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19 août 2014

Commentaires

Savonarole

Souvenirs...
Ah qu’il était doux en 2014, de pouvoir discourir sur Poutine sans se prendre une enclume de trois tonnes sur la bobine.
Il faut lire les commentaires, libres comme l’air, on y trouvait là toute une génération des partisans du pour ou du contre, peu importe, c’était la liberté totale. 2014.
C’est pas vieux.
Nombre des commentateurs ont disparu, d’autres sont restés, qui aujourd’hui n’oseraient pas réitérer ce qu’ils avaient écrit à l’époque sous peine d’être écartelés en place de Grève par le pervers narcissique qui ne s’en remet toujours pas aujourd’hui et sombre dans l’onanisme antisoviétique.

De Xavier Nebout à l’autre cinglé, ces deux frères Janus vivent encore sous l’emprise de la trahison de Mers El Kébir et d’une guerre froide à la Steven Spielberg.
Lorsque de Gaulle a rencontré Staline pour la première fois, celui-ci a confié à son aide de camp « ces gens-là, on les a sur le dos pour cent ans ».
Pas la peine dès lors de nous en faire un feuilleton à la Eugène Sue.

sylvain

Je propose :
"Poutine futur prix Nobel de la Paix pour résistance à la menace occidentale qui propage la guerre partout dans le monde" !
Il faut envoyer les USA et ses toutous valets européens au TPI pour crimes de guerre en Afrique Asie Moyen-Orient et pays de l'Est.
Bravo à Poutine un vrai chef d'Etat qui sait se faire respecter et craindre ; j'espère qu'il va débarrasser la Crimée des fascistes ukrainiens pro-occidentaux à la solde des USA !

Alex paulista

La seule chose qui différencie Poutine d'un grand chef d'État est son absence totale de principes.
Il nous prend pour des imbéciles en niant qu'il forme et arme les séparatistes ukrainiens alors que nos satellites voient les batteries Buk passer la frontière et qu'un avion de ligne a déjà probablement été abattu par erreur suite à ces barbouzeries.

Il représente le grand peuple russe que l'on ne veut pas humilier, mais Poutine mériterait qu'on réagisse brutalement: ces batteries de missiles et ces tanks ne sont à personne ou n'existent pas ? Envoyons des chasseurs les exterminer...

sylvain

On lit beaucoup sur le Net et dans tous les médias ce que la propagande occidentale de la ligue fasciste USA UE KIEV veut bien nous faire ingurgiter dans nos petites cervelles de colibris, à savoir que le méchant Poutine a déclaré la guerre aux gentils occidentaux et qu'il est l'incarnation du Mal ; manque de bol, les gens ne sont plus dupes et se méfient beaucoup plus de la bande Obama Hollande Cameron Merkel que de Poutine ; Fabius n'arrête pas de se ridiculiser avec ses coups de mentons qui font rire toutes les chancelleries, et BHL, le mannequin-pitre de service, n'intéresse plus que ceux qui sont passionnés par les cols de chemise amidonnés ; fiascos et flops en séries pour nos pingouins anti-Poutine !

PAUL

Je trouve scandaleuse la désinformation qui hante nos médias. Et le titre que vous avez choisi pour votre papier et sa conclusion (sidérante) provoquent un assez joli "effet streisand".

N'oubliez pas que l'Ukraine dans ses frontières actuelles est de construction récente. Lors du Congrès de 1815, la Russie tsariste obtint l'Ukraine au complet en absorbant la Pologne. Contrairement à l'Ukraine occidentale, l'Est et le Sud subirent la russification des tsars. Proclamée en novembre 1917, la République autonome ukrainienne eut à faire face à la République soviétique d'Ukraine soutenue par les bolcheviques. La Russie soviétique créa en 1922 la République socialiste soviétique d'Ukraine. L'Ukraine de l'Ouest et l'Ukraine du Sud-Est furent réunies à nouveau et annexées à l'URSS.

Il convient aussi de rappeler que l’intérêt d'Obama pour l'Ukraine se manifesta à partir du moment où les BRICKS commencèrent à parler d'une alliance commerciale qui pourrait déboucher sur une monnaie nouvelle venant en concurrence du dollar. Or la croissance est chez les BRICKS, très peu aux USA et encore moins en Europe... Le maillon faible c'était l'Ukraine dont le régime corrompu irait vers le plus offrant. Si vous ne me croyez pas allez vous promener dans les rues de Kiev, vous comprendrez.

Et pour Obama l'EU n'est pas grand-chose politiquement. Il ne faut pas qu'elle soit trop forte pour pouvoir rivaliser un jour avec les US, il ne faut pas qu'elle soit trop faible pour pouvoir devenir un allié commercial des US avec son marché de 400 millions de consommateurs. D’où l’intérêt de rapidement conclure le TAT.

Pour absolument éviter que l'UE ne continue à s'engager commercialement avec la Russie (marché de 140 millions de consommateurs) il fallait arriver à fracturer les liens en cours de constitution. La construction de deux navires militaires à Saint-Nazaire n'est que la partie visible des efforts de Poutine pour recréer des liens avec la France et l'UE. D’où les mots d'ordre des manifestations en Ukraine demandant le rattachement à l'UE.

Coup double pour Obama : il affaiblit l'UE qui va prendre en charge, on ne sait avec quels fonds, une partie des dettes créées par la mauvaise gouvernance ukrainienne, et il continue une manœuvre d'isolement de la Russie. Avec une conséquence probable, celle de provoquer une rapprochement Russie-Chine...

Si vous voulez bien considérer le rôle de Poutine dans ce contexte géopolitique (que nos dirigeants semblent bien incapables d'appréhender, mais de quoi sont ils capables ?) alors la personnalité de ce dirigeant prend une dimension bien supérieure à celle que vous décrivez.

Joséphyne

@ berdepas

Voilà un commentaire clair et précis de cette pauvre affaire ukrainienne dont je partage l'objectivité, n'en déplaise à ceux qui hurlent avec les loups.
Et à défaut de nous rebattre les oreilles par la presse mainstream sur la prétendue tyrannie d'un Poutine qui veut la guerre, je rabats aussi les miennes d'oreilles pour ne plus les entendre gloser sur ce qu'ils ne savent pas.
A propos de questions intéressantes, et qu'aucun journaliste ne pose, où en est l'enquête de l'avion abattu de la Malaysia Airlines dont le pauvre J.Kerry détenait des preuves accablantes contre la Russie et dont le décryptage des boîtes noires ne nous est pas encore parvenu ?

berdepas

J’avoue ne pas très bien comprendre la démarche de la France et de l’Europe, dans le litige qui nous oppose à la Russie de Poutine, dans l’affaire ukrainienne.
Pas plus que je ne comprends le prurit anti-Poutine qui gagne l'opinion française soumise depuis le début de l'affaire ukrainienne à un déferlement de jugements simplistes assez proches de la propagande en temps de guerre...

