Il n'est pas nécessaire d'espérer pour continuer à entreprendre, à tenter de convaincre. Au risque de se briser le moral sur la discrétion et la pudeur infinies de Jean-Jacques Goldman (JJG).
Cette lutte est d'autant plus paradoxale qu'on apprécie précisément chez lui ces qualités qui le font vous dissuader, très aimablement - j'en ai fait l'expérience -, de vous intéresser à lui, à sa personnalité, à ses pensées et, notamment, à sa vision de la vie artistique et culturelle. J'ai conscience de lui faire peur, s'il me lit, rien qu'avec ce terme "vision" qu'il doit juger bien excessif, pompeux pour ce qui le concerne !
Avec une passion que d'aucuns jugent adolescente pour JJG, je ne me lasse pas de ses chansons, de leur musique simple, directe et vigoureuse et de ses textes qui échappent radicalement à la niaiserie. Je ne manque rien de ce qui l'éclaire, hier comme aujourd'hui. Mais je n'aurais pas eu envie de revenir sur ce sujet que j'ai déjà traité à plusieurs reprises si je n'avais pas lu "Le système Goldman" d'Eric Le Bourhis.
C'est l'analyse qui m'a paru la plus fine, la plus empathique du parcours exceptionnel de ce chanteur et de cette personnalité encore plus admirée grâce à l'exemplarité d'une retraite en même temps réservée et solidaire. Je ne sais si JJG appréciera cet ouvrage ou si même il le lira. Le titre en résume mal l'esprit qui laisse croire à la dénonciation "d'un système" alors qu'au contraire, l'influence considérable de JJG dans et sur le milieu des variétés - en particulier avec le rituel généreux des Enfoirés - n'a rien qui s'apparente à une organisation et à une structure étouffantes et totalitaires.
Pour le reste qui est, depuis des années, l'essentiel, JJG est à mon sens le créateur d'un antisystème, tant sa singularité, sa liberté, son allure, la constance d'une existence fidèle aux principes de son père devenus si sincèrement les siens qu'il n'y a pas le moindre écart entre soi et sa quotidienneté, son engagement jamais ostensible et, plus globalement, une manière d'être dont la simplicité constitue l'heureuse identité, démontrent à quel point il est aux antipodes d'une construction délibérée de son image et de son aura.
Le récit d'Eric Le Bourhis est d'abord passionnant parce qu'il rapporte beaucoup de propos de JJG. Ce qui me frappe tient au fait que "la bêtise n'est jamais leur fort" et qu'ils ne sont jamais neutres ni indifférents. En permanence, à quelque date que ce soit, ils expriment, ils font valoir la différence de JJG.
Il y a ainsi de multiples pépites dont l'illustration ne provient pas seulement du contraste avec la médiocrité facilement constatable de la plupart des chanteurs - un Marc Lavoine et un Julien Clerc, il est vrai, y échappent - mais surtout de l'intelligence et de la lucidité de JJG.
Si je n'avais à prendre qu'un exemple, je ferais un sort à sa perception positive de la timidité, de la fragilité et de la solitude durant l'adolescence car elles susciteraient le désir puissant, plus tard, de les vaincre grâce à la musique, à la libération intime qu'elle permet et à l'extraversion qu'elle impose.
Pour qui place au plus haut la liberté d'expression et donc une forme de combat dont il convient d'accepter la rançon - je la paie volontiers avec les commentaires sur mon blog et certains tweets qui me sont destinés -, j'avoue ne jamais me lasser de cet épisode du 20 décembre 1985.
JJG, en plein succès et avec de triomphales tournées mais exaspéré par les snobs, les mépris élitistes et les critiques incendiaires, se paye une page de publicité originale : y étaient rappelées, contre lui, les coupures de presse assassines avec seulement l'ajout manuscrit suivant : "Merci d'avoir jugé par vous-même"!
J'adore qu'en cette circonstance qui mettait en évidence le hiatus entre la consécration populaire qui seule compte et le jugement pincé de quelques-uns, il n'ait pas tendu l'autre joue. Je rends hommage à sa franchise quand il s'affirme "terriblement, maladivement et pathologiquement rancunier". Je ne déteste pas ce point commun qui fait que, si je connais peu la rancune pour ce qui me regarde personnellement, je la cultive sans nuance pour la défense de quelques autres et de mes enfants.
