On ne va jamais naturellement vers l'élégance, l'allure. Ce qui y mène plus souvent tient à la volonté de porter au plus haut une certaine image de soi. On a envie de pouvoir se regarder sans honte dans la glace.
Pourquoi une telle esthétique de l'honneur ne concernerait-elle que le singulier et jamais l'esprit collectif d'un parti ?
Pourquoi l'UMP ne pourrait-elle pas, un jour, se réveiller en éprouvant l'envie, en ayant l'ambition d'être considérée, respectée tant en raison de son fonctionnement interne, de sa gestion financière, de la qualité de sa réflexion que de l'exemplarité de son chef ? Pourquoi ce parti semble-t-il actuellement si peu soucieux de redorer son blason en tenant au moins à distance celui qui ne va pas l'ennoblir en se faisant élire à sa tête ?
Avec Nicolas Sarkozy, l'incroyable est vrai et l'inconcevable certain. Rien de ce qui est non pas illicite, illégal, mais vulgaire et indécent ne lui est, ne lui demeure étranger.
Pourtant ce n'était pas rien, déjà, que de violer allègrement son engagement, au soir de la défaite de 2012, d'abandonner la politique en affichant, depuis, pratiquement jour après jour, à la fois son désir de revanche personnelle et sa détestation agissante à l'égard de quelques-uns.
Ceux qui avaient eu le front de prétendre occuper un espace qu'il estimait lui être dévolu quasiment de droit présidentiel, malgré l'élection de François Hollande que sa personnalité, pourtant, avait largement facilitée.
Mais apparemment il y aurait bien plus.
Dans les premiers jours de septembre, il fera connaître sa décision au sujet de l'UMP comme si quiconque encore ignorait ses desseins, selon sa méthode habituelle qui pratique une discrétion ostensible et feint une réserve que son ego fait sans cesse voler en éclats.
Se présenteront contre lui deux candidats qui le valent bien et que leur moralité qualifierait plus que lui pour remettre l'UMP sur la voie du redressement : Bruno Le Maire et Hervé Mariton.
Persuadé de l'emporter, Nicolas Sarkozy a osé, si on en croit Charles Jaigu et Le Figaro généralement bien informés, poser deux conditions comme si, par avance, il se considérait comme un cadeau pour l'UMP et non tel un concurrent à égalité avec les autres.
La première lui permettrait de conserver son bureau d'ancien président rue de Miromesnil et la seconde ne le priverait pas de ses conférences juteuses dont beaucoup, paraît-il, sont déjà programmées pour l'automne.
La dernière l'a vu, au Congo, empocher une énorme somme dans des conditions où l'organisateur - Forbes Afrique - entretenait des liens troubles avec le président Sassou Nguesso (Mediapart).
Que l'UMP, la date venue, puisse, après avoir accepté ce double diktat - je parie qu'elle n'aura pas officiellement la moindre opposition mais grondera dans les coulisses comme d'habitude -, porter à sa tête Nicolas Sarkozy révélera à quel point ce parti s'estime peu. En consentant à se laisser diriger par un homme qui lui dictera sa ligne politique pour sa stratégie personnelle en même temps qu'il s'abandonnera à sa passion du "fric" si voluptueusement goûtée depuis plus de deux ans.
L'UMP, en tout cas pas assez fière d'elle-même pour rejeter l'emprise d'un présumé innocent englué dans des procédures qui, si elles n'aboutissent pas, façonneront cependant une étrange et délétère atmosphère pour le principal parti d'opposition classique.
On ne sait jamais, l'UMP peut encore faire, lors du moment fatidique, la fine démocratie !
Je trouve curieux que personne ne s’offusque de voir Sarko et sa passagère sans casque ! Pourtant il se faisait un chantre de la sécurité (rentière). Cet exercice de com ne trompe personne car le scooter est à l’arrêt. En tout cas si vous passez devant un tribunal pour un excès de vitesse ou une banalité de ce genre n'hésitez pas à sortir cette photo pour montrer l'inanité de la répression rentière...
Rédigé par : PAUL | 10 août 2014 à 22:18
L'ascendant qu'entretient Nicolas Sarkozy sur certains militants - et surtout certaines - à l'UMP relève pour moi du mystère : comment des personnes ayant un minimum de lucidité peuvent-elles encore se laisser abuser par le personnage ? La nature et l'humain ont certes horreur du vide, mais à ce point on est dans l'aveuglement collectif...
Rédigé par : DidierOPN | 05 août 2014 à 14:56
@ Lucile
La déliquescence intellectuelle et morale de l'UMP n'a rien pour nous surprendre.
Hayek a théorisé la chose dans un article, The worst rise to the top : le jeu politico-médatique moderne garantit que c'est le plus fourbe, le plus menteur, le plus démagogue qui atteint le poste suprême.
Les carrières de MM. Mitterrand, Chirac, Sarkozy et Hollande le confirment amplement. C'est pourquoi appeler à voter pour l'un ou l'autre candidat, en arguant d'une différence morale significative entre les candidats, relève, pour le dire franchement, de l'imbécillité : s'ils changent d'étiquette ou de casaque, le fond moral est le même.
L'UMP et le PS arrivent au terme de ce processus de décomposition morale. Et mon petit doigt me dit que le FN va suivre assez rapidement.
Rédigé par : Franck Boizard | 02 août 2014 à 22:06
@Franck Boizard
Bien d'accord avec vous sur ce point.
Plusieurs courants bien marqués devraient pouvoir coexister au sein de l'UMP, et non pas sous forme de vagues tendances floues en proie à des rivalités et à des conflits masqués, comme c'est le cas maintenant.
Rédigé par : Lucile | 02 août 2014 à 16:28
@ Lucile
Le FN n'existerait pas si l'UMP n'avait de cesse de se soumettre aux diktats et aux injonctions de la gauche.