J’ai parfois l’impression que nous sommes gouvernés par d'imprudents petits coqs, prêts à affronter un ours dont on nous dit qu’il est méchant et pas du tout fréquentable…
Et pour reprendre une expression que j’emprunte à Chevènement, "pourquoi aller chatouiller les moustaches de l’ours russe" ??

Ma remarque vaut aussi bien pour la diplomatie française que pour celle, s’il en est une, de l’Europe dont la ministre anglaise des Affaires étrangères (rappelez-moi son nom ??), chargée de défendre les positions de notre Union, pratiquement inscrite aux abonnés absents, est inaudible…

En effet, qu’est-ce que l’Europe avait à espérer dans un bras de fer avec Poutine ? On se le demande.

De Gaulle rêvait d’une Europe de l’Atlantique à l’Oural, mais pratiquait une politique étrangère de subtil équilibre entre Washington et Moscou, jouant de l’opposition entre deux blocs dont il se faisait plus ou moins l’arbitre.

Or, sans en mesurer les conséquences, sans aucune pédagogie sur ce projet fou, sans aucune consultation, ni populaire, ni parlementaire, les "eurocrates" de Bruxelles, auxquels la France a décidé d’emboîter le pas, ont décidé, comme dans les cas précédents (Roumanie, Bulgarie, etc.), d’ouvrir grandes les portes de l’Europe à l’Ukraine, un pays exsangue, un pays de mafieux, endetté au-delà du raisonnable (ne le sommes-nous pas nous-mêmes ?), un pays qu’en pleine crise économique l’Europe n’a pas les moyens de soutenir ni financièrement, ni économiquement !

En outre il est proposé, sous l’impulsion américaine, que l’Ukraine rejoigne l’OTAN !!

Mais les autorités qui ont succédé à M. Ianoukovitch, dont personne ne semble regretter la chute et la fuite, ne se seraient certainement pas lancées dans l’aventure sanglante dont nous suivons les péripéties si elles n’avaient été encouragées par l’Union européenne et surtout si elles n’avaient obtenu des assurances de l’OTAN et du "nouveau protecteur de l’Est européen qui, de Washington, tire les ficelles de ses marionnettes et s’embarrasse souvent dans ses fils."

Et qui pouvait croire que devant de telles perspectives Poutine resterait immobile, sans compromettre sa popularité qui, en Russie, est bien plus grande que celle qu’on lui accorde en Occident ?

Qu’aurions-nous fait si la Belgique, à l’époque soviétique, après avoir élu à sa tête un gouvernement communiste, avait décidé cédant aux sollicitations du Kremlin, d’entrer dans le "Pacte de Varsovie" ??
Au lieu de nous embarquer dans cette aventure, où cette Europe sans boussole nous embarque, alors qu'elle est incapable d’avoir une vraie politique étrangère dans une région aussi sensible que le Proche-Orient, incapable de mettre sur pied une défense commune dont on nous rabat les oreilles depuis des années, n’y avait-il pas mieux à faire ?
Car la France risque de ne pas sortir à son avantage de ce marathon diplomatique comparable à celui qu'elle a entrepris dans l'affaire syrienne, entretenu par Obama qui tente de redorer un blason terni sur le plan de la politique intérieure des USA, et définitivement terni dans un Moyen-Orient où il a accumulé les faux pas et où sa parole n’a plus aucun crédit.

Qu’Obama cherche à se construire une stature pour terminer son dernier mandat en beauté, en s’opposant à un Poutine plus retors que jamais, c’est plus qu’évident. Car, du destin de l’Ukraine, il n’a rien à faire, lui qui comme tout dirigeant américain regarde volontiers du côté de l’Asie plus que de celui d’une Europe qui s’accroche au parapluie américain, comme l’enfant s’accroche aux jupons de sa mère…

N’y avait-il pas lieu de prendre en considération, au nom du "Droit des peuples à disposer d’eux-mêmes", dont on m’a rabattu les oreilles pendant toute ma jeunesse, les affinités culturelles et linguistiques, les aspirations, des revendications qu’exprimait une fraction non négligeable de la population ukrainienne située géographiquement depuis toujours dans une zone fortement dépendante de la Russie ? De se souvenir que l'Ukraine fait historiquement partie de la Russie dont elle est l'un des berceaux ? Et se rallier à la solution gaullienne et démocratique de l’autodétermination, dont les organisations internationales auraient contrôlé le scrutin ?

Au lieu de cela, on veut nous faire avaler, à coups de propagande - car c’est bien à cela que nous sommes soumis depuis plusieurs semaines - l’idée que l’URSS de la guerre froide a ressurgi, et que sous le masque impénétrable de Poutine se cache un nouveau Staline ?!

On peut se demander si les petits chefs qui nous gouvernent, dépassés par un incendie qu’ils ont eux-mêmes allumé, ne se sont pas fourvoyés dans le rôle de pompiers dotés d’une lance sans eau…

De Gaulle, dont je ne suis pas un fanatique, mais dont je ne peux contester les qualités de visionnaire, prêchait en faveur d’une Europe de l’Atlantique à l’Oural.

Il faut dire que dans une telle Europe, il aurait été capable de donner à la France une place à la hauteur de ses ambitions. Mais peut-on en dire autant des cancres qui nous gouvernent ?

Michelle D-LEROY

@ Robert

Quand on voit le résultat en Syrie où les djihadistes sont pires que le régime dictatorial de Bachar el-Assad, on est content que Poutine se soit opposé à une intervention.

Robert

Vladimir Poutine veut refaire de la Russie une puissance et donc gouverne en nouveau tsar de Russie. Issu des services secrets soviétiques, il connaît les ressorts du pouvoir et a une vision stratégique de la politique extérieure de son pays.

Il ne faut pas oublier que la Russie a "joué le jeu" au conseil de sécurité de l'ONU en acceptant certaines interventions, mais que les dirigeants occidentaux ont joué sur l'interprétation des mandats pour aller plus loin qu'ils ne l'avaient souhaité. Aussi, sur la Syrie, les Russes ont naturellement fait blocage, d'autant que le changement de régime à Damas remettait en cause l'implantation russe à Tartous, leur base en Méditerranée. De même en ce qui concerne la Crimée qui représente leur espace stratégique en mer Noire.

Sans doute faut-il pour juger d'un comportement politique d'un dirigeant comme Monsieur Poutine ne pas épouser systématiquement la vision nord-américaine, mais se placer dans la logique des dirigeants russes qui se sentent assiégés par la politique de l'OTAN d'avancée systématique de ses pions au détriment des intérêts de la Russie.
En politique intérieure, compte tenu de la conception de la souveraineté du peuple russe et de son exercice par ses dirigeants, à l'opposé du système néolibéral qui veut toujours moins d’État au seul profit du système financier sans contrôle extérieur, il est évident que le pouvoir russe se doit d'être fort et donc Monsieur Poutine se comporte en despote et non en tyran.
Quant à la corruption évoquée par Marc GHINSBERG, jeter la pierre aux Russes est s'aveugler sur notre propre système qui n'est démocratique que d'apparence et où la corruption atteint des niveaux connus au XIXe siècle et avant la Seconde Guerre mondiale. Il nous appartient de balayer chez nous avant d'en accuser les autres.

