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26 juillet 2014

Commentaires

hameau dans les nuages

Parigoth | 29 juillet 2014 à 19:07

Il se dit, je dis bien il se dit car ce n'est qu'une rumeur colportée par d'affreux complotistes, que c'est le même avion qui a fait tomber le wtc 7 en l'effleurant de l'aile, avant de poursuivre sa course vers le Pentagone.

http://www.youtube.com/watch?v=068G1r0hP28

Parigoth

@anne-marie marson
C'est curieux comme les avions disparaissent ces temps-ci.

Oui, c'est très tendance, effectivement.
Le clou a quand même été la disparition - abracadabra - d'un avion de ligne dans un trou de souris à peine plus grand qu'un orifice causé par un missile de croisière dans un mur du Pentagone...

les sous ! à la maison !

@Lucile

Oui vous y avez répondu, partiellement bien sûr car pour y répondre amplement il vous faudrait bien plus de temps et d'espace. Permettez-moi juste de préciser que le but poursuivi par le gouvernement n'est pas différent de celui que vous invoquez : réduire ou au moins ralentir la dette. Y parviendra-t-il ? Lui mettra-t-on des bâtons dans les roues ? Les partenaires économiques joueront-ils le jeu ? Est-ce de la compétence d'un gouvernement seul de faire tourner la roue dans le sens de moins de libéral capitalisme pour plus de social et pour une meilleure répartition des richesses ?

Lucile

@les sous ! à la maison !

Je ne retrouve pas dans cette dernière rubrique le mot "incompétence" que je "me suis permis" d'employer, d'après vous, toutefois, l'idée est intéressante, en particulier le principe de Peter ; ce que Philippe Bilger appelle faire du surplace, et j'ajoute, continuer malgré tout à dépasser les budgets et donc à creuser la dette, ce n'est pas ce que je juge le plus approprié pour assurer la prospérité de mes concitoyens et des futures générations, et je ne crois pas être la seule de cette opinion. Dans notre civilisation, chacun d'entre nous ne peut-il pas se faire une opinion sur la politique menée par nos gouvernements, et même l'exprimer ? Ce n'est pas une permission que je m'accorde, c'est un droit dont j'use.

Puisque vous me demandez en quoi consiste selon moi la compétence (je ne parle pas de la compétence juridique bien sûr) des gouvernants : elle ne s'évalue pas à la quantité d'activité qu'ils déploient, mais me semble-t-il, à leurs capacité à remplir les objectifs de leur mission, dans le respect bien sûr de la loi et de la démocratie. Tout dépend donc de l'idée que l'on se fait de la mission du gouvernement, de l'ordre dans lequel on range les priorités, et de la manière dont on apprécie les résultats. Je "me permets" de penser qu'on peut envisager les choses autrement que ne le fait le gouvernement actuel, tant en ce qui concerne les objectifs que les moyens. Ai-je répondu à votre question ?

Parigoth

@poil à gratter
D'ailleurs, savez-vous quel est le pays le plus riche sur notre terre ?

Vous semblez confondre les « richesses » de l’État et la thésaurisation des particuliers.

Croyez-vous que si ledit État gaspilleur et mauvais gestionnaire se mettait en tête de spolier les économies d'une vie de travail des Français (qui sont tous loin d'être riches) cela suffise à résoudre quoi que ce soit ?

calamity jane

Si nous avons bien compris, les trois jours de deuil (drapeaux en berne) seraient en hommage aux soldats qui se trouvaient dans l'avion, faute de ne pouvoir les isoler pour un hommage national étant donné la perte de familles civiles voyageant dans le même vol !
Ne dites pas à ma mère que je fais du mauvais esprit, elle me pense grenouille de bénitier.

anne-marie marson

@hameau dans les nuages

Surtout que les ministres concernés font une tête d'enterrement en montant les marches du perron de l'Elysée, leurs documents sous le bras.
Peut-être pour regarder des photos plus parlantes que celles que l'on voit à la télé, où on nous répète depuis le crash que l'avion s'est désintégré en vol, puis s'est abîmé dans les marais, et qu'il n'y a rien, mais alors strictement plus rien à voir.
C'est curieux comme les avions disparaissent ces temps-ci.

Parigoth

@Jean-Dominique Reffait
En tant qu'annonceur publicitaire, je ne boycotte pas un journal en raison de ses prises de position politique de droite ou de gauche

J'ignore ce que vous vantez à travers vos annonces et bien entendu vous faites ce que vous voulez, mais maintenant vous savez que vous devez faire attention aux choses peu recommandables qui risquent d'être accolées à votre image de marque, surtout quand on connaît la (triste) réputation de la Grosse Presse du Système.

poil à gratter

@Parigoth

Allons, allons Parigoth on ne prête qu'aux riches... foi de banquier.

D'ailleurs, savez-vous quel est le pays le plus riche sur notre terre ? Stricto sensu.

Ceci expliquant cela et beaucoup de tralala...

Jean-Dominique @ Parigoth

Parigoth, ne vous méprenez pas : en tant qu'annonceur publicitaire, je ne boycotte pas un journal en raison de ses prises de position politique de droite ou de gauche. Je dis que la lecture de certains numéros du Point ou de L'Express sont déprimants quand à la confiance en notre pays. Sous couvert de critiquer F. Hollande, ce qui est légitime, ces journaux se livrent trop souvent à un dénigrement de la France. Je remarque que Le Figaro, journal de droite dont je ne partage pas les options, ne se livre pas à ce dénigrement de la France et c'est pourquoi il reste un support publicitaire utile aux entreprises.

