Et si on changeait tout ?
Si, pour redonner confiance aux citoyens et vivifier une démocratie qui se meurt du mensonge et des illusions perdues, on s’interrogeait sur la manière même de faire de la politique ?
Il n’est personne, en effet, qui récuse ce constat tristement banal des campagnes flamboyantes et somptuaires mais des présidences décevantes et ternes. Passer du verbe à la réalité, c’est abandonner l’or pour s’accommoder du plomb. C’est déserter le rêve pour plonger dans un quotidien qui, pour être celui du pouvoir, n’en est pas moins éprouvant, déprimant. Il est symptomatique d’ailleurs qu’au début de leur mandat, certains présidents semblent encore engourdis par l’atmosphère joyeusement virtuelle ayant préparé l’élection.
Cette tendance à la banalisation est trop générale pour qu’on puisse imputer cette dérive à tel ou tel président même si, depuis 1958, il en est certains qui ont abusé de la licence de beaucoup promettre et de peu tenir. Notamment les derniers ont fait fort sur ce registre. Nicolas Sarkozy, pour qui attachait une importance capitale à l’état de droit, avait lancé dans le débat public, comme une bouffée d’ère pure, le slogan de la République irréprochable et les cinq ans qui ont suivi ont été les pires sur ce plan parce que les transgressions que ce quinquennat n’avait pas inventées ont été perpétrées avec un cynisme ostensible qui en a dégoûté plus d’un.
François Hollande, avec cette détestation globale et ridicule de la finance en tant que telle, est tombé ensuite, selon Michel Sapin qui a théorisé la trahison même si elle est heureuse, dans le service de la « bonne » finance, ce qui a représenté un saut considérable de l’idéologie dans le pragmatisme.
Pourquoi pas, après tout ? Mais cette évolution, ce reniement ont été d’autant plus insupportables qu’ils avaient été précédés par d’éclatants engagements, le sombre par l’annonce d’aurores sans pareilles.
Même en excluant ces paroxysmes où la contradiction fait mal aux citoyens, il y a, dans tous les cas, parce que tout simplement – et on ne saurait en blâmer quiconque – le réel survient dans une construction initiale qui n’avait pas pu l’intégrer malgré son désir d’être au plus près des faits, une dénaturation, voire un bouleversement, au moins un infléchissement, qui dégradent la vision pure et optative en un empirisme au mieux intelligent et modeste, au pire en une stratégie erratique qui laisse l’imprévisible gouverner le rationnel.
Qu’on songe à ces grandioses épopées de l’esprit qui prétendaient mettre dans notre France une exaltation inconnue jusque-là et quasiment changer la condition humaine !
Valéry Giscard d’Estaing, avec sa société libérale avancée et ces deux Français sur trois, imaginait pour nous un monde irénique d’où tout conflit serait expulsé.
François Mitterrand affirmait vouloir changer la vie alors que la vie, en réalité, l’a changé, métamorphosant l’homme de gauche par volontarisme en une personnalité de droite courageuse et provocatrice par un retour assumé vers ses origines.
Et si on acceptait l’inévitable délitement, même s’il est souvent honorable, de la campagne étincelant de mille feux en long fleuve non tranquille, de la poésie effervescente et illimitée en une prose contrainte, digne et sincère ? Si on réfléchissait, par exemple, sur le mandat écourté de Georges Pompidou dont le bilan aujourd’hui est révisé à la hausse et qui avait gagné précisément grâce à une démarche réaliste, jugée alors sans éclat ?
Cela signifie qu’il conviendra d’inventer non pas un autre mode de présider, si on veut bien présumer une lucidité relative du suffrage universel et un choix plausible de notre représentant suprême, mais une manière différente de faire campagne, non pas de focaliser sur l’action d’après qui aura forcément ses limites et ses aléas imprévisibles mais sur la parole d’avant.
L’ambition, pour le candidat dont l’intuition, je l’espère, rendra inutiles ces entourages plus étouffants que pertinents, se résumera à élaborer un discours qui saura concilier l’enthousiasme salubre d’une conquête républicaine avec la plausible et respectable affirmation d’une volonté de bien faire, en tout cas d’accomplir le moins mal possible, sur tous les plans, ce que la victoire lui imposera d’affronter. Ce ne sera pas rien que d’avoir ce talent et cette conscience de soi, cet orgueil de la réserve et de la retenue, cette délicatesse de l’intégrité, ne promettre que le certain pour être assuré de tenir beaucoup.
Quelle révolution, dans l’espace démocratique, quand, à droite ou à gauche, nous aurons la certitude de ce miracle : un politique qui tient plus qu’il ne promet parce que sa promesse n’aura pas été vaine et que son action n’aura pas été par avance frappée de caducité.
Une présidence modeste ne devra pas seulement se rapporter à la gabegie et au somptuaire, la simplicité et l’allure peuvent s’accorder, mais au fond même de la méthode politique.
Ne pas se moquer de l’avenir, pour l’immédiate jouissance du présent, sera se grandir.
