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23 septembre 2014

Commentaires

Laurent Dingli

Ce que vous relatez avec émotion du calvaire de cette petite fille suscite l'horreur et l'indignation. Vous posez une nouvelle fois à cette occasion la question cruciale de la responsabilité des professions de santé et celle de la lenteur de la justice. Un article poignant et nécessaire.

calamity jane

Savonarole et moncreiffe !

Ben voyons ! Quel idiot ce Monsieur Gourdel !
Mais ce que vous pointez est vraiment intéressant considérant que la diplomatie de notre pays serait incapable de permettre à un ou des citoyens de son pays d'être en
liberté dans le monde... car nous serions en guerre à l'insu de notre plein gré (selon la célèbre formule de dédouanement consacrée)...
Le Moyen Age est proche et ce qui va avec la soumission pure et dure ! Tchao les mecs.

Savonarole

@moncreiffe

Vous me rassurez car j'ai pensé y avoir été trop fort.
Ce déferlement d'empathie inouï pour la malheureuse victime nous évoque les grands convulsifs de la Place de l'Hôtel de Ville de Paris pour la libération d'Ingrid Betancourt...
Toute cette mise en scène vise à préparer les esprits à notre prochain soutien à Bachar el-Assad, qui doit bien rigoler sous cape en entendant Le Drian astiquer ses Rangers pour sauver la Syrie.

moncreiffe

@ Savonarole

Je suis bien d’accord avec vous. Faire de la randonnée en Algérie quand on est Français est aujourd’hui, peu ou prou, aussi stupide et risqué que de tenter la traversée du périphérique parisien, à pied, par la face Nord et aux heures d’affluence. L’inconscience (pour rester poli) du citoyen Gourdel et de ceux qui pleurnichent sur son sort funeste, n’ont (hélas) aucune limite.

eileen

Savonarole 25.9.2014 5.21

La parole est d'argent, le silence est d'or... Nous avons chacun notre histoire, quelquefois pour certains douloureuse, et pire encore.

Personne, absolument personne, quelle qu'ait été son imprudence ne mérite d'être pris en otage et d'être décapité par une bande de fous dangereux qui prétendent agir au nom d'un Dieu.

Partout il y a des inconscients, et nous comprenons qu'ayant travaillé pour une société d'assistance vous en soyez saturé, mais ce Hervé Gourdel n'était pas parti tracer une piste en altitude en short et en tongs... il aurait mérité au pire une double fracture ouverte des quatre membres, ou au mieux une entorse !

Quant à vos propos re la couverture des victimes anglaises et des deux journalistes américains, leur assassinat fut largement couvert par BBC World et CNN et aussi en continu sur la télé locale des Américains.

Hervé Gourdel pas plus que les autres otages ne méritaient, ne méritent le traitement atroce réservé, soyons au moins d'accord sur ce point, qui est l'essentiel !

Savonarole

Camille & eileen

Je comprends que vous soyez choquées par mes propos.
J'ai travaillé de nombreuses années pour une entreprise privée d'assistance aux voyageurs, je pourrais écrire une encyclopédie de la bêtise et de l'inconscience de ces écervelés que l'on doit rapatrier en avion sanitaire, en civière, ou en cercueil.
De plus, j'ai été choqué par la soudaine multiplication de photos de la victime transmises aux médias et qui relèvent d'un narcissisme morbide et que l'on n'a pas vues chez les victimes anglaises ou américaines.
Se reporter à la polémique entre l'épouse de Daniel Pearl et BHL lors de la publication de son ahurissant livre sur son exécution, dans les mêmes circonstances.

Camille

@ Savonarole

Hervé Gourdel a été choisi parce que Français, un autre compatriote aurait tout aussi bien pu être enlevé à sa place. L'assassinat d'un Français était certainement programmé depuis un moment, il s'agit d'un meurtre avec préméditation. Une nouvelle donne qui cause un choc.

Parents d'Inaya, inertie des services sociaux ou groupes terroristes, la barbarie progresse de façon insidieuse ou éclatante.

eileen

Savonarole 24.9.14 19h13

Votre commentaire conforte le fameux "on peut rire de tout mais pas avec tout le monde".

Ceux qui le connaissaient disent qu'il était parti en Algérie pour ouvrir une nouvelle piste pour les jeunes Algériens et d'autres randonneurs.

Fumer la moquette peut rendre bête et nuire gravement à l'humanité et au simple respect de certains !

Mais patience, ils seront bientôt dans nos rues, ils viendront à domicile commettre leurs forfaits, vous avez donc raison d'être prudent en traversant la rue pour aller chercher votre pain. Vraiment aucune matière à ricaner !

Savonarole

On peut également regretter qu'aucune assistante sociale n'ait dit à Monsieur Gourdel de cesser d'aller jouer au con dans le sud algérien.

Ces monomaniaques de la randonnée, du kayak extrême en Mongolie extérieure, du saut en élastique sur les chutes du Niagara, nous pompent l'air.
Dès que je dois traverser la rue pour m'acheter une baguette je consulte le site des zones à risque du Quai d'Orsay.

Pleurons, pleurons, mais tout de même qu'allait-il faire dans cette galère ?

Carl+Larmonier

La justice principale serait qu'ils reçoivent une douche brûlante eux-mêmes comme préambule.

Garry Gaspary

@ Xavier Nebout

L'erreur doit mener à l'amélioration : l'incompétence, la négligence ou l'indifférence sont des erreurs humaines.