Grâce à Eric Le Bourhis, on apprend aussi que beaucoup de chansons devenues célèbres composées par JJG avaient été proposées, alors qu'il était peu connu, à des chanteurs en vogue comme Michel Sardou et Johnny Hallyday et que ceux-ci et leur entourage dénués de toute clairvoyance les avaient négligées. Ironie du sort : il sera ensuite courtisé par ceux qui avaient confondu qualité avec médiatisation. De quoi nourrir sans doute encore davantage cette distance critique de JJG à l'égard de la gloire et de son relativisme !
JJG, quand j'avais insisté auprès de lui pour un entretien vidéo, m'avait répondu avec délicatesse qu'il ne se sentait armé que pour parler de musique. Cela m'aurait suffi et on aurait pu y ajouter notre passion du foot. Lui, il y joue encore, moi je suis sportif en chambre, mais peu importe.
Au-delà de ces thèmes il y aurait tellement de questions à poser, il aurait tant de choses à dire. On a si peu aujourd'hui l'opportunité d'admirer un être sous la plupart de ses facettes professionnelles et intimes. Alors il convient d'en profiter, il ne faut pas se décourager et revenir à la charge. Mais lira-t-il ce billet ?
Je me souviens de mon dernier post. Je lui reprochais, avec le dépit d'un enthousiaste frustré, d'être trop discret, de ne pas se montrer, de ne pas intervenir. Aujourd'hui, je fais amende honorable.
J'admets qu'il a raison mais je le supplie de faire une exception pour moi. Je sais que les espérances impossibles sont les plus belles.
Je fais amende honorable. Irritée par votre enthousiasme que je trouvais un rien enfantin, j'avais émis sur la vie privée de Goldman une des plus grosses sottises de ma vie qui n'en manque pourtant pas. Votre emballement intact me fait sourire désormais, me rassure et me fait regretter que tant d'adultes aient oublié qu'ils ont été enfants et ados.
Rédigé par : catherine A. moi aussi | 03 octobre 2014 à 09:31
Les billets de Philippe Bilger suscitent en général un grand nombre de commentaires.
Sauf exception, comme aujourd'hui, peut-être.
Ce n'est pas la faute des soeurs Semtob qui sont déjà intervenues deux fois et de façon pertinente.
On ne pourra plus dire muet comme les tombes (anagramme de tombes>> semtob).
Rédigé par : Yves | 02 octobre 2014 à 12:55
«JJG, en plein succès et avec de triomphales tournées mais exaspéré par les snobs, les mépris élitistes et les critiques incendiaires, se paye une page de publicité originale : y étaient rappelées, contre lui, les coupures de presse assassines avec seulement l'ajout manuscrit suivant : "Merci d'avoir jugé par vous-même"! »
Quand deux millénaires d'enseignement de la réflexion philosophique engagent à penser contre la doxa commune, par soi-même, au contact direct de l’œuvre et avec sous le coude de nos jours un dictionnaire de langue, faut-il avoir vendu 33 millions de disques pour en renvoyer un écho qui soit enfin entendu ?
«Je rends hommage à sa franchise quand il s'affirme "terriblement, maladivement et pathologiquement rancunier". Je ne déteste pas ce point commun qui fait que, si je connais peu la rancune pour ce qui me regarde personnellement, je la cultive sans nuance pour la défense de quelques autres et de mes enfants. »
Il a comme vous le bonheur d'avoir six enfants, et dont la différence d'âge entre le premier et le dernier, est tout de même de 32 ans. Ce qui n'est pas donné à tout le monde.
Ceci étant, savez-vous que le stress occasionné par de la rancune raccourcit de façon notable notre espérance de vie (cf. Kouchner à "On n'est pas couché") ?
