Arnaud Montebourg est un joueur qui a perdu. Il ne sera plus ministre quand le nouveau gouvernement sera annoncé (JDD, 20 minutes).
J'espère que Benoît Hamon, lui, sauvera sa tête car sa loyauté n'a jamais été suspectée et il a été plus prudent que son collègue.
La démarche d'Arnaud Montebourg n'était pas absurde qui prétendait de l'intérieur infléchir la politique du pouvoir en affirmant un autre point de vue et en revendiquant un débat.
Mais encore aurait-il fallu que la discussion ne fût pas close et que la ligne présidentielle ne fût pas fixée et répétée, aussi contestable qu'elle puisse apparaître aux yeux de la gauche intégriste.
Il y a eu un moment où Arnaud Montebourg s'est abandonné au vertige de sa toute-puissance. Etre un peu Hollande mais, à la fois, beaucoup Montebourg. Il a cru pouvoir mener à bien le tour de force, le défi de dénoncer la ligne de l'exécutif et de s'afficher pourtant solidaire. Il s'est surestimé. Même lui ne pouvait pas se permettre d'être dedans et dehors.
Il a contraint le président de la République à trancher. Il va quitter le gouvernement. C'était une cohérence nécessaire, faute de laquelle le pouvoir déjà mal en point aurait été totalement décrédibilisé.
Cohérence certes mais il est clair qu'avec Arnaud Montebourg dehors, les écologistes, le Parti de gauche avec les communistes remontés et les frondeurs réticents, les ennuis politiques de François Hollande vont s'amplifier gravement.
@Sanchez Yvonne
Je vous remercie d'avoir accordé une réponse aussi courtoise et circonstanciée à l'un de mes commentaires à propos de la négation par certains de l'évidence que constitue l'introduction sournoise du genre à l'école au mépris de la liberté de conscience et du rôle exclusif des parents dans certains domaines.
Vous êtes une des personnes prouvant que tout n'est pas encore à jeter chez cette « vieille dame avec beaucoup de défauts et beaucoup de qualités » qu'est l’Éducation nationale.
Ceci dit, puisque l'on m'a accusé de répandre des rumeurs, en voici d'autres, officialisées celles-là :
A l'heure où la pertinence et la légitimité scientifiques des études de genre sont enfin reconnues en France, l'Institut du Genre CNRS/Universités organise le premier Congrès dans ce domaine à l'échelon national.
Le Congrès se tiendra du 3 au 5 septembre à l'Ecole Normale Supérieure de Lyon (voir infra, Organisation du Congrès).
Il permettra de faire la démonstration de l'importance scientifique, de la vitalité et de la diversité des études de genre en France et dans le monde francophone, en dressant le tableau le plus complet possible des recherches menées actuellement dans ce domaine.
http://genrelyon2014.sciencesconf.org/
Heureusement que la théorie du genre n'existe pas...
Rédigé par : Parigoth | 29 août 2014 à 15:24
@Franck Boizard
Vous parlez je suppose du Français mâle dominant blanc ? Mais souffrez que mon Français ne soit pas le vôtre et vous verrez, tout ira mieux...
Rédigé par : luky stuc | 29 août 2014 à 09:45
@ Parigoth
Je vous admire de tenter d'éveiller certains commentateurs en proposant d'autres informations, d'autres références que celles de la propagande officielle. Sauf que, lorsque les yeux et les oreilles sont très sélectifs et ne voient ou n'entendent que ce qui est conforme à leurs convictions, c'est peine perdue. Mais je vous remercie d'essayer.
Cela dit, en tant qu'enseignante ayant vécu beaucoup de réformes et réformettes (la majorité des ministres de l'EN ont manifesté le désir de marquer leur passage), je fais confiance au bon sens et à l'intelligence de la plupart des instituteurs et professeurs pour suivre les directives imposées par les ministres avec une application très... distancée.
Bien sûr, il y aura (il y a déjà) des militants, des arrivistes, des zélés, des idéologues ou idéalistes (au choix), des pratiquants, des "croyants" même, pour prendre les instructions au pied de la lettre.
Ça peut même parfois, dans un certain contexte, être positif.
Et les parents devront effectivement être très attentifs.
Certains livres, par exemple, qui ont fait leur apparition dans les bibliothèques de classes ou les CDI sont... curieux.
Il leur faudra les lire attentivement. Et parler à l'équipe enseignante. Certains intervenants extérieurs seront à examiner à la loupe également.
J'ai eu des confidences de collègues enseignants, en région parisienne, contraints au printemps dernier de "virer" des militants LGBT venus dans leur classe de collège incognito et sous le faux prétexte de conférences d'information, prêcher leur bonne parole.
Je suis bien certaine que la majorité des enseignants, lesquels n'ont pas attendu les ministres pour traiter filles et garçons - leurs élèves - de façon égalitaire (tout en respectant l'individualité de chacun et chacune), satisferont à leurs obligations et se plieront aux directives de leur hiérarchie avec beaucoup de sérénité et de... circonspection. Ils ont été formés pour enseigner, instruire et éventuellement éduquer dans le cadre des principes généraux émanant, entre autre, de notre constitution.
Qu'apportent de plus les ABCD de l'égalité si on enlève (ce n'est pas rien j'en conviens) l'induction sous-jacente à la similarité ? Rien de nouveau.
