On ne peut s'empêcher, durant les vacances, où les événements moins denses apparaissent dans une clarté aveuglante et singulière, de faire se télescoper, par exemple, l'amabilité du Pouvoir et son impuissance, la dureté d'une société et sa mièvrerie. Le chômage ne baisse pas mais on ouvre au public le premier dimanche du mois le parc de l'Elysée. Beaucoup vivent mal mais on prétend leur apprendre à vivre.
Faute d'une France réellement heureuse, on commémore, on décore, on célèbre. Les coulisses ne sont pas brillantes mais on exhibe une scène de pur éclat verbal. On glisse doucement vers un pays fantasmé pour échapper à un réel trop présent.
Et, par moments, cette obsession de faire échapper l'humain à l'humanité tombe dans le ridicule. Il y a des signes qui peuvent apparaître dérisoires mais qui révèlent à quel point, sur tous les plans, une société d'assistance prend la relève d'une société de vaillance.
Mon attention a été attirée récemment par une double page du Parisien : "C'est l'été, apprenez à bien draguer". Il semble "qu'en ville comme à la plage, c'est la grande saison des jeux de séduction. encore faut-il en maîtriser les règles. Guides et coachs aident à faire le bon premier pas".
Qu'il y ait des commerces pour tout et des opportunistes greffés sur l'air du temps a toujours été une évidence. On profite autant qu'on peut. Si l'humanité tient absolument à se dépouiller de ce qui constitue sa liberté et, d'une certaine manière, son honneur, ce n'est vraiment pas le problème de ces pédagogues à la fois inutiles et cyniques.
Mais comment a-t-on pu laisser aller notre monde jusqu'à ce point inouï ?
Où on abandonne à d'autres le soin d'inventer, d'affronter et de cultiver le charme de ces rencontres hasardeuses, de ces échecs qui ne sont pas graves mais forment le caractère, rabaissent les vaniteux et ne découragent pas les modestes, de ces douces et surprenantes félicités qui viennent comme le cadeau d'une journée, le butin bienfaisant d'une audace naturelle ou forgée.
Alors que s'il y a bien une matière qui ne peut pas, qui ne devrait pas s'enseigner, c'est l'apprentissage de notre relation sentimentale, frivole ou grave avec autrui, de ce qui ne dépend que de nous, qui est si intimement lié à notre tempérament et à notre personnalité que prétendre nous priver des risques et des avancées consubstantiels au noyau dur de notre humanité reviendrait à nous mutiler.
Comment sans honte ose-t-on même se rendre auprès de ces professeurs parasites qui, au lieu de nous renvoyer à nous-mêmes, vont nous faire croire qu'ils ont de quoi aimer, sentir, séduire, draguer à notre place ?
Bientôt, j'en suis sûr, tant l'impudeur et l'indécence ne vont plus avoir de limites, on fera la promotion de coachs pour la mort, de formateurs pour le dernier instant pour nous arracher notre singularité quand elle sera notre ultime secours.
J'en ai assez de cette dérive qui, reléguant le citoyen dans un coin où il remâche sa déception et son amertume, prétend le consoler en le dispensant du "dur métier de vivre" selon la belle expression de Cesare Pavese.
Ils nous pourriront tout.
Que dire devant ce billet ? Chapeau bas !
Rédigé par : zomia | 11 août 2014 à 22:32
@ moncreiffe | 06 août 2014 à 19:26
110 000 Français en Allemagne, c'est moins qu'aux US ou en UK, mais c'est vrai que ce n'est pas négligeable.
Sur la double nationalité :
J'ai vérifié, et vous avez raison, être Français et Allemand quand on est fils d'un Français et d'une Allemande est devenu possible depuis 2009.
On progresse donc, mais c'est très récent... et parce que la France l'a dénoncé, donc "malgré" les Allemands.
http://www.ambafrance-de.org/La-double-nationalite
Jusqu’au 5 mars 2009, l’acquisition volontaire de certaines nationalités (dont la nationalité allemande) entraînait la perte automatique de la nationalité française. La France ayant dénoncé le chapitre I de la convention du conseil de l’Europe sur la réduction des cas de plurinationalités, ce n’est désormais plus le cas.
