Les Amis de Nicolas Sarkozy vont à nouveau évoquer l'acharnement judiciaire et le fait que le pouvoir se sert de la Justice pour empêcher le retour de l'ancien président. Alors que le seul crédit indiscutable de ce Gouvernement est d'avoir laissé faire, la liberté et l'indépendance des magistrats étant acquises depuis le mois de mai 2012. En dépit de ce déplorable Mur des cons qui a gangrené l'espace démocratique.
Je suis sûr qu'on va bientôt entendre le solitaire et courageux Henri Guaino hurler à l'injustice et soutenir contre toute évidence que la garde à vue est une mesure trop humiliante pour un ancien président irréprochable comme Nicolas Sarkozy !
Mais qui peut soutenir, à la suite de cette garde à vue de Nicolas Sarkozy à Nanterre dans cette affaire de violation du secret de l'instruction et de trafic d'influence, être véritablement habité par une stupéfaction civique (France Info, BFM TV, I Télé, LCI) ?
Tout ce qui a surgi de délétère du quinquennat de Nicolas Sarkozy, depuis que sa défaite a permis de le mettre au jour, tout ce qui apparaît, régulièrement, de trouble dans cette période où l'ancien président joue la discrétion ostensible en espérant être le sauveur de la France au lieu de se préoccuper d'être d'abord le sien, n'ont pas manqué d'alerter le citoyen de bonne foi.
Il ne tombe pas des nues puisque Nicolas Sarkozy est sans cesse, de son fait d'hier et d'aujourd'hui, au coeur du débat public en ce qui concerne les exigences de l'état de droit.
Cette garde à vue est une "première" pour un ancien président de la République mais celui-ci, à cette échelle et avec cette intensité, est également un "premier" pour les transgressions au moins présumées de l'éthique présidentielle et de la morale publique. On n'a jamais fait "pire" avec cette constance et cette fréquence.
Nicolas Sarkozy est comme tout le monde: on verra ce qu'il adviendra de lui après ces 24 heures ou 48 heures de garde à vue. Normalité procédurale donc qui manifeste un progrès mais dont je conçois que les ignorants ou les inconditionnels - ce sont parfois les mêmes - s'émeuvent.
Espérance démocratique enfin.
Si toutes ces casseroles aux basques de l'ancien président s'incarnent en culpabilité judiciaire, si ces soupçons si plausibles à force d'être multipliés et étayés sont confirmés par des preuves, je forme le voeu qu'enfin les transgressions ne soient plus une prime, la malhonnêteté une aubaine et l'absence de rectitude et d'exemplarité un bénéfice.
Il serait temps que la France se hissât à la hauteur des principes qu'elle proclame abstraitement pour n'avoir jamais à les rendre opératoires.
Nicolas Sarkozy est traité comme tout le monde. Au fond rien de surprenant dans cette banalisation qui prend acte d'une hauteur dévoyée.
"Si toutes ces casseroles aux basques de l'ancien président s'incarnent en culpabilité judiciaire, si ces soupçons si plausibles à force d'être multipliés et étayés sont confirmés par des preuves..."
M. Bilger, prenez garde de ne pas trahir vos désirs en les prenant pour des réalités.
Car à travers votre discours perce ce qu'à droite beaucoup dénoncent : cela fait bientôt trois ans que, sans désemparer, en utilisant tous les moyens, même les plus discutables au sens de la Cour européenne des Droits de l'Homme, une partie de l'appareil judiciaire est mobilisée pour tenter d'établir la culpabilité de Sarkozy... Ce que vous suggérez, "la multiplication des affaires" dans lesquelles le nom de Sarkozy a pu être prononcé, n'est rien d'autre aux yeux de ses partisans que la preuve de l'incapacité des juges d'établir avec des preuves irréfutables la culpabilité de celui qu'on veut abattre...
Oserais-je dire "qu'il faut absolument abattre", car compte tenu des haines accumulées de part et d'autres, gare à la vengeance de cet homme dont on sait qu'il est suffisamment couillu pour être capable de tout, s'il revenait au pouvoir... ce qui semble être une hypothèse de plus en plus incertaine.
Rédigé par : berdepas | 04 juillet 2014 à 15:20
Bravo Philippe encore un joli coup !
Rédigé par : G Roche | 04 juillet 2014 à 14:24
M. Bilger,
Ceux qui vous aiment bien ne pourront que regretter que Serge Portelli ait été plus disert que vous sur les travers de la magistrature.
Il a acquiescé au terme de "cimetière des éléphants" pour nommer la Cour de cassation, a dénoncé le caractère trouble des critères d'avancement, le conservatisme, le poids des réseaux, le carriérisme. A continuer dans sa lancée et avec un petit calva pour l'aider, on n'aurait pas été loin de "magistrature pourrie".
Un détail qui ne semble pas avoir été souligné concernant les deux juges qui mènent les poursuites de NS :
Leur formation ? Juge des enfants !
Alors sur quels critères ces deux magistrats ont-ils été choisis pour occuper le Pôle financier ?
Ne serait-ce pas l'antisarkozysme ?
On se moque bien du monde avec l'indépendance de la justice. Le pouvoir socialiste nomme des magistrats empreints d'idéologie de gauche au Pôle financier, et ensuite il n'y a qu'à les laisser faire en toute indépendance.
Alors il est bien possible que Nicolas Sarkozy ne soit pas plus recommandable que vous le suggérez, mais en tout état de cause, outre qu'il vaudra toujours mieux que le nul qui enfonce notre pays dans le pétrin, notre justice est discréditée, et vous ne contribuez pas à arranger les choses avec un parti pris maladroit quand bien même il serait fondé.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 03 juillet 2014 à 18:50
"En vingt ans, je n'ai observé cela que dans de rares affaires complexes, souvent criminelles, notamment de stupéfiants ou de grand banditisme"...
Fabzi
Vous faites donc un constat de professionnel.
Je lis et relis ce constat et me demande où la procédure a changé pour se dérouler autrement ! On ne nous aurait pas prévenus ?
Ai-je bien compris les "grosses ficelles" ?
Rédigé par : calamity jane | 03 juillet 2014 à 17:05
Merci M. Bilger pour votre lucidité éclairée. Je suis sidéré par le fanatisme des sarkozistes qui croient à la bonne foi évidente de leur champion. Jusqu'à présent seuls les dictateurs ont eu droit à ce genre de confiance aveugle alors que mis en accusation ils n'avaient eux aussi qu'une théorie du complot comme ligne de défense.
Rédigé par : Max28 | 03 juillet 2014 à 15:51
"Il est clair que pour Nicolas Sarkozy les seuls magistrats supportables ont été ou sont ceux soumis à son emprise ou qui n'instruiront jamais à son sujet. Tous les autres, des petits pois".
Ouah, la vex… !
On a compris depuis longtemps que c’est le moteur de votre détestation de M. Sarkozy car ce dernier a heurté, avec le manque de délicatesse qui le caractérise, votre susceptibilité (à tous).