Mais c'est le péché qui mène au châtiment.

Et la christianisation de l'esprit à la confusion de l'erreur et du péché.

Sur le reste, je vous le confirme : il n'y a pas, selon moi, de meilleure civilisation que celle proposée par le judaïsme antique (dont le judaïsme moderne n'est qu'un pauvre ersatz) : le Dieu d'Israël est un dieu vivant, puissant, attaché à la terre et au sang des sacrifices. Un modèle pour toute l'humanité.

Rien à voir avec un dépressif suicidaire qui doit connaître le châtiment (l'obsession du châtiment, vous dis-je...), qu'il a lui-même infligé à l'homme pour son péché originel, afin de pouvoir le sauver.

calamity jane

Tant de souffrance, de souffrances !

(Une amie de ma fille s'était vu refuser la cantine parce que ses parents n'avaient pas réglé à temps ou en retard (je ne me souviens plus exactement) et avait été sommée de rester dans la cour du collège ! Quand on sait que le fonds social est plus qu'excédentaire, on se pose des questions relatives aux "abus d'autorité"...).
Ne parlons même pas des plaintes pour coups et maltraitances autres que physiques... les gendarmes se chargent de bloquer les dossiers.
Comme diraient les djeuns : ils ont le trouillomètre à zéro ; ils te convoquent mais ne viennent jamais vérifier. On peut
les croire.

anne-marie marson

D'après E.Guigou entendue ce matin, il ne "faut pas faire d'amalgame" (entre les bons musulmnas et les terroristes, dans ce cas précis).
"Ne pas faire d'amalgame", voilà la phrase qui tue.
En effet, ma bonne dame, il ne faut pas faire d'amalgame entre des parents un peu violents qui ont tué leur enfant après l'avoir martyrisé, et des assassins.
" Ne pas faire d'amalgame", voilà le mal dont souffrent les services sociaux, ce qui les fait démissionner, du plus haut de l'Etat jusqu'au bourreaux d'enfants.
Pas trop de curiosité, car "il ne faut pas faire d'amalgame".
Ce qui m'importe, c'est que l'incompétence, la négligence, l'indifférence ne demeurent pas impunies. Quelle que soit la nature de la sanction.

Jabiru

Et comme d'habitude personne ne sera appelé en garantie ! A quand des sanctions contre ces laxistes qui ne se sentent jamais concernés, alors qu'il y a tellement de gens consciencieux qui ne demanderaient pas mieux que d'exercer à leur place ?
Mais dans ces emplois-là, monsieur, on y reste à vie quel que soit son engagement et sa compétence, et ce n'est pas demain que cela va changer. Une honte !

Duncan City

"Mais pour ces services dits sociaux qui ont laissé se perpétrer le pire à Avon, là où la famille résidait, que va-t-on faire ? Vont-ils seulement être mis en cause judiciairement ?"

…hélas non, car l'irresponsabilité tient lieu d'immunité.

eileen

breizmabro 24.9.14 10.33

Curieuse manière de calculer le bénéfice/risque purement scandaleux, tous les coûts de ce désastre n'ont certainement pas été pris en compte. Par exemple qui remboursera la perte de la charge de l'huissier, le suicide en prison d'un autre innocent et tous les autres !
1- L'Etat ne sait pas raisonner en termes de "coût complet".

De toute façon cette loi qui ne statuait que sur la fonction du juge d'instruction était incomplète, c'est la totalité du processus qu'il fallait revoir.

2- L'Etat ne sait pas non plus définir un processus de fonctionnement matriciel, ou transversal.

J'ai le tournis à force de tourner en rond !

1+2 ci-dessus les carences de l'Etat qui est défaillant sur tant de sujets, il se contente de bricoler en permanence pour des coûts faramineux, mais ça aussi l'Etat s'en moque... personne n'est responsable des coûts, c'est la collectivité qui en est responsable, donc personne.


Catherine JACOB

«Enfin, c'est la stupéfaction d'apprendre que la famille était certes suivie par des services sociaux mais qui, durant plus d'un an, n'ont jamais pu voir Inaya sans s'en inquiéter le moins du monde. Il aurait suffi qu'ils aillent au-delà de leur routine. »

Parlons-en des services sociaux. Ayant il y a quelque temps signalé le cas d'une personne âgée protégée qui, selon toutes apparences, me semblait victime de maltraitance de la part des organismes chargés, précisément, d'assurer son bien-être et sa protection, ce qui est un comble, l'assistante sociale qui m'a rappelée, m'a écoutée avec attention jusqu'au moment où je lui ai identifié l'organisme avec précision. Elle m'a alors dit très clairement : «On ne pourra rien faire.»
Interloquée, j'ai alors demandé :«Même pas aller voir sur place et vérifier par vous-même ce qu'il en est?». C'est alors, qu'avec réticence à ce qu'il m'en a semblé, elle a répondu : «On va prendre contact avec sa direction et on vous tiendra au courant.» Depuis aucune nouvelle. Pourtant, la personne âgée avait appelé au secours, par oral et par écrit, en disant :«Sortez-moi de cette maison de fous. C'est une question de vie ou de mort.».

