François Hollande a fait savoir qu'il était hors de question de remplacer Christiane Taubira comme garde des Sceaux parce qu'elle était "un marqueur de gauche".
Christophe Régnard va quitter la présidence de l'Union syndicale des magistrats et, questionné sur les rapports de son organisation avec elle, répond "Christiane Taubira ? Nous faisons avec !" (L'Express.fr).
Ce qui est vraiment minimaliste et trop gentil.
Mon livre "Contre la justice laxiste", qui décernait à la ministre un carton rouge a été publié au mois d'avril mais la situation ne s'est guère modifiée depuis, sinon qu'on a pu constater à quel point son maintien au gouvernement était indépendant de la politique qu'elle menait et des résultats qu'elle obtenait. Sa vision unilatéralement compassionnelle et décalée par rapport au réel n'a pas pris une ride.
Je continue à être surpris par la grâce dont elle bénéficie qui consiste à promouvoir la femme plutôt que de contester avec lucidité la responsable de la place Vendôme. Cette dernière est quasiment mise entre parenthèses comme s'il était malséant d'évoquer son médiocre bilan judiciaire alors que la personnalité de Christiane Taubira attire par un féminisme, une autorité pugnaces et doués pour le verbe. Qu'importe donc la ministre pourvu qu'on ait la femme !
Il est frappant de constater comme Christiane Taubira est conviée à s'exprimer sur les sujets les plus divers, les généralités culturelles et humanistes dont elle raffole, par exemple sur le langage de Nicolas Sarkozy et ce qu'il révèle. Force est de reconnaître que sollicitée par un admirateur, Jean Birnbaum, elle ne manque pas de finesse psychologique dans l'analyse des propos de l'ex-président (Le Monde).
Marqueur de gauche Christiane Taubira, certes, et de la pire qui soit, mais surtout désastreuse erreur judiciaire.
J'ai éprouvé longtemps l'impression de parler, d'écrire et de dénoncer dans le désert mais quand on sent que la catastrophe se rapproche, qu'elle devient imminente, même les mieux disposés à l'égard du garde des Sceaux et du pouvoir socialiste qui la fait se survivre commencent à s'inquiéter, à prévenir de dangers qu'ils ne voulaient surtout pas voir auparavant.
La loi sur la contrainte pénale est dans son principe infiniment critiquable et, en dehors du fait que le nom de la garde des Sceaux lui sera accolé, elle n'emportera aucun effet positif ni pour désengorger les prisons ni pour lutter contre la récidive. Son fondement même est vicié et il est tristement défini par cette pensée erratique et obsessionnelle de Christiane Taubira, partagée à gauche mais aussi malheureusement par une partie lénifiante et suiviste de la droite : "Il y a des années que l'on sait que la prison génère de la récidive, c'est presque mécanique. Il faut arrêter... ça désocialise, ça coûte cher et ça fait de nouvelles victimes" (Le Figaro).
Puisque ce poncif se figurant une humanité "mécaniciste" a pris le pas sur une philosophie de liberté et de responsabilité qui honore les transgresseurs tandis que l'autre les robotise et que la loi a été votée et validée par le Conseil constitutionnel, on ne peut plus compter que sur la révolte et la résistance de ceux qui vont avoir la lourde charge de la mettre en oeuvre à partir du 1er octobre.
Heureusement si j'ose dire, la fronde est unanime. Rien d'étonnant.
D'une part, c'est une usine à gaz qui est proposée, une complexité et une bureaucratie en elles-mêmes insupportables que l'envoi, seulement le 26 septembre, des notes de cadrage - mode d'emploi ! - ne va pas contribuer à apaiser (Le Monde).
D'autre part, le cumul des pénuries entre le sursis probatoire et la contrainte pénale va dégrader un dispositif qui dans son essence est déjà peu fiable. De nombreux procureurs et juges correctionnels, apparemment, ont déjà "décidé de boycotter la contrainte pénale, qui va rentrer en application le 1er octobre".
Par ailleurs, "un casse-tête pour les juges de l'application des peines" qui pas assez nombreux, avec des services rarement au complet, vont être confrontés à des processus lourds imposant des charges et des contrôles supplémentaires qui seront mal assumés ou franchement négligés. Une loi pour rien. Moindre mal quand elle est mauvaise.
Enfin, le comble sera atteint le 1er janvier prochain quand les juges de l'application des peines devront "examiner les dossiers de tous les condamnés arrivés aux deux tiers de leur peine ou les ayant dépassés pour leur proposer une liberté sous contrainte". Des milliers de dossiers de libération anticipée vont être concernés.
Le paradoxe pervers tient à ce que notre système de l'exécution des peines péchant par un défaut d'efficacité et de sévérité, on va, par une fuite en avant et une mansuétude paresseuse dont la société sera victime, pousser au paroxysme ces carences. Y remédier aurait été trop épuisant, trop courageux. On accompagne donc avec complaisance un mouvement dont l'issue sera préjudiciable pour les citoyens.
Fallait-il attendre ces travaux pratiques et ces opérations vouées à l'échec pour dénoncer, s'indigner ? Non, le ver était dans la loi et dans la politique hémiplégique de la garde des Sceaux et du président de la République.
Marqueur idéologique de gauche mais erreur judiciaire au détriment de la communauté nationale et de la démocratie.
Il y a des choix et des arbitrages honteux.
Mary Preud'homme taisez-vous ! Garry Gaspary a raison, la prison est une horreur et penser que les remplir serait une nécessité salvatrice est intolérable ; nous ferons une exception pour commencer : si Gaspary ou un des siens est violemment agressé voire pire nous le ferons venir à la barre nous expliquer son projet, car bien entendu ce monsieur n'a qu'une parole : il ne portera pas plainte, s'excusera auprès de son agresseur et nous vilipendera nous, affreux réacs fachos qui demandons justice et l'application des peines encourues contre les agresseurs ; merci cher Gaspary, vos conseils sont très précieux et pertinents !
Rédigé par : sylvain | 03 octobre 2014 à 12:21
@ Mary Preud'homme
Ah ! Les théologiens ! Ces gens tellement doués qu'ils arrivent à vous convaincre que le délire ridicule est sagesse suprême, à vous faire douter de la plus immédiate des réalités pour mieux imposer leur vérité éthérée !
A trop les fréquenter, on arrive vite à croire dur comme fer que la prison est une nécessité salvatrice issue d'un imaginaire collectif contraignant contre lequel les statistiques ne peuvent rien.
Bref, votre esprit devient complètement débile.
Tentez un jour, une heure, une minute, une seconde de lire les Evangiles, ou peut-être même de voir le monde sans l'aide des théologiens, et plus personne ne vous rira au nez lorsque vous parlerez de noblesse.
Rédigé par : Garry Gaspary | 03 octobre 2014 à 10:57
@Franck Boizard
L'appareil judiciaire tel qu'il fonctionne actuellement est un outil de rééducation du peuple français, destiné à lui enfourner dans la tête les "bonnes" idées et à le décourager des "mauvaises" idées.