Personnellement, je ne suis pas vraiment rancunière mais si on avait le malheur d'attaquer ma progéniture ou d'une façon générale ma famille, mes ovaires, etc. et que je l'apprenne de source sûre, j'attendrais, sans toutefois me stresser, le bon moment de le faire amèrement regretter mais tout en restant dans les clous, bien sûr, vu qu'on n'est pas obligé de se mettre hors la loi pour ce faire et que l'anonymat est méprisable à cet égard.
Mais bon, avec probablement moins d'efficacité que vous, j'imagine, vu que je fais sans aucun doute beaucoup moins peur...! Mais quelquefois la mouche du coche vient à bout des plus coriaces.
En tout cas, j'espère que ce chanteur à succès aura l'humilité de vous accorder l'entretien que vous souhaitez à moins que vous ne lui fassiez trop peur, même à ne parler que de musique et qu'il craigne de paraître moins intelligent ou vrai que vous à l'épreuve du feu... de vos questions !
Rédigé par : Catherine JACOB | 02 octobre 2014 à 11:59
Le président François Hollande a estimé jeudi que la prévision de 1% de croissance pour 2015 paraissait "réaliste", en dépit du scepticisme du Haut conseil des finances publiques.
Encore un admirateur de Jean-Jacques Goldman !!
http://www.youtube.com/watch?v=o3hX0DU1QoI
Rédigé par : Tipaza | 02 octobre 2014 à 11:32
En cet instant Philippe Bilger me fait penser à Rihanna le soir du sacre de l'Allemagne au Brésil, à demi nue, ivre et grisée par ces excès que la notoriété lui permet, s'approchant de tout le monde, elle s'est emparée de la coupe du Monde en direct pour festoyer avec des sportifs, certains incrédules devant son culot et d'autres excités par une star de r'n'b. Le syndrome Rihanna guette Bilger.
Rédigé par : SR | 02 octobre 2014 à 09:11
C'est au choix, c'est selon :
- Les gens sérieux ont une petite odeur de charogne (Francis Picabia)
- L'homme sérieux est dangereux ; il est normal qu'il se fasse tyran (Simone de Beauvoir)
mais celui que je préfère !
- Faire les choses avec sérieux mais ne pas se prendre au sérieux !
Rédigé par : eileen | 02 octobre 2014 à 01:33
Cher Philippe,
Nous sommes nous aussi attirées par des rêves et parmi ces rêves le suivant : garder notre chaîne d'information quotidienne, LCI.
Nous comptons sur le soutien de Monsieur Gérard Larcher, président du Sénat, pour faire sortir les saboteurs du CSA et nommer trois spécialistes du pluralisme des médias pour remplacer les incompétents de cette autorité administrative indépendante.
Cette institution devrait garantir le pluralisme des médias et nous constatons que sa décision de massacre d'une chaîne est une honte.
Le refrain qui colle tout à fait au CSA de Hollande, c'est :
L'abstention c'est la rose, l'abstention, c'est la rose crois-moi...
Si LCI disparaît, ce n'est même plus la peine de s'intéresser aux élections, ni à l'Europe, ni à rien.
Où suivre l'actualité politique, les infos internationales ? Sur Radio Londres, sur Radio Pau, Radio Nice, Radio Meaux, Radio Guaino, Radio Borloo, Radio Wallis et Futuna.
Tout cela pour vous dire que notre préférence, c'est LCI et puisque vous aimez les violons et les archers, les symphonies, c'est l'occasion d'écouter :
Julien Clerc, "Ma préférence"
http://www.youtube.com/watch?v=dcSbmkO9kUo
françoise et karell Semtob
Rédigé par : semtob | 02 octobre 2014 à 00:58
"Je viens de finir avec Finkielkraut, vous ne me refuserez pas ? Plenel ? Va pour Plenel mais après vous dites oui... Vous n'avez pas aimé Besancenot ? Attendez, j'ai Naulleau bientôt, Naulleau, c'est bien, après vous ne pourrez pas me dire non. Ah Gregory Coupet, du foot comme on l'aime tous les deux, voyez, je ne fais pas que dans le grave, alors, c'est oui ? Bertrand, c'est fadasse, je suis d'accord, mais là j'ai Onfray, vous ne pouvez plus dire non, maintenant."
