Pourquoi les hôteliers et restaurateurs seraient-ils heureux d'être contrôlés et jugés alors qu'aucun service public, aucune institution ne le supporte en France ?
Il paraît qu'ils "se rebellent contre les avis d'internautes" et qu'ils se sentent "impuissants" face au succès des sites de recommandations, les plus fréquentés étant Booking, Yelp, Cityvox ou le géant TripAdvisor. Beaucoup seraient "dégoûtés" par des critiques parfois insultantes et réclameraient "une moralisation" de ces pratiques (Le Figaro, Le Parisien).
Derrière cette révolte, on perçoit bien le ressort profond : se retrouver entre soi, sa clientèle et ses critiques gastronomiques. Si tout le monde a le droit d'apprécier et de manger de la bonne cuisine, où irait-on, jusqu'à quelles extrémités si le déjeuner ou le dîner savouré, n'importe qui pouvait se permettre, profane, ignorant, de formuler un avis, d'émettre des réserves ou d'expliquer son plaisir ?
Au fond, ces restaurateurs s'étaient habitués à ces critiques professionnels qui, pour certains, étaient devenus des amis et faisaient osciller leur jugement entre un enthousiasme sans nuance ou une dénonciation sans bémol. Le propre, trop souvent, de la critique française qui affronte rarement la difficulté du complexe et de l'adhésion conditionnelle.
Internet, qu'on le veuille ou non, dans cette matière à la fois si française et si goûtée, représente le seul moyen, pour les consommateurs, pour les clients, d'éclairer, de stimuler ou de dénoncer. De dire leur fait ou d'exprimer leur satisfaction. De faire part de ce qui leur a plu mais, à la fois, de regretter des manques sur les différents plans qui aboutissent à une restauration exemplaire ainsi qu'à une hôtellerie convenable.
Qu'on ne vienne surtout pas soutenir que pour l'immense offre de la restauration en France, il y aurait peu de griefs à transmettre, à faire connaître, en tout cas trop dérisoires ou ordinaires pour justifier qu'Internet leur serve de relais.
Je fais appel à l'expérience de ceux qui vont régulièrement au restaurant comme à celle rare et bienvenue de ceux pour lesquels il est une fête qu'on attend avec volupté, avec impatience, parce qu'il s'agit d'un bonheur relevant de bien plus que de la nourriture partagée : de la vie même.
Une nourriture médiocre, des salades sans sauce, du réchauffé, des frites industrielles, des produits de bas étage, un service grossier, un rapport qualité-prix honteux : c'est ce à quoi, dans la quotidienneté, on doit quelquefois se confronter.
Et il faudrait se taire après !
Et, pour le somptuaire, quand on croit avoir mis toutes les chances de son côté, y compris le Guide Michelin, un service tellement empressé et présent qu'on n'a plus le temps d'avaler une bouchée, une nourriture à ce point minimaliste que l'énorme assiette qui l'accueille la rend presque invisible, une addition qui pendant un mois vous plonge dans une mauvaise conscience même pas de gauche, mais de personne simplement civilisée et humaine, des appellations de plats grotesques à force de se pousser du col...
Et il faudrait demeurer coi après !
Il est évident qu'une fois exclues les manoeuvres, les manipulations, les fraudes commerciales - favorisées pour TripAdvisor par le fait que n'importe qui peut participer et contribuer -, le principe de ces sites reste excellent qui consiste à soumettre les restaurateurs et les hôteliers au seul jugement qui vaille véritablement : celui de ceux qui n'ont pas intérêt à nuire ou à féliciter, celui de ceux qui sont venus, qui ont goûté, qui ont regardé, qui ont payé. Et qui ont comparé avec les mentions des guides et les avis des internautes. Qui ont donc rectifié, complété, infléchi ou aggravé.
Pour ne pas terminer ce billet sur une note amère et pour m'appliquer ce que je recommande, je ne saurais trop, après quelques jours de rêve près de Montélimar, vous conseiller le Domaine du Colombier, hôtel de grand niveau à tous points de vue et mesuré dans ses prix, et le restaurant le Prieuré à Saint-Marcel-lès-Sauzet.
Pour les déceptions, je les garde pour moi.
La restauration devra accepter Internet, en ayant l'estomac plus solide.