Qui commencera ?
(Ce texte a été publié par Figaro Vox mardi 22 juillet 2014)
Versatilité et pusillanimité vont souvent de pair, notamment chez l’électeur sans conscience politique, incapable de voter autrement qu’en fonction d’intérêts personnels ou catégoriels alliés à ses émotions du moment. Ce qui l’amène souvent à des choix malheureux, irresponsables ou sans consistance qu’il ne va pas tarder à regretter. Si au moins il en tirait des leçons pour l’avenir. Alors qu'il fait l’inverse s’obstinant dans son erreur, tentant de se justifier sans complexe, au nom de la sacro-sainte liberté d’expression à géométrie variable, jurant ses grands dieux que ce n’est pas lui qui se serait trompé dans son choix, qui aurait manqué de discernement, mais que c’est l’autre (l’élu de son cœur) qui l’aurait trompé. Alors que Hollande ne lui en déplaise n’a pas changé d’un iota depuis Tulle, culbuto d’un jour, culbuto de toujours ! Essayez plutôt de renverser un culbuto ? Beaucoup s’y sont déjà risqués et cassés les dents, à commencer par ses plus proches et ses concurrents socialo-gauchistes.
Par ailleurs, tous ces hommes et femmes girouettes qui ont voté pour "Moiprésident", moins par idéologie que par prévention ou rejet vis-à-vis du précédent, moins par soutien mûrement réfléchi et adhésion à un programme et à des valeurs que pour régler des comptes personnels, qui sont-ils et combien sont-ils ? Trop, beaucoup trop et de plus en plus nombreux en tout cas, dans une France qui de plus en plus s’affaiblit, s’affadit et rejette ses valeurs ancestrales. Avec des Français tantôt moutonniers, tantôt vengeurs qui suivent ou instrumentalisent les événements. Quant ils ne se détournent pas de leurs devoirs civiques élémentaires, se bornant à raisonner avec leur ventre !
Alors Hollande, roi Pétaud ou roué fait néant, c'était surtout une grosse erreur de casting, mais à qui la faute ? Sinon d'abord à ceux dont les volte-face brutales et irraisonnées nuisent gravement à la gouvernance d'un pays qui nécessite une certaine stabilité permettant de mener à bien d'importantes réformes comme celles amorcées par Nicolas Sarkozy et son gouvernement.
Rédigé par : Mary Preud'homme (de mythe errant à fait néant, la France s'étiole, se rétrécit et perd sa raison d'être !) | 27 juillet 2014 à 15:34
Bon week-end à tous
Rédigé par : moncreiffe | 25 juillet 2014 à 11:24 sur les promesses non tenues :
Je suis sidéré que des gens en soient encore à se référer à des sites, blogs très orientés politiquement, celui de Sarkofrance le pire antisarkozyste et son inquisiteur en chef Juan qui censure, efface, interdit de penser différemment tous ceux qui auraient l'audace de le contredire, c'est pathétique et dénote un grand manque de maturité de beaucoup de nos concitoyens qui en sont encore à la cour de récré : "kiki le di ki yé nananèèère" ! Affligeant !
La seule analyse valable c'est que le Grand Foutoir social et sociétal en plus de la ruine économique est dû aux incuries et laxismes socialistes, aux décisions ubuesques, à la culture d'assistanat préférée à la liberté d'entreprendre, l'investissement, l'enrichissement, mots catalogués "fascistes" par les gourous de la gauche française depuis Octobre 17, le Front popu et 68.
Mitterrand a commencé à brader la France, Chirac n'a pas pris un seul risque, Sarko avait réussi à redonner un bol d'air à l'économie, tous les chefs d'entreprises que je connais remplissaient à nouveau leurs carnets de commande ; mais voilà, ce pauvre peuple lobotomisé par la chasse permanente au Sarko s'est laissé manoeuvrer pour son plus grand malheur en remettant au pouvoir cette secte destructrice de toutes les valeurs qui ont forgé notre société.
La France est tombée dans le caniveau socialiste !
Rédigé par : sylvain | 26 juillet 2014 à 10:32
"VIe République !
Je suis pour. Tout de suite ! et pas seulement !"
Rédigé par : Jean-Paul Ledun | 25 juillet 2014 à 19:49
Ne pas confondre les institutions et les hommes qui s’en servent au lieu de les servir !
Qu’importe le numéro de la République, puisqu’elle n’est plus un régime au service du peuple de France et de la nation française, mais qu’elle n’est qu’un élément du puzzle européen.
Un puzzle qu’on croirait inventé par Soulages !
Quant à promettre plus ou moins qu’on ne peut tenir, il n’y a rien à attendre des comptables qui nous dirigent.
Une politique de gestionnaires, de mauvais gestionnaires, de petits comptables qui gèrent sans savoir quelles institutions ils gèrent et dans quel but.
Aucune vision historique, rien qui nous rattache au passé en nous projetant dans le futur.