C'est donc pourquoi j'ai suivi avec une grande attention le 28' d'hier sur ARTE à l'occasion duquel a été évoqué le cas d'une EHPAD dans laquelle la personne âgée, Alzheimer cependant, ce qui n'est pas le cas de la personne en question, mais qui si on attend d'avoir le temps de s'occuper de son cas, risque de finir démente, avait été victime d'un brusque déclin, à peine y était-elle entrée. Son fils a fait un film sur, j'allais écrire, ses conditions de détention, de fait, ses conditions d'hebergement puis de son évolution après qu'il l'en ait retiré et milite désormais pour qu'on s'occupe non pas du cas des résidentes, mais du cas d'un certain type d'hebergement. La personne en question n'a pas d'enfant susceptible de faire ainsi acte d'autorité et quand on prend contact avec la police, celle-ci avant de vous prêter une attention pour le moins distraite, commence par vous demander: «Quel est votre degré de parenté avec cette personne ?», comme si le degré de parenté pouvait avoir quoi que ce soit avec le désir d'aider qui vous appelle au secours ! Bref, rien à attendre non plus de ce côté, surtout quand le fonctionnaire qui vous reçoit, après avoir dûment vérifié votre identité, refuse finalement catégoriquement d'enregistrer le signalement et vous répond carrément que oui, il lui est parfaitement égal que les personnes âgées puissent vivre encore un peu dans un relatif bien-être, ou non. Je ne suis pas sans savoir que les zones frontalières ont d'autres chats à fouetter en ce moment, et aussi que lorsque je suis sous l'empire d'une émotion, et en la matière il y avait de quoi, je hausse spontanément le ton, mais tout de même !!

Pour en revenir au cas que vous évoquez, quel joli prénom que celui de cette petite-fille et quelle forêt enchantée que cette ancienne forêt de bière (ancien nom des «bruyères» et une forêt où ces dernières, dont a pris désormais l'habitude de fleurir les tombes à la Toussaint, ont atteint la taille de véritables arbustes), forêt encore parsemée de ces grès aux formes étranges qu'on appelle « grès de Fontainebleau» et qui datent de l'. Oligocène.

Tous détails qui rendent encore plus atroce le sort que ses parents lui ont réservé, un sort certes bien plus atroce encore que celui de la personne âgée évoquée ci-dessus, car elle, au moins, elle a fait sa vie, même si cette fin de cette vie n'a, pour le coup, rien d'enchanteur !

D'après l'article que j'ai lu dans la foulée de votre billet, la sépulture de la fillette, ou plutôt du bébé, se serait située dans les environs de l'église Saint Pierre, d'Avon, l'une des plus anciennes de Seine-et-Marne déjà mentionnée en 839 dans une charte de Louis le Pieux et qui est située à la lisière de la forêt. L'édifice actuel date de 1100 et, bien que le Musée se montre sur ce point très réservé, semble de façon très curieuse avoir été représentée dans un coin d'un vase assez étrange de facture chinoise, datant de l'Empire du Grand Qing à une époque d'échanges entre cette dynastie et Louis XV, lequel a vu ses cérémonies du mariage avec Marie Leszczynska, la fille de Stanislas, dernier duc du duché souverain de Lorraine avant que cette région ne devienne française en 1766, célébré dans la chapelle de la Trinité du château de Fontainebleau, précisément.

breizmabro

@ eileen | 23 septembre 2014 à 18:36
Affaire Outreau : "il avait été hurlé par tous les responsables qu'il en serait tenu compte... C'est ce qu'affirmaient le Président Vallini et le Rapporteur Houillon"

Dans un moment d’euphorie, le législateur a voté une loi le 5 mars 2007 qui, tirant les leçons des risques inhérents à l’isolement du juge d’instruction, instituait une collégialité systématique à l’instruction.

Sept ans plus tard, cette loi n’est jamais entrée en vigueur, et après avoir été reportée à plusieurs reprises, a été piteusement enterrée en catimini fin 2013 sous la houlette de Taubira.

Finalement, on s’est avisé qu’un Outreau coûtait moins cher qu’une réforme.

La messe est dite, fermez vos bibles ! ;-))

Xavier NEBOUT

Garry Gaspary, c'est un prototype.

Un jour, il s'en prend au christianisme car l'humilité serait la cause de la déchéance de la civilisation, en corollaire évidemment, le judaïsme en serait le summum.

Le lendemain, on ne doit pas punir les arsouilles dont le je-m’en-foutisme touchant à l'inhumanité a conduit au drame d'Inaya, car évidemment aussi, un fonctionnaire ne peut jamais être coupable de quoi que ce soit.

En somme, selon l'artiste gaucho de la philosophie politique imaginative, il n'y aurait jamais de coupable que ceux qui ne partagent pas son idéologie. Les pétainistes, les cathos, les islamistes, et tous ceux que l'on mettra dans le même sac.

Garry Gaspary

Ce qui m'importe, c'est que l'incompétence, la négligence, l'indifférence ne demeurent pas impunies.

Non pas soulager, réparer, améliorer mais punir.

L'obsession du châtiment.

Bénissons ensemble la felix culpa qui ne manquera jamais de donner à P. Bilger l'occasion d'assouvir sa volonté de punir.

eileen

L'abominable affaire de cette petite Inaya, cette affaire d'interpellation de ces "trois djihadistes interpellés" mais en liberté, et quelques autres sont les terribles symptômes d'une seule et même cause, celle d'un Etat en déroute, en obésité morbide, composé de fonctionnaires qui agissent sans règle, sans tête, à l'aveugle dans une impunité absolue.