Pourtant, sereins et impartiaux comme vous êtes (tous), vous auriez pu traiter par le mépris cette boutade ridicule en affirmant comme vous l’avez fait plus tard pour « le mur des cons » que c’était une boutade de potache d’un vulgaire malotru.
Non. Vous trouvez plus grave, visiblement, que votre corporation soit comparée à des petits pois, plutôt qu’un chef de l’Etat et ses ministres soient punaisés sur un tableau... comme des cons ! Je n'ose croire votre reprise de volée s'il vous avaient traités... de cons, à la place de petits pois... :-(
Ce n’est pas sérieux !
Si le propos de Nicolas Sarkozy était discourtois eu égard à vos fonctions, que dire de magistrats, fonctionnaires de l’Etat, traitant leur président de la République de con ?
Lors de la révélation de ce mur déshonorant pour votre profession, la discréditant définitivement, nous avons compris ce jour-là que les juges ne traitaient pas de la même façon TOUS les dossiers qui se présentaient à eux et que Sarkozy avait trop chatouillé certains ego pour pouvoir, à l’avenir, s’en sortir indemne.
Pour ma part je trouve regrettable que les magistrats ne soient pas, comme les militaires, soumis au droit de réserve en ce qui concerne la politique de la nation, conduite par le chef de l’Etat.
Si ces fonctionnaires de l’Etat trouvent insupportables les décisions prises par le Président élu par le peuple, qu’ils se mettent en retrait de leur fonction. Une fois dans le privé ils pourront alors s’inscrire dans le syndicat de leur choix et critiquer tout à loisir les options politiques du président de la République qui ne leur conviennent pas, avec des banderoles et des barbecues syndicaux ET PAS avec des murs honteux...
M. Bilger : M. Sarkozy a peut-être des ficelles, à vos yeux, trop grosses mais il est, aujourd’hui, innocent des faits qui lui sont reprochés, OUI ou NON ? (rayez la mention inutile)
Il se défend, et c’est son droit (celui que vous devriez proclamer) comme tout justiciable convaincu que l’on charge "un peu trop" la mule (sic) ;)
Ne vous énervez pas… Je m’étais laissé dire que la «Justice» était sereine mais malheureusement votre billet n'en est pas la démonstration car uniquement à charge (procureur un jour procureur toujours, là est la question :-D )
Respectez vos consœurs juges en charge du dossier, elles instruiront à charge ET, j’ose le croire, à décharge.
Restez zen M. Bilger, vous êtes à la retraite d’une fonction qui vous a comblé (si j’en crois vos interviews), ne crachez pas dans la soupe maintenant, SVP.
Rédigé par : breizmabro | 03 juillet 2014 à 15:03
Fabzi | 03 juillet 2014 à 10:15
"...Dans les deux cas, il s’agit donc d’une «justice» d’exception..."
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Tout est dit (et même écrit) par un policier qui nous dit avoir 20 ans de boutique et qui connaît son affaire.
Merci Monsieur.
Rédigé par : Mary Preud'homme | 03 juillet 2014 à 12:26
Vous avez mille fois raison Monsieur Bilger, les ficelles sont grosses, trop grosses, il continue décidément de prendre les Français pour de sombres abrutis demeurés.
Pitoyable prestation pour nous dire sa souffrance, son humiliation, en fait comme d'habitude parler de lui, se présenter comme l'homme providentiel ; il a changé, il est pire que jamais, désormais il est sur un mode revanchard. La justice ce n'est pas la vengeance.
Bien médiocre prestation essentiellement sur la forme, quant au fond il n'y en a pas, fadaises selon lui... Il a été traité comme tous les gardés à vue, comme le citoyen lambda qu'il est redevenu... mais il revendique des égards dus à un ex dont les propos tenus contre la justice sont peu dignes du président qu'il fût.
Personne pour réagir à son commentaire "ma campagne n'a pas coûté un centime aux contribuables". Ah bon, d'où viennent alors les sommes qui remboursent les frais de campagne ? et le Sarkothon ? En fait chaque fois qu'il est question des finances, publiques de préférence, il fait souvent preuve d'une très grande légèreté !
Sarkozy est devenu le problème de son camp, il se présentera à la présidence de l'UMP, il sera élu, pour le plus grand malheur de ceux et celles de la droite traditionnelle... à moins que d'ici là la Justice accélère ses processus !
Rédigé par : eileen | 03 juillet 2014 à 11:38
@clafoutis
Vous auriez pu vous dispenser de joindre le lien vers le site d'un certain « journal du soir » qui ne brille pas par son objectivité, mais qui ne contredit d'ailleurs pas ce que j'ai écrit.
Je persiste : ce magistrat a montré qu'il avait manifestement des sympathies « gauchistes » (euphémisme) donc son impartialité est mise en doute.
Mais la vraie question consiste à savoir s'il est normal que des fonctionnaires en général et des magistrats en particulier puissent se syndiquer auprès de « syndicats » louches qui sont en réalité des partis politiques déguisés, ce qui fait peser sur eux une lourde suspicion légitime en ce qui concerne l'exercice de leur profession et fausse l'équilibre du jeu démocratique de façon plus générale ?
Par exemple, quand un jeune opposant au simulacre de mariage est passé en jugement, la présidente a publiquement déclaré qu'elle et ses assesseurs y étaient favorables, ce qui donne une idée de l'impartialité que l'on pouvait attendre de leur jugement.
Il en va de même pour certains procès liés à la liberté d'expression.
Pouvons-nous alors faire encore confiance à la justice dans ces conditions ?
@Fabzi
"Le deuxième mot de la devise de notre République, pourtant si chère à nous tous, pauvres hères"
Laissez faire le temps, quand vous aurez enfin compris elle ne vous sera plus si chère...
Rédigé par : Parigoth | 03 juillet 2014 à 10:57
Sarkolimero, j'ai rien fait, je suis une victime. Merci on a déjà donné.
Rédigé par : candyraton | 03 juillet 2014 à 10:31
Ce que M. Bilger ne dit pas, c'est que si la droite revenue au pouvoir mettait sur écoute "à filets dérivants" un ancien Président de gauche, et de surcroît un opposant redoutable, on aurait droit au concert unanime, amplifié par les médias, de ceux qui nous ont habitués à dénoncer "les méthodes vichystes et les fachos qui piétinent les libertés individuelles".
Dans le cas de Sarkozy, tout est permis. Car il faut abattre cet homme dangereux qui, seul, serait capable de "faire la synthèse des droites", dans ce pays où la gauche de gouvernement est minoritaire.
Seuls les avocats sont scandalisés par le spectacle que nous donne la Justice...
J'attends de voir ce que jugera, au bout du compte, la Cour européenne de justice sur ces méthodes.
Rédigé par : berdepas | 03 juillet 2014 à 10:28
@ Nemosus : 02 juillet 2014 à 23:01
1/ C’est vrai Mme Thépaut n’était pas Présidente du SM c'était Françoise Martres, Mme Thépaut étant, elle, membre actif du SM. Mea culpa !
