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22 juillet 2014

Commentaires

André BERNARD

Valls et le Joker de l'antisémitisme
Il existe sur youtube une vidéo lors de la signature d'un livre par Manuel Valls.
A des étudiants qui l'interrogeaient sur sa participation au Bilderberg, après avoir précisé qu'il n'a participé qu'une fois en 2008, il a maugréé que ceux qui évoquent Bilderberg sont les mêmes que ceux qui mettent en doute la version officielle du 11 septembre et ceux qui mettent en doute la VO sont des antisémites... et la boucle est bouclée. Selon un ancien sondage sur les campus US, 54% des sondés mettent en doute la version de la Maison Blanche, ça en fait des antisémites.
Pour couper court au différend, il serait urgent qu'un gouvernement sollicite les laboratoires universitaires experts en simulation d'impact (MECAMAT) pour nous concocter en 48h un programme de calcul pour valider la bonne version (Missile ou Boeing sur le Pentagone) et clore définitivement le débat. Je ne suis pas certain que les laboratoires se précipitent pour relever le défi vu les représailles aux frontières et aux comités de lecture...

Duval uzan

QU’EST-CE QUE LA DENOMINATION PALESTINE ?

Voici ce que nous lisons sur Wikipédia et qui confirme ce point de vue :
Entre la période des royaumes israélites et la conquête musulmane au VIIe siècle après J.-C., la Terre d’Israël tomba aux mains successives des Assyriens, Babyloniens, Perses, Grecs, Romains, Sassanides et Byzantins. Cependant, la population, majoritairement juive, commencera à décliner après la guerre contre l’Empire romain lors de la première guerre judéo-romaine, entre 66 et 73 après J.-C., puis la seconde guerre judéo-romaine (Guerre de Kitos)11 et la Révolte de Bar Kokhba, en 132 après J.-C., qui provoquera l’exil forcé d’une majorité d’entre eux et la nouvelle appellation de la région en province de Syrie-Palestine, et, plus tard, Palestine, afin d’essayer d’effacer le lien entre le peuple juif et la Terre d’Israël12. En 628-629 après J.-C., une révolte juive contre l’empereur byzantin Héraclius conduira à un massacre massif et à l’expulsion totale des Juifs de la région. La population juive de la région se réduisit considérablement et atteignit probablement son point le plus bas. Toutefois, une présence juive minoritaire se maintint continuellement.
L'utilisation du mot « Palestine » pour désigner l'ensemble de la région viendrait donc surtout des Romains, qui rappelèrent le nom des Philistins pour baptiser cette terre « Syria Palæstina », dans le but d'effacer même dans le nom le souvenir des Juifs et des États juifs qui s'y étaient succédé.
A l’Instar des Romains, Arafat fut le premier à comprendre l’importance de cette dénomination et l’adopta dans le même but que les Romains, à savoir effacer toute trace d’Israël !
Il y a donc quatre Etats sur ce territoire :
La Jordanie, l’Etat d’Israël, l’Etat Hamas, et l’Etat cisjordanien (dit Palestinien).

En ce qui concerne les enfants de ces quatre Etats nous ne pouvons rien dire de plus que ce qu'a dit Barbara, qu'ils sont les mêmes à Paris comme à Göttingen.
Ceux morts dans des accidents d'avion comme ceux morts dans des accidents de voiture.
Il serait bon cependant que les médias ne rajoutent pas à la confusion générale...
Le soleil est noir pour tout le monde comme le disait encore Barbara.

Trekker

@ Noblejoué le 25 juillet 2014 à 11:37

"Le problème quelque peu insoluble d'Israël est que le judaïsme soit un peuple et un Etat."

Totalement d'accord c'est la cause du problème, dont découle la majorité des autres. Exemple : Palestiniens et Hamas.

"Il aurait fallu chasser les Allemands d'une partie de l'Allemagne et créer là un Etat juif. On a bien chassé les Allemands des Sudètes pour leur attitude face aux Polonais..."

Cela n'aurait été que justice : affecter un Länder de l'Etat criminogène aux juif pour y édifier un Etat. Les Allemands des Sudètes et de Poméranie furent bien chassés de leurs terres, pour un motif d'une moindre gravité : là on a fait payer aux Palestiniens un crime qui ne les concernait pas.

Mais les motifs réels politiques de la création d'un état Juif en Palestine n'avaient rien à voir avec la réparation de l'indifférence occidentale face au génocide. Ce n'était avant tout que pour des raisons géostratégiques, mais l'argument du génocide était bien plus vendeur auprès des opinions publiques occidentales !...

Cédric

Merci de cette bonne analyse !

lomepic

@jack

...D'accord d'accord, donc vous faites pareil pour les chrétiens martyrs de certains pays islamistes ? Pour les Indiens au sens large, victimes du foot en Arabie Saoudite ? Pour les Tibétains victimes des Chinois ?
Et puis, si le Hamas n'avait pas balancé ses missiles sur la population des villes israéliennes, en se protégeant comme bouclier, de sa propre population palestinienne, peut-être qu'on n'en serait pas là aujourd'hui.
Lisez ce qu'à déclaré Hubert Védrine sur le sujet : c'est plus réfléchi que tous ceux qui sont allés manifester sans connaître le sujet.

 G Roche

Gaza... je m'en tamponne le coquillard.

Noblejoué

@ Trekker

En fait, pour plus de précision, j'aurais dû écrire qu'il y a des degrés dans la laïcité. Qui doute que la Grande-Bretagne ne soit laïque ? Pourtant, les catholiques ont eu longtemps des droits inférieurs aux protestants (et de nos jours un catholique pourrait-il monter sur le trône, à vérifier) et la reine, chef d'Etat, est aussi le chef de l'Eglise anglicane.

Disons qu'en France nous sommes extrêmement laïcs, les Etats-Unis moins, les Anglais et les Allemands moins, exemple prêtres "fonctionnaires de Dieu".

Après, ça descend, jusqu'au niveau d'Israël, que je trouve encore laïc. A tort, en tout cas, cet Etat est à la charnière laïc/non laïc comme certains organismes classés par les biologistes, parfois vivants ou non vivants.

Alors Israël laïc, pas laïc ? Mélange de laïcité puisque démocratie et droits de l'Homme (ou vous verriez un statut du musulman, du chrétien et sans doute du païen un peu plus dur que l'actuel ) et religieux.

Le problème quelque peu insoluble d'Israël, est que le judaïsme soit un peuple et un Etat.
Un peu comme si le Japon de religion shingto, n'avait pas de bouddhisme dans sa musette à partager avec ses voisins et devait avoir plein d'immigrés...
Bonjour l'intégration. En plus avec le ressentiment des guerres anciennes.

Et ces comparaisons ne montrent pas encore toute la difficulté du problème.
Le monothéisme condamne les différentes religions monothéistes à se disputer le même dieu.