Michelle D-LEROY

Pour Poutine comme sur d'autres sujets, il y a un phénomène de mode de la pensée, la pensée unique décrétée par une certaine bien-pensance de gauche qui décide une fois pour toutes du bien et du mal, des bons et des méchants, de qui doit être encensé et de qui doit être cloué au pilori. Et le rejet de Poutine est le reflet de cela.

En effet, devant ces snobs de la pensée intellectuelle (ou qui croit l'être) de gauche, il est toujours mal vu de critiquer le sacro-saint régime soviétique, pas si terrible à leurs yeux, et dont les règles un peu rigides étaient pour la bonne cause, celle de l'égalité des individus. Ils vous disent sans sourciller que c'est la cause du monde ouvrier, eux qui aujourd'hui méprisent tant les ouvriers. J'ai même entendu récemment quelqu'un me dire que les logements communautaires n'étaient en fait que des précurseurs aux colocations à la mode d'aujourd'hui. C'est très drôle à entendre quand on sait ce qu'on vécu les familles russes entassées, peu chauffées et se méfiant des voisins délateurs.
Et, curieusement aujourd'hui, Poutine, pourtant un élève de ce régime, issu du KGB dont on connaît la dureté et l'inconditionnalité au régime, ce Poutine-là est à jeter aux orties dans son intégralité.

"L'embarras face à Poutine vient d'abord précisément du statut original de sa pratique présidentielle. On perçoit en effet que "dictateur" n'est pas le bon mot et que "démocrate" à son sujet serait naïf. Qu'il y a, qu'il est autre chose, quelqu'un d'autre. Une sorte de satrape, de tyran dans sa définition antique, un Pisistrate des steppes ayant redonné fierté au peuple russe par l'expression ostensible et machiste d'une virilité destinée aussi bien aux ennemis de l'intérieur qu'aux adversaires du dehors."

C'est exactement cela.
Poutine, avec un regard froid, un visage sans expression... on voit bien qu'il est particulier et que ce n'est pas un tendre.

Mais quand on voit le nouveau Président ukrainien, M. Porochenko, pourtant câliné par les Européens et par une partie de la classe intellectuelle française, particulièrement celle de gauche, on n'est pas plus rassuré par ce visage triste à l'expression dure et au regard absent, froid. Mais il est de bon ton de ne pas en dire de mal.
C'est le gentil qui subit et supporte tout de son méchant voisin... sans nuances.

Pour revenir à V. Poutine, il faut quand même constater qu'il défend les intérêts de son pays, sa culture et ses traditions... une attitude dont devraient s'inspirer nos dirigeants dans bien des cas. Il était donc illusoire de lui donner des sanctions sans penser qu'il n'allait pas réagir par des mesures de rétorsion. Des sanctions prises après le crash de l'avion de la Malaysia, sans même attendre un résultat d'enquête... coupable d'office.

Les Commissaires européens et les Français en particulier, sont ainsi, ils décident pour tout, sans autre forme de procès. Depuis ce matin ce sont des cris d'orfraie face à l'horrible barbarie perpétrée sur le journaliste James Foley... et pourtant voilà des mois qu'on sait que les djihadistes tuent sans état d'âme, persécutent les chrétiens en Syrie, en Libye, en Afrique, en Irak et même en Egypte, qu'ils enlèvent des jeunes filles et paraît-il en enlèvent d'autres pour les vendre comme esclaves sexuelles. A-t-il fallu à nos angéliques dirigeants attendre que ce pauvre journaliste soit assassiné d'horrible façon pour admettre ce que nous comprenons et supputons depuis des mois, reportages après reportages.
L'optimisme naïf de ces belles âmes est en lui-même dangereux, puisqu'elles laissent faire, pour ne pas stigmatiser, pour ne pas faire d'amalgames, disent-elles. Ces bien-pensants ne regardent que dans un sens, ils ne sentent pas que le vrai danger s'est déplacé. Ou bien veulent-elles, ces belles âmes, ne pas affoler les foules ? C'est feindre d'ignorer les moyens de communication actuels.

Et enfin, pour revenir à un récent billet de ce blog que j'ai lu sans pouvoir y répondre, au sujet de Robert Ménard, les critiques qui lui sont adressées vont exactement dans le même sens. Il n'est pas dans la ligne de pensée de ces donneurs de leçons, il est donc forcément mis dans le camp des méchants conservateurs étriqués. J'espère que ce personnage qui m'apparaît sincère aura des retours à ses initiatives. Initiatives qui peuvent paraître simples pour ne pas dire simplistes (puisque tout ce qui n'est pas initié par la gauche est populiste, poujadiste ou rétrograde) mais qui peuvent, à la longue, rendre la vie quotidienne plus facile et aider au bien-vivre ensemble.

Je constate d'autre part que ceux qui raillent les catholiques pratiquants sont les mêmes qui se précipitent pour donner raison et accéder aux multiples demandes des autres religions... Le snobisme encore puisque le catholicisme serait devenu obsolète.

Xavier NEBOUT

La précision du vocabulaire étant la première richesse de l’homme, il convient de préciser que le dictateur est celui qui fait la loi à sa convenance, et le tyran celui qui fait la loi puis la viole à sa convenance.
Le respect de la vérité est aussi une grande richesse : Hitler a eu pour devoir sacré de réunir le peuple allemand abusivement divisé par le traité de Versailles. Alors, le traité de Munich n’était que la juste réparation d’une erreur.
Il en sera de même de Dantzig et l’Angleterre aurait été bien inspirée de ne pas pousser la Pologne à la guerre alors que cette dernière était d’accord pour y renoncer. Hitler n’avait pas l’intention de s’en prendre à l’Occident ; tout au plus de réclamer un jour le retour de l’Alsace encore que rien n’y avait été explicitement écrit à ce sujet dans « Mein Kampf ».
En réalité, comme en 14, l’Occident ne voulait pas d’une Allemagne prospère et tout était bon pour la ruiner. Hitler a rencontré le sens de l’histoire et le peuple allemand s’est battu jusqu’à la fin pour être respecté dans sa dignité ; le reste relèvera de détails dans les manuels d’histoire du 22ème siècle.

Poutine lui aussi entend réunir le peuple russe dispersé par l’éclatement de l’URSS et il le suivra pour retrouver sa dignité. Le reste relèvera aussi de détails.
Pour la suite, un axe Russie-Iran est dans le sens de l'histoire...

La fierté des peuples est le moteur des nations. Avec un Hollande à sa tête, la France n’a plus de moteur, et elle aspire plus ou moins consciemment à un Poutine.

adamastor

@eileen
"V. Poutine l'homme aux yeux de glace, ancien petit fonctionnaire du KGB de Saint-Pétersbourg, distingué/mis en place par Eltsine pour permettre à Elstine (c'était leur deal) de n'être ni jugé ni condamné pour prébendes, prévarications, corruptions... etc. etc. pratiques usuelles du temps de la nomenklatura soviétique dont il avait/continuait de tant profiter !"

