La démocratie n’est pas un crime.
Ce n’est pas un crime d’avoir été enthousiaste de la campagne du candidat Sarkozy en 2007 et d’avoir été rendu amer par sa présidence.
Ce n’est pas un crime d’avoir dû favoriser l’élection de François Hollande en 2012 et de ne pas encore s’en mordre totalement l’esprit.
Ce n'est pas un crime d'être lassé par les simulacres d'atermoiements de Nicolas Sarkozy qui cherche à nous persuader que son retour est inscrit naturellement dans les têtes alors qu'il ne cesse depuis plus de deux ans de l'instiller, d'en imposer la prétendue nécessité avec une ostensible réserve (Valeurs actuelles).
Ce n’est pas un crime d’espérer le retour d’une droite intelligente, courageuse et morale et de considérer qu’elle ne pourra survenir que si, au contraire, il s’efface.
Ce n’est pas un crime de regretter que l’UMP ait si peu de dignité éthique qu’elle puisse aisément s’accommoder de la possible restauration d’un vaincu englué dans des soupçons plausibles et plusieurs présomptions d’innocence, "avec les boulets judiciaires de bagnard médiatique qu'il traîne" selon Gilbert Collard qui n'a pas perdu son talent (i-Télé).
Ce n’est pas un crime de devoir constater que le président de la République, pour l’instant, a échoué sur beaucoup de plans et qu’il a très peu concédé aux déçus du sarkozysme.
Ce n’est pas un crime de juger aussi ridicule notre ancien président sans casque et en scooter que l’actuel, il y a quelque temps, casqué sur le même engin sans souci de l’honneur de la France.
Ce n’est pas un crime, en dépit de cette dernière pantalonnade, d’estimer que la pratique présidentielle de François Hollande et son comportement public entraînent moins de rejet que ceux de son prédécesseur.
Ce n’est pas un crime de déplorer l’amateurisme du gouvernement qui agit mais n’avance pas, qui parle mais n’exécute pas, qui commémore mais ne progresse pas, qui compatit mais n’exalte pas, qui invoque l’unité mais ne rassemble pas, qui ressasse sa passion de la justice mais manque d’équité, qui cherche à mettre de l’ordre dans le chaos mais diffuse du chaos dans l’ordre qui tenait encore bon.
Ce n’est pas un crime d’avoir trouvé dangereuses puis à la longue risibles les promesses du président et de certains ministres sur la baisse du chômage et la réduction des déficits.
Ce n'est pas un crime de ne rien comprendre à l'attitude d'un président de la République qui passe de l'optimisme le 14 juillet au pessimisme lucide une semaine plus tard alors que la France, depuis le mois de mai 2012, continue à être au plus mal.
Ce n’est pas un crime de regretter l'effet dévastateur de ces vaines espérances et de cette volte sur la réputation et l’influence de la France en Europe.
Ce n’est pas un crime de continuer à soutenir que malgré le bilan désastreux de Christiane Taubira, la liberté et l’indépendance de la justice sont mieux garanties sous François Hollande que sous Nicolas Sarkozy.
Ce n’est pas un crime de condamner absolument le lamentable Mur des cons mais d’affirmer que toute la magistrature, loin de là, n’a pas été engloutie dans ce naufrage partisan.
Ce n’est pas un crime de souhaiter que le cirque médiatique inspiré par Jérôme Kerviel et l’ayant accompagné ne lui octroie pas abusivement un bracelet électronique.
Ce n’est pas un crime de déplorer une stratégie tellement suicidaire du Pouvoir qu'elle permet au silence du FN d’engranger mais de dénoncer aussi le peu de République qu’il y a à rejeter sans argumentation une part importante de l’électorat dans le non-républicain.
Ce n'est pas un crime de ne pas tourner en dérision le centrisme si ce dernier accepte enfin d'être un aiguillon opératoire et éthique en n'allant pas picorer dans une mauvaise droite et dans une gauche discréditée, de préférer François Bayrou à ceux qui l'attaquent sans le valoir.