DidierOPN

En accord avec les deux précédents intervenants. Le président, quel qu'il soit, joue un rôle avec plus ou moins de talent, mais cela reste de la comédie.

Parigoth

La France est un pays encore riche et surtout le dernier paradis soviétique depuis l'an de grâce de 1945.

Paradis - ou plutôt enfer - soviétique, oui.
Pays riche non. Un pays riche est-il réduit à devoir emprunter ?
Or la France actuelle vit un peu comme ces fils de famille qui dilapident leur héritage dans une fête continuelle, jetant un argent qui ne leur appartient pas par les fenêtres, s'entourant d'une multitude de faux amis intéressés, accumulant des dettes qu'ils savent ne pas pouvoir rembourser, tentant de repousser l'échéance finale par une série d'expédients de plus en plus illusoires.
Nous savons tous comment cela se termine généralement.

hameau dans les nuages

Quatrième cellule de crise à l'Elysée concernant le vol Air Algérie... Quand même ! Quand même...

Parigoth

A quoi bon discuter autour de Hollande, de Sarkozy, de la démocratie, alors qu'en fait que ces personnages ne représentent plus rien et que nous avons été dépouillés de tout ce qui pouvait même vaguement nous faire croire encore que nous pouvions agir sur notre destin ?

Nous sommes devenus des esclaves, mais à qui on répète tous les jours qu'ils auraient la chance d'être libres.

André BERNARD

Il n'y a plus rien à attendre de l’Élysée qui s'est dépouillé de la souveraineté nationale de son plein gré ! A la lumière des essais des géo-politologues contemporains et abstraction faite des media patentés, l’oligarchie nationale c’est l’UMPS, bonnet blanc, blanc bonnet.
En politique intérieure la marge de manœuvre est quasi nulle, le Traité Constitutionnel de Lisbonne auquel a fortement contribué l’UMPS (sauf Fabius), a verrouillé l’Union européenne pour la livrer pieds et poings liés à la mondialisation pour le plus grand profit de la finance atlantiste. Tous les pays sont devenus des satellites des USA et le dollar (ce poison sans valeur) coule dans leurs veines et abreuve les satellites de second niveau que sont les pays « pétroliers » contrôlés par l’OTAN. Les réfractaires au chiffon-dollar sont sévèrement réprimés (Saddam, Kadhafi, Iran…). Un espoir peut-être du côté de BRICS ou de l’accord tripartite (Turquie, Iran, Brésil) sur le nucléaire civil en opposition à la Trilatérale mise en place par Brezinski…

poil à gratter

L'amour, la haine, la rage rendent aveugle. Les privilèges régaliens endorment le bon sens et asservissent ceux qui payent, le tout emballé dans le paquet cadeau des droit-de-l'hommistes... les profiteurs insatiables.

La France est un pays encore riche et surtout le dernier paradis soviétique depuis l'an de grâce de 1945.
La magie du compromis bancal, l'urgence fébrile des apparatchiks politiciens inaccomplis mais pressés et calculateurs ont figé notre pays dans un système génial.

Les soviets étatiques disent : à nous le pouvoir politique et tous ses outils, à vous le travail sous notre contrôle et nos lois avec un petit roitelet qui parade et fait croire que...
Le petit peuple change de roitelet comme il veut mais le vrai pouvoir étatique soviet lui ne bouge jamais et décide in fine, passe à la caisse et nous fait remplir les caisses.

Nous vous attendons à la sortie... fiscale, sociale et judiciaire.

Cynique pépère est plus que fainéant, c'est le plus ridicule, le plus insignifiant et surtout le plus incompétent roitelet étatique (avec sa clique 100% fonctio) que la Ve et la IVe réunies ont mis sur le trône depuis 45.

Alex paulista

Pourtant les rois fainéants n'étaient pas particulièrement paresseux. Ils n'avaient que peu d'emprise sur les événements et se consacraient aux représentations symboliques.
Avec M. Valls en H. Capet...
Ce n'est pas si mal trouvé !

anne-marie marson

Franck Boizard a été plus rapide que moi et a écrit ce que je voulais écrire.
Cependant je voudrais ajouter que M.Hollande a été élu sur une utopie qu'il a su créer pour se faire élire, et à laquelle beaucoup de gens de droite ont adhéré.
Cette utopie n'existant pas, il fait autre chose : mariage pour tous, emplois jeunes, pacte de solidarité... qui ne correspondent pas à ce qu'attendaient les Français.
De plus, certains membres du gouvernement parlent en permanence de "ce que veulent les Français", par exemple M.Valls.
Après la déroute des municipales, je me demande comment ces gens du gouvernement peuvent encore savoir ce que veulent les Français.
Il doit y avoir un message subliminal dans les discours de F.Hollande, message adressé à d'autres personnes car je ne m'y reconnais pas.
En ce qui concerne les trois jours de deuil national, visiblement excessifs, en fait le lien suivant indique que 33 militaires français seraient morts dans l'accident.

http://www.ibtimes.co.uk/air-algerie-ah5017-hezbollah-leader-french-troops-were-board-flight-1458390

Pour l'instant ni démenti ni confirmé par F.Hollande.

Catherine JACOB

J'observe que personne n'a fait remarquer que le surnom de "Roi fainéant" a toujours été très inapproprié ainsi que calomnieux des derniers Mérovingiens.

"Cette appellation a été forgée par Eginhard, biographe de Charlemagne, dans sa Vita Karoli (Vie de Charles) , écrite au IXe siècle. Il légitimait ainsi la prise de pouvoir carolingienne, car, dit-il, les Mérovingiens « n'avaient plus de roi que le nom », est-il en effet expliqué.