Si vous considérez que l'amitié franco-allemande signifie l'absence de ressentiment, je vous suis.
Mais pour moi ça reste froid, alors que j'ai ressenti une réelle fraternité dans des pays latins (Italie, Brésil, Colombie) ou même anglo-saxons.
Rédigé par : Alex paulista | 07 août 2014 à 23:51
"Ce n’est pas un crime de ne pas détester par principe et de ne pas adorer par inconditionnalité."
Mais c'est tellement plus difficile et exigeant. Notre société fabriquerait-elle uniquement des fainéants avides de bling-bling, des arrivistes égoïstes et vaniteux, des individus non habitués à recourir à la pensée, préférant les raccourcis faciles fournis par d'autres ambitieux ?
Non, nombre d'initiatives individuelles montrent que la plupart d'entre nous sommes préoccupés du sort de nos contemporains, même si les difficultés auxquelles nous sommes confrontés ne nous laissent guère de loisir.
Alors pourquoi ce sentiment d'impuissance ? Changer les mentalités prend du temps et les Français ont profité d'une bonne réputation (les Lumières) sans continuer d'éduquer les générations et sans se remettre en question. Le résultat est que dans bien des domaines nous sommes passés derrière nos contemporains, vivant avec orgueil sur nos certitudes et sans voir qu'autour de nous le monde changeait.
Rédigé par : Josiane Lacombe Minguell | 07 août 2014 à 11:23
Cher Philippe,
Vous avez raison, cher Philippe.
Ils sont tous sur le point de se métamorphoser en rhinocéros et nous sur ce blog, nous voulons, nous souhaitons, nous résistons pour tout simplement rester humains.
Dans votre recherche de l'humain, continuez de combattre la rhinocérite et fouettez ce que tout le monde accepte et suit par fatalité, par ignorance, par manque de courage. Pas de tatouage, c'est cela qui est sexy. Un gros pull mouillé sur la plage voilà qui a du sens. Le charme c'est ce qui est singulier, tout comme vos écrits.
françoise et karell Semtob
Rédigé par : semtob | 07 août 2014 à 02:56
Je viens de finir le "Barthas", 300 pages de souffrance après les 500 pages des carnets de Jünger, fascinantes. L'arrogance des officiers, le mépris du soldat, moindre chez les Allemands, la différence de conception de la guerre, qui échappe à Barthas, mais aussi à Jünger. L'homme de peine et l'homme de guerre.
Des géants l'un et l'autre.
Et aujourd'hui, les nains, le caresseur, qui demande des sous à Angela pour donner à l'ouvreuse, le toréador qui clame la France pays d'asile quand elle n'a plus de quoi payer ses fonctionnaires et perd 33 militaires dans un vol civil Air Algérie en le cachant à la presse, pendant que l'Algérie, ce pays de mendiants de visas au Président, déjà pourri de l'intérieur malgré les soins français, interdit le survol de son territoire aux Rafale français.
Et vous êtes surpris par ces petites ordures vacancières, ces minauderies de putains officielles.
Le peuple n'a que ce qu'il mérite. Il a voté pour le néant, entouré de sales gens qui détestent la France, n'aiment que leurs chances de réélection.
M.Bilger, c'est de poudre qu'il faut parler, il ne faut plus s'inquiéter du sort des Français, pauvre peuple abruti d'idéologie. Il faut parler de celui qui saura dire non à tout, dire non à l'immigration stupidement encouragée quand on n'a rien à lui offrir que la peau des Français, non au drapeau algérien, non aux charges qui s'envolent au profit des mercantis de la démocratie, non aux élus qui ne changeront pas de nombre avec la diminution des régions, non au monde écoeurant de politiques assoiffés d'argent. Les dictateurs n'arrivent pas par hasard. Le régime actuel engendrera fatalement une force, peut-être horrible, dans la banalité de la corruption politique. C'est exactement ce que disait un certain Hitler, et l'Histoire lui a donné dramatiquement raison. Après, il sera vain de pleurer, de se gargariser avec les valeurs de la République qu'on roule aujourd'hui dans la boue des idioties taubiriennes et des sucreries filippettiennes, sans parler des rodomontades vallseuses.