Ce n’est pas un crime de se moquer de ces journalistes et humoristes qui veulent nous faire croire qu’ils combattent un fascisme fantasmé parce qu’ils insultent ou, pour une fois, s’adonnent à un questionnement inquisiteur.
Ce n’est pas un crime, malgré la sauvegarde des intérêts de notre pays, d’avoir ressenti une inévitable humiliation à la suite de la candidature provocatrice de Pierre Moscovici et de notre aspiration à vouloir les honneurs sans les devoirs.
Ce n'est pas un crime d'être fatigué de ces appels à l'Allemagne puisqu'on sait que la Chancelière se fera un plaisir et une obligation de ne pas les écouter.
Ce n’est pas un crime de craindre que la liberté d’expression continue à se réduire en France, sous l’emprise du totalitarisme du Bien, et qu’on se préoccupe plus de la décence d’une parole que de sa vérité.
Ce n’est pas un crime d’être effondré face aux désordres et aux violences de toutes parts en Libye et d’avoir envie de questionner Bernard-Henri Lévy sur ses états d’âme aujourd’hui.
Ce n’est pas un crime de se refuser à être sommaire au sujet d’Israël et de Gaza en déniant toutefois que toute critique de l’Etat juif soit le masque politique de l'antisémitisme et en oubliant la gestion perverse des civils et des enfants par le Hamas pour amplifier l'indignation internationale. Alors qu'enfin un cessez-le-feu semble tenir.
Ce n’est pas un crime d’être lassé d’entendre que la France est un grand pays pour n’avoir surtout pas à le démontrer grâce aux résultats d’une politique et d’une action alors qu'avec François Hollande, la frénésie de commémoration et de régression passéiste bat son plein.
Ce n’est pas un crime de se révolter contre toute inféodation parce qu’on aspire à ne pas être enfermé même dans sa propre rigidité, pour continuer à son gré à dire du bien ou du mal d’êtres et d’idées multiples, antagonistes, de vivre la République dans son for intérieur. De savoir aussi penser contre soi au lieu d'être tristement prisonnier de soi.
Ce n’est pas un crime de ne pas détester par principe et de ne pas adorer par inconditionnalité.
Ce n’est pas un crime et, pourtant, à entendre ou lire certains, ce le serait.
Alors qu'il n'est question que des lumières, des ombres, des risques, des scories et des contradictions de la démocratie.
Alors que ce n’est que de la démocratie.
(Ce texte a été publié partiellement dans FigaroVox, le 4 août)
"La démocratie n’est pas un crime."
Bien dit Me Philippe.
La démocratie est un art et une philosophie de peuple.
Rédigé par : Navarro | 29 octobre 2014 à 11:09
Ce n'est pas un crime de croire que :
- la politique de l'UMPS-FN se décide(ra) à la corbeille de... Valls-street ou de Londres,
- l'OTAN est le bras armé des velléités hégémoniques mondiales de Washington,
- l'idéologie politique a été tuée à petit feu à partir de 1969 et enterrée à grands coups de pelles depuis 2007 !
Rédigé par : André BERNARD | 10 août 2014 à 08:56
@ Parigoth
"...c'est-à-dire qu'il souhaite conserver la liberté de ne pas détester systématiquement au coup de sifflet ou bien au contraire de ne pas applaudir obligatoirement quand par exemple la régie allume le panneau lumineux « Applaudissez »."
J'ai bien compris, telle que vous l'expliquez, la phrase de Philippe Bilger.
Cependant, en rapide, je crois que PB a perdu sa liberté de ne pas détester systématiquement et celle de ne pas applaudir obligatoirement.
PB l'écrit lui-même.
Il suffit juste de considérer la première phrase du billet miniature qui suit :
"Je ne peux pas résister..."