Nous pouvons même nous demander si l'opération de grand nettoyage par le vide des prisons d'où les assassins, les violeurs et les psychopathes sont sur le point d'être expulsés ne serait pas prévue pour libérer de la place afin de pouvoir accueillir les fortes têtes qui contesteraient le Régime, ses pompes et ses œuvres.
Je plaisante à peine quand on compare les peines infligées pour délit d'opinion ou pour des caricatures irrévérencieuses par rapport à celles qui sont imposées - et encore, pas toujours - à des malfrats coupables de délits graves tels que des agressions entraînant une invalidité temporaire par exemple.
Pour ne pas parler des péronnelles qui vont faire du scandale dans un lieu de culte (attention à ne pas se tromper de religion) et qui s'en sortent avec les honneurs, en fonction du deux poids, deux mesures rituel au pays de l'égalité...
Rédigé par : Parigoth | 02 octobre 2014 à 21:41
Bien que je n'ai pas pour habitude d'alimenter les trolls, je vais néanmoins vous mettre les points sur les i Garry Gaspary :
Selon les théologiens et autres exégètes, "tendre l'autre joue" est une parabole dans laquelle Jésus a voulu démontrer plusieurs choses :
"1/ JC nous enseigne à ne pas rendre le mal pour le mal. Et s'oppose donc à la vengeance.
"2/ Il nous invite à nous différencier en adoptant une attitude pacifique, non violente.
"3/ Tendre l'autre joue n'est pas un signe de lâcheté, mais un geste noble.
"4/ Le plus fort n'est finalement pas celui qui a donné un coup, mais celui qui a pu se maîtriser en ne répondant pas à l'agression de son adversaire."
Bonsoir chez vous
Rédigé par : Mary Preud'homme (agaga !) | 02 octobre 2014 à 21:00
@ Mary Preud'homme
Je vous conseille de vous renseigner sur ce qu'est une parabole ou une métaphore car rien dans ce que j'ai cité des Evangiles n'appartient à l'une ou l'autre.
@ Xavier NEBOUT
Selon vous, le Christ invite ici notamment les assassins et autres violeurs à recommencer leur crime jusqu'à ce qu'ils prennent conscience de leur faute.
Je vous confirme sans problème que tout ceci est tout à fait contraire à ma "religion".
Je doute fort que cela soit également du goût de C. Taubira.
Mais le marquis de Sade aurait adoré.
Rédigé par : Garry Gaspary | 02 octobre 2014 à 16:35
Que dire de ces juges qui quittent leur devoir de réserve pour rentrer en politique pour contrer ou fustiger ceux qui nous gouvernent. Ils n'ont peut-être pas trouvé que la justice avait la force nécessaire pour jouer son rôle de contre-pouvoir, laissant à la rue, à la blogosphère, aux médias sa fonction de régulation entre le pouvoir et le citoyen. Notre collectif est en panne d'autorité qui dit la loi et la fait respecter. La justice s'en est allée sur le terrain politique et le politique chasse sur les terres de la justice. Les frontières sont poreuses. Quand on est député en mal d'électeurs, quand on est juge comme le juge Jean-Pierre autrefois, mal dans sa justice, on peut toujours devenir avocat, profession poubelle. Et si on laissait la justice tranquille au lieu de l'instrumentaliser par l'idéologie. Le général Soubelet en soulignant le décalage actuel entre sanction et délinquance me fait penser qu'il n'y a pas si longtemps il était interdit d'interdire. Est-ce que Christiane dans sa jeunesse a fumé le chichon ?
Rédigé par : Lacroix | 02 octobre 2014 à 13:13
Puisque vous en revoulez...
Tendre l'autre joue :
Cela signifie que lorsque quelqu'un s'est laissé aller à un geste à la fois irréfléchi et regrettable envers soi, il faut l'inviter à recommencer de manière à lui faire prendre conscience de sa faute, en demander pardon, et ainsi le délivrer de la culpabilité de celui-ci.
Evidemment, il ne semble pas que cela relève de votre religion.
Votre problème, c'est qu'à susciter autant de haine et de désir de vengeance de la part des arabes au sens large, vous vous dirigez inexorablement vers l'extermination ultime de l'Etat juif en espérant pour vous que ce ne soit pas celle des juifs.
20 ans, 50 ans, 100 ans peut-être, mais vous y allez.
Abraham est l'archétype du juif qui se fait jeter de partout et qui trouve son salut dans l'Etat juif s'il est disposé à lui sacrifier un fils.
Ca n'a pas beaucoup changé, mais il faudrait que les sionistes sachent en tirer les leçons avant que ce soit trop tard.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 02 octobre 2014 à 12:41
Les paraboles et métaphores des Evangiles visant à transformer le cœur de l'homme ne sont manifestement pas à la portée de Gaspary qui ramène tout au degré zéro. Alors que même un enfant de douze ans serait à même de comprendre d'après les exemples (puérils et sortis de leur contexte) rapportés plus avant que Jésus est venu (entre autres) abolir la loi du talion et accomplir la justice, l'homme gardant toujours son libre arbitre.
Rédigé par : Mary Preud'homme (en passant...) | 02 octobre 2014 à 11:33
@ Xavier NEBOUT
La maltraitance du peuple palestinien par l'armée israélienne doit vous toucher autant que la maltraitance du peuple algérien par l'armée française lors de la guerre d'Algérie.
Elle n'est que l'ultime prétexte pour vous convaincre que Jésus n'était pas, pour reprendre vos propres mots, un pauvre fada.
Pourtant, il m'arrive d'imaginer ce que des P. Bilger, Parigoth ou autre Franck Boizard penseraient de C. Taubira si elle se mettait à affirmer qu'il faut aimer ses ennemis, que si quelqu'un vous met un pain dans la joue gauche, vous devez tendre la joue droite ou que l'avenir est à ceux qui ont rendu leur fortune à César, vu que c'est à lui qu'elle appartient.
Pour conclure en rendant un nouvel hommage en clin d’œil à M. Foucault, je me demande sincèrement si l'Occident n'a pas pris la décision d'enfermer ses fous afin que la populace cesse d'en faire des dieux.
Rédigé par : Garry Gaspary | 02 octobre 2014 à 08:34
Pour y voir clair, il faut abandonner l'idée que l'appareil judiciaire français a un quelconque rapport avec la justice.
L'appareil judiciaire tel qu'il fonctionne actuellement est un outil de rééducation du peuple français, destiné à lui enfourner dans la tête les "bonnes" idées et à le décourager des "mauvaises" idées.
Son efficacité dans le but même qu'il se fixe est très moyenne : certes, le bon sens populaire est petit à petit muselé (un succès de son point de vue) mais les Français n'en continuent pas moins à tenir tout bas les propos interdits (échec patent).
Nous nous rapprochons de la mentalité soviétique où certaines catégories étaient coupables par essence.
Rédigé par : Franck Boizard | 01 octobre 2014 à 20:23
Taubira en guenon = 9 mois de prison ferme ;
Femen qui urine dans une cathédrale = relaxe ;
Dessin du Pape qui sodomise un enfant = relaxe ;
Sarko en Hitler et en Pétain : RAS
Le mur de Berlin est tombé, pas le mur des cons des gauchistes du SM.
