Rien n'y fait.
Un jeune Rom se trouve dans le coma après avoir été lynché, roué de coups par une douzaine de personnes qui le soupçonnaient d'avoir cambriolé l'appartement d'une habitante de Pierrefitte-sur-Seine dans le 93.
Le Premier ministre a évidemment condamné cet acte odieux et il a raison. Et, pour faire bonne mesure, le président de la République en a rajouté.
Mais ils ont tort de s'arrêter là et de ne pas faire un examen d'intelligence et de conscience qui leur imposerait d'incriminer, derrière la détresse sociale et le racisme ambiant, le désarmement de l'Etat dans sa mission de sécurité et de protection.
A cause d'une philosophie pénale inversement proportionnelle à l'inquiétude légitime de la société. Avec, pour conséquence gravissime, des comportements qui se laissent aller au pire parce que la confiance en l'autorité et l'efficacité publiques fait de plus en plus défaut.
Le hasard de l'actualité conduit, dans un quotidien que j'apprécie, au rapprochement de cette violence collective à cause d'un soupçon de cambriolage avec le désir du Sénat de "gauchir" la réforme pénale en supprimant par exemple les peines de prison pour les atteintes aux biens (Le Figaro).
Rien ne m'étonnera jamais de la part du sénateur Michel, rapporteur du texte, mais tout de même une telle inadaptation à la réalité quotidienne de l'insécurité, un tel mépris, au fond, pour nos concitoyens - les plus modestes, paradoxalement, étant les plus touchés car leur sûreté est leur bien principal - qui supportent vols, cambriolages, agressions et transgressions de toutes sortes, sont scandaleux.
Les victimes, elles, n'ont pas le loisir de théoriser en se consolant parce qu'elles n'auraient été offensées que dans leur qualité de détentrices ou de propriétaires : elles ont la faiblesse de tenir à leurs biens, moins qu'à leur vie certes, mais pas au point d'éprouver de l'indulgence pour les spoliateurs, les voleurs à l'arraché ou autres spécialistes de l'appropriation frauduleuse, brutale ou parfois sanglante.
Qu'une telle idée ait pu germer dans la tête d'un socialiste montre à quel point le socialisme est désaccordé d'une France qui n'a plus l'ombre d'une illusion sur ce plan. Et qui combat toute seule, et à force dangereusement pour elle, et pour les malfaiteurs quelquefois.
En contrepoint conceptuel mais cependant révélateur, je souhaiterais attirer l'attention sur un entretien accordé par Jean-Marie Delarue pour une sorte de bilan de son activité comme Contrôleur général des lieux de privation de liberté (Le Parisien).
Il va être remplacé probablement par Adeline Hazan et puis-je dire que je crains beaucoup avec cette promotion partisane, compensation d'un échec aux élections municipales. L'idéologie de cette femme, dans un tel poste, va pouvoir se donner libre cours !
Jean-Marie Delarue est une personnalité intelligente, estimable, sensible, indulgente pour tous ses collaborateurs et en définitive assez satisfaite de son action puisqu'elle affirme "avoir réussi à obtenir des changements en prison".
Ce qui m'a fait sursauter est un bout de phrase. Il compare les criminels comme Tony Meilhon qui ne seraient pas comme nous - il y en aurait à peu près 2000 selon lui en prison - et tous les autres - 66 000 - seraient "des gens comme vous et moi".
Je ne comprends pas ce type d'assertion. Sur le plan de l'essence humaine, les criminels et les autres appartiennent à notre monde et l'humanité, dans sa fraternité abstraite et de principe, ne les distingue pas.
Mais, pour le concret, les 66 OOO condamnés qu'évoque Jean-Marie Delarue ne sont pas "des gens comme nous". Ou alors seulement si on ajoute cette précision capitale : des gens qui ont commis des infractions et qui ont été sanctionnés à cause d'elles.
C'est de la démagogie que d'oublier, dans l'appréciation qu'on porte sur les lieux d'enfermement, cette nuance fondamentale. Ils ne sont pas comme nous puisque, jusqu'à nouvel ordre, nous n'avons perpétré ni crimes ni délits. J'entends bien que personne ne peut se dire à l'abri de telles dérives mais on peut raisonnablement supputer que par exemple un Jean-Marie Delarue ne s'y abandonnera jamais.
Ce n'est pas rien que de feindre d'abolir par une générosité mal placée cette frontière radicale qui sépare le mal parfois seulement fortuit du bien. C'est persuader les détenus, les transgresseurs qu'au fond, ils n'ont pas de comptes à rendre et que la prison est une punition injustifiée. Bien sûr, c'est la société qui est coupable !
Avec un tel propos, le ver est dans la justice et le poison dans l'équité. La rigueur s'affaiblit d'elle-même. Et la gauche se cultive et se félicite.
Cette gauche aurait vraiment besoin d'une bonne droite !
Si j'ai bien compris, NK, à défaut de se faire ravaler la façade politique, essaie de nous faire avaler sa façade par des moyens peu diplomatiques, non ?! AU SUIVANT ! (Foin de François Hollande non plus !)
Rédigé par : cactus | 03 juillet 2014 à 19:01
Encore une fois Parigoth vous confondez le texte du discours prononcé à la BBC par le général de Gaulle le 18 juin à 18:30 et celui (plus condensé) qui fut ensuite placardé sur les murs de Londres et diffusé par voie de presse et d'affiches clandestines. Je vous indique donc ci-après les phrases en préambule de l'original de 4 feuillets de l'appel du 18 juin, tel qu'il fut lu à la BBC, qui n'ont rien à voir avec ce que vous écrivez. Texte que vous pourrez d'ailleurs consulter intégralement sur Internet :
"...Les chefs qui, depuis de nombreuses années, sont à la tête des armées françaises, ont formé un gouvernement.
Ce gouvernement, alléguant la défaite de nos armées, s'est mis en rapport avec l'ennemi pour cesser le combat... etc."
----
Et si après cela vous persistez à ne pas comprendre, je renonce...
Rédigé par : Mary Preud'homme (Une Française parle aux Français, y compris les durs de la feuille...) | 20 juin 2014 à 17:51
@Mary Preud'homme
Je vais éviter d'encombrer l'espace avec une question hors sujet et surtout je ne voudrais pas tomber dans le dialogue de sourds, toujours est-il que le texte de l'appel du 18 juin qui commence par « Des gouvernants de rencontre ont pu capituler, céder à la panique, oubliant l'honneur, livrant le pays à la servitude » n'a pas pu être écrit le 18 juin 1940 pour la simple raison qu'à cette date l'armistice n'était pas encore signé et que les plénipotentiaires n'avaient pas encore pu joindre les lignes allemandes...
Ce texte est donc un « faux » par rapport à la date qui est supposée lui être associée.
Mais CDG nous a habitués à ce procédé avec la réécriture de certains de ses ouvrages.