Si vous disiez que vous n'avez fait toutes ces interviews que pour vous rapprocher de Goldman, je le croirais, je le comprendrais, je l'approuverais. Combien Goldman est plus important que bien des importants patentés !
Rédigé par : Jean-Dominique Reffait | 01 octobre 2014 à 22:11
Avec une passion que d'aucuns jugent adolescente pour JJG, je ne me lasse pas de ses chansons, de leur musique simple, directe et vigoureuse et de ses textes qui échappent radicalement à la niaiserie.
Ne connaissant pratiquement rien de ce monsieur, je me garderai bien de porter un jugement téméraire sur lui.
Ce que nous pouvons conclure du témoignage de Philippe Bilger est d'une part qu'il accorderait encore - ce qui est rare de nos jours - quelque importance à ce qui pourrait passer pour de la musique au lieu de se droguer de rythmes binaires syncopés, et d'autre part, puisqu'il est possible de décrypter ses paroles, qu'il ne se contenterait pas de lancer des éructations, des borborygmes ou des vagissements comme la plupart de ses confrères le font impunément.
Ces bons points étant décernés, n'est-il pas inquiétant que nous en soyons réduits - du moins à travers Philippe Bilger - à devoir aller chercher ce qui serait une forme de réflexion et de pensée chez ce qui en principe est un saltimbanque (ce qui n'est pas péjoratif) alors qu'en France, pays du peuple le plus intelligent de la terre l'intelligence devrait joyeusement fuser de toutes parts, y compris des milieux populaires comme les témoins l'ont relaté de l'avant 1789 ?
Qui a donc tué l'esprit français ?
Pour qui place au plus haut la liberté d'expression et donc une forme de combat dont il convient d'accepter la rançon - je la paie volontiers avec les commentaires sur mon blog (...)
J'espère ne pas être de ceux qui indisposent le plus Philippe Bilger au risque d'extorquer de lui une rançon susceptible de menacer sa santé, mais je le remercie pour cet espace de liberté d'expression, liberté qui a tendance à se rétrécir comme peau de chagrin de nos jours dans un monde de plus en plus totalitaire.
Qu'il soit aussi remercié pour accepter de publier des commentaires qui ne correspondent pas forcément à son tempérament ou bien à sa propre vision des choses.
@Tipaza
« Les plus désespérés sont les chants les plus beaux,
Et j'en sais d'immortels qui sont de purs sanglots. »
___ Le silence est un ami qui ne trahit jamais. (Confucius)
Rédigé par : Parigoth | 01 octobre 2014 à 21:16
Cher Monsieur Bilger, il est fort possible que tout en vous tenant en haute estime, en appréciant votre personnalité bienveillante, Jean-Jacques Goldman vous oppose une fin de non-recevoir définitive.
Cet artiste préfère rester à l'écart de toute médiatisation, sans doute par tempérament, mais aussi en raison du terrible traumatisme qu'il a subi par la perte de son demi-frère Pierre Goldman, dont je ne rappellerai pas le passé judiciaire ici, et qui fut assassiné en 1979 par un groupe clandestin d'extrême droite se revendiquant "Honneur de la police".
Jean-Jacques Goldman, plus jeune de sept ans que Pierre, adorait son frère, et l'on peut comprendre que fortement marqué par cet événement tragique, il ait choisi ensuite de n'apparaître dans la lumière que pour les nécessités de son métier d'artiste. En 2012, il a refusé qu'une école publique rende hommage à son père, Alter Goldman, en portant son nom. C'est une discrétion que l'on pourrait qualifier de maladive, si elle n'avait pour racine la peur que trop de lumière déchaîne de nouveau les passions et les violences.
Rédigé par : Camille | 01 octobre 2014 à 20:13
Mille pardons j'ai totalement oublié de ponctuer certains de mes propos de mes MDR qui plaisent tant MDR MDR MDR
Rédigé par : eileen | 01 octobre 2014 à 19:13
Ce que j'apprécie chez Monsieur Bilger c'est justement la grande variété, la diversité de ses billets, preuve de son absence totale de sectarisme, cet homme est intéressé par tout, tout l'intéresse. Il n'a pas besoin comme certains d'afficher son savoir qui est grand, il nous fait part de ses impressions, de ses coups de gueule, de ses coups de cœur. Il n'oblige personne à les partager, il se laisse critiquer, il est d'une grande tolérance, tolérance dont certains sur son blog sont totalement dépourvus, adeptes du management by mushrooms.