La racaille a encore de beaux jours devant elle !!
Rédigé par : sylvain | 01 octobre 2014 à 18:24
Si j'en crois les explications sur les divers projets actuels concernant la réforme pénale, un des arguments consiste à prétendre que la prison devrait devenir l'exception.
De fait, alors que la nouvelle loi n'est pas encore votée, elle s'applique déjà et de nombreux délinquants se retrouvent en liberté avant ou après leur procès, parfois munis d'un bracelet électronique qui ne les empêche pas de récidiver leurs forfaits, certains sont même parfois interpellés en pleine action avec ce bijou à la cheville.
Le bracelet électronique favorise la récidive, diront les plaisantins.
A part ça, que penser par exemple du cas d'Esteban Morillo qui a été maintenu plusieurs mois en prison pour s'être défendu d'un coup de poing après avoir été frappé par un milicien gauchiste, décédé ensuite des causes de sa chute ?
Combien d'exemples similaires font-ils actuellement l'objet d'une telle mesure ?
Le principe du deux poids, deux mesures continuera-t-il de s'appliquer encore longtemps dans le système judiciaire français ?
Rédigé par : Parigoth | 01 octobre 2014 à 16:56
JDR
Vous me faites penser aux mauvais avocats qui se croient obligés de ricaner en entendant la plaidoirie adverse.
Là où vous êtes complètement à côté de la plaque, c'est que c'est par la théologie que l'on pourrait sortir du conflit entre l'Occident et les islamistes, conflit qui est en fait celui de l'association d'un christianisme dévoyé avec le judaïsme fondamentaliste, face à un Islam radical sur l'une de ses branches.
Et là, vous êtes un zéro content de l'être.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 01 octobre 2014 à 16:11
Cher M. Bilger,
N'avez-vous pas encore compris que dans l'univers politique des socialistes et de la gauche plus généralement, la notion de compétence n'a aucun sens ? Ce qui compte, c'est l'engagement - en clair, la combativité sectaire -, les convictions qui s'inspirent généralement d'un autre âge de la pensée politique, d'une vision de l'économie purement livresque, quand elle ne procède pas des idées reçues dans un monde de fonctionnaires et d'apparatchiks qui ne se sont pas rendu compte des changements de société survenus depuis le XIXe siècle...
Ces gens sont convaincus que les voyous sont des victimes de la société libérale, et les victimes des possédants qui n'ont que ce qu'ils méritent.
Taubira en est le prototype.
Rédigé par : berdepas | 01 octobre 2014 à 15:36
Garry Gaspary
Que les juifs aient une nation est une excellente chose.
Par contre, qu'ils mettent le monde à feu et à sang en maltraitant sous la protection des chrétiens fanatiques le peuple palestinien comme ils le font, ça ça me dérange.
Or, cette maltraitante génocidaire relève pour les juifs fondamentalistes d'un fait religieux.
Dès lors, ce ne sont pas tant les individus qui sont coupables que la religion qu'ils suivent.
D'où la différence qu'il convient de faire entre être contre une religion, et aider fraternellement ses adeptes à en sortir sans haine ni mépris.
Alors, on comprendra la contradiction apparente dans les propos de Saint Paul.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 01 octobre 2014 à 15:04
Véronique,
L'enjeu de la contrainte pénale est bien dans les moyens humains et financiers, incluant la formation des acteurs, nous sommes d'accord. Dans contrainte pénale, il y a contrainte, donc des moyens pour exercer cette contrainte. Si les moyens ne sont pas là, ce sera l'échec. J'ai les mêmes doutes que vous sur cette question tant il est vrai que la France n'a pas cette culture anglo-saxonne du résultat.
S'agissant des délires antisémites, je zappe, c'est hors-sujet, je ne lis pas plus de trois mots. J'ai fait une exception pour l'impressionnant Xavier Nebout car il atteint un niveau comique inédit, ça me détend de lire une telle cascade de bêtises. A quoi bon réagir : le défaut de sens commun est incurable.
Rédigé par : Jean-Dominique @ Véronique | 01 octobre 2014 à 14:24
@Jean-Dominique Reffait
C'est l'affaire de moins de deux siècles (Voir "Surveiller et punir" de Michel Foucault). La prison est une évolution du système répressif social, elle n'en est pas la fin.
N'avez-vous pas d'autre référence à nous citer que ce Foucault ?
Bientôt, je sens que vous allez aussi nous citer du Badinter...
Et si, au lieu de nous préoccuper du bien-être des criminels et des délinquants nous essayions d'éviter avant tout qu'ils ne fassent des victimes ?
A quoi est donc due cette pégrophilie qui contamine la société française ?
Rédigé par : Parigoth | 01 octobre 2014 à 14:15
@Mary Preud'homme
Je n'ai pas dit que Jésus était mort "uniquement" pour sauver les juifs, pour les autres aussi, bien sûr.
Maintenant, si à vous lire le Dieu des Juifs et des chrétiens est le même, et que Jésus ne savait même pas ce qui allait lui arriver lorsqu'il a été crucifié, c'est qu'il n'était qu'un pauvre fada, et donc que votre religion n'est pas le christianisme mais le judaïsme.
Il faut dire qu'avec Vatican II, il faut avoir du mérite pour s'y retrouver.
Par ailleurs, on peut aussi admettre qu'Il savait ce qui allait Lui arriver et ne pas pour cela en maîtriser les souffrances.
@Marc GHINSBERG
1/ Dire que le mot Dieu a été créé par les hommes pour recouvrir l'indicible ne signifie pas que l'on soit athée. En fait, l'athéisme est une vue de l'esprit de ceux qui ne veulent pas voir ni savoir.
2/ Juif n'a aucunement dans mes propos la valeur d'une insulte. Le judaïsme est pour moi comme pour tout chrétien qui sait pourquoi il l'est, une erreur, point.
Il faut d'ailleurs discerner le judaïsme fondamental prôné par Garry Gaspary et qui conduit à ce qui se passe en Palestine et à la haine du Moyen-Orient contre l'Occident, de ce qu'il appelle l'ersatz et qui est en fait une christianisation du judaïsme.
Ne voyez pas de haine et de mépris où il n'y en a pas. Lorsque je vous qualifie d'intellectuel, ce n'est pas non plus une insulte dans ce contexte. Je trouve que vous avez souvent de très bons mots.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 01 octobre 2014 à 12:18
Toutes ces discussions sont dérisoires. Ces égorgeurs ne font qu'appliquer les prescriptions du Coran qui est psalmodié à longueur de prières dans les mosquées. Aussi sa lecture devrait être obligatoire pour tous afin que nous ne soyons pas étonnés quand ses prescriptions sont appliquées.
Rédigé par : lucterius | 01 octobre 2014 à 12:06
Une constante, une certitude, en loge on apprend à plancher, quel que soit le sujet, au besoin à présenter de "l'émulsion délayée".
Rédigé par : eileen | 01 octobre 2014 à 11:35
"La prochaine fois, avant de dire que j'affirme n'importe quoi à ce sujet, lisez autre chose que Mickey et Vatican II."