Voilà un "petit fonctionnaire" du KGB auquel vous accordez des pouvoirs démesurés eu égard à sa petitesse !

Jabiru

Quel est l'avis du peuple russe notamment sur le plan économique ?

sylvain

Tyran, dictateur, nazi, collabo, pétainiste, facho, réac, bas du front :

Voilà de bons arguments employés par les "de gauche" quand ils sont à court d'arguments face à des contradicteurs qui refusent de se soumettre à la pensée unique socialiste.

Sur tous les forums politiques, ces mots sont au top du hit-parade de la rhétorique gauchiste.

La propagande marxiste distillée insidieusement dans les écoles et institutions de la société ayant trépané et rétréci le bulbe rachidien de la moitié de la population, il est mission impossible au commun des mortels de s'échapper de ce troupeau de moutons zombis bêlant le catéchisme socialiste.

Autorité, civisme, politesse, respect des valeurs, morale, fierté de la nation, richesse, travail, religion, réussite, ambition, etc. en voilà des termes fascistes droitisants !

Plus jamais de notes à l'école ni de devoirs le soir, pas trop tôt le matin ni trop tard le soir, plus de classements, c'est trop élitiste et risque de perturber les losers, mais préférer leur apprendre la théorie du genre, très important pour créer les futures générations de Conchita Wurst.

Vidons les prisons, arrêtons de traumatiser ces malheureux délinquants victimes de la société, muselons la police, caillassons gaiement nos pompiers, ambulanciers, SAMU, médecins, etc.

Quand Sarkozy, le pire dictateur que la France ait connu (selon la gauche), envoyait des policiers dans les cités, s'ensuivaient les hurlements des merdias de gauche, des élus socialistes, l'accusant d'instaurer un état policier fasciste, ce même Sarkozy affiché en Hitler, en Pétain sur les tracts et journaux de gauche en toute indifférente impunité.

Remercions Badinter, nos intellos sociologues de gauche (pléonasme), nos syndicats staliniens, nos juges rouges du SM mur des cons, Vallstasi et Taubiradar et tout ce socialisme bisounours destructeur de peuples.

Le Grand Soir du meilleur de l'Immonde est enfin arrivé !

eileen

Sur LCP ce mercredi 20.08.2014 à 20.35 "La Russie, au cœur du goulag moderne"...
Poutine ancien petit fonctionnaire du KGB de Saint-Pétersbourg... mon com du 19.08.14 à 15.17... difficile de se défaire de ses petites habitudes, ou de ce que l'on fait le mieux !

vamonos

"Si j'ose et pour me faire bien comprendre, il n'y a pas de contraste plus éclatant qu'entre Poutine et sa vision de la société et de l'ordre naturel d'un côté et François Hollande de l'autre avec sa soumission au fil du temps qui serait forcément progressiste."

Depuis cent ans, il est de bon ton d'opposer les Russes aux Français. Poutine et Hollande sont-ils si différents, si antagonistes ? Le temps sera l'arbitre ultime, Poutine et Hollande partiront, d'autres reprendront les attributs du pouvoir. Voici donc déjà un point commun entre les deux hommes. Et puis surtout, la même soif du pouvoir les habite, la même faim de manipuler les pousse à agir dans la pénombre pour Poutine, dans l'ombre pour Hollande.
Mais leur grande différence, ce qui les oppose vraiment, est leur cote de popularité totalement opposée. Vu de ma fenêtre, M. Poutine est à 80 % de satisfaits tandis que M. Hollande continue sa chute inexorable vers les 10 % de satisfaits.

semtob

Cher Philippe,

Nous nous demandons en regardant dans le droit belge si nous ne sommes pas les témoins d'une dictature naissante quand "l'Etat, c'est moi" fait une demande d'entraide judiciaire internationale au Mali. Et si ce gouvernement ne touche pas au comble de la médiocrité.
Votre indépendance de la justice est respectée. Ces fuites, cela vient d'où ?
Non, l'indépendance de la justice est souillée à jamais par ce genre de pratique.
Le courrier n'est pas encore arrivé que chacun peut lire un étalement de rumeur sur le net à faire vomir ceux qui aiment le droit et la justice.
Les Français ont des clés de compréhension et ces magouilles socialistes dignes des cerveaux les plus tordus nous laissent dans un écoeurement total. Nous observons avec dégoût les derniers soubresauts d'un gouvernement agonisant qui nous fait honte.
Ce n'est pas l'attente des Français ni même des socialistes. C'est l'horreur, la bêtise à l'état pur, la petitesse, la bassesse.
C'était le programme d'été. Les fruits sont pourris. Les branches sont en berne.
françoise et karell Semtob

hameau dans les nuages

Rédigé par : Paul Duret | 19 août 2014 à 17:51

"L'histoire jugera mais je n'irais pas passer mes vacances avec lui ni ne le prendrais en auto-stop."

Le covoiturage avec des cowboys, les pieds sur le tableau de bord de la France et provoquant à dessein un véritable souk dans les pays arabes, non merci aussi.

thomas

A en croire Roland Dumas, Gorbatchev commit l'erreur fatale de faire confiance aux Américains suite à la perestroïka. Les Américains, mais aussi John Major, lâchèrent Gorbatchev économiquement et diplomatiquement (promesses non tenues de l'élargissement) : qu'on reproche à la Russie un manque démocratique commence par une vaste blague.

On lui préféra Eltsine, qui laissait espérer un dépeçage de la production énergétique du pays, au profit de ses amis et des entreprises, américaines pour la plupart bien sûr. Ce qui fut commencé avec des oligarques comme Khodorkovski, un bandit, criminel présenté comme un martyr de façon ahurissante dans nos médias...

Poutine rétablit l'ordre dans ce grand foutoir.
Les Russes ne sont pas dupes et ne pensent pas que Poutine soit blanc comme neige, mais ils voient en lui des qualités nécessaires au rétablissement du pays.

Les USA ne cherchent pas à faire tomber Poutine, au contraire toutes leurs manœuvres renforcent sa popularité, lui qui fut pourtant dans un second temps détesté de la population. Ils cherchent à l'encercler et à l'isoler. Le sentiment des Russes d'être persécuté est réel, et à mon sens loin d'être infondé. Le risque existe aujourd'hui de voir Poutine débordé par des politiques autrement plus virulentes.

"Puisqu'on ne peut pas empêcher l'Europe de se faire, essayons de la contrôler en plaçant à sa tête des hommes qui nous sont favorables".
Point réussi par nos "alliés" !

"Puisque qu'on ne peut pas se partager les richesses russes, empêchons-la de vendre ses ressources"
---> Gaz et pétrole de schiste américains, gaz libyen (guerre en Libye, aide financière du Qatar aux insurgés)----> Traité transatlantique (prévoyant l'importation par l'Europe de la production américaine désormais excédentaire), et in fine, moindre dépendance à la production russe.