Et je suis bien sûre, droite et gauche confondues, que la plupart des enseignants, au contact avec la réalité du terrain, la diversité des milieux socio-culturels, les attentes et inquiétudes des parents, au regard de leurs propres convictions et capacité de réflexion, sont très éloignés des théories véhiculées par des lobbies et instrumentalisées par le pouvoir. Ils sont conscients des limites de leur devoir concernant l'éducation. Et les déclarations officielles de certains leaders syndicalistes n'y changeront rien.
Les ministres passent et les enseignants restent.
Les problèmes que pose le désastre de cet enseignement de masse ne pèsent pas uniquement sur les épaules de Mme Belkacem dont par ailleurs, au vu de certaines de ses déclarations et sans vouloir faire d'amalgame ni polémiquer, on peut parfois se demander par qui et de quelle façon elle a été éduquée et instruite.
Dans quel milieu a-t-elle évolué pour se fourvoyer à ce point sur les contenus et les méthodes d'enseignement de l'école française ? est-ce une expérience personnelle, des constatations navrantes renouvelées ? ou bien de la mauvaise foi ? un "créneau" pour avancer ? un peu de tout ? rien de tout cela ?
En vérité, ça n'a pas grande importance. Sa capacité de nuisance (ou a contrario ses "avancées" pour ses soutiens), ne dureront que le temps de sa mandature.
L'Education nationale est une vieille dame avec beaucoup de défauts et beaucoup de qualités. Parmi ses atouts, il y a la valeur globalement correcte - jusqu'à présent ! - des enseignants.
Et parmi ses défauts il y a ce que je vais compter paradoxalement comme une qualité : une certaine forme d'inertie. Parfois, lorsqu'on ne peut pas lutter à cause du rapport hiérarchique, l'inertie est une force intéressante car toutes ces petites réticences additionnées font un énorme bloc qu'il est très difficile de bouger.
Claude Allègre (c'est un peu dommage dans son cas) en sait quelque chose.
Ainsi, il en sera de la réforme Peillon-Hamon-Belkacem.
Il restera de Vincent Peillon qu'il a instauré une pétaudière très inégalitaire, de Benoît Hamon qu'il a supprimé les bourses au mérite, avant d'être viré sans pouvoir faire une rentrée scolaire et de Najat Vallaud-Belkacem qu'elle a provoqué inutilement de la colère et de l'inquiétude chez les parents (et les enseignants) en agitant des chiffons rouges.
Ils tomberont peu à peu dans l'oubli. Leurs réformettes seront amendées, modifiées, remisées. On les évoquera (dans le milieu) avec amusement, ironie, tristesse pour le gâchis, ou regrets pour les possibilités mal ou pas mises en œuvre. Bref on regardera cela comme un épisode de plus.
Le bateau continuera de couler normalement, lentement mais sûrement.
Les élites mettront leurs enfants dans les meilleures écoles avec les meilleurs professeurs et le vulgum pecus (enseignants et élèves lambda confondus) fera ce qu'il peut.
Rédigé par : Sanchez Yvonne | 29 août 2014 à 09:43
En français, on dit et on écrit "Mme le ministre" ou, en abrégé, "le ministre".
Ce n'est pas parce que les crétins incultes qui peuplent les médias massacrent le français qu'il faut les imiter.
Rédigé par : Franck Boizard | 28 août 2014 à 18:52
(Suite) A moins qu'elle n'ait obtenu un master en Sciences politiques, déjà mieux mais tout de même un peu juste pour une ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche.
Rédigé par : sylvia trofort | 28 août 2014 à 13:14
Sauf erreur de ma part, la nouvelle ministre de l'Education nationale est deux fois bac+3 (ce qui ne fait pas bac+6), tout comme son prédécesseur, quand on sait que nos docteurs enseignent en lycée, on voit qu'une inversion s'est opérée et que les enseignants et les chercheurs seront sous la tutelle de moins diplômée qu'eux. Quel prodige !
Rédigé par : sylvia trofort | 28 août 2014 à 11:16
La propagande pour la théorie du genre s'amplifie de jour en jour grâce à nos médias de gauche : pas un jour sans reportage très élogieux sur NVB la nouvelle papesse de l'Education nationale socialiste nouveau genre : télés, journaux nationaux et régionaux, internet, etc. ; un véritable bourrage de crânes très peopolisé pour nous faire avaler les pires couleuvres que ce gouvernement a odieusement mis en oeuvre dans notre société, dans nos écoles avec force lois eugénistes dégénérées et dépravées ; un front du refus commence à se mettre en oeuvre : élus, parents d'élèves, citoyens ordinaires respectueux des valeurs de notre civilisation, de nos luttes, de nos combats, afin de bâtir une Nation socialement et sociétalement équilibrée, républicaine, laïque tout en respectant les valeurs chrétiennes, ciment de notre évolution ; ce danger qui se profile à l'horizon, "Le grand remplacement" de notre population et de nos valeurs par la nouvelle idéologie socialiste de Terra Nova doit être combattu avec force et dignité par les derniers citoyens résistants à cette "épuration" d'un nouveau genre !