Il ne s'agit pas de simples commentaires internet mais du vote du public messin pour le trophée Grangousier de la pâtisserie - Rabelais a vécu à Metz de 1545 à 1547 dans une maison à pans de bois du bas de la rue d’Enfer - remis ce 29 août 2014 par Angelo Musa, Champion du monde de la pâtisserie à plusieurs reprises, meilleur ouvrier de France et pâtisser messin au gagnant issu du même sérail - la pâtisserie Bourguignon -, ce qui n'aurait pas dû se savoir avant les votes...!!
Le concours qui a opposé quatre autres pâtissiers messins de moins de trente ans, autour du thème de la mirabelle, of corse, a été l'objet du vote des habitants et autres touristes de passage qui avaient réussi à trouver de la place pour se faire servir quatre verrines et un bulletin de vote, a consisté en la confection par chacun des candidats de quatre cents verrines offertes par la Ville et distribuées aux votants par des bénévoles.
Le choix de la 4ème Miss (catégorie des plus de quatre-vingt-dix ans), et le mien: Guillaume RAITH, un futur grand sorti de son propre sérail : L'Imaginarium. Différence avec le précédent : dix jetons seulement !!
Ceci dit, une critique qui s'adresse à tous ces jeunes candidats : aucun n'avait prévu que la chaleur et le chocolat ne feraient pas bon ménage.
Donc on va dire que nous on a voté pour la verrine qui a tenu le coup ! Un conseil à certains perdants si d'aventure l'un ou l'autre passait par ici : pas de chocolat au lait (sucré) avec la mirabelle (sucrée de chez sucrée) !!
Rédigé par : Catherine JACOB | 29 août 2014 à 20:08
@hameau dans les nuages
Une remarque qui correspond à ce que je connais depuis longtemps et dont j'ai vu l'évolution. Sauf que pour corser le tout pendant les congés d'études, je gagnais ma crou-croûte en travaillant et ailleurs qu'en dessous d'Avignon quand ce n'était dans un pays étranger en qualité d'intermittente de
l'aventure. Cher ou pas un service n'a pas à se constater "grossier" et j'imagine très bien ce qu'à voulu dire Monsieur Bilger.
Quant aux précisions de Madame Jacob et son animal de compagnie, il nous aurait été simple de lui proposer une table dans un endroit seyant pour elle et où son animal
de compagnie aurait pu s'étendre sans déranger le service cher ou pas.
Poser une assiette sur une table vaut passeport pour la qualité du service et devient un bon indicateur pour le reste.
Rédigé par : calamity jane | 27 août 2014 à 13:30
En fait il y a un gros problème aussi avec les clients dont l'attente est fantaisiste car la fantaisie a gagné beaucoup de terrain, c'est ce que me disait une serveuse pendant plus de vingt ans dans un restaurant familial de campagne, ils sont difficiles comme des enfants gâtés, ce n'est pas surprenant n'est-ce pas ?
Rédigé par : georges dubuis | 27 août 2014 à 10:40
@scoubab00 | 26 août 2014 à 17:58
"Le toutou de Catherine est décidément l'animal domestique emblématique de ce blog.
On peut changer pour les poissons, qui eux n'aboient pas et se contentent de muets petits "Pak, pak" :
Philippe n'a même pas chez lui un canari ?
Le pauvre. En voici un qui ne fait pas trop de bruit non plus:
- Four Kitô mais Yokohama-Yaki d'avant le grand tremblement de terre de 1923 -
Certains choix représentant de véritables camouflets au bon sens et à l'intelligence, que PB s'inspire de leur sagesse orientale avant d'entreprendre le commentaire de la composition du nouveau gouvernement...
Rédigé par : Catherine JACOB@scoubab00 | 27 août 2014 à 09:35
@ eileen
Peut-être faudra-t-il en venir à différencier le restaurant qui a un chef qui cuisine vs des vendeurs de bouffe experts en réchauffage et les autres "fasfoodeurs"... comme cela a été fait pour les boulangers artisans et ceux qui se contentent de réchauffer des produits surgelés...
C'est même plus compliqué que ça. Certains boulangers confectionnent un pain excellent tout en se contentant de badigeonner du jaune d'oeuf sur des pâtes de viennoiserie industrielle surgelée avant le passage au four. L'inverse existe aussi, des croissants faits maison délectables et du pain tout juste passable dans une autre échoppe. Alors pour les restaurants qui ont à prévoir des dizaines de plats, vous imaginez un peu...
Le toutou de Catherine est décidément l'animal domestique emblématique de ce blog. Philippe n'a même pas chez lui un canari ?
