des autres.
Les cellules de soutien, à chaque bouleversement, préparées même avant le plein accomplissement de la catastrophe, complètent ce tableau d'une France qu'on souhaite gémissante, incapable de répondre au moindre défi de la vie en commun, des aléas professionnels et des mille entraves qui empêchent forcément notre condition humaine d'être au zénith.
Le comble, pour cette déplorable tendance, nous est véritablement tombé dessus avec Benoît Hamon qui refuse notre système d'évaluation scolaire, pourtant bien indulgent, et pourfend la note sanction (Le Parisien).
Cela devait survenir mais j'aurais espéré que cela ne fût pas à l'initiative de ce ministre que j'apprécie par ailleurs. J'abuse sans doute du coefficient personnel et de la sympathie que m'inspire ou non telle ou telle personnalité mais je ressens, avec cette importance donnée aux êtres plus qu'aux idées parfois antagonistes, un trait spécifique de la droite tolérante.
Alors que le collège et le lycée, le quotidien des établissements ne cessent pas de multiplier les problèmes et les difficultés tant pour l'autorité, les rapports entre parents et enseignants, le respect dû aux éducateurs et battu en brèche que pour le contenu même des matières et l'abandon du pédagogique sérieux au profit du ludique volatil, il aurait fallu au contraire, pour un gouvernement digne de ce nom, resserrer, contraindre, réorganiser, soutenir, défendre et avoir pour visée le retour de l'excellence à tous points de vue et partout.
L'inverse est programmé qui consiste à favoriser ces dérives faute de savoir y résister. La répudiation de la note sanction est en profondeur le refus de la note et l'égalité exploitée jusqu'à la corde représente une exigence dévoyée quand elle a pour ambition de ne plus distinguer les meilleurs et les pires, de consoler ceux-ci pour ne pas flatter ceux-là.
Au demeurant, est-il inconcevable de savoir avec humanité et rigueur, pour le plus grand bien de tous, partager, avec une hiérarchie assumée, la tête d'une classe et sa queue ? Quelle funeste conception de l'égalité que celle qui prend pour modèle sa plus navrante illustration au lieu de choisir, pour finalité, sa plus éclatante démonstration ! Est-il nécessaire, pour apaiser les professeurs, dorloter les parents, ménager les enfants et les adolescents, de préparer un dispositif aberrant puisqu'il aboutira à dégrader encore davantage ce qu'on n'a pas su corriger ?
Le paradoxe est de voir consacrée, depuis longtemps et encore plus depuis la présidence de François Hollande, une définition douteuse, parce que déprimante, de l'égalité alors que je suis persuadé que le port de la blouse qui instaurerait une égalité de bon aloi, contre les apparences contrastées et choquantes, ne sera jamais admis par ce pouvoir.
Ce dernier abuse de la confusion des concepts parce qu'il a besoin de se reposer à l'abri des malentendus qu'il suscite. L'esprit de compétition n'a rien à voir avec de la dureté et le classement n'a jamais traumatisé personne. Les qualités positives qui projettent vers l'amélioration sont détournées, moquées au profit d'attitudes dont la seule finalité est de mettre au monde une foule d'ectoplasmes ravis de la faiblesse qu'on présume chez eux et de l'absence de lutte dont on les gratifie. Parce que l'univers est souvent éprouvant, il serait inhumain ? Parce que les choses nous résistent, elles seraient inadmissibles et la vie avec les autres riche en permanence d'inévitables infériorités ou supériorités, intolérable ?
La France a été un grand pays. Elle pourra le redevenir. A condition qu'on la fasse sortir du jardin d'enfants. La seule peur légitime, celle des authentiques victimes, n'est jamais prise au tragique.
En revanche, pour tout le reste, on ne nous propose plus le trésor fabuleux d'un accomplissement collectif, le bonheur intense de volontés singulières tendues vers le dépassement mais, comme une épée molle de Damoclès suspendue sur les générations à venir, la nostalgie de la nursery, une démocratie frileuse et une humanité inconsistante et protégée jusqu'à l'étouffement.
On n'a même plus besoin d'évoquer l'affaire Dieudonné où il convenait de gouverner les choix des spectateurs en leur interdisant de se rendre où bon leur semblait.
C'est comme pour le foot. Il paraît que F.Hollande va se rendre à Rio pour le quart de finale, et peut-être reporter le défilé du 14 juillet. Après la justice PS, la médecine PS, le sport PS.
On ne peut plus s'amuser sans que le président de la République ne s'en mêle.
Quel boulet !
Rédigé par : anne-marie marson | 30 juin 2014 à 20:42
Incapable de proposer quelque mesure que ce soit qui améliore les performances de l'école française, faute d'idées et de moyens, le nouveau ministre de l'Education nationale Benoît Hamon ressort une vielle lune : la suppression de la notation.
En quarante ans de professorat, j'ai vu ressortir une bonne dizaine de fois cette idée saugrenue qui se veut moderne, et qui n'est qu'une antique audace, usée jusqu'à la corde comme un vilain décor de théâtre. Rien n'est plus grotesque que ces vieilles nouveautés présentées comme des pistes fraîches et prometteuses.
Le malheur est que trop souvent les professeurs, les parents et l'administration scolaire, induits en erreur par le concert médiatique superficiel et volatil, s'y laissent prendre et croiraient faire partie des vieux c... s'ils n'y trouvaient pas ce petit frisson révolutionnaire des réformes audacieuses.
Tout cela, j'ai eu maintes fois l'occasion de le dire, est une pitié.
Les notes que les professeurs attribuent aux travaux de leurs élèves sont une indication de la valeur du travail qui leur est remis, c'est tout. Cette valeur est limitée à un devoir précis et n'augure en rien de celles des travaux qui suivront.
Mais surtout - et c'est là qu'il faut éclairer élèves et parents sans se lasser - la note n'est en aucun cas l'évaluation de l'élève lui-même.
Le but de l'enseignement est évidemment - pardon de devoir le rappeler - de cultiver, de former et de faire progresser les filles et les garçons qui en bénéficient.
Une mauvaise note n'est qu'une étape, certes parfois douloureuse, sur un chemin qui peu à peu conduira à l'amélioration des connaissances et des savoir-faire.
Elle n'est traumatisante que si elle est présentée soit comme une sanction cruelle, soit comme une dégradation de l'auteur du travail ainsi noté.
Certes, je suis opposé au culte de la moyenne, si cohérent à notre époque obsédée de statistiques et de rentabilité. Il ne touche d'ailleurs pas que les élèves, mais de plus en plus les enseignants eux-mêmes.
Pourtant je suis plus certain que jamais que la note attribuée à un travail est, malgré ses inévitables imperfections, la seule sanction équitable et républicaine à la disposition des professeurs et des élèves.
Vouloir la supprimer et la remplacer par je ne sais quel salmigondis de lettres ou de couleurs, voire par rien du tout, est aussi ridicule que de ne pas vérifier son état de santé en cassant son thermomètre.
Rédigé par : Frank THOMAS | 29 juin 2014 à 16:19
JDR
Comme vous voyez, mon plaisir à faire enrager les intellos de gauche ne date pas d'aujourd'hui.
Voltaire : 0/20 car ses instants de lucidité dont le dernier à se confesser ne rachètent pas tout le mal qu'à semé sa prétentieuse bêtise ; VH 10/20 car le bien qu'il a semé compense pour partie son incompréhension de la religion.
Ceci dit, méditez souvent la pensée d'Audiard à laquelle vous songiez.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 29 juin 2014 à 10:56
@Jean-Dominique
Les propos de Xavier Nebout vous étonnent ?
Ayant été élève audit collège Saint François-Xavier dans les année 60, je peux vous affirmer que certains de mes camarades de classe faisaient quasiment déjà leur moyenne avant même d'avoir les résultats de leurs devoirs qu'ils avaient résolu "fingers in the nose".
