Au milieu de l'actualité sociale et politique, au coeur de l'effervescence partisane, dans l'agitation judiciaire, je pense à Lola.
Quand certains, prenant la conséquence pour la cause, me reprochent de trop écrire sur Nicolas Sarkozy comme si j'avais inventé son existence et son omniprésence hier comme aujourd'hui, je pense à Lola.
Maintenant que la loi sur la contrainte pénale a été votée, que même dans la version de l'Assemblée nationale elle reste infiniment dangereuse pour la société et qu'au mois de novembre on subira ses effets, je pense à Lola.
Soumis à la mansuétude dogmatique d'une certaine gauche qui préfère cultiver ses principes en vase clos plutôt que choisir la voie d'un humanisme à la fois généreux et vigoureux, je pense à Lola.
Face aux insignifiances et trop souvent à la dérision médiatiques, dans le tourbillon de débats hypertrophiés comme, par exemple, celui des intermittents, dans la frivolité ou la gravité mal placée d'un monde qui perd intelligence et sens des proportions, je pense à Lola.
Devant les drames fabriqués et les tragédies de carton, contre la richesse et les privilèges jouant à la misère, je pense à Lola.
Alors que la morale publique s'effiloche et que la France est en miettes comme un pays qui n'a plus la force de demeurer uni ensemble, je pense à Lola.
Devant la disparition du courage, même le plus confortable et le plus facile - le courage intellectuel -, parmi les innombrables lâchetés qui, sur tous les registres, déshonorent la qualité d'être humain, je pense à Lola.
Dans le mouvement quotidien, dans le métro ou dans la rue, quand chacun se vit telle une autarcie, une île murée et que l'autre est au mieux une absence au pire une gêne, je pense à Lola.
Puisqu'il faut bien, dans le pessimisme, trouver des ressources pour espérer, quand tout va mal mais que rien n'est irrémédiable, je pense à Lola.
Lola est une jeune femme de 25 ans qui à Perpignan a été violée par un homme sous les yeux d'un autre armé d'un couteau et filmant la scène avec son portable. En pleine rue. Et dix personnes au moins sont passées sans broncher ni s'émouvoir. Elle a lancé un appel à témoins pour retrouver ses agresseurs tandis que son compagnon se sert d'Internet pour l'aider (Le Parisien).
Triste ville, triste époque, triste humanité.
Je pense à Lola.
@ Christian C | 11 juillet 2014 à 18:26
Une Lola peut en cacher une autre, hélas.
En tapant Lola sur le moteur de recherche de ce blog, je suis tombé sur votre commentaire. Pourriez-vous m'expliquer comment une fondation a pu être créée par l'ancien maire de New York monsieur Michael Bloomberg pour soutenir la modeste famille de Lola ? Ce drame aurait traversé l'Atlantique et frappé de stupeur New York ?
Je vous attends au bistrot "Chez Marcel" pour avoir une réponse.
Rédigé par : hameau dans les nuages | 19 novembre 2022 à 10:03
Il est - pardon : "elle est" - de ces giclées verbales vindicatives, mixant en un gloubi-boulga 'chaud', 'fatigue', 'frais', 'accessoirement', 'migraine' : c'est une sorte d'hommage-pardon : "femmage"- bien involontaire mais très significatif...
Merci de nous avoir validé à votre manière !
Rédigé par : Cirsedal | 24 juillet 2014 à 00:18
Il serait intéressant de savoir comment Lola pouvait ne pas avoir toute sa tête en maintenant pendant deux semaines sa fausse accusation de viol, ce qui lui vaut d'être pardonnée, mais qu'elle avait suffisamment de raison pour être jugée pendant les quelques minutes où elle a insulté les policiers... Je pense que nous sommes suffisamment conditionnés par certains lobbies pour admettre que les fausses accusations de viol sont choses banales et qu'une femme est avant tout victime en toutes circonstance dans le domaine du sexe, sinon comment expliquer cela ?
Rédigé par : pat | 21 juillet 2014 à 10:53
273 00 selon "certaines" et 10 000 selon la préfecture. Certains se font beaucoup d'illusions sur la vérité des "statistiques" et sur leur interprétation.
Rédigé par : pat | 20 juillet 2014 à 14:41
...et au coup de fatigue. Reposez-vous bien au frais, ça vous fera du bien. A nous aussi accessoirement. A essayer de vous comprendre j'ai attrapé la migraine.
Rédigé par : catherine A. Cirsedal attention au coup de chaud... | 19 juillet 2014 à 18:20
Cher Alex paulista, qui gonfle les chiffres ? qui les dégonfle ? Et d'ailleurs de quels chiffres parlez-vous exactement ? (Les chiffres sont plutôt sous-évalués car nombre de personnes ne portent pas plainte). Bien sûr, il faut vérifier les sources dont on dispose, croyez-vous que cela ne soit pas fait ? Pourquoi une telle suspicion ? D'un point de vue mondial on a des données, d'un point de vue européen on a des données, d'un point de vue national on a des données (police, médecins) ; on confronte toutes ces données et on obtient des données fiables. Je ne vois pas où est le problème.
En tout cas Lola a reconnu son mensonge plus vite que certaines personnalités politiques...
Rédigé par : Lola ne court plus | 19 juillet 2014 à 15:05
Très intéressant :
il existerait un lobby complotiste de sauvages "agresseurs" qui surexploiteraient (!) la présomption d'innocence...