Vous dites, et c'est vrai :

que seul "le mariage religieux existe, etc. Ce qui fait qu'en Israël si vous n'êtes pas juif, chrétien ou musulman vous êtes de fait un sous-citoyen. Exemple : limitation du droit à la propriété des Palestiniens résidant en Israël."


Deux problèmes : laïcité, national.

Laïcité : en effet, cette affaire de mariage religieux est un problème, de plus en plus d'Israéliens veulent en finir avec ça, ce qui me fait penser qu'Israël devient de plus en plus laïc.

Problème de nationalité.

Zut, j'ai oublié de coller un truc, je reviens :
"Exemple : limitation du droit à la propriété des Palestiniens résidant en Israël."

Je vous demande pardon, ce n'est pas à cause de leur religion que les Palestiniens ont un droit restreint de propriété mais à cause de leur nationalité.
Eh oui ! S'ils devenaient mazdéens ou bouddhistes, je doute qu'ils auraient droit à plus de terres et bâtiments.
Pas vous ?

En fait, les Israéliens juifs ont peur d'être évincés par les Israéliens arabes. Faire venir des Juifs étrangers, décourager les Arabes, tout cela vise à maintenir la majorité d'un Etat binational de fait sinon de droit aux Juifs.

Israël est peu laïc face à la France, beaucoup si on considère que les Juifs sont une religion (ou du moins culture religieuse ) et un peuple (peuple accédant à une nationalité et citoyenneté juive en Israël).

Bref, tout ça est un beau merd... mais nous ne pouvons pas nous plaindre de la puanteur vu que tout est la faute de nos ancêtres.
Ayant persécuté les Juifs, les ayant génocidés, ayant colonisé les Arabes, ayant promis la même terre aux Juifs et aux Arabes, quel pouvait bien être le résultat, à votre avis ?

Dans un autre blog, on m'a censuré pour avoir écrit qu'il me paraît possible qu'un des deux peuples concurrents, israélien ou palestinien, vassalise ou génocide l'autre. J'espère que non mais avec une mauvaise réciprocité montante et l'accumulation d'armes...

Il aurait fallu chasser les Allemands d'une partie de l'Allemagne et créer là un Etat juif. On a bien chassé les Allemands des Sudètes pour leur attitude face aux Polonais...

Maintenant, tout est trop tard, pour les Israéliens, pour les Palestiniens, pour les Arabes et pour les Juifs.

jack

@Franck Boizard

Vous estimez que mon raisonnement est idiot. C'est votre droit. Eh bien je persiste dans l'idiotie : je ne me résous pas à voir des familles et des enfants massacrés à Gaza ou ailleurs. Je pense que nous sommes beaucoup à penser ainsi. Et le citoyen lambda a plusieurs moyens d’agir, même si c’est de faible portée : adhérer à des associations, manifester, donner aux ONG, s’indigner sur les réseaux sociaux, écrire aux politiques, écrire aux représentations diplomatiques, etc.
Ce n’est pas parce que vous craignez le ‘grand remplacement’ en France que vous pouvez préconiser le port d’œillères pour ne pas voir des enfants innocents déchiquetés par les bombes à Gaza ou torturés en Syrie. Ce n’est vraiment pas le même sujet.

lomepic

On n'est pas toujours d'accord avec vous... et heureusement, sinon vous deviendriez une sorte de gourou républicain monsieur Bilger ;)
Non, le conflit entre Israël et les Palestiniens ne doit pas s'importer chez nous à mon avis et là, pour une fois, je donne raison au gouvernement. S'il estime que certaines manifs peuvent être interdites, c'est une question d'ordre public qui est à son appréciation, car on ne sait jamais comment cela peut se terminer, dans ce pays où l'impunité des casseurs sera encore "renforcée" par la loi Taubira. Non, moi j'aurais donc logiquement interdit aussi la manif de mercredi dernier. Mieux, et pour l'avenir, je parquerais aux abords des lieux tous les individus voulant braver l'interdiction : c'est ce que les Danois ont fort efficacement fait lors d'un sommet à haut risque du G8 ou G20, il y a quelques années. En France on interdit des manifs mais on ne se donne pas les moyens intelligents de le faire respecter.
La liberté de manifester des uns s'arrête là où le trouble à l'ordre public et l'atteinte aux biens privés sont en jeu, ou quand nos valeurs républicaines sont bafouées.
Cela vient d'être le cas avec cette manif de mercredi, où certains élus de la République ont manifesté en compagnie du drapeau noir du Djihad... et ces élus sont même fiers... n'est-ce pas Mme Benbassa ?

Camille

@ Christian C

Pour qui sait lire... C'est tout votre problème. Ainsi que celui de vouloir débusquer un sens caché, une arrière-pensée derrière chaque phrase, pour mettre en défaut son auteur, l'accuser, et croire ensuite triompher sur toute la ligne. Sans vous apercevoir que vous avez emprunté l'autoroute de lecture à contresens.
A ce stade des accusations graves que vous proférez, il vous appartient vous-même d'en tirer les conséquences avant d'arriver au crash total.

Trekker

Noblejoué - 23 juillet 2014 à 23:54
"Le fait qu'Israël soit un état laïc fait qu'un certain pluralisme et un essai de prise en compte des Arabes et monothéistes dérivés de leur religion est possible"

Désolé mais l'Etat d'Israël n'est pas un état laïc, juste une variante d'un état théocratique : seul le mariage religieux existe, etc. Ce qui fait qu'en Israël si vous n'êtes pas juif, chrétien ou musulman vous êtes de fait un sous-citoyen. Exemple : limitation du droit à la propriété des Palestiniens résidant en Israël.

Les plus extrémistes des ennemis d'Israël, Iran actuel, Hamas et Hezbollah, demandent la destruction de l'Etat d'Israël et non de ses habitants juifs. Nuance qui n'est jamais mise en avant !... Plaisant de voir la majorité des pays occidentaux condamner les pays musulmans théocratiques, mais pas Israël qui l'est aussi. Certes une théocratie plus soft que celle des pétromonarchies, mais n'empêche que c'est un régime de même essence.

Franck Boizard

@jack

Votre commentaire est, pardonnez-moi, idiot.

Les malheurs du monde sont si grands qu'il faut choisir ses afflictions. Et vous êtes hypocrite si vous m'affirmez vous préoccuper de tous les malheurs du monde, c'est hors des capacités humaines. Vous êtes, comme tout le monde, obligé de choisir.

J'ai choisi : je me contrefiche de Gaza et cela vous choque, mais dites-moi, vous préoccupez-vous du Soudan, de l'Irak, de la Centrafrique ? Là aussi, des enfants meurent.

Vous suivez l'émotion fléchée, vous choisissez de vous préoccuper de ce que la télévision vous dit être le sujet du moment. C'est votre choix, au moins par défaut. Je ne le crois pas meilleur que le mien.

N'étant pas Dieu, ni des saints, nous avons une capacité d'empathie limitée, notre "énergie" émotionnelle s'épuise vite.

Imaginez que, dans votre grande générosité, vous décidiez de donner 1€ à pour chaque malheur du monde. Malgré votre bonne volonté, ils sont si nombreux que vous seriez bien obligé d'opérer des choix.

