Quel gâchis que ce livre!
Je ne me suis pas contenté des extraits, je suis allé au bout et puis-je dire que je suis à bout ?
Il se murmure qu'aux côtés de Valérie Trierweiler (VT), Laurent Binet y aurait contribué, mais cela ne change rien à mon point de vue.
Ces pages écrites dans l'urgence, composées dans le secret et publiées sans vergogne représentent à la fois une sale action et une indécence humaine.
Et ce n'est pas l'étrange bienveillance quasiment corporatiste dont deux journalistes éminentes du Monde ont fait bénéficier l'ouvrage qui me fera modifier mon appréciation.
J'avoue à ma grande honte que si le président Sarkozy avait pâti d'un tel traitement, j'aurais peut-être approuvé celui-ci avec un contentement laid et sadique. Mais force est de reconnaître qu'il a su mieux choisir et aimer que François Hollande : Cécilia Attias a écrit sur son ex-époux avec délicatesse et dignité, à un moment qui ne prêtait pas à équivoque et à polémique. Et on n'imagine pas une seconde que Carla Bruni-Sarkozy, si son couple venait à se séparer, abandonnerait son art - faire entendre sa voix et ses chansons - pour se livrer à une telle charge vulgaire.
Je comprends l'attitude de ceux qui à gauche comme à droite s'indignent devant ce déballage. Stéphane Le Foll, Claude Bartolone, Thierry Mandon, Hervé Mariton et Nicolas Dupont-Aignan, notamment, ne le liront pas. Il n'y a que Brice Hortefeux, hypocrite, qui déplore tout en se félicitant de l'image négative donnée du président.
Pour ma part, contrairement à certains critiques, je préfère lire avant de juger.
Que cette chronique subjective et aigre soit le fait d'une favorite répudiée, ulcérée plus que jamais de l'avoir été, ne rend pas forcément absurde et partial l'ensemble de sa vision de François Hollande.
Que son entreprise ait été largement rémunérée et élaborée selon un processus qui révélait que VT avait évidemment conscience de ses effets ravageurs et qu'elle les désirait ne prive cependant pas de pertinence toutes ses analyses.
Le président de la République ne sort pas grandi par la relation de petites choses qui font de lui moins un homme normal qu'une personnalité tristement banale.
Etait-il toutefois absolument nécessaire de s'abandonner à cet exhibitionnisme dévastateur pour que la personnalité de François Hollande, pour ceux qui ont un peu le sens de la psychologie, soit enfin dévoilée ? Faut-il être d'une sagacité indépassable pour deviner ce qu'il y a dans l'être intime de notre président à la fois de faiblesse et d'autorité, de peur, de défiance et en même temps d'aptitude au bonheur et de goût de la séduction ? Est-il si difficile de percevoir que chez lui, comme chez tout séducteur qui sait ne pas pouvoir compter exclusivement sur lui mais sur l'aura et le pouvoir qui l'entourent, il y a eu et il y aura une part de misogynie ? Convient-il d'être bouleversé parce qu'on nous affirme qu'il lui arrive de mentir dans l'intimité et d'être lâche quand il choisit de répondre à une question gênante par une désinvolture de fuyard ?
Il est obsédé par les sondages qui baissent et par les médias, paraît-il. Quelle nouvelle !
Mais pour le reste qui est l'essentiel ? Le quolibet - les «sans-dents» - qui manifesterait sa dérision à l'égard des pauvres, son mépris de la famille Massonneau, sa sécheresse et sa volonté permanente de la laisser sur la touche, l'illégitimité qu'elle ressentait et qu'il aggravait, leur projet de mariage brutalement avorté parce qu'il avait commencé sa liaison avec Julie Gayet ?
Pour ma part, aussi déplaisant que puisse apparaître François Hollande à ses adversaires et sans doute à certains de ses soutiens - il lui en reste ! -, il me semble extravagant de lui imputer ce cynisme, cette haine, cette condescendance à l'encontre des humbles, de lui refuser sa sincérité contre la misère, sauf à donner à des échanges provocateurs privés, qui peuvent surgir chez nous tous, une dimension politique et sociale sérieuse.