Mornet Vichynski et Oswald B. enfoncés !!
On se retrouve face à une nouvelle logomachie ablatrice du sens critique : une "logofémènie", à seins couverts ou découverts... les seins découverts présentant l'immense avantage de planter un décor émotionnel propice à induire la Croyance en le Viol Libérateur du Mâle par Destin Criminel Programmé (VLMDCP).
S'agissant des chiffres brandis dans la Croyance, il faut se référer aux méthodologies validées par la statistique démographique notamment l'épidémiologie
qui souvent en remontre aux aventuristes des sociologies militantes subjectivistes et haineuses contre les mathématiques.
Un "score" d'incidence annuelle estimé sur un fait précis de société (ici 273.000 dit-on) n'a de valeur que relativement à la base exhaustive de la population a priori concernée. Ce ratio doit ensuite, en toute éthique, être comparé à d'autres faits sociaux comparables (du point de vue de la gravité légale, du point de vue de l'intensité du préjudice humain, et autres).
En écartant les scenarii allégués de pédophilie phallique et de viol par clitoris (n'en déplaise à l'aventurier lexical Alain Rey qui il y a 30 ans dans son bien Petit Robert illustrait l'entrée 'érection' par "clitoris en érection"...), on peut
proposer une base par les chromosomées XX d'entre 15 et 65 ans. Soit 50 classes d'âges candidates à cette victimisation militante, chaque classe d'effectif moyen
maximal de 800.000 à quasi parité sexuelle. L'étendue peut ainsi être estimée à 20 millions sur laquelle se profilent les presque 300.000 héroïsées : on tape dans une incidence épidémiologique de 1,5% par an. En référence à l'unité épidémiologique (1 pour 100.000) on serait dans le 1.500 pour 100.000, voir le BEH (bulletin épidémiologique hebdomadaire) pour relativiser ce chiffre.
Mais il faut aussi envisager un effet de "récidive victimaire" vraie ou brandie, i.e. certaines concitoyennes seraient multi-citées : par exemple supposons que la somme des déclarations soit le triple de l'effectif total des dénonciatrices. Selon cette hypothèse modératrice, seulement 0,5% des 20 millions de la base concitoyenne concernée serait impactée réellement ou fantasmagoriquement.
Puisque ce raisonnement a voulu contrôler les pluri-occurrences d'un même nom dans le registre de la candidature à la victimisation, alors on peut effectuer une
projection temporelle supposant ce chiffre annuel actuel restant pérenne à ce niveau, il en ressort qu'au bout des cinquante ans de carrière de "violée en sursis" (de 15 à 65 ans) on peut proposer un impact cumulé sur
0,5% x 50 = 25% de la cohorte de concitoyennes approximativement concernées.
Ce risque social serait alors insupportable.
Imagine-t-on 25% des automobilistes estropiés ou tués au bout de cinquante ans de conduite ??
Il conviendrait dans la plus grande urgence émotionnelle de codifier la criminalisation a priori de LA sexualité id est bio-hétéro-sexualité (par pléonasmes).
C'est au demeurant exactement l'arrière-pensée caressée par les voix passionnelles affidées à ce process de manipulation mentale collective... CQFD comme on disait.
Rédigé par : Cirsedal | 19 juillet 2014 à 03:13
@ Lola ne court plus | 18 juillet 2014 à 09:40
Certainement pas. Mais 273 000 tentatives par an, accumulés sur 82,5 ans (l'espérance de vie), ça donne 22,5 millions.
Si on considère que c'est en majorité des hommes sur les femmes, comme il y a 30 millions d'hommes et 30 millions de femmes, ça veut dire (en gros) que la plupart des femmes subiraient une tentative de viol dans leur vie, et que la plupart des hommes seraient des criminels.
Bien sûr c'est "en gros", parce qu'on peut considérer que certaines femmes subissent plusieurs viols ou tentatives et que certains hommes en commettent plusieurs.
Mais on voit quand même que ce nombre est probablement faux d'un ordre de grandeur.
Cela ne change rien au fait que c'est horrible. Je dis juste qu'il faut garder un regard critique sur tous les chiffres dont on nous abreuve, et se demander pourquoi on ressent le besoin de gonfler cette réalité (car même dix fois moins serait déjà beaucoup trop !!).
On veut nous manipuler par la peur, et ça marche.
On veut susciter la même émotion au même moment à des millions de gens devant un écran, et ça marche. Pour susciter un vote, du cerveau disponible, nous endormir, calmer les désirs d'ailleurs, que sais-je...
La réalité n'a plus aucune d'importance, ce qui importe c'est que ça "puisse" être vrai, que ça fasse écho à des préoccupations du moment. Maintenant, quand Philippe Bilger verra une histoire trop bien montée en scène, j'espère qu'il pensera à Lola.
Rédigé par : Alex paulista | 18 juillet 2014 à 18:16
"Lola ne court plus" ; les fausses accusations de viol et d'inceste sont nombreuses, je le tiens d'un spécialiste de la police, mais elle ne donnent pas souvent lieu à sanction, la preuve.
Rédigé par : Pat | 18 juillet 2014 à 12:12
Sur lindependant.fr, quelques éclaircissements avec le compte rendu des CP du proc et de l'avocat de Lola
http://www.lindependant.fr/2014/07/18/violee-en-plein-jour-lola-avoue-elle-a-menti,1908582.php
Rédigé par : gabbrielle | 18 juillet 2014 à 11:41
@Camille
Les expertises gynécologiques (médecine légale) démontrent qu'il y a eu viol car il y a des lésions décelables, c'est pourquoi la victime doit se faire examiner dès qu'elle dépose plainte.