Rédigé par : scoubab00 | 26 août 2014 à 17:58
Cher Monsieur Bilger,
Je suis ravi qu'un franchouillard d'honneur tel que vous (et je vous prie de prendre ce qualificatif en bonne part, vous concernant) relève ce que je croyais être le seul à considérer comme un ahurissant exemple de la stratosphérique arrogance du commerçant français.
Comment ? Un client de restaurant serait capable, tout seul, sans assistance psychologique ni supervision administrative, de dire si son dîner était bon ou mauvais ?
Comment ? Le client aurait le droit d'exprimer son avis ? De façon indépendante ? Sans demander la permission de quiconque ? En dehors de la tutelle du Gouvernement, de l'Etat, des Autorités, des Corporations, des Syndicats, des Chambres de commerce et des Corps constitués ?
Mais quel scandâââle ! Vite, une Loi ! Un Règlement ! Des Inspecteurs ! Que la main régulatrice de l'Etat protecteur et stratège s'abatte sur ces impudents !
Dans n'importe quel pays normal, toute corporation commerçante se couvrirait de honte et de ridicule en allant quémander des sanctions de l'Etat pour défendre son droit de l'homme à fournir de la m... à ses clients, tout en exigeant qu'on la remercie en retour.
En France, non. En France, le marché est un gros mot et la demande du client une insolence. L'idéal du commerçant français, c'est la fonction publique et son éthique du "content, pas content, c'est pareil, de toutes façons vous ne trouverez pas mieux chez les autres".
Et qu'on ne me ramone pas le conduit avec les prétendus "faux commentaires" ! Comme si les clients n'étaient pas fichus de distinguer les commentaires crédibles des autres, les vrais des faux, les précis des approximatifs, les justes des injustes ! Comme si les faux commentaires n'étaient pas, la plupart du temps, des commentaires positifs laissés par les commerçants eux-mêmes ! Les sites français de e-commerce sont bourrés de ce genre de truandages, aisément reconnaissables à leur ridicule jargon publicitaire...
Continuez comme ça, messieurs les aubergistes, avec vos fameux "emplois non délocalisables"... (traduction : on peut leur fournir de la m..., puisqu'ils sont obligés de venir chez nous !). Eh bien non, personne n'est obligé de venir chez vous.
On imaginerait qu'en temps de crise, les commerçants se mettraient en quatre pour montrer qu'il sont à l'écoute de leurs clients, qu'ils s'efforcent d'être les meilleurs et les moins chers... Penses-tu ! Leur premier réflexe, c'est d'appeler la Kommandantür pour réclamer des sanctions contre ces salauds de clients qui ont le culot de dépenser chez eux le peu d'argent qui leur reste...
Personnellement, je fais de plus en plus mes courses en Angleterre, en Allemagne, aux Pays-Bas voire aux Etats-Unis, précisément pour m'épargner ce genre de comportements de voyous... et sans bouger de chez moi, dois-je le préciser...
Il y a plus de choix, les produits sont de meilleure qualité, ils sont mieux vendus, et les prix sont souvent plus bas frais de port compris, pour ne pas dire beaucoup plus bas...
Mais allez-y, réclamez encore plus de communisme à l'Etat, c'est sûrement comme ça que vous rendrez vos établissements plus prospères !
Rédigé par : Robert Marchenoir | 26 août 2014 à 12:12
@Catherine JACOB
Ne vous méprenez pas. Ce sont seulement les 125 euros premier prix que vous avez déboursés qui les obligent à contourner votre clébard. En cuisine vous avez dû être maudite de votre manque de respect du personnel de service et nombre de ceux-ci ont dû rêver à haute voix de lui botter le train. Le chef de rang approuvant d'un hochement de tête...
Quelle table ? La 12....? pff...
Même les bergers allant déjeuner dans les ventas à la frontière laissent leur colley ou leur labrit dans le C15 et se font pardonner en leur apportant à la fin du repas les os des côtelettes d'agneau.
Pour dix fois moins cher, vin et café compris. L'ambiance en sus.
Faute de goût ma chère.
Sourire.