Appliquer l'expression à François Hollande devient donc quelque part encore plus significativement périlleux...!

Le livre I de la Vita Karoli Magni parle de la chute de la dynastie des mérovingiens et des premiers carolingiens jusqu’à l’avènement de Charlemagne.
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Dagobert III dont «le nom est issu des éléments germaniques dag « jour » (cf. Dag_mar, Dag etc.) et beraht « brillant, ilustre » (cf. noms en -bert : Al_bert, Nor_bert, Her-bert, etc.)», prénom appolinien s'il en est..., a accèdé au trône à l'âge de 12 ans, régné quatre ans et est mort à 16 ans de maladie mais a eu le temps de laisser un petit Thierry.
Quant à Dagobert II, tonsuré par Grimoald, noble devenu maire du palais à la mort de Dagobert 1er. Grimoald qui était en effet furieux d'avoir vu échapper la succession à son propre fils initialement adopté par le roi Siegebert III (saint Sigisbert ), le prive ainsi de ses droits à la succession royale, les Francs portant les cheveux longs.
Il serait mort assassiné en forêt de Woëvre, entre la Meuse, la Meurthe-et-Moselle et les Vosges.

Quant à Dagobert Ier, roi d'Austrasie, de Neustrie et de Bourgogne dont le royaume franc couvre l'ancienne Gaule ainsi que des dépendances en Germanie, notamment la Bavière, il est très loin d'avoir été nul en tant que gouvernant.
Ayant contracté dit-on la lèpre, il en aurait été cependant guéri alors qu'il séjournait en Alsace, mais myope, il aurait eu de surcroît l'habitude, selon Wulfram de Strasbourg (VIIIe siècle), de se prendre les pieds dans les tapis et de chuter, sous les regards médusés des témoins.

Mais bon vivant et populaire, il riait bien souvent de lui-même ce qui est signe d'intelligence. Toutefois, la fameuse chanson à travers laquelle c'est ce Dagobert-là que l'on connaît, semble elle dater de la Révolution française. Écrite sur un air de danse dit Fanfare du Cerf elle n'avait pas pour but d'évoquer un personnage historique mais plutôt, dit-on, de se moquer du roi Louis XVI, connu lui aussi pour sa distraction, par le truchement de ce roi ancien et sans doute peu connu, mais qui semble s'être plu à "faire le show" comme on dit de nos jours, coupant la barbe de l'un, faisant donner les verges à l'autre, etc.

C'est à Dagobert 1er que l'on doit la reconstruction de Saint Denis qui avait souffert lors de la bataille avec les Saxons et qui fut ensuite la nécropole des Capétiens.
Lors de cette fameuse bataille engagée par les Saxons qui, commandés par Berthoald, avaient attaqué l'Austrasie puis scalpé Dagobert.
Ce dernier en effet fut blessé à la tête mais son père vint à son secours et ils combattirent « ne laissant vivant, dit-on, aucun homme dont la taille surpassât la longueur de leur épée. »

Je dois dire que j'ai assez de sympathie pour ce roi qui se prenait les pieds dans le tapis et se moquait de lui-même tout en étant, dans les faits, un brave ainsi qu'un fin diplomate.

Franck Boizard

Certains commentateurs s'interrogent sur le traitement du personnage François Hollande par la presse.

Il n'y a pas lieu de s'interroger.

C'est une évidence : les critiques contre François Hollande ne sont jamais aussi personnelles, haineuses et insultantes que contre Nicolas Sarkozy.

La presse ne peut évidemment s'abstenir d'écrire du mal de François Hollande, sinon elle serait trop à contre-courant de l'opinion, ça se verrait. Mais elle le fait de telle façon qu'on comprend bien de quel côté son coeur penche (comme d'habitude).

Avoir la presse dans sa poche fut l'un des principaux atouts de François Hollande en 2012 (il faut dire qu'il n'hésitait pas à donner son corps). Ce sera encore en 2017 l'un des moteurs de sa réélection (avec les mous et les naïfs).

breizmabro

..."par quelle perversion, par quelle malédiction, cette volonté de se camper sur tous les fronts, de se montrer à la fois "normal", efficient et plausible, ne parvient-elle pas à démentir l'impression que la France tourne cependant à vide, comme un pédalier dont la chaîne aurait déraillé ?"

Parce que, "à force de vouloir jouer les “bons copains” avec Jamel Debbouze, de transformer l’Élysée en salle de spectacle pour les matchs de football, et de s’échapper nuitamment en scooter, François Hollande a vu l’autorité de sa fonction fondre comme neige au soleil. Au point de ne même plus s’étonner d’être sifflé lorsqu’il descend les Champs-Élysées le jour de la fête nationale.
L’ autorité, c’est un peu comme l’amour, il ne suffit pas de grands discours, il faut, aussi, des preuves".

Eh oui Monsieur de Kerdrel a raison, Hollande nous a « vendu » à grand renfort d’anaphore, un Président normal, mais au bout d’un an nous avons découvert un Président inquiétant par son peu d’autorité et son étonnante aptitude à l’inconstance.

Rien d’étonnant donc que les Français, trompés, n’aient plus aucun respect ni pour lui ni pour sa fonction qu’il incarne si mal.

Et cela n’a rien à voir avec de la malchance…

les sous ! à la maison !

28 milliards d'euros sont sortis de l'ombre (lesechos.fr), si réinjectés dans l'économie, ils contribueront à ranimer l'activité.