Rédigé par : Franck Boizard | 02 août 2014 à 09:40
@Xavier Nebout
Si je m'en souviens bien, Marine Le Pen dans le débat que vous évoquez, commençait par lui faire les yeux doux en le félicitant sur son livre. Il a coupé court aux salamalecs et il a bien fait : Marine Le Pen passe son temps à saper brutalement l'UMP. Le FN a fait et continue à faire un tort considérable à la droite classique. Marine Le Pen lance des fausses vérités simplistes, la plus grosse ficelle étant que le PS et l'UMP c'est la même chose ; je pense à sa formule UMPS, grâce à laquelle elle exploite le mécontentement des électeurs. Si la droite est tentée par un rapprochement avec le FN, qu'elle ne s'y trompe pas, le FN roule pour lui, contre les autres partis, et principalement contre l'UMP, au prix d'une argumentation spécieuse et dévastatrice ("Tous pourris, sauf moi").
Je regrette que l'UMP ait laissé le FN empoisonner et exploiter à son profit le débat sur l'immigration, et qu'elle ait pensé que concurrencer le FN sur son propre terrain pouvait être une option intelligente, mais les rodomontades du FN, c'est de la poudre aux yeux, et l'hostilité tous azimuts qui sous-tend son discours ne réglera pas les problèmes, même si elle fait écho à l'exaspération de bien des Français. En résumé, user de fourberie avec des fourbes ne me déplaît pas, c'est même, selon moi, de bonne guerre.
Rédigé par : Lucile | 01 août 2014 à 12:46
Monsieur Bilger,
Je partage la lecture que vous faites de la situation.
Je trouve que monsieur Sarkozy se comporte comme un gigolo. Ses caprices passés ont coûté cher à l’UMP, et si le parti (cadres, adhérents mais aussi et surtout sympathisants) n’y prête garde, si tous (ou une majorité) choisissent de se jeter à nouveau à son cou, les caprices à venir risquent d’être fatals.
Il faut que l’UMP retrouve la raison, ouvre les yeux, et que ses sympathisants regardent le prétendant pour ce qu’il est.
Il faut que Mildred Pierce s’arrache des bras de Monty Beragon.
« On peut avoir du goût pour une personne. Mais pour déchaîner cette tristesse, ce sentiment de l’irréparable, ces angoisses qui préparent l’amour, il faut – et il est peut-être ainsi, plutôt que ne l’est une personne, l’objet même que cherche anxieusement à étreindre la passion – le risque d’une impossibilité. […] L’amour le plus exclusif pour une personne est toujours l’amour d’autre chose. »
Quant aux parallèles que dressent certains au sujet des activités rémunérées des uns et des autres… ma foi, comparons ce qui est comparable, du moins en termes de rémunérations. Que pèsent les tarifs que vous appliquez lorsque vous prodiguez vos conseils à l’Institut de la Parole, comparés aux centaines de milliers d’euros que touche monsieur Sarkozy pour ses conférences ?
Rédigé par : Epaminondas | 01 août 2014 à 11:36
"Comment après ça avoir encore du respect pour la fonction présidentielle ?"
Rédigé par : moncreiffe | 31 juillet 2014 à 21:03
Vous perdez systématiquement tout respect pour quelqu'un et sa fonction si vous le voyez en short ?
Vous ne devez pas habiter tout près de la plage, vous...
Rédigé par : Alex paulista | 01 août 2014 à 04:08
Réponse à Parigoth...
"La loi, écrivez-vous, c'est la loi, et la même pour tout le monde". Vous refusez l'idée de vivre "dans une société à deux vitesses", qui opposerait ceux qui "peuvent tout se permettre et profiter" et les autres, qui doivent "trimer, payer, subir et se taire".
Je pense que vous faites référence à la loi pénale et, sur le principe, vous avez parfaitement raison : "(La loi) doit être la même pour tous, soit qu'elle protège, soit qu'elle punisse" (Déclaration des droits de l'homme et du citoyen, article 6). Et effectivement, la sanction pénale encourue, fixée en fonction de la gravité de l'infraction commise, concerne tout individu, sans distinction aucune.
Toutefois, il faut bien distinguer les peines applicables, prévues par le Code pénal et les lois annexes, des sanctions effectivement prononcées par le juge pénal : il a le pouvoir, et même le devoir, d'individualiser le choix de la peine. Et un tel choix est nécessairement facteur d'inégalité entre justiciables, notamment s'agissant des délits jugés par les tribunaux correctionnels. La loi fixe un quantum maximal, dont le juge s'éloignera plus ou moins, statuant ainsi en équité, c'est-à-dire comme bon lui semble (je n'ai pas dit n'importe comment !). Mais il aura forcément tendance à être plus ou moins sévère, ou plus ou moins compréhensif, selon les dossiers traités...
Cette situation peut paraître injuste, elle est pourtant inhérente au droit pénal, droit par nature inégalitaire (et plus encore dans la mise en oeuvre des poursuites).
Alain Meyet (Paris)
Rédigé par : Alain Meyet | 01 août 2014 à 00:42
@ Catherine JACOB
Je vous remercie. Je voulais en effet insérer une image, mais manifestement je ne sais pas encore bien comment m’y prendre.
Sinon ma sympathie irait plutôt à Bruno Le Maire, non pas pour ses idées, mais parce qu’il est mélomane. Un homme qui admire Carlos Kleiber ne peut pas être mauvais.
@ Parigoth
Je suis d'accord avec vous sur ce point : ceux qui prétendent nous gouverner devraient, à défaut d'être toujours exemplaires, du moins faire preuve d'un minimum de décence, de dignité et de respect envers leurs concitoyens.
Des photos de Chirac, Sarkozy et Hollande (alors qu'ils étaient présidents de la République en exercice) en short, sur la plage, sont parues dans la presse. Comment après ça avoir encore du respect pour la fonction présidentielle ?
Rédigé par : moncreiffe | 31 juillet 2014 à 21:03
@ Jabiru
"Coup de chapeau pour le parler vrai. On sent bien que ça part du cœur."
Quand on est trompé on éprouve toujours un peu de rancœur. Mais ne dit-on pas que l’on apprend de ses erreurs ?
Rédigé par : Achille | 31 juillet 2014 à 21:01
Cette véritable haine contre Sarkozy devient franchement ridicule. N'importe qui de l'UMP serait aujourd'hui au deuxième tour de la présidentielle ; peu importe son nom et qui il est.
Hollande, Néron de l'empire socialiste est cuit. C'est la bonne nouvelle de l'été. A cette seule idée, je pense que je vais passer de bonnes vacances.