Ceci dit, il est probable qu'un autre texte ait été diffusé le 18 juin, mais il faut savoir que devant le peu d'écho qu'il en a reçu, CDG était prêt à rentrer en France pour échapper au statut de déserteur, d'après une lettre qu'il a envoyée le 20 juin au général Weygand...
Mais tout cela a déjà été développé par le général Le Groignec qui en a averti les organismes concernés.
Rédigé par : Parigoth | 20 juin 2014 à 12:33
Bonjour cher Savonarole
Vous avez tout juste cher Savonarole, je suis adjudant chef de réserve ; ben oui ça peut arriver à tout le monde et j'en suis fier, si et seulement si ça peut gêner les antimilitaristes gauchistes ! comme vous dites ça pue, mon parfum "Fleur de Goémon de chez Jolinoeud" est périmé depuis les Aurès !
Je suis un mini fan de Marine Le Pen, qui est mollasse à mes yeux mais elle peut progresser !
Fan absolu de Jean-Marie Le Pen et de ses saillies cocasses qui me font mourir de rire quand je vois tous les pires faux culs de gauche hypocrites opportunistes ruer grogner gerber leur fiel vénéneux contre ce tribun inimitable, ce Galabru de la politique ; depuis le détail, le durafour crématoire, etc. jusqu'à la dernière fournée qui va être inscrite dans le petit livre rouge de l'antiracisme nauséabond comme terme raciste antisémite etc., j'attends toujours avec impatience la prochaine lepénade !
Vite Jean-Marie, les SOS Racisme sont en manque de procès !
Rédigé par : sylvain @ Savonarole | 20 juin 2014 à 11:45
@Savonarole
On y retrouve tout le ramassis de Radio Courtoisie (...)
Et alors ?
Ce sont des gens très bien.
Ne tombez-vous pas dans la caricature, l'amalgame et le procès d'intention ?
Devons-nous tomber dans un système « d'information » encore plus stalinien qu'il ne l'est actuellement avec une presse aux ordres ou qui s'auto-censure pour ne plus rien dire?
Peut-être étiez-vous inquisiteur, dans une autre vie...
Rédigé par : Parigoth | 20 juin 2014 à 11:37
@Parigoth
Il y a du beau linge sur votre site de référence...
On y retrouve tout le ramassis de Radio Courtoisie et d'Egalité et Réconciliation, les vieux croûtons de l'Algérie française qui pleurent sur nos "harkis abandonnés par de Gaulle sur le quai du port d'Alger la Blanche", et qui ne supportent pas aujourd'hui de voir un arabe dans leur boulangerie. On voit très bien ce que vous en auriez fait de votre Algérie française...
C'est ce qui me choque le plus sur ce blog, ces faux-culs qui sous couvert d'apprécier notre hôte avancent masqués, affichent des idées plus proches de Le Pen père que de Le Pen fille et ressassent leurs années de jeunesse passées dans les Aurès.
De temps en temps, ça pue l'adjudant-chef ici...
Rédigé par : Savonarole | 20 juin 2014 à 10:18
La copie manuscrite des 4 feuillets de l’appel du 18 juin, copieusement raturée, est sur internet, le texte original restant la propriété de la famille de Gaulle.
Si vous voulez consulter les archives se rapportant au général, je vous rappelle qu’il existe un centre de documentation et de recherche accessible sur rendez-vous. Et au sujet de votre scoop, la Fondation Charles de Gaulle serait sans doute ravie de profiter de vos lumières pour enrichir sa collection et surtout corriger certaines erreurs historiques n’ayant pour but, selon vous, que d’entretenir des commémorations cocardières et un culte du souvenir qui n’aurait plus lieu d’être ?! Et toujours d’après vous, dénoncer, en définitive, l’imposture des deux journalistes de "Broadcasting House" présents dans les studios de la BBC lors du discours du 18 juin 1940 à 18 heures 30, à savoir Jean Marin et Jean Oberlé, et démasquer le mythomane Pierre Bourdan auditeur le jour J et qui de son côté a toujours confirmé leurs assertions et pris le relais sur la célèbre chaîne radiophonique.
Quant au texte plus succinct publié par la presse clandestine et distribué ensuite par voie d’affiches, il n’est qu’un condensé ne reprenant en fait que l’essentiel du fameux discours, qu'en dehors d'une poignée de patriotes, la police de Vichy et les nazis avaient eux dûment capté au jour et heure mentionnés.
Enfin, si vous persistez à croire que Vichy et les SS n'espionnaient pas le moindre message de l'adversaire, à la virgule et à la seconde près, vous êtes décidément bien naïf mon pauvre Parigoth !
Rédigé par : Mary Preud'homme (les Français parlent aux Français...) | 19 juin 2014 à 21:35
@Mary Preud'homme
C'est donc à l'amiral Philippe de Gaulle que ceux qui nient la réalité et l'authenticité de cet Appel doivent adresser leurs observations.
L'art de noyer le poisson.
Les contestations historiques portent sur les dates de diffusion d'une part, et sur la nature des discours effectivement prononcés à l'antenne d'autre part.
La BBC ne possède pas d'enregistrement de ce discours en date du 18 juin dans ses archives.
Les documents détenus par Sosthène - pardon, par l'amiral Philippe de Gaulle - n'ont de valeur que s'il est démontré qu'ils ont correspondu réellement au discours du 18 juin.
Au passage, pourquoi ne sont-ils pas versés au domaine public, au moins à travers une copie ?
Il faut aussi savoir que les affichettes « A tous les Français » abusivement présentées comme le reflet du texte du 18 juin et affichées de manière trompeuse dans des édifices publics ont en fait été rédigées en août 1940.
http://www.contre-info.com/lappel-du-18-juin-ou-lhistoire-dune-imposture#
Ceci dit, cette affaire mineure montre qu'en France nous avons beaucoup de mal à distinguer ce qui relève de la légende de ce qui relève de l'histoire.
@Véronique Raffeneau
"L'enquête s'acheminerait à établir une expédition punitive avec comme motivation une vengeance privée..."
Ne trouvez-vous pas étrange cette insistance à vouloir absolument réduire cette affaire à sa seule dimension crapuleuse ? Pour répondre à la question, imaginez par exemple que les agresseurs aient été des aborigènes et demandez-vous si le discours aurait été aussi banalisant...
_____________
Sur le plan de l'essence humaine, les criminels et les autres appartiennent à notre monde et l'humanité, dans sa fraternité abstraite et de principe, ne les distingue pas. Avant d'avoir commis leur crime, effectivement. Mais ensuite, il est possible de considérer qu'en ayant cédé à des pulsions animales ils aient de ce fait renoncé eux-mêmes à leur humanité. D'aucuns ont considéré que seul le châtiment capital leur permettait d'accéder à une forme de rédemption. Se reporter par exemple à l'affaire Fesch.
Rédigé par : Parigoth | 19 juin 2014 à 13:03
Catherine, Mary, Jaribu, Clafoutis
Et si vous envisagiez un instant que vos aïeux d'avant 1789 ainsi que les musulmans qui prônent encore eux aussi les châtiments corporels soient aussi intelligents que vous ?