La démission du ministre de l'Intérieur sera sans doute demandée, peut-être obtenue, en vain, puisque c'est toute la chaîne hiérarchique et de commandement qui est concernée et que jamais personne ne se donnera la peine de la remettre en cause.

On peut mettre en place tous les plans Vigipirate, les voyous qu'ils soient djihadistes ou autres sont parmi nous, ils circulent en toute liberté, au vu et au su de tous : les fichiers informatiques auraient dysfonctionné, dysfonctionnent, c'est donc la faute de l'informatique MDR... L'Etat ignore-t-il donc qu'il faut sauvegarder en divers lieux des outils pour prendre immédiatement le relais en cas de la moindre défaillance, outils d'une si haute importance qui touchent à la sécurité nationale... Qui n'a pas pris la mesure de l'état dans lequel se trouve la France qui est en guerre ?! Autre notion que l'Etat ignore, le travail en temps réel.
Dans cette nouvelle défaillance de l'Etat, les djihadistes ont été informés qu'ils seraient interpellés, un jour !

"Dormez braves gens l'Etat vous protège", ou, "Radio Paris vous ment" !!

Jean-Paul Ledun@breizmabro

Si à chaque fois que je prends un raccourci, je dois faire un détour chez le psy, je ne vais jamais arriver au but...

Vous travaillez pour les finances de ces messieurs dames ?

Lisez bien, lisez tout.

Je ne parle pas des services sociaux mais de ceux qui en leur sein se planquent.

D'ailleurs pourquoi réduire ma pensée aux seuls services sociaux ?
Des "bourgeois" il y en a partout.
Y a du boulot je vous dis.

semtob

Cher Philippe,

Merci à vous de parler de ces enfants.
Mais voyez-vous, c'est tellement choquant que nous ne parvenons pas à trouver de solutions pour ouvrir les yeux des responsables de la protection de l'enfance. Ce sont les yeux des juges de Pontoise et autres villes qu'il faut corriger.
C'est la formation des juges pour enfants qu'il faut améliorer, car plus on les voit dans des émissions, plus on perçoit leur inaptitude à se secouer, à prendre leur métier avec responsabilité.
françoise et karell Semtob

moncreiffe

Après m’être renseigné davantage sur les services sociaux, français et américains (à titre de comparaison), je me suis rendu compte que mon précédent commentaire était trop mesuré (ou timoré). J’en suis arrivé à la conclusion que les services de protection de l’enfance n’étaient qu’une vaste imposture doublée d’une redoutable escroquerie, corrompue du sommet à la base.

Hormis les cas avérés de maltraitance, chaque année des milliers d’enfants sont enlevés à leurs parents simplement parce qu’ils sont pauvres ou immatures. Les travailleurs sociaux, les foyers et les familles d’accueil, les juges pour enfants, tous financés par l’argent public, ont objectivement intérêt à ce que cette situation perdure. Cela justifie leur existence, leur activité et leurs revenus.

Ça ressemble pourtant furieusement à du trafic d’enfants. J’invite ceux qui comprennent l’anglais à lire ce qu’en dit le sénateur de Géorgie Nancy Schaefer. Elle parle clairement de « legal kidnapping » ! Je crois que cette expression n’a pas besoin de traduction.

http://www.nccr.info/attachments/600_The%20Corrupt%20Business%20Of%20Child%20Protective%20Services.pdf

Greg

@breizmabro

https://www.youtube.com/watch?v=LVqtGejYe_o

jack

Merci de vous élever contre cette barbarie et cette incurie qui tuent des enfants. Qui tuent des innocents.

Paul Duret

Si vous pensez que l'Etat se désengage de tout, et que tout est de sa faute, lisez cet article dans La Croix de ce jour qui montre le gâchis de l'aide sociale à l'enfance. Plus de sept milliards d'€ dépensés par les départements sans contrôle :
http://www.la-croix.com/Actualite/France/Les-gachis-de-l-aide-sociale-a-l-enfance-denonces-2014-09-23-1210360

Et cet autre article qui montre combien nous marchons sur le tête puisque nous "envoyons" 5000 handicapés mentaux se faire soigner en Belgique.
http://www.la-croix.com/Actualite/France/Ces-Francais-handicapes-mentaux-qui-vont-se-soigner-en-Belgique-2014-09-23-1210482

Giuseppe

"Routine", terrifiante routine !
Tout est là. Tout est dit.

eileen

breizmabro 23/9/14 16.55

Diamantaire et banquière = un fils trotskiste = very shocking MDR bien que !

Mais en réalité, tailleur de diamants et employée de banque = secteur d'activités similaire, la différence se situe au niveau des revenus de l'un et l'autre et explique un peu mieux, bien que... le fiston trotskiste.

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Au moment du procès Outreau, un cas d'école, tout avait dérapé, depuis les assistantes maternelles, via la police, jusqu'au procès, et la déclaration imbécile et insultante du procureur Lesigne, donc au moment de ce procès, une honte pour toutes institutions en cause, il avait été hurlé par tous les responsables qu'il en serait tenu compte... C'est que qu'affirmaient le Président Vallini et le Rapporteur Houillon.