Le peuple ne se révoltera pas, il paiera. Il ne vaut pas mieux. D'autres se chargeront de lui, et la démocratie mourra.
Rédigé par : genau | 06 août 2014 à 23:24
@Lucile
L'amitié entre les peuples me paraît une abstraction chère aux illusionnistes qui nous gouvernent
Exactement, une abstraction, une de plus.
A titre d'exemple, nous avons souvent entendu rabâcher cette expression issue du jargon marxiste-léniniste de l'époque de l'URSS triomphante.
Mais il faut savoir qu'il n'était absolument pas question pour les individus, par exemple à l'occasion de voyages dans un cadre sportif, culturel ou autre en URSS, de chercher à rencontrer des amis ou correspondants russes comme cela se faisait en Occident : la police surveillait tout le monde et l'on risquait de se faire arrêter en cas d'escapade non autorisée.
Ceci dit, les peuples n'ont pas d'amis : ils n'ont que des intérêts...
Rédigé par : Parigoth | 06 août 2014 à 20:20
@ Alex paulista
Combien de Français vivent en Allemagne ? Combien d'Allemands vivent en France ?
110 000 Français vivent aujourd’hui en Allemagne, tandis que 150 000 Allemands vivent en France.
Il me dit que sa fille, si elle veut devenir française, devra renier sa citoyenneté allemande.
Votre ami est mal informé. Sa fille est de nationalité allemande par sa mère et française par son père (selon le droit du sang, en vigueur à la fois en France et en Allemagne). Peu importe le pays dans lequel elle est née. Elle n’a pas à devenir française. Elle l’est déjà, depuis sa naissance. Si elle souhaite un jour vivre en France plutôt qu’en Allemagne, elle conservera ses deux nationalités.
Je sais que certains ici sont contre la binationalité par principe, mais pour moi l'impossibilité d'être franco-allemand est un symptôme du fait que l'amitié franco-allemande est une vaste fumisterie.
Je détiens trois nationalités (canadienne, française et britannique), je connais un peu l’Allemagne (surtout la région de Freiburg-im-Breisgau, dans laquelle mon père, français, avait fait son service militaire de 1949 à 1951, et dans laquelle j’ai séjourné plusieurs fois, bien des années plus tard) et je ne crois pas que l’amitié franco-allemande soit illusoire. Je n’ai jamais perçu de ressentiment profond entre Français et Allemands.
Malgré son allemand impeccable, il n'arrive pas tellement à lier des amitiés.
Malgré ma bonne connaissance de la langue française, j’ai eu moi aussi du mal à me faire des amis en France.
Et, pour revenir au sujet du présent billet, je n’ai jamais su comment draguer. Peut-être devrais-je faire appel à un "coach" ? Ah, j’oubliais, mon épouse n’est pas d’accord.
Cordialement.
Rédigé par : moncreiffe | 06 août 2014 à 19:26
Pendant les vacances la plupart des hommes se mettent en "mode pécho", car les épouses sont souvent ailleurs avec les enfants... du moins pour celles qui partent en vacances (moins de trois familles sur quatre si j'ai bien compris).
Rédigé par : jl-m | 06 août 2014 à 17:06
"Le chômage ne baisse pas mais on ouvre au public le premier dimanche du mois le parc de l'Elysée."
Cela peut en effet sembler dérisoire mais il n'est pas inutile de rappeler que l'Elysée n'appartient pas à un seul, ou à une caste, ou à une seule classe sociale, mais à nous tous qui vivons et payons nos impôts en France.