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 19 juin 2014 à 12:08
Bonjour cher Mussipont
Avez-vous aussi des liens concernant les agressions quotidiennes de citoyens tranquilles dans les banlieues, dans les centre ville, dans le métro ?? Pourtant ce n'est pas ce qui manque, beaucoup sont entre la vie et la mort ou gravement handicapés mais il est vrai qu'il vaut mieux, pour préserver la "pax socialista" et sur ordre des ligues boboïsantes intellos de gauche et ses affidés des SOS machins trucs, se taire, ne pas commenter, afin de ne pas stigmatiser ni traumatiser leurs auteurs qui sont toujours considérés comme nos "chances pour la France" ; merci cher Mussipont de nous fournir ces liens, mais pas trop non plus, la balance risque de pencher lourdement du côté auquel on pense ; mais chuuuutt !
Rédigé par : sylvain @ Mussipont | 19 juin 2014 à 11:10
A tous ceux qui trouvent "normal" d'avoir tabassé ce jeune délinquant Rom, le Telegraph publie aujourd'hui des photos qu'ils affirment avoir été prises lors de la découverte du corps dans le caddie :
http://www.telegraph.co.uk/news/worldnews/europe/france/10908942/Roma-boy-attacked-in-Paris-the-picture-that-will-shock-France-graphic-content.html
Rédigé par : Mussipont | 19 juin 2014 à 10:41
@Xavier NEBOUT | 18 juin 2014 à 12:06
Et sans doute vous voyez-vous, seigneur haut-justicier, avec des fourches patibulaires dans votre jardin ?
Pensez-vous vraiment que ce soit là sanctions propres à empêcher les Fofana d'agresser leurs gardiens et les habitants du Tennessee de ne pas dévorer leurs concitoyennes ?
Rédigé par : Catherine JACOB@Xavier NEBOUT | 19 juin 2014 à 07:35
"Mais ils ont tort de s'arrêter là et de ne pas faire un examen d'intelligence et de conscience qui leur imposerait d'incriminer, derrière la détresse sociale et le racisme ambiant, le désarmement de l'Etat dans sa mission de sécurité et de protection."
A mon sens, le président et le Premier ministre ont eu tort de commenter cette affaire car si je m'appuie sur les déclarations du Procureur, les faits demeurent encore aujourd'hui très confus.
Si j'en crois un article du Nouvel observateur, l'enquête s'acheminerait à établir une expédition punitive avec comme motivation une vengeance privée, doublée d'une extorsion de fonds à l'encontre de la famille du jeune homme, le tout visant une sorte de contrôle d'un territoire perdu de la République, où seul le non droit a aujourd’hui force de loi.
C'est cette réalité irrespirable pour tous qui devrait en premier obséder le président et le Premier ministre.
Sur un plan général, en matière pénale, déconnecter de la peine toute idée de sanction est une catastrophe.
Rédigé par : Véronique Raffeneau | 19 juin 2014 à 04:39
"Le manuscrit authentique de l'appel du 18 juin est composé de 4 feuillets. Ils sont la propriété de l'amiral Philippe de Gaulle (©amiral Philippe de Gaulle/Bridgeman Giraudon)
-----
C'est donc à l'amiral Philippe de Gaulle que ceux qui nient la réalité et l'authenticité de cet Appel doivent adresser leurs observations.
Rédigé par : Mary Preud'homme | 19 juin 2014 à 00:01
Un peu de lecture :
https://www.bakchich.info/blogs/2014/06/17/ou-l-on-voit-que-la-declaration-du-president-hollande-apres-le-lynchage-d-un-jeune-rom-est-doublement-opportune-63445
Rédigé par : Bouguignon | 18 juin 2014 à 23:38
@Mary Preud'homme
la commémoration du 18 juin
L'appel du 18 juin ?
Un mythe :
Plutôt que l’appel du 18 juin, ce sont donc généralement les appels lancés par le général de Gaulle le 19 et le 22 juin - dont les textes sont différents de celui du 18 - qu’ont entendus les Français qui l’ont ensuite rejoint à Londres. Aucun enregistrement de l’appel du 18 juin n’ayant été conservé, on confond d’ailleurs souvent l’appel du 18 avec celui du 22 juin, dont on a en revanche conservé un témoignage sonore.
http://www.europe1.fr/MediaCenter/Emissions/En-direct-du-18-juin/Articles/Appel-s-du-18-juin-mythe-et-realite-historique-217069/
Eh oui, tout s'effondre, ma pauvre dame...
Rédigé par : Parigoth | 18 juin 2014 à 19:52
Ce fait divers a une haute teneur en politiquement incorrect.
Il semble que les lyncheurs ne soient pas vraiment des beaufs fascistes se baladant dans les rues bras tendu, ayant la collection des Valeurs Actuelles sur leur table de chevet et votant FN depuis quarante ans (et lisant religieusement Justice au Singulier tous les soirs avant de se coucher).
Ils seraient plutôt du genre ensoleillé.
Mais ce moment idyllique et superbe de «vivreensemble» ne devrait pas trop gêner les amis du désastre dans leurs certitudes : rien ne les gêne jamais dans leurs certitudes, c'est leur façon d'être.
Rédigé par : Franck Boizard | 18 juin 2014 à 19:26
Frère Xavier, ton admirable billet de midi, qui élève la pensée à un niveau rarement atteint, aurait pu englober, dans ta vision éblouissante de l'organisation de la société idyllique, la santé publique, en citant en exemple la politique de lutte contre le tabagisme menée à Mossoul par l'EIIL : il suffit de couper les doigts du fumeur pour que le poumon (le poumon vous dis-je !) respire enfin un air pur. L'EIIL n'a pas prévu, semble-t-il de peine en cas de récidive. Je suggèrerais d'enlever alors directement les poumons afin de leur éviter le fatal cancer.
Quant à la violence routière, foin des limitations de vitesse non respectées, des points de permis parcimonieusement supprimés, des amendes peu payées, des procès lents et coûteux, il suffirait d'attacher le fautif au pare-choc arrière du véhicule et de rouler en accélérant tranquillement jusqu'à atteindre la vitesse maximale légale. En cas de récidive - peu probable - l'attacher au pare-choc avant.
Rédigé par : Clafoutis | 18 juin 2014 à 19:15
@Xavier NEBOUT
C'est tout à fait péremptoire de déclarer que la franc-maçonnerie aurait le pouvoir d'influencer la décision d'un conseil de prud'hommes. Tout d'abord parce que la formation du bureau de jugement est composée de quatre juges (deux salariés et deux employeurs) et que s'ils se mettent en départage de voix, le dossier est confié à un juge d'instance assisté de cette même formation. Peser sur cinq juges relève d'une gageure ! Et si la décision est renvoyée sur une cour d'appel, ça devient encore un peu plus compliqué. Mais si vous avez un exemple sous la main, je suis preneur pour ma culture personnelle.