La réalité, aucun retour d'expérience, l'Etat ?? ne sait pas faire... Il ne suffit pas de dire, de prétendre en avoir la volonté, il faut disposer du savoir-faire et ça il faut aller le chercher ailleurs, ce savoir-faire et les méthodologies correspondantes ne se trouvent pas dans la Fonction publique.

breizmabro

@ Jean-Paul Ledun | 23 septembre 2014 à 01:03
"Quand Brel chantait "Les bourgeois" ce n'est pas forcément aux vrais bourgeois (comme son père !) qu'il pensait mais aux autres... les engraissés du cœur, les endurcis de la cervelle..."

Vous êtes sûr Jean-Paul de n'avoir pas besoin d'une visite chez un psy, parce que comparer les services sociaux incompétents (depuis Outreau on a TOUS bien compris) "aux vrais bourgeois, les engraissés du cœur, les endurcis de la cervelle" ya comme un raccourci, non ?

"Mes amitiés à Cambadélis-le-Stroskiste, l'antibourgeois des engraissés du cœur et des endurcis de la cervelle..."

(j'dis ça (en douce) parce que son papa à Camba, était diamantaire et sa maman banquière vs Macron) chuuuut :-D

@ Gregory Paic | 23 septembre 2014 à 10:55
"J'avais envoyé cette chanson pour Monsieur et Madame Bilger"

C'était quoi la chanson pour vos amis, vos aficionados, vos maîtres à penser ? Dites-nous tout ! MDR dirait eileen

Michelle D-LEROY

Je ne connaissais pas cette terrible affaire. Ce genre de sévices sur une enfant de vingt mois rend muet d'indignation et d'incompréhension puis de compassion. Qui sont ces parents-bourreaux ?

Régulièrement on a connaissance de parents indignes qui battent de façon perverse leurs enfants jusqu'à les tuer et parfois ne savent même plus où ils les ont enterrés. Dans le cas présent, l'ASE, les assistantes sociales, les juges pour enfant sont sans doute responsables en partie d'avoir négligé ce dossier, trop naïvement fait confiance aux parents pressés de récupérer leurs enfants. On peut imaginer qu'ils ont joué la comédie de l'amour maternel et paternel pour récupérer les allocations familiales. Au final ce sont bien davantage ces parents transformés en monstres tortionnaires qui sont à blâmer que les services sociaux ou le juge.

Quand bien même ils auraient les circonstances atténuantes de l'illettrisme, du chômage, du manque d'argent, de l'addiction aux drogues ou à l'alcool, de la mésentente ou de la jalousie, rien ne peut excuser de tels actes.
Incompréhensible de voir une mère tout accepter d'un homme qui maltraite ses enfants sous ses yeux.

Ce qui interpelle c'est que de plus en plus de cas soient rapportés dans une société dite civilisée.

Eric

Le problème de la justice française tient dans quelques éléments simples : les juges disent rendre leurs décisions "au nom du peuple français" alors qu'ils ne sont pas élus. Cette absence de légitimité populaire directe, cette absence de responsabilité face au peuple, entraîne ce genre de décisions plus que légères. Dans un pays où les juges sont élus, un juge qui prononce la levée d'un suivi alors que le gamin est mort depuis plusieurs mois ne sera jamais réélu. Il pointera à Pôle emploi à la fin de son mandat. Dans un pays où les juges sont élus, les magistrats rendent la justice en "bon père de famille", avec le sens de la sanction juste et adéquate.
Je fréquente souvent les salles des tribunaux correctionnels et je ne cesse de voir des décisions étranges. Par exemple, le même jour, j'ai vu un multirécidiviste du vol (44 condamnations à son casier judiciaire pour des vols plus ou moins aggravés) prendre trois mois avec sursis pour son 45ème vol avec violences (il avait frappé et mordu au sang un vigile). Dans le même temps, trois Roumains, primo-délinquants, qui avaient volé des lames de rasoir sans autre circonstances aggravantes que le fait d'être trois et d'avoir ouvert les emballages dans un magasin prenaient quatre mois avec sursis. On remarque immédiatement la disproportion des peines (pourquoi mettre du sursis pour la 45ème condamnation pour des faits similaires ?), sachant de plus que la peine d'interdiction du territoire national n'était pas prononcée pour les Roumains, alors qu'elle pouvait être adaptée à la situation. Cet exemple pour dire que la justice en France s'éloigne de plus en plus de la population et que, selon moi, seule l'élection des magistrats à un suffrage universel direct pourra changer les choses.

SR

Devant la pile de dossiers, avec les juges des enfants qui ne restent jamais plus de trois mois en poste, les services sociaux se substituent au regard de la justice. La plupart des enquêteurs sont des femmes divorcées qui se laissent embobiner par le discours des hommes/pères/beaux-pères. Elles vont enquêter auprès des écoles, où le personnel encadrant est 100 % féminin, avec des directrices d'écoles elles-mêmes divorcées qui se laissent séduire par les propos des prédateurs sous le préau. La mère de l'enfant maltraité est tout aussi coupable, par crainte de finir elle aussi divorcée elle ferme les yeux, voire participe de la violence ordinaire. Il est fréquent que l'assistante sociale n'aille pas au-delà des dires des parents, surtout en cas de séparation, comme dans une affaire récente où un père divorcé avait dénoncé en vain les violences commises sur son enfant par le beau-parent. La violence sur les enfants est un tabou, il faut que l'enfant meure pour que la justice admette du bout des lèvres qu'il y a eu un dysfonctionnement. Pour aller au-delà de ce post, le récent avis de la Cour de cassation sur la légalisation de la PMA témoigne de la vision antique de la famille où l'enfant est un objet, un instrument entre les mains des adultes.