Mme Thépaut a été mise en examen le 17 février pour « injures publiques » par la doyenne des juges, Sylvia Zimmermann, dans l'affaire du "mur des cons".
2/ Naturellement les juges, policiers et autres ont le droit de se syndiquer, même si ce corps de l'Etat devrait, comme les militaires, ne pas s'y soumettre, ce qui éviterait des prises de positions publiques inacceptables, car Mme Thépaut a largement usé de ses prérogatives de juge de gauche (c'est elle qui se définit ainsi) pour inciter les Français à ne pas élire Nicolas Sarkozy.
Après l’élection de Hollande elle écrira une tribune dans un quotidien français pour féliciter les Français de n’avoir pas réélu Sarkozy.
A présent soutenir que Mme Thépaut exerce, impartialement, sa fonction de juge d'instruction dans ce dossier est, au minimum, provocateur, puisque Mme Thépaut a tout de même pris la parole, publiquement, pour afficher des opinions POLITIQUES à l'encontre du président de la République d'alors (*), devenu son "client" d'aujourd'hui... :-(
Il semble que Mme Patricia Simon se soit gardée quant à elle de telles prises de positions engagées.
(*) pour lequel je n'ai pas voté
Rédigé par : breizmabro | 03 juillet 2014 à 10:26
@Nemosus
Les juges ont le droit constitutionnel de se syndiquer, tout comme les policiers
Vous oubliez de dire que ce « droit » n'est pas aussi « constitutionnel » que cela et que les magistrats ne l'ont obtenu (ou plutôt volé) que par un coup de force du SM qui avait placé le faible ministre de la justice de l'époque Méhaignerie devant le fait accompli, ce dernier ayant avalisé la situation par une simple circulaire (ce n'est pas très « constitutionnel »...) au lieu de résister à cette manœuvre infâme.
De plus, un syndicat est théoriquement destiné à défendre des intérêts uniquement professionnels, or en France certains syndicats sont en réalité les faux nez de partis ou de mouvements politiques, utilisant le syndicalisme à des fins de subversion et de destruction de la société.
En ce qui concerne le SM, relisez par exemple la fameuse « harangue » d'Oswald Baudot qui est explicite sur la conception que ce « syndicat » se fait de la justice.
A ce point, il y a rupture d'égalité entre les citoyens et perte de démocratie dans la mesure où une minorité agissante abuse des pouvoirs que sa position lui confère pour imposer ses vues à la majorité des Français, qui ne peuvent répondre et corriger les choses.
De plus, il est évident que l'impartialité du juge est mise en cause dans de nombreuses situations.
Il s'agit donc d'un véritable scandale.
Rédigé par : Parigoth | 03 juillet 2014 à 10:22
Et pendant ce temps...
http://www.time-is-money.biz/
Rédigé par : hameau dans les nuages | 03 juillet 2014 à 10:17
Le modeste flic que je suis s’interroge quand même sur la nécessité impérieuse d’un défèrement à deux heures du matin devant les « deux dames », si ce n’est pour appâter le chaland.
En vingt ans, je n’ai observé cela que dans de rares affaires complexes, souvent criminelles, notamment de stupéfiants ou de grand banditisme et/ou quand l’heure butoir de fin de prolongation(s) de garde à vue tintinnabulait aux esgourdes des enquêteurs, usant de chaque minute pour faire éclater la vérité, ou simplement comprendre.
Ce qui ne semble pas être le cas dans la présente affaire.
Une seule alternative donc.
Soit les juges voulaient éviter un passage au dépôt à l’ancien président eu égard à son ancienne qualité, soit elles voulaient juste affirmer leur autorité dans un futur rapport de forces, qui s’annonce par ailleurs plutôt jouissif et délicieux.
Je constate néanmoins que l’interrogatoire de première comparution fut court et n’a servi qu’au recueil de l’identité du déféré et de sa mise en examen. Mais pourquoi alors ne pas jouer le jeu jusqu’au bout et l’entendre sans délai sur le fond ?
Dans les deux cas, il s’agit donc d’une « justice » d’exception qui n’a rien à voir avec le deuxième mot de la devise de notre République, pourtant si chère à nous tous, pauvres hères.
Rédigé par : Fabzi | 03 juillet 2014 à 10:15
Bonjour chers antisarko, vous n'avez pas trop mal à la tête ce matin ?
L'interview de Sarko hier soir ne vous est pas restée en travers de la gorge ? Il a parlé vrai, il a parlé peuple, il est franc, direct et appelle un chat un chat ; pas de ronds de jambe, pas de formules ampoulées, un vrai leader charismatique, le seul dont la France ait besoin pour redorer son blason sali par les socialistes ; sur les forums les sites, les tweets, jamais on n'aura vu un tel soutien envers l'ex-président et une aussi forte condamnation contre cette justice rouge politiquement dépravée ; le peuple est beaucoup plus intelligent que vous pourriez le croire, hermétique et réfractaire aux campagnes inquisition que vous orchestrez en permanence avec vos complices journaleux merdiatiques de gauche.
Chers antisarko, je pense que vous allez devenir une espèce en voie de disparition à force de mensonges magouilles trucages calomnies caricatures, aussi je vous conseille de faire voter une loi en votre faveur pour vous classer en espèce protégée, voyez avec le ministère de la Culture, ses showbiziens, ses intermittents, vous ferez une belle famille de clowns !
Rédigé par : sylvain | 03 juillet 2014 à 09:18
Qui peut croire que Nicolas Sarkozy soit totalement innocent ? Mais qui peut croire que la "Justice" réunira suffisamment de preuves pour le faire condamner ? Alors qui sortira le plus discrédité de cette affaire ? In fine, la seule question qui vaille est celle de la responsabilité. Qu'on le veuille ou non, les moins responsables de nos agents publics restent les magistrats (les journalistes restent encore des agents privés, au moins en apparence). Cela devrait les rendre prudents - vertu cardinale bien oubliée, qui n'est pas la pusillanimité - dans le traitement des politiques...
Rédigé par : Jean MORLAND | 03 juillet 2014 à 09:11
J'ai entendu ce matin sur France Culture une brève intervention de la présidente en exercice du Syndicat de la magistrature.
Cette dame s'insurgeait - et c'était parfaitement son droit - contre les insinuations de partialité de l'une des deux juges d'instruction ayant mis en examen l'ancien président de la République.
Discours attendu et cent fois entendu sur l'impartialité des juges, sur le droit syndical reconnu aux magistrats comme à tous les agents de l'Etat (là, erreur : je peux faire la liste pas si courte que cela où le syndicalisme n'est pas autorisé... mon défunt mari officier supérieur par exemple... passons !)
Mais où elle m'a fait bondir (et le mot est faible !) c'est quand elle a osé dire que le SM était apolitique !
Apolitique ! Vous vous rendez compte !
Elle s'est décrédibilisée en un instant !
Pour en revenir à M. Nicolas Sarkozy, je ne pense pas comme vous, cher M. Bilger, qu'il ait été traité comme tout le monde. Je pense qu'il y a peut-être dans cette affaire d'écoutes téléphoniques des éléments qui pouvaient conduire à une mise en examen. Pour la suite, on verra.