Et bien sûr et toujours, guerre de l'image... Ne vous en faites pas le relais M. Bilger...

Franck Boizard

«L'histoire jugera mais je n'irais pas passer mes vacances avec lui ni ne le prendrais en auto-stop.»

Cette phrase me semble intéressante, au-delà de la plaisanterie qu'y met l'auteur.

Nos systèmes médiatiques occidentaux nous ont habitués à considérer la politique comme un casting télévisuel. Notre hôte est de ce point de vue caricatural (le gentil Hollande contre le méchant Sarkozy, alors qu'ils mènent des politiques presque identiques).

Je ne suis pas sûr que le culte de la personnalité poutinien soit de même nature. Les Russes partiraient-ils en vacances avec Poutine ou le prendraient-ils en stop ? J'en doute.

J'aurais hésité à prendre en stop Ivan le terrible, Pierre le Grand ou Catherine II.

Poutine est un politicien à l'ancienne, c'est pour cela que nos conservateurs l'aiment et que nos progressistes le détestent.

En tant que conservateur, je me sens évidemment plus à l'aise avec Poutine, homme de pouvoir qui exerce le pouvoir, qu'avec nos politiciens, hommes de pouvoir mais qui ont toujours le sentiment à la bouche et la larme à l'oeil.

Mais Poutine est-il efficace ? Quels sont ses résultats ?

Economie et démographie : pas terrible.

Politique internationale : sur la défensive.

C'est une manie française que de toujours chercher des allégeances étrangères (notre classe dirigeante fait allégeance de manière inédite - sauf dans les années 50 - à l'Amérique, avant c'était l'URSS ou l'Allemagne).

Les bonnes idées pour améliorer le sort de la France ne se trouvent ni en Amérique ni en Russie, ni même à Bruxelles. On ne peut les trouver qu'en France.

Denis Monod-Broca

@ Paul Duret

On peut trouver à Poutine tous les défauts du monde. Il n'en reste pas moins que, dans l'affaire ukrainienne, l'agresseur c'est nous (USA + OTAN + UE) et pas la Russie qui, acculée, a réagi.

Paul Duret

Poutine est aussi le chef d'un clan mafieux, les oligarques et il a, semble-t-il, assuré ses arrières et bien profité de la manne pétrolière.
Il a fait assassiner des opposants, en Russie, en Angleterre, en Ukraine et a sous-traité la guerre en Tchétchénie à un vrai tyran.
Il a fait de Moscou une vitrine mais le reste de la Russie est à l'abandon.
L'histoire jugera mais je n'irais pas passer mes vacances avec lui ni ne le prendrais en auto-stop.

eileen

V. Poutine l'homme aux yeux de glace, ancien petit fonctionnaire du KGB de Saint-Pétersbourg, distingué/mis en place par Eltsine pour permettre à Elstine (c'était leur deal) de n'être ni jugé ni condamné pour prébendes, prévarications, corruptions... etc. etc. pratiques usuelles du temps de la nomenklatura soviétique dont il avait/continuait de tant profiter !
V. Poutine a pour objectif la reconquête de tous les territoires de l'ex-URSS... si on ne peut pas lui en vouloir d'avoir de l'ambition pour son pays on peut regretter - verbe bien faible - les moyens utilisés et le mépris des accords qui ont permis la création des nouvelles Républiques autonomes.
L'UE et les USA gesticulent, parlent, bourdonnent de déclarations d'intention, brassent de l'air, s'agitent en vain... mais en quoi l'UE et les USA sont-ils un exemple ? Vrai dans nos villes on ne risque pas trop d'être embastillé, les USA déportent les conflits, quant à la France elle navigue psamoldiant les droits de l'homme et multipliant les incantations.
Pour avoir résidé en ex-URSS il me semble qu'il faudra bien plus que 20 ans, certainement plusieurs générations pour que ce si vaste territoire s'apaise, s'il le peut, ce dont je doute !
Une affaire Kravtchenko comme celle jugée à Paris en 1947, des procès dits "staliniens" sont toujours tenus ; en Russie et dans certaines Républiques rien n'a vraiment changé... si ce n'est que les communistes les plus convaincus se sont tus, ou s'expriment avec plus de prudence !

Jean le Cauchois

Poutine, un tyran ? J'ai bien compris, cher PB, qu'un titre devait être accrocheur ! Les commentateurs, de fugace à 02:04 et Jean-Dominique Reffait à 02:31 (la nuit apporte des conseils ?) jusqu'à breizmabro à 11:14, apportent des éclairages que je trouve très pertinents. Il se trouve que ma voisine est d'origine russe (actuellement en vacances familiales en Russie) et que ses deux fils, dont je reste proche depuis leur adolescence et leurs études supérieures en France, sont maintenant des adultes confirmés travaillant l'un à Moscou, l'autre à Saint-Pétersbourg et que je les revois fréquemment. J'ajoute que je rentre de vacances en Toscane, où j'ai rencontré des Russes en vacances et constaté que les informations aux Thermes de Montecatini Terme restent en trois langues, la troisième étant maintenant le russe ! La Russie est un grand pays européen, assez proche de la France et de l'Italie, et encore plus proche de l'Allemagne. C'est notre complément européen naturel. Et je suis bien content que beaucoup d'Européens considèrent, comme moi et comme la plupart des Russes, que Poutine est actuellement le meilleur chef d'Etat en fonction. Si le reproche essentiel est sa formation initiale par le KGB, elle est à comparer avec une formation à l'ENA. Laquelle est la plus tournée vers le monde extérieur ? Laquelle est la plus tournée vers la défense des intérêts de ses concitoyens ? J'ai un DVD sur la vie de Noureev : je trouve une ressemblance physique et peut-être psychique entre les deux hommes. C'est sûr qu'ils n'ont rien de Français ! Mais je les apprécie l'un comme l'autre, chacun dans son domaine d'excellence ! La Russie a un chef d'Etat, pas un tyran...

sylvain

Tout a été dit ou presque sur Poutine.

Je ne serai pas long mais j'adore ce mec capable de nettoyer les places publiques des vomissures et déjections FEMEN soutenues par la mairie gauchiste de Paris, d'envoyer les "Pussies-riots (pussy - "chiottes", terme plus adapté) hiberner en Sibérie, ainsi que se débarrasser de tous leurs journaleux merdiatiques, clônes des nôtres adulés ici par la gauche, et de narguer avec succès la ligue fasciste USA UE KIEV.
Voilà l'homme qu'il nous faudrait chez nous !

Poutine à l'Elysée !

Camille

Nos pauvres démocraties, divisées, perdues, endettées, désunies, ont beaucoup de difficultés à exister. Surtout face au géant russe, car contre lui elles boxent en catégorie poids mouches face à un poids lourds.

En l'état actuel des choses, l'Union européenne en est réduite à la dépendance énergétique envers la Russie qui est son fournisseur principal, grâce aux richesses en ressources énergétiques de ce pays qui possède les plus grandes réserves de gaz naturel au monde. La Russie produit aussi du charbon, du pétrole, de l'uranium, du bois, son sous-sol est riche en potentiel minier, son secteur agro-alimentaire et le secteur tertiaire se développent, enfin, la Russie n'est pas dépendante de l'Europe pour ses exportations, puisque son principal partenaire commercial est la Chine.