La version de VT est-elle d'ailleurs exacte ? L'Elysée dément et conteste ces allégations. On comprend que François Hollande soit « atterré » : on le serait à moins, sans que cela valide en quoi que ce soit les coups ciblés de VT.
Même si elle a mis en lumière les ambiguïtés de l'histoire amoureuse et politique entre Ségolène Royal et François Hollande, j'attache cependant infiniment plus de crédibilité à celle qui a été sa compagne durant longtemps, la mère de ses enfants et qui est autant imprégnée d'humanisme que la journaliste. Ségolène Royal a formellement contredit cette image d'un François Hollande sarcastique et dédaigneux des affres de la misère en se fondant sur l'expérience qu'elle a eue de l'homme et du politique.
Ainsi, une compagne du président durant vingt mois à l'Elysée, majoritairement détestée par les Français, écrirait un livre et elle devrait être crue sur parole ? Oublie-t-on qu'elle a trouvé le moyen de commencer à affecter sa présidence par un comportement ridicule à la Bastille le 6 mai 2012, qu'elle a sciemment dégradé l'autorité présidentielle le 12 juin 2012 par son tweet de soutien à Olivier Falorni et qu'elle n'a cessé de répéter par la suite qu'elle était en train de s'habituer à son nouveau statut sans y parvenir à l'évidence ? Faut-il alors s'étonner que François Hollande, échaudé, ait eu tendance à se mettre à l'abri en tentant autant que possible de l'exclure, elle, de moments officiels importants et même d'une rencontre avec Nelson Mandela ? Est-il choquant de se mettre à la place de François Hollande en l'approuvant d'avoir favorisé sa tranquillité personnelle au détriment d'une emprise jalouse et d'une susceptibilité souvent blessée et à la longue encombrante ?
La pantalonnade de la rue du Cirque, ce qu'elle révélait de la vie intime du président, certes, n'était pas reluisante, et la France était moquée comme si elle était dans le placard de ce vaudeville. La souffrance, l'humiliation de VT étaient évidemment authentiques, mais heureusement passagères, puisque l'indécence de ce livre, pour une femme qui avait bataillé pour l'intimité de leur vie privée, montre qu'elle s'est guérie par une lamentable vengeance. On sait que l'arrangement financier dont elle a bénéficié lors de son départ de l'Elysée le 25 janvier 2014 n'était pas à son désavantage et qu'il semblait exclure tout livre de ce type et en de telles circonstances où elle jouit de son coup de force éditorial.
La focalisation sur les attaques perfides qu'elle distille l'ont fait réagir et affirmer qu'elle avait éprouvé « une vive admiration » pour le président et qu'elle ne regrettait rien. L'amante offensée qui a écrit cherche à faire illusion : ce serait la journaliste qui devrait avoir le dernier mot ! Et on a droit à « Je ne compte plus ses reniements. Sait-il encore où est sa gauche ? ». C'est tirer sans classe sur un véhicule quasiment reconverti en ambulance !
Mais l'apothéose est toute de nostalgie et de passion : « Puis-je seulement avoir été aimée autant que j'ai aimé » !
Comme c'est grand, sincère et émouvant ! Le fin mot de tout cela n'est-il pas, derrière la mousse apparente, de montrer qu'elle serait encore désirée par cet inconstant qui lui aurait transmis la bagatelle de 29 SMS le 3 juillet 2014 et qui aspirerait à « la regagner comme une élection » ? Avec quelle amère jubilation elle rapporte, si elle dit vrai, le comportement de cet inconséquent qui la harcèle maintenant qu'elle ne pèse plus sur lui par sa présence !
Tout de même, pour qui a ce livre entre les mains, la nausée vient d'abord de son existence.
François Hollande « ne lui demandait que d'être belle » : il pressentait que le pire était à venir.
Par les temps qui courent si François Hollande évoluait dans le milieu de la boxe ce serait le sac où l'on se défoule, qui reçoit les coups jusqu'à plus soif. Dans Million Dollar Baby de Clint Eastwood, Hilary Swank reçoit le coup fatal vers la fin du film. Blessée à la moelle épinière, elle en restera tétraplégique.