Si l'on vous demandait un don pour les chrétiens d'Irak et pour les enfants de Palestine, vous seriez bien obligé de choisir.

Pour la compassion, c'est pareil. Elle n'est pas illimitée.

Il m'est d'autant plus difficile de m'engager émotionnellement dans le conflit israélo-palestinien que je suis convaincu qu'aucune des parties ne veut réellement la paix.

En fait votre commentaire initial, et les réponses qu'il a suscitées, n'a pas pour objet les événements de Gaza mais la manière dont on reçoit le matraquage médiatique et la capacité que l'on a d'y résister, de faire le tri dans les émotions qu'on voudrait nous imposer.

Vous pleurez pour les enfants de Gaza devant votre télévision, d'accord. Mais l'enfant qui vit dans un taudis pas loin de chez vous et dont on ne parle pas à la télévision, y songez-vous ?

hameau dans les nuages

@ jack | 24 juillet 2014 à 09:20

En fait ce sont les médias qui nous bombardent d'images sur ce conflit et le fait que le retour de l'émotion des gens n'est pas à la hauteur désirée. Il faut dire que ce conflit est transgénérationnel et relève du feuilleton "Les feux du désamour". Ça lasse.

Il se passe la même chose à nos portes dans la région de Donetsk où les civils fuient sous les bombes mais cette fois-ci pas une ligne dans les organes de presse officiels sauf à impliquer la Russie sans preuves.

Pour le coup les gens s'en désintéressent par manque d'informations alors que l'issue de ce conflit est capital pour l'avenir immédiat de notre continent.

C'est peut-être le but recherché.

Christian C

« force est de considérer que le diktat parisien, incompréhensible et évidemment incompris, n'a pas été pour rien dans les débordements et les violences, "la guérilla à Barbès et à Sarcelles", l'agrégation à une multitude soucieuse d'en découdre seulement politiquement, hostile aux réactions d'Israël, furieuse, voire haineuse mais cependant pacifique, de voyous et de casseurs séduits par cette délinquance toujours à portée de violence dans les marges. »

Pour qui sait lire, ces propos de Philippe Bilger balancent dans la musette de Bernard Cazeneuve la responsabilité d’une montée de violence inadmissible l’ayant conduit à interdire une manifestation anti-israélienne, lui attribuant ainsi en somme un comportement d’incitation à la haine raciale. Il aurait été plus réaliste mais moins spectaculaire de tenter de montrer qu’aucun risque ne flottait sur la population parisienne en cas d’autorisation de cette manifestation.

Les mêmes qui ne se gênent pas pour considérer sur ce blog que leur malheur est largement lié à la présence grandissante de musulmans en France n’hésitent pas à tourner brutalement une casaque réversible à l’envi pour demander que l’on leur rende - aux musulmans ou, par assimilation hâtive, aux arabes - une liberté d’expression bafouée.

Alors, chers commentateurs qui me lapidez allègrement sur ce blog, en général sans avoir pris la peine de lire ni surtout de comprendre ce que j’ai écrit, je vais vous faire un aveu : je me suis peut-être trompé en voyant dans deux récents billets (celui-ci et celui tendant à comparer les errances de l’institution judiciaire selon qu’elle s’occupe de Christiane Taubira ou d’un délinquant) les effets d’une sénescence normale.

Oui, je crois que finalement, il faut voir dans ces deux « analyses » récentes la simple conséquence d’une malhonnêteté intellectuelle que je me refusais d’envisager de la part d’un ancien magistrat honorable.

Les foudres de la censure exercée par madame Bilger sévissant ces temps derniers, je ne répondrai pas individuellement à mes détracteurs, bien élevés, eux, comme il se doit.

caroff

@ Franck Boizard

"Gaza, ce n'est pas mon problème. Le Grand Remplacement, ça l'est"

Je ne saurais mieux dire !

Solange

@Parigoth

Votre analyse, très pertinente.

Afin de corroborer notre point de vue, je vous conseille la lecture, si cela n'est déjà fait, du réquisitoire de Gilles-William Goldnadel sur Figarovox. M. Bilger devrait aussi s'y référer.

jack

@Franck Boizard

Votre commentaire me sidère. Vous pensez donc que 99% des Français ‘de souche’ se contrefichent de Gaza. Mais c’est monstrueux ce que vous dites. Des familles sont décimées, l’ONU soupçonne des crimes de guerre et vous nous suggérez de rentrer dans notre coquille, de faire comme s’il ne se passait rien. Voir des enfants mourir sous les bombes est révoltant. Détourner le regard est une lâcheté.

Franck Boizard

Gaza, 99 % des Français de souche s'en contrefichent. Ce n'est pas plus notre problème que, par exemple, le Soudan.

En débattre, c'est déjà admettre que cela nous concerne, alors que ça ne concerne que des gens qu'on n'aurait pas dû laisser entrer, qu'on devrait expulser ou, du moins, qu'on devrait décourager d'entrer en toujours plus grand nombre.

Gaza, ce n'est pas mon problème. Le Grand Remplacement, ça l'est.

Christian C

sbriglia,

La hauteur de vue de votre commentaire me concernant a trouvé, semble-t-il, grâce aux yeux de madame Bilger, ce qui ne fut hélas pas le cas de ma réponse postée hier soir.

Je suis donc interdit de vous exprimer ce que j’en pense.

Désolé.

Noblejoué

@ Xavier Nebout
"Prétendre que l'on ne doit pas assimiler le judaïsme à la politique israélienne est pure hypocrisie."

Plus bas vous dites inculture... Ignorance ou mensonge ? C'est l'un ou l'autre, choisissez, pas les deux.

"Tout le monde sait qu’Israël est un Etat constitutionnellement juif, et que le judaïsme dicte sa politique ainsi que le prouve le fait que les juifs les plus religieux prônent la politique la plus dure.
Plus précisément, les juifs renouvellent la conquête du pays de Canaan avec les mêmes scrupules, conquête reposant comme tout l'ancien testament sur un ensemble de légendes n'ayant d'autre but que forger une nation, hier comme aujourd'hui."

Tous les peuples ont leur légende, vous qui parliez de mensonge... Je crois que les gens se mentent plus à eux-mêmes qu'aux autres. Bien, ils trompent moins qu'on le dit. Mal, ils vivent dans le mensonge.

D'accord sur le fait qu'Israël est un état juif.
Et que le judaïsme dicte sa politique.

Mais...

Eh bien, il n'y a pas de pape du judaïsme, pas même de grand prêtre, le judaïsme me semble encore bien plus divers que le protestantisme et sans doute, disons, divers comme le bouddhisme.

Pas de grand prêtre donc diversité plus le fait qu'Israël soit un état laïc fait qu'un certain pluralisme et un essai de prise en compte des Arabes et monothéistes dérivés de leur religion est possible.

Parce que ça me semble deux différences peut-être pas anodines avec l'Antiquité.