(Xavier Nebout)
Cette conclusion inutilement agressive n'est pas à votre honneur.
Vous voudrez bien me faire le plaisir de croire que je lis autre chose que Mickey et "Vatican II".
Rédigé par : Franck Boizard | 01 octobre 2014 à 11:18
J'aurais souhaité, Jean-Dominique, répondre à votre post de façon détaillée car le sujet me passionne.
Seulement, je suis dégoûtée comme jamais par la tournure de certains commentaires portant sur l’antisémitisme en général, et Jacques Attali en particulier qui est un ami. Je suis très fière et très honorée de cette amitié depuis des années.
En deux mots.
"C'est l'affaire de moins de deux siècles..."
Vous avez raison, seulement la peine de référence du code pénal depuis deux siècles est la peine d'emprisonnement.
Je ne suis pas opposée à la contrainte pénale quand elle est destinée à enrayer un parcours délictuel.
Je n'y suis pas opposée quand elle s'inspire concrètement des modèles canadien et américain.
Seulement, je ne vois pas comment en France on peut prétendre professionnaliser sérieusement les acteurs d'un tel dispositif quand, par exemple, le gouvernement est incapable de transformer des secteurs entiers comme celui de la formation professionnelle qui dispose de moyens et de ressources considérables dilapidés en vain.
Rédigé par : Véronique Raffeneau | 01 octobre 2014 à 10:37
J'aimerais juste et d'abord apporter un bémol au bémol de Jean-Dominique Reffait (qui a sur le sujet de l'enfermement des lectures saines : personne aujourd'hui ne devrait prendre la parole sur la prison sans avoir lu M. Foucault) concernant l'efficacité de la contrainte pénale, en rappelant que, pour les cas concernés, rien n'est moins efficace que la prison qui est l'alternative à toute autre solution.
@ Xavier NEBOUT
Je ne pense pas que les colonisations de l'Amérique, de l'Australie, de l'Afrique - et on peut s'arrêter à l'une d'entre elles qui nous concerne plus directement, celle de l'Algérie - avec leurs lots de guerre et de crimes contre l'humanité furent toutes inspirés par Josué et commises par des Juifs.
Israël est la preuve historique que les juifs ne font pas mieux que les chrétiens. Mais, en vérité, ce n'est pas les crimes contre les Palestiniens qui vous préoccupent, ni le fait qu'ils donnent un sacré plomb dans l'aile du mythe de l'élection du peuple juif.
Ce qui vous gêne, c'est que le peuple juif a réussi à faire aussi bien que les peuples chrétiens : fonder une nation. Cela met un terme à sa malédiction, au Juif errant et apatride jusqu'à la fin des temps. Cela démontre aussi que le juif peut être fidèle pour l'exemple à la nation France puisqu'il a démontré sa capacité à être fidèle à la nation Israël. Et tout cela vous est intolérable.
Parce qu'effectivement, cela remet en cause le fondement même du paulinisme.
Vous êtes l'un des rares ici à avoir conscience que le christianisme n'est aujourd'hui qu'une corde rattachée au néant ne fournissant ainsi qu'un appui totalement illusoire. Et ce qui reste admirable, c'est que vous êtes malgré cela totalement incapable de le lâcher.
Rédigé par : Garry Gaspary | 01 octobre 2014 à 10:19
Chère Véronique,
Sur le premier point que vous abordez, à savoir l'efficacité du dispositif de la contrainte pénale en regard des moyens, vous m'accorderez que c'est là que j'ai pointé un bémol. Aussi bien ceux qui, d'avance, annoncent l'échec de la contrainte pénale faute de moyens humains et financiers frisent la tautologie : sans moyens humains et financiers, il n'y a pas de contrainte pénale puisque ces moyens sont le coeur du dispositif ! De même que je puis assez bien prédire qu'une voiture sans roue ne roulera pas, il n'est pas besoin d'être une éminente criminologue pour deviner que sans les moyens afférents, la contrainte pénale est vouée à l'échec.
Sur votre second point concernant la "philosophie pénale" - on flirte avec l'oxymore, Véronique ! - je suis évidemment d'accord sur le fait que la dimension punitive existe dans toute répression de la délinquance.
J'apporte cependant deux bémols à votre propos :
1. Que fait-on des sursis et des peines légères non exécutées ? On laisse filer ? A la sortie d'un tribunal correctionnel, le sursis est fêté par des hourras, c'est assimilé à une relaxe notamment pour les jeunes. Donc soit on enferme systématiquement tout le monde sans jamais de sursis, et je vous promets du sport, soit on trouve autre chose. La contrainte pénale est cette autre chose qui permet de casser les pieds d'un délinquant qui se croyait tiré d'affaire tout en protégeant la société. La punition n'est peut-être pas terrifiante mais elle est introduite là où elle n'existait pas.
2. La notion de peine est évolutive dans les sociétés. Hier, on criait "à mort !", aujourd'hui, même les familles de victimes de criminels ne demandent pas la peine de mort. Avant hier, c'était la roue, l'écartèlement. Ailleurs, c'est encore l'amputation des mains pour un voleur ou des châtiments physiques. La prison est un moment dans l'histoire pénale et quelle prison ? Nous n'admettons plus aujourd'hui le cul-de-basse-fosse couvert d'excréments où courent les rats, ni même le bagne. Et contrairement à ce que vous croyez, la prison est récente pour la justice de droit commun. Avant la Révolution, on y allait plutôt du gibet que du cachot dans lequel on ne restait guère longtemps. C'est l'affaire de moins de deux siècles (Voir "Surveiller et punir" de Michel Foucault). La prison est une évolution du système répressif social, elle n'en est pas la fin.
Rédigé par : Jean-Dominique @ Véronique | 01 octobre 2014 à 00:30
- Le juif Jésus ne s'est pas fait crucifier M. Nebout. Il a été livré par des prêtres juifs qui l'accusaient de blasphème, et condamné à la crucifixion par un tribunal romain. Il aurait même crié lors de son agonie sur la croix : "Mon Dieu que cette coupe s'éloigne de mes lèvres" avant de s'abandonner à la volonté du Père. C'est dire s'il n'était pas demandeur !
- Le juif Jésus est mort sur la croix pour racheter les fautes de l'humanité dans son ensemble (tous les péchés du monde selon les Ecritures) et non pas comme vous le dites faussement celles (uniquement) de ses frères de race.
- Concernant Saint Paul, relisez notamment l'épître aux Galates, verset 3:28 au lieu d'écrire n'importe quoi :
"dans le Christ, il n'y a ni homme ni femme ni esclave ni homme libre ni Juif ni Gentil (païen) etc." Nous sommes tous un (frères) dans le X.
En réalité, les juifs sont par rapport aux chrétiens leurs aînés dans la foi, appartenant au premier peuple de l'Alliance à qui Dieu se serait adressé les premiers. Ce qui est d'ailleurs rappelé dans toutes les églises le vendredi saint durant la célébration de la Passion.
Vous avez donc tout faux frère Xavier.