La différence avec François Hollande c'est que cette boxeuse est championne du monde. Valérie Trierweiler, elle, est championne des coups bas qui laissent knockout dès le premier round.
Je n'ai pas lu le livre de cette dernière et je suis attristé par le nombre des ventes qui a explosé. Cela me donne l'impression d'un François Hollande acculé dans un coin comme au temps des arènes romaines. C'est sa mise à mort à laquelle on a assisté. Le sac de boxe a implosé.
Rédigé par : Carl+Larmonier | 16 septembre 2014 à 15:08
Air Sarko ?? ça y est, enfin ! on était en manque !
Le four à pizzas auquel tenait tant notre Sarkonductator a été supprimé pour des raisons de sécurité : en effet ce garnement de Sarko, quand il prenait les commandes, s'amusait à faire des looping et les pizzas se retrouvaient collées au plafond ; imaginez une minute si son caprice de piscine à bord avait été exaucé !!
Rédigé par : sylvain | 16 septembre 2014 à 13:02
"Qui bene amat bene castigat"
Relisez bien le livre de V.T. ; au détour de quelques longueurs narratives vous découvrirez ce qu'il en est de l'épaisseur de certains ministres entre autres analyses. La scène à l'intérieur de "Air Sarko" je l'imagine et les commentaires qui vont avec... Ce devait être jubilatoire.
Le style, il ne faut pas s'y tromper, c'est du meilleur de G. Orwell.
J'ai terminé la lecture, c'est bien un roman comme l'a dit P. Besson.
Rédigé par : Giuseppe | 16 septembre 2014 à 11:55
Pas du tout d'accord avec vous M. Bilger, du moins pas sur tout !
Dans l'émission ONPC j'ai écouté Patrick Besson, écrivain et journaliste du Point, qui a carrément défendu le livre de V.T et son contenu, en le qualifiant de "roman d'amour". Il le faisait d'autant plus librement qu'il venait pour la promotion d'un livre que les uns et les autres trouvaient très réussi.
Et pourtant, Ruquier, y compris les deux journalistes associés, voulaient faire dire à Besson que le livre était un torchon.
Onfray a peut-être raison en disant que ce "n'est pas la vérité révélée" : sorti de son contexte, le "sans-dents" n'avait pas à être pris dans le sens terrible que cela révèle du personnage. Mais...
La lecture peut conforter les convictions intimes des lecteurs. Tout ce que V.T a écrit a un fond. Je vous cite : "...ne rend pas forcément absurde..." ; vous doutez donc M. Bilger ?...
L' argument que vous mettez en avant pour dire qu'il faudrait croire S. Royal plus que V.T ne tient pas !
Trop d'intérêts croisés : humains, financiers et surtout politiques, les lient. Dans ces milieux, tous les jours on le lit dans la presse, il n'y a pas d'état d'âme.
V.T nous amène sur le fond : il serait veule, indécis, menteur, parmi les termes les plus récurrents.
Il suffit de regarder les promesses de campagne.
L'autre argument, c'est qu'elle abaisserait la fonction présidentielle : comme elle l'écrit on ne va pas rue du Cirque "avec deux guerres sur les bras et une situation sociale et économique catastrophique". Ment-elle M. Bilger ?
Qui est donc le plus irresponsable ? nous fait-elle nous interroger.
On dirait que les défenseurs du Président se sont donnés le mot : dire de lui qu'en privé il est convivial, blagueur, intelligent... Qu'en serait-il s'il n'était pas tout cela ?
Je retiendrai, même si les propos sont empreints de bile, celui de Montebourg concernant Royal : "Son seul défaut, c'est son compagnon."
Et pourquoi pas ceux de Mélenchon "capitaine de pédalo", ce dernier l'a côtoyé depuis l'ère Mitterrand tout de même. Il doit connaître un bout de l'homme, on peut l'imaginer.
Livre mal venu, au mauvais moment sans doute, "nauséeux " comme vous le dites, cela paraît excessif, d'ailleurs vous avez dit que pour l'histoire des "anecdotes de l'Histoire" il en restera quelque chose.
Rédigé par : Giuseppe | 15 septembre 2014 à 17:03
Seul ? En quête d'une aventure d'un soir ou de relations plus durables ? Viré comme une vieille chaussette par votre compagnon / compagne / mère de vos enfants ?