"Mais comme personne n'a ni le courage ni la culture nécessaire pour maîtriser le problème, on préfère mettre l'Iran au ban des nations au prétexte qu'on y dit que l'orient ne connaîtra la paix que lorsqu'Israël aura disparu en se gardant bien de dire que c'est au sens d'Etat juif et non en faisant disparaître sa population."

Mais les Israéliens n'ont peut-être pas envie de devenir les dhimmis, sinon en droit, du moins en fait, des musulmans. D'autre part, une minorité infériorisée sert de réserves à boucs émissaires. Les Juifs ont subi un génocide chez nous mais des massacres aussi, parfois, dans les pays musulmans.
D'autre part, ils risquent de subir un nouveau génocide, chez nous ou ailleurs. Comme ils ne sont pas trop populaires et qu'il y a eu plus de génocides de peuples qu'on le dit, ça me paraît relativement probable... Il est donc de leur dignité comme de leur sécurité d'essayer de se maintenir sur leurs terres et plutôt prudent de se méfier.

"En toute logique, l'Etat athée est incapable de parler de religion, et le nul en est le chef."

Il y a un chef de l'Etat mais il n'est pas souverain, c'est le peuple qui l'est. L'Etat n'est pas athée mais laïc et contourne avec prudence les questions religieuses génératrices de violence, surtout quand trois monothéismes se disputent le même dieu... L'Etat laïc n'a pas à diviser les hommes selon leurs orthodoxie mais organiser l'orthopraxie de leur cohabitation.

Jean-Paul Ledun@ Christian C.... bête quand même.

".. je crains que vos capacités intellectuelles ne s’éteignent..."
Christian C

C'est ce que beaucoup d'entre nous pensent de vous, M. Christian C.

MS

"Vous avez enfin touché du doigt votre problème".
Rédigé par : Christian C | 23 juillet 2014 à 16:00

Vous concernant, un diagnostic au-dessus du vôtre résume à également un toucher la solution.

Parigoth

Le préfet de police Bernard Boucault, qui s'était déjà tristement illustré lors de la soirée du Trocadéro avec le PSG, a continué ce mélange qui semble caractériser son action : un défaut d'intuition et une totale inadaptation.

Inadaptation, le mot est faible.
N'oublions surtout pas comment les énormes manifestations de « La Manif Pour Tous » ont été réprimées (alors qu'en réalité il n'y avait rien à réprimer) et comment des forces de l'ordre (?) accoutrées en robocop ont chargé des mères de famille et ont même aspergé de gaz leurs enfants en bas âge parfois jusqu'à l'intérieur de leur landau.
Grotesque.

Pendant ce temps-là, partout ailleurs, les voyous et les malfrats continuaient de s'en donner à cœur joie.

Au fait, et si nous attribuions les postes de décision plus en fonction des compétences qu'en fonction des obédiences ?

Jabiru

@Christian C

Je trouve votre saillie vis-à-vis de notre hôte tout à fait déplacée.
Acte gratuit qui n'enrichit pas le débat.

Duchesne Marie-France

"Vos aigreurs combinées à votre haine ne sont finalement que des soubresauts pitoyables".
Rédigé par : Christian C | 23 juillet 2014 à 15:31

C'est celui qui dit qui y est !!
Conseil désintéressé : perdre un sachet de Smecta trois fois par jour. Bon pour l'estomac......
Fran

Sandrine

@Philippe Bilger

Je pense que vous compliquez beaucoup trop les choses.
Ne vous est-il jamais apparu que nous avons maintenant une population en France qui ne rêve que d'une chose, casser de la France et casser du Français (de souche de préférence) ?
Palestine ou pas, tout prétexte est bon pour le faire. Et tant que nous n'aurons pas remis au pas certains, récupéré les zones de non-droit et exigé le respect de la République, de la France et de son peuple ainsi que de ses valeurs et de ses lois, il en sera ainsi, et même, cela ira crescendo.
La France est maintenant comme la Rome décadente, parcourue en tout sens de bandes qui ne rêvent que d'en découdre et auxquelles on laisse le champ libre.

sbriglia

« Ce grand malade vomissait tant sa bile que l’élixir parégorique à forte dose n’eut pour effet que de le rendre diarrhéique. On finit par le bannir tant l’odeur devenait incommodante… » (Christian C ou comment exhiber fièrement ses couches culottes).

Christian C

"Mon Dieu, comme l'incompétence est dangereuse !"

Vous avez enfin touché du doigt votre problème.

Parigoth

@Solange
Car quoi de plus déplaisant pour ces sots (dont fait partie Pascal Boniface) qui ont institué la culture de la repentance et la condescendance antiraciste en religion d’État de constater que leurs créatures leur échappent. Et que dire de tous les idiots utiles de l'extrême gauche, véritables amis du désastre, de leur alliance fantasmée avec ces ennemis de la France aujourd'hui judéophobes, et demain ?

Vous avez parfaitement résumé la situation, dans ses multiples aspects.
Depuis une quarantaine d'années, des apprentis-sorciers se sont mis en tête de remodeler la France à leur idée, en se gardant bien de demander l'avis du peuple français qui est pourtant le premier concerné.
Pour anesthésier les éléments les plus naïfs de ce peuple, ils l'ont inondé de propagande vivrensembliste, pour réduire au silence les esprits lucides et afin de prévenir les velléités de révolte et d'appel à la résistance, ils ont inventé les lois dites « antiracistes ».
Pleins de suffisance, au mépris des lois naturelles et des leçons de l'histoire, ils ont joué au docteur Frankenstein en ayant bricolé une créature monstrueuse qui est en train de leur échapper.

Le mensonge d’État est en train de se dégonfler comme une baudruche : place à la réalité et aux drames.

Christian C

Philippe Bilger, vous écrivez, et c’est un inquisiteur qui vous l’écrit,

« force est de considérer que le diktat parisien, incompréhensible et évidemment incompris, n'a pas été pour rien dans les débordements et les violences, "la guérilla à Barbès et à Sarcelles"...

Vous semblez bien convaincu d’une analyse qui entre, comme par hasard, en contradiction frontale avec celle qu’en font le ministre de l’Intérieur et le Gouvernement.
Avez-vous échangé sur ce sujet avec Bernard Cazeneuve ? Permettez que l’on s’interroge sur votre « lecture » des événements : « l'agrégation à une multitude soucieuse d'en découdre seulement politiquement, hostile aux réactions d'Israël, furieuse, voire haineuse mais cependant pacifique, de voyous et de casseurs séduits par cette délinquance toujours à portée de violence dans les marges. »

N’est-il pas beau, notre avocat général honoraire ? Imaginons-le en cour d’assises, lancé dans sa péroraison face à ses jurés ébaubis : il aurait droit à la palme « doliprane et lexomil » dans la catégorie apprentis sorciers.

Monsieur l’ancien avocat général, je crains que vos capacités intellectuelles ne s’éteignent petit à petit sous l’effet d’une sénescence après tout naturelle.