Rédigé par : sylvain | 28 août 2014 à 09:23
Un signal de bon augure pour les enseignants tous niveaux confondus "aversion profonde pour les polémiques stériles" aurait envoyé la Madame Vallaud-Belkacem !
Une traduction serait la bienvenue ; et d'après ce qu'il se dit il s'agirait d'une bonne élève, "obéissante, se laissant traire sans bouger, sans mettre le pied dans l'écuelle, un amour de petite chèvre".
Et non ! pas comparé La Madame à une chèvre ! Ce n'est qu'un rapprochement poétique.
Rédigé par : calamity jane | 28 août 2014 à 07:00
Inscriptions record dans les écoles privées (800 dans notre ville) pour fuir les "pervers détraqués du Genre socialiste de l'EN", dixit certains parents d'élèves.
Et il n'y a pas que des réacs fachos collabos pétaino- vichystes homophobes de droite ; de bons militants PS donneurs de leçons en font partie, avec de bons prétextes faux-culs comme ils savent en user et abuser : la distance , les heures, la nounou habite à côté, etc.
Mais d'après une rumeur, une nouvelle rumeur démentirait l'ancienne rumeur !
Rédigé par : sylvain | 27 août 2014 à 16:24
@A mon avis
Vous participez à la propagation des rumeurs.
Vous êtes de ceux qui refusent d'admettre les évidences les plus manifestes prouvées références à l'appui quand elles démontent les impostures.
Peut-être est-ce dû à un brin de mauvaise foi ?
Rédigé par : Parigoth | 27 août 2014 à 16:06
@ Parigoth | 27 août 2014 à 10:36
Vous participez à la propagation des rumeurs. La nomination de la nouvelle ministre de l'Education nationale va vous donner un nouveau souffle !
Rédigé par : A mon avis | 27 août 2014 à 14:40
Rédigé par : A mon avis | 27 août 2014 à 10:01
......................................
Ils vont surtout se prendre une troisième raclée magistrale ; j'en suis MDR d'avance ; le FN et les vrais citoyens vous remercient... à mon avis !
Rédigé par : sylvain | 27 août 2014 à 11:34
@ A mon avis
Après tout ce qui a été dit et écrit et expliqué sur l'enseignement de l'égalité homme-femme à l'école, vous en êtes resté à cette fameuse "théorie du genre", qui n'est que "théorie" dans l'imagination fertile de certains milieux réac.
Parce que vous gobez toute crue la désinformation diffusée par les services de propagande du Régime ?
Alors pourquoi cette « théorie du genre qui n'existe pas » est-elle étudiée et enseignée dans les milieux universitaires français ?
Le CNRS n'a-t-il rien d'autre à faire que de s'occuper de cette idée fumeuse du « genre » ?
http://www.cnrs.fr/mpdf/IMG/pdf/premiers_traitements_cartos.pdf
Je ne vais pas inonder cet espace de liens qui démontrent que l'on nous mène en bateau, mais voir par exemple :
http://www.theoriedugenre.fr/?11-documents-qui-prouvent-que-la
Au passage, nous relevons que, de façon scandaleuse et au mépris de la liberté de conscience tout en outrepassant leur rôle, les syndicats de l'enseignement se sont impliqués dans la diffusion de la perversité que constitue cette « théorie du genre qui n'existe pas ».
Quant à la soi-disant «égalité homme-femme », elle repose sur une confusion sémantique, confondant égalité (en droits) et similitude.
Alors, qui sur ce point comme sur d'autres recouvre du nuage de fumée opaque des accusations de diffusion de rumeurs des menées pernicieuses pour nous asservir qui se révèlent bien fondées ?
Rédigé par : Parigoth | 27 août 2014 à 10:36
@ JMT | 26 août 2014 à 21:05
Une excellente nomination au poste de ministre de l'Education nationale : une femme, jeune, dynamique, intelligente !
Un bouc émissaire idéal pour les réacs, Christine Boutin et autres co-intéressés !
Rédigé par : A mon avis | 27 août 2014 à 10:01
Après tant d'averses et de trombes d'eau subies et notamment la dernière en date sur l'ile de Sein, notre guide suprême a décider d'aller se recueillir dans la chapelle de l'Elysée. Après une longue méditation une lueur est née, il lui fallait changer d'ennemi. Ce n'était plus la finance qu'il devait avoir dans le collimateur mais son aile gauche et ces putschistes de pacotille. Une révélation miracle qui allait enfin le sauver et le mettre au sec pour longtemps ! Et pour contrer les éventuels détracteurs il s'était souvenu d'une citation célèbre d'un grand aîné, le regretté Edgar Faure, grand humaniste devant l'éternel, qui avait déclaré "Ce n'est pas la girouette qui tourne, c'est le vent". On verra comment se comportera le vent de l'Histoire !
Rédigé par : Jabiru | 27 août 2014 à 09:07
L'Horreur !
Provocs ignobles :
Taubira, la plus détestée des Français reste à son poste du ministère de l'insécurité et du laxisme judiciaire.
NVB, la prophétesse de la théorie eugéniste du Genre aux manettes de l'Education nationale socialiste.
Les urnes bouillent d'impatience de leur filer une troisième raclée plus mémorable que les autres !