Rédigé par : hameau dans les nuages | 26 août 2014 à 10:54
Avec le domaine du Colombier, vous nous parlez plutôt d'un hôtel de charme que d'un restaurant. Si c'est le ravissement des papilles pour des tarifs encore raisonnables qui vous intéresse, venez en Moselle à Baerenthal : http://restaurant.michelin.fr/restaurant/france/57230-baerenthal/l-arnsbourg/28sh4pd
dans cet ancien relais de bûcherons au cœur de la forêt où vous déjeunerez à partir de 65€. Le rapport qualité/prix notation clientèle y est de 5/5 contre 4/5 pour le Colombier.
Vous avez aussi l'Auberge de l'Ill qui tient le haut du pavé depuis des décennies en Alsace.
Je me souviens qu'un jour nous y sommes allés avec mon beau-frère qui a lâché malencontreusement un vent au moment où un serveur se penchait vers lui, lequel a néanmoins fait mine de rien. D'où l'appréciation du coupable un peu gêné : "ça c'est du style !"
Quand il était arrivé la même chose à mon chien dans les locaux de l'UEM à Metz où nous avions fait longtemps la queue, la police appelée sur les lieux m'a demandé d'en partir.
http://restaurant.michelin.fr/restaurant/france/68970-illhaeusern/auberge-de-l-ill/29nft26
premier prix 99€
Vous avez encore Bras à Laguiole où mon chien a été traité comme un client de choix bien qu'il se soit couché sur le chemin des serveurs qui ont été dans la nécessité de le contourner pour servir en se contorsionnant et qui l'ont fait avec le sourire, l'animal refusant, allez savoir pourquoi, obstinément de changer de place et, en vrai cabot, ayant sans doute apprécié le comportement amusé d'une table voisine, située à bonne distance cependant, autorisant ainsi la discrétion des conversations et la bonne circulation du service
http://restaurant.michelin.fr/restaurant/france/12210-laguiole/bras/2c3ezsd
125€ tout de même le premier prix.
C'est ça la grande classe, contrairement au restaurant nancéien où j'avais commandé un plat simple que j'apprécie tout particulièrement et qui s'en faisait à l'époque une spécialité, qui plus est pas donnée eu égard au coût des produits de base : fromage blanc aux herbes, pommes vapeur avec une noix de beurre et dont le propriétaire que j'avais fait appeler à cause d'une pomme de terre abîmée, non seulement ne s'est pas excusé mais m'a répondu tout de go: "Je ne suis pas dans les patates !"
Rédigé par : Catherine JACOB | 26 août 2014 à 09:12
"La restauration digère mal internet" et le gourmet digère mal sur internet.
Rien ne vaut le bouche à oreille pour être sûr de ne pas se tromper. Encore faut-il avoir confiance dans la bouche autant que dans l'oreille. Sur internet, on lit tout et n'importe quoi, plus de médisances et de calomnies que de sincères recommandations.
Ah, la grande cuisine, l'art culinaire français, que le monde entier chercherait à imiter mais ne parviendrait pas à égaler ! Un peu d'exercice à la fin du repas ne peut faire que du bien pour aider à la digestion. Comme toujours, il s'agit de différencier le fait de manger pour vivre et la notion de vivre pour manger, en somme.
A Paris, je rêve d'aller chez "Maxim's". Leur site est aguichant, le chaland regarde, cherche la carte et les prix, en vain. Il faut demander, peut-être même quémander une table. Le luxe se mérite.
Rédigé par : vamonos | 26 août 2014 à 07:50
Cher Philippe,
Les meilleurs plats, c'est ceux que l'on prépare soi-même. Nous sommes spécialistes de l'oeuf coque, un vrai régal. La ratatouille, la vraie : nous savons la préparer. Nous prétendons cuisiner les meilleures petites pommes de terre de Paris et the Baked potato aussi ! Nul ne peut égaler notre soupe à l'oignon gratinée. Quant à notre mousse au chocolat, vous ne pouvez imaginer.
Nos spécialités ne nous permettent pas de composer une carte, mais nos propos sont sincères et véritables.
Quant on a faim, tout semble bon. Dégoter un restaurant, ce qui nous arrive très très rarement, c'est une découverte. S'il faut lire les critiques, c'est comme les films, il faut se faire son avis par soi-même.
françoise et karell Semtob
Rédigé par : semtob | 26 août 2014 à 00:25
La critique est une bonne chose les insultes en sont une autre.
Mais il est vrai que trouver une bonne table à Paris pour un coût raisonnable relève du parcours du combattant.
Heureusement il en est quelques-unes.