@Lucile
Vous vous permettez de parler d'"incompétence" mais vous n'indiquez pas ce que serait la compétence selon vous et c'est dommage car toutes les idées sont bonnes à prendre en temps de disette.

Véronique Raffeneau

"...par quelle perversion, par quelle malédiction..."

François Hollande a été porté au pouvoir avec comme seuls ambition et programme l'antisarkozisme.

En ce sens, je ne comprends pas que vous parliez de malédiction et de perversion.

Votre seule obsession et unique préoccupation durant la campagne de 2012 était de battre à n'importe quel prix Sarkozy.

F. Hollande l'a fait.

Pourquoi en demander tant au président que vous avez tant sublimé dans votre blog.

Il est exactement à la hauteur de ce que vous attendiez de lui.

Rien de plus, rien de moins.

Bien que discuté, si j'en crois des historiens, le sens de l'expression Rois fainéants signifie Rois qui font néant, l’impuissance les caractérisant.

Ne demandez pas plus à la politique que vous adorez que de fabriquer du néant.

Xavier NEBOUT

@JDR

Tout le monde sait que notre pays se meurt de son code du travail et de la proportion d'improductifs dans sa population.

Pourquoi ne se trouve-t-il personne pour le dire ?
Peur des grèves, peur de ne pas être réélu, peur de perdre ses commandes ou ses subventions.

A cela s'ajoute la destruction morale par celle du père dans l'esprit de 1789, la destruction de la nation comme de toutes les nations dans le droit fil de la politique d'Israël qui ne connaît que la sienne, la destruction de l'homme par l'irresponsabilité individuelle et l'athéisme, la destruction des valeurs familiales car seule compte la collectivité.

F. Hollande sera assurément le chef d'Etat le plus méprisable que la France ait jamais eu, et maudits en seront ses suppôts.

hameau dans les nuages

@Denis Monod-Broca
"Fallait-il vraiment que François Hollande annule un voyage et prenne la tête d'une cellule de crise parce que des Français étaient morts dans un accident d'avion ?"

Des tabloïds anglo-saxons donnent une autre raison à ces réunions de crise. Une raison beaucoup plus grave qui justifierait que notre bon roi monte au créneau. Vous me direz qu'il a fait la même chose avec "l'affaire Leonarda".

Ce n'est pas faux.

Wait and see comme l'on dit.

Michelle D-LEROY

@ Parigoth
"Mais nous, nous serons obligés de sombrer avec le Titanic, le capitaine se refusant obstinément à éviter l'iceberg que tout le monde sauf lui a repéré."

Pas grave, si le bateau coule, la France mettra les drapeaux en berne.

Car la démagogie (malgré tout le respect dû aux victimes de l'accident et à leurs familles) déployée depuis trois jours est impensable et démesurée, trop c'est trop. On voit bien qu'il s'agit de communication et d'hyperactivité destinée à nous faire - encore - avaler des couleuvres.

La politique du Président Hollande, qui ne voulait surtout pas faire celle de son prédécesseur est celle-ci : hyperactivité, déplacements inutiles et communication sur des faits où de simples chefs de cabinet seraient utiles. Une seule chose : amuser la galerie pour se faire admirer des gogos en créant du compassionnel à outrance.

Parigoth

@Jean-Dominique Reffait
Au point que j'ai conseillé de réduire les parutions publicitaires de l'entreprise qui m'emploie au motif qu'après avoir lu le journal, les lecteurs n'avaient plus la moindre envie d'acheter quoi que ce soit.

Cette remarque est pertinente.
Dégoûté depuis une trentaine d'années par les médias, il m'arrive de « boycotter » certaines marques annonçant sur des supports dont je considère le contenu comme mensonger, ignoble ou scandaleux.
Dans la même ligne, je me suis débarrassé de mon poste de télévision depuis longtemps et je ne m'en porte pas plus mal.
Il y a des gens qui s'étonnent de voir les chiffres de vente de la presse décliner, ils devraient se demander pourquoi.

Achille

« François Hollande n'est pas "un roi fainéant"

Difficile d’accuser François Hollande de fainéantise en ce moment. Avec la dramatique catastrophe aérienne du AH5017, on ne voit que lui depuis trois jours devant les micros et les caméras.

Est-ce vraiment le rôle d’un président de la République que de se comporter en organisateur des pompes funèbres ?

Quant à décider trois jours de drapeaux en berne en mémoire aux familles françaises disparues dans ce crash c’est sombrer dans un pathos outrancier et grotesque.

On n’en a pas fait autant pour des soldats français tombés en Afghanistan ou au Mali.

Il serait temps que notre président prenne conscience des dimensions de sa fonction et laisse à ses collaborateurs le soin de s’occuper des dispositions pour soutenir les familles en deuil.

A chacun son métier.