Rédigé par : sylvain | 27 août 2014 à 07:25
Les nouveaux promus l'ont été grâce à leur loyauté vs F Hollande... un peu comme dans un régime autoritaire... ceci dit, A Montebourg l'avait bien cherché, en plus de sa cuvée du redressement, un bouquin 'Montebourg, président' ? dont les meilleures feuilles sont connues de tous doit sortir la semaine prochaine... il a tout fait pour être viré !
Tous les détracteurs reprochent à Emmanuel Macron d'être passé par la Banque Rothschild, mais tout le monde a oublié ou ne le sait pas que Henri Emmanuelli y était passé aussi... dans l'indifférence quasi générale d'alors !
La nomination de N. Vallaud-Belkacem est très surprenante, récompense d'une loyauté, va avoir fort à faire face aux syndicats et aussi aux parents d'élèves qui n'ont pas oublié l'épisode de la méthode ABCDE.
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On peut porter le féminisme/parité/égalité en bandoulière, les mots ont un sens et certains sont révélateurs, les clichés ont la vie dure : - Deux femmes ont un différend, c'est de la jalousie, avec en plus un sourire de connivence en coin ! - Deux hommes ont un différend, c'est une rivalité !
Certains commentateurs depuis hier soir s'en donnent à cœur joie ! Nous nous en souviendrons le moment venu MDR MDR !
Rédigé par : eileen | 27 août 2014 à 00:41
David Pujadas a été complètement crasse ce soir en interrogeant Valls.
Aucune question sur la hausse probable de la TVA, rien sur les réformes structurelles...
Mais pour quoi le paie-t-on ?
Rédigé par : Paul Duret | 26 août 2014 à 22:05
Je ne suis pas - loin de là - un partisan de François Hollande et de Manuel Valls, mais je dois reconnaître qu'ils ont bien joué le coup. Virer trois ministres un tantinet démagogues et les remplacer par trois trentenaires de bon niveau intellectuel, bien formés par l'enseignement en France et améliorés par eux-mêmes, le tout officiellement en 36 heures chrono, est un bel exploit. Et avoir éliminé proprement dans la foulée le septuagénaire Baylet est une cerise sur le gâteau. Je m'attendais à pire et je suis ravi d'entendre les commentaires négatifs apportés par des journalistes engagés à gauche et qui veulent le rappeler. La désinformation médiatique est vraiment une tare dans notre pays ! Ses ravages sont considérables : répéter en boucle qu'Emmanuel Macron est un banquier millionnaire, par contre surtout ne pas dire que Baylet se déplace en hélicoptère... J'attends les prochains actes de communication des trois nouveaux ministres !
Rédigé par : Jean le Cauchois | 26 août 2014 à 21:14
@ Parigoth et A mon avis
Concernant la théorie du genre plus aucun souci c'est Najat Vallaud-Belkacem à l'Education nationale...
Rédigé par : JMT | 26 août 2014 à 21:05
La formule Valls est donc un virage libéral pour l'économie, compensé par un virage libertaire pour le sociétal.
Sauf que pour la perte de l'âme, on peut compter sur les tenants de la théorie du genre et dérivés sournois, alors que pour ce qui est du libéral, on n'a pas encore vu la couleur du premier des 50 milliards d'économie qui devraient d'ailleurs être de 130.
Il faut dire que si c'est le conseiller économique du nul qui prend la barre, on a tout lieu d'être rassuré.
Prochainement, on devrait en toute logique voir les patrons être accusés de ne pas jouer aux couillons.
Dans quel état sortirons-nous de ces fous furieux ?
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 26 août 2014 à 20:49
@ Parigoth | 26 août 2014 à 11:04
En parlant de B. Hamon, vous dites :
"Il n'a pas renoncé à imposer la théorie du genre…"
Ma parole, c'est de l'obsession ! Après tout ce qui a été dit et écrit et expliqué sur l'enseignement de l'égalité homme-femme à l'école, vous en êtes resté à cette fameuse "théorie du genre", qui n'est que "théorie" dans l'imagination fertile de certains milieux réac.
C'est vrai que les rumeurs ont la vie dure, surtout quand on s'emploie à les entretenir !
Rédigé par : A mon avis | 26 août 2014 à 17:58
Est-ce que l'exclusion de Montebourg a de l'importance ?
Je le crois car :
- ses idées l'avaient propulsé au troisième rang des primaires alors que Valls y avait été ridicule.
- elle diminue la représentativité du président de la République qui n'a été élu qu'avec moins de 38% des inscrits.
On pourra me répondre que l'Assemblée nationale soutient cette bande. Mais les élus sont-ils vraiment les représentants du peuple ou, pour la plus grande partie d'entre eux, toute tendances confondues, les chargés de mission de partis politiques dont l'ennemi principal est la prise de conscience citoyenne d'une démocratie absolument urgente ?
Rédigé par : kirios | 26 août 2014 à 17:52
A suivre à partir de/vers 18h sur toutes les chaînes un piètre remake de "Much about nothing"...
Une peut-être bonne nouvelle, Elisabeth Guigou qui remplacerait Harlem Désir !
Rédigé par : eileen | 26 août 2014 à 17:11
@ stéphane | 25 août 2014 à 21:54
"Quant à ceux qui regrettent leur vote Hollande, il faudrait qu'ils se rappellent avec un peu plus de lucidité du candidat sortant..."