Moi aussi mais la tête déjà dans les nuages et donc avec des notes ressemblant à des bulles de savon.
Rédigé par : hameau dans les nuages | 29 juin 2014 à 10:54
Bon je crois qu'il nous faudra relire souvent cette citation de Xavier Nebout pour nous pénétrer de l'esprit supérieur qui nous fait la grâce de ses commentaires :
"Concernant le 15 en français rattrapant le 5 en math, je ne résiste pas à l'envie de vous révéler que c'est avec des 19 et 20 en maths le temps que le prof donne l'énoncé, et 10 en français en ne fichant pas grand-chose, que j'étais un bon élève au grand dam des besogneux. Nous sommes là dans l'essence de la haine de la gauche contre les esprits aristocratiques."
Avant même que le prof ait l'idée de l'énoncé, vous aviez déjà 15, c'est un vieux moine qui fut votre prof de maths et qui, depuis, est entré dans les ordres qui me l'a révélé. Il se signe toujours à l'évocation de votre seigneurie comme nous devrions tous le faire si nous n'étions pas gangrénés par cette putrescence d'esprit républicain. 10 en français sans ficher grand-chose, ils l'ont échappé belle au Collège Saint François Xavier et si Xavier Nebout s'était avisé de travailler son français, il ridiculisait Voltaire, condamnait Hugo à ne jamais servir de sujet contesté au bac et réduisait ses profs à passer l'aspirateur après son passage.
Une phrase d'Audiard me vient à l'esprit... mais je serai fouetté si je la murmure.
Rédigé par : Jean-Dominique @ Xavier Nebout | 28 juin 2014 à 19:54
Ca y est ! vous nous l'avez enfin écrit "qu'en ne fichant pas grand-chose" vous étiez "un bon élève au grand dam des besogneux".
Et, donc, vous vous êtes intéressé à l'Âme et à ses circonvolutions - humaines ?
Pas mal... pour un non besogneux.
L'âme de M. Gandhi (par exemple) est-elle toujours de ce monde ou trépassée ? Car les efforts de ce dernier pour atteindre ce qu'il appelait le détachement de Soi et de la matérialité contemporaine seraient - à votre entendement - de la violation d'espace intime ?
Il a quand même éprouvé le besoin de les relater !
Quoi ? Vous me diriez que Lui c'est pas pareil c'était un cas. Mais que lui a-t-il donc pris de suivre un cursus d'avocat en Afrique du Sud... Lui ? Une âme supérieure !
Le double effort produit par des populations qui changent de pays est donc une atteinte dans l'intimité de leur être, de leur
dignité... Ben, vous savez quoi ? la prétention qui consiste à faire valoir l'endroit et l'envers révèle bien notre temps.
Rédigé par : calamity jane@Xavier Nebout | 28 juin 2014 à 14:38
Rédigé par : sylvain | 27 juin 2014 à 11:27
Je refais mon retard et m'associe aux lauriers de Mary.
Le propre d'un homme de cœur est de s'imaginer sans doute l'être moins qu'un autre.
Rédigé par : MS | 28 juin 2014 à 13:47
@Jean-Dominique Reffait
En quoi l'appréciation de la progression serait une atteinte à la dignité ? me dites-vous.
De même que l’encouragement n'est pas une appréciation, "Allez poupou" ne confère pas le maillot jaune.
Si on le lui avait donné en raison de ses mérites supposés, comment Poulidor se serait-il regardé dans une glace nanti d'une telle victoire ? Vous l'auriez complètement démoli car une note comme une récompense qui ne soit pas fonction que des résultats opposable à tous, revient à usurper la gloire, à tuer l'espérance d'être enfin le vainqueur, à porter atteinte au mystère de l'être.
Concernant le 15 en français rattrapant le 5 en math, je ne résiste pas à l'envie de vous révéler que c'est avec des 19 et 20 en maths le temps que le prof donne l'énoncé, et 10 en français en ne fichant pas grand-chose, que j'étais un bon élève au grand dam des besogneux. Nous sommes là dans l'essence de la haine de la gauche contre les esprits aristocratiques.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 28 juin 2014 à 09:12
Une évaluation continue ? Mais c'est bien sûr ! Comme au XIXe lorsque les écoles étaient dirigées par les Frères, quand leurs élèves étaient en discrimination pour passer les diplômes nationaux.
Trente secondes (c'est même trop) pour comprendre que nous irions à nouveau vers une telle régression en ouvrant la porte à toutes les particularités confessionnelles pour ne citer que celles-ci ?
Lorsqu'on accepte que l'effort soit ringard quelle béance pour qui souhaite s'engouffrer dans une forme de totalitarisme de la pensée...
"Qui n'avance pas recule, comme dit Monsieur Dupneu, celui qui articule et qui est chef du contentieux". Amen.
Rédigé par : calamity jane | 28 juin 2014 à 08:53
Bonsoir Monsieur Bilger,
Je suis entièrement d'accord avec votre analyse.
Si la gauche a de bons côtés comme la pitié, le partage et l'entraide, elle a en revanche la fâcheuse manie de vouloir niveler et gommer les différences. Et d'anesthésier la combativité et le dépassement de soi. Je suis affolé par le futur "ABCD de l'égalité", ajourné pour un temps, qui n'amènera rien de bon dans la tête de nos enfants. Ce n'est plus de l'instruction, c'est du lavage de cerveau. Un véritable endoctrinement, qui fabriquera des névrosés à la pelle, parce qu'ils seront en décalage avec les vérités fondamentales de l'existence. La vie est rude, c'est un fait, une petite fille ne sera jamais un petit garçon et inversement, un bon élève est un élève qui travaille bien et qui obtient de bons résultats grâce à son travail, à sa concentration et à ses efforts : voilà quelques vérités fondamentales qu'il est absurde de nier, de contourner et de travestir. Au lieu de parler vrai, le pouvoir actuel travestit. Et à bien y réfléchir, cette gauche si inventive est l'ennemie numéro un de la liberté. La gauche de Taubira, Hamon, Vallaud-Belkacem, Peillon, Bergé, pour ne citer que les pires, voudrait bien nous faire converger vers une pensée unique qui est la leur. En cela elle menace la liberté de penser par soi-même et la liberté de parole, tandis que la liberté d'entreprendre est intrinsèquement menacée par la gauche. Lorsqu'on commence à s'attaquer à la liberté, il y a danger.
Des trois piliers de la devise républicaine, il n'y a que la fraternité qui soit servie correctement par la gauche. Un peu court, pour une République qui se voudrait exemplaire.
Rédigé par : RF | 28 juin 2014 à 02:40
@ JDR
Pour moi le programme d'histoire-géo du lycée n'est pas plus important que d'apprendre à vivre avec l'autre moitié de l'humanité.
Et je crois que vous vous trompez sur le système des encouragements / félicitations. Ils sont là pour colorer la moyenne. Ainsi un élève doué qui néglige une matière secondaire pourra se voir refuser les félicitations, et un élève laborieux mais appliqué dans toutes les matières recevra les encouragements. Vous faites un mauvais procès à ce système.
Rédigé par : Alex paulista | 28 juin 2014 à 02:24
@Robert
Je crains que vous ne confondiez. Philippe Meirieu était bien trop jeune pour intervenir dans les années 70. Et ce n'est pas un fou du pédagogisme, il est plutôt pragmatique.
@Alex
Oui je suis opposé à la mixité en classe, notamment dans les années d'adolescence où il est clair que ça distrait les élèves dans un contexte difficile pour eux : l'âge est difficile et les programmes de ces classes sont très compliqués.
S'agissant de la franc-maçonnerie brésilienne, très ancienne, les deux courants existent, mixte et non-mixte, ils ont donc matière à se moquer d'eux-mêmes d'autant plus que je rappelle que les maçonneries mixte et féminine sont des inventions françaises...