Arobase du Ban

Cher Philippe Bilger,

Oui, François Hollande n'est pas un roi fainéant.
Il travaille trop à mon goût. Trop pour son idéologie et celle de ses copains et copines, Taubira et Cie, trop pour le sociétal "dysculturateur", trop pour ses amis à placer, trop pour sa réélection future au prix d'une poussée de l'extrême droite préparée à coups de décisions exaspérantes mais propre à vidanger la droite classique, trop pour la "politicaillerie" dans laquelle il a été formé et s'est montré talentueux comme secrétaire général du PS après un apprentissage à l'ENA et chez Mitterrand, etc.
Il travaille trop mais pas pour la France dont il n'exprime aucune pensée relative à son destin, parce que consubstantiellement, il n'en a pas...
Un "solférirose" travaille dans le présent continu, pour l'inversion ou la confusion des valeurs qui ébranlent la société et la désarment, lui affaissent le moral et la rendent malléable, cherche les places et le pouvoir pour lui-même, sans ordinogramme politique, avec seulement quelques vagues idées droit-de-l'hommistes (à coups de bombes sur des innocents si nécessaire) en apparence séduisantes (qui ne mangent pas de pain car elles ne coûtent rien et ne modifient pas l'ordre social, "risque" que l'on entend ne plus courir), quelques vagues idées empoisonnées par "l'envie de pénal" (voir P. Muray) et l'instinct "punisseur", et donc le virus totalitaire des "sachants" et "connaissants" autoproclamés...
Il fait du patinage dans sa cour cervicale, et c'est tout. Il s'est inféodé aux intérêts étrangers, américains surtout, ce qui coûte à la France une politique désastreuse vis-à-vis de la Russie, vis-à-vis des Palestiniens (soit directement soit par l'étape européenne, l'Empire du rien sauf le marché, et donc de la tranquillité pour le commerce) et a tourné le dos par confort politicien à la politique de ses prédécesseurs avant N. Sarkozy.
De ce point de vue, F.Hollande me paraît très actif, et pas seulement comme caporal de semaine dans les affaires compassionnelles par quoi il cherche à ramasser des voix.
Et au prix de sa fonction dont il se moque comme tout socialiste hostile par héritage idéologique au régime présidentiel.
Ne pouvant pas (par inaptitude psycho-politique) et ne voulant pas être Président, c'est-à-dire quelque part un chef, il devient la gradé de service.
Secrétaire général de la République française.
Cher Jean-Dominique Reffait, je vous suis mais je vous rappelle que F.O Giesbert et C. Barbier sont des membres de l'oligarchie eurolâtre, pourfendeurs de la France qui ne veut pas comprendre la liturgie des prêtres de Bruxelles, dont la messe est dite dans un "latin" technocratique qui lui échappe et dont elle ne voit que les errements mentaux insondables de la cléricature.
Comme l'écrivait déjà en 1959 Jacques Fauvet (ex-première plume du journal Le Monde) dans son essai faisant le bilan de la "IVe République" (Fayard -Page 360), l'Europe "est demeurée une religion d'initiés dont le culte a été jalousement entretenu par les états-majors", et n'a pas rassemblé autour d'un idéal conquérant.
On en est toujours là.
Avec à l'Elysée un politicien digne de la IVe République, et qui corrompt l'esprit de sa fonction, trop belle pour lui.

Jean-Dominique Reffait

Ma mémoire peut me faire défaut mais la différence de traitement entre F. Hollande et N. Sarkozy sur les couvertures de journaux est flagrante.
N. Sarkozy était moqué, raillé, critiqué sur son style, sur ses affaires, sur sa légèreté avec l'Etat de droit mais je n'ai pas souvenir qu'on associait à cette image l'idée d'une France en déconfiture, alors qu'il y avait largement matière compte tenu de son bilan catastrophique en matière de destruction d'emplois industriels et de dette publique. N. Sarkozy était brocardé sur son comportement personnel, F. Hollande est délégitimé en tant que chef de l’État.

Ce qui me dérange dans le traitement fait à F. Hollande n'est pas la critique de l'homme ni même de sa politique mais que cette critique associe la France dans la défiance. Pierre Gattaz vient d'en faire la démonstration : comment casser l'espoir dans une relance de l'économie avec des déclarations irresponsables que l'on n'entend jamais de la part d'un représentant du patronat dans les autres pays.

F. Hollande est peut-être malchanceux mais tout se passe également comme si une certaine presse poussait à l'échec et l'espérait, juste pour pouvoir dire, une fois que tout le monde serait à terre : "J'avais raison". FO Giesbert et C. Barbier rêvent tous deux de cette posture de Cassandre, d'annoncer la catastrophe pour être certain de contribuer à se réalisation. Le Point ou L'Express se sont fait les spécialistes de cette morbidité des Unes, celles qui s'affichent en grand format dans les kiosques et qui plombent l'énergie que l'on peut avoir en se rendant à son travail. Que l'on fasse du sensationnel sur le dos d'un homme politique ne me dérange pas, qu'on en fasse sur le dénigrement du pays me met en colère. Au point que j'ai conseillé de réduire les parutions publicitaires de l'entreprise qui m'emploie au motif qu'après avoir lu le journal, les lecteurs n'avaient plus la moindre envie d'acheter quoi que ce soit. Je ne suis visiblement pas le seul annonceur dans cette disposition d'esprit et vous aurez éventuellement remarqué la diminution drastique de la pagination publicitaire dans des hebdomadaires dont les contenus sont jugés trop défaitistes par les entreprises. Je constate, par exemple, que Le Figaro, journal de droite et d'opposition, ne tombe pas dans ce travers et sépare bien sa critique des politiques, parfaitement légitime, sans y associer l’énergie et la confiance dont la France a besoin pour se redresser.

La France doit se redresser et les leaders d'opinion, dont la presse, ont le devoir d'encourager ce redressement. Il ne s'agit pas d'encenser les politiques gouvernementales mais de ne pas ridiculiser le pays. On peut s'opposer à une ligne économique sans sombrer dans le mépris des gouvernants.