Rédigé par : Ribus | 31 juillet 2014 à 20:47
@ caroff : 31 juillet 2014 à 13:52
Donc votre bible à vous ce sont les litanies écrites par Mediapart, Le Monde ou France Inter ?
Les faussaires s'en sortent bien !
Vous devriez en toucher deux mots à Ph. Bilger il nous fera bien un petit billet sur : "Sarkozy et les faussaires".
Un de plus ? Chiche ! ;-)
Rédigé par : breizmabro | 31 juillet 2014 à 20:04
@semtob
Nous avons regardé avec intérêt les extraits d’analyse du Général Bertrand Soubelet, directeur des opérations et de l'emploi de la gendarmerie nationale.
Comme le dit la chanson, cet homme a dit la vérité, il doit être exécuté.
Ce sont des gens comme cela dont nous aurions besoin à la tête de l’État.
Rédigé par : Parigoth | 31 juillet 2014 à 19:58
@ fugace et @ caroff
C'est bien sympa de voir des réalistes, des pragmatiques considérer comme vous que l'essentiel est de dégager l'équipe en place, précisément mise en place avec les suffrages des idéalistes, des moralisateurs... Il est triste de constater que les mauvais dirigeants sont souvent mis en place par les mauvais analystes !!
Rédigé par : Jean le Cauchois | 31 juillet 2014 à 19:39
@Mary Preud'homme
Vraiment coincé, bégueule et cancanier pour pas grand-chose le moncreiffe !
La loi c'est la loi et la même pour tout le monde.
Et des gens comme Chirac, Sarkozy, Hollande et consorts se devraient de montrer l'exemple.
Sinon, c'est reconnaître que nous vivons dans une société à deux vitesses, où les uns peuvent tout se permettre et profiter et les autres trimer, payer, subir et se taire.
La véritable devise occulte du Régime est en fait « Deux poids, deux mesures ».
Rédigé par : Parigoth | 31 juillet 2014 à 19:35
Cher Philippe,
Nous avons regardé avec intérêt les extraits d’analyse du Général Bertrand Soubelet, directeur des opérations et de l'emploi de la gendarmerie nationale.
Source : Assemblée nationale
Deux exemples pour illustrer les conséquences du laxisme de la justice ordonné par certains parquets :
http://www.youtube.com/watch?v=pMwZkLe9W-E
http://www.youtube.com/watch?v=GGSysTXg-Bo
Si Nicolas Sarkozy ou François Bayrou étaient Président ou Premier ministre, ce Général aurait été nommé ministre de l’Intérieur ou ministre de la Défense et parce qu’il a taclé à juste raison la garde des Sceaux, il lui est proposé un placard.
Cet homme incarne l’administration moderne qui expose ses difficultés et les difficultés de ses équipes de terrain.
Au prochain Game Over de ce style, la population française pourrait conseiller un séjour bangover au parti socialiste puisqu’il semble plus apprécier le bifle, le mex et le trouple que l’efficacité du terrain.
Il n’y a pas de génie au gouvernement ni à la Lanterne à ce jour : heureusement que les gendarmes de Saint-Tropez gardent leur humour.
françoise et karell Semtob
Rédigé par : semtob | 31 juillet 2014 à 17:59
Vacances...
Rédigé par : Jean-Paul Ledun. | 31 juillet 2014 à 17:43
@moncreiffe | 31 juillet 2014 à 11:43
Votre image redimensionnée et lisible :
Rédigé par : Catherine JACOB@moncreiffe | 31 juillet 2014 à 17:17
@moncreiffe
"Un type qui fait du scooter en short, en espadrilles et... sans casque, ça ne m’inspire pas confiance."
---
Moi c'est tout le contraire. Je trouve cela plutôt sympa. D'autant plus avec sa femme en amazone et cheveux au vent, histoire de faire jaser ou plus prosaïquement de se donner l'illusion de liberté le temps d'une photo de vacances. En outre, ce genre de comportement frondeur est tellement français...
Quant à l'allusion "moncreiffienne" à la racaille de Marseille, vraiment indigne ! Cela sent le refoulé vengeur à plein nez !
Qu'aurait-il dit alors de voir Chirac sautant allégrement les portillons du métro parisien ?
Vraiment coincé, bégueule et cancanier pour pas grand-chose le moncreiffe !
Rédigé par : Mary Preud'homme | 31 juillet 2014 à 16:53
@Catherine JACOB
Il est bien connu que la grande muette n'a pas le droit de s'exprimer donc de fermer sa "gueule" ! Et c'est bien dommage car elle aussi aurait des remarques à faire sur les conditions dans lesquelles elle est traitée. Et tous ces politiques qui se permettent de remettre en cause des carrières sont bien contents d'en profiter quand il s'agit de les protéger.
Rédigé par : Jabiru | 31 juillet 2014 à 16:07
«Se présenteront contre lui deux candidats qui le valent bien et que leur moralité qualifierait plus que lui pour remettre l'UMP sur la voie du redressement : Bruno Le Maire et Hervé Mariton.»
SUITE :
Bruno Le Maire et Hervé Mariton. Une décennie sépare ces deux ex-villepinistes. Alors, l'ENS ou Polytechnique contre la promotion Voltaire ?
Lequel des deux premiers, lequel de ces pères de quatre enfants chacun qui les ont tous élevés dans la religion catholique peut-il avoir des chances de sortir vainqueur d'un futur duel avec les Voltairiens de l'ENA ?
Celui qui vient de Neuilly-sur-Seine ou ou celui qui vient d'Alger ?
Le Cacique ou la promotion « jône » de l'X ?
Le Quai d'Orsay ou l'Outre-Mer ?
Le trilingue (français, anglais, allemand) ou le bilingue (français, russe) ?
Le musicologue « À la recherche du temps perdu » et de sa statuaire ou l'opposant au mariage pour tous, à l'adoption par les célibataires pris en vrac, aux avantages fiscaux aux pacsés et aux divorcés ?
Le perdant d'une triangulaire ou le maire de Crest ?