Pour ma part, j'ai fait ma scolarité en classe non-mixte, les classes immédiatement derrière la mienne étant mixtes ! Et je suis dans une loge non-mixte mais cela n'a aucun rapport avec mon opinion sur le contexte scolaire : les raisons ne sont pas de même nature du tout.
@Xavier Nebout
Le système actuel d'évaluation ne marche que sur une jambe et pour vous montrer l'inanité du seul résultat, trouvez-vous logique qu'une note de 5 en maths soit rattrapée par un 15 en français pour déterminer une moyenne générale de 10 ? C'est absurde et c'est pourtant sur ce seul critère de la moyenne générale que s'attribuent les distinctions (encouragements, félicitations) au collège. Les notes sont utiles comme tout instrument de mesure mais ne peuvent constituer le seul critère d'évaluation. En quoi l'appréciation de la progression serait une atteinte à la dignité ? Les professeurs le font depuis la nuit des temps "Peut mieux faire ! des progrès, continuez !" mais cette appréciation est uniquement de l'ordre du commentaire : seule la note fait barrage ou non. On peut imaginer de tenir compte d'un facteur de progression, d'énergie et de travail pour juger plus réellement les capacités d'un élève. Que diriez-vous d'un médecin qui se contenterait d'annoncer à son malade : "Votre tumeur fait 2 cm" sans lui révéler qu'elle a diminué de la moitié ? Lorsqu'une banque décide d'attribuer ou non un financement à une entreprise, elle demande trois bilans, pas uniquement le dernier. C'est bien pour apprécier la progression du CA et de la rentabilité ? Pourquoi ce qui se fait quotidiennement dans la vie réelle adulte ne serait pas valide pour la vie scolaire ?
Rédigé par : Jean-Dominique @ Robert, Alex paulista et Xavier Nebout | 28 juin 2014 à 00:09
C'est tout de même curieux, en parcourant les blogs, les médias, de constater le nombre de personnes qui ne se vivent et vivent les autres qu'à travers une étiquette "gauche" "droite" "FN" et j'en passe.
Partant de ce constat, difficile pour des dirigeants déjà dans une vision paranoïaque d'eux-mêmes de concevoir une politique pour des humains.
Rédigé par : zomia | 27 juin 2014 à 22:29
Cher Philippe,
C'est sur un petit rythme de croissance de 500 nouveaux chômeurs par jour que notre pays avance.
Fermons les yeux et ne notons pas le résultat.
Le mois de mai a plongé plus de trente mille familles dans une difficulté terrible.
Non, nous ne savons plus combien il y a de jours dans une année, ni dans trois ans.
A ce rythme-là,ce sont trois villes moyennes de 30 000 personnes par mois qui se retrouvent sans emploi.
Une famille de quatre personnes avait l'intention de visiter des jardins d'enfants et de rester quelques jours dans un hôtel ou dans un camping. Combien de jours cette famille devra-t-elle passer devant le manège devenu inaccessible, détourner l'attention des petits pour éviter le marchand de glace, sachant que depuis la crise les parents organisent le déjeuner en faisant passer un paquet de chips et quelques gâteaux, pour pouvoir payer les nouvelles taxes hôtels et camping.
Le seul domaine qui survivait était le tourisme et c'est encore de trop.
Hollande a signé le dernier acte de sa triste présidence.
Les familles vont-elles dormir dans les voitures, savourer des pommes de terre sous la tente ?
Cet été, nous dégusterons des pommes de terre inoubliables... et les artisans et les restaurateurs regarderont les clients passer leur chemin. Nous n'aurons plus à demander la note, "The bill, please" !
françoise et karell Semtob
Rédigé par : semtob | 27 juin 2014 à 20:33
Le ministre Hamon se prépare à supprimer les notes des élèves mais hier soir le socialiste Bartolone, actuel président de l'Assemblée nationale, sur le plateau de Canal Plus, rosissait (et même rougissait) de plaisir en entendant l'un de ses prédécesseurs, Jean-Louis Debré, lui décerner un 7/10 pour l'exercice de la fonction... Juste après, interrogé sur la montée persistante du chômage, il assénait une explication économique ahurissante (pour moi). Par chance, comme a dit DSK récemment, il ne fait pas partie des "brêles" du gouvernement ! Je regrette rétrospectivement le pouvoir de séduction exercé par madame Diallo.
Rédigé par : Jean le Cauchois | 27 juin 2014 à 20:13
Entendant la voix de mon voisin et un vague "si..." je m'approche pour mieux entendre "si ma tante en avait...".
Diable, intervins-je, qui vous met dans un pareil état ?
R. Dosière qui aurait dit "les écarts du groupe U.M.P. auraient pu être évités".
Et votre tante ? Hasardai-je.
(..............)
Ah ! ce n'est rien en comparaison d'une mauvaise note à l'école de votre fils...
"Je vous demande de vous arrêter" !
(................................).
Rédigé par : calamity jane | 27 juin 2014 à 17:34
J'ai toujours considéré que l'école républicaine doit être élitaire, à savoir qu'elle sache détecter dès le primaire les élèves à potentiel quelle que soit leur origine sociale, à les conduire au plus loin dans leurs études et constituer ainsi l'élite dont la République a besoin. Et non pas élitiste, à savoir qu'elle réserverait ce type de cursus aux seul enfants bien nés, que les familles soit bourgeoises de droite comme de gauche. Ce qu'elle est devenue.
Les notes sont un simple indicateur de la qualité d'une copie, quelle qu'en soit la matière, à partir d'un niveau d'exigence de connaissances et de résultats correspondant à ce qui est censé être assimilé par tout élève.
Or à présent les pseudo-pédagogues y calquent des considérations sociales : il ne faut pas désespérer les "classes populaires", celles dont les enfants, souvent issus de l'immigration, ne maîtrisent pas le français et donc éprouvent de grandes difficultés à assimiler les connaissances dispensées, classes où la gauche recrute majoritairement ses électeurs. D'où l'idée de l'élève qui se constituerait lui-même son socle de connaissances par la découverte, le caractère ludique de l'enseignement, la disparition de la pédagogie de l'effort, la réduction constante du niveau d'exigence. Avec à la clé l'incompréhension des causes de la descente du niveau des élèves français par rapport à ceux des autres pays dans les systèmes comparatifs de type PISA...
C'est ce que l'on ne peut appeler qu'un nivellement par le bas. Voir la manière dont les notes sont attribuées aux épreuves du brevet des collèges comme au baccalauréat. Tout le monde sait que ces examens n'ont plus aucune valeur, sauf pour ceux qui sont issus des lycées les mieux cotés. Alors la France ferait de grandes économies à attribuer le baccalauréat par la notation continue et non plus en organisant un bac à grands frais alors qu'il est accordé à plus de 90 % d'une classe d'âge !
@ Jean-Dominique Reffait | 27 juin 2014 à 01:35
Vous écrivez : "Les pires réformes scolaires qui sont à l'origine de la baisse de niveau des élèves sont le fait de gouvernements de droite. Le collège unique, le pédagogisme, l'abandon des blouses, la mixité, les programmes débilitants de français et d'histoire, la réduction à quia du latin et du grec nous viennent de l'époque Giscard, élan poursuivi ensuite, avec pour thuriféraire des personnalités fort respectables comme Luc Ferry qui fut un emblématique directeur des programmes scolaires"
Cher JDR, il me semble que vous oubliez, ou voulez oublier les actions de Philippe Meirieu et de ses semblables qui, dès les années 1970, ont avec certains syndicat verrouillé le système et imposé leurs programmes et leurs principes pédagogiques, que pour ma part je qualifie de pseudo-pédagodiques.
Ce sont eux qui, indépendamment des tendances politiques de droite ou de gauche des ministres, ont noyauté le système au point qu'un ministre de gauche de Lionel Jospin a qualifié le monstre "Education nationale" de mammouth impossible à réformer. Avait-il tort ?