Banlieusard, mes établissements favoris sont cependant en province et j'attends toujours avec impatience mes congés pour pouvoir partir à la découverte de nouvelles tables. Heureusement la retraite approche et j'aurai plus d'occasions.
Dans mon propre site, dont je tairai le nom, je ne mets que les restaurants que j'ai aimés après y avoir pris un repas.
Tout comme monsieur Bilger je garderai mes déceptions pour moi.
Si vous désirez une table sympathique à Paris à prix convenable il y a "Les Coupoles" rue des Mathurins dans le 8ème.
Rédigé par : Surcouf le gourmand | 25 août 2014 à 21:56
Les avis des clients sont une excellente nouvelle pour tout le monde. Fini de se faire prendre dans des traquenards. La communauté des consommateurs se défend. Ils ne sont plus seulement CON-sommateurs. Ils somment les professionnels d’améliorer les petits détails qui ne coûtent souvent rien mais qui font la différence.
Maintenant, c'est vrai qu'il y a des abus.
Mettre un zéro pointé à un hôtel parce que la TV par câble n'offrait pas tous les canaux habituels. Prétendre qu’un hôtel se trouve en zone industrielle et qu’il est bruyant alors que c’est exactement l’inverse… des exemples comme ceux-ci font florès sur tous les sites de réservation (booking.com aussi).
L'abus est dans l'usage de l'anonymat et de la non obligation d'avoir vraiment séjourné dans un hôtel (Tripod). Les maisons payées pour publier de faux bons et mauvais commentaires sont des maisons qu'il faut faire disparaître fissa.
Avant Internet, nous étions quand même les Gadjos de service qui avaient le droit de se faire plumer. Cette époque est révolue.
Voici un truc pour obtenir un rabais en cas de service non rendu ou mal rendu. Il existe une convention qui s’appelle « Frankfurter Tabellel ». Vous y trouverez exactement ce que l’hôtelier peut faire comme geste pour apaiser votre éventuel mécontentement.
http://www.google.at/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=1&sqi=2&ved=0CB8QFjAA&url=http%3A%2F%2Fwww.europakonsument.at%2Fcs%2Futil%2FgetDownload.jsp%3Fparam%3D39ced8b1db5820b421a06a66e01a4d56851884485f29643f0bd571b7951adfeabe13b73dbeb626d5c37b00f4b57bb855c40726647d369549&ei=V4j7U_ycIYjT0QX954HoCQ&usg=AFQjCNEZfUFXKUj0UPVDkGCo1MGHlE-jOQ&sig2=uts0pVn2xqCamUl8NZ-HOQ&bvm=bv.73612305,d.bGQ
Manesol Galata est un hôtel super bien placé dans Istanbul. Luxe décent. Si on observe un peu les prix, on peut décrocher des chambres pour une "bouchée de pain". Mais les prix peuvent également varier de un à dix (600 ou 6000 !) (cinq nuits, quatre personnes, deux chambres).
Vive Internet !
Rédigé par : Jean-Paul Ledun | 25 août 2014 à 21:07
C'est comme les dentistes, les médecins ou les avocats qui ont, soit dit en passant, des diplômes reconnus par l'Etat. Qui n'a pas demandé à une de ses connaissances ou à un ami, le nom d'un de ces professionnels pour être sûr d'être bien traité à un prix convenable ?
Je ne parle pas des architectes, des maçons et des plombiers...
Pour ma part, je rêve de sites internet analogues à TripAdvisor me renseignant sur la qualité des services délivrés par ces entreprises.
Consultant en effet les sites que vous mentionnez, je n'ai eu qu'à me louer des avis que j'ai pu y trouver. Je contribue moi-même en signalant aux internautes mes trouvailles ou mes mauvais choix.
Tout ceci me paraît normal dans une économie de marché reposant sur une information libre. Je signale qu'aux Etats-Unis une de mes belles-sœurs américaine a rendu à un magasin une paire de chaussures dont elle se plaignait après les avoir portés une semaine. On la lui a remboursée en s'excusant.
Autre pays, autres moeurs...