Véronique Raffeneau

@ Antoine Mercier
"Dans cette affaire, derrière l'apparence des choses que révèlent les médias, la réalité du dossier est très certainement d'une complexité suffisante pour que l'on s'interdise de donner des avis à l'emporte-pièce au seul vu de l'écume médiatique."

Quelle écume médiatique ?

Un documentaire a été réalisé en 2004 suite à cette tragédie.

Pour son film, Delphine Welter, la journaliste, n'a essuyé que des refus de la part des différentes Aides Sociales à l'Enfance qui dépendent des Conseils généraux. Sauf l'accord de l'ASE de Meurthe-et-Moselle.

Quel rédacteur en chef a pris l'initiative et s'est donné la peine d'enquêter auprès de l'ASE de Seine-et-Marne ?

Quelles informations ont été publiées dans les médias traditionnels suite à l'enquête diligentée par le Conseil général de Seine-et-Marne ?

"L’État se désengage de tout..."

Le budget 2014 de l'Aide Sociale à l'Enfance compte près de 7 milliards d'euros ; 138 000 travailleurs sociaux sont employés par l'ASE pour aider les familles en difficulté.

Jean-Paul Ledun

Antoine MERCIER | 23 septembre 2014 à 09:52
"...des avis à l'emporte-pièce au seul vu de l'écume médiatique."

Ben justement, il n'y a pas eu d’écume médiatique ! C’est bizarre non ?

Notre chaîne nationale est capable d'offrir quarante minutes d'entretien (pour rien) à un ex mais se fait très silencieuse et invisible quand une gosse anonyme se fait trucider et que ses bourreaux - officiels et non officiels - font la sieste.

"Mais on n'a pas de moyens"

La phrase qui me débecte le plus dans la langue française.
Ah la bonne excuse !
Si on n'a pas les moyens, on ne fait pas. Sinon cela s'appelle vivre au-dessus de ses revenus.

Faut-il des moyens pour être une mère responsable ?
Faut-il des moyens pour être un père responsable et aimant ?
Faut-il des moyens pour défendre une gosse sans défense ?

Ah oui c'est vrai, CE N’EST PAS FACILE, comme dit l'actuel !

Xavier NEBOUT

Dans cette affaire, il y a des coupables et un responsable : le magistrat dont la fonction était de veiller au bon déroulement des contrôles.

Sans s'abandonner aux pensées archaïques en disant qu'un serviteur de l'Etat ne doit compter ni sa peine ni son temps pour se dévouer à sa fonction, le simple devoir d'assistance à personne en danger obligeait les travailleurs sociaux impliqués à se bouger au risque même de faire des heures supplémentaires non payées.

Tout ce beau monde doit être nommément dénoncé. Faute d'être condamné, le sinistre Burgaud se demandera toujours si les gens qu'il croise n'ont pas envie de lui coller leur poing dans la figure, mais il y a tous les autres magistrats qui l'ont couvert en pleine connaissance de cause, encore plus coupables que lui, et dont les noms ne sont même pas comme ils se devraient d'être, couverts de honte.

hameau dans les nuages

@fugace | 23 septembre 2014 à 02:19

Si vous saviez....

Ma belle-fille est professeur des écoles. Etant allé chez mon fils pour lui venir en aide j'ai pu assister à la correction des "devoirs" des élèves de sa classe de CM1... Proprement hallucinant. Il faut être Champollion et lire à voix haute les copies... Et faire très, très attention à ne pas froisser la susceptibilité des parents.

Elle nous a raconté "la dernière" : un enfant qui s'était glissé en catimini sous le bureau pour mordiller les câbles de l'ordinateur.

Pour le moment elle a la foi. Je l'admire.

Cela devient ingérable.

C'est le pays qui est sous assistance sociale.

moncreiffe

A première vue cette affaire semble révéler des carences et des négligences de la part des services sociaux. C’est d’autant plus difficile à comprendre que l’ASE (aide sociale à l’enfance) dispose en fait d’un personnel nombreux et de pouvoirs exorbitants. Elle peut décider, avec l’accord de juges des enfants qui suivent presque toujours son avis, de retirer des enfants à leur famille pour une durée illimitée et sans avoir à se justifier auprès des parents. Elle peut ainsi rompre définitivement les liens entre enfants et parents (et grands-parents), en confiant des enfants parfois réellement maltraités, parfois dangereusement négligés, parfois encore instrumentalisés lors de divorces conflictuels, à des « foyers » (qui constituent parfois de véritables écoles de la délinquance) plutôt qu’à des parents proches. L’Etat réalise ainsi, au travers d’éducateurs sociaux souvent bien intentionnés, le rêve de Lepeletier de Saint-Fargeau et de Robespierre : soustraire l’éducation des enfants à leurs parents afin de « régénérer » la société, sans se soucier vraiment de l’intérêt des enfants ni des conséquences des ruptures familiales.

Ceux que le sujet intéresse trouveront des informations et des témoignages édifiants sur le site du CEDIF (Comité Élargi de Défense de l’Individu et des Familles). Au-delà du cas particulier d’Inaya, il dénonce plus largement le mode de fonctionnement de l’ASE.

http://comitecedif.wordpress.com/tag/affaire-inaya/

Comme une chanson vaut parfois mieux qu’un long discours, voici une vidéo du rapper Rhumantik qui résume assez bien le sort des enfants de ce qu’on appelait naguère la Ddass.

https://www.youtube.com/watch?v=W9uh5opWm8s

Paul Duret

@Antoine Mercier
"L’État se désengage de tout..."