Je préfèrerais un discours moins épidermique.
C'est en ce sens que j'ai écrit que selon moi, PB a fini par intégrer la marque de fabrique de l'esprit politicien.
En gros :
si tu n'es pas pour moi, tu es contre moi.
Une définition, à mes yeux, de l'obligation de l'inconditionnalité.
Et aussi, Parigoth, essayez d’expliquer à Philippe que discuter par exemple l’épisode garde à vue de Nicolas Sarkozy est tout sauf exprimer de l’inconditionnalité vis-à-vis de NS, essayez et vous verrez...
Alors que cela, également, n’est que de la démocratie.
Rédigé par : Véronique Raffeneau | 09 août 2014 à 06:58
@Véronique Raffeneau
Dans votre esprit, détester est devenu un principe, et l'inconditionnalité de votre choix électoral frise l'adoration.
Je crois que vous vous méprenez sur le sens à accorder à : « Ce n’est pas un crime de ne pas détester par principe et de ne pas adorer par inconditionnalité ».
Je ne voudrais pas répondre à la place de Philippe Bilger, mais je comprends cela comme un refus de sa part de hurler avec les loups, c'est-à-dire qu'il souhaite conserver la liberté de ne pas détester systématiquement au coup de sifflet ou bien au contraire de ne pas applaudir obligatoirement quand par exemple la régie allume le panneau lumineux « Applaudissez ».
Rédigé par : Parigoth | 08 août 2014 à 17:55
Sarko siffle les journalistes et tous accourent ventre à terre pensant obtenir le bon scoop, et ça marche, la preuve !
Tous ont parlé de cet article qui ne dit rien d'essentiel, que des lieux communs, des sortes de marronniers à la mode "Moi Sarko je suis le meilleur et vous ne le savez pas mais vous m'attendez" !
Sarko le messie !
Son scoop de rentrée, s'il envisageait de se présenter se ferait avec tambours et trompettes, comme d'habitude, ou sur TF1 à 20h... avec moult annonces, jamais dans la sobriété !
Avec le bon peuple Sarko utilise la méthode du gourou, de celui qui tente d'instiller dans nos petites cellules grises que nous voulons encore de lui comme président, mais selon lui nous ne le savons pas... il tente une manipulation de masse !! Faut-il qu'il méprise les Français pour refuser la réalité brutale, les raisons de son échec de 2012... quel manque de dignité ! Si par malheur il choisissait de se représenter, ce qui est un secret de polichinelle, s'il était élu, le Général de Gaulle aurait raison "les Français sont des veaux" !
Si je ne partage pas du tout les digressions inappropriées sur Carla botoxée et en scooter, je n'ai pas oublié le jugement qu'elle portait sur les Français qu'elle disait détester... mais ça c'était avant, quand elle était de gauche... A-t-elle vraiment changé ?, j'en doute à son âge on ne change plus ; quand on connaît le besoin vital d'un Sarko d'avoir l'avis de sa moitié du moment !
Mon seul souhait est que pour une fois la justice soit très rapide, qu'elle mette le turbo et que le bruit des casseroles empêche Sarko de se représenter, qu'il n'apparaisse plus que dans la rubrique judiciaire, celle des voyous de la République... mais hélas l'homme est un roué manipulateur !
Rédigé par : eileen | 08 août 2014 à 16:04
@ marc cheifetz | 07 août 2014 à 08:18
"Ce qui n'est pas un crime peut, par contre, être une faute de goût manifeste."
Vous avez lu ça dans "Bonnes manières", le Savoir-vivre coécrit par l'ex-spécialiste des rôles de femme légère, la muse d'Une jolie fleur dans une peau d'vache, une jolie vache déguisée en... fleur (?), Nadine, baronne de Rothschild, et vous l'opposez à notre hôte qui ne se balade pas en scooter avec ou sans casque, avec ou sans Amazone à l'arrière, mais a exposé un genre différent de covoiturage (il se faisait déposer à son lieu de travail par son épouse, ce qui résolvait les problèmes de parking) ?