Vous sauriez, sinon, départir la haine de la conviction, la passion de la folie, les pacifistes des casseurs.

Vos aigreurs combinées à votre haine ne sont finalement que des soubresauts pitoyables.

Trekker

@ Xavier NEBOUT

Je partage globalement votre propos et notamment sur l'Etat d'Israël, mais je mettrais un bémol sur le judaïsme français. Tous les juifs français ou leurs descendants sont loin d'être sionistes et/ou défenseurs de l'actuelle politique israélienne. Le problème est que le CRIF qui prétend tous les représenter est ultrasioniste et appuie sans réserve cette politique : le plus bel exemple en est cet excité de M° Gilles-William Goldnadel.

Résultat, même si au plus le CRIF n'est représentatif que d'un tiers des juifs français, il jette le discrédit sur l'ensemble de la communauté : juifs=ultrasionistes=suppôts de la politique actuelle d'Israël. Alors comment demander à des jeunes musulmans de banlieue, guère instruits et plus ou moins embrigadés par des imams salutistes, de faire cette différence ?

A mon sens le CRIF et son bras armé le LDJ, portent de fait un lourde responsabilité dans ce climat de quasi guerre civile. A croire que c'est ce qu'il recherche, en relais zélé du Likoud.

Michelle D-LEROY

Encore une fois, ces histoires de manifs transformées en émeutes démontrent l'incohérence, l'indécision et le manque d'appréciation de ce gouvernement qui un jour interdit, un jour laisse faire. Le Premier ministre répète que c'est intolérable, il a raison mais c'est à son gouvernement d'agir car les Français voudraient des actes et non de perpétuelles paroles.

Ensuite les vieux poncifs usés, l'excuse permanente et la victimisation des jeunes de la diversité telle que nous l'entendons de la part des gens de gauche (de M. Cambadélis par exemple ou de certains journalistes) ne sont plus entendus par la majorité des Français. Stop à la démagogie. La crise qui frappe de plein fouet un nombre grandissant de Français n'est pas plus exclusive aux Français issus de la diversité. Alors la phrase "Nous avons laissé ces jeunes sur le bord de la route..." cela ne prend plus du tout et pire, exaspère. Les impôts et les taxes augmentent et rien ne s'arrange, alors là encore nous attendons des actes, les paroles, cela suffit. Entre ceux qui veulent nettoyer au Kärcher et ceux qui excusent tout, il y aurait des décisions à prendre, justes mais fermes.

En ce qui concerne le conflit Israël/Gaza, je mets les responsables dos à dos et je crains personnellement que le Hamas ne laisse tuer des civils pour mieux se victimiser.
La gauche française a une propension à condamner les méchants, à définir le camp des bons et celui des méchants. On l'a vu en Syrie pour s'apercevoir que les rebelles étaient parfois pire que le régime autocratique d'el-Assad. On le voit encore avec les Ukrainiens et les Russes où les mêmes socialos, encore nostalgiques de leur chère Union soviétique et de ses méthodes collectivistes, haïssent Poutine, lui-même issu de ce régime... Allez y comprendre quelque chose ! Ils s'érigent le droit de penser pour tous et d'avoir le monopole du cœur, ce qui est insupportable.

La vérité c'est que les bons sentiments sont à gauche et que c'est cette bien-pensance qui choisit le camp à victimiser, en définissant qui il faut excuser, qui il faut sanctionner ou critiquer. La liberté de penser n'est pas dans les gènes de la gauche.

Et le suivisme des journalistes, les mêmes, parfois, qui disaient le contraire une semaine avant, est désespérant, heureusement que nous gardons encore la liberté de penser et de nous forger une opinion personnelle entre propagande et pleurnicheries.

Qui veut reconnaître que ces manifs sont dues au choc des cultures, qui veut reconnaître que le conflit s'exporte et devient dangereux pour nos démocraties ? Les photos d'une manif à Londres sont pourtant éloquentes.
Continuons à fermer les yeux et à jouer aux trois petits singes.

Solange

Focaliser comme l'ont fait nombre de médias de gauche et comme vous le faites M. Bilger, sur l'interdiction de la manifestation du 19 par les pouvoirs publics me paraît relever d'une grande naïveté voire d'un déni du réel.

Les débordements de Sarcelles et de Barbès nous montrent la lune et l'imbécile regarde le doigt (j'ai trop de respect pour vous pour imaginer que vous pourriez en faire partie).

La manifestation du 12 était autorisée : synagogues attaquées. L'équipe algérienne gagne : voitures brûlées, magasins pillés. L'équipe algérienne perd : police attaquée, exactions... Tout est prétexte pour une frange déterminée que la pusillanimité ambiante a peur de nommer, à savoir des hordes ethniques issues de "l'immigration, une chance pour la France", à en découdre avec la République.

Que des associations pro-palestiniennes s'expriment dans ce contexte dramatique quoi de plus légitime ! Mais en quoi la rue, en France, doit-elle être le théâtre de cette expression ? N'est-ce pas sur le terrain politique qu'il faut traiter la question ?

Les assassinats perpétrés par Merah, Nemmouche, les persécutions des chrétiens d'Irak, la barbarie des résistants islamiques en Syrie seraient-elles des causes moins justes pour ne pas faire descendre sur le pavé des milliers de manifestants ?

Ou alors le conflit israélo-palestinien n'est-il que le prétexte en France à une judéophobie voire un antisémitisme de la part des populations musulmanes qui embarrasse fort nos "zélites" ? Car quoi de plus déplaisant pour ces sots (dont fait partie Pascal Boniface) qui ont institué la culture de la repentance et la condescendance antiraciste en religion d'Etat de constater que leurs créatures leur échappent. Et que dire de tous les idiots utiles de l'extrême gauche, véritables amis du désastre, de leur alliance fantasmée avec ces ennemis de la France aujourd'hui judéophobes, et demain ?

Parigoth

@RF
Contre la société française qui les parque dans les cités.

Attention, évitons de reprendre des slogans forgés par les Malfaisants.
Personne ne les a « parqués » où que ce soit.
Il faut savoir que bien des cités dont le nom a acquis une triste réputation de nos jours ont été habitées à l'origine comme dans le cas de Sarcelles par des Franco-Français qui étaient heureux de pouvoir y trouver un logement plus agréable que celui dont ils disposaient avant, parfois carrément un bidonville.
Le quartier sensible de Villeneuve, près de Grenoble, correspondait à l'origine à une cité olympique avant d'être prisé par la classe moyenne supérieure de la région pour ses appartements coquets situés dans un environnement agréable.
Depuis, il est connu dans la rubrique des faits divers pour les exploits des bandes ou des malfrats qui y règnent.

Il faut comprendre que ces cités se dégradent progressivement quand trop d'habitants ne partageant pas toutes les normes habituelles de la vie en société y sont logés, ce qui entraîne des dégradations coûteuses pour les résidents payant leurs charges, ainsi que des tensions quand des phénomènes communautaires contribuent à dégrader les choses, ce qui oblige les primo-habitants à déménager, parfois sous la menace.