Les Droits de l’Homme sont l’alpha et l’oméga de ceux qui n’ayant rien à dire, ne sachant pas penser, se réfugient dans ce présent humanitaire.
Pendant ce temps, le monde évolue et nous regardons passer l’Histoire en marche.
Rédigé par : Tipaza | 25 juillet 2014 à 23:13
J'ai une manière simple de résoudre le paradoxe de la démocratie représentative (les qualités pour être élu sont l'inverse des qualités pour gouverner) : la démocratie directe et la liberté.
Rédigé par : Franck Boizard | 25 juillet 2014 à 20:34
VIe République !
Je suis pour. Tout de suite ! et pas seulement !
(Plus court je ne sais pas faire)
Rédigé par : Jean-Paul Ledun | 25 juillet 2014 à 19:49
@ Michel Deluré
La parole que d'électeur, à titre individuel, souhaite entendre est en général très différente de celle de nature à satisfaire l'intérêt général. Et c'est bien là le problème.
Rédigé par : Jabiru | 25 juillet 2014 à 16:51
Le principe de la démocratie ?
Mais c'est très simple, je vais vous l'expliquer : grâce au suffrage universel, vous pouvez choisir entre les gens qui vous tapent sur la tête avec un bâton bleu et ceux qui vous tapent sur la tête avec un bâton rouge.
Et si je ne veux pas qu'on me tape sur la tête, que dois-je faire ?
@moncreiffe
Sur 61 promesses, 27 tenues, 26 à l’étude et 8 abandonnées.
Mais ce qui compte, ce n'est pas le nombre des promesses mais leur nature.
Et celles qui ont été tenues sont loin d'être reluisantes (euphémisme).
Rédigé par : Parigoth | 25 juillet 2014 à 16:47
Le problème en démocratie, c'est que pour l'homme politique qui ambitionne une responsabilité, il y a la parole qu'il aimerait proférer et qui serait en adéquation avec les réalités du pays et la parole que l'électeur souhaite entendre.
Souvent malheureusement, c'est la seconde qui décide du sort de l'élection.
Sans aller jusqu'à parler comme Churchill de "sang et de larmes", je ne suis pas convaincu que de nos jours et dans notre pays un postulant à une responsabilité politique aurait une chance d'être entendu et élu s'il n'était porteur que d'une parole réaliste, sincère, préconisant efforts, remises en cause, révisions d'acquis sociaux, etc.
Notre ex-président que vous ne portez guère en votre cœur n'a-t-il d'ailleurs pas dit lui-même, parlant des propositions portées par son Premier ministre de l'époque, que ce n'était pas avec un tel programme que l'on avait des chances de se faire élire ?
Alors oui, les politiques qui depuis des décennies nous promettent ce qu'ils savent pertinemment ne pouvoir tenir, dans le seul but d'accéder au pouvoir, et ont conduit la France là où elle est, sont fautifs.
Mais ceux qui ont la naïveté de céder en connaissance de cause à ces promesses illusoires parce qu'intenables et à perpétuer ainsi le système ont aussi leur part de responsabilité.
Mais peut-être est-ce là une des faiblesses de la démocratie ?
Rédigé par : Michel Deluré | 25 juillet 2014 à 16:01
@jack | 24 juillet 2014 à 09:37
Tout à fait d'accord avec vous. Il y avait donc un homme à élire et c'était le premier et non le deuxième choix de PB.
Rédigé par : Catherine JACOB@jack | 25 juillet 2014 à 13:14
C'est en tout cas très mal parti et pas prêt de s'améliorer.
Regardez l'affaire du vol Air Algérie, on sent bien que Hollande tient là un bon moyen de se mettre en avant.
En fait, il procède comme les chaînes d'info en continu et nous distille des informations bien calibrées au compte-gouttes. L'idée générale étant de faire passer le message que La France maîtrise.
Or que lit-on dans les journaux bien informés ?
Des Touaregs auraient déjà découvert l'avion jeudi et c'est grâce à des informations du Burkina que notre drone (américain) a pu photographier la zone.
Comme quoi, dans le désert, la technologie est moins importante que la présence et la connaissance du terrain.
@marie dumont
Je pense que Philippe Bilger a ignoré Chirac car en quatorze ans, il n'a pas fait grand-chose : professionnalisation de l'armée, opposition à la guerre en Irak et sinon, le statu quo.
Rédigé par : Paul Duret | 25 juillet 2014 à 11:41
Pour être juste, il faut bien reconnaître que François Hollande a déjà tenu une bonne partie de ses promesses électorales. On peut juger comme on veut les mesures prises : insuffisantes, inefficaces, contre-productives ou néfastes. Toujours est-il qu’il respecte la plupart de ses engagements.
http://sarkofrance.blogspot.fr/2014/05/abecedaire.html
Même Le Figaro est bien obligé de l’admettre. Sur 61 promesses, 27 tenues, 26 à l’étude et 8 abandonnées.
http://www.lefigaro.fr/assets/promesses-hollande/Promesses-Francois-Hollande.html
Pour ceux qui auraient la mémoire courte, voici un florilège accablant des promesses non tenues de Nicolas Sarkozy.
http://sarkofrance.blogspot.fr/2012/01/labecedaire-des-promesses-non-tenues-de.html
Bonne lecture.