Rédigé par : Jabiru | 18 juin 2014 à 17:56
@Mary Preud'homme
...et doivent se vêtir comme des sacs poubelles, camoufler leur visage avec juste une fente au niveau des yeux. Ce pays où l'on asservit, fouette, lapide et méprise sans vergogne la gent féminine.
Ouf !
J'ai cru reconnaître un moment les coutumes en vigueur en ce beau Royaume de France...
Rédigé par : Parigoth | 18 juin 2014 à 17:52
L'angélisme de gauche, dont Manuel Valls nous a libérés en quelque sorte, n'est pas coupable de la hausse de la délinquance : ce qui est vraiment la cause de ce phénomène ce sont plusieurs autres éléments autrement importants : le manque de personnel police justice, le manque de travail, la captation par certains grands groupes économiques des fins et des moyens, la corruption de nos élites, le mépris des valeurs humanistes par cette droite du fric qui a élevé en modèle non plus l'honnête homme mais le battant. La gauche a fait son mea culpa, que la droite en fasse autant et arrête de donner des leçons de morale au monde entier, elle qui nous a tous mis dans la mouise.
Rédigé par : àsociétéviolentehumainsviolents | 18 juin 2014 à 17:04
"...la très moderne Arabie Saoudite !" selon Xavier Nebout pour qui une femme = une chèvre !
... Je pouffe, tu pouffes, il ou elle pouffe !
C'est cet état très moderne, ce pays de cocagne pour les barbus et les phallocrates (à la Noeudbout de ficelle) où les femmes sont privées des droits les plus élémentaires, y compris celui de conduire et doivent se vêtir comme des sacs poubelles, camoufler leur visage avec juste une fente au niveau des yeux. Ce pays où l'on asservit, fouette, lapide et méprise sans vergogne la gent féminine.
Rédigé par : Mary Preud'homme (faut pas pouffer !) | 18 juin 2014 à 16:01
@moncreiffe
Aujourd’hui, elle évoque « une vengeance privée » et « des informations faisant notamment état d'une tentative de cambriolage dans un logement où aurait été entreposé de la drogue ou de l'argent appartenant à des trafiquants du secteur ont circulé. »
J'ose espérer que vous n'êtes pas assez naïf pour vous en tenir strictement à cette version des faits reposant probablement sur une base réelle mais ne correspondant qu'au sommet de l'iceberg.
Qu'il y ait eu un différend de type mafieux est probable, toujours est-il que cela ne suffit pas à tout expliquer et que l'empressement montré dans ce cas (comme dans d'autres) à gommer tout ce qui pourrait faire ressortir un « racisme » qui ne serait pas le fait des horribles Franchouillards (auquel cas nous en aurions entendu parler) est manifeste.
Rédigé par : Parigoth | 18 juin 2014 à 16:01
Sous la mandature du prix Nobel de la Paix 2009, les exécutions continuent sous les mandats d'Obama.
...et tout le monde admire ce GRAND démocrate (reçu en grande pompe dans les commémorations, Poutine rétrogradé dans le camps des parias).
Heureusement, chez nous, nous n'en sommes pas là. Réjouissons-nous !
Quoique...
Rédigé par : breizmabro | 18 juin 2014 à 15:46
Vamos Vamonos !
Si vous ne savez percevoir les clameurs, les cris du silence, notamment lorsque le silence se fait complice de l’injustice, de la tyrannie, serait-ce que vous n’avez jamais souffert d’être réduit au silence ? Sinon n'êtes-vous capable de compassion ou d'empathie à l'égard de ceux à qui ce silence fut imposé par la force ? Douleurs et révoltes étouffées, écrasées, brisées mais qui hurlent néanmoins dans les cœurs et les consciences. Silence des enfants maltraités, des vieillards oubliés, des innocents martyrisés, des résistants sacrifiés, des condamnés par représailles, des agonisants mourant de soif, silence des innombrables victimes de l'indifférence, de l'égoïsme ou de la peur. Autant d’interrogations muettes, de révolte, de prières, de clameurs perceptibles qui résonnaient encore ce matin dans le long silence qui suivit le chant des partisans lors de la commémoration du 18 juin.
Silence on crie !
Et à propos de silence habité qui, mieux que Jacques Roumain dans un poème célèbre, sut exprimer la force - à la fois révolutionnaire et mystique - du silence cognant aux tempes des sans voix, tel le tonnerre divin troué par l’éclair foudroyant d’une parole incandescente :
« Le silence
plus déchirant qu’un simoun de sagaies
plus rugissant qu’un cyclone de fauves
et qui hurle
s’élève
appelle
vengeance et châtiment
un raz de marée de pus et de lave
Sur la félonie du monde
et le tympan du ciel crevé sous le poing
de la justice… »
(Jacques Roumain)
Rédigé par : Mary Preud'homme | 18 juin 2014 à 15:11
Bonjour Philippe Bilger,
« La gauche aurait besoin d'une bonne droite ! »
Mais la gauche semble avoir entendu votre message. J’en veux pour preuve la nomination par François Hollande de Jacques Toubon à la Défense des Droits ainsi que paraît-il la prochaine nomination de Thierry Breton à la tête d’EDF. Deux chiraquiens pur sucre.
Ajoutons à cela une politique de fermeté avec les cheminots et les intermittents du spectacle qu’on n'avait jamais vue sous un gouvernement socialiste.
On en arrive même à se demander si, comme c’est parti, le glissement à droite amorcé par Manuel Valls (François Hollande étant manifestement dépassé par les événements) ne va pas aller jusqu’au sarkozisme, pour paraphraser Patrick Devedjian.
Difficile de faire davantage sans provoquer quelques interrogations.
D’ailleurs certains députés socialistes « frondeurs » en perdent leur « Jaurès » obligeant Bruno Le Roux, leur patron à l’A.N., à jouer les pions de lycée.
En temps de crise, il faut croire que même la gauche se voit obligée de mener une politique de droite. Une fois qu’on le sait, on ne s’étonne plus.
Rédigé par : Achille | 18 juin 2014 à 13:48
Ce fait divers et surtout les réactions qu’il provoque de la part des différents “responsables” politiques est emblématique de l’absurdité du politiquement correct dans laquelle la société française est tombée.
D’une part, il est assez affligeant de constater que la plupart des intervenants médiatiques quand ils abordent ce genre de faits divers se sentent obligé de participer à ces concours Lépine du qualificatif outragé, comme si ne pas le dire signifierait implicitement que la personne trouve les faits tolérables.
D’autre part,comme souvent dans ce genre d’affaire, on peut constater la déconcertante facilité avec laquelle la bien-pensance de gauche tombe dans son réflexe pavlovien de pauvreté=délinquance.
Embarrassée par les faits puisque ce sont des racailles de cité qui s’attaquent, séquestrent et rançonnent des Roms, donc des pauvres s’attaquant à de plus pauvres qu’eux, on peut entendre certains de ses représentants clamer que si le Rom s’est fait massacrer “c’est la faute à la misère”.