Au fait, le château de Crest dans la Drôme - dans le Dauphiné, aux portes du parc naturel régional du Vercors sur la route de Gap - est l'une des nombreuses forteresses mises à mal par Richelieu dans sa lutte contre les grands feudataires, avec notamment et pour rester en Lorraine, la forteresse de Chastillon dans les Vosges, dont Jean du Châtelet qui l'occupa prit le nom lorsque son épouse en cohérita.
Quoi qu'il en soit, intéressant duel en perspective.
Rédigé par : Catherine JACOB | 31 juillet 2014 à 13:55
Comme beaucoup d'internautes, et comme notre hôte, je ne porte pas particulièrement Sarkozy dans mon coeur, non parce qu'il a eu des comportements que réprouvent Mediapart ou Le Monde ou France Inter, après tout si l'on voulait bien examiner les conduites des uns et des autres, de quelque bord qu'ils se trouvent on arriverait à de semblables constatations, peu ou prou.
Non, ce que je reproche à NS c'est plutôt son absence de ligne idéologique claire, qui l'a fait osciller entre les théories fumeuses des docteurs Hirsch et Kouchner et celles de Buisson !
Mais voilà, concrètement, sur quel cheval porter sa mise pour battre la rossinante Hollande et envoyer aux oubliettes la bande d'incompétents ou de traîtres qui l'entoure ?
Si c'est Le Maire ou Wauquiez pourquoi pas ? Quoique ces deux-là, énarques, n'aient pas beaucoup d'avantages à faire valoir (peu d'expérience, pas beaucoup d'envergure, parler un peu pompeux, et surtout adossement à un système politico-économique proche de celui que les Français ont repoussé aux Européennes).
Mais si, finalement, le meilleur candidat pour dégager l'équipe en place se trouve être Sarko eh bien, par pur pragmatisme, je le soutiendrai.
N'oublions pas qu'il se renforce à mesure qu'on lui tape dessus !
Rédigé par : caroff | 31 juillet 2014 à 13:52
Pendant ce temps...
Un haut gradé de gendarmerie plutôt mis au placard alors qu'il n'a été que lanceur d'alerte...
Une Marine Le Pen qui a été l'une des rares a se positionner comme il fallait sur le sujet israélo-palestinien...
Et des sondages (même si j'ai tendance à m'en méfier) qui montrent non seulement que le FN assoit sa position mais que le Sarko pourrait être le challenger...
En fait on ne va pas dans le mur... on l'a percuté de fait.
Rédigé par : celui qui maugrée | 31 juillet 2014 à 13:36
Bonjour,
Si si si l'ex-président de la République française Nicolas Sarkozy, si si si François (dit le normal) Hollande l'actuel, si si si les autres...
La démocratie tranchera et avec 50% + une voix, l'un(e) d'eux sera à nouveau l'élu(e). Avec les promesses, les utopies, les mensonges souvent par omission, de droite comme de gauche. Les partis ne sont plus crédibles tant ils sont éloignés du bien commun. Nombre des chefs qui les composent roulant pour eux-mêmes en se servant des partis comme tremplins (exemple Pierre Moscovici). Reste les hommes dont ceux de bonne volonté, et Sarkozy en fait partie avec ses qualités car il en a et ses défauts car il en a aussi. Je pense que vous devriez le solliciter pour le rencontrer en privé, et obtenir son pardon s'il vous a offensé au point que l'on devine à vous lire, tant vos savants assemblages de mots ressemblent trop souvent à des attaques en règles directes et indirectes de la personne.
Nicolas Sarkozy est un homme de paix. La preuve, il a fait la guerre pour cela, au nom du peuple.
Qu'il revienne non pas aux affaires, mais à la gouvernance de la maison France, peu importe à ce jour, car Hollande a encore un peu de temps pour nous démontrer qu'il a finalement la carrure... d'un grand démolisseur.
Rédigé par : fugace | 31 juillet 2014 à 12:24
@Achille
Coup de chapeau pour le parler vrai. On sent bien que ça part du coeur !
Rédigé par : Jabiru | 31 juillet 2014 à 12:09
Achille
Dans un débat face à Marine Le Pen, Bruno Le Maire qui m'inspirait aussi confiance, s'est révélé n'être qu'un fourbe de la pire malhonnêteté intellectuelle.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 31 juillet 2014 à 12:01
Un type qui fait du scooter en short, en espadrilles et... sans casque, ça ne m’inspire pas confiance. On dirait une racaille marseillaise. Et dire que certains voudraient qu’il redevienne président de la République !
Rédigé par : moncreiffe | 31 juillet 2014 à 11:43
L'étrangleur de Belleville ayant reconnu lors de sa garde à vue l'agression de ses deux victimes, il avait été mis en examen pour avoir tenté d'étrangler deux femmes à Paris, AVANT D'ETRE REMIS EN LIBERTE :-(
Le juge d'instruction l'avait mis en examen pour « vol avec violences entraînant une incapacité totale de travail (ITT) de 8 jours», concernant la première agression, et pour « violences entraînant une ITT de 8 jours » concernant la seconde agression.
Considérant toutefois que le suspect n'avait pas d'intention homicide, il avait été laissé libre sous contrôle judiciaire.
Il est maintenant soupçonné d'avoir commis un viol.
Par contre pour Kerviel qui avait demandé un aménagement de peine mais qui doit avoir, lui, des intentions homicides, le parquet d'Evry a décidé de faire appel de la décision du juge d'application des peines qui lui a donné satisfaction. Kerviel reste donc en prison.
D’où cette conclusion : aux yeux de la justice il est plus grave de voler des voleurs (banques de spéculations) ''la bonne finance étant l’amie de la France'' ;-) que de tenter d'étrangler des femmes...
Il faut dire que les premiers ne sont guère bavards alors que les secondes ont la réputation contraire. Ceci explique sans doute cela...
Rédigé par : breizmabro | 31 juillet 2014 à 11:35
"Jabiru | 30 juillet 2014 à 19:28
Est-ce que les gendarmes seraient les seuls militaires à ne pas être soumis à l'obligation de réserve?
--------------------
@adamastor | 30 juillet 2014 à 13:16
"Vous vendez votre savoir-faire (plume et parole), lui, le sien !"
On a dû faire appel à un huissier de Justice pour faire un simple constat de dégâts des eaux. L'étude a envoyé un clerc qui n'a pas été là un quart d'heure. Coût du constat qui n'a rien à voir avec de la transmission de compétences, qui plus est pour la province, pas pour Paris, à assumer par un particulier : celui d'une demi-journée de Philippe Bilger !!