Rédigé par : Mary Preud'homme (en passant...) | 30 septembre 2014 à 23:42
Réponse de Philippe Bilger à mon commentaire (publiée avec l'autorisation d'icelui)
"Cher JD, ce n'est pas vrai. J'ai expliqué à plusieurs reprises pourquoi les peines plancher étaient justifiées parce qu'elles rompaient avec la tradition française de considérer les infractions une par une au lieu d'appréhender la gravité et l'entêtement des parcours délictuels et criminels. A cause du Conseil constitutionnel, elles ont été trop souvent, pour les magistrats, l'opportunité de battre en brèche cette logique efficace et protectrice."
Rédigé par : Jean-Dominique Reffait | 30 septembre 2014 à 23:39
@Xavier Nebout
La religion n'est pas ma tasse d'athée. Je fais partie de ceux qui pensent que Dieu existe parce que l'homme l'a créé. Quand je lis vos divagations je suis conforté dans mes convictions.
Cela étant dit, je tiens à vous remercier. Être traité de juif par un antisémite a toujours été pour moi un honneur. Vous me qualifiez par ailleurs d'intellectuel. Je prends cela comme un compliment. A ce titre je vous invite à lire Le Royaume d'Emmanuel Carrère pour compléter vos connaissances sur Paul et sur Luc, mais surtout le Traité d'athéologie de Michel Onfray. J'espère que ce sera pour vous une révélation...
Rédigé par : Marc GHINSBERG | 30 septembre 2014 à 23:36
@Franck Boizard
Tout d'abord, j'entendais évidement par antisémite "antijudaïsme".
Quant au fondement théologique que vous qualifiez de douteux, il repose sur le fondement même du christianisme :
Jésus s'est fait crucifier pour donner une chance au juifs de renier leur religion avec le retour de celle de l'amour du père, et sauver leur âme.
Si bien que Saint Paul a dit que le judaïsme était l'ennemi de l'humanité, et Saint Luc qu'il était irrécupérable.
Que vous faut-il de plus ?
Certes, ce n'est pas dans la ligne de Vatican II, mais Vatican II, c'est l'anéantissement de la théologie chrétienne.
Marcion, ne n'est pas pour son antijudaïsme qu'il a été considéré comme hérétique.
La prochaine fois, avant de dire que j'affirme n'importe quoi à ce sujet, lisez autre chose que Mickey et Vatican II.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 30 septembre 2014 à 21:00
@Genau
Taubira préfère les Guyanais de souche... Mais de qui parle-t-elle ?
Des Amérindiens dont les populations sont concentrées le long du Maroni au sud de Maripasoula ou de l'Oyapock côté Brésil ? Ce sont en effet les ethnies originelles qui étaient là bien avant que les ancêtres noirs et blancs de Taubira arrivent !
Des "Noirs-marrons" de l'ethnie "Bushinengué" Surinam vers Papaïchton qui ont fui les plantations au 18ème ?
Des Créoles Guyanais localisés principalement le long du littoral qui méprisent les gens de la forêt que j'ai cités plus haut et dont elle fait partie ?
Compliqué tout ça, sauf pour les gens de gauche !!
Rédigé par : caroff | 30 septembre 2014 à 19:48
@ Xavier Nebout
"Un chrétien est par définition antisémite".
Oh !
Ce que vous soutenez là est une hérésie qui date du IIe siècle, le marcionisme. Rien à voir donc avec le politiquement correct ou incorrect.
S'il y a bien eu un antisémitisme d'origine chrétienne, son fondement théologique (le seul qui compte vraiment en Eglise) a toujours été plus que douteux.
Les rapports du christianisme et du judaïsme sont fort complexes et débattus depuis environ vingt siècles. Réduire tout cela à "chrétien, par définition antisémite", c'est un raccourci... très court.
Vous êtes libre (à mes yeux) d'être antisémite, pas de raconter n'importe quoi.
Je peux comprendre que le philosémitisme tapageur et ridicule de certains vous irrite, mais il y a un gouffre entre cette irritation et votre affirmation stupide (pardonnez-moi de le dire aussi brutalement) qu'un chrétien est par définition antisémite.
Rédigé par : Franck Boizard | 30 septembre 2014 à 19:05
@ Tipaza | 30 septembre 2014 à 12:10
"Finalement laissons le dernier mot à Agnès : « le petit chat est mort ».
"C'était un vrai sac à puces. Il est tombé sur toit, c'est comme ça. Il a glissé sur ch'ai pas quoi et patatras!" confirma Sganarelle.
Rédigé par : Catherine [email protected] | 30 septembre 2014 à 18:37
Madame Taubira a un grand tort : avoir publiquement revendiqué sa préférence pour les Guyanais "de souche" diraient d'aucuns ironiquement les souchiens, mais horresco referens, nous sommes en RDA, pas dans un pays libre. Rien que de très normal là-dedans, elle préfère ses frères à ses cousins, ses indigènes aux allogènes, les Guyanais de Guyane aux Français de métropole. C'est tout à son honneur, mais il n'est pas certain que la transposition de cette attitude au ministère de la Justice soit une bonne affaire, pour elle et pour les citoyens. Après avoir été sollicitée, sans doute comme caution, par des quantités d'hommes politiques, elle assume parfaitement son personnage ; être elle, avec toutes ses foucades, ses éclats, ses citations, plutôt monodiques, mais enfin, elle ne se déjuge pas et démontre clairement que le poste qu'elle occupe n'était envisageable que dans le cas d'un Président sans autorité sur elle et dans le cadre d'un désordre institutionnel qui lui permettraient de secouer le cocotier politique en accumulant les textes hasardeux, plutôt mal rédigés, sans grande chance de trouver un débouché pratique mais qui mettraient la société en effervescence.
Ceci revient à casser le jouet du fils du voisin, ça n'a pas beaucoup d'importance puisque soi-même, on reste intact dans son giron, en l'espèce les Guyanais ; les Français, après tout, ce sont des étrangers, conceptuellement. Et ceci me paraît d'autant plus vrai que cette dame, qui ne manque pas de culot, sait parfaitement qu'elle est détestée par une grande majorité de Français et que son avenir politique se limite à la place Vendôme qu'elle occupe un peu comme un locataire qui ne paie pas son loyer et qui attend l'expulsion.
J'avoue une certaine estime pour des gens aussi cyniques, comédiens, donneurs de leçons, riant sous cape. Il faut du courage.
Rédigé par : Genau | 30 septembre 2014 à 15:04
Christiane Taubira davantage marqueur "indentitaire" d'affirmation de soi que marqueur d'idéologie de gauche. Et c'est bien pourquoi les socialistes - qui l'ont dans un premier temps utilisée comme trophée et faire-valoir de leur idéologie "progressiste" et "antiraciste" ne peuvent aujourd'hui s'en débarrasser sans risquer de mettre à mal toute leur phraséologie creuse. Ce qui constitue malheureusement une forme de racisme à rebours encore plus pernicieuse (parce que dissimulée et difficile à démasquer, donc à combattre) que le racisme ordinaire.
Rédigé par : Mary Preud'homme | 30 septembre 2014 à 14:52
@ Parigoth
"qui leur enseignons"
Vous vous égarez, emporté par votre élan.