Autrefois, sous un régime communiste destiné à "faire son bonheur", le peuple russe a beaucoup souffert.
Actuellement, Poutine bénéficie d'une grande popularité, qui s'explique par la croissance, les bonnes retombées économiques qui profitent aux classes moyennes, même si 2014 affiche un certain repli. De plus, la Russie a une faible dette publique, alors que l'Europe est engluée dans une dette paralysante, que celle des Etats-Unis, presque 17 milliards de dollars, la pousse à une politique extérieure agressive.
Le système Poutine, ni socialiste, ni libéral, porte donc ses fruits, et c'est tout notre aveuglement, notre suffisance intellectuelle européenne qui porte à sous-estimer la Russie, grand pays en pleine croissance.

Quelles sont les ambitions secrètes de Poutine ? où s'arrêtera-t-il ? quelle sera sa limite à ne pas franchir ? Ce qui étonne le plus, vu de l'extérieur, c'est l'extraordinaire liberté de pouvoir de décision dont il profite, il a les coudées franches, pas entravé par le système politique qu'il a mis en place, ni par les sondages, médias, réseaux sociaux qui font la loi en France. Pour nous, toujours attachés aux définitions, où commence, où s'arrête la définition de la démocratie en Russie ? Est-elle d'ailleurs plus indispensable que cette troisième voie que Poutine exerce ? Un solide pragmatisme ?
Seule la connaissance approfondie de la personnalité de Poutine pourrait donner des indications pour l'avenir, mais, comme le montre Catherine Jacob, son regard est impénétrable. Toutefois il donne l'allure d'un homme sain et équilibré physiquement et mentalement.
En attendant, en plus d'un certain mieux-être économique, il a redonné au peuple russe sa fierté, cette nourriture spirituelle presque plus importante que le reste.

Parigoth

Poutine, un tyran ?

Ainsi, il existerait d'un côté un méchant dictateur, Poutine, qui ne chercherait qu'à faire des misères aux vertueuses démocraties, dont celles composant l'U.E ?

Cette vision des choses, soufflée par les spécialistes en communication étasuniens n'est-elle pas un tantinet réductrice ?
Il faut tout de même rappeler que si la Russie n'a jamais été une démocratie, elle en prend doucement le chemin, même si elle possède pour l'instant un homme fort à sa tête.

Mais au fait, pouvons-nous réellement affirmer sans rire qu'en France nous vivions sous un régime démocratique ? Cela fait 200 ans que nous donnons des leçons à la terre entière alors que nous ne sommes même pas capables de les appliquer chez nous !

La démocratie, ce n'est pas donner au peuple l'illusion de maîtriser son destin en lui permettant de choisir tous les cinq ans des hommes politiques qui ressemblent à la même poudre de lessive contenue dans des emballages différents, sachant de plus qu'une fois élus ils s'empresseront de n'en faire qu'à leur tête ou selon les instructions de leurs commanditaires mais en ignorant les vraies questions de fond qui préoccupent le peuple.

Mais Poutine, lui au moins, est un patriote Russe qui agit en fonction des intérêts de son pays, en préservant aussi ses valeurs séculaires.
C'est ce que ses alter ego du monde décadent ne peuvent pas supporter.

olivier seutet

Je ne suis pas sûr qu’il faille se focaliser sur Poutine. Il a fait un premier travail qui fut de sortir la Russie de l’ornière dans laquelle l’avait précipitée Eltsine : rétablissement d‘un minimum d’ordre, redémarrage économique. Son deuxième travail est inachevé, la Russie n’arrivant pas à se relever ni du désastre démographique, ni de sa dépendance aux matières premières. Face à ce grand pays, l’Union européenne a choisi la provocation et l’inefficacité :
- tentatives d’intégrer l’Ukraine dans l’OTAN (reportées sine die) ;
- tentatives d’exclure la Russie de la Méditerranée en menaçant de bombarder la Syrie d’Assad, et donc de fragiliser la base soviétique de Tartous (oubliées) ;
- tentatives d’amoindrir la présence de la Russie en Mer noire en contestant le retour de la Crimée au sein de la Russie (quasi abandonnées).
Toute cette stratégie n’est pas portée par un consensus : l’Allemagne est pour le moins circonspecte, la Pologne est à la pointe de l’agitation, se rêvant plus comme protectorat des Etats-Unis que membre de l’Union européenne, l’Angleterre et la France se conduisent comme des alliés serviles et méprisés d’Obama. Elle est le choix d’une opinion médiatique idolâtrant le président américain parce qu’il est noir, beau et éloquent (toutes qualités qui ne font pas nécessairement un homme d’Etat), et haïssant le président russe pour des raisons hors sujet (guerre contre les islamistes tchétchènes, oppression contre les Femen et les lobbies gays, manque de liberté de la presse). Elle n’a pas d’objectifs avoués : s’agit-il de punir un pays pour son manque de démocratie à l’occidentale, ou bien d’arrêter une militarisation qui serait menaçante, ou encore d’exprimer un impérialisme européen qui ferait régner ses lois sur un nombre croissant de pays, voire de renverser Poutine en précipitant le pays dans une crise économique ? Aucun de ces objectifs n’est avouable, raisonnable, souhaitable.
La voie qui n’a jamais été explorée est celle du co-développement entre une Europe à court d’idées, s’enfonçant dans le marasme, et une Russie fragile, appauvrie, faible face à la Chine et l’Islam. Mais c’est une voie qui déplairait à la superpuissance américaine qui pratique la vieille méthode de faire régner la division entre tous ceux qui pourraient la concurrencer. Le problème n’est pas que Poutine soit un tyran ou non, mais qu’Obama joue les boutefeux.

breizmabro

En ce moment la cote de satisfaction de Poutine dans son pays culmine à un stratosphérique 87%, et sa façon de traiter avec les sanctions antirusses l’a rendu plus populaire que jamais.

Merci l’Amérique et son toutou l’UE !

Les Américains d’Obama (prix Nobel de la paix !) ont voulu faire « échec et mat » à Poutine en organisant, avec l’aide de la CIA, la révolution de l’Ukraine, pour pouvoir avancer leur pion « base de l’Otan » (contre monnaie sonnante of corse). Mais en un tour de main, pendant que le « dieu » Obama levait les bras et se laissait féliciter par toute l’Union européenne, Poutine reprenait en douceur (sans un coup de feu) la Crimée.

Bien joué Poutine disent les amateurs d’échecs.

Aujourd’hui l’Ukraine est à l’étape de l’effondrement économique. Bien sûr les Occidentaux maintiennent la monnaie à un niveau artificiellement élevé (avez-vous déjà vu la monnaie d’un pays précipité dans la guerre civile rester stable ? Bien sûr que non !) et c’est pour une raison purement politique que les banques occidentales achètent ce papier inutile, et les prêts bidons à court terme peuvent nous donner l’illusion que « tout va bien », mais la réalité va les rattraper, très vite.