A votre avis combien des constats le clerc a fait dans sa matinée ? Oui, je vous accorde qu'il y a les déplacements, mais bon.
Pour établir un autre élément de comparaison, demandez donc à ces gens qui se proclament moins chers mais ne publient aucun tarif de vous établir un simple devis pour une journée d'interprétation de conférence de japonais en simultané donc : http://www.alphatrad.fr/interpretariat-interprete-traducteur?gclid=CJqy7fiN778CFUjHtAodIz8Aaw
Ils précisent juste dans leurs conditions générales de vente ceci :
Les prix s'entendent HT, TVA en sus ; l'unité de décompte pour une traduction est le mot. et jetez un œil sur l'article 4 : Prix et règlement.
Au moins, PB qui n'est pas n'importe qui, annonce lui d'emblée la couleur et j'imagine que le rapport qualité/prix et le bénéfice ultérieurement retiré de la prestation le vaut, s'il décoince un étudiant trop réservé pour le mettre à même de se mettre en valeur et le conduire ainsi sur le chemin d'une bonne utilisation des compétences acquises.
La prise de parole en public est tout un art, pourront vous dire les professeurs irrémédiablement chahutés, et une demi-journée de PB qui sans doute se concentre sur l'essentiel, revient vraisemblablement moins cher qu'une décennie de psychanalyse...
Un bon conseil au bon moment n'a pas de prix et j'imagine que quand vous l'avez demandé et payé, vous le suivez...!
Quand une entreprise rate un contrat juteux parce qu'elle n'a pas su défendre son produit ou son projet et que c'est une entreprise allemande, chinoise ou américaine qui rafle la mise, croyez-moi, ça lui coûte beaucoup plus cher qu'une journée de PB. Et, puis, qui sait, il fait peut-être aussi du bénévolat et, comme de juste, on ne le sait pas.
Je n'ai pas franchement besoin d'ennemis supplémentaires, mais il y aurait parfois beaucoup à dire sur la qualité de ce que les entreprises qui ont besoin d'un traducteur ou surtout d'un interprète extérieur, reçoivent parfois pour un coût exorbitant. Mais faites donc l'essai, et vous verrez.
Rédigé par : Catherine JACOB@Jabiru&adamastor | 31 juillet 2014 à 10:54
@Achille
L’UMP doit se reconstruire sur des bases saines, mais le PS aussi car manifestement ce parti a perdu son âme et risque de finir comme le PCF, totalement déserté par ses électeurs historiques.
C'est pour cela que ces partis ont choisi d'importer de nouveaux électeurs.
Quand le peuple vote mal, il faut changer le peuple.
Rédigé par : Parigoth | 31 juillet 2014 à 10:21
"Pourquoi ce parti semble-t-il actuellement si peu soucieux de redorer son blason en tenant au moins à distance celui qui ne va pas l'ennoblir en se faisant élire à sa tête ?"
Eh bien, parce que dans les arrière-plans de la tête de pont de l'appareil UMP - les personnages de votre roman national -, il y a des militants, des gens ordinaires, ceux qui ne figurent jamais dans votre roman national.
A tort ou à raison - et certainement plus à tort qu'à raison -, ces gens ordinaires, ces silhouettes du quotidien et du réel espèrent Nicolas Sarkozy.
Vous savez, Philippe, les échecs de l'appareil Hollande, ajoutés à ceux des appareils des décennies précédentes, l’œuvre au noir de vos personnages adorés - les politiques et les médiatiques -, ont fini par fabriquer une telle exaspération et un tel ressentiment dans l'esprit des innombrables et minuscules personnages du quotidien, les oubliés de votre roman, que ceux-ci ne parviennent même plus à se scandaliser des crimes et délits que vous ne cessez pas d'imputer à votre Inculpé.
Je sais, cette réalité des esprits et des cœurs, loin d'être glorieuse, contrarie votre épopée.
Mais c'est ainsi.
Rédigé par : Véronique Raffeneau | 31 juillet 2014 à 07:21
Bonjour Philippe Bilger,
« Un présumé innocent à la tête de l'UMP ?. »
Présumé innocent ou carrément coupable, dans le monde trouble de la politique qui est celui de notre République, où toutes les personnalités de premier plan ont trempé à des degrés divers dans de ténébreuses affaires, cela n’a plus guère d’importance.
Ce dont a besoin la France c’est d’un homme, vertueux ou pas, capable de sortir la France de la situation critique dans laquelle elle se trouve. Difficile de nos jours de faire la fine bouche et un leader un peu « borderline » mais efficace vaudra toujours mieux qu’un honnête homme qui n’a rien dans le sac.
Evidemment Bruno Le Maire à l’UMP présente toutes les qualités d’un homme d’Etat, tant sur le plan moral qu’intellectuel. Il a, ce qui ne gâche rien, une belle prestance qui tranche avec le style pas très raffiné des deux derniers présidents. Il a su montrer ses compétences au ministère de l’Agriculture et semble avoir la volonté farouche de redonner à son parti la crédibilité qu’elle a perdue depuis longtemps.
Je pense qu’il peut remporter l’adhésion des sympathisants de l’UMP et renvoyer définitivement Nicolas Sarkozy à ses conférences internationales.
A noter que si François Hollande n’est, à ce jour, impliqué dans aucune affaire politico-financière, il mène depuis deux longues années une politique qui est loin de satisfaire ceux qui lui ont fait confiance et qui aujourd’hui ne se retrouvent pas du tout dans sa politique.
C’est ainsi que moi-même, je me suis réjoui en mai 2012 de son élection.
J’ai commencé à douter en mai 2013 et depuis mai 2014, j’en suis même à me demander si je n’aurais pas mieux fait de voter Nicolas Sarkozy. C’est vous dire le malaise !
L’UMP doit se reconstruire sur des bases saines, mais le PS aussi car manifestement ce parti a perdu son âme et risque de finir comme le PCF, totalement déserté par ses électeurs historiques.
Rédigé par : Achille | 31 juillet 2014 à 03:00
Cher Philippe,
Dans votre billet vous citez Monsieur Plenel comme référence intellectuelle et médiatique.