Le phénomène de ghettoïsation se met alors en marche : les dégradations à répétition ne sont plus réparées, les logements perdent de leur valeur, les appartements vides sont occupés illégalement, une pègre locale se met progressivement en place en imposant sa loi au reste des habitants, les commerces régulièrement attaqués mettent la clé sous la porte, les agents des services publics ne pénètrent plus dans le quartier, etc.

Les lois sociales menant à ce type de résultats sont universellement connues mais nos idéologues apprentis-sorciers et faux humanistes prétendant faire table rase des réalités humaines se sont entêtés dans leur déni jusqu'à l'absurde, en tentant de masquer l'échec de leurs théories par des palliatifs aussi inutiles que coûteux, ne comprenant pas que les choses ne pourront pas s'améliorer à coups de milliards déversés en pure perte.
---------------------------------
Ce n'est pas parce que de l'antisémitisme a surgi scandaleusement de ces groupes que le NPA et d'autres sont infectés par ces dérives et c'est leur faire un mauvais procès que de les associer à ce qui n'a rigoureusement aucun rapport avec leur propre démarche idéologique.

Nous savons que Philippe Bilger a invité Olivier Besancenot, ce qui pourrait peut-être expliquer l'indulgence le portant à éprouver quelques illusions sur la nature révolutionnaire réelle de son parti.
Le NPA est un parti révolutionnaire à l'ancienne, basé sur la haine de classe (une forme de racisme), principalement celle des soi-disant « capitalistes » (tout le monde par extension).
Un tel parti ne pouvant fonder son action que sur la manipulation des « masses » de « prolétaires » et ceux issus de la classe ouvrière française le boudant, il ne lui reste plus d'autre alternative que de faire les yeux doux aux prolétaires d'importation, quitte à les retourner contre son propre pays, mais ceci n'est pas un problème pour un parti internationaliste qui n'a pas de pays et qui nie la morale « bourgeoise ».

On ne nous fera tout de même pas croire que les gens du NPA ignorent tout des gens avec lesquels ils frayent : les références islamistes y sont légion, les cris « Allahou akbar » ont fait grincer les dents de certains militants d'un athéisme rigide, les drapeaux de la mort flottant sur Mossoul ont été brandis, personne ne peut ignorer que plusieurs sourates du Coran appellent en clair à la mort des Juifs et d'autres catégories de la population...

Le NPA veut s'appuyer sur cette frange violente de l'immigration pour « faire la révolution » et peu d'observateurs ont remarqué le caractère symbolique de la tentative d'invasion de l’hôpital Lariboisière présenté comme un « hôpital sioniste » (!) par ces troupes composites dont certains membres criaient « vive la révolution ».
Notons au passage qu'alors que des groupuscules sans histoire qualifiés « d'extrême droite » ont été dissous, les mouvements gauchistes ultra-violents ont droit de cité...

Oui, le NPA joue avec le feu au risque de nous brûler.
Mais, bien qu'il se croie très malin, il ferait bien de méditer ce qui est arrivé à son homologue iranien.

Marc GHINSBERG

Non ce n'est pas la France à plein Gaza.
C'est ce que démontre un sondage commandé par Le Figaro.
«Pour beaucoup de Français, ce conflit est lointain, complexe et les torts sont partagés. Contrairement à ce que d’aucuns pourraient prétendre, la société française n’est pas polarisée sur ce conflit», explique dans Le Figaro, Jérôme Fourquet, directeur du département Opinion publique de l’Ifop.
Voilà qui devrait inciter chacun à prendre un peu de recul sur les événements, à ne pas se laisser abuser par les violences d'une minorité toujours prête à "casser" quel que soit le motif, à ne pas se laisser influencer par tous les commentateurs du café du commerce, à refuser de se laisser entraîner par le rythme des chaînes d'information en continu.

Véronique Raffeneau

"...cette fois dans un domaine infiniment sensible et avec une matière politiquement et démocratiquement inflammable, une image d'amateurisme et, on peut le dire, de maladresse frôlant l'incompétence."

Non seulement le gouvernement, mais bien l'ensemble des politiques qui s'expriment sur le sujet.

Oui, c'est un sujet infiniment sensible où comme simple commentateur d'un billet, avant même d'écrire une seule ligne on se dit que non il est impossible d'être à la hauteur du sujet, de maîtriser tant soit peu les mille et une complexités et leurs tensions qui finissent par nous exploser à la figure, où se mêlent le poids écrasant de l'histoire et ses détonations dans le présent.

Alors, ce qui sidère en premier est cette sorte d'intuition qui ne me lâche pas d'un pouvoir dépassé par les événements, conséquence puissance +++++ des mille et un renoncements et postures d'un monde politique décroché, qui improvise au jour le jour, là une interdiction de manifester, le lendemain une autorisation de manifester.

L'improvisation, caractéristique de ceux qui au fond ne maîtrisent rien.

Entendre "mort aux juifs" à Paris. Voir des quartiers transformés en champs de ruines...

Mon Dieu, comme l'incompétence est dangereuse !

Je pense à l'observation de Raymond Aron, seul, isolé, inconsolable :

"Ils ont oublié que l'histoire est tragique".

Il me manque si cruellement un Raymond Aron pour aligner ne serait-ce que deux phrases sensées et justes.

semtob

Cher Philippe,

A quand une manifestation de soutien aux Chrétiens de Mossoul ?
La France à plein Mossoul.

françoise et karell Semtob

Jean-Dominique Reffait

L'interdiction de la manifestation faisait également suite à la déclaration déséquilibrée de F. Hollande concernant le conflit à Gaza semblant donner quitus d'avance à Israël de toute action militaire contre ce territoire. D'où ce sentiment exacerbé d'une politique française qui se mettait à pencher du côté israélien au mépris de l'équilibre antérieur. La personnalité de Manuel Valls n'y est pas étrangère, lui qui, pour des raisons strictement privées, se considère comme indéfectiblement lié à Israël.
La position française a depuis été recadrée légèrement par le président puis beaucoup plus nettement par Laurent Fabius.
Mais dans ce contexte, une manifestation pro-palestinienne ne pouvait qu'être mal vécue par le Premier ministre : comment ne pas entendre au cours d'une manifestation hostile à l’État juif des propos contre les juifs ? Il y a donc eu le réflexe "Dieudonné", on interdit a priori, quitte à se prendre la porte en retour. C'est ce qui s'est passé.

Il ne s'agit pas ici d'amateurisme mais d'une difficulté politique liée à la pression forte exercée par Manuel Valls pour faire valoir en premier lieu l'image d'Israël contre toute autre considération. Cette pression est contrée au sein même du pouvoir. L'échec de l'interdiction a eu raison de la pression exercée par Manuel Valls pour interdire tout propos critique visant Israël, qu'il assimile à de l'antisémitisme.