Rédigé par : jl-m | 06 août 2014 à 17:03
Alex paulista
Le principal c'est qu'on réussisse à coexister sans se massacrer. L'amitié entre les peuples me paraît une abstraction chère aux illusionnistes qui nous gouvernent, et qui tentent de rameuter vers eux les foules émotives à coups de "gestes forts" ou de "symboles historiques" dont ils sont devenus les grands spécialistes. À noter que les plus sentimentaux d'entre eux se révèlent souvent à l'usage comme les plus belliqueux.
Pour en revenir aux leçons de drague dans les journaux, je ne suis pas certaine que l'objectif principal soit didactique. Il ne faut pas oublier que ce genre de lecture peut exciter agréablement certaines pulsions, en attendant d'entrer dans le vif du sujet.
Rédigé par : Lucile | 06 août 2014 à 15:21
Face à une époque ressentie comme dure et inquiétante, quoi de plus "humain", à tort ou à raison, que de s'étourdir dans la facilité... L'insoutenable légéreté de l'être...
Rédigé par : DidierOPN | 06 août 2014 à 10:46
"Une société d'assistance prend la relève d'une société de vaillance", dites-vous.
Plus simplement dit : de gauche et de droite
Alors, il ne fallait pas voter Hollande.
......
Chacun a pu n'être que consterné par l'interminable accolade du nul au président allemand.
Pour un peu, on lui aurait tendu un mouchoir.
Plus fourbe, c'est quand même difficile. Aussi, l'appeler "Le nul" est vraiment trop gentil.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 06 août 2014 à 10:18
Belle critique du libéralisme, cher Philippe, et de sa loi de l'offre. Mais ne vous plaignez pas. Draguer va ainsi rentrer dans le PIB et contribuer à relancer la croissance.
Rédigé par : Claude L | 06 août 2014 à 09:59
Mon opinion sur le sujet tient en un mot : décadence.
Nous sommes décadents, par excès de confort, comme toute décadence.
Rédigé par : Franck Boizard | 06 août 2014 à 06:17
"À propos de commémorations, sans vouloir être rabat-joie..."
Rédigé par : Lucile | 05 août 2014 à 13:29
Votre remarque me rappelle qu'on nous bassine avec la prétendue "amitié franco-allemande".
Qu'en est-il réellement ?
Combien de Français vivent en Allemagne ? Combien d'Allemands vivent en France ?
Combien d'étudiants d'un des deux pays a étudié un an outre-Rhin ?
Je discutais avec un ami qui s'est marié avec une Allemande et a fondé sa famille en Allemagne. Malgré son allemand impeccable, il n'arrive pas tellement à lier des amitiés. Il me dit que sa fille, si elle veut devenir française, devra renier sa citoyenneté allemande.
Je sais que certains ici sont contre la binationalité par principe, mais pour moi l'impossibilité d'être franco-allemand est un symptôme du fait que l'amitié franco-allemande est une vaste fumisterie.
Surtout quand je compare avec l'Italie, les USA ou le Brésil, où l'on se sent très bien accueilli avant même de maîtriser parfaitement la langue.
Sinon, sur cette histoire de "coaching" amoureux je trouve que notre hôte a l'indignation rapide. Je doute que le marché de la séduction en prêt-à-parler soit le nouvel eldorado.
Mais bon, ce genre de sujet a toujours du succès l'été : les lecteurs aiment se rassurer en imaginant des gens encore plus seuls qu'eux...
C'est pareil avec les pauvres, mais un peu moins léger.
Rédigé par : Alex paulista | 06 août 2014 à 05:38
Bonjour,
"Où on abandonne à d'autres le soin d'inventer, d'affronter et de cultiver le charme de ces rencontres hasardeuses, de ces échecs qui ne sont pas graves mais forment le caractère, rabaissent les vaniteux et ne découragent pas les modestes, de ces douces et surprenantes félicités qui viennent comme le cadeau d'une journée, le butin bienfaisant d'une audace naturelle ou forgée".