Statistiquement les dénonciations fausses sont minimes et prises en compte par les enquêteurs. Mais cet argument est surexploité par les agresseurs.
@Alex paulista
Les viols sur femmes hommes enfants ne sont pas des inventions mythomaniaques de la presse mais une réalité, que la plupart des gens ne veulent pas voir.
Rédigé par : Lola ne court plus | 18 juillet 2014 à 09:40
C'était couru/cousu d'avance, de fil blanc...
Lo-la... Lo-li-ta
...ne manquait plus que le Professeur Humbert-Humbert/Bilger-Bilger...
...remugle de la Sainte-Violée du RER...
de la Martyre nantaise enluminée expédiant
Reynald Sécher aux cachots magistratesques...
...du Grand Académique dans la suffisance !
...
mais qui va penser à le "Holà !" ? :
en tout cas ça ne sera pas ici !
Rédigé par : Cirsedal | 18 juillet 2014 à 02:02
"Ceci dit, ça ne change absolument rien au fait que d'autres Lola, ayant vécu des épreuves bien réelles celles-là, existent aussi, en trop grand nombre."
Rédigé par : Parigoth | 17 juillet 2014 à 19:06
Certes. Parlons de ce nombre...
Quand on répète des statistiques alarmistes sur les viols en France, disant que 273 000 femmes par an subiraient un viol ou une tentative de viol, on se base uniquement sur des déclarations qu'on prend pour argent comptant.
Regardez cette Lola, maintenant on explique son mensonge par le fait qu'elle aurait été violée plus jeune... Désormais, il m'en faudra un peu plus pour la croire...
Marre de cette diabolisation des hommes, des arabes, des jeunes, de ces évidences qui n'en sont pas mais que l'on finit par gober à force de clichés.
La société est malade de ses médias.
Rédigé par : Alex paulista | 17 juillet 2014 à 20:59
...qui effectivement va rendre plus suspecte encore la parole des femmes ; je serais furieuse contre Lola si je ne croyais pas qu'il faut être terriblement perturbée pour imaginer tout ça ; cette jeune femme a besoin avant tout d'un psychiatre. Et de notre oubli.
Rédigé par : Catherine A. Pénible affaire... | 17 juillet 2014 à 19:24
Lola aurait tout inventé :
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/07/17/97001-20140717FILWWW00300-viol-a-perpignan-lola-avoue-avoir-menti-avocat.php
Ceci dit, ça ne change absolument rien au fait que d'autres Lola, ayant vécu des épreuves bien réelles celles-là, existent aussi, en trop grand nombre.
Rédigé par : Parigoth | 17 juillet 2014 à 19:06
Lola a tout inventé.
A cause d'une mythomane, quelle crédibilité accorder ensuite aux vraies victimes de viol, agressées loin des caméras et sans autre preuve que leur parole ?
Mentir pour un quart d'heure de gloire ou davantage, c'est facile, et tellement irresponsable.
Rédigé par : Camille | 17 juillet 2014 à 16:51
L'avocat de Lola confirme à la sortie de la GAV que sa cliente a bien menti
http://www.francebleu.fr/infos/lola-reconnait-avoir-menti-1667641
Rédigé par : gabbrielle | 17 juillet 2014 à 16:22
Jabiru | 13 juillet 2014 à 09h
Jabiru au coin ! Bonnet d'âne ! Vous me copierez cent fois "quand je sais pas je ferme mon clapet".
Vous avez deux heures.
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Nous tremblons tous dans l'attente de l'homélie de JDR.
Qui ne manquera pas de commencer par "moi je, je, je, moi, moi, j'ai toujours dit, moi, je me moi, je m'adore, je me paluche devant mon miroir"...
Moi je je, personnellement et pour ma part, je me moi vous dis hasta luego depuis ma Catalogne.
Rédigé par : Savonarole | 17 juillet 2014 à 15:46
Nous a bien eus cette Lola, qui risque de passer un mauvais quart d'heure au commissariat ! elle aura peut-être droit au micro de TF1 en sortant ?
Rédigé par : Lola ne court plus | 17 juillet 2014 à 15:17
Oula lola !
Ne soyez pas pressé !
Ne tombez pas non plus à la renverse !
Garde à vue levée :
http://www.lindependant.fr/2014/07/17/affaire-lola-la-jeune-femme-en-garde-a-vue-a-perpignan,1908511.php
Attendons la suite.
Rédigé par : hameau dans les nuages | 17 juillet 2014 à 15:05
Lola est en garde à vue !
Il faudra un jour expliquer quelle est la raison pathologique de ces dénonciations imaginaires.
Rédigé par : Merville | 17 juillet 2014 à 14:55
Je pense très fort à Lola qui est au commissariat de police et qui doit s'expliquer sur "ses déclarations incohérentes"...
Apparemment pour Philippe Bilger la complainte hypermédiatisée de Lola est plus crédible que celle de Sarkozy.
Décidément en France c'est Outreau ou pas assez.
Rédigé par : Savonarole | 17 juillet 2014 à 14:31
Lola en garde à vue...
"Pourquoi, à la démence du réel rajouter la niaiserie d'une explication?..."
Arrêtez de penser à Lola, Philippe, vous nous faites mal... aux côtes.