Nous n'enseignons plus rien à personne, à part (mais est-ce un enseignement ?) l'inculture, l'illettrisme, la brutalité et la haine de la France.
Rédigé par : Franck Boizard | 30 septembre 2014 à 13:14
@Garry Gaspary
L'antisémitisme que vous m'attribuez à juste titre dans la mesure où un chrétien est par définition antisémite n'en déplaise à la nomenklatura du politiquement correct, est beaucoup moins agressif que votre apologie du judaïsme fondamental qui pourrait être assimilé à une apologie de crime contre l'humanité en Palestine à la suite de Josué en Canaan.
Quant au père, celui des civilisations indo-européennes qui est celui des chrétiens - ce qui explique leur christianisation facile - n'est pas celui du judaïsme.
Ceci dit, un chrétien ne tue personne ni ne persécute pour sa religion ; il cherche à convertir et prie pour y réussir, et je crains pour vous que votre pensée soit sur ce point moins empreinte de tendresse.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 30 septembre 2014 à 12:14
"...quand J.A dit quelque chose, comme le chat de Schrödinger, c'est toujours à la fois vrai et faux !"
Rédigé par : Catherine JACOB | 30 septembre 2014 à 09:50
Le chat de Schrödinger est-il vivant ou mort ?
Beaucoup de théories physiques ont été élaborées sur ce sujet.
La plus importante, ou la plus utilisée, est la théorie de la décohérence. La décohérence ça irait bien pour traiter les propos de J.Attali.
Ou encore la théorie des univers parallèles, lui qui a toujours vécu à côté des politiques sans s’engager car il voulait être président (peut-être à la place du président).
Et enfin, peut-être que les cordes des violons de l’orchestre qu’il dirige sont en boyaux de ce pauvre chat. L’horreur absolue !
Finalement laissons le dernier mot à Agnès : « le petit chat est mort ».
Simple courtoisie à l’égard d’une ravissante jeune femme.
Rédigé par : Tipaza | 30 septembre 2014 à 12:10
@celui qui maugrée
Pour qui passons-nous maintenant ??
Pour des Pieds Nickelés qui fabriquons à la chaîne des terroristes (pour ne pas employer le terme correct mal vu des Tartufe qui nous gouvernent), qui les aidons à naître, qui les soignons, qui les nourrissons, qui les logeons, qui leur enseignons, qui les transportons, qui les divertissons, qui les confortons dans leur croyance, le tout souvent gratuitement mais qui tombons en pâmoison quand ils vont faire preuve de leurs exploits à l'étranger, sans parvenir à les capturer à leur retour alors qu'ils ont été repérés, au milieu de dispositifs de sécurité pourtant vantés comme performants.
Rédigé par : Parigoth | 30 septembre 2014 à 12:01
@eileen
Oui, trente ans c'est une bonne moyenne, mais comment faire en sorte que le Sénat statue lui-même sur lui-même et en quelque sorte se suicide ? Jean-Pierre Bel quitte la Présidence après un seul mandat et semble avoir été le plus économe de tous. Voilà un exemple à suivre...
Comme disait M. Hollande, tout le monde est d'accord pour les réformes mais pour les autres...
Rédigé par : Poulain de la Mare | 30 septembre 2014 à 11:33
On peut apprécier le féminisme et tout ce qu'il a permis/donné aux femmes, sans pour cela apprécier le féminisme de certaines échevelées et écervelées et ses dérives !
Le tout est d'être dans la nuance, suffit de savoir lire et comprendre, et cesser d'être dans l'attaque ad hominem juste pour exister, une seconde !
Chacun son choix, j'ai donc le choix de mes choix et j'ai le droit de les exprimer. Je n'ai pas à plaire !
Bien sûr que le ratio H/F au Sénat et au Parlement français est le fait d'un vieux pays masochiste et misogyne, dont certains n'ont pas d'autre métier, oubliant que la politique est une charge citoyenne pas un métier ! Il faut mettre à la retraite d'office tous les hommes de >65 ans partout où ils sont et les remplacer par des femmes MDR ! Et ça se fait, Jean Arthuis a laissé son poste de sénateur à une femme qui a été élue, MAIS il a siégé une trentaine d'années au Sénat (dont un passage comme ministre des Finances)... MAIS lui - prudent - avait été élu au Parlement européen au printemps dernier... Il a 70 ans... CQFD - MDR
Le Sénat il faut le supprimer, résurgence d'une époque monarchique, ou le passer à une centaine de sénateurs ainsi que l'a suggéré Jean Arthuis en quittant le Sénat après 31 ans MDR
Rédigé par : eileen | 30 septembre 2014 à 10:33
"J'admets que ce dispositif devra être évalué à l'aune des moyens qui lui seront attribués et ce ne sera pas facile de le mettre en place, compte tenu du grand nombre de fonctionnaires qu'il faudra recruter pour en assurer l'efficience."
Cher Jean-Dominique, dès à présent des voix autorisées sont à même d'évaluer la catastrophe annoncée de la contrainte pénale.
Martine Herzog-Evans, professeur de droit de l’exécution des peines et de criminologie à l’Université de Reims (blog de Franck Johannès - 31 mai 2014) :
"Les sorties accélérées que prévoit Mme Taubira sont iniques à tous points de vue. Les détenus seront jetés dehors sans projet crédible car pour l’heure les services de probation sont incapables d’aider matériellement tous les détenus à sortir de manière décente ; ils le seront encore bien plus si beaucoup plus de détenus sont concernés par cette sortie accélérée et massive."
Il faut, comme dans tout domaine, des années pour transformer un aspirant conseiller de probation en un professionnel crédible.
Il faut de grands professionnels partout et une transformation des méthodes de travail que les administrations, quelles qu'elles soient, ne sont pas à même de mettre en place. Elles ne sont pas du tout pensées et structurées pour faire face à un tel défi.
Il suffit juste de considérer le scandale de la formation professionnelle, totalement inefficiente vis-à-vis de ceux qui en ont le plus besoin.
Par exemple, comment allez-vous rendre professionnels et efficients ces organismes dits de formation professionnelle en un temps record vis-à-vis de condamnés à une peine probatoire, alors que pour des millions de personnes qui recherchent un emploi, leur évaluation, dès à présent, démontre qu’ils sont totalement inefficients ?
"Or la prévention de la délinquance et particulièrement de la récidive, cela se mesure assez aisément."
Le second gros souci de votre commentaire, Jean-Dominique, est qu'une philosophie pénale ne se réduit pas à la prévention de la délinquance et à la récidive.
Une philosophie pénale, à mes yeux, c'est en premier le sens de la peine vis-à-vis du condamné certes, mais aussi et surtout vis-à-vis de la société.
La contrainte pénale déconnecte la notion de peine de la prison.
Que vous le vouliez ou non, l'imaginaire collectif, en matière pénale, est fondé sur et structuré par l'emprisonnement.
On ne détruit pas, d'un coup d'un seul, par décret, une référence culturelle qui s'est construite et imposée dans l'imaginaire social depuis des siècles.