Rédigé par : moncreiffe | 25 juillet 2014 à 11:24
Il y aurait bien une solution qui résoudrait tous ces dysfonctionnements : que les citoyens votent pour des priorités, puis que les personnes chargées de les traiter soient tirées au sort parmi des volontaires sans casier judiciaire et pouvant justifier une expérience de gestion réussie. En fin de mandat on jugerait devant un tribunal les résultats en fonction du contexte...
Imaginez les économies fantastiques, l'absence de campagnes mensongères, etc.
Quoi, vous croyez qu'une personne tirée au sort et certaine de ne pas être réélue serait moins compétente et efficace qu'une personne mise en place sur sa capacité a communiquer et à manipuler et motivée avant tout par sa réélection ?
Rédigé par : pat | 25 juillet 2014 à 10:38
Vous ne recueillez pas une seule approbation, cher M.Bilger, aucune adhésion à votre idée sauf de jack, une lueur dans la nuit...
Etait-ce un coup de com que de provoquer ainsi l'ire et le dédain des lecteurs ? Une façon de savoir comment va l'opinion vis-à-vis de l'antithèse du pouvoir actuel ?
Simplement, avez-vous cru à ce que vous écriviez, un moment, seulement un moment ?
En tout cas, le résultat est sans équivoque : rejet absolu, assorti de déconsidération. C'est un contraste saisissant avec les mines réjouies des Le Roux, Bartolone et autres qui affichent la suffisance de ceux qui sont en bonne posture, face aux besogneux qu'on appelle électeurs. Ils ont cette façon de parler en avançant les lèvres et gonfler un peu les bajoues qui signale l'opulence, la certitude, l'indifférence à l'égard de la contradiction. C'est le syndrome moiprésident qui rejaillit, au moins sur la majorité, le spectacle de Bartolone marchant au son des tambours de la Garde a de quoi faire pouffer.
Mais enfin, depuis soixante ans, avec la collaboration active de l'Educ Nat on apprend aux enfants à détester la France, on râpe l'histoire pour n'en laisser apparaître que la trame humaine, i.e, moins qu'animale à certains égards, car consciente du mal, sans jamais en expliquer les tenants, comment voulez-vous avoir une classe politique augmentée de la connaissance ?
Rédigé par : genau | 25 juillet 2014 à 10:34
Le problème, en démocratie élective, c'est qu'il faut être élu pour avoir le pouvoir.
Pour cela, plusieurs grands principes politiques :
Vous m'élisez pour ce que je vous promets, étant entendu que ma sincérité ne pouvant être mise en doute au nom de l'idéologie que nous partageons, on ne me fera pas l'offense de me menacer d'une sanction à promettre n'importe quoi.
"Vous m'élisez pour ce que je vous promets, et vous me couperez la tête si je vous ai trompé" ; c'est la démocratie athénienne.
Vous m'élisez parce que vous avez confiance en moi ; Hitler, Walesa, Mandela, et autres chefs charismatiques.
Vous décidez de renoncer à la démocratie parce que je suis votre père, sachant que mon pouvoir doit par essence reposer sur les deux piliers du temporel et du spirituel ; c'est le pouvoir royal.
On notera que le Maréchal avait dans les faits été élu sur les deux derniers principes.
Quand on aura appris cela avant d'avoir le droit de vote, la discussion pourra commencer.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 25 juillet 2014 à 10:33
Le psychologisme nous a conduits non à comprendre les comportements mais à les définir, à les étiqueter pour s'en servir aux fins de paraître. Il ne se passe pas un jour sans que l'on ait droit à un vocable : parano, hystérique, borderline, addict, et j'en passe!
Ceux ainsi que celles qui se servent de ces mots étant les sachants pérorant, les autres n'ont qu'à subir ce vernis d'instruction !
Et on voudrait être en paix ? En fraternité ? Le raciolisme idem ! De personnes de couleur à la fierté conquérante nous sommes passés à celles de la victime accusatrice !
Bref, on ne peut plus ni parler, ni écrire un commentaire sans l'automatisme de l'auto-censure et autres justifications...
Quand les bateleurs de la politique éructent des sons disharmonieux pour préserver, que dis-je, convoiter ou conserver portefeuilles et autres prébendes constitués par les efforts de tous.
Et le petit écran leur avance la chaise afin qu'ils puissent s'asseoir à table déguster publiquement leurs mensonges.
Raz le castafiore.
Rédigé par : calamity jane | 25 juillet 2014 à 08:24
Deux remarques :
1°) ≪les transgressions de ce quinquennat[celui de Sarkozy, bien sûr] ont été perpétrées avec un cynisme ostensible qui en a dégoûté plus d'un ≫ Allez-vous enfin nous en dresser la liste, bon sang ?