Rédigé par : sbriglia | 17 juillet 2014 à 14:00
Lola vient d'être placée en garde à vue, les nombreuses incohérences de son récit ont fini par convaincre les policiers qu'il s'agissait d'une fausse agression, comme celle de l'ex-Femen la semaine précédente... Pouvoir des médias et réaction à chaud à méditer ?
Rédigé par : Pat | 17 juillet 2014 à 12:43
Quand je pense à celui qui se croit obligé de manger du Sarkozy à tous les repas pour digérer sa faute d'avoir voté Hollande, je ne pense pas à Lola.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 13 juillet 2014 à 10:46
Et pourquoi notre hôte ne pourrait-il-il pas pousser un coup de gueule de temps en temps ? Hors la polémique de certains, ce qu'il faut retenir de ce billet c'est qu'une jeune femme a été violée dans l'indifférence totale de son environnement. A une époque où tout le monde ou presque possède un portable, appeler le 17 aurait dû être le premier réflexe d'un témoin. La société devient de plus en plus violente et il va malheureusement falloir faire avec et prendre de plus en plus de précautions en sachant que le commun c'est courage fuyons ! Et ça c'est méprisable. Le reste n'étant que superfétatoire.
Rédigé par : Jabiru | 13 juillet 2014 à 09:50
@ Camille 12 juillet 2014 à 23:27
Il aurait pu vous dire de nous dire :-) :
« Le Monde » a pu prendre connaissance des nombreux éléments matériels – écoutes téléphoniques, perquisitions – nourrissant la procédure à l'encontre de Nicolas Sarkozy, de son avocat, Thierry Herzog, et du premier avocat général près la Cour de cassation, Gilbert Azibert"
Le secret de l’instruction est sans cesse violé (lui aussi) par ceux qui informent la presse, laquelle se rend donc coupable de recel desdites violations MAIS en toute impunité, cela va de soi (n’est-ce pas M. Plenel, qui a pour avocat Jean-Pierre Mignard également avocat de M. Hollande ?)
La n'en doutons pas, les secrets - clients avocat - doivent être bien protégés.
Qu'en pense Eolas-le-fantôme ;-) ?
Rédigé par : breizmabro | 13 juillet 2014 à 08:15
Sans doute Philippe Bilger a-t-il pris quelque congé, car il m'a adressé tôt ce matin un courriel à transmettre, que j'ai découvert tardivement en rentrant ce soir. En voici la teneur :
Sur la garde à vue, la mise en examen, les juges d'instruction et le sort réservé à Nicolas Sarkozy, j'invite tous mes commentateurs à lire la longue note technique et détaillée publiée par Eolas le 9 juillet. Tout y est dit et devrait me semble-t-il heureusement mettre fin au débat. Philippe Bilger.
Dont acte.
Rédigé par : Camille | 12 juillet 2014 à 23:27
Bien que n'étant nullement flagorneur, il me semble un peu facile de la part de certain(e)s intervenant(e)s de reprocher à Monsieur Bilger d'avoir rectifié le texte de son deuxième alinéa. A moins de systématiquement interpréter au premier degré les écrits de notre hôte sans vouloir comprendre le sens de la pensée qu'il développe à longueur de colonnes.
De fait, ils veulent ignorer que les excès de propos à son égard qu'il expriment, sous prétexte de liberté d'expression et de critique de ses billets, peuvent susciter légitimement chez lui une forme d'exaspération de sa part, surtout lorsqu'ils se renouvellent à l'aune de ses répétitions, certes parfois voire fréquemment acrimonieuses, à l'égard de Monsieur Sarkozy.
Pour qui s'efforce de suivre le cheminement de la pensée de Philippe Bilger, à l'évidence l'emploi du mot "imbéciles" ne relevait pas de l'insulte mais d'une forme de réaction exaspérée à ce refus systématique de tels ou telles de lui accorder le droit d'exécrer notre ex-président de la République.
La suppression rapide de ce terme montre qu'il s'est ravisé d'une réaction initiale par trop épidermique. Il me semble qu'il doive lui en être donné acte.
Quant à l'usage de pseudonymes, c'est une "coutume" sur le réseau Internet. On peut supposer que ceux qui en usent ont eu la correction élémentaire de fournir leur vraie identité au responsable du site.
Pour ce qui me concerne, il s'agit de mon prénom réel. Si je ne souhaite pas user de mon nom, c'est exclusivement par discrétion, Monsieur Bilger ayant été personnellement informé des principaux éléments de ma vie active.
Enfin, il me semble que l'invective ne fait jamais avancer le débat qui doit rester au plan des idées. Mais en France, l'esprit partisan tend trop souvent à l'emporter sur le raisonnement froid, ce que les réactions aux billets, parfaitement rédigés, de Monsieur Bilger montrent trop souvent...
Le calme plutôt que la tempête sous les crânes ? C'est ce que l'on pourrait espérer de mieux pour la continuité de ce blog.
Rédigé par : Robert | 12 juillet 2014 à 23:06
Il est possible que la modératrice du blog soient intervenue pour modifier le texte initial de Monsieur Bilger avec son accord, ce que je veux croire !...
Rédigé par : Merville | 12 juillet 2014 à 22:41
Je dédie amicalement ces quelques lignes, écrites par Georges Bernanos, en 1928, à tous les imbéciles. Ils se reconnaîtront peut-être dans ce portrait touchant.