Rédigé par : caroff | 25 août 2014 à 15:30
Merci, cher PB, d'être pour nous dans l'actualité, dans la modernité. Je suis utilisateur de Booking depuis 2010 et je m'en félicite. Les informations données sont complètes et l'offre des différentes chambres dans un même hôtel, ou l'offre des différents hôtels dans une même ville ou une même région, permettent d'éviter un mauvais choix, une mauvaise surprise. Je m'astreins à donner l'avis demandé après le séjour et, en général, c'est une confirmation de ma satisfaction. Je pense que l'hôtellerie et la restauration française ne peuvent que s'améliorer. Ayant résidé près de six ans à Aix-en-Provence, en travaillant à L'Isle-sur-la-Sorgue, je considère que cette région très agréable a deux visages : celui de l'été pour les touristes et celui des neuf autres mois de l'année. Il est clair que les résidents permanents vont passer leurs vacances ailleurs ! Pour les mêmes raisons, j'évite les stations touristiques de ma Normandie lorsque l'abondance de clientèle est trop grande. Samedi, le patron de mon restaurant panoramique préféré m'a déconseillé de venir : "vous serez déçus, j'ai déjà bien trop de réservations !". Comme quoi il n'y a pas qu'Internet pour bien être informé !
Rédigé par : Jean le Cauchois | 25 août 2014 à 14:37
@ calamity jane
Alors j'ai eu énormément de chance en dessous d'Avignon, bien plus au sud...
Un couscous excellent et copieux servi avec gentillesse dans le quartier arabe de Marseille pour... 7,50 euros.
Moins cher qu'un big double gras hydrogéné de chez McDo...
Mes très modestes moyens ne me permettant pas de fréquenter les grandes tables décrites avec justesse par monsieur Bilger, je vais au restaurant principalement pour me sustenter.
Je reconnais volontiers que c'est un raisonnement assez basique.
Rédigé par : hameau dans les nuages | 25 août 2014 à 13:43
Je suis assez d’accord avec vous, les « restaurateurs s'étaient habitués à ces critiques professionnels (…) ».
Dans toutes les régions, y compris et plus encore à Paris, chaque quotidien, chaque station de radio ou chaîne régionale y va de son couplet gastronomique.
Naturellement pour que ces bons chroniqueurs vantent telle ou telle enseigne ou tel ou tel chef, ils auront été plusieurs fois dans ces restaurants, parfois sous couvert d’anonymat mais toujours remboursés par des « notes de frais »… professionnels.
Et c’est le début de la triche.
Bien sûr même remboursé par votre entreprise vous pouvez rester objectif mais la majorité des « péquins » qui vont au restaurant sont mieux à même d’évaluer le rapport qualité/prix vu que le prix c’est eux, et eux seuls, qui le payent.
Ceci dit même par les meilleures tables nous pouvons être déçus : sur l’accueil, un plat, un vin ou, finalement, sur le rapport qualité/prix. Il suffit de si peu de choses…
Personnellement j’ai été une fois déçue chez Bocuse. Et pourtant je n’aurais pas osé noter ce restaurant sur Internet ! Ceci dit je m’étais un petit peu chamaillée avec mon mari avant d’entrer. Ceci explique peut-être cela…
Amoureuse de ma chère Bretagne j’ai beaucoup déjeuné et dîné dans les restaurants de cette belle région, de Rennes à Roscoff et de Roscoff à Quimper en passant par Brest et Ouessant, et j’ai rarement été déçue, même dans ses célèbres crêperies.
Je crois que la « bonne table » est celle à laquelle on se rend, même si ce n’est dû qu’au hasard, en famille ou avec de bons amis, reçus aimablement mais sans ostentation, guidés dans une salle « bien dressée », avec une carte adaptée aux produits de la région pour être (presque) assurés de la fraîcheur desdits produits accompagnés de bons vins, et une addition qui ne gâte pas notre bonne humeur en partant.
Et ça, Internet ou pas, ce n’est pas « notable » :-D
Rédigé par : breizmabro | 25 août 2014 à 11:21
@Jabiru
Vous avez parfaitement raison, mais cette restauration dite d'assemblage a encore de très beaux jours devant elle, puisqu'elle est soutenue par l'industrie agro-alimentaire et quelques chefs de renom !! C'est ainsi que peu à peu le goût du produit et des consommateurs se perd et se transforme.
A Paris ces restaurants d'assemblage sont >85%, le reste sont des étoilés, quelques vrais cuisiniers existent encore qui seraient moins d'une dizaine !
Un enfant élevé au jus d'orange industriel n'appréciera pas l'orange fraîche pressée de Mamie, pas plus que son chocolat chaud fait maison...
Désormais tous les aliments doivent être faciles à consommer, sans trop de "mâchage" !