De telles passions ont besoin de s'exprimer et c'est la force d'une démocratie que de permettre cette expression sans mettre en danger l'essentiel du bien commun. Cette cause, qui n'est pas celle de 95% des Français, ne peut pas épargner notre pays malgré tout. C'est une illusion de croire que nous vivrions dans une bulle imperméable aux tensions de cette région du monde. Tous les français juifs, qu'ils soient les plus sensibles aux demandes palestiniennes ou qu'ils soient les plus hostiles à tout ce qui est arabe, ont un lien avec Israël : lien réel avec un bout de famille, des amis. On ne défera pas cela. Cela est beaucoup moins vrai avec les musulmans qui, pour leur écrasante majorité, n'ont aucun lien physique avec la Palestine et pour qui il s'agit d'une posture idéologique.

Toutefois, en dehors du contexte proche-oriental, tout gouvernant sait qu'une manifestation impliquant une forte proportion de musulmans attire aussi les pires d'entre eux, les casseurs ou émeutiers chroniques de banlieue. Il s'agit de frapper mais pas trop fort pour ne pas reproduire les émeutes du passé qui ont démarré sur des sujets bien plus futiles. C'est une équation très compliquée. N'accablons pas ce gouvernement : on a connu des adeptes du Kärcher pas franchement doués pour contenir des émeutes il n'y a pas si longtemps. Celui qui a une recette pour organiser une manifestation anti-israélienne qui se déroule à coup sûr dans le calme et la courtoisie est le bienvenu.

RF

Je me souviens du président normal le soir de son élection à la Bastille, devant un parterre de drapeaux de toutes sortes. Il fallait scruter la foule avec beaucoup d'attention pour apercevoir un timide drapeau national qui sortait du lot.
Et notre président on-ne-peut-plus-normal de ne pas s'en émouvoir.
Ce soir-là, il a comme cautionné une nation aux multiples visages, la désagrégation de l'unité nationale. En France, nous ne sommes même plus capables de nous rassembler autour de notre drapeau.
Vous me direz, FH a une excuse : il est de gauche. Et à gauche, on n'aime pas les nations.
Sauf que, et c'est là qu'on touche un point crucial : les jeunes qui mettent le feu aux voitures et qui saccagent tout, ces jeunes-là n'ont rien à voir avec le mouvement pro-palestinien. Non, ces jeunes sont en révolte contre la France. Contre la société française qui les parque dans les cités. Ils font partie de la nation mais ils ne la supportent plus. Le saccage lors du sacre du PSG au Trocadéro, les destructions lors des victoires de l'Algérie au Mondial, les casses et les incendies en marge des manifs pro-palestiniennes, tous ces vandalismes ont un point commun : des jeunes hommes à la dérive, qui ne se rendent pas compte de ce qu'ils font, et qui prennent n'importe quel prétexte pour détruire un maximum. Cercle vicieux : ils se révoltent contre la société, en échange la société les stigmatise encore un peu plus. Quant au gouvernement, plus nul tu meurs : envoyer des signaux (interdictions) et des contresignaux (sursis) est le meilleur moyen pour récolter encore plus de pagaille.
Ce qui est triste, c'est que la dispute entre juifs et musulmans en terre de Palestine prend son origine dans la religion. Terre promise pour les uns, terre de conquête pour les autres. Et je ne parle même pas de la terre sainte pour les chrétiens, qui sont, somme toute, les plus pacifiques dans cette histoire.
Bon sang, ne pourrait-on pas se dire une bonne fois pour toutes qu'on a le même Dieu ? Il n'y a rien de plus absurde que de s'entretuer au nom de Dieu. L'Homme est une créature vraiment stupide et repoussante par moments.

zomia

En matière de richesse de la langue française, il faut constater que la richesse linguistique de nos politiques est réduite à "racisme" "antisémites" "impôts" "taxes", à défaut d'un manque grave d'idées et de capacité à diriger un pays.
A chaque passe d'armes de gouvernement il n'y a pas que la dette de la France qu'ils se transmettent mais aussi la pauvreté de leurs discours.

PICABRAQUE

Cazeneuve un excellent ministre ? Vous rigolez ? C'est quoi pour vous un excellent ministre ? Un serviteur de l'intérêt de la France et des Français ou un serviteur du pouvoir (qui doit prouver, par ses actions, qu'il sert la France) ? Cazeneuve est à l'Elysée ce que Gattaz est au Medef : un larbin du pouvoir, servile, sans idées, sans convictions, opportuniste, en résumé, une girouette inefficace. Et nuisible à la France. Les voilà ceux qui nous plantent, nous retardent, nous pénalisent et règnent en divisant.

Parigoth

@Robert
Pour rappel, le républicain que je suis n'accepte aucunement cette notion de "communauté juive", pas plus que musulmane ou catholique ou protestante.

Rappelons en ces temps troublés par l'affrontement de communautarismes exacerbés cette parole de Stanislas de Clermont-Tonnerre, en décembre 1789 :
« Il faut tout refuser aux Juifs comme nation et tout accorder aux Juifs comme individus ».

Xavier NEBOUT

Prétendre que l'on ne doit pas assimiler le judaïsme à la politique israélienne est pure hypocrisie.

Tout le monde sait qu’Israël est un Etat constitutionnellement juif, et que le judaïsme dicte sa politique ainsi que le prouve le fait que les juifs les plus religieux prônent la politique la plus dure.
Plus précisément, les juifs renouvellent la conquête du pays de Canaan avec les mêmes scrupules, conquête reposant comme tout l'ancien testament sur un ensemble de légendes n'ayant d'autre but que forger une nation, hier comme aujourd'hui.

Mais comme personne n'a ni le courage ni la culture nécessaire pour maîtriser le problème, on préfère mettre l'Iran au ban des nations au prétexte qu'on y dit que l'orient ne connaîtra la paix que lorsqu'Israël aura disparu en se gardant bien de dire que c'est au sens d'Etat juif et non en faisant disparaître sa population.

En toute logique, l'Etat athée est incapable de parler de religion, et le nul en est le chef.

Alex paulista

Entre Israël et la Palestine, mon choix est vite fait et assumé.
Rédigé par : caroff | 22 juillet 2014 à 22:46

Entre choisir un camp ou pas, mon choix est vite fait et assumé.

Manipulez-vous dans la haine
Et dépecez-vous dans la joie
Le crapaud qui gueulait je t'aime
A fini planté sur une croix

Arobase du Ban

Le pouvoir s'enfonce inexorablement.
Oui, M. Bilger, votre avis sur ce pouvoir dans cette affaire est juste et bien formulé.
Je pleure sur la vacuité de la pensée politique de ce pouvoir, sur sa malhonnêteté intellectuelle, sur la confusion de sa pensée machinisée par tant d'années d'énarchisme, et sur sa désertion de la patrie.
L'inculture est sa marque la plus angoissante.

Quant à la question Israël-Gaza, laissons les acteurs de l'affiche en décider. Comme en Ukraine.
Occupons-nous de la France et de son espace stratégique. Comme les Américains...
Et pas "pour" eux.
Car l'Amérique ne s'occupe jamais... que des Américains.
La question cruciale, c'est LA FRANCE.