C’est comme ça qu’on pouvait entendre par exemple hier sur i-Télé l’écolo Karim Zeribi commenter les faits en parlant des conditions inhumaines et intolérables dans lesquelles vivaient les Roms, qu’il n’était pas normal que la 5ème puissance mondiale tolère des bidonvilles, etc. comme si la misère dans laquelle vivait cette population avait un rapport quelconque avec le massacre de ce gamin par une bande de pourritures sans morale.
De plus, la gravité des faits permet à cette gauche bien-pensante de passer sous silence la réalité du “problème rom” et au-delà, du problème du “sans frontiérisme européiste”.
Quelle que soit la gravité des faits, il n’en demeure pas moins que ces gens sont des illégaux qui posent de nombreux problèmes et que même si ce n’est pas une raison pour leur taper dessus ils ne devraient pas être là où ils sont.
Rédigé par : Wil | 18 juin 2014 à 12:58
Plutôt que de s’en tenir à des termes abstraits tels « la droite », il faudrait avoir le courage de dire ce que serait une politique pénale efficace.
Au temps où les hommes étaient encore des singes aux yeux de la gauche, autrement dit du temps ou c’est l’âme et non le corps qui était sacré, les peines allaient du pilori à la corde à l’entrée de la ville comme signe de bienvenue aux voyous. La peine de prison était rare.
De nos jours, on s’indigne des pratiques de l’Arabie Saoudite où le vol n'existe quasiment pas, et la peur n’existe plus que chez les petits entrepreneurs face au fisc et aux prud’hommes (sauf si on est franc-maçon).
Une politique pénale efficace, c’est d’abord le retour à la peine de mort abolie par F. Mitterrand seulement en raison de l’incertitude de la justice maintenant quasiment réduite à néant avec les progrès scientifiques, et le bagne par ailleurs très modernisé aux USA.
J’y ajouterai le retour au fouet pour les petits délits, et le pilori particulièrement pour tout ce qui est délit de corruption y compris pour le médecin qui donne des congés maladie de complaisance.
De plus, il s’agirait d’utiliser des moyens modernes pour délier les langues et ainsi résoudre le délai des enquêtes policières quasiment à zéro tout en faisant monter à 99% le taux de résolution.
Voilà qui nous ferait en peu de temps quasiment zéro délinquance, et en faisant d’énormes économies.
Un cerveau du 12ème siècle, ou de la très moderne Arabie Saoudite !
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 18 juin 2014 à 12:06
@ Parigoth
Hier, je citais les propos du procureur du tribunal de Bobigny : « ce drame n'est pas réductible à un antagonisme entre deux communautés ».
Ça m’avait laissé perplexe. De quelles communautés parlait-elle ?
Aujourd’hui, elle évoque « une vengeance privée » et « des informations faisant notamment état d'une tentative de cambriolage dans un logement où aurait été entreposé de la drogue ou de l'argent appartenant à des trafiquants du secteur ont circulé. »
http://www.leparisien.fr/faits-divers/le-jeune-rom-aurait-ete-lynche-a-cause-d-une-rumeur-18-06-2014-3932305.php
On se dirige doucement vers l’hypothèse de représailles de la part d’un dealer (de quelle communauté ?) soucieux de protéger ses biens (mal acquis !) et de conserver la mainmise sur "son" territoire. A-t-il voulu faire un exemple ? Toujours est-il que les Roms installés depuis peu à Pierrefitte ont compris le message et ont quitté précipitamment le voisinage de la Cité des Poètes (bien mal nommée).
Rédigé par : moncreiffe | 18 juin 2014 à 11:38
@Jean-Paul Ledun
Jean-Pierre Michel
Vous oubliez le principal qui éclaire tout le reste : il a été le premier secrétaire général du sinistre « Syndicat de la Magistrature ».
Il est d'ailleurs incroyable qu'en France il n'existe pas de structure permettant d'éviter dans l'intérêt des justiciables et des citoyens que des tels personnages avouant sans vergogne leurs conceptions plutôt spéciales (euphémisme) de la justice puissent continuer leurs agissements sans qu'il n'y soit mis le holà.
Rédigé par : Parigoth | 18 juin 2014 à 11:05
Mais ils ont tort de s'arrêter là et de ne pas faire un examen d'intelligence et de conscience qui leur imposerait d'incriminer, derrière la détresse sociale et le racisme ambiant, le désarmement de l'Etat dans sa mission de sécurité et de protection.
Cet épisode de l'agression du jeune Rom, cas d'école pour plusieurs aspects, montre une fois de plus que les éternels donneurs de leçons ne font que nous morigéner en pontifiant pour mal réagir à des dysfonctionnements qui sont de leur fait.
Nous nous souvenons de ce magistrat lillois qui avait dénoncé le fait que personne n'ait réagi à l'occasion d'une agression dans le métro, sans se poser de questions sur les dérives judiciaires ayant conduit à ce que les héros potentiels soient dissuadés d'intervenir pour se le voir reprocher ensuite par des collègues de ce magistrat, pour ne pas évoquer le laxisme judiciaire faisant que ce genre de délinquant puisse librement évoluer en France.
Voici dans le même genre ce qu'a osé déclarer Cazeneuve :
Dans un communiqué, Bernard Cazeneuve a «rappelé qu'il appartient exclusivement aux forces de sécurité de faire respecter l'ordre public», en réaction aux informations évoquant une possible vengeance de riverains.
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2014/06/17/01016-20140617ARTFIG00235-lynchage-de-l-adolescent-rom-hollande-denonce-des-actes-innommables.php
Ce personnage se moque du monde !
Ce genre de déclaration autant ubuesque que kafkaïenne occulte le fait que si les « riverains » ont réagi c'est justement parce que les « forces de sécurité » n'ont pas fait leur travail !
Tout le monde sauf les naïfs sait que les « forces de sécurité » de M.Cazeneuve ne rentrent plus dans certaines zones de non-droit, véritables cours des miracles, sauf à le faire en nombre et subrepticement et que la loi du plus fort y règne de fait.
Est-il acceptable qu'un pouvoir quelconque s'attribue un monopole pour un service qu'il ne rend pas ou qu'il est incapable de rendre ?
Autre exemple avec la déclaration du magistrat Sylvie Moisson qui se permet de « recadrer les journalistes » :
Interrogée sur les raisons d'une telle violence, Sylvie Moisson a recadré les journalistes : «Darius est une victime dans cette affaire, je ne vais donc pas communiquer largement sur son casier judiciaire». Toutefois, était-elle bien obligée de préciser, «il est effectivement connu des services de police et du tribunal de Bobigny». Et de confirmer que l'une des hypothèses était bien l'éventuelle implication de Darius dans un cambriolage qui aurait pu déchainer la colère des proches de la victime, dans la cité voisine des Poètes. (Le Parisien)
Ce magistrat est obligé de reconnaître que le jeune Rom est « effectivement connu des services de police et du tribunal de Bobigny ».
Traduction en français : c'est un habitué des lieux.
Alors, pourquoi les magistrats de Bobigny n'ont-ils pas fait leur travail ?