Mais il y a AUSSI une vengeance personnelle et une instrumentalisation, non pas de la Justice, mais de certains magistrats qui ne répugnent pas à accomplir des basses besognes, pour peu qu'on sache les choisir pour ce faire.
Non, désolée, vous n'arriverez pas à me convaincre de la "normalité" de la conduite de cette enquête. C'est l'inverse qui crève les yeux.
Rédigé par : Belle Saintonge | 03 juillet 2014 à 09:04
Sarkozy et les magistrats ont un point commun : comme la plupart des Français, ils ne croient plus qu'exercer une fonction implique des obligations (présidentielles ou judiciaires, etc.) et que les passions et les intérêts individuels doivent céder le pas devant les obligations impliquées par la fonction que l'on exerce...
Rédigé par : Guzet | 03 juillet 2014 à 08:48
L'arme préférée des non démocrates en temps de paix : l'intox
http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2014/07/02/les-intox-des-sarkozystes-sur-claire-thepaut_4449360_4355770.html
Rédigé par : pôvredenous | 03 juillet 2014 à 08:35
Véronique Raffeneau,
Il est vrai que l’avis d’un ancien bâtonnier, de surcroît avocat de l'ancien maire de Paris Jean Tiberi, de l’un des co-prévenus dans le procès Chirac, et d’Eric Woerth dans l’affaire Bettencourt, présente à l’évidence toutes les garanties d’impartialité vis-à-vis des misères que ces juges forcément rouges infligent à l’ancien président.
Si toutefois vous n’aviez pas suivi dans la béatitude les saints propos de Nicolas Sarkozy face à un Jean-Pierre Elkabbach extrêmement virulent hier soir, réécoutez votre héros : « mon avocat (Maître Thierry Herzog, donc) m’a demandé s’il était possible d’intervenir auprès de Monaco (au sujet du poste éventuellement réservé au magistrat de la Cour de cassation), et je lui ai répondu que je n’interviendrais pas. »
Il me semble intéressant de recevoir (vu à la télé) la reconnaissance par l’ex-premier magistrat d’une demande effectuée auprès de lui pour une intervention. Dans quel but, cette intervention ? En reconnaissance de quoi ? Pour faire progresser quels intérêts ?
Je ne crois pas plus à l’indépendance de la justice sous la gauche que sous la droite, jusqu’à la preuve contraire.
La justice, pour autant, ne me fait pas peur. Les faits, s’agissant de Nicolas Sarkozy, semblent très têtus.
Si la présomption d’innocence doit prévaloir, il n’est pas interdit de conjecturer ; et sur le cours des écoutes, celles du majordome de Madame Bettencourt comme celles ordonnées par les juges, il n’est pas sûr que l’on se perde dans ces conjectures.
Rédigé par : Christian C | 03 juillet 2014 à 08:33
J'ai retenu une phrase dans le fouillis de celles qu'a prononcées monsieur Sarkozy qui a dit avec une émotion bien jouée que vis-à-vis de la France, il n'avait pas de droits, il n'avait que des devoirs. Cela m'a fait froid dans le dos, se prendrait-il pour le sauveur de la France ?
Rédigé par : marie dumont | 03 juillet 2014 à 08:29
Sommes-nous retournés à une époque inquisitoriale ? Car Sarkozy serait traité comme tout le monde. Je peux donc m'attendre à être amené devant les juges à deux heures du matin pour un simple conflit de voisinage.
Le mur des cons une simple erreur de la justice ! Mais Monsieur Bilger il faut revenir sur terre. Le mur des cons aurait dû entraîner des limogeages de personnes pour non respect d'autrui et dégradation de l'image de la fonction publique. Au nom des grands principes Sarkozy a fait beaucoup de mal, mais au fond on l'accuse de péchés mortels alors qu'il s'agit de péchés véniels. Chercher à savoir où en est son dossier est plutôt une attitude responsable. La promesse d'un poste à Monaco évoqué, la belle affaire, en plus il aurait refusé.
Par contre quand la droite reviendra aux affaires, il faudra étudier nos procédures judiciaires pour empêcher que se reproduisent les ordres de gauche illégaux lors des manifestations contre le mariage pour tous.
À la manière américaine de la BNP faudra-t-il sanctionner les responsables du maintien de l'ordre ?
Rédigé par : Perplexe-gb | 03 juillet 2014 à 08:19
Je me permets de proposer le commentaire suivant, extrait de Marianne :
"Posté par Mister Thinktank48 le 02/07/2014 14:09
En Europe, la France paraît comme un monde politique à part. Je le sais puisque je voyage assez en Europe et j'entends des appréciations. Il y a en effet un immense écart entre la France d'une part, et les pays scandinaves et germanophones d'autre part.
L'histoire de la France explique beaucoup de choses, notamment la focalisation de l'électeur sur des personnages (politiques) et non pas sur des programmes. Des égocentriques comme Mitterrand ou Sarkozy n'auraient eu aucune chance dans l'ensemble des pays précités.
Des Sarkozy ou des Hollande, il y en a partout. Mais que le peuple français les choisisse pour diriger un pays, c'est ça qui étonne l'étranger. Comme si le peuple français était dépourvu de discernement et de lucidité. Pourtant il affirme être "cartésien" ; je me permets d'en douter..."
Rédigé par : André BERNARD | 03 juillet 2014 à 07:54
Der des der sur ce billet.
Ya un type qui explique qu'on s'acharne médiatiquement sur lui et que cela est injuste car les tenants du dossier restent
inconnus, ainsi que reproché ici, là et ailleurs, de presque tous dont celles et ceux auxquels il s'adresse en tant que
victime...
Et ce même type aime son pays ? Veut se faire réélire en tant que victime ? Après le sarkothon ?
Rédigé par : calamity jane | 03 juillet 2014 à 07:12
@ daniel ciccia
Juste une précision.
Ce qui est en cause dans cet épisode n'est pas ce que vous appelez un principe de normalité, mais l'exigence de nécessité et de proportionnalité qui, normalement, encadrent la décision d'une mesure de garde à vue.
Le code de procédure pénale prévoit que la garde à vue doit constituer l’unique moyen de parvenir à l’un au moins des objectifs suivants :
1° Permettre l’exécution des investigations impliquant la présence ou la participation de la personne.
2° Garantir la présentation de la personne devant le procureur de la République afin que ce magistrat puisse apprécier la suite à donner à l’enquête.
3° Empêcher que la personne ne modifie les preuves ou indices matériels.
4° Empêcher que la personne ne fasse pression sur les témoins ou les victimes ainsi que sur leur famille ou leurs proches.
5° Empêcher que la personne ne se concerte avec d’autres personnes susceptibles d’être ses coauteurs ou complices.
6° Garantir la mise en œuvre des mesures destinées à faire cesser le crime ou le délit.