L'erreur de vos arguments est que ceux-ci subissent une influence liée à la défense d'une justice soumise à la pression des médias. Nous ne pouvons que vous suggérer de continuer de vous reposer avec les tee-shirts de Mediapart et conseiller à vos sources de méditation la relecture du "Guide des égarés" de Moïse Maïmonide, puisque dans la lettre de Plenel au président actuel, le mot égaré est le plus utilisé. Un seul argument de ce courrier est intéressant, lorsqu'il explique que Hollande est le modèle qui a inspiré les jeunes à se lancer dans le terrorisme en tenant un double discours. L'envoi d'armes aux rebelles terroristes en Syrie par Hollande serait le moteur de ces nouvelles vocations. Ce sont ces mêmes armes plus puissantes qui circulent et qui rendent difficiles les négociations.
Ce sont les populations civiles qui sont les victimes de diplomatie maladroite.
En Europe, personne ne peut comprendre la diplomatie actuelle qui a joué avec la population d'Ukraine en tenant de fausses promesses.
Le président qui saura respecter et faire respecter ses partenariats - et la Russie est partenaire de l'Ukraine et de l'Europe pour des siècles à moins d'une accélération de la dérive des continents - sera notre président.
Des sanctions qui ne sont pas prises au sérieux et qui vont faire grimper ou cesser les approvisionnements d'énergie sont suicidaires.
La recherche d'alliés qui présage la guerre est un jeu dangereux que nous ne pouvons accepter.
C'est la misère et le manque d'éducation qui font grimper les tensions et les efforts devraient tendre dans les combats pour vaincre les maladies, développer les conquêtes spatiales, lutter contre la soif, la faim.
françoise et karell Semtob
Rédigé par : semtob | 30 juillet 2014 à 20:21
Pour faire court, l'objectif est de bouter le naufrageur hors de sa sinécure et d'éviter de passer par la case Marine en 2017. Alors, que le droite fasse le job pour pouvoir remonter sur le podium et enlever le morceau. Y a bien quelqu'un capable de s'y coller et ne pas se laisser influencer par ceux qu'on ne souhaite plus retrouver sur les plus hautes marches. Au boulot et que le meilleur gagne !
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Le n°3 de la Gendarmerie vient d'être débarqué comme un domestique au motif qu'il avait dénoncé le laxisme de la nouvelle politique pénale. Pour ma part je salue ce général "courage" comme l'avaient surnommé ses gendarmes. L'ordre républicain est en péril et ce gouvernement sanctionne ceux qui le servent au péril de leurs vies. C'est une honte !
Rédigé par : Jabiru | 30 juillet 2014 à 19:28
C'est votre avis et je ne le partage pas. Après, chacun à le droit de penser et dire ce qu'il pense... et d'autant plus que c'est votre blog ;-)
Rédigé par : Sophie | 30 juillet 2014 à 17:28
Je suis comme vous, Monsieur Bilger, le retour de Nicolas Sarkozy me glace. Cela dit, l'utilisation de l'expression "présumé innocent", dans un sens qui signifie présumé coupable, n'est pas du meilleur goût, même si elle est percutante.
Rédigé par : Denis Monod-Broca | 30 juillet 2014 à 16:18
Se retrouver en tant que nation à l'école maternelle de la politique nous lasse.
On a le droit de ne pas faire confiance à Nicolas Sarkozy et on a le devoir de le dire.
Pour François Hollande nous nous en donnons à cœur serré (de le voir patiner) mais osons la critique sans laquelle aucun pouvoir ne peut prétendre au respect.
Si les gens de son camp sont désespérés à ce point, le mieux sera de les respecter afin qu'ils puissent reprendre du poil de la bébête ! Quoi ?
Rédigé par : calamity jane | 30 juillet 2014 à 14:52
Monsieur Bilger,
Cet homme doit hanter vos nuits et vos jours... Mediapart prétend que le général Puga a "marabouté" Hollande ; je suis convaincu que Sarkozy vous a fait de même !
Mais, reconnaissons-le, vous avez le droit de le critiquer comme tout un chacun... Ce qui me gêne dans votre billet, c'est votre attaque contre le fait qu'il puisse gagner de l'argent en donnant des conférences ici ou là.
Vous écrivez ainsi :
"La première lui permettrait de conserver son bureau d'ancien président rue de Miromesnil et la seconde ne le priverait pas de ses conférences juteuses dont beaucoup, paraît-il, sont déjà programmées pour l'automne.
La dernière l'a vu, au Congo, empocher une énorme somme dans des conditions où l'organisateur - la société Forbes Group Summit - entretenait des liens troubles avec le président Sassou Nguesso (Mediapart)." (Mediapart... ce paragon de vertu !)
Vous n'avez jamais dénoncé d'autres hautes personnalités politiques pratiquant les mêmes activités, William Clinton, par exemple.
Mais ma gêne devient encore plus forte face à votre critique, lorsque je consulte les tarifs que vous proposez aux "élèves" de l'Institut de la parole, que je reproduis ici :
"Coaching personnalisé de Philippe Bilger : maîtrise de l’expression orale et de l’improvisation.
TARIFS POUR LES PARTICULIERS : 300 euros HT/heure (360 euros TTC).
Durée recommandée : une demi-journée 9h/12h ou 14h30/17h/30 : 700 euros HT (840 euros TTC)
TARIF SPECIAL ETUDIANTS, JEUNES, SANS EMPLOI : une demi-journée : 375 euros HT (450 euros TTC)
TARIFS POUR LES ENTREPRISES : 1000 euros HT la demi-journée (1200 euros TTC).
Evaluation forfaitaire et personnalisée possible."
Je trouve le "TARIF SPECIAL ETUDIANTS, JEUNES, SANS EMPLOI : une demi-journée : 375 euros HT (450 euros TTC)" particulièrement séduisant surtout pour les "sans emploi". Cette générosité vous honore.
Vous vendez votre savoir-faire (plume et parole), lui, le sien !