Écoutez donc plutôt "Mourir pour des idées ? D'accord mais de mort lente."
Vous pouvez encore cultiver votre sens du goût avec les bonnes manières selon Elisabeth-Charlotte, princesse palatine dite "La Palatine", épouse de Philippe duc d'Orléans, frère de Louis XIV, avec la lettre qu'elle écrivit en rapport avec l'étiquette de la Cour de France, à sa gouvernante Sophie, duchesse de Hanovre
(Sophie de Bavière, épouse de l'électeur de Hanovre). Parfaitement édifiant.
Il faudrait connaître la position de NdeR sur le sujet. C'est ici : http://www.freres-goncourt.fr/bergeratGautier/palatine.htm (Lettres françaises, p.p. Dirk Van der Cruysse (Fayard, 1989), p. 126-127).
Rédigé par : Catherine JACOB@ marc cheifetz | 08 août 2014 à 11:43
"Ce n’est pas un crime de continuer à soutenir que malgré le bilan désastreux de Christiane Taubira, la liberté et l’indépendance de la justice sont mieux garanties sous François Hollande que sous Nicolas Sarkozy."
Serait-ce un crime que de penser que les premiers garants de la liberté et de l'indépendance de la Justice sont avant tout le sens de l'honneur qui n'est pas réservé qu'aux militaires, la conscience professionnelle qui n'est pas l'apanage du simple citoyen, le sens moral qui n'est pas le monopole de l'homme de bien, l'intelligence de l'application du droit qui n'est pas cantonnée au jour du concours à l'ENM, avant d'être l'absence de sollicitation de l'esprit courtisan toujours prêt à bidouiller le droit pour lui donner des apparences de justice dans le seul but de plaire ou mieux encore, de ne pas déplaire ??
L'absence de sensibilité à la séduction des jeux de pouvoir garantie par une vraie humilité devant l'immensité de la tâche qu'est celle de juger de l'homme est-elle cependant de ce monde ?
A vrai dire, le regard que j'ai été amenée à porter sur le monde judiciaire où seule une petite lumière brille du fond du présent espace de liberté d'expression, avoue avoir bien du mal à discerner les ombres d'un semblant de justice dans la nuit de l'arrogance et du dédain de la personne en soi qui paraissent être la règle sans que le pouvoir ait besoin de s'en mêler.
Quel exorcisme à leur adresse nous les remettrait dans le chemin du droit ? Si quelqu'un le sait, qu'il s'y colle sans effet d'annonce.
Rédigé par : Catherine JACOB | 08 août 2014 à 08:13
Je ne peux pas résister !
En visite à mon voisin momentanément empêché de lucidité, j'entends que nous commémorons le centenaire de la grande guerre de 1914 ! Vivement la commémoration
du centenaire de la paix en 2018 ! Mais pendant quatre années que va-t-il donc se passer comme "grande guerre" ?
Ne dites pas à ma mère que je fais du mauvais esprit, elle me pense grenouille de bénitier et de commémoraisons.
Rédigé par : calamity jane | 08 août 2014 à 07:47
La gym du périnée et le botox entre deux barbouzades bismuthiennes, on a beau faire on a beau dire, c'est pas très dolce vita.
Rédigé par : Alex paulista | 08 août 2014 à 07:26
"Ce n’est pas un crime... "
Mais quel excès que ce billet !
Personne ne vous traite de criminel pour votre confusion, à mon sens, avec un dégré zéro de la démocratie que vous semblez défendre dans ce billet.
Une proximité étouffante avec le virtuel politicien, sur le mode de l'impulsivité, adoration et détestation, adoration ou détestation pour ces chimères essentiellement médiatiques que sont devenus les personnages politiques.
La vérité est que seule la conquête présidentielle les anime et les motive.