En attendant, Poutine occupe les médias occidentaux avec ses provocations : les mouvements de troupes à la frontière qui partent et qui reviennent, les camions blancs d’aide humanitaire que les Ukrainiens (=Américains) ne veulent pas laisser passer (ce qui fait, une fois de plus, remonter sa cote de popularité).

Bref Poutine fait ce qu’il a appris de ses célèbres ancêtres : il attend patiemment l’hiver.

Avec l’hiver qui arrive, les mines de charbon restées inexploitées et le gaz sous contrôle russe, il joue : « soit l’Ukraine explosera complètement, soit on verra un nouveau régime se mettre en place, cette fois ouvertement dictatorial ».

Quant aux sanctions mises en place par les Russes, elles commencent à se faire sentir douloureusement, c’est pourquoi de plus en plus de politiciens de l’UE essaient frénétiquement, sous le commandement de l’Allemagne, de sortir du trou qu’ils ont eux-mêmes creusé, le canon du fusil des Etats-Unis dans le dos.

Mais qu'attendent donc nos démocraties pour s'armer dans tous les sens du mot ? dites-vous.

Que le printemps revienne ? ;-)

Jean-Marc

Il suffit de lire les prophéties abondantes sur la France, l'Europe, la Russie, la Chine pour être stupéfait de la correspondance avec les temps actuels.

Poutine petit fonctionnaire à la tête d'une fortune de quarante milliards qui devient Premier ministre un mandat entre deux de président, ne pas vouloir appeler cela une dictature me semble un peu léger.

Denis Monod-Broca

La polarisation des opinions et des commentaires autour de la personnalité de Poutine, dans la tragédie ukrainienne en cours, est proprement insensée ! Monsieur Bilger, pourquoi l'alimenter ? Se joue en Ukraine un affrontement entre des puissances. Pas entre des personnes. Les États-Unis veulent une extension de l'OTAN et de l'UE jusqu'à la frontière russe. Pour la Russie c'est inacceptable. Donc elle réagit. Aussi despotique et antipathique que soit Poutine cela ne change rien à l'affaire. Lui mettre tout sur le dos parce qu'il est antipathique et despotique est absurde, cela n'a aucun sens, c'est une façon commode, mais foncièrement injuste, de nous décharger de nos propres fautes, la volonté d'hégémonie américaine et le suivisme européen.

thomas

Cher M. Bilger,

C'est vrai que je vous adore, cette précision du verbe, ce courage des opinions, même lorsque je ne suis pas d'accord avec vous...

Mais pour une fois, vous qui avez parfois un oeil acéré sur nos politiques, vous tombez dans les travers que souvent, vous reprochez aux autres.

Vous virez votre cuti, M. Bilger ; pas étonnant puisque vous achetez chez Amazon et que vous en êtes fier.

Ah la fierté ! Les Français, et vous inclus, ont oublié ce que c'était. Pas les Russes, pas Poutine.

C'est avec ce genre de discours que Poutine existe. Parlez avec des Russes, voyagez même, vous constaterez que leur logiciel mental est plus proche du nôtre que celui des Américains par exemple.

Marc GHINSBERG

Comme souvent dans vos billets une analyse psychologique fine de l'individu pour autant qu'on puisse le connaître. Mais il me semble que vous n'échappez pas à une certaine fascination et à une surestimation des rapports de force. Vous négligez à mon sens les aspects économiques pourtant fondamentaux. Rien sur la corruption qui gangrène le régime, sur les rapports ambigus de Poutine avec les oligarques, sur la situation catastrophique de la démographie, sur l'économie de rente du pays. Autant d'éléments qui font que Poutine est beaucoup plus fragile qu'il s'efforce de le paraître.

bruno

Poutine a un pouvoir de nuisance extraordinaire, qu'il n'utilise pas. Il mérite le prix Nobel de la paix !!

caroff

"Si j'ose et pour me faire bien comprendre, il n'y a pas de contraste plus éclatant qu'entre Poutine et sa vision de la société et de l'ordre naturel d'un côté et François Hollande de l'autre avec sa soumission au fil du temps qui serait forcément progressiste".

Qu'ajouter de plus, sinon que bon nombre de nos compatriotes, en dépit de la propagande éhontée de nos médias pour assener que Poutine est un dictateur, ne seraient pas opposés à être gouvernés par un dirigeant qui dirige...
Le sentiment qui prévaut, pour l'observateur de la situation internationale est que dans un cas, l'UE, rien ou presque n'est possible pour donner corps à l'idée européenne, à son identité et à sa force de persuasion dans le concert mondial et dans l'autre cas, la Russie, la renaissance d'une collectivité fière de son pays, et d'un président qui comprend ses aspirations.
Notre intérêt bien compris est de nous allier commercialement et culturellement avec ce grand pays européen qui, lui, n'a pas honte de défendre l'identité chrétienne face à la menace islamique .
L'UE a décidé d'indemniser les producteurs de fruits et légumes qui seront lésés par cet embargo imbécile (puisqu'il ne fera pas varier Poutine) à hauteur de 125 millions € ! La Turquie ou le Brésil et d'autres encore viendront prendre la place laissée vacante... Quelle stupidité navrante.
Enfin, dernière notation, les commentateurs français de tout poil, y compris politiques des années 1960-1970, n'ont pas eu les scrupules de ceux d'aujourd'hui lorsqu'il s'agissait d'excuser les horreurs du communisme.

hameau dans les nuages

"Mais qu'attendent donc nos démocraties pour s'armer dans tous les sens du mot ?" (PB)

Diable ! Mais encore ?

Catherine JACOB

Quand j'ai vu la photo de Vladimir Poutine qui illustre l'article le concernant sur Wikipédia, le bas du visage m'a immédiatement évoqué François Mitterrand. J'ai donc opéré les rapprochements suivants :

Ce qui les différencie est alors clairement apparu comme le regard.
Quel que soit le cliché où figure Mitterrand, le regard exprime toujours quelque chose, une émotion, la colère, l'envie de séduire, etc. ou même encore parfois la méchanceté.

J'ai alors rapproché le regard de Poutine de ces regards extrême-orientaux que l'on dit énigmatiques vu que sans lisibilité immédiate pour nous.
Pourtant dans les clichés de l'actuel empereur du Japon pris lorsqu'il s'adresse au peuple japonais ou lorsqu'il reçoit des hôtes ou encore est reçu par eux, se donne à lire de la bienveillance, ce qui est encore autre chose que de la simple amabilité laquelle bienveillance est même perceptible de profil - comme ici en 2009 au Canada -, qui plus est, il s'agit d'un couple et non comme dans les autres cas d'un personnage isolé qui, quelque part, assume les deux versants masculin et féminin du pouvoir, comme c'est encore le cas aussi pour Élisabeth II dont la fonction est cependant comme la leur, symbolique.

Donc, là encore c'est différent.