Rédigé par : eileen | 01 octobre 2014 à 19:12
"Je lui reprochais, avec le dépit d'un enthousiaste frustré, d'être trop discret, de ne pas se montrer, de ne pas intervenir... Je le supplie de faire une exception pour moi..."
Et après, Philippe, vous allez vous plaindre que le vengeur masqué, l’inénarrable Christian C vous taille un short !
C'est curieux ce côté midinette chez un accusateur public...
Le jour où je trépignerai à l’idée de connaître l’opinion d’Anne Sofie von Otter sur le patin à glace ou le jeu de fléchettes je pense que mon entourage commencera à se poser des questions…
Rédigé par : sbriglia | 01 octobre 2014 à 17:34
JJG incarne le "pour vivre heureux vivons cachés"... ceux et celles qui s'exhibent sont bien ceux et celles sans talent ! MDR
Ce sujet apaisant a permis quelques beaux vers, manque plus que ceux de Verlaine que je m'abstiendrai de reproduire ici, pour ne pas tomber dans une sorte d'affichage que je trouve malséant, inapproprié puisque nous les connaissons tous !
Rédigé par : eileen | 01 octobre 2014 à 17:23
Il y a une chanson de Jean-Jacques Goldman qui correspondrait bien à la bande-son du mauvais feuilleton qui se déroule pour François Hollande :
Je marche seul
dans les rues qui se donnent
et la nuit me pardonne, je marche seul
en oubliant les heures,
je marche seul
sans témoin, sans personne
que mes pas qui résonnent, je marche seul
acteur et voyeur
Eh oui, François Hollande finira pas se retrouver bel et bien seul vu que sa cote de sa popularité chute, bel et bien seul sans témoins, sans personne ; que ses pas qui résonnent tout seul dans les recoins de l'Elysée.
Rédigé par : Carl+Larmonier | 01 octobre 2014 à 16:07
JJG a exprimé clairement sa volonté d'être en retrait. Ne peut-on respecter cette volonté ?
Pour les autres chanteurs, un verdict contestable : "la médiocrité constatable à l'exception de Marc Lavoine et Julien Clerc".
Et les talents de Cabrel, Souchon et bien d'autres, c'est loin d'être de la médiocrité !
Je me demande si JJG apprécie vraiment ce jugement péremptoire et erroné. Il risque fort de reculer de quelques années l'entretien attendu.
Rédigé par : jack | 01 octobre 2014 à 15:44
Un jour, notre hôte écoutera le dernier album des Enfoirés.
Ce sera comme un heurt en pleine poitrine.
Rédigé par : Alex paulista | 01 octobre 2014 à 15:26
"Goldman, Hallyday, Sardou, Lavoine & Cie.
Philippe Bilger me parle chinois..."
Rédigé par : Parigoth | 01 octobre 2014 à 10:15
Ah, pourtant j’ai trouvé que ce n’était pas Kong du tout.
Avec sa sublime phrase :
«Mais je sais que les espérances impossibles sont les plus belles."
Nous avons enfin un disciple d’Alfred de Musset, qui a dit :
« Les plus désespérés sont les chants les plus beaux,
Et j'en sais d'immortels qui sont de purs sanglots. »
L’automne serait-il propice au romantisme ??
Rédigé par : Tipaza | 01 octobre 2014 à 14:12
"Mais les espérances impossibles sont les plus belles"....
Je regrette de n'avoir pas été la première à vous applaudir pour cette phrase, tellement romantique et pleine d'espoir aussi MDR !
Un peu de romantisme dans ce monde de brutes épaisses MDR Merci !
Rédigé par : eileen | 01 octobre 2014 à 10:44
Bonjour Philippe Bilger
"JJG, quand j'avais insisté auprès de lui pour un entretien vidéo, m'avait répondu avec délicatesse qu'il ne se sentait armé que pour parler de musique. Cela m'aurait suffi et on aurait pu y ajouter notre passion du foot. Lui, il y joue encore, moi je suis sportif en chambre, mais peu importe."