Rédigé par : adamastor | 30 juillet 2014 à 13:16
Ce qui inquiète pour l'instant les Français est moins l'hypothèse (improbable) d'un présumé innocent à la tête d'un parti d'opposition, que la réalité cette fois bien tangible d'un président potiche à la tête de l'Etat. Autrement dit, bien davantage la réalité désastreuse d'un Hollande dépassé par les événements aux commandes du pays, que la vision purement fictive d'un Sarkozy redevenu pour un temps chef potentiel de feu l'UMP, dès lors que sous son égide ce parti devrait se renouveler de fond en comble pour survivre et par conséquent changer d'appellation.
Quant aux Dupont et Dupond qui ont vos faveurs, alias Le Maire et Mariton, comme exécutants je ne dis pas, mais comme chefs de parti, eu égard à leur charisme d'huître, on se demande par quel miracle ils pourraient s'imposer ? Sauf à vouloir neutraliser et ringardiser définitivement l'actuelle UMP, offrant ainsi un boulevard au frontnat, auquel cas ils seraient parfaits. De grandes manoeuvres qui seraient pain bénit pour l'actuel pouvoir bien plus obsédé par sa reconduite en 2017 que par la gestion de la France.
Hélas ! Hélas ! Hélas !
Rédigé par : Mary Preud'homme (sous Hollande la France en déshérence !) | 30 juillet 2014 à 13:06
@Franck Boizard
Tout à fait, mais ils préféreront un NS avec un pied en prison et un autre sur une peau de banane, que les socialistes qui ruinent notre pays à tous égards : spirituel s'il n'était déjà KO avec Mitterrand, moral, national face à l'immigration, et économique.
Le problème de P. Bilger, c'est que malgré le désastre prévisible et en cours, il ne semble pas avoir pigé qu'il ne peut y avoir pire que le nul et sa bande de vauriens.
NS, sa plus grosse erreur aura été la Libye ; mais à force de l'attaquer sur des broutilles, ses ennemis vont réussir à l'absoudre de tout.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 30 juillet 2014 à 12:57
Pour que l'UMP se rende compte que Sarkozy n'est pas son meilleur champion (euphémisme), il faut cesser de scruter et de monter en épingle les faits et gestes de l'intéressé. Il faut renoncer une fois pour toutes à se gausser de lui. La hargne, le mépris appuyé ou l'ironie grinçante de ses ennemis ne sert qu'à vexer et à piquer au vif, à énerver et à embrouiller ceux qui lui ont fait confiance en votant pour lui. Elle les met sur la défensive et renforce leur soutien.
Je crois qu'il ne faut surtout pas le leur dépeindre comme un affreux, ni s'acharner sur lui pour le détruire, ni transformer le moindre de ses défauts en turpitude, la moindre de ses fautes en monstruosité. Il faut même accepter que son quinquennat soit marqué par quelques réussites.
Le clouer au pilori alors qu'il a devant lui un programme chargé face à la justice me paraît contre-productif. Moi aussi je penche pour Bruno Le Maire, moi non plus je ne veux plus de Sarkozy à aucune présidence, si ce n'est éventuellement celle des anciens présidents de la République qui ont fait leur temps. La façon dont il semble s'accrocher de manière déraisonnable au pouvoir, sa manière implicite de se croire indispensable me sont rédhibitoires, et je ne veux pas de retour vers le passé. C'est un leurre, une nostalgie de la part de ses supporters qui ne peut que mal tourner pour l'UMP et pour les Français qui veulent une alternance crédible. Même chose d'ailleurs en ce qui concerne Alain Juppé.
Quand il a émergé, il apportait un discours nouveau, et quoi qu'il fasse, ce ne serait plus le cas ; il lui est impossible de représenter maintenant l'avenir ou l'espoir d'autre chose. Même ceux qui l'appellent à revenir sur la scène politique ne peuvent que reconnaître à quel point l'image qu'il offre est désormais dépassée et brouillée, s'ils veulent bien prendre en compte l'ombre et la lumière plutôt que de le regarder sous un éclairage uniquement partisan. Sans les casseroles qu'il traîne maintenant, et sans le ressentiment qu'il a éveillé, il a déjà eu bien du mal à appliquer son programme. Que serait-ce maintenant ?
Rédigé par : Lucile | 30 juillet 2014 à 12:53
« Rien de ce qui est non pas illicite, illégal, mais vulgaire et indécent ne lui est, ne lui demeure étranger » (à Nicolas Sarkozy, naturellement ;))
Vous aussi vous vous mettez à faire dans le « marronnier » (définition : article récurent de faible importance meublant une période creuse. Les sujets « débattus » dans un marronnier sont souvent simplistes, parfois mièvres).
Donc « moqué, caricaturé, ridiculisé, dégradé, souillé » (un de vos billets) ne vous suffisant pas, vous rajoutez « vulgaire et indécent », qualificatifs oubliés dans la presse mais que vous vous empressez de compléter.
Pourtant la présomption d'innocence ça ne demande pas un haut niveau d'expérience, si ?
Comment qualifiez-vous alors ces pièces d'instruction qui se volatilisent pour retomber judicieusement dans les rédactions chères à de votre cœur : licite, légale ou choquant, déloyal voire malhonnête ?
Que trouvez-vous vulgaire ? Que votre meilleur ennemi Sarkozy soit fort bien payé pour ses interventions de politiques internationales (moins que DSK ou Cameron, mais quand même…)
ou que Michel Sapin dise « La bonne finance est l'amie de la France » alors que son pote Hollande avait proclamé au Bourget pour se faire élire "Mon véritable adversaire n’a pas de nom, pas de visage, pas de parti, il ne présentera jamais sa candidature et pourtant il gouverne. Cet adversaire, c’est la finance" ?
Mais soyez rassuré, tant que votre amie Taubira régnera sur la justice, l’ancien président et ses proches seront impitoyablement poursuivis et lorsque, enfin, une décision prononçant l’inéligibilité sera rendue à l’encontre de Nicolas Sarkozy, alors Monsieur Hollande pourra continuer à dormir sur ses deux oreilles.
Jusqu’au jour où… :-(
Rédigé par : breizmabro | 30 juillet 2014 à 12:33
Dans les grandes démocraties, Sarkozy ne pourrait pas se représenter, puisque battu.
Il serait temps de moderniser la République en ne permettant pas aux anciens Présidents de conserver les avantages actuels : Conseil constitutionnel, Cabinet, locaux, etc.