(Circulaire du 23 mai 2011- Ministère de la Justice)
"Normalité procédurale donc qui manifeste un progrès mais dont je conçois que les ignorants ou les inconditionnels - ce sont parfois les mêmes - s'émeuvent." (le billet)
Au regard des limites exigées par la loi pour apprécier de la nécessité et de la proportionnalité ou non de la mesure de garde à vue prise à l'encontre de NS, de son avocat et de deux hauts magistrats, le concept-élément de langage de normalité procédurale n'apparaît pas, encore moins de celui de "banalité forte d'une République" que Philippe, dans son billet et dans ses réponses au Figaro, ne cesse pourtant d'invoquer.
En réponse à Robert, je veux bien que les règles aient été respectées.
Cependant, sur le fond, il suffit de se référer aux obligations liées au placement en garde à vue pour se rendre compte du caractère clairement abusif, excessif, vexatoire, bref justicier du placement en garde à vue des quatre protagonistes.
@ Christian C
"De là à parler de justice politique parce que..." (votre commentaire du 02-07 - 17h32)
Bien.
Alors, si vous voulez bien vous référer à mon commentaire ci-dessus adressé à daniel ciccia, expliquez-moi en quoi la décision de garde à vue était nécessaire et proportionnée ?
1 - Permettre l’exécution des investigations ?
Une justice de luxe, profondément inégalitaire au regard des moyens dont dispose la Justice ordinaire et du quotidien, s'occupe du cas Sarkozy : 8 mois d'écoute, 10 policiers, 2 juges, 1 super procureur dont la fonction a été spécialement conçue et créée pour cet objectif.
2 - Garantir la présentation de la personne devant le procureur de la République ?
C'est sûr que les quatre protagonistes auraient fui en province et à l'étranger !
Par ailleurs, il me semble bien que NS s'est présenté au juge d'instruction quand celui-ci l'a convoqué dans le dossier Bettencourt.
3 - Empêcher que la personne ne modifie les preuves ou indices matériels ?
4 - Empêcher que la personne ne fasse pression ?
5 - Empêcher que la personne ne se concerte avec d’autres personnes ?
Une armada de policiers officiels et d'auxiliaires de police - je parle des médias officiels - et... Philippe Bilger dans son blog depuis des mois et des mois, pistent, chassent et surveillent à longueur de temps l'ancien président et son entourage.
Première mondiale, Le bâtonnier de Paris est lui-même écouté par la police et les juges !
6 - Garantir la mise en œuvre des mesures destinées à faire cesser le crime ou le délit ?
Depuis quand l'infraction supposée de NS relève-t-elle du genre flagrant délit ?
@ Savonarole
Partir du blog sur un coup de sang est puéril. Vos interventions sont très souvent fort talentueuses. Ne nous privez pas de vous.
Rédigé par : Véronique Raffeneau | 03 juillet 2014 à 04:11
Je suis de passage en France socialiste, terre bénie de l'étatisme soviet où les fonctios de tout poil sont propriétaires du pouvoir politique, du travail et des manettes stratégiques du pays et j'ai comme un malaise... drôle d'ambiance.
Sarkozy n'est qu'une anomalie du système en place depuis 45, un vilain petit canard qui ne fait pas partie de la "famille", de la nomenklatura et pire de la douillette énarchie.
Rien de plus normal que Monsieur Bilger hurle avec le sérail étatiste puisqu'il en est le pensionné. Son semblant d'indépendance est vite mangé par son intime conviction de tenancier de férules, propriétaire d'une vérité articulée à des lois scélérates qui permet tous les excès à des justiciers malades dans leur intimité contrariée.
Notre pays est vraiment malade. La lecture jusqu'à plus soif des "Jean" de la Fontaine et de la Bruyère devrait être imposée à tous les magistrats usurpateurs de leur mission et de leur pouvoir.
Constatons que les socialos osent tout (Ségo vice-présidente ex-Pompadour de Pépère) et y compris nommer les enragés du "mur des cons" à de hauts postes dans la magistrature, pour être sûr de faire payer tous les résistants à leur idéologie et imposer "leur droit".
En attendant pour ma part je ne regrette pas mon départ de la France défigurée.
Rédigé par : jcr | 03 juillet 2014 à 02:20
Ben la justice n'est pas indépendante puisqu'un haut magistrat se serait permis de renseigner un ex-PR ! Pour obtenir quoi ? Je vous le donne en mille ! Un poste sur un rocher !!
J'ai du mal à croire qu'un seul haut magistrat puisse avoir des faiblesses humaines. Un seul ? Et de droite ? Il est permis d'en douter.
Je suis exactement sur la ligne du député Fenech : rien n'est choquant dans la garde à vue de NS.
Ceux qui disent le contraire ne lui rendent pas service. Finalement il va pouvoir dire sa vérité.
Après, à la justice de juger et condamner.
Ou pas.
Cher Philippe, vous et vos petits copains de jeu, par vos déclarations et vos écrits n'aident pas le Français de base que je suis à croire en une justice impartiale.
Avec tout ce que vous avez balancé sur lui ici-même, je vais avoir beaucoup de mal à vous croire.
Voyez comment vous traitez ce type qui vous débecte tant.
J'imagine une seconde que vous soyez encore en poste et que Sarko ait à répondre, face à vous, de ses actes...
Vous me garantissez toujours une justice indépendante ?
Une seconde de réflexion qui fait peur.
Pour le reste et une fois encore, c'est Savonarole qui fait la meilleure analyse ici.
Savo, ne partez pas !
Sbriglia, très jolie votre définition.
Rédigé par : Jean-Paul Ledun @ Philippe, Savo, sbriglia dans l'ordre... | 03 juillet 2014 à 00:08
Le site Boulevard Voltaire titre en ce moment : "Il faut tuer Sarkozy". Compte tenu de ce qu'il subit, le pauvre, ils vont finir par y arriver.
Pour l'instant, la Justice est indépendante de l'UMP.
Rédigé par : anne-marie marson | 03 juillet 2014 à 00:06
Deux interprétations possibles à ce charivari :
- soit il y a vraiment quelque chose dans le dossier qui justifie que les juges agissent
- soit il n'y a rien de solide judiciairement parlant, que des petites manœuvres pas très reluisantes mais rien qui puisse donner lieu à une condamnation autre que morale, mais on utilise le plus possible la procédure et des fuites sélectives pour griller un adversaire politique aux yeux des Français.
Je penche pour la seconde hypothèse. Je ne suis pas sûr que Hollande soit à la manoeuvre. Je préférerais qu'il intervienne pour veiller à ce que NS soit traité avec plus d'équité.
Je suis politiquement, éthiquement et viscéralement repoussé par l'ancien président. Ses tics m'énervent, c'est presque physique. Sa ligne Hortefeux-Besson-Buisson, ses moutons dans les baignoires, ses idées (fichage dès la maternelle, tests ADN, mariages "gris") et ses mesures fascisantes envers les couples mixtes (attendre quatre ans après le mariage pour obtenir un titre de séjour non précaire !) et les étrangers m'ont convaincu de quitter la France.
Mais ce qui se passe sous Monsieur Hollande ne m'incite pas à revenir à court terme.