L'état est un paravent commode, comme le manque de moyens régulièrement invoqué.
Pourtant il me semble que le nombre de fonctionnaires n'a pas baissé ou si peu et que la dépense publique est toujours non maîtrisée.
Ne faut-il pas chercher ailleurs les causes de laisser-aller ?
Des réglementations et des consignes bien trop nombreuses qui enlèvent toute initiative aux personnels ?
Un temps de travail trop faible (32h très souvent) et un absentéisme de 20%.

eileen

Les services sociaux dépendent des Conseils généraux. Les moyens dont ils disposent sont importants, très importants. Le personnel, tout le personnel, depuis belle lurette ne travaille plus 35 heures, mais moins 32 ou 30 et 24 pour certains pourtant à temps complet, pas d'assistance sociale le mercredi, fonction essentiellement féminine, le mercredi est le jour des enfants. Les vacances et les ponts sont au-delà de tout régime général. Les services sociaux ne sont pas contrôlés, la hiérarchie n'est pas une hiérarchie de fonctionnement qui contrôle la quantité et la qualité du travail réalisé, mais une hiérarchie qui laisse faire, parce que chacun pour être tranquille, pour ne pas prendre le risque de scier la branche sur laquelle tous sont assis confortablement, laisse faire tout le monde.
Toute la ligne hiérarchie - président du Conseil général en tête accompagné au besoin du préfet - réagit à un scandale, mais personne dans cette hiérarchie n'est pro-actif.
Comme dans toute la Fonction publique la notion de retour d'expérience est inconnue, il y a ceux qui perpétuent leurs erreurs, il y a ceux qui les corrigent, mais les seconds ne rencontrent jamais les premiers.

Même lorsqu'il existe un "Service Qualité" dont le rôle - comme partout ailleurs dans l'industrie et le commerce - est d'identifier les non qualités et d'apporter les solutions pour que l'erreur ne se reproduise plus, là encore le Service Qualité corrige les erreurs sans en informer les auteurs, autrement dit le Service Qualité s'auto-alimente... Même chose pour le Médiateur.

L'assistance sociale consiste désormais à remplir des documents multiples et variés pour accorder des aides, sans aucun suivi, c'est une fonction rond-de-cuir !

Il y a déjà eu beaucoup de petite Inaya, et il y en aura encore, hélas beaucoup si les services sociaux ne modifient pas leur fonctionnement, si les assistantes sociales ne préfèrent pas rester à leur bureau, plutôt qu'être sur le terrain avec assiduité et efficacité.

Ceci dit les assistantes sociales ne sont pas responsables de toute la misère qui existe dans notre pays ! mais elles devraient être plus attentives, être pro-actives, plus curieuses/intelligemment méfiantes aussi quelquefois, elles ont affaire, souvent, à une population rouée, des pro de la dissimulation... et ce quel que soit le milieu !

Surprenant que l'assistante sociale qui suivait cette famille ne se soit pas étonnée de ne jamais voir cette enfant ; cela aurait dû éveiller quelques légitimes soupçons !

PS : J'ai commis une erreur, les services sociaux (assistance sociale) dépendent des conseils généraux, j'ai oublié le trop fameux millefeuille, la ville double cette assistance sociale par le travail social. Mon commentaire reste valable pour le millefeuille tout entier, assistantes sociales et travailleurs sociaux agissent et travaillent ensemble sur les mêmes dossiers, qu'ils se repassent. Le même dossier est donc traité par l'un et l'autre...

Gregory Paic

Ce n'est pas par cynisme que j'avais envoyé cette chanson pour Monsieur et Madame Bilger, je me suis trompée de page et n'avais pas encore lu le texte au sujet de cette enfant martyrisée. Je me rends compte de l'incongruité de cette chanson dans ce contexte et le regrette. Je voulais juste vous remercier d'être toujours prêts à recevoir nos écrits, et partager cette chanson que j'aime beaucoup.

Gregory Paic

Pour vous M. et Mme Bilger http://www.youtube.com/watch?v=cTZSmuiIHPs
"Merci à la vie qui m'a tant donné"

Antoine MERCIER

Sans excuser les services sociaux dans cette affaire, on peut toutefois rappeler la faiblesse croissante de leurs moyens. L’État se désengage de tout, transfère à tout va aux collectivités territoriales et les accuse ensuite d'être trop dépensières et les contraint de réduire les dépenses, donc l'efficacité de leurs services ! S'ajoute à cela la difficulté de positionner le curseur de l'intervention et celle de donner une appréciation éclairée au vu des informations que les travailleurs sociaux sont en droit d'obtenir. Dans cette affaire, derrière l'apparence des choses que révèlent les médias, la réalité du dossier est très certainement d'une complexité suffisante pour que l'on s'interdise de donner des avis à l'emporte-pièce au seul vu de l'écume médiatique.

Tipaza

« Je vous le dis, chaque fois que vous l'avez fait à l'un de ces petits qui sont mes frères, c'est à moi que vous l'avez fait. »

Matthieu 25, 31-40.

Véronique Raffeneau

En janvier 2013, au lendemain de la découverte du corps d'Inaya, une enquête administrative était déclenchée par le président du Conseil général de Seine-et-Marne.