Autres temps autres mœurs, pas toujours pour le mieux, si la France est le pays de la gastronomie, il y a aussi de bien sinistres endroits qui se prétendent restaurants !
Peut-être faudra-t-il en venir à différencier le restaurant qui a un chef qui cuisine vs des vendeurs de bouffe experts en réchauffage et les autres "fasfoodeurs"... comme cela a été fait pour les boulangers artisans et ceux qui se contentent de réchauffer des produits surgelés... Il me semble que c'est en cours mais les lobbies sont si nombreux que ça prendra encore beaucoup de temps... En attendant, se fier au bouche à oreille, les guides ne sont pas plus fiables, comme l'avaient déclaré Messieurs Gault et Millau, après avoir fait fortune !
Rédigé par : eileen | 25 août 2014 à 10:43
TripAdvisor a été dénoncé pour afficher ses propres critiques, bien évidemment toutes élogieuses.
TripAdvisor n'est bien sûr pas le seul, un peu comme si les acteurs/ réalisateur/ producteur critiquaient leur film, leur pièce de théâtre sans tenir compte du public... ce qui est le cas lors de leur promotion sur toutes les chaînes !
La télé mais plus encore internet et les tweets et autre Facebook ont rendu certains fous, totalement fous, toujours dans l'immédiateté sans jamais prendre le temps de la réflexion, de la compréhension... faire le buzz semble être désormais suffisant pour exister !
Tout est téléréalité !
Rédigé par : eileen | 25 août 2014 à 09:40
Une grande majorité de restaurateurs sont des réchauffeurs de plats achetés sous vide ou surgelés dans des grandes surfaces spécialisées. Certains plats sont bons, d'autres de "bouffe" industrielle. Il y a beaucoup de ménage à faire dans cette profession dans laquelle n'importe qui peut s'installer sans compétences requises. Le seul moyen pour assainir c'est la critique et la concurrence quels qu'en soient les supports. Par contre ce qui est primordial c'est de soutenir les restaurateurs qui s'échinent à fabriquer du fait maison avec de bons produits. Et le bouche à oreille fonctionne en leur faveur. Une excellente adresse parmi d'autres, "Argi-Eder" à Ainhoa au cœur du Pays Basque. L'excellence à des prix convenables et le respect du client.
Rédigé par : Jabiru | 25 août 2014 à 09:39
Merci Philippe pour ces bons plans sudistes bien que je craigne que vos tarifs ne soient pas tout à fait les miens !
Ne consultant que très rarement guides Michelin ou Gault et Millau, ces sites internet de critique sont en général bien utiles. S'il n'y a qu'un avis sur tel ou tel restaurant ou pizzeria, mieux vaut passer son chemin, changer de page. Ne jamais être otage d'un seul son de cloche, fût-elle chromée. S'il y a plusieurs avis, comme c'est amusant de goûter les différences d'appréciation, quelquefois considérables. En pondérant c'est-à-dire en privilégiant les avis médians, + et - à l'appui, l'internaute gourmet peut se faire une opinion assez solide. Quand je me déplace, je préfère laisser faire le hasard ou le téléphone arabe mais lorsqu'on invite une ou plusieurs personnes chères, mieux vaut s'entourer de quelques précautions notamment numériques.
Plus largement, cela m'a toujours fasciné qu'avec quatre ou cinq produits ou ingrédients de base, une recette simple puisse donner des résultats si différents d'une cuisinière, d'un cuisinier à l'autre. Vous imaginez avec des préparations plus élaborées ingérées à la table de professionnels. Ou prétendus tels.
Pour ceux qui recherchent des adresses gastronomiques qui privilégient les produits frais travaillés in situ, je recommande le label Maîtres Restaurateurs qui a été mis en place il y a quelques années
Rédigé par : scoubab00 | 25 août 2014 à 09:32
« La restauration digère mal Internet ! »
Il est vrai que les blogs sont sans pitié pour « le Grand Foutoir » qui se voulait le Grand Véfour de la politique économique française.
Après la désaffection des Français qui désertent son enseigne, et suivant l’exemple de la gâte-sauce Duflot, voilà que les marmitons Hamon et Montebourg contestent violemment l’infâme brouet économique qu’ils sont obligés de cuisiner d’après les recettes du maître queux en chef Hollande.
Il ne reste plus à Hollande qu’à suivre l’exemple d’un autre François, celui de François Vatel.
En aura-t-il le courage ??