Certes, certes, mais un petit coup de pouce n'est jamais inutile, disons pour compenser les lacunes dans le domaine concerné. Et ce ne sont pas les "prétendants" de L'amour est dans le pré qui me contrediront.
"Faute d'une France réellement heureuse, on commémore, on décore, on célèbre. Les coulisses ne sont pas brillantes mais on exhibe une scène de pur éclat verbal. On glisse doucement vers un pays fantasmé pour échapper à un réel trop présent".
La société dans son ensemble est à l’évidence démissionnaire devant nombre de situations insupportables, mais pour lesquelles, on le devine bien, « l’argent » d’où qu’il vienne n’est pas le seul (même s’il en est le principal) carburant des situations précitées. Il faut y rajouter l’idéologie couplée à la religion transformant l’ensemble en un cocktail très explosif.
En attendant on se demande bien comment le gouvernement en place va pouvoir apporter ne serait-ce qu'un début de réponse à la situation socio-économique que l'on sait pourtant dramatique.
Qui plus est, il faut encore et toujours y rajouter
- La délinquance exponentielle et la corruption en col blanc ,
- Les incivilités citoyennes sans cesse en augmentation en tous lieux. Après les vieilles femmes dépouillées dans les cimetières, c'est aussi maintenant dans les maisons de retraite !,
- Les économies souterraines dont les réseaux de drogue et mafieux,
- La chute vertigineuse de la moralité publique,
- Le délabrement de l’école, au sens de l’instruction et la transmission du savoir,
- La démission des adultes face aux plus jeunes devenus tyranniques,
- L’overdose des lois, décrets, règles, dont les plus élémentaires sont inappliqués car inapplicables. 10 600 lois et 120 000 décrets empêchant de prendre rapidement des décisions drastiques et de bon sens.
Ca ira mieux demain, c'est sûr.
Rédigé par : fugace | 06 août 2014 à 02:26
Hé bé, l'Hermine a perdu ses lunettes trieuses et promoteuses des superficialités (hé oui je défends les féminismes les plus scabreux )... courage, soyons vrais.
Ouvrir ses yeux, laver et boucher ses oreilles, oublier et même fuir les diatribes médiatiques prédigérées, enveloppées de pathos, d'oublis, de mensonges, mais parfaitement trafiquées et manipulées par des experts, propriétaires et maîtres absolus de l'info et de ses supports, finit parfois par arriver et s'imposer... la fuite de l'inutile destructeur et rabâché fait du bien et éclaire notre âme.
Le grotesque, le ridicule, le répugnant, l'ignominieux, le cragnieux immonde et le comble, l'assassinat de civils en direct deviennent référence et tendance tant c'est bien préparé, amené et présenté pour le profit de ceux qui s'en enrichissent.
Je reviens toujours à la sagesse chinoise... d'avant... "on ne peut mentir cent fois et on ne peut mentir à mille personnes".
Applaudissons cynique pépère brillant élève de la chose.
Les vers que l'ont voit nous repoussent, mais ceux perçus beaucoup plus "nobles" invisibles, sous terre, travaillent tout autant.
Quant aux tsunamis et au tremblements de terre ils arrivent sans prévenir et peu d'initiés détectent les prémices, même quand ils crèvent les yeux et les sens.
Saluons le retour du moine qui a survécu au bûcher.
Rédigé par : poil à gratter | 06 août 2014 à 02:14
Il ne faut plus "coacher" il faut programmer les cerveaux via des recherches poussées à l'Inserm.
Eliminer les personnes à tares dès le jour zéro intra utéro ; Eliminer ceux à tares apparaissantes, dents, yeux, cheveux fins ou cassants, imbéciles nés ou parlant mal, etc. Les jeunes vieux sans le sou.
Le tout à la solde de nos bons rois (500 entre l'Europe et les USA) + la balance russe.