En l'ayant incarcéré par exemple, ils l'auraient protégé contre lui-même.
Ils sont de fait coresponsables de ce qui a pu lui arriver par la suite !
Donc, que tous ces gens se taisent au lieu de jouer aux professeurs de morale !
Rédigé par : Parigoth | 18 juin 2014 à 10:34
La faiblesse de l'Etat, et le refus de toute distinction, dont témoigne le propos étonnant de Monsieur Delarue, au nom d'une égalité de principe devenue de plus en plus folle, portent en eux la violence la plus incontrôlable. Lire Tocqueville, René Girard...
Rédigé par : Jean MORLAND | 18 juin 2014 à 09:29
S'il y a bien une chose dont a besoin en ce moment la gauche au pouvoir, ce n'est pas une bonne droite, c'est au contraire une bonne gauche !
Commençons d'abord par stopper les délires sur le laxisme de Mme Taubira ! Le problème n'est pas sa gestion de la justice, son mépris des victimes, des petites gens, ou son favoritisme pour les délinquants, le problème est la prison et son utilité dans le processus de réinsertion sociale. Le problème n'est pas de proposer qu'un délit ne devrait plus être châtié, le problème est de mettre une bonne fois pour toutes en débat une alternative efficace à la prison qui n'est pas autre chose que le lieu d'apprentissage du crime pour les petits délinquants qui y séjournent. Je trouve donc assez intolérable qu'on puisse ici à la fois parler de barbarisme et regretter que l'Etat ne crée pas davantage de gens sans foi, ni loi en mettant en prison le voleur de poules ou de cartables...
Deuxièmement, il serait grand temps aussi pour beaucoup ici de comprendre que la justice ne se limite pas à la punition. Que dans une société où être est de plus en plus synonyme d'avoir, il faut prendre un peu de son temps pour réfléchir sur le sort de ceux qui ne sont rien parce qu'ils n'ont rien. Il faut se poser le problème de la déshumanisation sociale avant de pointer du doigt par facilité et paresse intellectuelle le monstre qui sommeille chez l'autre.
Bref, il faut savoir être un homme politique avant de se poser en juge sur le blog de P. Bilger, ou en bourreau en Seine-Saint-Denis !
Rédigé par : Garry Gaspary | 18 juin 2014 à 08:02
"Le silence de la ministre des Affaires sociales est assourdissant "
Je n'ai jamais compris cette figure de style. Cet oxymore revient en boucle dans les media, ici appliqué au silence d'une ministre. Il semble de bon ton de l'utiliser ; mais le silence ne peut pas rendre sourd, ni aveugle.
Rédigé par : vamonos | 18 juin 2014 à 07:35
Cher Philippe,
Nous avions dit que cette politique était maudite.
Tandis que l'Elysée prépare les festivités d'Honeymoon en catimini du pauvre chou en fleur ou en adulescence attardée, la pauvreté et l'extrême misère font réapparaître la gale, la tuberculose, la faim.
C'est un immense égoïsme, une attitude immature et nauséabonde.
Les journalistes seront-ils invités à la Foire du Trône ? Là est la grande question médiatique du moment.
Le mariage pour tous et même pour le roi maudit. L'ami intime de Cahuzac pourra amener ses pantoufles vernies à l'Elysée.
Un acte de torture réveille la presse de son petit trot charmant. Pernod en tête pour couvrir les intimités des familles royales et compagnie. Tous les copains des uns et des autres s'inventent une petite place dans les bureaux dorés.
Des enfants, des adolescents n'ont le choix que de voler ou de se prostituer pour vivre.
La justice a envoyé le message clair que toute délinquance est autorisée.
Le vol, c'est maintenant. Le braquage c'est maintenant, l'impunité c'est maintenant.
La vie n'est plus sacrée. Pour faire des économies, n'arrivent-ils pas à convaincre les personnes âgées de partir avant l'heure ? Les handicapés à s'interroger sur leur dignité ?
Nous ne savons plus de quel sexe nous sommes. La politique actuelle est insupportable.
Nous ne savons plus si nous devons rester dans ce pays à voir tant d'impuissance et d'incompétence aux postes clés.
Prendre la clé des champs.
Photographier des personnes âgées avant que cela ne soit plus possible.
Vieillir et être handicapé peut être digne !
C'est la peur au ventre que les personnes fragilisées acceptent l'hôpital, nouveau sanctuaire de thanatologie.
Il vaut mieux crever en souffrant dans son coin que de faire appel à cette mouvance moyenâgeuse. Le message envoyé par ce gouvernement est qu'il vaut mieux se faire justice soi-même que d'attendre le simulacre proposé par les nouvelles lois.
Tout va bien. Tout va très bien. Tout va très très bien sur la planète Taubira.
On ira tous au paradis ou à la lanterne, on les aura.
françoise et karell Semtob
Rédigé par : semtob | 18 juin 2014 à 01:28
Nos politiques de gauche comme de droite sont réduits à passer leur temps à faire des déclarations de regrets, mais, pour la pratique d'une Justice logique et équitable ils en sont incapables.
Voilà comment on en arrive - certains n'y verront que de l'humanisme ou une raison de surpopulation dans les prisons - à vouloir laisser en liberté des coupables. Que nenni, la bonne blague ! Quand les privilégiés(ées) à commencer par ceux qui détiennent le pouvoir s'accordent de ne jamais se condamner derrière des barreaux quoi qu'ils fassent, il fallait bien trouver une nouvelle idée pour continuer à préserver leurs privilèges alors, la dernière en date, c'est de vouloir nous faire avaler la baleine avec une justice soi-disant plus humaine ou qui vise à responsabiliser l'humain ou à faire de la place dans les prisons.
Rappelez-vous tous ces gens du pouvoir, tous partis confondus, lorsqu'ils prennent des décisions pensent d'abord et avant tout à leurs privilèges et non à une idéologie politique ou au peuple.
Rédigé par : zomia | 18 juin 2014 à 00:50
Jean-Pierre Michel :
Sénateur
Conseiller général de Haute-Saône
Maire d'Héricourt
Membre de la Commission consultative des archives audiovisuelles de la justice
Membre de la Commission nationale des compétences et des talents
Chargé d'une mission temporaire auprès de la garde des Sceaux, ministre de la Justice
(sénat en ligne)
COMMISSION NATIONALE DES COMPÉTENCES ET DES TALENTS !!
Prière de ne pas rire.
Rédigé par : Jean-Paul Ledun | 18 juin 2014 à 00:42
Christian C et Mussipont,
Pardonnez-moi mais vous divaguez.
Nous sommes ici sur Justice au singulier.
Par ce titre évocateur, l'auteur de ce blog nous annonce qu'il n'y a qu'une justice qui vaille : celle qui est rendue par les tribunaux de la République.
La justice est une question d'équilibre entre la sentence prononcée et la gravité des faits reprochés. Ce n'est pas pour rien que le symbole de la justice est la balance.