Rédigé par : Alex paulista | 03 juillet 2014 à 00:03
Excellente prestation de Nicolas Sarkozy, on ne peut s’empêcher de faire la comparaison avec les médiocres prestations de son normal successeur.
Sur le style, Sarkozy utilise le subjonctif, quand Hollande en est encore à parler à l’imparfait, ou au futur pour le chômage, mais là il se déconsidère.
Pas de doute, il a changé de coach et l’épreuve lui réussit. Sarkozy a revêtu le manteau virginal de la victime, que dis-je du martyr de la Hollandie. C’était prévisible, mais c’est bien joué.
J’ai bien aimé la référence aux dames qui l’ont mis en examen. Après le célèbre roman « Ces dames aux chapeaux verts », voici un nouveau roman en préparation, un thriller celui-là, « Ces dames en toge rouge ». Je gage que le livre qu’on ne va pas manquer d’en tirer aura au moins autant de succès, mais peut-être pas auprès des féministes qui vont en faire une maladie.
Mépris pour mépris, il a eu raison de traiter Taubira et Valls de menteurs. Deux ministres en exercice insultés publiquement, cela devrait lui valoir des poursuites supplémentaires. Auront-ils le courage de demander réparation ? Un Catalan ombrageux qui se ferait insulter sans réagir ? Barcelone lui serait interdite.
Peu importe le bien-fondé ou pas des accusations dont il est l’objet, puisque l’affaire est strictement politique. Un procès politique de la plus parfaite médiocrité comme son commanditaire.
À la façon dont Sarkozy est décidé à se battre, il n’est pas évident que Hollande réussisse à l’éliminer. Par contre il est certain que le pouvoir qui a lancé cette opération n’en tirera pas grands bénéfices.
Tout le monde sera éclaboussé, pour le plus grand profit du FN. Dans ce genre d’affaires le troisième larron est souvent (toujours ?) le gagnant.
Une chose est certaine également, le statut des magistrats ne peut plus rester en l’état. Après l’affaire d’Outreau, après le Mur des Cons, cette mascarade d’une chasse à l’homme finit par déconsidérer une institution, qui bénéficie de privilèges d’intouchabilité qui sont d’un autre temps.
Du temps où les magistrats étaient respectueux de la Justice.
J’ai l’impression que pour les petits pois les carottes sont cuites.
Enfin ce que j’en dis.
Rédigé par : Tipaza | 02 juillet 2014 à 23:39
"Adieu !
Rédigé par : Savonarole | 02 juillet 2014 à 13:32"
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Dommage ! Votre humour va manquer à ce blog.
Regrets non pas éternels, mais presque...
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Par ailleurs, j'ai trouvé le président Sarkozy parfait ce soir : digne, posé, convaincant, ne se dérobant à aucune question et développant clairement son propos sans se laisser démonter par les journalistes qui l'interrompaient sans cesse grossièrement. Après les 36 heures qu'il venait de passer, quel punch, quelle classe ! En tout cas chapeau, en voilà un qui est un authentique battant, un vrai grand homme, président ou pas. Et Louis peut être fier de son papa auquel il a su apporter par tweet un soutien ô combien humoristique.
Rédigé par : Mary Preud'homme (confiante) | 02 juillet 2014 à 23:31
Ca cartonne dans le Landerneau des partisans et adversaires.
Ayant approché la magistrature, je me garderai bien de faire un commentaire sur l'impartialité de ses membres, sauf, sauf, qu'à un certain degré hiérarchique ou d'embuscade de carrière, il faut choisir son camp et quand on a la qualité nécessaire pour officier au pôle financier, toutes les audaces sont possibles.
Au demeurant, carrière entend carrière administrative car les juges ont rarement fait une carrière industrielle ou politique. Ces gens-là n'ont pas le sens de tout le monde sur la réalité de la vie parce que le droit est pour eux une arme, non un guide. J'entends cela du droit pénal auquel le législateur depuis de nombreuses années a cancérisé toutes les branches de la discipline. Pas une loi qui ne comporte une clause pénale.
Mettant ainsi la population sous la tutelle des juges du secteur pénal, une poubelle renversée fait la joie du Parquet.
Dans le cas de Sarkozy, je reste interdit devant la stupidité de cet homme : aurait-il remporté les élections pour tremper dans les plus laides affaires ? Etait-il à ce point sourd et aveugle ou sûr de lui pour éluder la menace qu'il engendrait, ou avait-il autant besoin d'argent ? A cette somme d'âneries répond une vigueur suspecte des juges d'instruction qui, visiblement, entendent se "payer le Sarko", d'autant plus qu'ils laissent Cahuzac qui est l'ami de untel qui couche avec unetelle qui couche avec untel, tranquille au point qu'on peut espérer d'autres fusillades lorsque la majorité changera.
Tout ce qui est mauvais pour la France est bon pour d'autres pays européens et je songe à la tête que doit faire Angela, notre Mutti, d'avoir eu pour ami un malandrin de la taille de Nicolas.
Aujourd'hui, un président français, soit ça sent mauvais soit ça fait rire. Mais rassurez-vous, ici, on travaille, on gagne de l'argent et vos petites affaires n'ont pas d'autre effet que de rendre compte de la triste déconfiture d'une démocratie qui vire au salpêtre.
Mettez Nicolas en prison, ô magistres intègres, vous n'aurez pas donné à la France plus de créance. Je viens de lire un arrêt de la CA de Paris, terrifiant. La Section spéciale est de retour. Heureusement, il restera la guerre et vous la perdrez.
Rédigé par : genau | 02 juillet 2014 à 23:21
Trop souvent, la classe politique s'offusque lorsqu'elle est confrontée à la Justice. Elle semble se considérer de facto au-dessus des lois, même si les protestations d'égalité devant la loi sont de mise, comme de bien entendu. L'électorat par son manque de rigueur est à mon sens principalement responsable de cette posture. Dernière minute : 35 % des sondés après l'allocution de Sarkozy sur TF1 pensent encore qu'il a été moins bien traité qu'un justiciable lambda. Des dizaines de 'supporters' sont allés l'encourager à la sortie du restaurant : "Nicolas reviens !"
Quand on ajoute dans la balance la réélection des Balkany à la mairie de Levallois-Perret, on peut se poser des questions sur la place de la Vertu dans une démocratie. Il serait regrettable que l'électorat national imitât les Italiens qui réélirent Berlusconi malgré ses turpitudes. Aujourd'hui, pour oser se revendiquer du Général de tous côtés, il ne faut vraiment pas manquer d'air. C'est si facile lorsque la majorité de la population ne l'a pas connu
Responsabilité : d'un côté, une société française égarée en déliquescence, de l'autre, une classe politique décriée mais arrogante, associée à des médias manipulateurs...
Question : qui de l’œuf ou de la poule ?
Rédigé par : André BERNARD | 02 juillet 2014 à 23:15
@breizmabro
1/ Mme Thépaut n'a jamais été "patronne" du SM
2/ Les juges ont le droit constitutionnel de se syndiquer, tout comme les policiers, les ouvriers, etc.