2°) Vous oubliez étrangement Chirac, l'ami de Hollande (car ennemi de Sarkozy, donc votre ami), ce roi fainéant aux discours réconfortants mais creux qui, en pleine révolution numérique, ne savait pas ce qu'était une souris d'ordinateur…
Rédigé par : NewParadigm | 25 juillet 2014 à 02:24
Bonjour,
Je demeure persuadé que nombre de nos concitoyens, dont nombre d'intellectuels avertis sont vraiment conscients du drame qui se joue pour la France et plus largement pour l'Europe.
Si Sarkozy à des défauts mais aussi des qualités, l'Histoire saluera entre autres son action au plus haut de la crise que l'on sait tous désormais.
De de Gaulle à Sarkozy il est après coup facile de mettre en exergue pour chacun d'eux leurs actions majeures qui ont contribué à façonner le pays en bien et ou en mal.
Hollande pourrait bien être celui qui par son idéologie critiquable et son manque de clairvoyance sur le long terme, faire chavirer la barque. Qui dans son for intérieur ne croise pas les doigts, faute de pouvoir sortir du bocal comme la guêpe qui y demeure enfermée ?
Rédigé par : fugace | 25 juillet 2014 à 01:42
Voyez les déclarations d'intérêt de nos parlementaires, image saisissante de notre personnel politique. Le verbe, ça rapporte ! (conférences, conseils, vous comprenez, leur fonction politique leur confère une aura particulière... je n'imaginais pas jusqu'à présent qu'on pouvait gagner autant à simplement parler ; je l'aurais compris si nos hommes politiques étaient Platon ou Socrate, mais là j'en reste coi). Passer à l'action implique de prendre le risque de déplaire, de ne pas être réélu et de perdre le jackpot. Sauf à fixer des critères d'éligibilité moraux (intégrité, action désintéressée, sens du devoir...), votre souhait ne peut malheureusement pas se réaliser, l'argent et le pouvoir sont des moteurs trop puissants, d'autant que ceux qui y ont leur penchant sont par définition de petite vertu et ne reculent en général devant rien.
Ceci dit, quand je vois les indemnités versées dans le cadre de leurs fonctions (sans compter les avantages divers et variés liés à celles-ci), je me dis qu'avec mon allocation logement, je suis loin d'être la plus assistée.
Si c'est pour cette France-là que certains commentateurs voudraient qu'on meure, je passe mon tour, demandez d'abord aux hommes politiques entretenus par nos impôts de montrer l'exemple.
Rédigé par : kalanchoe | 24 juillet 2014 à 22:07
Si, pour redonner confiance aux citoyens et vivifier une démocratie qui se meurt du mensonge et des illusions perdues, on s’interrogeait sur la manière même de faire de la politique ?
Croire au père noël en juillet c'est quand même très amusant. Pourquoi voulez-vous que nos politiciens changent la donne et leur manière de vivre et de pratiquer leur métier ? Corrompus, égoïstes, carriéristes peut-être, imbéciles certainement pas.
Rédigé par : Surcouf | 24 juillet 2014 à 20:33
A entendre François Hollande pendant sa campagne, cela ne m'a pas donné envie de voter pour lui. Déjà il semblait balourd et quelque peu menteur. Seuls les socialistes et les farouches antisarkozystes ont pu se laisser prendre au piège des :
- "Mon ennemi c'est la finance..."
- "tout ce qui a été fait sous la présidence Sarkozy était nul et dévoyé" et si la France se trouvait dans la situation où il la prenait c'était la faute du prédécesseur, etc.
- "Moi Président, je ferai, Moi Président, je..."
Et on a vu, et on voit chaque jour la catastrophe pour le pays. Il a changé de Premier ministre et rien ne change. Celui-ci a fait illusion quelques semaines et puis dès qu'une actualité apparaît, il se range derrière le "chef". Rien d'extraordinaire à part encore des paroles et juste cela.
Chaque jour apporte son lot de cafouillages, d'incohérences et donc d'exaspérations pour le français lambda.
Après les émeutes de Barbès et de Sarcelles (dont les réparations incomberont financièrement aux contribuables), ce matin M. Hollande débloque onze millions d'euros pour la Palestine (autant dire le Hamas). Un geste pour amadouer sa gauche de la gauche et ses électeurs de banlieue. Une somme énorme pour un Etat en faillite, une somme encore à renflouer par nos impôts. Ras-le-bol de voir distribuer l'argent des Français qui bossent.
Il fallait lancer une souscription et ceux qui étaient d'accord avec cette cause auraient pu donner. La démagogie n'a plus de limites. Désolée Monsieur Bilger, mais c'est du Sarkozy puissance 10.
Après-midi, la communication tourne à plein avec la disparition du vol d'Air Algérie. Même si cela est terrible parce que 51 Français étaient à bord, est-ce que cela justifie un tel déploiement ministériel, un report de son départ pour La Réunion ? ou alors on ne sait pas tout. Nous avons su qu'un avion avait disparu, huit heures après qu'il n'a plus donné signe de vie et à l'heure qu'il est, on n'a toujours pas aperçu les débris. Je me rappelle le vol d'UTA crashé par un attentat libyen approximativement au même endroit, avec les moyens techniques des années 80, forcément moins évolués, on l'avait retrouvé au bout de quelques heures seulement.