JJG est une des rares personnalités du showbiz qui ne recherche pas la lumière des plateaux télé et fuit comme la peste les revues people qui étalent au grand jour les petites misères de nos stars.
Il n'a pas besoin de battage médiatique pour être apprécié des Français de toutes conditions sociales et appartenance politique.
Je l'imagine mal déroger à cette règle qu'il s'applique depuis ses débuts de chanteur. Sa simplicité, sa discrétion font partie de sa nature intime et outre son immense talent, c'est aussi un peu pour cela qu'on l'aime.
Surtout qu'il ne change rien, même si pour cela il refuse de faire une exception pour un de ses admirateurs, en l'occurrence vous, Philippe Bilger.
Rédigé par : Achille | 01 octobre 2014 à 10:37
Qu'est-ce que voilà ?
J'ai dû me tromper de site ...
Une midinette confesse ses affections, j'ai cru un instant qu'il s'agissait de M. Bilger.
Enfin, il m'arrive aussi quelquefois de ressentir un élan, une fougue pour des personnes de qualité et toujours je me souviens qu'il convient de rentrer en soi-même afin d'éviter comme vous le racontez d'être éconduit.
Que d'enfantillages et de naïveté, cela ne sied guère à un homme fait... Pourtant cela encore le rend sympathique puisque sa faiblesse qui est commune à beaucoup en dit plus que de grandes et puissantes théories.
Cher Monsieur, je vous préfère puissant !
Par ailleurs, votre toquade pour le foot est risible, il faudrait nous dire ce qui dans ce sport épuisant tant il est présent, vous ravit ?
Avez-vous écouté Taï Phong ? C'est du vieux mais excellent JJG.
Rédigé par : duvent | 01 octobre 2014 à 10:19
Goldman, Hallyday, Sardou, Lavoine & Cie.
Philippe Bilger me parle chinois...
Rédigé par : Parigoth | 01 octobre 2014 à 10:15
"Mais je sais que les espérances impossibles sont les plus belles."
Quel romantisme...!
Rédigé par : Catherine JACOB | 01 octobre 2014 à 08:55
Cher Philippe,
L'homme qui ne sait plus nourrir ses rêves est condamné.
Il n'y a que les montagnes qui ne se rencontrent pas.
Le fait d'avoir précisé les contours de cet entretien désiré est la clé de la future rencontre.
Le flou artistique s'autorise et s'oppose au flou juridique.
Nous avions envie de faire un parallèle entre l’idée que l’avancée de la démocratie existe par le recul de la violence ou nécessite le recul de la violence.
Ce qui est sous-entendu dans le « par » des acteurs.
La démocratie existera avec la disparition de la guerre.
Cependant pour défendre la démocratie, la guerre s’impose parfois.
Pour défendre la loi, faut-il ignorer que la loi soit un bouclier pacifique à la violence ?
Comment peut-on imaginer qu’un bouclier vulnérable soit le vecteur du recul de la violence ?
La justice a un pouvoir presque magique, comme le médecin.
Le fait d’accrocher l’ordonnance d’un médecin sur son cœur en cas d’absence de pharmacie peut être l’objet de guérison. Ceci a été vérifié pendant certaines guerres.
Concernant la loi et son application, elles sont supposées imposer des limites, des repères, des réparations, des droits, des obligations. Si les contours de la loi subissent un flou, proposent des flops, la seule conséquence est que tout le monde flippe.
Une justice qui ne prend pas garde risque de ne plus peser dans la balance.
De bouclier, elle se transforme en lance sans préciser s’il s’agit de celle de Saint Georges ou de Saint Thomas.
Quant à vous, cher Philippe, allez au bout de vos rêves. Et en attendant, la chanson de Jean-Jacques Goldman "Au bout de mes rêves"
http://www.youtube.com/watch?v=o3hX0DU1QoI
françoise et karell Semtob
Rédigé par : semtob | 01 octobre 2014 à 01:36