Jamais, jamais, jamais nous ne nous lasserons d'offenser les imbéciles ! Jamais, jamais, jamais nous ne nous désintéresserons tout à fait de ces faces rondes, éclatantes de sécurité, de contentement de soi, d'égoïsme candide, de bêtise tranquille et confortable, qui nous prêchent — à leur insu — la nécessité des vertus héroïques, la parfaite convenance, l'opportunité — que dis-je !... l'exceptionnelle urgence de toutes les folies de l'honneur. Chères têtes rondes ! Chers regards désapprobateurs, et si touchants, si pathétiques parce que leur gravité n'est que feinte et que nous trouvons, nous— mon Dieu ! — sous tant de dignité glacée, une terreur ingénue de la vie, tous les rêves de l'enfance morts sans baptême — l'enfance, vous dis-je ! l'enfance sublime. Quelle tristesse ! Tant de gens qui n'ont jamais osé franchir l'adolescence pour entrer tout entiers dans l'âge mûr, avec la part noble de leur être, et qui ont choisi d'être stériles, par crainte d'embarras ultérieurs ou de perte de temps. Perte de temps ! Ils ont perdu leur vie. L'aventure de la jeunesse, ce don de Dieu à chacun de nous — l'invention, l'inspiration magistrale de Dieu, qui est comme le thème révélé de la symphonie, l'image augurale de notre destin particulier — magnifique aventure! — ils l'ont laissée exprès, elle les menait trop loin, ils n'ont pas voulu courir le risque de la sincérité, de la simplicité, de la grandeur, ils tombent dans le médiocre sans comprendre que la plus extraordinaire, la plus hasardeuse, la plus fantastique entreprise, c'est encore de subsister en imbéciles dans un univers ruisselant de beauté.
Rédigé par : moncreiffe | 12 juillet 2014 à 22:38
citation :
Une terrible agression s'est produite ce mercredi vers 18h15 boulevard Kennedy à Perpignan. Une jeune femme de 25 ans sort du magasin Babou et remonte le boulevard en direction du fleuriste "La Botte". C'est là que deux hommes de type nord-africain surgissent armés d'un couteau, ils obligent la jeune femme à les suivre dans un passage sous-terrain qui mène vers le Mac Donald….
Lola : "l'un avait un gros couteau et filmait la scène"
"Ils m'ont poussée, attrapée par les cheveux et bloquée contre le passage. J'ai crié mais ils m'ont mis un linge sur la bouche pour pas que je crie, donc je ne sais pas si on m'a entendue. C'était deux personnes entre 25 et 30 ans de type maghrébin, entre 1,70 m et 1,80 m cheveux bruns, l'un portait un jogging rouge, l'autre un jogging blanc. C'était à côté du fleuriste. Y a forcément des gens qui ont vu ou entendu quelque chose et je demande à ces personnes d'appeler la police pour qu'on les retrouve. L'un avait un gros couteau et filmait toute la scène, ils m'ont dit qu'ils allaient mettre la vidéo sur internet alors surveillez aussi les réseaux sociaux. Je voudrais juste qu'on les arrête pour ce qu'ils ont fait".
fin de citation.
---
Les faits parlent d'eux-mêmes, pas la peine d'en rajouter une couche en inventant un sketch au sujet d'une dizaine de personnes qui auraient tout vu mais se seraient lâchement défilées.
Rédigé par : Mary Preud'homme | 12 juillet 2014 à 22:30
Monsieur, Madame breizmabro,
Je ne vois pas l'utilité de reprendre un texte dont le faux pas a été gentiment corrigé.
A part de vous faire mousser...
Rédigé par : Jean-Paul Ledun@ breizmabro | 12 juillet 2014 à 21:09
@Achille
Face au cas Lola, tous les intervenants de ce blog auront tendance à dire qu’ils seraient intervenus d’une façon ou d’une autre. Au moins en prévenant la police et en se portant comme témoin. Mais en est-on bien sûr ?
Relisez bien ce qu'ont écrit les intervenants.
Le fait qu'ils soient installés dans un fauteuil ne les empêche pas de se poser des questions sans complaisance, par exemple celle de savoir s'il faut intervenir au risque de sa vie voire de se retrouver face à un tribunal.
Par ailleurs, même installés dans un fauteuil, plusieurs d'entre nous semblent avoir déjà rencontré une situation équivalente sur le terrain.
Pour l'anecdote, ayant été témoin d'un acte de violence dans une grande station du RER parisien, et en ayant fait part à une patrouille d'agents, je me suis retrouvé face à des gens qui ont fait semblant de ne pas m'entendre, de ne pas me comprendre et de ne pas me voir comme si j'étais transparent...
J'ai compris ce que pouvait être un gêneur.
Rédigé par : Parigoth | 12 juillet 2014 à 20:13
"Quand certains, prenant la conséquence pour la cause, me reprochent de trop écrire sur Nicolas Sarkozy comme si j'avais inventé son existence et son omniprésence hier comme aujourd'hui, je pense à Lola"
Vous avez modifié votre texte ou le sucre de ma gaufre est trop forte ? Me trompe-je ou suis-je trop halluciné pour n'avoir pas retrouvé le qualificatif : IMBECILES dans ce texte ?
Je vous cite (première lecture) "Quand des imbéciles me reprochent de trop écrire sur Nicolas Sarkozy comme si j’avais inventé son existence et son omniprésence hier comme aujourd’hui, je pense à Lola".