Finalement l'expression la plus proche que j'ai pu dénicher par une recherche rapide, est celle de ce portrait de Louis XI de France, dit le Prudent (1423 -1483) sixième roi de la branche de Valois (Valois directs) de la dynastie capétienne, ce roi qui a si bien traité, dit la légende, le cardinal Jean de la Balue avec ces fameuses fillettes, et dont l'intense activité diplomatique, perçue par ses adversaires comme sournoise, lui valut de leur part le surnom d’«universelle araignée».

Charles

Poutine = Hitler, malgré les précautions oratoires que vous prenez !

Si la Russie n'avait pas payé un tel tribut en décimant son peuple face à l'armée hitlérienne qu'elle a arrêtée, on pourrait rire de cette comparaison (ce n'est pas une métaphore - adverbe "comme").

Honte à vous.

Dites, à quoi comparez-vous les dirigeants américains, vu les flots de massacres, de sang et de destructions laissés dans le sillage de leur politique (Irak, Libye, révolutions colorées...) ?

calamity jane

V. Poutine ne joue pas à gouverner puisque "chaque peuple a sa générosité et son honheur" comme mentionné par les sœurs semtob.

semtob

Cher Philippe,

Dans votre article, vous avez oublié un personnage clé : Laurent Fabius qui défend le parti antisémite ukrainien qui compte plusieurs ministres néonazis dans le gouvernement.
Honte à la politique fabiusienne sur l'Ukraine et vive l'entente cordiale franco-russe.
Poutine représente la paix dans le monde.
Il a une vision ouverte sur le monde et nul n'est obligé de calquer les excentricités de quelques minorités. Les Femen, par exemple, qui sont de petites dictatrices manipulatrices de médias qui ornent les timbres de la France timbrée de Hollande. S'il faut remettre en jeu la liberté de culte, c'est une régression et une agression.
L'installation des antimissiles à la frontière russe par les Américains n'est pas le projet européen mais le projet de déstabilisation de l'Europe.
Le retard du convoi humanitaire russe par Fabius, c'est petit et mesquin.
Fabius n'a jamais dû voir un enfant qui a froid et faim. Il devrait présenter ses excuses à Poutine parce que chaque peuple a sa générosité et son honneur.
françoise et karell Semtob

Jean-Dominique Reffait

Poutine réinvente le despotisme russe traditionnel. Ce despotisme n'est pas la tyrannie, qui implique une brutalité au service personnel du tyran. Poutine n'est pas davantage un dictateur qui poursuit une idéologie à l'encontre de sa population, non, Poutine écoute le fond du peuple russe, il devance ses attentes profondes, il les cajole au besoin.
Le despote est un véritable chef d'Etat qui se conduit en chef d'Etat et qui, de plus, s'adjoint une faveur populaire qui fait évidemment défaut au tyran ou au dictateur.
En arrivant au pouvoir après la débandade russe de l'ère Eltsine, Poutine a reçu une mission sacrée du peuple russe : restaurer sa grandeur, sa dignité et sa force sur le terrain international. L'Occident avait bien vite enterré la Russie dans l'ivrognerie et la corruption allant jusqu'à mépriser l'ancien empire jusque sous son nez, à ses frontières, en installant l'OTAN à sa porte, en intervenant dans son monde orthodoxe contre les Serbes, en prétendant le cerner dans le Caucase par la Géorgie puis, dernièrement, en laissant imaginer sottement aux Ukrainiens qu'ils allaient pouvoir rejoindre l'Union européenne, ce qui signifie depuis le traité de Lisbonne, une alliance de fait avec l'OTAN.
Ce qui devait arriver arrive, l'Empire contre-attaque ! Poutine a sifflé la fin des réjouissances en Tchétchénie, en Géorgie, en Ukraine et signifie à l'Occident qu'il n'est pas seulement maître chez lui mais aussi sur ses frontières stratégiques. On ne le privera pas de son accès à la Baltique, pas plus qu'à la Méditerranée via la Crimée, pas plus que dans l'Arctique où le Canada et les Etats-Unis auront quelques soucis dans les années à venir. Côté Pacifique, la Chine, qui partage avec la Russie les mêmes objectifs de contrer l'Amérique et son porte-avion japonais, fait le travail.
Les politiques occidentales ont été d'une rare bêtise à l'égard de Poutine. Plus étrange est l'erreur de jugement des Allemands à moins que l'on se rappelle que Mme Merkel est née sous la tutelle soviétique et qu'elle a, en rupture avec ses prédécesseurs, des réflexes anti-Russes que l'on retrouve chez les Polonais ou les Baltes.
Ainsi, en matière internationale, Poutine étonne parce qu'il impose le point de vue russe. Il est étonnant que l'on s'en étonne et c'était bien la situation antérieure à Poutine qui était anormale.
Sur le plan intérieur, le despotisme de Poutine n'interdit pas les expressions, il les conditionne. L'ordre russe s'impose devant toute expression contestataire : non pas que l'expression contestataire soit absolument bannie, on voit bien que non, mais il ne lui est pas permis d'entraver l'ordre russe, lequel est d'abord celui d'une population pauvre, dispersée et dévote au sein de laquelle le clergé orthodoxe, plus tsariste que jamais, exerce une influence considérable qui se concilie fort bien avec un Poutine athée baissant la tête devant les icônes.
La démocratie n'est dès lors qu'un incident ponctuel, admise comme une concession nécessaire mais fermement encadrée par un despotisme à la fois musclé et souriant.

fugace

Bonjour,

Il est probable que Poutine sera l'heureux élu au titre du prochain prix Nobel de la paix. Il a en effet réussi à "reprendre son bien" : la Crimée ; et ce sans un seul coup de feu. Si ce prix Nobel ne lui était pas décerné, ce serait totalement injuste, puisque Obama en a été gratifié ; on se demande encore bien pourquoi ?

En attendant, Merkel qui parle aussi le russe a, plus que tout autre, bien conscience du rôle clé de la Russie en Europe. Echangeant avec Poutine dans les deux langues et le tutoyant en privé, il est probable que l'Allemagne imprimera assurément sa différence en entretenant plus que jamais ses relations politiques et commerciales avec la grande Russie. Car quelle tristesse que d'assister au grand cirque de l'UE encore et toujours caniche des USA, lesquels empêchent et empêcheront encore longtemps la grande Europe de se réaliser. La preuve, les preuves en vraies grandeurs sur nos écrans de salons, nous montrant en boucle le grand désordre organisé au M.O. A brève échéance qui peut assurer que ce sera sans aucune incidence sur la paix en Occident ?
Fort heureusement, Hollande veille et anticipe déjà le meilleur pour son peuple !

Arobase du Ban

M. Bilger, que du bien vu.
Faire suivre à nos capitaines de pédalo, nos "artistocrates" des mots, nos faiseurs grand teint, nos impuissants matamores du verbe, nos lâches arrangeurs de la sémantique, nos inverseurs de courbe qui ne s'inversent pas parce qu'elles ne comprennent rien à la culture "solférirose".

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