Parigoth

@caroff
(...) la destruction, la dégradation ou la détérioration d'un bien appartenant à autrui par l'effet d'une substance explosive, d'un incendie ou de tout autre moyen de nature à créer un danger pour les personnes est punie de dix ans d'emprisonnement et de cent cinquante mille euros d'amende.

Vous faites bien de rappeler cet article de loi qui est de nos jours complètement bafoué malgré le nombre incroyable d'incendies volontaires enregistré par notre pays mais qui finissent par être banalisés comme s'il ne s'agissait que d'incidents voire parfois de traditions alors qu'il s'agit en fait de crimes.

Et à côté de ça, une simple caricature va suffire à faire rentrer en transes le Landerneau des fausses belles âmes à l'indignation sélective...

Nous marchons sur la tête.

Robert

Je rejoins Denis Monod-Broca | 22 juillet 2014 à 18:34 dans son analyse, sauf sur un point : les nazis, matérialistes, ont voulu éliminer les juifs pour d'autres motifs idéologiques.

L'un des fondements du problème a été et reste que la "communauté juive de France" a été, du fait de l'influence de la presse et des idéologies à la mode, considérée comme unanime dans son soutien inconditionnel à Israël quelle qu'ait pu être sa politique.
Pour rappel, le républicain que je suis n'accepte aucunement cette notion de "communauté juive", pas plus que musulmane ou catholique ou protestante. Je ne connais que des citoyens français de confession x ou y ou sans confession du tout, là où règne la liberté de conscience.

Toute critique de la politique menée par Israël a toujours conduit les dirigeants ou porte-parole de cette "communauté" à pousser des cris d'orfraie et à toujours supposer un antisémitisme caché à la source de ces critiques.

Le problème vient de ce que les gouvernements israéliens de droite ont depuis toujours voulu dépasser les frontières de 1967 et bâtir le "grand Israël" en chassant les Palestiniens de Cisjordanie, la Palestine pour ces idéologues étant la Jordanie. Avec pour référence idéologique le Livre, considéré comme devant justifier l'annexion par le fait accompli de l'installation de colonies juives.
Dans cette perspective, de nombreux Français de confession juive ont été opposés à cette politique, mais leurs voix ont été étouffées par le concert des inconditionnels de la politique israélienne.

De même, la situation de Gaza permet à certains musulmans de France de prendre parti pour les Palestiniens, quoi que fasse le Hamas. Qu'ils dénoncent l'injustice faite aux Palestiniens, cela reste leur droit, tout autant que de l'exprimer.
Mais les lois françaises s'appliquent à eux comme à tous les autres citoyens. Que le gouvernement ait mal géré cette interdiction de manifestation, c'est une absolue évidence. En fond de décor on sent le malaise qui saisit nos autorités socialistes après tant d'années de rejet de l'autorité, d'abstention du respect d'autres interdictions ou d'appui aux transgressions de la loi par toute sorte d'idéologues (jusques et y compris dernièrement les Femen...).
Même nos juges sont pusillanimes quand on leur présente des responsables de violences : seul châtiment, le sursis ! Quelle preuve d'autorité de la Justice !
Quant à nos policiers, on sent bien aussi que le ministère exige d'eux du doigté, pour ne pas dire de l'abstention d'intervention de force ou de détournement du regard, ce de manière effectivement très sélective.

On n'en aura donc pas fini avec ce type de violence politico-religieuse, à l'instar de celle, strictement politique, que nous avons connue dans la décennie qui a suivi mai 1968. Et les retours de Syrie ou d'ailleurs nous promettent des lendemains qui nécessairement déchanteront. Et nos idéologues de service continueront de prôner le vote des étrangers aux élections locales. Cherchez la logique du raisonnement dans tout ce fatras...

caroff

Entre Israël et la Palestine, mon choix est vite fait et assumé.
Israël est un Etat démocratique et pluraliste : les Israéliens de confession chrétienne ou musulmane sont électeurs et éligibles. Ils ont le choix de faire le service militaire ou non...
C'est aux Palestiniens de digérer leurs défaites, comme l'ont fait le Japon et l'Allemagne après 1945 (en changeant d'activité : software, activité bancaire, électronique, etc.).
Pour le reste, il n'est pas admissible que la sécurité publique ne soit pas assurée correctement, que la manif soit autorisée ou non.
Pour que les mal-comprenants soient mis en face de leurs responsabilités, je préconise la cour d'assises (article 322-6 du CP) : la destruction, la dégradation ou la détérioration d'un bien appartenant à autrui par l'effet d'une substance explosive, d'un incendie ou de tout autre moyen de nature à créer un danger pour les personnes est punie de dix ans d'emprisonnement et de cent cinquante mille euros d'amende.

Marc Ghinsberg

"Il paraît que la justice a été indulgente et a octroyé des sursis. C'est vraiment la France à plein Gaza."

Manque de bol la justice vient de prononcer des peines de prison ferme (http://www.huffingtonpost.fr/2014/07/22/violences-sarcelles-condamnees-peines-prison-ferme_n_5610573.html?utm_hp_ref=france)

À force de vouloir commenter l'actualité à chaud sans recul, on dit des bêtises, comme pour la triste affaire Lola.
Force est de constater que Philippe Bilger... à plein tube.

Achille

Bonjour Philippe Bilger,

Le ministre Bernard Cazeneuve, jusque là excellent, a d'ailleurs emprunté ce chemin, pour justifier l'interdiction, puisqu'il a invoqué qu'il y aurait eu "des cris de haine" au cours de cette manifestation et que la République ne saurait les tolérer. Et donc qu'il convenait de prendre les devants avec fermeté. Préventivement.
Pour ne pas aussi, paraît-il, laisser le conflit s'exporter en France alors qu'il s'y trouve comme chez lui depuis longtemps et qu'on doit seulement veiller à lui fixer des limites, à l'encadre
»

Le meilleur moyen de gérer une manif à risque comme celles de Barbès et de Sarcelles, ce n’est certainement pas de l’interdire mais de négocier avec les organisateurs le parcours de ladite manif et d'aider leur service d'ordre (ils en ont un) à écarter les émeutiers qui se servent de leur mouvement pour piller et casser.



Ainsi que vous le faites remarquer fort justement, le conflit est déjà exporté chez nous depuis longtemps. Ne pas le reconnaître c’est faire preuve d'une mauvaise foi évidente.

Mais surtout interdire une manifestation qui a pour objet de protester contre des bombardements qui ont déjà fait plus de six cents morts, pour la plupart des civils (femmes et enfants), en invoquant que des propos antisémites risquent d’y être tenus, c’est faire preuve d’un manque de discernement coupable de la part de personnes en responsabilité.

Ajoutons à cela qu‘à partir du moment où un gouvernement décide qu’une manif peut être tenue ou pas, il entre dans une logique totalitaire contraire à nos principes républicains, à commencer par la liberté d'expression.

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