N'hésitez plus, adoptez la solution moderne, franchissez le pas :
http://www.meetic.gouv.fr
Attention, accès réservé, des justificatifs peuvent vous être demandés (certificat de non-déclaration d'impôts, attestation de phobie administrative, doctorat d'Etat en petites blagues, etc.).
Rédigé par : Robert Marchenoir | 10 septembre 2014 à 20:16
Et maintenant...
Montebourg et Filippetti seraient en couple
Ca devient un site de rencontres, ce gouvernement.
Cela dit, je trouve qu'ils vont bien ensemble. Comme Hollande et Trierweiler, d'ailleurs.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 10 septembre 2014 à 18:21
Il paraît que le livre de V.T. se vend bien. Cela vous étonne ?
Mais c'est hélas dans l'air du temps dès que l'on a un peu de notoriété, avec la connivence (très intéressée) des éditeurs ; déballer, salir ses proches ou leur mémoire, comme cela, sans la moindre vergogne... madame V.T. n'est pas la première et ne sera pas la dernière.
Je me souviens du photographe Jean-Marie Périer, enfant adultère très "typé" de Mme François Périer. Il avait été élevé par le grand comédien François Périer comme ses autres frère et sœur mais avait fini par apprendre "ses origines". Eh bien, il s'est cru tenu de raconter son histoire à tout le monde dans un bouquin comment dire ? de commande.
Idem pour ce gentil Michel Drucker ! Il avait un papa médecin impossible qui terrorisait la maisonnée dès qu'il revenait de ses tournées. Toujours quelque chose à redire, il criait, "engueulait" tout le monde. Je le revois à la TV racontant le père Drucker (devant son frère, gêné, à qui il demandait d'acquiescer à ses dires...). C'était assez pitoyable !
Eh bien, Madame V.T. , journaliste ayant un bon carnet d'adresses, fait de même. Elle déballe.
Ce n'est pas très joli-joli, certes. Mais c'est la "vengeance d'une blonde", la vengeance d'une femme bafouée par un butor (et le mot est faible !).
Et qu'on ne vienne pas me dire que, ce faisant, V.T. porte atteinte à l'institution présidentielle ! Ah non ! C'est le minus Hollande qui porte atteinte à sa fonction !
Bon, je me calme. Il paraît que vous croyez encore en lui... Feriez-vous partie des 13% de citoyens qui lui font encore confiance ? Au fond, pourquoi pas ? Il en faut...
http://www.lefigaro.fr/livres/2014/09/09/03005-20140909ARTFIG00250-livre-de-trierweiler-145000-exemplaires-en-quatre-jours.php
Rédigé par : Belle Saintonge | 09 septembre 2014 à 21:43
Il y a plusieurs drames en France mais je ne vais parler que de ce que m'inspirent les commentateurs.
- Division extrême entre droite et gauche
- Quête d'homme providentiel
- Antiaméricanisme.
Les trois sont liés : on "surmonte" nos divisions en espérant un "sauveur" qui les transcendera et on se rassemble contre l'ennemi extérieur...
A qui on doit d'être libre et qui sont à la pointe de la culture comme j'ai la flemme de le démontrer (prouver que l'eau est humide...).
Ceci dit, des gens ont défendu l'Amérique. Merci. L'antiaméricanisme me fait toujours honte pour mes compatriotes.
Les révolutions américaines et françaises sont soeurs. A ceux qui prônent la fraternité, soyons frères de nos alliés.
On peut aimer le terroir et être sensible à la frontière.
On peut se sentir redevable aux Américains d'avoir permis à René Girard sa théorie mimétique et se flatter d'avoir fait la promotion d'Edgar Poe et Lovecraft.
Unissons le meilleur des deux mondes.
Rédigé par : Noblejoué | 09 septembre 2014 à 19:34
Le drame de la France ce n'est pas l’incompétence de Hollande, ça on le savait, mais c'est l'immaturité, la niaiserie de ceux qui l'ont élu !