Tout cela pour dire qu'à en faire trop, cela laisse imaginer beaucoup de choses. A moins que ce ne soit pour justifier leurs fonctions et leurs traitements.
En attendant nous avons encore pour deux ans et demi un Président qui se la joue (réunions, déplacements à l'étranger, commémorations...) alors qu'il gouverne en appliquant la politique du vide, du vide sidéral.
Je n'ai pas voté pour lui car je subodorais ce qui allait arriver, n'étant plus en âge de tout gober des discours de campagne électorale et sans me douter que cela serait encore pire que ce que j'imaginais.
Economiquement, culturellement, socialement, la France est dans un tel état qu'il est difficile d'imaginer une amélioration sauf à trouver une équipe nouvelle et dirigiste... mais existe-t-elle ?
Il faut voir que chacun (je parle des élus), de droite et de gauche, rajoute son "grain de sel", fait à sa guise, n'écoute plus son parti, et que tout fuse et part à vau-l'eau, l'anarchie en somme. Qu'il s'agisse de politique hexagonale ou étrangère, de faits de société, de justice ou d'éducation, etc. la cacophonie règne en maître comme jamais depuis longtemps.
Le plus affligeant, c'est que les Français semblent s'en accommoder. Et puis ce Président qui voulait rassembler les Français les a divisés comme jamais, c'est bien là où il excelle : le diviser pour mieux régner.
Rédigé par : Michelle D-LEROY | 24 juillet 2014 à 18:53
On peut toujours rêver...
Le plus saisissant est que nous acceptions somme toute très facilement que les politiques nous mentent (comment qualifier autrement des annonces ou promesses que l'on sait pertinemment ne jamais pouvoir réaliser ?) et nous manipulent, pour leur plus grand bénéfice. Leurs intérêts particuliers sont trop grands, et ceux de toute la cohorte qu'ils entraînent dans leur sillage, pour qu'un changement radical provienne des politiques eux-mêmes.
A nous, les citoyens, que reste-t-il comme alternative ou comme moyen d'action efficace ? Quiconque tente de s'engager politiquement avec une éthique différente est impitoyablement broyé et détruit par la meute de ceux qui ont tout à perdre d'un changement.
Rédigé par : FC | 24 juillet 2014 à 18:19
@jack
Valls prometteur ?
J'avais aussi cet espoir ! Mais à part quelques coups de menton et sa voix grave, je suis comme soeur Anne, je ne vois rien venir de concret.
Rédigé par : Jabiru | 24 juillet 2014 à 17:55
@Franck Boizard
Si l'on se replace dans le temps long, on s'aperçoit que la France n'a cessé de décliner (comparativement à ses voisins) depuis 1815.
Depuis 1815 à cause de la boucherie des guerres de la Révolution et de l'Empire, mais en fait depuis 1789, date avant laquelle la France était pratiquement la première puissance mondiale (sauf peut-être la Chine dans le domaine économique).
Donc rien ne sert de gloser sur ce que devrait faire ou ne pas faire tel ou tel président potiche : il faut remonter aux causes premières.
@marie dumont
Je me moque de "l'enthousiasme salubre d'une conquête républicaine".
J'aime mon pays, c'est tout.
Je vous rejoins tout à fait sur ce point.
Demandons à Philippe Bilger de nous épargner ces figures de rhétorique indignes de lui qui nous a habitués à mieux, figures qui nous rappellent la grotesque langue de bois automatique de nos tristes politiciens de seconde zone.
Parlons simplement de choses concrètes, comme en famille.
Et puis notre pays, c'est la France, c'est sur elle que nous devons veiller.
Rédigé par : Parigoth | 24 juillet 2014 à 17:50
Ce candidat a dit la vérité, il doit être exécuté.
Jamais la raison et la pratique ne gagneront le combat politique, car il ne laisserait plus aucune place à l'alternance dont sont friands tous ceux qui briguent des "postes".
Je reviens au conflit SNCM : les marins ?????? ont cessé la grève quand ils ont compris qu'ils auraient du mal à ne pas se faire fusiller s'ils continuaient leur escroquerie sociale.
Pour les politiques, la seule sanction, c'est le vide. Ne pas voter, désobéir civilement sont les seuls moyens de leur faire prendre conscience de leur inanité. Tant qu'ils auront un auditoire pour applaudir, des femmes pour les courtiser, ou des hommes pour les servir, rien ne changera. Même le cynisme, la conscience de la duperie immensément onéreuse que figure la candidature et ses promesses n'empêcheront pas le peuple d'aller vers leurs rêves souillés d'argent.