Rédigé par : Véronique Raffeneau | 30 septembre 2014 à 10:08
@anne-marie marson | 29 septembre 2014 à 18:01
"simplement pour ce qu'elle est."
Qu'est-elle donc, si ce n'est une arriviste à l'esprit courtisan inexistante par elle-même et de laquelle de ce fait on n'attend pas autre chose, sans doute, que ce que Valérie Trierweiler a expliqué que Hollande attendait d'elle : "être un faire-valoir et rien d'autre."
Je dirais donc plutôt, pour ce qu'elle représente malgré elle, la réussite, apparente certes, d'une certaine frange de la population et le système qui est présumé en avoir été le moteur.
@Tipaza | 29 septembre 2014 à 16:48
«Beaucoup de lieux communs, mais c’est souvent la marque de ce brillant intellectuel de gauche.»
Je crois qu'Attali est tout entier résumé dans cette affirmation : « J'ai été le professeur de Bernard Arnault », ce qui revient dans l'écho de la phrase à le donner à voir comme l'initiateur d'une indéniable success story.
Or, si l'on s'intéresse à leurs dates de naissance, ainsi qu'à leurs dates d'entrées respectives à l'X : le jeune énarque Attali de 38 ans en 1981 devient conseiller de François Mitterrand dont il avait fait la connaissance à l'occasion d'un stage dans la Nièvre, l'année où Bernard Arnault, fils d'un industriel propriétaire d'une entreprise de travaux publics, est sorti major de l'X (1969), et on s'aperçoit qu'ils n'ont que six ans d'écart.
Cette même année, Alain Finkielkraut est reçu pour sa part à l'ENS de Saint-Cloud.
Ce n'est que l'année suivante, en 1970, que le fils d'un vendeur de parfums d'Alger, J.A., sorti major de l'X lui aussi quatre ans auparavant, nommé MC en économie à Polytechnique en effet en novembre 1968, sort au troisième rang de l'ENA puis sera reçu dix ans plus tard (1979) au doctorat d'État en sciences économiques, sa thèse s'intitulant «La théorie de l'ordre par le bruit dans la théorie économique» (sous la direction d'Alain Cotta, le frère de la journaliste de télévision bien connue, Michèle Cotta).
Donc, Attali n'ayant pu être 'Professeur' à l'école Polytechnique où, en 1989, Alain Finkielkraut, reçu à l'agrégation de Lettres modernes en 1972, est devenu lui pour sa part, Professeur de philosophie et d'histoire des idées dans son département Humanités et sciences sociales, qu'à compter de cette date, soit dix ans après que le président-directeur général de LVMH, première fortune française et selon une estimation Forbes de 2013, dixième fortune mondiale, en soit sorti, n'a pu véritablement infléchir comme il nous le suggère, vers le succès qui l'attendait, le parcours de celui qui à la session de 1969, en sortira major, que dans les quelques mois de la dernière année effectuée par B.A. dans cette prestigieuse école, autrement dit dans le laps de temps où en tant que MC dans sa première année d'enseignement, J.A. y donnait des cours d'économie à cheval sur les cours qu'il suivait lui-même, pendant son stage dans la Nièvre, à l'ENA dont il est sorti ensuite l'année suivante encore, troisième. D'où on peut se poser légitimement la question de l'origine de la pensée économique de J.A. à cette époque et de l'influence qu'elle a bien pu avoir sur la dernière année d'école de B.A (1969, donc).
Autrement dit encore, quand J.A dit quelque chose, comme le chat de Schrödinger, c'est toujours à la fois vrai et faux !
Rédigé par : Catherine JACOB | 30 septembre 2014 à 09:50
@ Xavier NEBOUT
Je vais vous dire : à partir du moment où elle a aidé des gens comme P. Bilger à prendre conscience que la problématique que soulève la prison était un peu trop complexe pour pouvoir être résolue avec des matelas, je pense que C. Taubira n'a pas totalement été inutile à ce pays.
Et une fois essuyée l'écume antisémite qui salit le coin de votre bouche, je vous expliquerai bien volontiers que pas plus Marc GHINSBERG que moi n'en voulons à la vie d'un père qui est ou reste aussi (ne vous en déplaise) le nôtre. Je cherche, pour ma part, à mettre à jour ses névroses pour qu'elles cessent enfin de devenir familiales.
Loin d'être un permissif fanatique, je suis un transgressif intelligent : la différence tient dans le fait que celui qui transgresse préserve l'interdit. C'est ce qui fait que je considère le mariage gay ou le nudisme (à la différence de la partouze où la nudité publique n'est pas vaine mais logiquement exploitée pour transgresser l'interdit sexuel) comme des aberrations.
Rédigé par : Garry Gaspary | 30 septembre 2014 à 09:20
Pendant ce temps encore une fois... on apprend qu'un Français est recherché par les USA dans la liste des "Specially Designated Global Terrorists".
"Salim Benghalem n'est pas inconnu des services de police de l'Hexagone. En 2007, il a été condamné à onze ans de prison pour tentative de meurtre. Sorti en 2010, il semble qu'il ait rejoint les rangs de l'Etat islamique en Syrie."
Donc condamné à onze ans de prison et trois ans seulement de faits avec option salafisme...
Pour qui passons-nous maintenant ??
Rédigé par : celui qui maugrée | 30 septembre 2014 à 09:05
@eileen
Vous qui détestez le féminisme voilà une statistique qui va vous ravir : le Sénat est composé de 75,5% d'hommes contre 24,5 de femmes !
Rédigé par : Poulain de la Mare | 30 septembre 2014 à 08:17
Vous avez défendu les peines planchers, Philippe, en nous vantant, presqu'avant même que la loi ne soit votée, ses résultats merveilleux contre la récidive. J'attends toujours les chiffres et les sources. De même que j'attends, depuis l'abandon de ces peines plancher, les chiffres et les sources de l'augmentation spectaculaire de la récidive.
La vérité est que vous vous situez, sur ce sujet, exclusivement sur le terrain idéologique. C'est votre droit absolu mais ne constitue en rien une démonstration rationnelle qui n'est d'ailleurs jamais venue sous votre plume.
Or la prévention de la délinquance et particulièrement de la récidive, cela se mesure assez aisément. Les incantations sont ici inutiles puisqu'il vous serait facile de nous délivrer les résultats fantastiques des peines plancher et catastrophiques depuis leur abandon. Des chiffres, ceux que vous voulez, n'importe lesquels, de n'importe quelle source, je ne suis pas chien mais j'attends vos chiffres.
Laxisme, mansuétude, des mots que ne viennent étayer aucun fait : c'est ce qui caractérise l'idéologie. Un exemple de votre propos montre combien vous négligez ici la raison : vous vous scandalisez de ce que le ministère demande qu'on envisage la contrainte pénale pour les détenus ayant effectué les deux tiers de leur peine. Vous n'ignorez pas, Philippe, qu'un détenu aux deux tiers de sa peine est fondé à demander une libération conditionnelle. Cette disposition procède de lois qui ne sont pas marquées à gauche et que le gouvernement de N. Sarkozy n'a pas remis en cause. Vous pouvez pester sur cette pratique qui revient à ne pas effectuer la totalité de la peine, il demeure que c'est une pratique générale dans tous les États modernes, gouvernés à droite ou à gauche. Même les Etats-Unis, peu suspectés de laxisme en la matière, appliquent cette disposition. Les gouvernements de droite français ne sont pas revenus là-dessus.