Rédigé par : Tipaza | 25 août 2014 à 08:48
"Pourquoi les hôteliers et restaurateurs seraient-ils heureux d'être contrôlés et jugés alors qu'aucun service public, aucune institution ne le supporte en France ?"
1- Parce qu'ils ont de la concurrence et qu'aucun greffe ne couche les déjeuners d'affaires sur un rôle de façon aléatoire ou... ciblée parfois ?
2- Parce qu'aucun service public ne pense qu'il fait plus longtemps la sieste que dans le bureau d'à côté, ne se lève à quatre heures du matin ni ne se couche à minuit passé.
3- Parce que les concours d'entrée dans la fonction publique ne se passent pas à la télé avec un inspecteur qui dirait : "vous avez encore 5mn, 4mn, 15 secondes, pour avoir enregistré correctement l'appel et délivré un récépissé".
4- Parce que le client mécontent est un client qui ne revient plus tandis que l'administrable mécontent est tenu au bout d'une ficelle aussi longtemps qu'il plaît à l’administration de ne pas répondre.
Etc. etc.
5- Parce que quand l'Inspection Générale d'un service se bouge et sanctionne un agent de l'Etat, ça fait plus mal que lorsqu'un client - ou un concurrent mal embouché et pas fair-play - publie un commentaire dégoûté et sa mauvaise note sur Internet !
6- Parce qu'il n'y a pas de Guide Michelin des Tribunaux et que même s'il y en avait ça ne changerait rien et pas non de guide Gault et Millau des services fiscaux et que même s'il y en avait il y aurait toujours des redevables pour payer l'ISF et des pauv' clampins pour être au chômage.
Voilà pourquoi !
Rédigé par : Catherine JACOB | 25 août 2014 à 08:28
Il y a un problème tout simple : comment être sûr que ceux qui critiquent ont bien été clients de l'établissement ?
Et un deuxième problème : l'anonymat. Tous ceux qui fréquentent internet savent que l'anonymat est une couverture facile pour les pires instincts.
Les critiques seraient plus pondérées et plus justes si elles portaient un nom.
Rédigé par : Franck Boizard | 25 août 2014 à 08:10
"Une nourriture médiocre, des salades sans sauce, du réchauffé, des frites industrielles, des produits de bas étage, un service grossier, un rapport qualité prix honteux : c'est ce à quoi, dans la quotidienneté, on doit quelquefois se confronter."
Vous ne pouvez pas vous empêcher d'être gentil Monsieur Bilger !
Perso, je supprime "quelquefois" !
Mais vous n'avez pas dépassé le mur du pire.
C'est-à-dire en dessous d'Avignon où le bleu de la mer donne du goût aux plats avec des frites industrielles, à la salade sans sauce, au service grossier et au rapport qualité
prix honteux ; votre liste étant complète.
C'est un beau créneau pour la télévision, qui nous propose des chefs galonnés qui mitonnent des plats qu'en temps de crise et de retraites minables vous vous dites : et pourtant ils osent ! Le client étant presque toujours l'élément en trop mais pas son portefeuille !
Rédigé par : calamity jane | 25 août 2014 à 07:00
Je peux comprendre certains restaurateurs, parfois "assassinés" alors qu'ils ont par exemple refusé un café gratuit pour le client... ou mal jugés par un touriste étranger qui jugera selon les codes culturels de son pays.
Je voudrais apporter un autre éclairage... N'oublions pas que des petits restaurateurs étoilés, un une étoile en province par exemple, ont du mal à s'en sortir financièrement alors qu'ils font vivre la grande cuisine, des fabricants de porcelaine, les producteurs de vins de qualité de leur terroir, etc., etc. et que dans le même temps, des brasseries ou autres restaurants bondés sortent des résultats nets d'impôts supérieurs à ce que beaucoup pourraient imaginer, mais en proposant des produits de qualité très médiocre...
Tous progrès et innovations comportent des avantages et des inconvénients.
Rédigé par : thomas | 25 août 2014 à 06:38
À Paris, j'ai voulu manger tout seul du côté du Sacré-Cœur.
Un resto à touristes. Le garçon est passé dix fois devant moi, sans m'adresser une seule fois la parole.
Pas pu me rendre compte de la qualité du restaurant : parti.
Quel journal américain a titré en Une et en français : «La France, pays de merde» pour la mauvaise qualité de ses services ?
Rédigé par : SimonT | 25 août 2014 à 02:06