Tipaza

J’ai réussi à obtenir les confidences de François Hollande après qu’il a vu la couverture de Valeurs actuelles.
Il m’a dit :
« C'est si terrible de vivre entouré de malveillance, d'avoir toujours peur, d'être toujours sur le qui-vive, toujours méchant, toujours armé ; c'est si terrible de punir - on fait des injustices malgré soi -, si terrible de douter, de voir partout des pièges, de ne pas manger tranquille, de ne pas dormir en repos, de se dire toujours, même aux minutes de trêve : "Ah ! Mon Dieu !... Qu'est-ce qu'ils vont me faire maintenant ? »

Triste, n’est-ce pas ?

Évidemment ce n’est pas de F. Hollande, c’est une déclaration du Petit Chose, le héros si je puis dire du roman éponyme d’Alphonse Daudet.

Mais j’ai trouvé que ça collait bien avec le personnage qu’est « notre » président Hollande.

Franchement, Hollande Roi fainéant, étymologiquement qui fait du néant, c’est-à-dire qui détruit, je crois que c’est encore lui faire trop d’honneur. Il se contente d‘assister passivement au naufrage de la France, en l’accompagnant de temps à autre de blagounettes qui ne font rire que lui.

Hollande le petit chose, celui qui rate tout ce qu’il entreprend, ça lui va tellement mieux.

Ribus

"Plus sérieusement, je me trouve en complet désaccord avec la couverture provocatrice de Valeurs actuelles..."

Ce n'est pas interdit d'avoir ce point de vue. Mais écrire une analyse en partant de la Une d'un magazine, c'est un peu mince et petit bout de la lorgnette.

En ouvrant le magazine, vous auriez pu lire l'éditorial d'Yves de Kerdrel qui n'est pas un sombre crétin.

Il écrit "La manière dont François Hollande a vendu cette autorité dévolue par les institutions en échange d’une image de “normalité” n’est pas grave seulement pour une question d’ordre public. Elle remet en cause toute la notion de confiance que les Français ont pour les institutions..."

Valeurs actuelles a choisi une ligne éditoriale et se vend chaque semaine de mieux en mieux. La rédaction choisit ses titres pour accrocher et intéresser le lecteur, comme tous les autres journaux.

Je trouve votre indignation sélective car les titres de Libé ou Marianne qui sont souvent à la limite de l'ordurier ne vous dérangent pas, ce me semble.

De plus, je trouve le procédé mesquin ; cela revient à faire la critique d'un roman ou d'un essai à la lecture de son titre !

Achille

Bonjour Philippe Bilger,

« Les couvertures des hebdomadaires ne m'ont jamais choqué. La plupart du temps, vulgaires, outrancières ou partisanes, je les perçois comme une rançon inévitable de la liberté d'expression. »

Personnellement, au-delà de la liberté d’expression, j’y vois plutôt un manque de respect des citoyens pour leurs « élites ». Et ceci ne date que de quelques années.

Du temps de François Mitterrand, les éditorialistes, les humoristes, les caricaturistes égratignaient certes notre président, mais jamais méchamment.
Idem à l’époque de Jacques Chirac qui curieusement a plutôt bien bénéficié de sa marionnette des Guignols.

Ce n’est qu’avec Nicolas Sarkozy que les saillies se sont faites plus dures, parfois mêmes cruelles. Pendant un temps j’ai cru que cela était dû à la personnalité atypique, très loin des convenances, de Sarkozy, à ses colères, ses petites phrases malheureuses sur ses adversaires, voire parfois sur ses amis. Mais François Hollande est arrivé et au bout de quelques mois de mandat le président a eu droit au même traitement que son prédécesseur.

En fait je crois que le respect de la fonction présidentielle est en train de disparaître progressivement. Les sifflets lors de la descente des Champs-Elysées n’en sont qu’un indice parmi tant d’autres. Les couvertures de magazines avec des photos pas très avantageuses, les propos tenus à son égard sur les réseaux sociaux, et pour finir la cote de popularité catastrophique du chef de l’Etat sont là pour afficher la lassitude pour ne pas dire l’irritation des citoyens de toutes les couches sociales pour nos élus, j’allais dire nos élites, mais ce mot ne me paraît pas vraiment approprié.

Le respect du peuple reviendra sans doute lorsque notre pays aura à sa tête une personnalité qui saura se faire respecter par son charisme, certes, mais aussi et surtout par son action. Un homme ou une femme d’Etat qui ne sera pas toujours en train de lorgner sur les sondages pour prendre des décisions parfois difficiles mais salutaires et qui sera capable au terme de son mandat de présenter un résultat positif.

Pour l’instant il faut continuer avec des politiques plus préoccupés par leur carrière que par la destinée de la France. Et que ces gens soient moqués n’est que le juste retour de leur cupidité et de leur incompétence. Je ne les plains pas.

Catherine JACOB

"François Hollande n'est pas "un roi fainéant""

Le Grand Saint Philippe a dit Majesté,
A l'envers la culotte n'est pas très pratique.

C'est vrai répond le roi.
En scooter elle est mieux à l'endroit.

http://www.youtube.com/watch?v=aqKjdSjNgRU

Martin

Un président qui saute sur l'occasion pour annuler un déplacement dans les territoires et départements d'outre-mer pour ne pas affronter l'exaspération locale et préfère lire à la télé les dépêches des agences de presse que tout le monde a déjà lues ou entendues au sujet du crash de l'avion d'Air Algérie est bien un vrai fainéant.

Parigoth

@breizmabro
Eh bien Monsieur Hollande a été élu à la tête de l’entreprise France par notre conseil d’administration de votants, sur un CV qu’il nous a présenté mais qui s’est avéré bidouillé, trompeur.