Nous avons été sur votre blog des imbéciles, contradicteurs insupportables pendant des jours, et à présent nous devenons des imbéciles non déclarés.
Comment dire ? Je ne trouve pas les mots...
Mais vous, vous les connaissez les mots qui rabaissent, qui stigmatisent, les qualificatifs appropriés à ceux qui ne font pas partie de votre caste.
En même temps, sans rire et entre nous, TOUT LE MONDE (des blogueurs) a lu sur votre blog ET sur le site "Bd Voltaire" que vous nous avez traités d'imbéciles. (commentaires à l'appui...)
Si ce n'est QUE pour avoir le miel ET la confiture de Marc-Antoine faites autre chose.
Un blog dédié à Sarkozy par exemple, parce que, en vrai, vous "pensez" à UNE des Lola de France MAIS vous ne rêvez QUE Sarkozy... et parfois de Taubira :-D
Rédigé par : breizmabro | 12 juillet 2014 à 16:15
Je pense aussi à Lola, à son énorme courage, à celui de son compagnon, je pense aussi à toutes celles qui se font insulter, traiter de putes par tous ces gentils garçons, au motif qu'elles ne sont pas voilées, dans les quartiers "sensibles", dans les transports en commun.
Je pense aussi à cette femme trop vieille pour être violée mais suffisamment faible pour être attaquée à Toulouse cette belle ville rose qui devient de plus en plus grise....
http://www.ladepeche.fr/article/2014/07/10/1916235-pont-demoiselles-trainent-retraitee-sol-voler-sac-main.html
Rédigé par : caroff | 12 juillet 2014 à 14:21
Pauvre Lola, elle a du souci à se faire - et nous aussi - avec ce que lui concocte Tati Taubira :
Le projet de la Chancellerie propose en effet une extension obligatoire de cette justice des mineurs aux jeunes adultes, la tranche des 18 -21 ans, notamment en matière de suivi des mesures. «Nous sommes en train de brouiller les cartes. Cela signifie qu'avoir la majorité ne veut plus rien dire», note un juge des enfants de région parisienne. «De plus, nous sommes confrontés à un rajeunissement de la délinquance, notamment en matière de stupéfiants où des jeunes de 14 ans ne se contentent plus de faire les vigies, mais sont aussi des vendeurs.»
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2014/07/11/01016-20140711ARTFIG00324-comment-taubira-veut-adoucir-la-justice-des-mineurs.php
L'inverse de ce qu'il faudrait faire.
Au lieu d'admettre que certains jeunes de 13-14 ans ont déjà des comportements crapuleux que seuls des jeunes gens de plus de 18 ans commençaient à avoir à une époque chez nous, voilà qu'elle veut quasiment classer la tranche d'âge des 18-21 ans dans la catégorie des « enfants » !
Dans ce cas il faudra revoir aussi la décoration des tribunaux pour enfants et coller sur les murs peints en rose des images de Mickey, Donald, Blanche-Neige et les 7 nains...
Mais le fond du problème n'est pas réglé, à savoir que les « enfants » qui ne sont déjà pas dissuadés par les sanctions actuelles de commettre des crimes et délits y seront bientôt encouragés !
Pauvres de nous.
Rédigé par : Parigoth | 12 juillet 2014 à 12:13
@jcr | 11 juillet 2014 à 15:23 «La bonne philosophie... les trois singes... ou bien la lettre de dénonciation et si possible anonyme. Amen»
Je pense que vous fondez votre critique sur la base de l'interprétation la plus courante de la symbolique des Trois Singes, qui est erronée !
Ci-après trois études dont le point commun est l'idée de «passage» telle que susceptible d'être reliée à la notion philosophique de «Portique / Stoa», le premier fichier image est un extrait seulement d'un fichier plus important un peu ancien mais qui n'était pas encore sorti de mon ordinateur jusqu'à présent, l'autre fichier image ainsi que le fichier.pdf, sont beaucoup plus anciens encore et déjà communiqués pour avis à certains spécialistes...!!
@Ribus | 11 juillet 2014 à 22:27
«A total, Sarkozy et Lola sont deux victimes d'un pays qui est devenu un vaste dépotoir et où la Justice n'est assurée qu'à deux conditions : être dans son bon droit et avoir de la chance... »
Vous oubliez : « et qu'il ne faille pas trop réfléchir et/ou penser....!! en particulier, après l'heure...!! »
Rédigé par : Catherine JACOB@jcr&@Ribus | 12 juillet 2014 à 11:10
"En pleine rue. Et dix personnes au moins sont passées sans broncher ni s'émouvoir. "
C'est affreux. Je connais ce sentiment d'être à merci sans pouvoir attendre aucun secours de l'indifférence. Pas pour des faits aussi graves, certes, mais qui ont initié une forme de harcèlement moral en se rappelant à moi à l'improviste au détour d'une rue, à intervalles réguliers, depuis près de bientôt trente-cinq ans, grâce à des complicités effarantes, et qui supporterait sans doute la qualification d'infraction continue et/ou occulte, pour autant que la Justice y accorde autant d'intérêt qu'aux contestations de stationnement irrégulier verbalisé sur la base d'un ticket horodateur inaccessible !!
Quand j'ai lu : "Je pense à Lola", avant d'arriver à l'identification de qui est votre Lola, j'ai bien sûr pensé à Lola, la petite chatte noire au collier rouge qui s'était réfugiée dans notre saule.