Mais lorsque la ministre de la Justice a pour lubie d'alléger les peines pour désemplir les prisons, il y a lieu de se demander si cela ne va pas encourager la délinquance et si les règlements de compte ne vont pas exploser.
Maintenant, si ce dérivatif vous fait du bien, chantez-nous que la France est championne du monde de la chasse au Rom et accusez Sarkozy d'avoir embrumé nos cerveaux réacs. En attendant, le triste constat est qu'un cambrioleur présumé se trouve aujourd'hui entre la vie et la mort. Non pas à cause d'une réaction de légitime défense de la victime, mais à cause d'une vendetta. Vous trouvez cela normal, vous ?
Rédigé par : RF | 17 juin 2014 à 23:30
Loin de moi l'idée de philosopher sur ce jeune Rom qui s'est fait lyncher, qui est entre la vie et la mort et dont le pronostic vital est engagé, encore faut-il souligner que cette jeune personne était connue des services de police, certainement pas pour avoir obtenu des médailles à des compétitions sportives locales, ou pour avoir été jadis enfant de choeur dans l'église du quartier.
Ce jeune homme a commis, à plusieurs reprises selon toute vraisemblance, des cambriolages dans les habitations voisines.
Il n'y avait qu'à voir sur la chaîne i-Télé les images des habitations où logeait ce jeune Rom, rien d'étonnant si Manuels Valls dénonçait, alors qu'il occupait le ministère de la place Beauvau, le manque de volonté des Roms de s'adapter à la culture française, combien de personnes l'ont critiqué, à commencer par les écologistes, ce ministre n'a dit qu'une vérité, fâcheuse certes, mais bien authentique.
La justice française semble, a priori, totalement incapable, par manque de moyens ou tout simplement par manque de volonté politique en amont, de punir comme il se devrait les malfaiteurs de la société française, auxquels j'inclus les cambrioleurs.
Ces personnes n'attirent guère la sympathie, j'en arrive à justifier ce qui est arrivé à ce jeune Rom, au moins il ne recommencera pas.
Si la Justice l'avait condamné, avec la force de la République, ce n'est pas le sursis avec mise à l'épreuve qui l'aurait définitivement calmé.
A un moment donné, il faut se mettre à la place des victimes qui sont lassées de ces larcins, de ces véritables malfaiteurs de la société, qui déstabilisent la cohésion sociale de la société française et qui corrompent son fonctionnement.
C'est malheureux d'en arriver là, mais parfois le fait de se faire justice soi-même peut se révéler efficace, surtout lorsque la justice de la République ne l'est aucunement.
Rédigé par : Cyril | 17 juin 2014 à 22:35
@moncreiffe
«ce drame n'est pas réductible à un antagonisme entre deux communautés».
Bien entendu, nous n'avons pas accès à tous les éléments de l'enquête mais nous ne devons pas être dupe d'un tel discours lénifiant destiné à minimiser certaines réalités risquant d’entamer la vision idyllique du vivre ensemble vanté par la propagande et de saper le dogme du « racisme » attribué d'office aux seuls aborigènes.
Nous savons très bien que certaines formes de délinquance sont communautaires : on évite de s'en prendre aux membres de sa propre communauté, mais tous les coups sont permis contre ceux qui n'y appartiennent pas.
Les affrontements inter-communautaires sont légion, il suffit de se reporter à la rubrique des faits divers et contrairement à ce que voudrait nous faire croire ce magistrat, nous ne pouvons exclure a priori cette dimension dans le cas de l'agression du jeune Rom.
Rédigé par : Parigoth | 17 juin 2014 à 21:26
Dans Paris, devant les boulangeries, tous les jours, aux mêmes heures, les mêmes femmes sont assises et mendient. Tous les jours, les mêmes hommes passent pour leur prendre les piécettes dans le gobelet en carton. Ce sont des Roumains ou des Bulgares. Pour moi, ce n'est pas un travail, ces habitudes sont détestables. Les clochards les détestent, parfois ils se disputent, s'insultent, en arrivent même à se battre.
Les femmes mendient et les jeunes volent, il ne faut rien dire, faire attention aux poches ouvertes, serrer les dents. Où allons-nous comme ça ? La gauche se réveillera-t-elle un jour ?
Des Roumaines commencent à s'intégrer, à faire des ménages, gardons espoir.
Rédigé par : vamonos | 17 juin 2014 à 20:17
Seul Philippe Bilger était en situation d’incriminer « le désarmement de l'Etat dans sa mission de sécurité et de protection », parce qu’un Rom a été lynché par une douzaine de personnes. Rédigé par : Christian C | 17 juin 2014 à 18:24
Philippe Bilger n’est pas le seul à mettre en cause la démission de l’Etat face aux problèmes que posent et que rencontrent les 20 000 Roms qui vivent sur le territoire français.
Permettez-moi de citer un texte (daté du 04.11.2013) trouvé sur le site d’Urba-Rom (Observatoire européen des politiques publiques en direction des groupes dits Roms/Tsiganes).
Manuel Valls prétend ainsi évacuer les bidonvilles et reconduire les personnes hors du territoire national ; il affirme par ailleurs vouloir évaluer la capacité des personnes à s’intégrer à l’aune des modes de vie. Dans les faits, nombre de mairies refusent de scolariser les enfants et les actions locales en faveur de l’hébergement et de l’insertion ne concernent qu’une petite minorité des habitants des bidonvilles, et ce même si l’État a fait du relogement des personnes une priorité avec la circulaire du 24 août 2012. Ainsi, la démission de l’État est flagrante, en tout cas en ce qui concerne la protection des personnes : le silence de la ministre des Affaires sociales est assourdissant et il est bien difficile d’identifier la politique qu’entend mener la ministre de l’Égalité, des Territoires et du Logement dans les « campements roms ».
http://urbarom.hypotheses.org/242
Ne vous en déplaise, rien, en l’état actuel de l’enquête, ne permet d’affirmer, comme vous le faites, que le lynchage d’un jeune délinquant rom soit bien un acte raciste, si l’on en croit Sylvie Moisson, procureure du tribunal de Bobigny, qui aurait déclaré : «ce drame n'est pas réductible à un antagonisme entre deux communautés».
http://www.leparisien.fr/seine-saint-denis-93/videos-rom-lynche-la-procureure-denonce-un-acte-barbare-17-06-2014-3930087.php
Si vous disposez d’informations plus récentes ou plus fiables, je suis prêt à les entendre.
Rédigé par : moncreiffe | 17 juin 2014 à 20:10
Quand on doute de la police et de la justice, on se fait justice soi-même.
C'est limpide, pourtant je ne suis pas surpris que certains commentateurs refusent de voir et mettent cela sur le dos du "discours de Grenoble" : s'il n'y avait pas dans notre pays une forte proportion d'aveugles volontaires, la France serait un paradis.
Rédigé par : Franck Boizard | 17 juin 2014 à 19:44
Si l'Etat n'assure plus la protection des citoyens, ils feront justice eux-mêmes, on peut le déplorer, c'est pourtant la réalité.