Regardez, lisez Ph. Meirieu : il est imbu de sa compétence et de sa réussite, mais jamais il ne reconnaîtra que ses principes sont à la source du mal dont souffre cette institution... Parce qu'aveuglé par son idéologie.
Où sont passées les Ecoles Normales ? Les IUFM n'ont été que les organes de transmission de l'idéologie Meirieu avec le résultat que l'on connaît.
Et pourtant il est bien de gauche et non de droite. A moins que je ne sache plus lire dans l'échiquier politique français !
Les liens suivants donnent une idée de la dérive démagogique du système actuel :
http://www.mezetulle.net/article-sujets-de-bac-en-physique-discuter-sans-rien-y-comprendre-124004320.html
http://blog.causeur.fr/bonnetdane/carnage-00486.html
Rédigé par : Robert | 27 juin 2014 à 17:02
Il semble qu'il n'y ait pas grand-chose de vrai dans tout ça car il y règne un climat d'actualité, d'instantané. Depuis les ordonnances de 1945, le système social phagocyte votre pays ; rien n'y résiste. Les mentalités se sont transformées en fonction de cette sécurité qui elle-même aboutit au terme inéluctable de toute réflexion : la mort. Comment sécuriser la mort ? C'est bien ce dont toute la France parle...
Les jeunes gens n'ont plus le sentiment de culpabilité, mais celui de la manipulation de règles molles, élastiques, dont ils ne perçoivent pas la perversité puisque la sécurité interdit de les sanctionner autrement que par le symbole. L'attitude des supporteurs d'équipe de balle au pied en est l'exemple. Vive l'X, et ce n'est pas quelques voitures brûlées qui changeront quelque chose au délire encadré.
Avez-vous vu ces visages tordus par l'enthousiasme ? Dignes d'une composition de Brueghel l'ancien ? Semblables à ceux qui scandaient le retour du Guide Suprême en Perse ? J'ai la photo sous les yeux. Cette forme détournée de la joie qui est le rictus de la domination.
La perversité réside dans l'avenir des citoyens. Touraine, dont on dira un jour les participations financières, veut généraliser le tiers payant quand il s'agit de combler le déficit de la SS en responsabilisant les patients. C'est le gaspillage encadré, conçu et réalisé par une démente de la gauche électoraliste. Qu'importe, on joue sur la sécurité et la démonstration est faite.
Le pays a besoin de devises, peu importe, on augmente la taxe de séjour de 450 %, impôt supplémentaire qui va sans doute ravir ceux qui voyagent toute l'année pour leur travail. Et cela vient des députés, réputés représentants du peuple.
Devant ces attitudes irresponsables, désordonnées, souvent contradictoires, comment reprendre en main une société qui ne réagit à rien, sachant que toute réaction est matraquée par les juges, en collusion avec le pouvoir, pour une quasi majorité d'entre eux. Qu'un maire un peu vigoureux calotte un voyou grossier, bien de chez nous, et le voilà devant un tribunal. Rosser un voleur pris de nuit chez vous vaudra la garde à vue à tout le moins et sans doute des dommages-intérêts à verser. Tout larron surpris commence par déposer une plainte contre la victime, ça marche, pourquoi se priverait-il ?
En revanche la démarche de Hamon n'est pas sotte, mais exposée dans le climat de mépris et de défiance qui domine chez vous, elle n'a même pas reçu les honneurs de l'analyse.
Dans un autre domaine, on commence aussi à dire que les grands pétainistes ont été des gens de gauche, comme Pétain lui-même et que les premiers et grands résistants ont été de droite et que les premiers complices du nazisme ont été la gauche et les communistes, ce qui n'enlève en rien à l'analyse exhaustive à faire par ailleurs. Gageons que bientôt, des juges sanctionneront cette opinion.
Alors ? il faut relire Jünger, "Le combat comme expérience intérieure".
Si les Français ne comprennent pas que la lutte, le combat et la mort sont des stimulants de la vie, ils seront esclaves et le processus a commencé. Nous ne connaissons de notre âme que de minces régions et il y a eu des prêtres, n'en déplaise à Parigoth, qui ont tué la foi de beaucoup de chrétiens.
La seule issue, c'est le combat, l'esprit de guerre, mais il se fait tard dans l'après-midi, il faut se reposer, on verra, plus tard, sous les minarets.
Rédigé par : genau | 27 juin 2014 à 16:13
@ Jean-Dominique Reffait | 27 juin 2014 à 01:35
Vous êtes contre la mixité en classe ?
Voilà qui est étonnant.
Avez-vous étudié dans des écoles sans mixité ?
Ici, au Brésil, même les francs-maçons se marrent en pensant que les loges françaises ne sont pas mixtes.
Rédigé par : Alex paulista | 27 juin 2014 à 15:50
Au pays des Bisounours du roi Flanby, la gestion est réduite à sa plus simple expression. On continue à dépenser, on ne réforme surtout rien pour ne pas fâcher et on équilibre le budget avec de nouvelles taxes. Taxer plus pour équilibrer plus, c'est le nouveau slogan qui fait fureur !
Mais j'ai bien peur que cela ne dure qu'un temps. Le royaume des brêles commence à prendre de la gîte, comme le qualifie un certain DSK qui doit savoir de quoi il parle.
Rédigé par : Jabiru | 27 juin 2014 à 14:13
Benoît Hamon l’homme a l’air de sortir tout droit d’un roman de Mary Shelley.
Bien connu pour ses positions ultra égalitaires au sein du PS et défendant implicitement la vieille doctrine du socialisme, pas de riches, pas de pauvres, que des assistés.
Moins doctrinaire que Vincent Peillon, en quoi il n’a aucun mérite, les limites avaient été largement franchies, il semble dépassé par les événements et cherche à mettre en œuvre une politique où chaque enfant serait beau, intelligent.
Pour ce qui est de la démonstration de l’intelligence il suffit effectivement de supprimer les notes, pour la beauté supprimera-t-il les miroirs ?
Je m’attends à tout dans cette frénésie égalitaire.
Peut-être même les socialistes en viendront-ils à supprimer l’intitulé « Enseignement supérieur », pour le remplacer par « Enseignement post secondaire » ?
Ce qui satisferait les rares qui ne sont pas en mesure d’entrer à l’Université, dont les portes sont pourtant largement ouvertes.
Supérieur ce n’est pas égalitaire n’est-ce pas ?
Élitiste, voilà l’injure suprême dont est gratifié au sein de l’Université quiconque demande la sélection à l’entrée.
Ceux qui ont une connaissance du milieu universitaire savent que les mêmes qui refusent la sélection engagent leurs enfants dans des filières sélectives, Écoles d’ingénieurs ou de commerce, chaque fois qu’ils le peuvent.
Tous égaux, mais certains un peu plus que d’autres !
C’est une vieille règle socialiste.
Rédigé par : Tipaza | 27 juin 2014 à 14:10
Excellent commentaire de Sylvain auquel j'attribue (une fois n'est pas coutume) la note maximum.
Rédigé par : Mary Preud'homme (a noté) | 27 juin 2014 à 12:44
JDR, vous avez encore faux :
"La méritocratie doit non seulement récompenser ceux qui réussissent avec plus ou moins de facilités mais aussi ceux qui partent de plus loin et qui progressent par leur travail." nous dites-vous.
Non ! On doit noter le résultat et rien que le résultat.
Noter l'effort pour y arriver relève d'une atteinte à l'intimité de l'être, à sa dignité.
Quid de celui qui fait des efforts sans en faire état ? On devrait entrer dans les consciences pour les noter ?
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 27 juin 2014 à 12:32
La France est encore un grand jardin d'enfants : chaque fois que je regarde des débats à la télé, c'est toujours la même rengaine ressassée jusqu'à la nausée. La gauche : les "gentils", la droite : "les méchants". Ce doit être inscrit quelque part dans la Constitution dont j'ai dû louper un épisode ; cette paranoïa me rappelle le kiosque à Guignol du jardin municipal de mon enfance : deux marionnettes, l'une en noir la méchante, l'autre en rose la gentille, le même public niveau neurones que ceux qu'on voit chez Taddéï, Ruquier, Ardisson, les rides et les calvities en moins.