Rédigé par : JPM | 30 juillet 2014 à 12:25
Il serait intéressant de connaître le fond de la pensée du triumvirat Fillon, Juppé et Raffarin à propos du retour probable de Sarko.
A quoi sert-il de faire tant d’efforts pour remettre un parti en ordre de marche, assainir ses finances, virer les sangsues et les magouilleurs, retrouver une crédibilité, si le résultat de ces efforts consistait tout simplement à replacer Sarko sur le trône et absoudre ceux qui sont responsables de la déconfiture actuelle de l'UMP ?
Avec Sarko, on va repasser le film ‘Stupeur et tremblements’.
Vraiment, ce parti a du mal à tirer les leçons du passé. « il n’est pas de sauveur suprême… ».
Rédigé par : jack | 30 juillet 2014 à 12:05
Là M. Bilger, avec ce billet, vous êtes sûr de récolter de nombreux commentaires.
Revenons à NS.
Le problème c'est que pour une campagne électorale, les Français veulent du lourd, du mensonge, du catch, du people, du y a ka... et avec NS, ils seront servis.
Par contre, dans quel état laisserait-il la France après cinq nouvelles années de com et d'agitation ? Personnellement, j'ai déjà donné et je ne souhaite pas retenter l'expérience.
Rédigé par : Paul Duret | 30 juillet 2014 à 12:05
Les électeurs de droite se sont détachés des problèmes et turpitudes de l’UMP. Ils voteront pour un projet de droite quel que soit le parti, UMP ressuscitée ou nouveau parti. Ils voteront contre Hollande qui incarne un projet avorté, désormais sans espoir et certainement pour Nicolas Sarkozy qui incarne un projet inachevé. Le Maire, malgré son côté politique propre et Mariton son courageux combat contre le mariage pour tous, n’ont aucune chance.
Rédigé par : Alain | 30 juillet 2014 à 11:52
Et puis, si Sarkozy "revenait" (je ne savais pas qu'il était parti), quel Sarkozy serait-il ?
Le Sarkozy libéral du lundi, le Sarkozy étatiste du mardi, le Sarkozy nationaliste du mercredi, le Sarkozy socialiste du jeudi... ?
Les aigreurs des pisse-froid vont gêner Sarkozy, certes, mais assez peu, puisque les militants UMP sont unis dans le mépris de ceux-ci.
Ce qui va véritablement gêner Nicolas Sarkozy, c'est la politique, la vraie. Il a fait une campagne "droite décomplexée" en 2007 puis, aussitôt élu, il a fait "l'ouverture à gauche".
Pour la satisfaction d'un moment, pour une petite magouille tactique sans importance, il a sapé durablement sa crédibilité politique.
Il va devoir ramer pour convaincre les quelques % qui font la différence.
Sa chance, c'est de n'être opposé qu'à des minables (si Juppé ou Fillon, c'est ce qu'il y a de mieux à lui opposer, il doit rigoler).
Mais cela ne rassure pas sur l'avenir du pays. Vous imaginez : avoir le choix entre Sarkozy, Juppé, Fillon, Hollande, Aubry, Valls et Le Pen ? Déprimant.
Rédigé par : Franck Boizard | 30 juillet 2014 à 11:48
"Se présenteront contre lui deux candidats qui le valent bien et que leur moralité qualifierait plus que lui pour remettre l'UMP sur la voie du redressement : Bruno Le Maire et Hervé Mariton."
En ce qui concerne Bruno Le Maire, on ne lui connaîtrait aucun mentor, ce qui peut être à la fois un bon point et une faiblesse. Son assistante parlementaire d'épouse serait d'ascendance capétienne.
Le fondateur de la dynastie capétienne, Hugues Capet, aurait aujourd'hui des descendants vivants jusqu'à la 39ème génération, y compris par filiation féminine ou naturelle.
Mais bon, ce n'est pas toujours démontrable à 100% même avec l'aide de l'Histoire et en particulier pour la filiation féminine, car il faut d'abord pouvoir faire le lien entre une généalogie sur actes authentiques comme les actes de naissance et ensuite, quand ceux-ci ont souffert de la Révolution française, ce qui en France est le plus souvent le cas, pouvoir faire le lien avec une filiation capétienne incontestable.
S'agissant par ex. de la Lorraine, il existe une branche cadette des Ducs de Lorraine - dont le dernier descendant est Karl Habsburg ou Karl Habsburg-Lothringen (= Charles de Habsbourg-Lorraine) né en 1961 mais dont l'Autriche ne reconnaît aucun des titres et lui a retiré le "von" (= "de") -, branche cadette dont le fondateur (le frère de l'un des Ducs du XIIIe siècle) ayant épousé, dit l'Histoire, une Montmorency petite-fille par sa mère d'Alix de Dreux dont le père était le 5ème fils de Louis VI le Gros, ce qui fait une dérivation féminine, donc plus sûre... avant une nouvelle filiation agnatique sur plusieurs siècles.
Il existe un personnage féminin illustre ayant épousé l'un des descendants de l'une des branches de cette Maison, et c'est la fameuse mathématicienne et physicienne dont la traduction française des Principia Mathematica de Newton fait toujours autorité, Gabrielle Émilie Le Tonnelier de Breteuil, marquise du Châtelet, dite Émilie du Châtelet, l'amie de Voltaire qui lui remit en état et embellit son château de Cirey-sur-Blaise (Haute-Marne).
On perd toutefois la trace de son unique petit-fils sous la Révolution, ce qui se conçoit assez bien.
J'imagine que le cas n'est pas isolé. Donc, on dira que ce n'est pas toujours très évident...
Rédigé par : Catherine JACOB | 30 juillet 2014 à 11:35
Le principal parti d'opposition classique
Mais ce parti peut-il vraiment être qualifié comme étant un parti d'opposition ?
Pour se convaincre que c'est très loin d'être le cas et que c'est plutôt un parti qui cherche à se faire bien voir par la gauche en la suivant comme un toutou, il suffit de voir comment ses membres votent dans les diverses assemblées élues, y compris dans les municipalités.
Le constat est affligeant.
Rédigé par : Parigoth | 30 juillet 2014 à 11:30