3/ Le SM ne regroupe que 32 % des magistrats syndiqués.
Avant de répandre des rumeurs infondées et vous couvrir de ridicule, renseignez-vous un peu (http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2014/07/02/les-intox-des-sarkozystes-sur-claire-thepaut_4449360_4355770.html)
Rédigé par : Nemosus | 02 juillet 2014 à 23:01
Encore une fois, il n'a parlé que de lui. Il y croit, il y croit, ce n'est pas moi, ce sont les autres, je suis une victime, je ne suis pas coupable, c'est un complot ourdi par le sommet de l'Etat pour m'empêcher de redevenir président. Les juges rouges veulent se venger de moi, au secours.
Une fable à laquelle certains s'efforcent gentiment encore de croire.
Le pauvre. Depuis deux ans, c'est la même chanson, servie avec un air d'innocence outragée. Bien sûr, Sarkozy croit à ce qu'il dit : sa personnalité paranoïaque et dissociée le met dans le déni le plus complet quant à sa propre culpabilité.
L'argent et l'influence mis au service de sa folle ambition présidentielle se retrouvent au centre de tous les dossiers que les juges vont devoir traiter avec des preuves solides.
Son passage télévisuel ne réconfortera que ses fans, de moins en moins nombreux. Les autres n'y verront qu'une gesticulation pitoyable de plus.
Annexe : l'arroseur arrosé. De 2001 à 2010, le nombre de gardes à vue est passé de trois cent mille à neuf cent mille. Merci qui ? Merci Sarkozy.
Rédigé par : Camille | 02 juillet 2014 à 22:51
C'est gagné, M. Bilger ! Il est bel est bien fini, le prestige de la justice et de la magistrature.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 02 juillet 2014 à 22:11
Je partage les préventions de Véronique Raffeneau. Les principes de normalité entrent en droit aussi.
Le petit lait se boit aussi au Palais.
Rédigé par : daniel ciccia | 02 juillet 2014 à 21:49
Monsieur Bilger, imperturbablement, nous ressert un credo qu'il croit convaincant, manifestement : "Alors que le seul crédit indiscutable de ce gouvernement est d'avoir laissé faire, la liberté et l'indépendance des magistrats étant acquises depuis le mois de mai 2012."
Cela lui permet d'esquiver la réponse à la seule question qui soit posée : l'indépendance de la Justice est un des fondement d'un Etat de Droit et de l'équilibre des pouvoirs au sein de la République.
Mais pour beaucoup de Français - et ça ne semble pas être le cas de M. Bilger - la contrepartie de l'indépendance de la Justice, c'est son impartialité.
Certes, chaque magistrat a parfaitement le droit, en tant que citoyen, d'avoir et d'exprimer ses opinions politiques. Mais dans l'exercice de ses fonctions un magistrat devrait être tenu au devoir de réserve.
Il est évident que l'appartenance affichée à un syndicat fortement engagé dans le combat politique, et dont on sait quelles sont les orientations idéologiques, ne peut pas constituer un gage d'impartialité.
Il n'est évidemment pas question de placer tous les juges dans le même panier et de jeter le discrédit sur l'ensemble de la magistrature. Mais l'absurde révélation du "Mur des Cons", dont les magistrats s'efforcent de minimiser la signification en ramenant ce symbole à une plaisanterie de collégiens immatures, n'a pas contribué à rehausser le prestige du corps judiciaire dans l'image qu'en ont les Français.
D'ailleurs, on sait que depuis, les nombreux sondages effectués sur l'image de la Justice française montrent la défiance des Français à l'égard de la Justice de leur pays.
Les juges sont, avec les médias et la classe politique, en bas de l'échelle des opinions positives des Français.
Rédigé par : berdepas | 02 juillet 2014 à 21:33
Cher Philippe,
Nous vous avons écouté sur LCI hier.
Nous comprenons que vous souhaitez faire corps avec la justice.
Mais une opposition mise sur écoute pendant des mois, une garde des Sceaux qui ment au peuple de France, une garde des Sceaux qui ne sanctionne pas des insultes à magistrats, aux familles de victimes et à l'opposition et qui promeut les auteurs du mur à poursuivre ceux qui sont punaisés sur ce mur, cela met en danger la justice.
Tant que la justice sera collée dans sa représentation mentale à ce fameux mur des cons et tant que la garde des Sceaux incarnera le mensonge d'Etat, la confiance sera impossible.
Que pensez-vous de la grosse publicité faite sur la campagne de Nicolas qui a été examinée avec soin et du mutisme des journalistes sur l'appartenance au Front national du trésorier de la campagne de Hollande ?
Que pensez-vous du mensonge de Monsieur François Rebsamen, actuel ministre du Travail, qui prétend que son père Eric Rebsamen n'était pas officier nazi alors qu'un extrait du journal "La Bourgogne républicaine" daté du 9 août 1945 le montre photographié en tenue d'officier allemand ? Est-ce qu'une position claire par rapport à ses ancêtres et qui demande du courage ne serait pas souhaitable par rapport à cette confusion reprise dans les journaux à l'international ?
Les renseignements figurent dans les archives de Dijon :
"Geoffroy de la Mothe, juge d’instruction, Cour de Justice Cabinet n°5 Dijon"
Pourquoi autant de mensonges, d'attitudes vicelardes dans un gouvernement ?
Pourquoi ce déferlement de haine, ce climat malsain, ces non-dits avec la pleine arrogance et l'insolence de considérer qu'il n'y a pas de mise à plat à effectuer et que nous n'avons le droit de savoir ?
Pourquoi ces conflits d'intérêt que personne ne souligne ? La mère des enfants de Hollande payée par les impôts après avoir souligné le caractère bénévole à la Banque publique d'investissement...
La majorité est trouble et au lieu d'inventer des scénarios grotesques, elle ferait mieux d'accoucher de ses vérités.
françoise et karell Semtob
Rédigé par : semtob | 02 juillet 2014 à 21:28
Figurez-vous que pendant que l’internaute joyeux s’amusait à jouer au Sarko Bingo, on apprenait que la Cour de cassation venait de donner définitivement tort à Mediapart au sujet de la publication des enregistrements Bettencourt. Eh oui, les enregistrements à l’origine du feuilleton judiciaire du jour. Nicolas Sarkozy est soupçonné en effet d’avoir tenté de savoir ce qu’allait décider la Cour de cassation à propos de la saisie des agendas présidentiels dans l’affaire Bettencourt (merci Aliocha).
No comment...
Rédigé par : Jacques PLESANT | 02 juillet 2014 à 21:25
Avec tous ces juges rouges, pour la finale, c'est pas gagné !
Rédigé par : Gérard B. | 02 juillet 2014 à 19:23
Il est surprenant de constater combien ce billet de Monsieur Bilger peut susciter de réactions tantôt partisanes, tantôt viscérales, souvent excessives au regard de la lettre dudit billet.
Certes Philippe Bilger ne porte pas Monsieur Sarkozy dans son cœur et ses billets sont souvent à charge lorsqu'il en parle.