Etre de gauche à 20 ans c’est normal, le QI est encore au stade végétatif, être de gauche à 40 ans, on peut encore pathétiquement le tolérer par charité et humanisme, mais être encore de gauche à 60 ans, c’est ne pas avoir de cerveau, un QI de bulot et ça relève de la psychiatrie.
Sur ce site aussi je reconnais quelques "coincés du bulbe" de gauche qui en sont restés au temps du Front popu, de Germinal, de la lutte finale, etc. mais on se refait pas ! Il n'y a plus d'espoir de les récupérer !
Rédigé par : sylvain | 27 juin 2014 à 11:27
Le paradoxe de l'école française, c'est que sous couvert de détester les premiers-de-la-classe, de réprouver ceux qui veulent réussir en les soupçonnant de vouloir écraser les autres, de proclamer qu'elle a pour vocation de niveler les chances, elle est en fait d'un élitisme impitoyable, quoique déguisé. C'est le double langage permanent. On ne mettra plus de mauvaises notes à ceux qui ne suivent pas, on leur mentira encore davantage, et puis boum, on les éliminera férocement des seules filières susceptibles de leur donner un avenir, sans chercher à créer des classes spéciales pour ceux qui ont besoin d'être remis à niveau et d'apprendre à lire.
Les enfants qui s'en sortent sont ceux dont les parents savent décrypter la schizophrénie de l'Éducation nationale. Un proviseur de lycée m'a dit constater que les enfants qui réussissent viennent de milieux qui ne les chouchoutent pas, de milieux qui ne racontent pas à leurs rejetons que le travail et l'amusement c'est la même chose, qu'on peut tout apprendre sans faire d'efforts, qu'on n'a jamais d'échecs et que ce n'est donc pas la peine de s'aguerrir pour les surmonter. Le taux de réussite des enfants d'enseignants est significatif : ils connaissent le système et s'en sortent mieux que les naïfs.
Au final, les enfants sont plus désespérés quand ils sentent qu'ils ne comprennent rien à ce qu'on leur enseigne, mais qu'on ne veut pas le leur dire, tandis que leur scolarité les mène inexorablement vers le bas de l'échelle sociale. Ca me paraît infiniment plus anxiogène pour un enfant que de lui montrer ses erreurs sans les dramatiser, et de lui donner les moyens de les corriger.
Rédigé par : Lucile | 27 juin 2014 à 11:17
Bonjour Philippe Bilger,
« Force est de reconnaître que l'idéologie de gauche, plus que toute autre, est parfaitement accordée à ce qui dépouille le citoyen et enrichit l'assisté. L'audace d'entreprendre, la volonté de réussir, l'exigence de la compétition sont détestées en tant que telles, malgré les mots qui parfois leur concèdent un peu de vertu, et ainsi se trouvent généralisés l'abstention, le nivellement, une égalité orientée, une faiblesse théorisée, le souci sans élan de soi et la considération inhibitrice des autres. »
Je pense que vous avez une vision un peu trop caricaturale de l’idéologie de gauche. Certes il existe une certaine gauche qui pousse la notion d’égalité jusqu’à nier les valeurs individuelles de chacun et privilégie un nivellement vers le bas. Mais elle est devenue minoritaire.
Nous sommes tous différents. Certains ont des capacités intellectuelles supérieures à d’autres qui leur permettent d’appréhender des concepts complexes alors que d’autres seront plus habile de leurs mains, voire puisqu’on est en plein mondial, de leurs pieds.
Le monde est fait de Finkielkraut et de Ribéry et heureusement car c’est cette diversité qui donne tout l’intérêt à notre civilisation humaine.
Espérons que dans le futur nous ne soyons pas condamnés à vivre dans un monde tel que l’a imaginé Aldous Huxley dans son livre « Le meilleur des mondes ».
Ce qui est aujourd’hui une fiction risque de devenir une réalité et ce serait la disparition de notre civilisation qui est certes très perfectible, mais dont la sensibilité est un élément fondamental de l'humain.
Rédigé par : Achille | 27 juin 2014 à 10:25
Je crois qu'il faut des notes justement parce que les enfants ne sont pas assez matures pour comprendre que l'objectif est l'acquisition de connaissances, au-delà de résultats scolaires.
Le classement aussi peut être une motivation, justement parce que les élèves sont immatures.
Mais il est par nature imbécile au collège, car il ne s'agit pas d'un concours...
Je suis donc plutôt contre.
La blouse, pourquoi pas, mais franchement le jean/tee shirt/baskets est tellement devenu un uniforme que cela semble bien inutile. Contre les élèves qui comparent les marques des vêtements, un minimum de force de caractère fait très bien l'affaire. Et puis il y aura toujours les marques de lunettes, de chaussures, de blouson.
Sur vos remarques désagréables sur les "assistés" : c'est une évidence qu'en faisant du social auprès des plus pauvres on risque d'aider quelques "assistés".
Mais en laissant un petit pouvoir d'achat à ceux qui consomment la plus grande partie de leurs revenus, on donne l'opportunité à des entreprises de trouver un marché.
Tout n'est pas si simple, et les particuliers n'ont pas le monopole de l'assistanat : de grandes entreprises sont déjà en train de monter des dossiers pour profiter des différentes primes... au lieu d'entreprendre.
La gauche a été la source de certaines initiatives individuelles : regardez la floraison des radios libres dans les années 80.
Un beau projet de gauche serait de couvrir tout le territoire d'un accès gratuit aux données, avec un débit limité mais garanti.
Le web pour tous et partout : ça aurait de l'allure.
Rédigé par : Alex paulista | 27 juin 2014 à 10:06
@ vamonos
On ne peut dire cela de tous les jeunes.
Oui les jeunes sont accro à leur portables et tablettes, mais ils ne sont pas tous j'menfoutistes, paresseux ou irrespectueux.
J'ai la naïveté (peut-être) de croire que les règles de vie que certains parents ont pu leur inculquer lors de leur enfance, les a marqués et qu'il en reste quelques principes... J'en suis sûre, même s'ils ne vivent plus comme nous. J'en veux pour preuve mon cas personnel.
L'an dernier, je regardais une émission populaire, toute bête : "La parenthèse inattendue" animée par Frédéric Lopez qui invitait chaque semaine trois personnes connues. Pas une émission intello mais psychologiquement intéressante et surtout pour une fois pas du tout tendancieuse. Ces invités parlaient de leur enfance, de leur parcours et de leur famille... une façon de savoir comment ils en étaient arrivés à la notoriété et à la gloire parfois. De jeunes (ou moins jeunes) artistes dont la vie perso m'était jusqu'alors inconnue, et qui me paraissaient très modernes, m'ont réconciliée avec la jeunesse car la plupart étaient pugnaces, respectueux de leur famille et reconnaissants à leur parents et souvent grands-parents de les avoir élevés avec des principes de vie malgré parfois une enfance chaotique et très modeste. Non vraiment, il y encore beaucoup de parents qui s'occupent de leurs enfants et les éduquent bien... hélas nous ne voyons que les cas négatifs encouragés par un socialisme abêtissant et surtout collectiviste, mais je garde espoir dans les Français de la société courante, plus réalistes et "normaux" que nos politiciens enragés.
Rédigé par : Michelle D-LEROY | 27 juin 2014 à 09:50
Avec le Président des bisous, nous avons touché le fond de l'Etat-Pampers... On s'étonne ensuite que certains jeunes filent au Proche-Orient pour se comporter en hommes...