On n'oublie pas et on n'oubliera jamais : passage de 2007 à 2012 de la dette de la France de 60 à 90% du PIB.
Sarkozy était pire que François Hollande ("reverse" de la phrase Mélenchon).
Il existe une cohorte d'électeurs de droite qui, faute de candidats crédibles de la droite gouvernementale (non envisageable au premier tour de la présidentielle de 2017, mais possible au second) préfèreront commettre à nouveau l'erreur de voter Hollande (ou l'autre candidat socialiste alternatif…) au minimum au premier tour (c'est-à-dire en d'autres termes, se couper le bras) que d'insinuer dans l'urne un bulletin Sarkozy.
Si Sarkozy, comme l'a dit Bernard Debré, joue placé au premier tour de la Présidentielle 2017 et vainqueur au second contre Le Pen, ces mêmes électeurs voteront pour une grande partie l'abstention.
Finie la morale générale suite au drame du 21 avril 2002.
Personne n'a oublié l'affaire Woerth et la justice muselée à la Courroye, les fadettes, l'Epad pour le fiston, sans parler du comportement bling-bling et de la courte vue pour le futur de la France.
Et bien sûr, l'échec lamentable du quinquennat ayant abouti à la dérouillée de la Présidentielle 2012 malgré un adversaire peu attractif.
Personne n'ignore les dessous de la charge actuelle : "mon moteur, c'est le devoir" (avant-dernier numéro de Valeurs actuelles) qui pourrait prêter à sourire si ce que sous-entend cette allégation non sincère n'était pas si dramatique !
On a beau avoir la mémoire courte, on sait d'où on vient, et ce que l'on ne veut surtout pas revivre.
C'est - peut-être, sous toutes réserves - pour cette raison que l'honorable hôte de ce blog est si tolérant vis-à-vis de François Hollande.
Car la messe de fin du quinquennat n'est pas dite, surtout après le retournement de situation magistral d'hier qui est peut-être un message d'extrême confiance adressé aux patrons. Les erreurs de début de quinquennat passant à la trappe après l'éviction de l'infernal trublion anti-patron, ex-ministre de "l'abaissement régressif"… pardon, du "redressement productif".
Un message prometteur tant au plan national qu'international.
Rédigé par : Bruno | 26 août 2014 à 16:10
@Camille
Merci pour votre aimable message.
Rédigé par : adamastor | 26 août 2014 à 14:55
Un pauvre petit chien tout mouillé, perdu sur une île, que personne n'aime, et train de parler aux murs pendant que les autres s'amusent. Pauvre Hollande.
Comment va-t-il faire pour tomber plus bas ?
Lamy au commerce et à l'économie, Migot aux finances, Gallois à l'industrie. On a encore quelques heures pour rêver. Encore que s'il avait été intelligent, il aurait pris Védrine comme Premier ministre, le nul de chez nul.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 26 août 2014 à 14:42
Va-t-on nous priver de Désir ?
Rédigé par : Yves | 26 août 2014 à 13:09
C’est un remake des révoltés du Bounty (1789) par Montebourg Arnaud dans le rôle de Fletcher Christian ?
Si c’est vrai il faut aller jusqu’au bout et abandonner le Capitaine Hollande, nouvelle version de William Bligh qui se fit « virer » PAR SON SECOND qui l’abandonna à son triste sort.
Toute ressemblance avec des faits réels ne seraient évidemment que du cinéma.
Alors bonne séquence (oups, je voulait dire : séance).
Rédigé par : breizmabro | 26 août 2014 à 12:27
@ adamastor
Mme Soleil !! Si seulement ! Une foule impatiente écouterait mes prédictions sur le futur gouvernement, ce serait mon quart d'heure de gloire. Mais non, retour à la réalité, et vous n'étiez absolument pas visé dans mon couplet sur les commentateurs, car je connais votre prudence et votre bonne foi.
Rédigé par : Camille | 26 août 2014 à 12:26
Si B. Pompili entrait au gouvernement, si N. Vallaud-Belkacem (initiatrice de la journée de la jupe, aussi pour les garçons) était maintenue à son ministère voire obtenait un plus glorieux ministère... ce serait la fin de tout... Ces deux-là n'ont pour féminisme que de vouloir rendre les hommes efféminés, aux casseroles... ces deux-là et S. Pinel ne sont que des gadgets en politique.
Il faut à la France un gouvernement de professionnels (pas des professionnels de la politique, des professionnels des sujets à traiter) et non pas un gouvernement de godillots nommés pour contenter tous les courants, et tenter de rassembler le PS atomisé.
Quant à la parité, elle n'est pas essentielle, ce qui est essentiel c'est l'égalité dans les compétences, rien de plus.
Si la parité est inscrite dans la Constitution, disposer/offrir un travail et un toit pour tous le sont également.
Il n'y a pas une économie de gauche ou une économie de droite, il y a une bonne ou une mauvaise économie qui donnent de bons résultats ! Il serait urgent que le prochain gouvernement en accepte le principe !
Selon le choix qui sera fait, les Français auront une idée très claire de leur devenir à très court terme : ça passe ou ça craque !
Rédigé par : eileen | 26 août 2014 à 11:56
Et si M. le président s'avisait d'écouter ce que les Français pensent et désirent ?
Et si M. Montebourg n'était pas avocat ?