Rédigé par : sylvain | 09 septembre 2014 à 13:53
Encore une perle (de culture) :
Que ce pays puisse faire naître une foultitude de gros bourgeois utilitaristes obnubilés par le profit, et parmi eux des "libraires" qui n'ont aucune notion de littérature et qui vendent du livre chez Amazon comme on vend du papier hygiénique chez Carrefour, je suis au courant, merci.
Rédigé par : Garry Gaspary | 08 septembre 2014 à 09:08
Vous vous croyez sans doute très spirituel, mais j'achèverai de vous mettre en rage en vous disant qu'effectivement, je viens de me faire livrer par Amazon à la fois ma réserve périodique de papier hygiénique, et un remarquable ouvrage portant sur un aspect très particulier de l'histoire de l'Europe.
Ouvrage qui renouvelle largement la vision que l'on pouvait avoir de cette époque, et fournit par comparaison un instructif éclairage sur nos troubles actuels.
Dois-je ajouter que ce livre est écrit en anglais, par un professeur de l'une des universités les plus prestigieuses des Etats-Unis, et apporte sur une période cruciale de l'histoire contemporaine une avancée scientifique décisive qui aurait dû, en toute logique, être produite par un historien européen ?
Mais je suppose que nos professeurs d'université à nous sont trop occupés à dénoncer Amazon, et à censurer des livres, pour écrire des ouvrages de référence sur l'histoire de leur propre continent.
J'ajoute qu'acheter ce livre dans sa version originale, fournie à domicile par Amazon France, m'a permis non seulement d'accéder au texte de l'auteur lui-même, mais aussi d'éviter la traduction française, 50 % plus chère et moins bien éditée.
De plus, le livre étant arrivé avec un défaut insignifiant, je l'ai immédiatement échangé contre un autre exemplaire, qui m'a été fourni gratuitement et avec les excuses de la maison.
La dernière fois que j'ai tenté d'en faire autant, dans une très grande, très prestigieuse, très intellectuelle et très indépendante librairie de la capitale du Monde entier (j'ai nommé la Ville-Lumière), je me suis fait toiser par le préposé qui semblait sidéré de mon insolence : les livres neufs au Prix Unique Socialiste sont vendus en l'état, et si un troupeau d'éléphants a marché dessus auparavant, eh ben c'est dommage mais c'est comme ça.
La dernière fois que j'ai attiré l'attention d'un "libraire", dans ce même Temple de la Culture Françouése, sur un livre, dans ses rayons, qui était carrément imprimé à l'envers, je me suis vu répondre : bah, quand on tire en grande quantité, c'est inévitable.
Naturellement, le papier hygiénique comme le livre m'ont été livrés à domicile gratuitement. Inutile de dire que le papier hygiénique était moins cher que chez Carrefour.
Ah ! vous serez ravi d'apprendre, j'en suis sûr, qu'il y avait aussi six kilos de lessive en poudre dans ma commande. Sans frais de port, je vous le rappelle.
Je serais curieux de savoir quelle règle fondamentale des Valeurs de Notre République se trouve violée par le fait de recevoir, dans le même colis, de la lessive, du papier hygiénique et le travail d'un des universitaires les plus respectés du monde dans sa discipline.
J'ai le vague sentiment d'insulter profondément la Dignité de la Frônce en procédant à un tel achat, mais je n'arrive pas à comprendre pourquoi. L'université française sera, j'en suis sûr, capable de produire une thèse fracassante sur le sujet.
Je doute, toutefois, que cela retarde l'inexorable décadence de notre pays, provoquée par le culte de la paresse, de la fatuité et de la dépense publique dont vous êtes l'un des si brillants serviteurs.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 09 septembre 2014 à 12:29
J'adore le mépris, la condescendance, l'arrogance, la haine recuite de notre Garry Gasporavox : "tous des abrutis sauf moi", "ils comprennent rien sauf moi" ; la revancharderie beaufisante du gauchiste complexé de base et ses acidités gastriques.
Rédigé par : sylvain | 09 septembre 2014 à 11:48
@ Robert Marchenoir
En gros, vous me dites que vous êtes très bien en France, mais que vous seriez encore mieux aux USA...