Rédigé par : Jean MORLAND | 27 juin 2014 à 08:50
S'agissant de l'information qui consiste à faire des économies (trois cent cinquante millions) en supprimant une journée ou plus pour les femmes accouchant en clinique,
cela nous a été présenté avec l'exemple d'une personne jeune qui n'en avait pas besoin. Egalement avec l'exemple anglais où tout le monde il est beau, etc.
Mais Madame Dati était déjà passée par là avec les fameuses "48 heures chrono" cad toutes les femmes peuvent en faire autant.
Non seulement nous n'avons plus d'information contradictoire car les prétextes crise, économies sont nuls mais on nous adjoint de faire comme les untel et les tels autres !
Et vous voudriez que les jeunes aient envie de connaître l'Histoire d'avant leur naissance ?
Pire, nous avons remarqué que nous devions avoir des égards pour des populations qui pourraient s'estimer victimes de racisme !
Il faudra qu'ils nous donnent un mode d'emploi car ces personnes sont sur le qui-vive à l'affût d'un quelconque signe de mépris, pour le moins. Pas d'humour avec eux ni un comportement comme toute personne qui se trouve dans le même genre de poste, par exemple. Alors que d'autres populations constamment sur la sellette notamment à cause d'une religion savent parfaitement faire la différence entre la méchanceté voulue et le comportement social détendu...
Bref ! Un monde nouveau s'ouvre à nous et quelle aventure que pierre qui roule.
Et ne parlons même pas des fonctionnaires de l'Enseignement ! pour eux (pas tous bien sûr ! quoique...) il y a "les cons" et eux.
La aussi, mode d'emploi s'il vous plaît !
Qui oserait dire que l'Etat en tant que nation organisée pour son peuple qui est souverain (je le rappelle au cas où) démissionne ?
Rédigé par : calamity jane | 27 juin 2014 à 07:55
Vos propos sont ceux d'un homme responsable,
mais il vous manque, je crois, un cadre conceptuel ; j'en trouvé un ici
http://lesnouvellesdufutur.fr/
SI vous le permettez, il faut s'extraire du commentaire, aussi fin soit-il, pour voir la dimension systématique du monde et de l'époque où nous sommes :
https://lesnouvellesdufuturdotorg.files.wordpress.com/2014/05/schemavetendu.png
sinon, comment en sortir ?
Il 'y a pas assez de transversalité entre les différents d'analyse de la situation actuelle.
Rédigé par : Alexa Dirupo | 27 juin 2014 à 07:05
Cher Philippe,
C'est une si belle idée que d'aller au jardin d'enfants.
Mais, même au jardin d'enfants du salon de l'agriculture, les enfants veulent le retour de Nicolas.
Le Parti socialiste en les personnes de DSK et de Dray commencent la ronde de "pic nic douille, c'est toi l'andouille..." et songent sans mensonge à une dissolution en 2015.
Le problème de notre pays, c'est Hollande et dixit DSK, "les brêles" du gouvernement.
Quand la confiance est rompue, il n'y a plus rien de possible.
Notre pays n'est pas un jouet. Pour rentrer dans la section des grands, il ne suffit pas de sortir des stratégies cousues avec de si grosses ficelles que le plus naïf ou le plus distrait ne voit plus que cela et se demande jusqu'où l'élastique du slip ne va pas céder. Le roi Dagobert est resté célèbre pour une déculottée. Mais il y a tellement de personnes qui tiennent l'animal par les glandes, que les spécialistes de la sphère orbitale souhaiteront pointer du doigt la difficulté avant que chacun ne trouve une raison d'avoir les boules.
Que le petit ou la petite ne soient plus notés, en voilà une façon de rendre l'outil statistique inopérant.
La note de la France est en chute libre, celle des enfants n'est plus un repère pour apporter un soutien ou souligner des motivations. Les parents découvrent qu'ils doivent payer les études du soir et qu'ils n'ont plus les moyens d'encourager les choix des enfants.
Le ministère de l'Intérieur fait tout de même rouler ses véhicules pour pouvoir garder le même budget essence pour l'an prochain, l'essentiel étant de conserver le même budget. Le troc du savon et des fournitures de bureau bat son plein entre ce même ministère et celui de la justice.
Qui a savonné la planche de cette façon ou qui doit passer un savon pour que cela cesse ? Un coup de rabot vient d'être donné par Hidalgo sur les CDD qui passent d'un an à six mois et une petite disparition de concours en catimini. Des notes en moins aussi !
"Les mensonges"
"Ah j'ai vu, j'ai vu
Compère qu'as-tu vu ?
J'ai vu une vache
Qui dansait sur la glace
A la Saint Jean d'été
Compère vous mentez
Ah j'ai vu, j'ai vu
Compère qu'as-tu vu ?
J'ai vu une grenouille
Qui faisait la patrouille
Le sabre au côté
Compère vous mentez
Ah j'ai vu, j'ai vu
Compère qu'as-tu vu ?
Ah j'ai vu un loup
Qui vendait des choux
Sur la place Labourée
Compère vous mentez
Ah j'ai vu, j'ai vu
Compère qu'as-tu vu ?
J'ai vu une anguille
Qui coiffait sa fille
Pour s'aller marier
Compère vous mentez."
Anonyme, XVIIIe siècle
françoise et karell Semtob
Rédigé par : semtob | 27 juin 2014 à 02:55
Vous provoquez et ne croyez qu'à demi ce que vous écrivez avec exagération !
Oui il faut répéter que la France est un grand pays puisque c'est l'un des rares pays d'Europe à cultiver l'autodénigrement délétère, oui les Français n'aiment rien tant que de déglinguer leur pays et il faut sans cesse corriger cette tentation de la délectation morose.
S'agissant des gaz de schiste, vous avez bien conscience que la France n'est pas le Texas, l'Arizona ou la Sibérie : les pollutions engendrées par la fracturation hydraulique sont acceptables quand il n'y a pas un habitant dans un périmètre de plusieurs dizaines de kilomètres, mais coller ça en Bretagne, merci bien. Les rares Américains qui vivent à côté des gisements boivent de l'eau inflammable, ils ne peuvent plus arroser leur jardin sans décanter longuement l'eau, l'agriculture y est proscrite. Ça ne donne pas envie d'avoir ça à sa porte. Il y a des progrès à faire avant d'exploiter cette énergie dans nos espaces réduits.
La gauche. On dirait une espèce de martiens. La gauche a un cerveau tordu, dirait-on à vous lire. Mais...
Les pires réformes scolaires qui sont à l'origine de la baisse de niveau des élèves sont le fait de gouvernements de droite. Le collège unique, le pédagogisme, l'abandon des blouses, la mixité, les programmes débilitants de français et d'histoire, la réduction à quia du latin et du grec nous viennent de l'époque Giscard, élan poursuivi ensuite, avec pour thuriféraire des personnalités fort respectables comme Luc Ferry qui fut un emblématique directeur des programmes scolaires.
Le débat sur les notes est vieux comme les notes elle-mêmes, j'étais collégien que j'en entendais déjà parler et j'approuvais du haut de mes douze ans ! Inutile de se faire peur, il n'y a pas d'alternative à l'évaluation des élèves par les notes.
En revanche, il n'est pas idiot de réfléchir à un mode d'évaluation complémentaire qui ne prendrait pas en compte le seul niveau absolu de l'élève mais aussi sa progression, son degré de travail. Certains se donnent beaucoup de mal pour obtenir une progression difficile, il n'est pas imbécile de songer à les encourager dans l'effort. Quand on passe de 5/20 à 10/20, le résultat absolu reste médiocre mais l'effort est là.
Il ne s'agit pas, comme vous feignez de le croire, de dissimuler les piètres résultats des cancres patentés mais de redonner de l'énergie à ceux qu'une progression difficile décourage. Redonner le goût de l'effort c'est justement reconnaître cet effort, quand bien même la note obtenue n'est pas excellente. Cette réflexion n'est pas une démission devant la médiocrité, c'est tout le contraire. Ainsi un élève peut ne pas être dans la tête de classe mais distingué cependant par l'effort et la progression qu'il effectue.