Et si Mme Filippetti était une artiste ?
Et si M. Hamon était connu des Français ?
Dans ce cas il y aurait quelque chose à dire...
Rédigé par : duvent | 26 août 2014 à 11:28
@anne-marie marson
Je regrette le départ de B.Hamon, qui était moins totalitaire à l'Education que sa probable remplaçante, Najat Vallaud.
Eh bien, qu'est-ce qu'il vous faut !
Hamon vient du trotskisme - comme bien d'autres de ses comparses du P.S qui ont transformé ce parti en parti extrémiste - et c'est un doctrinaire sectaire.
Il n'a pas renoncé à imposer la théorie du genre et autres calembredaines à l'école au lieu de s'inquiéter de la baisse du niveau scolaire à l'Ednat en dépit des moyens gigantesques dont elle dispose.
Rédigé par : Parigoth | 26 août 2014 à 11:04
@ anne-marie marson
J'ai cru comprendre que la ministre qui serait nommée à l'Education nationale (et à la recherche) serait Ségolène Royal.
Belle promotion. Valérie Trierweiler doit être verte de rage.
Quant à Vallaud-Bekacem, la femme à tout faire du gouvernement, je pense qu'elle gardera son ministère fourre-tout : droits de la femme, sports et autres accessoires divers et variés.
Rédigé par : Achille | 26 août 2014 à 10:29
Tremblement de terre en socialie !
Brutalement le parti socialiste passe, en matière de dogme, de l'ère pré-industrielle collectivo-trotskiste à la vraie social-démocratie.
Tombent enfin les masques.
Pas le choix : cela ou l'apocalypse politique après la sortie inconcevable Montebourg/Hamon.
Rendre service aux électeurs de gauche contre leur gré en abattant les idées périmées des frondeurs remontant au jurassien au profit des dures lois de la mondialisation économico-financière.
Hollande - le non décideur - acculé au mur par Valls.
Le vrai futur adversaire de la droite de gouvernement aux prochaines échéances nationales.
Sa démission dans la balance devant François Hollande pour virer les ministres à vapeurs (cohérence).
La ligne Fabius (cf. Médiapart) qui l'emporte affirmant que l'important n'était pas de satisfaire le peuple de gauche ou même la population française dans sa globalité (au travers de pseudo-actions rose-rouge saupoudrées dont les lois Duflot jetées aux orties au nom du sacro-saint réalisme économique) mais de restaurer l'image de la France à l'étranger et au sein même de l'Europe.
Rendre service aux Français, malgré eux, par la bande façon billard.
La France qui doit sortir de son statut borderline au sein même de l'Union européenne.
Hollande jugé, à dater d'hier, depuis un théâtre extérieur international - majoritairement anglo-saxon - comme pas si stupide que cela, ayant enfin jeté la poussière du tapis par dessus la balustrade.
Le ressenti de la France par les Allemands un peu requinqués par l'éjection du pitre/franc-tireur Montebourg (qui venait de demander - pour que soit redressée l'économie de la France, que l'Allemagne fasse le boulot de l'extérieur pour le motif que le gouvernement français était incapable de le faire de l'intérieur !). L'homme à la marinière, grand donneur de leçons aux patrons et devant l'éternel (Goodyear, Peugeot, etc.) passé par pertes et profits.
Enfin.
Pourquoi lui a-t-on donné le ministère de l'Economie il y a quelques semaines ?
Un remaniement large touchant non seulement Montebourg et Hamon, mais aussi Filippetti et probablement Taubira.
Filippetti jugée incapable à son poste (intermittents, etc.) qui dit ce matin, lors de l'interview de Bourdin, qu'elle a décidé de partir car l'on ne saurait transiger avec ses idées (sic). Alors qu'elle a été reçue à Matignon pour que lui soit signifiée sa mise à la porte.
Bref, le grand ménage.
Pour une fois, la gauche de pouvoir a été couillue.
Pas d'autres portes de sortie…
Rédigé par : Bruno | 26 août 2014 à 10:19
Bon commentaire d’Arobase du Ban.
Le pédalo est encalminé en pleine mer faute de vent. Le capitaine débarque l'équipage, mais garde le second, bien que celui-ci commence à être impopulaire.
Il semble que l'éviction d'A.Montebourg était programmée depuis longtemps, les patrons n'en voulant pas comme ministre de l'Economie.
C'est le moment de faire ses paris sur le nouveau gouvernement.
Je regrette le départ de B.Hamon, qui était moins totalitaire à l'Education que sa probable remplaçante, Najat Vallaud. Pour celle-ci, recalée à l'ENA, être ministre était inespérée, et ce n'est pas elle qui crachera dans la soupe.
Rédigé par : anne-marie marson | 26 août 2014 à 08:40
Un lundi noir et pluvieux qui illustre assez bien la France de 2014 : un président pas même capable de s'entourer de communicants qui anticipent et disposent de parapluies en cas de pluie... les images de Hollande à l'Ile de Sein sont abominables... alors qu'un putsch venait de se produire, alors que le gouvernement venait de démissionner, les putschistes affirmaient avoir démissionné ignorant qu'ils avaient été de fait virés...