Seul le désastre peut laisser émerger l'homme providentiel avec le risque de son transport dans la zone dangereuse de l'exploitation de son pouvoir face aux implorants qui le sollicitent. Vous évoquez très bien le cas de Georges Pompidou, l'homme d'expérience, le financier avisé, le fils d'enseignant au près du peuple. Raillé, oublié, redécouvert à la lumière déclinante d'une France qui n'en finit pas de s'appesantir sur ses idées brumeuses d'égalité et de partage fiscalement sanctionné, pour de l'argent systématiquement évaporé, escroqué par des gens sans scrupules qui les ont fait encore une fois s'évanouir dans les promesses intenables.
Les politiques agissent, mais dans un tohu-bohu qui les rend inaudibles, dans le désordre des mesures souhaitées et pernicieuses, révélées comme telles et vite retirées, ou dans une idéologie déconnectée du réel qu'on s'acharne à maintenir, dût le pays en crever. La DDR parangon de la France, est morte de cette ânerie si communément répandue.
La lecture du magazine Challenges est édifiante cette semaine. Les 500 premières fortunes françaises sont tenues par des familles, c'est-à-dire des blocs que les politiques honnissent et contre lesquels ils se brisent, allant jusqu'à tenter de les démolir par des lois qui en font un concept antinaturel aux contours indiscernables.
L'égalité serait donc que personne n'ait de famille, mais ça ne marche pas comme ça dans la nature des hommes. Ca ne vaut que pour le monde irréel et malhonnête des politiques qui ne visent pas le bonheur national brut mais la permanence de leur "poste" et l'accumulation de l'argent qu'ils reprochent à leurs électeurs. Madame Taubira en est un des exemples les plus frappants si l'on en croit la presse : de l'idéologie, la détestation du pays, la violence verbale, la tentative de séduction politique et la trahison de ses convictions affichées.
Donc, ne pas voter, créer le vide, comme dans les arts martiaux est le seul moyen de faire chuter la conception actuelle de la politique.
Rédigé par : genau | 24 juillet 2014 à 12:52
C'est bien joli, je ne peux que partager vos espérances. Mais elles n'ont aucune chance de se réaliser.
En effet, nous sommes dans une phase longue de déclin.
La mauvaise qualité du personnel politique n'en est qu'un symptôme (mais aussi une cause, comme c'est souvent le cas dans les affaires humaines).
Si l'on se replace dans le temps long, on s'aperçoit que la France n'a cessé de décliner (comparativement à ses voisins) depuis 1815.
Sur une période de temps plus courte, le "choc pétrolier" et le tournant raté de la troisième mondialisation des années 90 sont deux accélérations dans notre processus de déclin.
Pour l'instant, je ne vois aucun indicateur, ni économique, ni démographique (1), ni politique, ni moral, me permettant de croire que le déclin ralentit. Je pense même qu'il accélère.
C'est pourquoi il me paraît illusoire de compter sur une quelconque amélioration du personnel politique.
Dans la tendance lourde de déclin, il peut y avoir des sursauts passagers bienvenus (le Second Empire par exemple, malgré sa fin tragique). Même cela, je ne le vois pas aujourd'hui.
Bien sûr, toutes ces raisons d'être pessimiste ne m'empêchent pas d'espérer, c'est la définition de la foi.
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(1) : il faut arrêter de nous bassiner avec la prétendue bonne démographie française, qui est le fait de Français de si fraîche date qu'on peut douter qu'ils soient français (seraient-ils prêts à faire un sacrifice de quoi que ce soit pour la France ? Vous me direz, les Français de souche non plus).
Rédigé par : Franck Boizard | 24 juillet 2014 à 12:38
Il faudrait ajouter à votre utopie : des journalistes courageux, qui épluchent les promesses des candidats et leur posent les questions essentielles avant les élections au lieu de faire aveuglément la propagande de leur favori.
Mais aussi : alerter les électeurs sur la propension vénale qu'ont les futurs candidats déjà en poste à dilapider l'argent pubic avant les élections - quitte à endetter allègrement le pays - pour faire voter leurs obligés dans le bon sens. Des journalistes dignes de ce nom, soutenus par des media sérieux, rendraient service s'ils recensaient les engagements onéreux et subventions accordées aux lobbies, et chiffraient leur coût, alors que nous suffoquons déjà sous la dette grandissante.
Philippe Bilger, puis-je me permettre une observation? Vos remontrances amicales vis-à-vis de François Hollande et de son équipe d'apprentis-sorciers, cette façon que vous avez de les excuser par des généralisations (ce serait toujours comme ça quel que soit l'élu, ils finiraient tous par décevoir de toutes façons, le délitement serait inévitable) et de les assurer de votre indulgence dès que vous leur donnez un petit coup de patte, sont bien sympathiques, mais ne me paraissent pas à la hauteur des dangers que leur incompétence nous fait encourir, pour reprendre l'expression particulièrement appropriée de Véronique Raffeneau. Toutes les déceptions ne sont pas à mettre dans le même sac, toutes les courbes d'impopularité ne sont pas les mêmes, tous les taux de chômage diffèrent, toutes les fiscalités ne se valent pas, etc. Les sentiments évoluent certes de l'enthousiasme au désenchantement, c'est pourquoi ils ne sont guère fiables, mais les résultats eux ne mentent pas. A trop jouer avec les sentiments des foules, on finit pas les rendre dangereuses.