Le monde idéal dont le monde n'est pas pourri... et encore, entres eux... qui restera ? (je ne cite pas de nom)
Rédigé par : françois | 05 août 2014 à 23:00
Nombreux sont les Français qui ne partiront pas en vacances cette année et qui d'ailleurs ne partent jamais faute de moyens (27%). Concernant les seuls retraités et les femmes seules en charge de famille, on atteint la proportion de plus de 40%.
A méditer par ceux qui ne cessent de se plaindre et se répandre alors qu'ils font partie des privilégiés.
Et s'ils songeaient plutôt, ces pleurnicheurs et/ou hâbleurs sans vergogne, élus en tête, à renoncer ne serait-ce qu'à une semaine de leurs précieuses vacances pour l'offrir à un nécessiteux, voilà qui aurait de la gueule !
Rédigé par : Mary Preud'homme | 05 août 2014 à 22:44
Arobase du Ban,
hameau dans les nuages,
déjà deux coaches pour "le sang va couler" pour les peureux, les timides, les mal-fagotés... les autres retour vers le passé à La Lanterne ! avec comme cadeau le célèbre
journal satirique dont l'éditorial du premier numéro débutait par "La France contient trente-six millions de sujets, sans
compter les sujets de mécontentement."
Y a de ces coïncidences...!
Rédigé par : calamity jane | 05 août 2014 à 20:24
Monsieur Philippe c'est l'été, on est 3G : le midi, le soleil, la piscine... les bons repas et leurs alcools, nos femmes sont encore plus belles ; laissez-vous aller et plongez dans l'indifférence ambiante : la guerre et les bad news attendront bien la rentrée, non ? Sissi !
Rédigé par : Cactus en ouacances | 05 août 2014 à 18:08
Où est le mal sinon dans le titre accrocheur "draguer". Parce qu'en regardant autour de soi on voit que beaucoup rêvent de rencontrer l'amour, ou seulement voudraient séduire... mais s'y prennent comme des manches ou sont d'une timidité maladive. Je pense que dire à certaines personnes qu'elles doivent adapter leur comportement et les aider dans ce domaine, sans toutefois chercher à masquer leur personnalité, peut grandement les aider. C'est exactement comme ceux qui apprennent à danser, ceux qui s'entraînent à un entretien d'embauche ou ceux qui s'imprègnent des conseils de certains guides touristiques pour savoir comment aborder les habitants d'un pays lointain, sans ruiner tout leur crédit par un geste ou un mot malheureux.
Rédigé par : pat | 05 août 2014 à 18:07
Ils nous pourriront tout.
Mais nous vivons à une époque où les pourrisseurs, qui sont souvent eux-mêmes des pourris ne supportant pas que d'autres ne le soient pas, battent le haut du pavé, se gobergent sous les ors des palais et poussent le cynisme et la perversité jusqu'à instiller la pourriture dans les lois.
Il ne sera même pas la peine de secouer le pommier, les pommes avariées tomberont d'elles-mêmes...
Rédigé par : Parigoth | 05 août 2014 à 17:04
Larousse Universel en deux vol.
"- dragueur (encycl.)
Les dragueurs font aujourd'hui partie intégrante de toutes les marines de guerre.
Ce sont soit d'anciens navires adaptés au draguage, soit des navires construits spécialement, et ayant une vitesse qui peut atteindre 20 nœuds, soit enfin des torpilleurs d'escadre pouvant draguer à grande vitesse, ayant tous un faible tirant d'O" !
Zut ! une petite erreur : faible tirant d'eau.
Elle est pas belle la vie Monsieur Bilger ?
On va pas se laisser pourrir la vie.
Rédigé par : calamity jane | 05 août 2014 à 14:11
Eh oui, l'été c'est la saison des marronniers, ces articles passe-partout que l'on nous ressort pendant les vacances pour meubler la Une des journaux, les jours pendant lesquels il ne se passe rien d'important. Ca commence par les mystères de la franc-maçonnerie, les grandes erreurs judiciaires, les mystères des Pyramides, le triangle des Bermudes et puis évidemment le sexe dont les turpitudes sont connues depuis la nuit des temps et des pharaons.