Comparaison pertinente.
Il est exact que dans une entreprise normale il n'est pas possible de faire illusion très longtemps et que les incompétents sont renvoyés très vite à leurs chères études.

Mais nous, nous serons obligés de sombrer avec le Titanic, le capitaine se refusant obstinément à éviter l'iceberg que tout le monde sauf lui a repéré.

olivier seutet

Fainéant n’est pas le bon terme. Bien pire, il est malchanceux. Tout ce qu’il fait tourne en eau de boudin : le chômage explose, la dette galope, les réformes de structure ne sont toujours pas là après deux ans de pouvoir, et l’image de la France dans le monde sombre dans la confusion. Ah il se remue dans son bocal élyséen avec une profusion de recettes : contrats jeunes qui n’empêchent pas la montée du chômage y compris dans cette catégorie, lois sur le logement qui font baisser l’activité de construction, réductions de budget concentrées sur la défense alors que le président demande à l’armée d’intervenir sur quantités de zones, choc de simplification qui n’a simplifié que des broutilles, choc de compétitivité qui n’a servi qu’à augmenter les marges des secteurs de la banque et de la grande distribution, réforme territoriale qui oublie l’essentiel (les communes et les départements) pour bricoler comme à un monopoly des fusions de région sans souci de productivité, et l’on peut continuer… Le problème de ce président est qu’il peut constater l’inanité des mesures prises depuis plus de deux ans et qu'il n’en tire pas la conclusion de mettre à bas tout ce qu’il a fait pour recommencer à zéro. Tout le monde peut échouer, mais c’est le propre des malchanceux de ne pas savoir rebondir pour transformer une défaite en victoire.

Denis Monod-Broca

Fallait-il vraiment que François Hollande annule un voyage et prenne la tête d'une cellule de crise parce que des Français étaient morts dans un accident d'avion ?

Fallait-il vraiment, pour ces mêmes morts, décréter trois jours de deuil national ?

Sommes-nous en train de réinventer une sorte de culte des morts ?

Il doit y avoir plus ou moins 2000 morts par jour en France, dont plusieurs dizaines de mort accidentelle, dont plus ou moins 15 dans des accidents de la route... À quoi riment ces grand-messes médiatiques autour de tels ou tels accidents spectaculaires ? Quelle illusoire catharsis est ainsi recherchée ?...


Jabiru

Que diriez-vous d'un chef d'entreprise incapable de s'engager, de trancher, de satisfaire ses clients, de se faire respecter par son personnel et incapable de présenter à ses banquiers un bilan équilibré même s'il se donnait beaucoup de mal ?
Qu'il n'est pas à sa place et qu'il va devoir bientôt déposer son bilan au Tribunal de Commerce.

Lucile

Lorsque les critiques sont injustes, leurs auteurs se discréditent d'eux-mêmes. Cela dit, je pense qu'il faut vigoureusement interpeller les hommes politiques quand ils ne font rien de ce qu'il faudrait faire alors que la situation devient intolérable, en particulier pour les chômeurs, pour les jeunes qui arrivent sur le marché du travail, pour leurs familles. Après tout, ces personnalités se sont démenées pour briguer la place qu'elles occupent en se présentant comme les plus aptes à bien gouverner. Les citoyens sont coincés, le pays dépend totalement de la capacité du chef de l'Etat à activer le redressement économique ; ils l'ont élu pour cela et lui ont donné une majorité de rêve à l'Assemblée nationale il y a deux ans pour mener à bien cette mission.

Je n'attends pas des journalistes politiques qu'ils injurient le chef de l'Etat, mais ils ont raison de souligner que faire du surplace quand il faudrait avancer coûte que coûte, c'est s'enliser.

calamity jane

Assez d'accord avec Arnold, en me remémorant le nombre de ses présences sur les chaînes publiques où il ne disait rien de construit - en tant que secrétaire du péesse n'ayant d'attention que pour la personnalité de l'ancien président.
Il ne peut faire mieux plutôt pire puisqu'il ne peut même pas initier une ouverture avec d'autres composantes plus à gauche ou des électrons libres.
N. Sarkozy aurait certainement voulu réussir une politique de la ville banlieusarde, avec un projet solide malgré ses impulsions de karchërisation. Mais lui, voulait faire du
pognon et aujourd'hui nous avons compris de quelle manière ! François Hollande veut les honneurs ; c'est tout ce qu'il peut assumer !
En apparat-chic, bien entendu.

Xavier NEBOUT

Comment ça, la droite transfuge a été trahie ?
Vous prenez vos désirs pour des réalités, M. Bilger.

La droite transfuge s'est trahie elle-même et toute seule, à commencer par F. Bayrou qui rêvait d'un fauteuil pour prix de sa trahison.
Le problème n'est d'ailleurs pas tant la trahison d'une droite qui n'a depuis longtemps de droite que le nom, mais de croire aux derniers marxistes de la planète, faute de disposer d'une autre vague idéologie pour être élus.

La trahison est celle de votre âme, M. Bilger. Une trahison dont vous aurez bien du mal à vous défaire pour ne pas l'emporter au paradis.

Concernant le nul, il n'est pas digne et de loin, de l'honneur à le comparer aux derniers Mérovingiens qualifiés de fainéants par les pépinistes pour évacuer l'usurpation.

F. Boizard est encore indulgent à le dire actif dans la destruction morale et économique de notre pays, il regarde faire.