Quel média a seulement jugé utile, nécessaire, impérieux de rendre compte des conclusions de cette enquête destinée à déterminer comment la disparition de la petite fille martyre a pu passer inaperçue pendant si longtemps ?

Suite à la tragédie qui a frappé Inaya, la journaliste Delphine Welter a tourné un documentaire consacré à l'ASE (Aide Sociale à l'Enfance), diffusé au printemps dernier dans le magazine Investigation (Canal Plus) :

"Savons-nous protéger nos enfants ?"

Le documentaire est accessible en ligne.

Seule l'ASE de Meurthe-et-Moselle et seul un juge pour enfants ont accepté de répondre aux questions de la journaliste.

"A quoi sert le principe d'un contrôle s'il ne s'exerce pas, la garantie d'une protection si elle n'est pas assurée ? Quand la vigilance est défaillante à ce point, ou même absente, il n'est plus question de s'abriter derrière la pénurie des moyens" (votre billet)

L'ASE c'est 7 milliards de budget et 130 000 travailleurs sociaux (source: le documentaire de Delphine Welter).

En ces temps de grosses fièvres médiatiques à répétition où les analyses, les débats, les plateaux spéciaux à pas d'heure pleuvent à n'en plus finir sur les compétiteurs de la Coupe de l'Elysée 2017, pas une rédaction, pas un média n'ont consacré ne serait-ce qu'une minute d'investigation à l'enquête administrative diligentée par le Conseil général.

Vous parlez de contrôle.

Face à telles incuries du quotidien, doublées d'un blackout institutionnalisé portant sur les pratiques habituelles de telle ou telle administration, le premier des contrôles démocratiques devrait être celui de la presse et des médias désenvoûtés de Sarkozy et de Hollande.

Dans une démocratie et un Etat de droit que vous jugez pourtant à longueur de blog exemplaires depuis 2012, il n'est pas supportable que seule l'Aide Sociale à L'Enfance d'un seul département ouvre ses portes et ses fenêtres aux questionnements d'une journaliste.

fugace

Bonjour,

"Mais pour ces services dits sociaux qui ont laissé se perpétrer le pire à Avon, là où la famille résidait, que va-t-on faire ? Vont-ils seulement être mis en cause judiciairement ?"

La réponse est NON. Les personnes concernées seront d'ailleurs amenées à s'expliquer afin que leur hiérarchie... Ce cas en étant un s'ajoutant à tous ceux du même ordre qui ont pu le précéder, certes sur le long terme. La faute à pas de chance.
Pourquoi nombre de cas et de situations s'approchant de l'exemple qui nous est proposé, sans cependant en atteindre l'intensité insupportable, passent probablement par les mailles des filets ?
Des relations dans l'enseignement m'ont quelquefois parlé de cas qui leurs paraissaient suspects, qui plus est avec leur expérience de parents. Quelle responsabilité ont-ils eu en ayant eu la démarche minimum, en ayant informé leur hiérarchie, ou pas du tout. Pas simple !

Jean-Dominique Reffait

Dans ce que nous appelons à tort une civilisation, au moins sur ce point, la loi de la nature a tous les droits. Il n'est évidemment pas question d'obtenir un permis d'enfanter et chacun peut fabriquer des enfants sans souci, quitte à les maltraiter dans une indifférence confortée par la loi prétendue de la nature. Mais dès lors qu'il s'agit d'adopter un enfant, les services sociaux se montrent sourcilleux et méfiants. Le maternalisme des services dits de la protection de l'enfance induit cette dérive : une mère qui a enfanté est infiniment moins soupçonnable qu'une femme qui demande à adopter. Et, dans ce cas comme dans d'autres, c'est la mère qui a servi d'écran à l'horreur : tant qu'il y a une mère qui donne le change, c'est que tout va bien.
Dans toute cette chaîne administrative et judiciaire dédiée à l'enfance, il n'y a que des femmes, des mères qui considèrent les situations avec ce maternalisme irrationnel. Les hommes, soupçonnés de n'être pas assez attentifs au miracle maternel, ont été chassés de ces domaines d'intervention. Les mamans au service attendri des mamans. C'est l'une des causes de ces incuries et ce n'est pas près d'évoluer.

Jean-Paul Ledun

Très émouvant, Philippe la façon dont vous saisissez l'ambiance de cette famille, le martyre de la petite.

Famille - Services sociaux - Justice

Un Petit meurtre entre petits amis dont la victime est une petite fille.

Mais qui fait encore son travail dans ce pays ?
Il y en a et ce sont des héros au vu de la fainéantise des autres.
Quand Brel chantait "Les bourgeois" ce n'est pas forcément aux vrais bourgeois (comme son père !) qu'il pensait mais aux autres... les engraissés du cœur, les endurcis de la cervelle...

Encore une fourmilière à déglinguer.
Qui aura le courage ?

eileen

...Une telle abominable histoire se passe en France, dans la première décennie des années 2000... en France pays des Droits de l'Homme, dans une démocratie qui se prétend sociale.

Quant à la carence des services sociaux... l'affaire Outreau n'aurait peut-être jamais existé si les assistantes sociales ne s'étaient pas laissé emberlificoter et avaient mieux contrôlé, avec plus de prudence, les propos des commérages propagés/émulsionnés par certaines assistantes maternelles.

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