Et le lynchage de ce jeune Rom en est la preuve.
L'idéologie socialiste est incorrigible sur ce point et à son paroxysme avec sa ministre de la Justice. Plus l'insécurité des biens et des personnes augmente, plus les sanctions font défaut. Au prétexte d'humanisme, d'enfance malheureuse ou de pauvreté, il faut laisser courir. Et pendant ce temps-là, on tacle un automobiliste qui va trop vite.
Mais c'est ainsi depuis l'école où pour ne pas traumatiser les élèves, on a diminué toutes les punitions, les sanctions, les notations même. Si bien que l'individu n'a plus conscience du bien et du mal. Le bien et le mal, cela serait un concept vieillot et chrétien, donc à abolir.
Une société qui ne sait plus protéger son peuple est forcément en plein déclin, mais pour avoir regardé "Mots Croisés" hier soir, j'ai pu constater que les leaders de la droite traditionnelle ne comprennent pas davantage leurs concitoyens. Nous avons du souci à nous faire.
Rédigé par : Michelle D-LEROY | 17 juin 2014 à 19:28
Mon pauvre Christian C, inutile de jouer les victimes.
La victime, la vraie, ce n'est pas vous, c'est ce jeune Rom, tabassé par douze personnes en colère. C'est une victime de votre laxisme que vous habillez en humanisme.
Regardez-vous dans une glace. Vous jouez les humanistes à bonne conscience et vous êtes en fait lâchement complaisant et responsable de cette barbarie qui gagne notre pays.
Elle est belle notre France où une bande du 93 vient à douze contre un, encore plus pauvre qu'eux. Sous l’œil complaisant de Christian C qui se garde bien d'habiter dans le coin mais qui viendra donner des leçons d'humanisme. Tartuffe va ! Qui croit encore en votre humanisme de gauche caviar ? Personne. On vous voit tels que vous êtes. Des lâches qui habillent leur lâcheté en humanisme. Le résultat de votre "humanisme" est là sous les yeux de la France entière : une injustice telle que les gens se comportent comme des barbares. Et ça maintenant, nous le voyons tous. Tartuffe C, c'est le pseudo que vous devriez prendre.
Rédigé par : Florence | 17 juin 2014 à 19:23
"Immigrés deuxième génération" ! encore une invention pour revendiquer des passe-droits.
Ainsi que j'ai déjà eu l'occasion de le préciser : ils sont immigrés ! enfants d'immigrés (qui peuvent être immigrés mineurs) mais jamais de deuxième génération.
Et je ne vous écris même pas de ceux qui nés sur le sol français, se revendiquent immigrés deuxième génération. Sortez vos mouchoirs.
Rédigé par : calamity jane | 17 juin 2014 à 19:22
Parigoth,
Je n'avais pas vu encore la belle couleur caca de votre deuxième couche.
Je vous encourage vivement à solliciter un poste de conseiller auprès de Jean-Marie Le Pen ; vous lui prépareriez ses "saillies" destinées aux médias.
Je savoure d'avance.
Rédigé par : Christian C | 17 juin 2014 à 18:44
"Les faits divers nous montrent même que certains types de délits sont parfois commis par de supposés « pauvres » mais relativement riches du fait des aides de toute nature dont ils bénéficient grâce à l'assistanat, le but de l'acte délictueux n'étant pas directement lié à un besoin élémentaire de survie comme le fait de voler par exemple de la nourriture.
...
Une société qui ne réprime pas sévèrement certains comportements antisociaux ne peut que se déliter. Comment ne peut-on comprendre que des délinquants arrêtés et jugés de multiples fois pour le même motif ne finissent pas par croire qu'il ne s'agit là que d'une sorte de jeu et qu'ils peuvent tout se permettre ? A un moment ou à un autre, il faut bien placer un coup d'arrêt énergique, alors que proposer d'efficace à part la prison ?"
Rédigé par : Parigoth | 17 juin 2014 à 14:29
Comme vous y allez !
http://www.lemonde.fr/societe/article/2014/06/17/affaire-bygmalion-jerome-lavrilleux-entendu-par-la-police-judiciaire_4439973_3224.html
Attendez un peu quand même que le monsieur ait enfin tout balancé avant de le lyncher ! Et puis il n'est pas tout seul !
Attendez un peu que la justice ait fait son boulot avant d'apporter des cageots d'oranges à la Santé !
Mais vous avez raison sur le fond :
- rien à retirer du premier paragraphe (assistanat de 22,5 MF compris)
- quant au délitement de la société, vous avez tout bon
- idem pour l'impunité qui leur fait croire qu'ils peuvent tout se permettre
- alors oui : "il faut bien placer un coup d'arrêt énergique, alors que proposer d'efficace à part la prison ?"
Mais patientez, que diable, ils sont pour l'instant présumés innocents (aux mains pleines).
Rédigé par : Clafoutis | 17 juin 2014 à 18:41
Parigoth,
Votre connaissance des gens de gauche est quasi-encyclopédique et votre dithyrambe ciselé au scalpel. On sent bien que ces « gens de gauche » constituent votre quotidien quand vous refaites le monde au comptoir.
Florence,
J’attends en tremblant le jour prochain où l’humaniste en peau de lapin que je suis devra répondre de ses actes.
Vous serez là, j'imagine, pour porter le coup fatal ?
Rédigé par : Christian C | 17 juin 2014 à 18:39
M. Bilger dit une chose atrocement vraie ; ce petit peuple de rien est la victime du laxisme prôné dans les salons. Il est si insupportable de vivre dans une promiscuité malsaine, que lorsqu'on a fini par s'habituer à celle-ci, il assez dur de devoir y ajouter une nouvelle disgrâce ! Il n'est pas pensable d'accepter ces taudis, ces ordures, cette cour des miracles, ni pour ceux qui y vivent, ni pour ceux qui en ont le spectacle permanent sous les yeux. Pendant que l'on occupe le quidam à des problèmes cruciaux comme ceux des intermittents, où ceux encore plus cruciaux des cheminots la société se délite, mais, mais, heureusement il y a le foot ! Je vous approuve Monsieur lorsque vous dites que nous ne sommes pas tout à fait comme les personnes enfermées pour délits plus ou moins graves, et moins lorsque vous vantez les mérites de M. Delarue. Je m'interroge et conjecture sur les dirigeants qui médiocres autant que possible, s'entourant de plus médiocres encore semblent choqués par l'événement. Ce qui me choque c'est que cela n'arrive pas plus souvent... Mais voyons ce qui va nous réjouir, nous aurons sans doute ce soir à nous délecter de l'intervention de M. Lang directeur de l'institut ; quel grand homme que celui-là ! Nous lui devons la fête de la musique et je ne vois rien de plus grand de plus beau de plus indispensable que cette sauterie organisée par les grands pour les petits !! Du bruit encore du bruit, oui encore plus de bruit ça nous évitera de réfléchir... Quelle tristesse !
Rédigé par : duvent | 17 juin 2014 à 18:34