Le reste, excusez du peu : la démocratie - en très rapide mettre sobrement, modestement de l'ordre équitable dans le chaos - les indiffère comme jamais.
Il suffit de considérer par exemple les improvisations super géantes et criardes dans les deux camps de la dernière édition de la conquête présidentielle, et leurs conséquences aujourd"hui dans le réel de la démocratie.
Par mimétisme, vous en avez tellement intégré l'esprit que pour vos interlocuteurs vous contester revient de toute façon, dans votre esprit, à être contre vous.
Comme eux.
"Ce n’est pas un crime de ne pas détester par principe et de ne pas adorer par inconditionnalité."
Si, dans votre esprit, détester est devenu un principe, et l'inconditionnalité de votre choix électoral frise l'adoration.
Rédigé par : Véronique Raffeneau | 08 août 2014 à 05:53
Bonjour,
Une démocratie à l'air libre... ? Ou une cocotte minute dont la soupape de sécurité s'obstrue chaque jour qui passe ?Car l’art de faire encore et toujours croire au peuple qu'il gouverne, si ce n'est pas un crime, ça pourrait bien le devenir. Cette tromperie majeure qui détruit la confiance donc le collectif. Une vraie démocratie donne aux citoyens qui n'ont pas le pouvoir de gouverner, mais bien le pouvoir de juger des actes majeurs dans le consensus et non l’affrontement stérile qui nous est chaque jour proposé jusqu’à l’indigestion.
Les faits tels qu’ils nous apparaissent aujourd'hui nous somment de modifier nos institutions pour libérer les consciences citoyennes des entraves scélérates qui les étouffent.
Le peuple retient son souffle, n'entendez-vous pas ?
Rédigé par : fugace | 08 août 2014 à 02:47
@ vamonos
« Votre argumentation est fausse. Dès que la Société générale s'est rendue compte de la fraude, les sanctions et les licenciements ont été immédiats. »
Vous ne me ferez jamais croire que si l'action "frauduleuse" de Jérôme Kerviel s'était traduite, non pas par une perte, mais un gain de 5 milliards d'€, la direction de la SG aurait procédé à des sanctions et à son licenciement immédiat.
L’éthique des banquiers ne va pas jusque-là. J’en veux pour preuve la condamnation de la BNP à neuf milliards de $ par les autorités américaines pour avoir violé les règles d'embargo américaine en facilitant des transactions avec le Soudan, Cuba et l'Iran.
A ma connaissance les dirigeants de la banque n’encourent aucun risque d’être mis en prison et à ce jour il n’est pas fait mention de licenciement à leur encontre.
Rédigé par : Achille | 08 août 2014 à 01:47
Valérie
Je sais ce que signifie monter en amazone, vous auriez pu vous éviter ce genre de remarque. Preuve que vous n'avez pas saisi l'ironie de mon propos. En fait un clin d'oeil à Carla Bruni et à son petit tour (en amazone) sur le scoot de Sarko !
Vous devriez essayer sur une moto c'est pas mal non plus, bien qu'interdit par la loi sur la voie publique.
Rédigé par : Mary Preud'homme (en amazone ou à califourchon, sacrée Valérie !) | 08 août 2014 à 00:14
Spéciale dédicace de Raul Seixas pour notre hôte...
Eu prefiro ser
Essa metamorfose ambulante
Do que ter aquela velha opinião
Formada sobre tudo
http://letras.mus.br/raul-seixas/48317/
Rédigé par : Alex paulista | 08 août 2014 à 00:03
@Achille
"Concernant Jérôme Kerviel, je ne partage pas votre avis. Ce trader s’est laissé entraîner, comme beaucoup de ses collègues, dans un engrenage infernal. Il a fauté certes, mais tant qu’il engrangeait des bénéfices pour sa boîte ses patrons se sont bien gardés de le lui reprocher."