Celle-là, en tout cas va bien, je l'ai aperçue l'autre jour rue Roederer, une rue où les arbres sont plutôt des arbustes, donc des végétaux d'où il paraît possible à un chat de descendre aussi facilement qu'il peut y monter sans qu'il soit nécessaire de faire venir les pompiers avec leur grande échelle, comme ici.
Quand je pense que Lola le petit chat a suscité un attroupement via Facebook et qu'aucun des passants témoins du viol de votre Lola ne semble avoir eu l'idée d'au moins tweeter l'agression et le signalement des agresseurs, ce qui eût pu se faire sans risquer de prendre un mauvais coup.
Rédigé par : Catherine JACOB | 12 juillet 2014 à 09:43
Mon Dieu, l'imagination morbide et la noirceur de l'âme sont sans limites ! Il faut vite retrouver ces crapules et les enfermer à double tour. Quant à l'indifférence des passants, elle fait froid dans le dos et elle révèle hélas la marche inexorable vers une société de plus en plus individualiste. Une somme de miettes ne fera jamais un gâteau...
Rédigé par : RF | 12 juillet 2014 à 09:38
Un mot au sujet de mon commentaire d'hier matin qui était une réaction en brut au billet de Philippe.
Ma réaction, au regard de la gravité du sujet traité, est évidemment excessive et pas mal ridicule.
Je la regrette.
Rédigé par : Véronique Raffeneau | 12 juillet 2014 à 09:12
Cours, Lola, cours !
Rédigé par : Alex paulista | 12 juillet 2014 à 03:39
Moi, je pense aux autres Lola dont tous les Français croisés sur le chemin ont protégé le violeur, les assassins, les voleurs, les maquerelles, les putains, les menteurs.
Mme Taubira comme ce gouvernement de gauche depuis le début savaient très bien qu'ils allaient laisser en liberté les coupables, et les pires même, avec leur "nouvelles" mesures de Justice. Quel renouveau !!
Alors, tout ce vacarme, en début de quinquennat, contre le viol, et ce déballage de fesses, tous sexes confondus, n'a était qu'un vaste bluff pour nous faire croire que la gauche, ELLE, appliquerait une vraie Justice pleine de bon sens en s'attaquant aux coupables et en défendant les victimes. Ben voyons !
Nous avons des politiques et les Présidents - tous partis confondus - à notre image ou du moins à l'image d'une grande partie des Français.
Rédigé par : zomia | 12 juillet 2014 à 00:50
En lisant cela, je me prends à rêver... que ces donneurs de leçons (ministres, juges de pacotille, réformateurs de justice, pervertisseurs du droit et du bon sens et tous ceux qui participent à cette déchéance) soient à leur tour violés, violentés, détruits, ne leur laissant que la vue et l'ouïe avec une conscience parfaite... mais aucun moyen d'expression.... et on les présenterait au procès de leurs agresseurs, avec les lois qu'ils ont créées... et avec toutes les excuses qu'ils savent trouver... ces ordures de pervertisseurs auront-ils un jour le courage et l'honnêteté de se mettre réellement a la place des victimes...??
Rédigé par : Paddy | 11 juillet 2014 à 23:55
Bonjour Philippe Bilger,
« Puisqu'il faut bien, dans le pessimisme, trouver des ressources pour espérer, quand tout va mal mais que rien n'est irrémédiable, je pense à Lola. »
Vous faites dans la méthode Coué, celle qui consiste à se remonter le moral en se disant qu’après tout, il est relativement facile de trouver une situation pire que la nôtre.
Des Lola il y en a des milliers dans notre pays. Des tragédies comme la sienne il s’en passe tous les jours. La plupart d’entre elles sont ignorées car la victime n’ose pas porter plainte. La lâcheté est certainement une attitude qui s’est banalisée surtout dans les grandes cités où personne ne prête plus attention à son voisin de palier ou de trajet. C’est le chacun pour soi qui domine.
Face au cas Lola, tous les intervenants de ce blog auront tendance à dire qu’ils seraient intervenus d’une façon ou d’une autre. Au moins en prévenant la police et en se portant comme témoin. Mais en est-on bien sûr ?
Le geste citoyen, le courage de porter secours à une personne en détresse semble naturel quand on est tranquillement assis dans son fauteuil en train de lire ce genre de tragique fait divers.
Mais c’est véritablement dans le cours de l’événement que notre vraie nature se révèle et que l’on peut vraiment se rendre compte de notre courage et de notre civisme.
Et parfois la révélation peut s'avérer cruelle.
Rédigé par : Achille | 11 juillet 2014 à 23:12
Lola est une victime et Sarkozy est un coupable présumé. Lola attend toujours de retrouver ses agresseurs ; Sarkozy a déjà trouvé ses juges.
Franchement sur le plan théorique, ils n'ont rien à voir. Faire référence à Sarkozy en évoquant cette jeune femme me paraît hasardeux.
Que Lola puisse se promener dans une rue de Perpignan sans se faire violer ; ça c'est la vie normale.
Si elle est agressée de la sorte, les passants s'interposent et neutralisent les agresseurs au lieu de s'enfuir par peur de représailles des malfrats ou d'ennuis par la Justice.
Voilà un pays où règne la civilité.
Que M. Sarkozy soit convoqué libre chez des juges d'instruction et interrogé ; que ces juges estiment cette fois-là les charges insuffisantes et insuffisamment caractérisées ;
Voilà un pays où le système judiciaire fonctionne bien.