Et, bien au contraire, la notion d'excellence et de tête de classe est indispensable à l'émulation de ceux qui travaillent sans parvenir pour autant à ce niveau. Rien à voir avec un égalitarisme caricatural de gôôôche qui ferait du cancre l'égal du premier de la classe. La méritocratie doit non seulement récompenser ceux qui réussissent avec plus ou moins de facilités mais aussi ceux qui partent de plus loin et qui progressent par leur travail.
PS : C'est parce que je suis de gauche que je suis opposé à la mixité en classe, qui distrait les élèves, que je suis un défenseur de la blouse ou d'une tenue uniforme, qui lisse les distinctions sociales pour ne retenir que les qualités réelles de l'élève. Dans certains cercles philosophiques et républicains où j'évolue, pas de mixité et cravate sombre obligatoire : seul compte la qualité des intervenants, qu'ils soient brillants ou besogneux, pourvu qu'ils travaillent.
Rédigé par : Jean-Dominique Reffait | 27 juin 2014 à 01:35
"On ne s'appuie bien que sur ce qui résiste" disait de Gaulle. Les parents modernes trop souvent ne savent pas résister à leurs enfants, qui ne peuvent donc plus s'appuyer sur eux, et n'en finissent pas de sortir de l'adolescence. De la même façon nos gouvernements modernes ne savent plus résister aux Français (à commencer par les élus et les syndicalistes...) et les Français ne peuvent donc plus s'appuyer sur eux, et, adolescents plus que citoyens, n'en finissent pas de se plaindre de tout sans vraiment se prendre en mains...
Rédigé par : Denis Monod-Broca | 26 juin 2014 à 23:20
@Paul Duret
Leur gestion est en effet calamiteuse et a pour méthode le n'importe quoi. Mais le programme idéologique est bien réel.
Quant à la grandeur de la France vous dites :
"Et d'ailleurs qui demande à la France d'être grande, à part quelques esprits attardés ?". Je suis un de ces esprits attardés qui croit encore à la valeur de la Nation et du patriotisme.
Cordialement.
Rédigé par : Ribus | 26 juin 2014 à 22:52
Les cellules de soutien, à chaque bouleversement, préparées même avant le plein accomplissement de la catastrophe (...)
Parlons-en, de ces affreuses « cellules de soutien psychologique » !
A chaque fois qu'un sinistre se produit - attentat ou crime en milieu scolaire - suite à une carence de cet État qui s'occupe de tout sauf de ce qui le regarde, ce dernier s'empresse de dépêcher sur place une équipe de « psychologues » qui entre deux RTT ou heures de délégation syndicale vont d'une part tenter d'anesthésier moralement ceux qui, pris de révolte, seraient tentés de prendre des fourches pour courir sus à la fois aux irresponsables étatiques et aux criminels à qui ils laissent le champ libre et d'autre part être à l'écoute des gens qui, conditionnés par le message "tout le monde il est beau tout le monde il est gentil tout le monde il est heureux" véhiculé par la propagande, s’aperçoivent que tout ce discours artificiel s'effondre et que la mort vient de les frôler.
Au fait, à une époque, il y avait des gens dévoués et disponibles qui avaient derrière eux des siècles d'expérience de l'écoute et de consolation de ceux qui souffrent et qui ne partaient jamais en RTT : on les appelait des prêtres...
Rédigé par : Parigoth | 26 juin 2014 à 22:44
".../... l'affaire Dieudonné où il convenait de gouverner les choix des spectateurs en leur interdisant de se rendre où bon leur semblait."
Sans rouvrir le débat sur l'affaire Dieudonné, disons que votre point de vue est très tarabiscoté pour s'adapter à votre thème du jour, mais vous ne ferez pas passer un chameau par le chas d'une aiguille, Monsieur Bilger.
Quelques annulations de spectacles avec perte sèche financière pour le comique ont suffi pour que celui-ci retire prestement de la scène ses incitations à la haine raciale, délictueuses. Le frapper au portefeuille, simple, mais efficace. En ces temps de crimes antisémites, dont le dernier récemment en Belgique, on ne pouvait laisser indéfiniment un gourou braver la justice et fanatiser les foules.
Rédigé par : Camille | 26 juin 2014 à 22:24
La déresponsabilisation de l’individu au profit de la société seule responsable, relève des fondamentaux de l’idéologie de gauche.
De plus :
- Comme « tout le monde il est égaux », ceux qui réussissent ne doivent rien à leurs mérites mais à la société qui les favorise ; en conséquence de quoi, il est juste qu’ils redonnent ce qu’ils ont gagné en plus des autres.
- Il n’y a de culture que ce qui va dans le sens du socialisme comme aboutissement de l’humanisme,
- tout ce qui est transcendance relève de l’élitisme et doit donc être mis au bûcher de l’extrême droite,
- tout ce qui est nostalgie est une insulte à l’emprise du socialisme.
Alors, M. Bilger, si vous n’étiez pas socialiste, il ne fallait pas faire élire Hollande pour la plus grande joie de ceux qui se repaissent du déclin de la France et la destruction des nations en général (sauf la leur).
Ne vous en déplaise, le moins pire était N.Sarkozy.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 26 juin 2014 à 22:16
La France fut un grand pays, de plus en plus d'enfants refusent les responsabilités de l'âge adulte. En entreprise, des jeunes de trente ans n'ont manifestement pas passé le cap de l'adolescence. Le petit déjeuner est devenu ringard, on préfère grignoter toute la matinée. Les légumes du midi sont soigneusement évités ; il faut un "steak" (avec très peu de viande et beaucoup de gras) et puis des frites ou mieux des chips, cela fait plus de bruit pour montrer qu'on existe.
Le jeu qui n'en finit plus d'asservir les masses s'appelle "Candy Crush". Il s'agit de casser des bonbons virtuels de toutes les couleurs et de toutes les formes en utilisant un téléphone intelligent (androïd, iPhone, smartphone, tablettes, j'en passe et des plus chers). Les bonbons multicolores s'évanouissent par enchantements délicatement paramétrés du bout des ongles.
Pendant ce temps, le travail n'avance pas, par contre les gros mots foisonnent.
Rédigé par : vamonos | 26 juin 2014 à 21:55
@ Parigoth et marie dumont
Les jeunes cons ne veulent pas comprendre qu'il y a eu quelque chose avant leur jeunesse, les vieux cons ne veulent pas comprendre que le monde continue à exister après elle.
Ca me fait penser à Brassens.
Vous avez raison, ne soyons jamais ingrats. Est-ce que cela ne le serait pas de ne pas citer Brassens ?
http://les-paroles-de-chansons.com/chanson/montrer/611094/georges-brassens/paroles-et-traduction-de-chanson-quand-on-est-con-on-est-con/
Rédigé par : Noblejoué | 26 juin 2014 à 21:34
@Ribus
"Pour ce faire, ils (les socialistes) vont aggraver le désordre des institutions, démolir l'économie, généraliser la violence et la terreur des citoyens et continuer leur basse propagande"
Je crois que c'est leur donner beaucoup plus de pouvoir qu'ils n'en ont réellement.
En fait ils ne maîtrisent plus rien car ce sont des brêles (dixit DSK qui les connaît bien).
Quant à la "Grandeur de la France" dont on nous rebat les oreilles, c'est vraiment de la bibine pour les petits garçons. La France a-t-elle déjà été grande ?
Pas plus, pas moins que beaucoup d'autres pays.
Et d'ailleurs qui demande à la France d'être grande, à part quelques esprits attardés ?
Ce que nous demandons, c'est du travail pour tous, un enseignement de qualité, de la cohésion sociale, moins d'inégalités, un peu de civisme, de la solidarité avec les pays pauvres, de la sécurité...
C'est tout simple.