Je me demande ce qui dans mes interventions a pu convaincre votre décomplexion droitière que je proposais autre chose à la beaufitude des lecteurs de V. Trierweiler.
Sur le reste, pour bien souligner mon indécrottable moralisme de gauche sectaire, je me permettrai juste une petite citation :
"La culture, c'est la préciosité du temps."
Inutile de la méditer, je prétends que vous, l'Américain moyen et les abrutis qui consacrent ne serait-ce qu'une minute de leur vie à la lecture de tels bouquins, et pour qui Balzac évoque au mieux un petit village dans le Lot, ne pouvez la comprendre.
Rédigé par : Garry Gaspary | 09 septembre 2014 à 08:41
@ anne-marie marson
En toute modestie (et avec une pointe d'humour), si je faisais partie des communicants, les choses iraient beaucoup moins mal pour notre Hollande national.
N'importe qui, d'ailleurs, ferait l'affaire, plutôt que cette équipe d'une nullité crasse qui le conseille.
Dès la déclaration de candidature de Hollande en 2011, l'éternel visage crispé et l'absence de sourire de V. Trierweiler ne me laissaient rien augurer de bon. La rupture du couple Hollande-Royal n'était pas confortable pour elle, qui y avait joué un rôle.
Le problème de Trierweiler est qu'elle agit d'abord, poussée par une pulsion incontrôlée, et qu'elle réfléchit ensuite. Si la dame avait pu anticiper les conséquences désastreuses de son tweet à Falorni, elle ne l'aurait certes pas envoyé.
De même, elle est dépassée par les remous suscités par son livre, et comme elle a franchi la ligne rouge en ouvrant la porte sur une intimité qui ne nous regarde pas, elle en paiera le prix fort, obligée de vivre avec l'écho de ce livre qu'elle a commis dans la colère et la fureur.
Comme disait Pietri, ce n'est que mon avis.
Rédigé par : Camille | 09 septembre 2014 à 03:46
@Camille
Assassinat moral, assassinat politique, Valérie Trierweiler en restera marquée comme au fer rouge, elle s'est forgé toute seule une prison par l'ampleur prise par la médiatisation, et une exclusion morale, pour le reste de sa vie.
Vous faites aussi partie des "communicants" ?
Rédigé par : anne-marie marson | 08 septembre 2014 à 23:47
Battants winners de droite contre losers assistés gros beaufs de gauche
Etre de droite c'est être responsable de ses actes, c'est se réjouir quand on a du succès, c'est assumer ses responsabilités et se remettre en question quand on a subi un échec, c'est avoir le courage de ne pas mettre la faute sur le dos des autres,
Etre de gauche c'est absolument l'inverse, c'est refuser la responsabilité de ses actes, "ce n'est pas moi c'est l'autre, c'est le gouvernement, c'est le patron, c'est la droite", c'est être envieux de ceux qui réussissent, c'est vouloir l'assistanat plutôt que de se bouger et de se battre pour réussir.
En résumé les battants sont de droite, les assistés sont de gauche.
Rédigé par : sylvain | 08 septembre 2014 à 16:42
Hollande et Voltaire
En vérité notre VT voulait simplement rappeler que FH, homme de culture, lui avait un soir récité au lit le conte de Voltaire "Ce qui plaît aux dames" ; Robert, pauvre chevalier, comparait devant Berthe, femme de Dagobert, pour se faire pardonner d'avoir culbuté une paysanne ; il est accompagné d'une vieille femme répugnante, aux allures de sorcière, rencontrée en route :
"Robert absous baisait les mains de Berthe
Quand, de haillons et de fange couverte
Au pied du trône on vit notre sans-dent
Criant justice et la presse fendant,
On lui fit justice..."
Robert est condamné à épouser la vieille, se force à honorer l'abominable créature, qui se transforme aussitôt en une superbe fée.
Question subsidiaire : entre Ségolène, Valérie et Julie, qui est la fée, qui est la sorcière ?
Rédigé par : Claggart | 08 septembre 2014 à 16:01
Continuons l'exploration sociologique :
Vous devriez conseiller aux gros beaufs - pardon, aujourd'hui, on ne dit plus "gros beaufs" mais "droite décomplexée" - qui se jettent sur du Trierweiler sans avoir jamais ouvert un livre de Balzac ou de Maupassant de changer de pays plutôt que de librairie. Comme civilisation où l'on peut s'enorgueillir sans aucun scrupule d'être un inculte, je vois bien les États-Unis.