Néanmoins, il convient de revenir à la lettre de ce qu'il écrit et à comprendre ce que notre hôte exprime, sans interpréter au-delà de manière excessive.
Au regard de la procédure, les règles semblent avoir été respectées.
Quant aux éléments à charge, qui connaît le détail de la procédure en cours ? Nous sommes abreuvés d'informations et surtout de commentaires par les médias, commentaires qui constituent généralement le fondement des réactions trop souvent épidermiques.
L'action des magistrats instructeurs reste sous le contrôle de la chambre de l'instruction dont tous les magistrats ne sont pas inféodés au SM. Par ailleurs les défenseurs des mis en examen vont exercer tous les recours possibles et imaginables. En dernier lieu la Cour de cassation aura sans nul doute à se prononcer. Alors seulement on saura ce qui pourra effectivement être retenu comme charges contre Monsieur Sarkozy.
Il me semble que dans toutes ces affaires il y a surtout lieu de rester circonspect et que Monsieur Sarkozy n'est ni tout noir, ni tout blanc. Son problème est qu'il a été habitué à manipuler ses interlocuteurs ou l'opinion et que sa parole est à présent sujette à caution pour qui veut rester honnête dans l'analyse. En quelque sorte il est victime d'un acharnement à la mesure de ses excès de comportement et de sa volonté comme sa manière de cliver autour de sa personne...
Rédigé par : Robert | 02 juillet 2014 à 19:20
Il ne faudra plus grand-chose désormais pour déclencher la guerre civile effectivement en France et les justiciers au petit pied actuels seront ce jour-là les premiers à se garer des voitures.
On n'humilie pas en vain pendant sept ans une partie du peuple qui a mal voté à deux reprises 2007, 2012. Cette fois-ci, la ligne blanche a été franchie.
Bilger et Cie veulent la guerre ? Eh bien la guerre !
Premier acte à faire, que les sarkozards (hein Achille) quittent ce lieu devenu d'hypocrisie et laissent les antisarkozards (hein bis Achille) mariner entre eux.
Venir zieuter le thermomètre de la haine, espionner oui ! Contribuer à notre humiliation en postant, un peu d'honneur les gars, NON !
Adieu !
Rédigé par : bernard | 02 juillet 2014 à 19:19
@ Christian C
Mais Philippe Bilger ne connaît pas plus, ni mieux que moi le dossier. Ni du reste aucun des dossiers où est cité l'ancien président.
La mesure de garde à vue prise à l'encontre de Nicolas Sarkozy, de son avocat et de deux magistrats est disproportionnée.
Ce n'est pas moi qui le dis, c'est un ancien bâtonnier de Paris :
Extrait :
"LE FIGARO. - Les juges étaient-ils obligés de faire placer Nicolas Sarkozy en garde à vue?
Jean-Yves LE BORGNE. - Les juges d'instruction ne sont jamais obligés de déléguer leur pouvoir à la police. Ils auraient très bien pu convoquer Nicolas Sarkozy et l'entendre eux-mêmes, comme cela avait d'ailleurs été le cas dans l'affaire Bettencourt. Lorsqu'un juge est saisi d'une enquête, la règle veut qu'il procède lui-même aux auditions des personnes en cause. "
Cette justice partiale, vengeresse, démesurée, très loin de rassurer, fait peur.
Rédigé par : Véronique Raffeneau | 02 juillet 2014 à 19:10
Pauvre Philippe,
Dès qu'il est question de Nicolas Sarkozy, vous êtes ridicule de parti pris.
Un ancien président de la République ne peut pas plus être "comme tout le monde" qu'un président en exercice ne peut être "normal".
L'impartialité des juges ne devrait pas être sujet à débat : depuis le Mur des Cons, on sait que les juges sont partiaux et discrédités. Ce n'est même plus un point à discuter. Cela ne signifie pas que Nicolas Sarkozy est innocent, mais un peu plus de pudeur, de retenue, de la part de ces Zorro de prétoire, ne serait pas pour me déplaire.
Rédigé par : Franck Boizard | 02 juillet 2014 à 18:20
Délicieux "qu'un homme souvent en délicatesse avec la loi"...
Il nous a appris, en effet, qu'il préférait des méthodes plus radicales comme le kärcher !
Et il va s'imposer dans les médias ?
Ce soir ? Et l'on accepte ça aussi ?
Il ne recule devant aucun affront fait au Peuple français !
(Une note à la Madame Morano qui alors qu'elle était Ministre avec le sarkoTchev ne répondait pas aux lettres relatant des faits graves de gendarmes complices d'abus
de la législation du travail à l'encontre de femmes... Et ça ose nous parler d'acharnement ?).
OùTéPAPAOùTé ?
Rédigé par : calamity jane | 02 juillet 2014 à 18:03
Véronique Raffeneau,
Nul doute que la magistrature ait énormément perdu à ne pas vous compter dans ses rangs.
De là à parler de justice politique parce que des magistrats ont placé en garde à vue et mis en examen trois « personnalités » suspectées de trafic d’influence, de corruption active et recel de violation du secret professionnel, nous devons certainement cette analyse à votre connaissance parfaite du dossier et à votre expérience dans ces matières ?
Je ne vous contredirai pas sur l’état « naufragé » de notre pays ; sans doute n’avons-nous pas une conclusion commune sur les responsabilités des dirigeants qui se sont succédé à la tête de ce pays pour le mettre dans cet état.
Mais que vient faire l’état de la France dans les turpitudes dont est soupçonné Nicolas Sarkozy ?
Je ne partage pas la précipitation de Philippe Bilger à condamner d’avance Nicolas Sarkozy.
Je n’approuve pas le qualificatif de « triste justicier » dont vous l’affublez.
Rédigé par : Christian C | 02 juillet 2014 à 17:32
@ pascal : 02 juillet 2014 à 12:41
"c'est pas moins de huit affaires qui gravitent autour de lui (du financement libyen à Bettencourt)"
Pour être juste vous avez relevé combien de non lieu ou d'affaires classées sans suite ?
Merci pour votre réponse (éclairée, visiblement).
Rédigé par : breizmabro | 02 juillet 2014 à 17:25
Que Nicolas Sarkozy soit traité en citoyen normal, il n'y a là rien à redire. Devons-nous pour autant en conclure que cette action témoigne "d'une liberté et d'une indépendance" enfin retrouvées par la Justice sous la présidence de François Hollande ? Permettez-moi, M. Bilger, de ne pas en être totalement convaincu. En des circonstances qui servent parfaitement ses intérêts, le pouvoir actuel peut mettre autant de zèle à pousser l'action de la Justice que celui d'hier a mis d'ardeur à la freiner.
Ce dont par contre je suis convaincu, c'est que cette nouvelle péripétie s'ajoutant à celles déjà survenues et à l'incurie du pouvoir en place depuis plus de deux ans, ne fait qu'accentuer le discrédit de notre classe politique aux yeux d'une grande majorité de citoyens.
Rédigé par : Michel Deluré | 02 juillet 2014 à 16:57