Rédigé par : Paul Duret | 26 juin 2014 à 21:24
@marie dumont
"je n'étais pas née", comme si le monde n'avait commencé à avoir de l'intérêt qu'après sa naissance.
Effectivement, j'ai souvent constaté cette propension des jeunes gens à faire coïncider l'histoire du monde avec leur propre date de naissance, ce qui témoigne d'une forme de nombrilisme ingrat et méprisant envers les générations qui se sont succédé au cours des millénaires au prix de travaux, de guerres et de souffrances pour leur permettre de mettre les pieds sous la table et la cuiller dans la bouche.
Et il faudrait peut-être aussi leur rappeler qu'il existe des ouvrage d'histoire qui leur permettraient de savoir ce qui se passait à une époque où ils n'étaient pas encore nés.
Rédigé par : Parigoth | 26 juin 2014 à 20:55
Très bon billet qui donne une vision assez globale de la situation réelle de la France. J'en viens à me dire que l'Allemagne s'est réunifiée et que la France devient peu à peu la RDA de la nouvelle grande Allemagne.
L'école ne sert plus à apprendre et à former des têtes bien faites ; ce sont des centres d'éducation ouverts chargés d'inculquer les fondamentaux des dogmes du pouvoir en place.
La famille va devenir une communauté d'individus à la sexualité indifférenciée, aux moeurs dépravés, engendrant des enfants dont on ne saura plus bientôt qui est le père ou la mère.
La justice sera celle que le citoyen se fera bientôt tout seul puisque le violeur, le voleur voire l'assassin seront en liberté.
Nous sommes dirigés par une caste de socialistes fondamentalistes qui appliquent à la lettre un programme de destruction de la Nation, de la famille et de l'individu.
Pour ce faire, ils vont aggraver le désordre des institutions, démolir l'économie, généraliser la violence et la terreur des citoyens et continuer leur basse propagande.
Ce qu'il y a de terrible tient dans l'assentiment désormais évident d'une partie de l'UMP pour ce programme funeste.
"La France a été un grand pays." Elle ne l'est plus ; un effondrement économique et politique est désormais possible.
Rédigé par : Ribus | 26 juin 2014 à 20:43
Ne vous inquiétez pas Jean le Cauchois le 21ème siècle n'arrive que dans 87 ans ! Le ministre vous remercie de vos agréables remarques...
Rédigé par : Herman | 26 juin 2014 à 20:15
S'attaquer au système de notation, pourquoi pas mais est-ce vraiment urgent, est-ce prioritaire ?
La réforme des rythmes scolaires n'est pas achevée et on va donner un nouveau nonoss à ronger à l'opinion publique.
Le seul débat qui vaille serait de proposer des solutions pour réduire la sclérose totale de l'Education nationale, son inefficacité et son coût élevé.
Et pendant ce temps, le mammouth continue de s'engraisser.
Rédigé par : Paul Duret | 26 juin 2014 à 19:28
@sbriglia
Et le 18 décembre 1893 ? Hein ? Quoi ?
Francis Garnier fait une sortie à la baïonnette, drapeau à la main, les Pavillons Noirs le décapitent. Le Vietnam rendra ses cendres à Chirac en 1985... Quand je sors de la Closerie des Lilas, je m'incline toujours devant sa statue boulevard Saint-Michel.
Rédigé par : Savonarole | 26 juin 2014 à 19:21
L'égalité, quelle égalité ? Tout dans la nature et plus encore dans le monde de l'homme hurle et prône l'inégalité !
Je ne suis pas d'accord avec vous Monsieur, lorsque vous laissez entendre que dans d'autres pays il y aurait des leçons à prendre. J'imagine que vous gérez votre maison comme bon vous semble, et cela est parfait ! La France peut très bien trouver sa voie en suivant son histoire, qui n'est pas banale.
Disons que ceux qui ont accès aux médias ne devraient pas se vautrer comme des pourceaux dans la fange et servir au quidam la même soupe.
Ainsi, en quoi devons-nous considérer comme utile de venir en permanence tout régenter, du plus trivial au plus atroce. Ces derniers jours il s'agissait de la mort digne, il me revient ce roman de Maupassant où l'agonie du père durait de façon inconvenante, il me souvient de celui d'un autre qui narrait la remise de l'enfant par la mère à cette autre femme, et l'histoire de ce monsieur qui apprenait vaguement que son enfant n'était pas le sien, etc. Quid novi ??
Rédigé par : duvent | 26 juin 2014 à 18:28
"le comble, pour cette déplorable tendance...avec Benoît Hamon...que j'apprécie par ailleurs..."
J'attends (je mérite ?) votre prochain billet pour savoir ce que vous appréciez chez ce plus tout jeune apparatchik socialo-breton, entré en politique pour s'opposer aux lois Devaquet vers la fin du XIXe siècle et à qui MM. Hollande et Valls ont confié le ministère de l'Education nationale - passe encore - mais aussi, par extension, celui de l'Enseignement supérieur et de la Recherche !! C'est ressenti comme une insulte pour bon nombre d' "enseignés supérieurs" , et bon nombre de "rechercheurs"... Comme s'il n'y avait pas un homme de gauche, une sorte de jeune et futur Jack Lang, pour occuper ce poste qui oriente l'activité de plus d'un million de personnes... L'incompétence de Hollande et Valls est criante en matière de prospective pour la Nation et je connais bon nombre de professeurs agrégés qui partagent cette opinion... Quant à mes trois grands-oncles, nés entre 1880 et 1900 "hussards de la République", ils ne reconnaîtraient plus leur pays et leur "Ecole" après avoir été tous les trois lourdement blessés entre 1914 et 1918 pour la défense de leur République.
Rédigé par : Jean le Cauchois | 26 juin 2014 à 18:16
"Force est de reconnaître que l'idéologie de gauche, plus que toute autre, est parfaitement accordée à ce qui dépouille le citoyen et enrichit l'assisté."
Quelle caricature, quel simplisme, que de raccourcis, quel manque de curiosité à l'égard de ce que vous ne comprenez pas, cher Monsieur Bilger, vous devriez prendre des distances avec Le Figaro (comme Natacha Polony)... mais bon ce que j'en dis ou rien...
Comparer les années du pouvoir à gauche et les années de pouvoir à droite : les deux bilans ne sont pas à l'avantage de la droite et l'esprit d'entreprise revendiqué par les jeunes loups (de droite comme de gauche) ne peut être accessible aux plus démunis après des dizaines d'années d'idéologie de droite...
Concernant l'assistanat : voyez le montant des subventions allouées au Figaro, ou au Point, Nouvel Observateur, etc., pensiez-vous à cela à propos de l'assistanat ? et les subventions allouées aux grandes entreprises pour qu'elles restent en France, croyez-vous vraiment que c'est à la gauche seule qu'il faille imputer cela ?
Votre ire à l'égard de la gauche n'est pas argumentée avec des faits objectifs et datés, et cela vous ressemble si peu...
Rédigé par : erreurdediagnostic | 26 juin 2014 à 17:19
Tout à fait d’accord avec vous ; ce souci du ministre ressemble à ces nouvelles poussettes d’enfants dont on a inversé le sens pour leur éviter le mal « de mer » et qui de ce fait les prive de ce qu’ils ont de plus cher à savoir le visage de leurs parents.
Regardez-les bien ces pauvres petits. Ils souffrent tous de torticolis à force de regarder en arrière pour vérifier si leurs parents sont toujours là.
Nos enfants vont contempler béatement la couleur de leur note mais il faudra payer un professeur pour la leur expliquer.
Il ne faut pas oublier que certaines couleurs ont déjà une valeur symbolique comme le rouge et le vert par exemple et qu’il n’est pas souhaitable de toucher à cette signification.
Les prothésistes ont déjà utilisé la couleur pour les appareils auditifs.
Le rouge à droite le bleu à gauche.
Rédigé par : duval uzan | 26 juin 2014 à 16:39