Hier lundi tous les ministres et leur entourage dressaient des plans sur la comète pour savoir s'ils seraient ou non maintenus, leur seul véritable souci, savoir ce qu'ils feraient s'ils n'étaient pas reconduits, après les six mois de salaires perçus...
Ainsi va la politique en France, pendant que certains pays travaillent au redressement de leur économie, en France on badine, on s'inquiète pour sa carrière, son devenir, on se sert, sans servir le pays.
Quelquefois on est en droit de se demander à quoi sert un gouvernement, puisque les affaires courantes sont gérées par l'administration... exemple, la Belgique qui a été sans gouvernement durant plus de 400 jours n'en a pas souffert !
Peut être faudrait-il penser à un gouvernement à mi-temps ce serait une source d'économies ! J'ai lu que le ministère de S. Royal coûterait 7 milliards par an... si cette info est juste, il y a des économies simples que nous ignorons !
Rédigé par : eileen | 26 août 2014 à 07:21
Oh la la ! Il faut pourtant bien défendre l'orientation politique choisie qui est à tous points de vue détestable mais indispensable.
"Mais si tost que je prens la plume à ce dessein,
Je croy prendre en galere une rame en la main"
L'inflexion économique demandée par Montebourg a déjà eu lieu, pourquoi fait-il mine de ne pas le constater ? Les baisses d'impôts sont effectives pour les catégories les plus modestes dès cette année. Les déficits dépassent les 2000 milliards. Un plan de relance du logement va créer des emplois. Que faut-il d'autre ? Augmenter les salaires quand nos voisins allemands s'y refusent ? Distribuer des sous pour que toute la France populaire se jette sur du Made in China ? Oui, il faut produire en France d'abord avant de relancer la demande.
Politiquement, c'est désastreux, inutile de s'en cacher. Mais Montebourg offre à Valls l'occasion inespérée de constituer un gouvernement à sa main. Au jour de la rentrée, la France aura un gouvernement en place, la crise politique disparaîtra dans les souvenirs d'un été pourri. Le patronat est au pied du mur, nous verrons bien si les grandes entreprises françaises sont à l'image des allemandes, responsables et loyales, notamment à l'égard de la sous-traitance, essorée comme nulle part ailleurs en Europe.
Mais franchement, des épisodes de cette nature, on s'en passerait bien. Soutenir aujourd'hui le président, et je continue de le faire, relève du sacerdoce ! J'y crois encore !
Rédigé par : Jean-Dominique Reffait | 26 août 2014 à 01:25
Cher Philippe,
Et le cirque continue.
Pour quelques mois.
Tout le monde l'a compris. Certains ont mis plus de temps à se défaire de leurs illusions.
C'était prévisible depuis le début : comment voulez-vous faire avancer un rafiot avec une équipe qui veut sortir de l'Europe et l'autre pas ?
Avec une équipe qui veut réduire le déficit et l'autre pas ?
Le budget de la fonction publique ne doit pas dépasser les 50%. Ce n'est pas si difficile à comprendre. Une fois cette règle mise en place, l'économie française redémarre sans problème.
Il y a des domaines dans la fonction publique où il n'y a pas assez de personnel, la santé, la justice, la police.
Et dans de nombreux domaines, le privé ferait aussi bien. Gouverner, c'est savoir déléguer.
L'informatisation devrait permettre de réduire facilement le nombre de fonctionnaires, et si cela était bien géré avec le nombre énorme de départ en retraite, nous devrions connaître le plein emploi.
Tous les créateurs d'entreprise ont trouvé plus de facilités à créer leur boîte à l'étranger et la création de jobs se fait sans la France.
Ce sont ces jeunes expatriés qui étaient l'avenir de la création d'emploi et le moteur de la formation.
Les dégâts causés par Hollande et ses gouvernements se feront sentir encore dans trente ou quarante ans.
Chasser les actifs d'un pays, c'est ne pas mesurer que pour équilibrer les retraites, il y a besoin d'un équilibre entre actifs et passifs. Chasser les retraités d'un pays, c'est accepter que les pensions de retraite soient dépensées en dehors de la France.
Avec Hollande, c'est le tous contre un.
Avec Sarkozy, c'est un pour tous et tous pour un.
françoise et karell Semtob
Rédigé par : semtob | 26 août 2014 à 01:06
"Ah qu'il est joli garçon l'assassin de papa !" (Georges Fourest).
Rédigé par : Savonarole | 26 août 2014 à 01:00
@Camille
Je ne pense vraiment pas que ma phrase soit de nature à "refaire l'histoire". En revanche en supputant un avenir qui n’a pas eu lieu, vous semblez prendre la relève de Madame Soleil. Ça, ce n’est pas refaire l’histoire, c’est fabriquer de l’histoire-fiction.
Rédigé par : adamastor | 26 août 2014 à 00:38
@ Arobase du Ban 22:51
< Il nous reste peu de temps pour "vivre la France". Prions. > J'ai une belle prière pour vous : "Dieu , protégez notre France "Terre des saints et des preux "Donnez-nous l'espérance "La grandeur, l'idéal et la foi des aïeux. C'était le hit-parade en 1943 et en 1944 le changement a eu lieu ! Dans cette époque de commémorations, les souvenirs reviennent ! Mais j'ai connu un général qui aurait été bien surpris de revenir à l'Hôtel de Ville de Paris soixante-dix ans après. Le temps qui passe ne se reconnaîtrait plus !