Le traîner dans la boue ? Bonne idée ! Marcher ensuite dedans doit porter bonheur.

jack

Je pense aussi qu'on assimile à tort l'échec à la fainéantise. Certes Hollande n'est pas inactif. Il avait promis "le changement c'est maintenant". En réalité, l'accentuation des problèmes, c'est permanent : chômage, dette, immigration, perte de prestige du pays ; incohérences des actions engagées : Ayrault débarqué mais pas ses ministres, promotion de loosers : Harlem Désir, Sapin... Le jeu personnel de Montebourg, la surprotection de la fonction publique de Mme Lebranchu, la Justice confiée à Mme Taubira. La réforme territoriale qui n'entraînera pas d'économies... Alors Hollande peut travailler jour et nuit, cela ne nous sort pas de l'ornière. Bon courage Manuel Valls !

Jean-Paul Ledun.

"...comment oser résumer l'analyse politique..." PB

Il ose cher Philippe, il ose.
De droite ou de gauche, le profit remplace l'opinion politique.
A mon plus grand regret.

Jean le Cauchois

Certes, François Hollande n'est pas "un roi fainéant" comme nous les ont dépeints les rédacteurs des livres d'histoire de la Troisième République mais le résultat pour le peuple est le même : il ne fait rien de bien, rien de bon pour améliorer son sort, lui redonner de l'espoir. Il ne pense qu'à son maintien, au maintien de ses supports. Deux exemples. D'abord il pense à son maintien : son attitude actuelle de s'afficher sur le devant de la scène médiatique, alors que Laurent Fabius gérerait très bien la crise liée à l'accident d'avion survenu au-dessus du Mali... Ensuite, il pense au maintien de ses supports, qui sont très concentrés dans la fonction publique et les activités assistées : quand chaque mois le nombre des chômeurs augmente avec 10.000 pertes d'emplois dans le "privé", il devrait réduire ou annoncer la réduction d'environ 3.000 emplois dans les activités non privées gérées par l'Etat dont il a voulu en être le chef, alors qu'il n'en a pas "le logiciel interne". C'est un contemplatif actif, ni Mitterrand , ni même Jospin !

caroff

Je n'ai pas été choqué par la une de Valeurs actuelles, même si le qualificatif n'est pas historiquement exact. La fin des Mérovingiens a été, en partie, due aux pénuries budgétaires consécutives à la difficulté de faire rentrer les impôts et taxes suite à des révoltes et aux détournements des fonctionnaires qui en avaient la charge.
Nous n'en sommes pas encore là, quoique avec les bonnets rouges...

"D'autant plus tristement que son Gouvernement et lui font tout ce qu'ils peuvent avec une bonne volonté et une énergie constantes mais qu'à l'évidence, la réalité et ses problèmes demeurent plus forts qu'eux, leur imposent d'insolubles interrogations".

La constance des efforts du hollandisme ne se concentre, hélas, que dans les créneaux où il a encore des marges de manoeuvre : le social-sociétal (grâce à notre argent) avec les élucubrations de Vallaud-Belkacem, de Taubira, de Hamon, etc. (J'oublie les noms de ces gens qui concourent à notre perte)
Et pour faire écho à votre dernier article, il est frappant de constater la ressemblance physique de Normal 1er avec Chirac : lunettes et cheveux teints plaqués en arrière avec trois kilos de gomina.
Les communicants tentent de jouer cette partition du cocooning hollandais. En fait c'est un curé (commentateur de l'évangile socialiste) infirmier (consolateur des chômeurs et des victimes de la crise.... et des accidents d'avion).

vamonos

@Marc Ghinsberg
"Arrêtons les mensonges, les calomnies, les caricatures, les polémiques. Revenons aux faits, à l'analyse rationnelle, à l'esprit critique pour fonder nos convictions."

Vous souhaitez cesser toute polémique, toute discussion maintenant que la gauche détient tous les pouvoirs, qu'il s'agisse de l'exécutif, du législatif et du juridique. En restant factuel, vous conviendrez sans peine que le pouvoir socialiste devient totalitaire, sectaire, brutal.

breizmabro

« (…) il se dépense, il se déplace, il organise, il parle, il nomme, il annonce… »

Mais tout ça ce n’est pas TRAVAILLER, c’est faire du vent avec ses bras et du bruit avec sa bouche si, à la place où il a été nommé, aucun résultat n’est obtenu !

Que diriez-vous, si vous étiez actionnaire d’une entreprise du Cac 40, d’un directeur qui se dépenserait, se déplacerait, organiserait, parlerait, nommerait, annoncerait, mais sans obtenir le moindre résultat pour son entreprise, pas le moindre petit sou de bénéfice ? Qui nommerait, assurément, mais des copains à qui il octroierait des salaires mirobolants, plombant ainsi la trésorerie de l’entreprise ?

A n’en pas douter vous diriez STOOOOP ! Je n’ai pas mis mes économies (mon vote) pour que ce Monsieur ne réussisse à créer en deux ans et demi que des dépenses, et que l’entreprise ne réalise AUCUN profit !

Et vous auriez raison.

Eh bien Monsieur Hollande a été élu à la tête de l’entreprise France par notre conseil d’administration de votants, sur un CV qu’il nous a présenté mais qui s’est avéré bidouillé, trompeur.

Vous dites que ce n’est ni un fainéant ni une potiche, admettons, mais un menteur qui a abusé ses électeurs, ça c'est indéniable.

marie dumont

Voilà que nous sommes passés du "voyou
de la République" au "roi fainéant".
Est-ce un progrès ? Comment sera qualifié le prochain ?

Guzet

"Ni roi fainéant ni président potiche. Mais un président qui fait du surplace"

Difficile de concilier les deux points de vue !

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