Or, assortir une sortie de prison déjà prévue par des textes anciens et jamais abrogés, d'une contrainte pénale m'apparaît, voyez-vous, comme un durcissement de la conditionnelle et non comme une démonstration de laxisme. On rajoute du contrôle et des conditions là où il n'y en avait pas, vous devriez applaudir.
Vous oubliez de même de reconnaître que la contrainte pénale ne se substitue pas aux peines existantes : l'arsenal pénal reste intact, pas une virgule n'y est retranchée et les juges disposent de tous les moyens répressifs dont ils disposaient auparavant. La contrainte pénale se rajoute à l'arsenal pénal, elle n'en retranche rien. La contrainte pénale ne concerne que des délits strictement encadrés, sans violence : ne laissez pas croire, par aveuglement idéologique, que des criminels pourraient bénéficier de ce dispositif. Bref, la contrainte pénale est un outil supplémentaire donné au juge qui est libre d'en user ou pas selon le cas qui se présente devant lui. Cette contrainte pénale permettra notamment d'apporter une réponse judiciaire tangible à tous les cas qui se concluaient jadis par un sursis, vécu comme une relaxe par les délinquants. Et si vous examinez avec raison les choses, vous devez convenir que la contrainte pénale ajoute de la répression, ajoute de la contrainte là où elle n'existait pas, elle permet d'affirmer que pas un délit ne restera impuni. Applaudissez !
J'admets que ce dispositif devra être évalué à l'aune des moyens qui lui seront attribués et ce ne sera pas facile de le mettre en place, compte tenu du grand nombre de fonctionnaires qu'il faudra recruter pour en assurer l'efficience. Mais après tout, d'autres pays, et non des moindres, allouent des moyens efficaces à ce genre de mesure, à commencer par les Etats-Unis, pays de sulpicianisme judiciaire bien connu il est vrai, qui systématise le recours à la probation serrée en sortie de prison ou en situation de sursis.
Donc, Philippe, puisque vous n'avez pas été en mesure de nous livrer les résultats tangibles des peines planchers, ne replongez pas dans la même erreur idéologique de vouloir nous livrer le résultat hasardeux de la contrainte pénale dont vous n'avez, pas plus que nous tous, aucune idée. Et si ça marchait, qui serait bien embêté pour le coup ?
Rédigé par : Jean-Dominique Reffait | 30 septembre 2014 à 02:02
Comment et pourquoi le peuple de gauche est-il si sensible à l'empathie glacée, sélective et autoproclamée de Madame Taubira ?
Plus profondément encore, je pense que la gauche n'épouse que les causes qui semblent lui procurer le plus de plaisir. Humanisme dont elle revendique le gène exclusif, décliné en toutes sortes de valeurs à défendre dont le préfixe est toujours "lutte", et pour elle délicieuses. Pourquoi ces plaisirs-là plutôt que d'autres ? Parce qu'ils sont indissociables de l'idéologie chérie ? Et pourquoi la gauche ne se sent-elle jamais en porte-à-faux avec la violence qu'implique la défense de ces causes incontestables ? Voir la Révolution par exemple. "Pas de liberté pour les ennemis de la liberté" clamait Saint-Just. Et il y a en Mme Taubira un je ne sais quoi de Saint-Just, féminin, acéré et coloré. Symbole d'une justice qui relaxe des Femen et condamne ceux qui tentent de les empêcher de profaner des lieux de culte. Oui, un vrai marqueur de gauche.
Rédigé par : Jean-Marie | 29 septembre 2014 à 19:57
La raison du maintien de Mme Taubira est à mon sens plus cynique.
Elle représente un certain pourcentage d'électeurs qui avait cruellement manqué à M.Jospin en 2002...
Calcul politicien de M. Moi Président...
Rédigé par : marie | 29 septembre 2014 à 18:54
Monsieur Bilger,
Vous semblez regretter que Christiane Taubira puisse profiter de sa liberté d'expression sur Nicolas Sarkozy.
De la part d'un people qui s'exprime dans tous les médias où il est invité à le faire sur tout le monde et n'importe qui, incluant en cela Brigitte Bardot, voilà une critique qui a de la force.
Rédigé par : Christian C | 29 septembre 2014 à 18:20
Et Najat Vallaud-Belkacem n'a toujours pas démissionné.
Elle qui a été applaudie à La Rochelle par une standing ovation avant d'avoir commencé son travail, simplement pour ce qu'elle est.
Pourtant, de meurtres racistes en meurtres racistes, comme celui de l'institutrice d'Albi, à laquelle se réfèrent tous les enseignants, elle devrait finir par se sentir concernée.
Mais, comme dit F.Hollande "l'islam est compatible avec la démocratie ". Alors... laissons faire.
Rédigé par : anne-marie marson | 29 septembre 2014 à 18:01
@ Paul Duret
"Vous écoutez encore Jacques Attali ? Franchement, il y a mieux à faire."
Il se trouve qu'il était l'invité de C Politique animé par la pétillante Caroline Roux que j'écoute chaque fois que j'en ai l'occasion.
D'une façon générale j'aime assez écouter les avis de ces "visiteurs du soir" de nos présidents. Contrairement aux politiques, ils ont souvent une approche plus élaborée des problèmes sociétaux, même si parfois il leur arrive de s'égarer dans des théories fumeuses pas du tout en adéquation avec les préoccupations du Français moyen.
Ensuite il appartient à chacun de se forger sa propre opinion à partir de son propre vécu et des ses opinions personnelles.
Mais hier soir, je l'ai trouvé plutôt bon dans son analyse de la gouvernance de la France de ces dernières années.
Les partis se rejettent systématiquement la responsabilité de la mauvaise gestion de la France. Le seul problème est qu'une fois au pouvoir, les uns comme les autres n'apportent aucune solution pour sortir le pays de la situation désastreuse dans laquelle il se trouve. Et pour cause, le problème n'est pas politique, mais systémique et pour y remédier il faut sortir du clivage gauche-droite qui ne mène nulle part si ce n'est dans une alternance stérile UMP-PS à chaque élection présidentielle.
@ Tipaza
"...et qu’il a beaucoup, beaucoup insisté sur la nécessité de prendre sa vie à bras-le-corps, et de résoudre ou d’essayer de résoudre ses problèmes soi-même."
Être de gauche ne se réduit pas à cette vision hédoniste que leur prêtent généralement les gens de droite, qui consiste à profiter de la vie à pleines dents en comptant sur les autres, et notamment "les riches" pour pallier leur petits problèmes matériels. On peut être de gauche et prendre sa vie à bras-le-corps, résoudre soi-même ses problèmes. Ceci n'empêche pas pour autant de faire preuve de solidarité citoyenne. Rien n'est pire que deux mondes qui s'ignorent, celui des riches et celui des pauvres.
Rédigé par : Achille | 29 septembre 2014 à 17:47