Votre argumentation est fausse. Dès que la Société générale s'est rendue compte de la fraude, les sanctions et les licenciements ont été immédiats.
Rédigé par : vamonos | 07 août 2014 à 22:35
Ce n'est pas un crime de voter FN.
Rédigé par : Glup | 07 août 2014 à 19:52
Précision : "monter en amazone" signifie chevaucher avec les deux jambes du même côté :
http://www.manoir-de-villers.com/Default/203-le-centre-equestre/263-monter-en-amazone-petit-rappel.html
Rédigé par : Valerie@Mary Preud'homme | 07 août 2014 à 19:20
"Ce n’est pas un crime de juger aussi ridicule notre ancien président sans casque et en scooter que l’actuel, il y a quelque temps, casqué sur le même engin sans souci de l’honneur de la France."
---
Certes pas un crime mais un manque d'objectivité sinon de discernement flagrant.
D'un côté un homme libéré de ses obligations officielles, en vacances, qui se balade sur une voie privée avec sa femme légitime en amazone sur le siège arrière d'un scooter et de l'autre un président en exercice revenant d'un rendez-vous galant et rentrant casqué jusqu'à ses appartements privés pour ne pas être reconnu par ses gardes du corps qu'il prend sans doute pour des billes. C'est vrai que pour mettre ces deux images sur le même plan du ridicule et de l'outrance, il faut vraiment être aveuglé par une haine et un parti pris sans limites.
Et lequel de Sarkozy et Hollande s'est manifestement montré "anormal et choquant" dans l'affaire ?
Sarkozy redevenu un citoyen comme les autres et promenant sa femme (à la romaine) le temps d'un cliché de vacances... ou Pépère I courant le guilledou rue du Faubourg-Saint-Honoré avec une jeunette, tandis que Marianne V se meurt de ses frasques, carences et insignifiances ? Sans compter sa goujaterie désormais proverbiale à l'égard des femmes de "sa vie".
Rédigé par : Mary Preud'homme (sur son cheval sans casque ni bombe et en amazone !) | 07 août 2014 à 16:33
Bonjour Monsieur Bilger, excellent comme toujours... En effet comment peut-on oublier un individu quel qu'il soit, même le pire d'entre nous, quand il prend prétexte de tout pour se rappeler à vous matin, midi et soir.
Il y a eu l'ex-capitaine du Concordia, le brigadier dealer, son complice supposé, le voleur présumé du dossier médical de Michael Schumacher etc. qui disparaissent laissant place à d'autres, Sarkozy lui, revient toujours... avec toujours une nouvelle 'carte postale' qui nous parle invariablement de lui, la seule personne qui l'intéresse.
Il a décidément changé, il est pire...
Rédigé par : eileen | 07 août 2014 à 13:50
De la chose jugée aux justifications usées...
Ce n'est pas un crime de se tromper (ou d'avoir été trompé) et de l'admettre. Mais il semblerait que pour un ancien avocat général cela soit inacceptable, inconcevable, inimaginable même.
Déformation professionnelle sans doute ?
Rédigé par : Mary Preud'homme (sur la pointe des pieds !) | 07 août 2014 à 13:29
Ce n’est pas un crime d’être effondré face aux désordres et aux violences de toutes parts en Libye et d’avoir envie de questionner Bernard-Henri Lévy sur ses états d’âme aujourd’hui.
Non seulement ce n'est pas un crime, mais encore il faudra bien un jour le questionner de façon solennelle, devant une Cour de préférence pour garantir ses droits, ainsi que son comparse Sarkozy, Nicolas.
Il faudra aussi leur envoyer la facture pour tous les désordres qu'ils ont entraînés, tant au Sahel qu'au Mali, ainsi que pour l'afflux de prétendus « réfugiés » mais véritables migrants illégaux ne rêvant que de vivre à nos crochets.