Et curieusement cette année, un nouveau marronnier, la cohorte des commémorations à n'en plus finir voulue par notre monarque qui espère ainsi améliorer son image de marque à la veille d'une rentrée qui s'annonce pleine de grimaces. Et pour rester poli, il commence à nous les briser menu avec ce genre de cirque dont l'apothéose est prévue en fin de mois sur le Charles de Gaulle. Et pendant ce temps il s'imagine peut-être que les Français vont oublier ce qui fâche du fait de son inertie à prendre de véritables mesures et de botter en touche en permanence en essayant de refiler la patate chaude aux autres et notamment les Teutons responsables selon lui de l'insuffisance de croissance et pourquoi pas malades de la peste. On pourrait lui rappeler notamment ce que Le Canard évoquait la semaine dernière sous le titre du "Président Zig Zag à la barre".
La valse de la TVA augmentée par Sarko, supprimée par Hollande et remise en selle six mois après. Même topo pour la règle de compétence générale des collectivités supprimée, remise et resupprimée. Idem pour l'apprentissage dont le crédit d'impôts a été supprimé en 2013, et remis en route le 8 juillet ce qui avait entraîné une diminution de 20% du nombre des apprentis. Pas besoin de coach le François, faire et défaire c'est gouverner, mais j'ai bien peur que d'ici pas longtemps ce soit la soupe à la grimace pour tout le monde.
Rédigé par : Jabiru | 05 août 2014 à 14:09
"Ils" ne pourriront que ceux qui le voudront bien.
À propos de commémorations, sans vouloir être rabat-joie, j'ai eu comme une impression de gêne devant l'accolade récente de notre président, en Belgique, avec une personnalité allemande dont le nom m'échappe. L'accolade virile en public, c'est tout un art. À mon avis, elle ne gagne pas à être trop appuyée. Je trouve qu'enfouir les joues contre le veston de celui qu'on étreint, même s'il est d'une taille plus élevée que soi, ça tue le symbole, surtout un symbole quasi religieux comme celui-là. Ce qui nuit aussi à sa portée selon moi, c'est de lui attribuer la mention "exemplaire". Il y a sûrement d'autres manières moins solennelles et plus vivantes de ne pas oublier l'histoire de notre pays.
Rédigé par : Lucile | 05 août 2014 à 13:29
Ces cours de drague sont un "marronnier" de l'été. Ils sont, sans vergogne, une invitation à tricher avec les sentiments, à considérer l'autre comme une proie, comme un objet sexuel à capturer. C'est affligeant. Mais quel effet ont-ils ? personne n'est dupe...
Rédigé par : Denis Monod-Broca | 05 août 2014 à 13:25
A propos de rencontres, cet article de Sud Ouest reprenant un article de La Dépêche :
http://www.sudouest.fr/2014/08/05/toulouse-une-femme-de-91-ans-agressee-dans-une-maison-de-retraite-1633880-5377.php
"La victime de 91 ans dans sa chambre se serait trouvée au mauvais endroit, au mauvais moment."
Certes, à suivre le journaliste, sa véritable place était au cimetière depuis un bon moment.
L'Europe aussi entre les États-Unis et la Russie risque d'être au mauvais endroit et au mauvais moment l'hiver prochain.
M'est avis aussi que le sang va couler.
Rédigé par : hameau dans les nuages | 05 août 2014 à 11:29
Oui, M. Bilger.
Tout est commerce, cynisme, profit, plaisir.
Pourquoi faire ?
Jouir.
A en crever de bêtise, d'abrutissement, en organisant le vide des cerveaux, le désir mimétique, l'envie, la violence mimétique.
Et l'immense détresse des générations qui nous suivent.
M'est avis que du sang va couler.
Rédigé par : Arobase du Ban | 05 août 2014 à 10:50
Si vrai, superbement écrit, bravo !
Rédigé par : Hervé | 05 août 2014 à 10:27