Rédigé par : Jean le Cauchois | 26 août 2014 à 00:09
@ adamastor
Les autres électeurs, je ne sais pas, pour ma part je n'y ai pas vraiment cru, mais entre deux maux il faut choisir le moindre... et si c'était à refaire, je persiste et signe, persuadée qu'avec l'ex nous serions aussi dans la mélasse jusqu'au cou, d'un autre genre, certes, plus nocive encore.
A quoi bon refaire l'histoire, un jeu favori chez les commentateurs. La situation actuelle est suffisamment préoccupante pour que personne ne puisse en rire, ni penser que l'on peut en tirer profit pour raisons politiques, car il y a toute une France en souffrance qu'il faudra bien gérer par la suite, en attente de réponses valables.
Rédigé par : Camille | 25 août 2014 à 23:07
Thèses, synthèses, foutaises... prothèses.
Comment faire du neuf avec des vieux bois.
Le PS ne peut donner que ce qu'il a. Des ventres dorés lyophilisés dans le caviar.
Des individus "machinisés" dans une cité sans nom, dans la manipulation sémantique, dans la manipulation des idées éthérées, dans l'orgueil qui les rend tous concurrents de tous, dans le vide abyssal de leur soufflerie spirituelle (Jaurès, c'était un souffle d'origine chrétienne), des pantins dans un système qu'ils ne peuvent plus maîtriser.
La droite c'est pareil.
Les extrêmes vont achever l'agonie.
Il nous reste peu de temps à "vivre la France".
Prions.
Rédigé par : Arobase du Ban | 25 août 2014 à 22:51
Une journée qui restera dans l’histoire comme une nouvelle journée de dupes.
Mais qui sont les dupes ??
Les exclus du gouvernement, les électeurs de gauche, ou plus tristement les Français ??
En peu de temps tout a été dit ce soir sur ce remaniement, et je me garderai bien de recycler sous une forme ou une autre le torrent de commentaires publiés.
Je vous propose un petit sourire de mélomane, puisqu’il paraît qu'en France tout finit par des chansons .
Alors avant qu’on en vienne au célèbre « Ça ira », faisons un détour par la musique classique.
Le grand Josef Haydn a décrit une situation analogue (toutes proportions gardées) dans sa symphonie N° 45, appelée Symphonie des Adieux.
Elle fut écrite pour le patron de Haydn, le Prince Esterházy, lors de son séjour au palais d'été accompagné par Haydn et l'orchestre de la cour. Ce séjour dut être un peu plus long que prévu, et la plupart des musiciens avait été longtemps absents de leur foyer. Aussi, au cours du dernier mouvement de la symphonie, Haydn suggéra subtilement à son patron qu'il pourrait peut-être permettre aux musiciens de rentrer à la maison : lors du dernier mouvement chaque musicien, l'un après l'autre, s'arrêta de jouer, souffla la chandelle de son pupitre et quitta la salle. À la fin du mouvement, deux violons muets restaient sur scène (tenus par Haydn lui-même et le maître de concert).
Regardez bien on croirait voir le dernier conseil des ministres de F. Hollande ! (Le départ des musiciens commence à la 5ème minute, environ)
https://www.youtube.com/watch?v=TpAmXxXGNLI
Rédigé par : Tipaza | 25 août 2014 à 22:43
Philippe Bilger ne répondra plus...
François a besoin de lui pour remplacer Taubira qui va lancer sa campagne présidentielle ; c'était le deuxième qui trépignait après Valls (nom du commissaire divisionnaire de la série Navarro !!).
Ne nous oubliez pas Philippe, avec ce départ c'est un peu de nous qui part également.
Rédigé par : stéphane | 25 août 2014 à 22:24
Malgré la démission du gouvernement, notre président de la République s'envole pour l’Île de Sein où sous des trombes d'eau il prononcera un long discours : faut-il avoir pitié du président de la République ?
Rédigé par : JMT | 25 août 2014 à 21:56
Bonsoir,
Hollande traite ses ministres comme Trierweiler,
qui a dit qu'il était mou.
Hériter de 800 milliards de dettes gêne un peu aux entournures.
Les taux à dix ans sont à 1.3% alors que ce bon Sarkozy prédisait une situation à la grecque.
Quel Premier ministre de cohabitation acceptera d'être nommé après l'inéluctable dissolution ? Juppé, Sarkozy, Le Maire ? Aucun à mon avis.
Merci Lionel Jospin pour ce quinquennat, comme s'il n'y avait pas eu à l'époque d'autre urgence.
Quant à ceux qui regrettent leur vote Hollande, il faudrait qu'ils se rappellent avec un peu plus de lucidité du candidat sortant...
Rédigé par : stéphane | 25 août 2014 à 21:54
Quand je vous disais que Sarko était le meilleur et le seul capable de gérer la France ; vous avez voulu le virer, eh bien dansez maintenant, je suis mort de rire de voir à quel niveau de crétinitude est rendu ce peuple rétréci du bulbe !
Rédigé par : sylvain | 25 août 2014 à 19:08
@Camille
Et pourtant, tous les électeurs de F.Hollande y ont cru !
Rédigé par : adamastor | 25 août 2014 à 17:57