A total, Sarkozy et Lola sont deux victimes d'un pays qui est devenu un vaste dépotoir et où la Justice n'est assurée qu'à deux conditions : être dans son bon droit et avoir de la chance...
Rédigé par : Ribus | 11 juillet 2014 à 22:27
@Christian C
Quand je dis : que faire ?, en fait pas mal de solutions peuvent s'ouvrir à nos yeux, mais elles ne seraient pas politiquement correctes à votre goût.
Nous avons la Guyane, magnifique forêt ou est implantée la fameuse base de Kourou d’où s'élancent nos fusées.
Voilà pour la carte postale.
Madame Taubira connaissant bien la région serait à même de nous conseiller pour implanter un joli camp où pourraient s'ébattre ces jeunes gens pleins de sève.
Pour ce qui est des prisons métropolitaines, un partenariat pourrait être fait avec les pays amis du Maghreb.
Moyennant finances qui seraient moins élevées que ce que représente le coût de construction de nouvelles prisons, ils pourraient héberger ces doubles nationaux condamnés pour des crimes de sang ou violences aggravées. Il ne manque pas d'endroits appropriés à ce genre d'individus. C'est d'ailleurs bien pour ça qu'ils ont tendance à venir sachant que le risque est paradoxalement moins élevé de se retrouver en taule ici que sous les tôles dans les sables mouvants du désert. Avec l’avantage de disposer de cellules moins encombrées, véritable scandale.
Oui je sais ce n'est pas convenable.
Je vous prie de bien vouloir m'excuser d'avoir cassé de la vaisselle en renversant la table.
@ Gérard B
Parce que vous, bien sûr, vous pensez à toutes les Lola du monde. C’est bien pratique pour en fait ne penser à aucune mais avoir ainsi la conscience tranquille. Schéma classique.
Rédigé par : hameau dans les nuages | 11 juillet 2014 à 21:32
"Triste ville, triste époque, triste humanité."
J'ajouterai : "triste France".
Et si les téléphones ne redevenaient QUE des téléphones ? Sans caméra, sans appareil photo et mini bar ?
De toute façon la qualité des films est ridicule, personne, jamais, ne se sert de ces films pour en faire un souvenir que l'on montre dans une réunion de famille.
Rendons les téléphones sourds et aveugles.
Quant à l'esprit civique, à nous de l'entretenir et de le refiler à nos gosses.
PS. : Bizarre Philippe, je n'ai eu pas besoin d'évoquer Sarkozy, pour délivrer ici mes pauvres arguments sur le viol de Lola…
Rédigé par : Jean-Paul Ledun | 11 juillet 2014 à 19:51
Hola monsieur, de quoi parlez-vous ? De défendre son prochain ? En agressant celui qui le violente ? Mais vous rêvez, non, d'ailleurs, vous n'en parlez pas, vous pensez à la victime, pas fou.
Je me souviens de cet ami qui, sans hésiter, s'est lancé à la poursuite d'un braqueur, une balle dans la jambe. Rien, pas une visite de magistrat, pas un remercîment, pas un éloge.
Et ce gendarme, répondant à un appel au secours "ne faites rien, vous risqueriez d'être poursuivi pour violences volontaires."
Et de ces gendarmes tabassant des gens à terre à Bastia, femmes et hommes d'âge très mûr. Ca va aider à la compréhension en Corse, sûrement. En tout cas, on veillera à ne pas oublier, croyez-moi. Et les gendarmes paieront le prix du mépris.
C'est qu'il fallait faire cesser cette "dangerrrrreuse délinquance" que diable.
Lola, vous êtes la suite logique de quarante ans de veulerie de lâcheté, de gaullisme liquidateur de l'amitié algérienne, de gauche qui, seule, a le droit d'être violente, de séquestrer, d'antifaser impunément, juges à l'appui, de frapper de cegeter sur les quais de Marseille, nous verrons si les promesses de Valls valent quelque chose à ce sujet.
Nous sommes cependant bien mièvres à côté des Chinois qui, souvenez-vous, ont laissé un béné se faire rouler dessus par dix voitures avant qu'une éboueuse le tire sur le côté. C'est beau la masse.
On épilogue trop sur des faits de cette nature, c'est l'antienne mais puisque la gendarmerie, fleuron du pouvoir, interdit d'intervenir, n'intervenons pas et laissons Lola cuver sa colère et sa honte.
Vous vous rendez compte, on pourrait stigmatiser une communauté, compromettre le vivre ensemble ? ce serait intolérable et passible, je le proclame, de correctionnelle.
Alors, la solution est triste et difficile : retrouver les auteurs, c'est possible, et échafauder une rencontre fortuite dans un lieu inconnu. La suite à la guise de chacun.
Rédigé par : genau | 11 juillet 2014 à 19:40
Ou comment exploiter au mieux un fait divers sordide pour asséner le lecteur compatissant de ses vieilles (et moins vieilles) lunes et autres fixettes sur les raisons supposées qui empêcheraient notre monde de tourner rond.
Puisqu'il faut à toutes forces penser à Lola, pensons à toutes les Lola du monde entier à qui telle sale mésaventure arriva quand bien même leurs pays, contrées, ethnies pouvaient être dirigés par des pouvoirs autrement plus musclés que celui dont vous fustigez avec tant d'insistance un laxisme coupable. Forcément coupable.
Rédigé par : Gérard B. | 11 juillet 2014 à 19:30