Rédigé par : Parigoth | 07 août 2014 à 11:17
Bonjour Philippe Bilger,
« Ce n’est pas un crime... »
Allons bon, voilà que vous vous lancez dans l’anaphore hollandienne maintenant ?
Personne ne vous accuse de crime Philippe Bilger, juste une petite fixette sur certaines personnalités politiques (de droite comme de gauche) que l’on vous pardonne volontiers car vous y ajoutez une argumentation claire et détaillée.
Concernant Jérôme Kerviel, je ne partage pas votre avis. Ce trader s’est laissé entraîner, comme beaucoup de ses collègues, dans un engrenage infernal. Il a fauté certes, mais tant qu’il engrangeait des bénéfices pour sa boîte ses patrons se sont bien gardés de le lui reprocher.
On ne peut lui reprocher aucun enrichissement personnel dans cette affaire et dans la mesure où des violeurs récidivistes bénéficient de libération conditionnelle, on peut difficilement refuser à Jérôme Kerviel un aménagement de peine et donc un bracelet électronique. Ce n’est pas lui qui ira agresser une personne au coin d’une rue.
Ne vous trompez pas de cible.
Rédigé par : Achille | 07 août 2014 à 10:56
Les incessantes manchettes de journaux au nom de l'ancien Président, le rendent mieux "vendeur" à l'étranger. Les destinataires directs (lectorat français) sont moins importants que les destinataires indirects (ses clients étrangers). Sa cote en France a vertigineusement diminué mais son approche relationnelle, elle, n'a pas changé. Du moins c'est l'impression que l'on peut avoir. Chacun sait que lorsque nul n'est plus prophète en son pays il peut encore l'être ailleurs. Que les médias cessent de lui faire sa pub pour rien serait logique, mais ils semblent convaincus que cela leur permettra de vendre du papier... Pas sûr que cela fonctionne, beaucoup de personnes se désintéressent de ces vraies fausses annonces perpétuelles.
Rédigé par : Josiane Lacombe Minguell | 07 août 2014 à 10:27
Ce n'est pas un crime, non, de s'efforcer de dire les choses comme elles sont. Ça ne devrait pas l'être. Mais, on le sait, Béart le chante, le premier qui dit la vérité sera exécuté...
D'ailleurs M. Bilger, j'ajouterais à votre liste : ce n'est pas un crime de dire que, pour la sauvegarde d'une vulgaire monnaie, l'euro, nous imposons aux Grecs, aux Chypriotes, aux Portugais, aux Espagnols... un traitement indigne, honteux et que nous condamnons notre propre économie.
Rédigé par : Denis Monod-Broca | 07 août 2014 à 09:53
Aïe aïe aïe ! Cher Philippe, non pas vous !
"Ce n’est pas un crime de continuer à soutenir que malgré le bilan désastreux de Christiane Taubira, la liberté et l’indépendance de la justice sont mieux garanties sous François Hollande que sous Nicolas Sarkozy."
.........................................
Je me suis pincé pour le croire, hélas, je me console en me disant que peut-être pendant les vacances, M. Bilger a embauché un "nègre" pour ses billets.
Mais comme vous êtes le seul sur le Net qui laisse s'exprimer toutes les opinions, je vous pardonne !
Rédigé par : sylvain | 07 août 2014 à 09:00
Ce n'est pas un crime d'écrire sur le blog de Philippe Bilger qu'il a une conception naïve de la politique :-)
Rédigé par : Franck Boizard | 07 août 2014 à 08:30
Bonjour ! En effet, ce n'est pas un crime d'entonner cette longue litanie, tellement pleine d'évidences.
Ce n'est pas vraiment un crime de distiller une acrimonie certaine envers ceux qui vous critiquent.
Ce n'est pas non plus un crime de s'adonner au corporatisme ambiant.
Ce qui n'est pas un crime peut, par contre, être une faute de goût manifeste.
Rédigé par : marc cheifetz | 07 août 2014 à 08:18