Rédigé par : Lucile | 24 juillet 2014 à 12:28
Vous appelez dans cette belle plaidoirie l'homme qui serait pour vous le président idéal, égratignant au passage tous ceux qui ont occupé cette fonction. Vous avez passé à la trappe Chirac qui pendant quatorze ans a présidé au destin de la France, pourquoi ?
Ce qui me frappe encore plus c'est qu'en rêvant d'un président idéal, il n'y a dans ce texte ni le mot "FRANCE" ni aucune allusion à l'AMOUR du pays. Or c'est bien ce qui manque à nos hommes politiques qui semblent bien plus préoccupés par leur prébende ou par leur idéologie que par leur patrie.
Nous devons, selon eux, défendre l'idéal du "pays des droits de l'homme" même si nous crevons d'aller guerroyer ici ou là où, malgré les promesses d'autres pays européens plus pragmatiques que nous, nous nous retrouvons bien seuls.
Laissons donc les pays étrangers régler leurs comptes eux-mêmes sans prendre officiellement parti pour l'un ou l'autre.
Notre gouvernement actuel semble avoir plus de sympathie pour les Palestiniens tout en menaçant de ses foudres toute brutalité antisémite. Du coup, on est conspué par les uns et méprisé par les autres. Et l'intérêt de la France dans tout ça ?
Autrefois, des jeunes gens étaient prêts à aller se faire tuer pour la patrie
"mourir pour la patrie est le sort le plus beau, le plus digne d'envie"
maintenant ils vont faire le djihad !
Je me moque de "l'enthousiasme salubre d'une conquête républicaine".
J'aime mon pays, c'est tout.
Rédigé par : marie dumont | 24 juillet 2014 à 12:26
Et si on changeait tout ?
Oui, renversons la table, et pas uniquement en termes de faux choix « droite-gauche ».
Il faut remettre en cause les principes fondateurs eux-mêmes, qui sont à la source du mal.
Rédigé par : Parigoth | 24 juillet 2014 à 10:26
La lecture de votre billet m'évoque le "Bréviaire des politiciens" de Mazarin dans lequel un certain nombre d'aphorismes donnent prise à la réalité d'hier et d'aujourd'hui :
"Sache qu’un homme qui se contredit ne répugnera pas à te voler"
"Veille, pour flatter le peuple, à rendre compte de tes actes, mais seulement après coup, afin que personne ne se mêle de contester tes décisions"
et pour faire plaisir à Philippe Bilger :
"Méfie-toi des hommes de petite taille : ils sont butés et arrogants".
Rédigé par : caroff | 24 juillet 2014 à 10:11
Tout cela est bon, tout cela et bien, et puis ?? Citons pour être laconique mais pas trop...
Philippe II de Macédoine : "Si..."
Charilaos : « Les hommes de peu de mots ont besoin de peu de lois »
La Bruyère : « L’on se repent rarement de parler peu, très souvent de trop parler, maxime usée et triviale, que tout le monde sait et que tout le monde ne pratique pas »
Et ma grand-mère : "Trop parler nuit, trop gratter cuit !"
Rédigé par : duvent | 24 juillet 2014 à 10:07
On peut s'offusquer des promesses, manifestement absurdes, littéralement insensées, que se croient obligés de nous faire ceux qui se présentent à nos suffrages.
Mais pourquoi les croyons-nous ?
La moindre de ces promesses devrait suffire à faire tomber leur cote de popularité à zéro, à les déconsidérer définitivement. Au lieu de ça, nous nous laissons prendre au piège. Alors forcément, ils continuent, ils récidivent, trop contents. Et ils persistent à nous servir, sans trembler, leurs recettes magiques et autres fariboles.
"Demain, on rase gratis", reste leur credo, et le nôtre.
Rédigé par : Denis Monod-Broca | 24 juillet 2014 à 09:54
Hollande a nié la crise. Sa campagne était basée sur un postulat : Sarko était responsable de tous les malheurs de la France. Il a joué sur du velours car à ce moment, Sarko n’était plus en odeur de sainteté dans le pays. Quelle serait donc l’utilité de promettre ‘du sang et des larmes’ alors que l’objectif premier est d’accéder au pouvoir et d’y entraîner les copains. Le goût du pouvoir est bien le moteur principal. Pour cela, il suffit d’anesthésier le peuple. Et le peuple est ‘bon public’ car il se fait trop souvent piéger. Dire la vérité, mettre en œuvre une politique appropriée et courageuse est une très rare vertu. On peut compter sur les doigts d’une main les ‘grands hommes’ qui en sont capables. A cet égard, Manuel Valls semble prometteur.
Rédigé par : jack | 24 juillet 2014 à 09:37