Rédigé par : Garry Gaspary | 07 septembre 2014 à 11:54
*****
C'est marrant, ce prurit soviétique qui surgit au moindre prétexte parmi les Français de gauche. Ils n'ont que la tolérance et le vivre-ensemble à la bouche, mais il n'y a pas plus intolérant qu'eux. Quiconque est en désaccord avec leurs idées est immédiatement invité à l'exil. On sent la nostalgie de l'URSS - dans laquelle ils n'ont jamais vécu, bien entendu, et qui révulserait leur sens du confort bourgeois s'ils étaient contraints de le faire.
Tout de suite après, chez les chantres de "l'antiracisme", vient la haine ouverte envers les Etats-Unis. Une haine caricaturale, sans retenue, une haine "de gros beauf", justement, ce qui montre bien les mécanismes de projection à l'œuvre chez ces gens-là. Là, du coup, on a le droit d'insulter ouvertement un peuple entier, de procéder aux "généralisations" les plus grotesques. Là, le racisme est non seulement permis, mais recommandé.
En fait, pour ces gens-là, la haine des Etats-Unis est une pierre de touche : si vous ne vomissez pas les Américains, vous n'êtes pas digne d'être Français, de rentrer dans une librairie française et de lire Balzac.
Figurez-vous que c'est exactement le contraire. Les Etats-Unis sont un pays infiniment plus cultivé que la France. Il suffit de lire régulièrement les auteurs américains, les journaux américains, les sites américains, les blogs américains – puis de faire la comparaison avec leurs homologues français : elle est désastreuse pour ces derniers.
Le savoir des Américains, la rigueur intellectuelle et morale dont fait preuve le moindre commentateur anonyme intervenant sur un blog quelconque, sont à des années-lumière de l'ignorance revendiquée et satisfaite des Français, de leur arrogance, de leur superstition, de leur stupidité tendanciellement croissante, de leur sectarisme, de leur absence d'éducation et de la bassesse générale avec laquelle ils interviennent sur Internet.
Il y a certes des trolls aux Etats-Unis comme partout ailleurs, mais je n'y ai jamais vu la chiennerie satisfaite qui s'étale à longueur de colonnes sur le Web français.
Le moindre livre américain est infiniment plus travaillé, approfondi, rigoureux, respectueux du lecteur que son équivalent français, qu'il s'agisse d'un ouvrage universitaire ou d'un modeste manuel pratique.
Ce n'est même plus une question de culture – nous avons dépassé ce cap. C'est une question de santé morale. Les Français ont lâché la bride, et s'enfoncent avec délices dans une dépravation toujours plus grande, se croyant protégés de toute responsabilité par un Etat socialiste envahissant – dont ils n'imaginent pas qu'il n'est pas viable, et s'effondrera un jour ou l'autre.
Ce jour-là, ça leur fera tout drôle. Mais je suis bien sûr qu'ils trouveront encore quelqu'un d'autre à blâmer : les Américains, le capitalisme, les bourgeois, les banques, les Juifs... – eux n'y sont jamais pour rien, ce sont d'éternelles victimes.
*****
Je connais assez les États-Unis pour pouvoir affirmer que les Français encore dignes de ce nom sont incapables d'y vivre.
Rédigé par : Garry Gaspary | 08 septembre 2014 à 09:08
Vous ne connaissez rien à rien, la preuve : il y a 130 000 Français qui vivent aux Etats-Unis, et encore le chiffre réel est-il supérieur, puisque cette statistique ne représente que ceux qui ont déclaré leur présence aux autorités consulaires. C'est la troisième communauté d'expatriés français dans le monde, et l'exil des jeunes générations prend des proportions massives.
Nous nous transformons en pays du Tiers-monde, que leurs habitants cherchent à fuir à tout prix. La dernière destination en vogue, pour les expatriés, est... le Portugal !
Le Portugal, qui exportait jadis des maçons et des concierges en France. Aujourd'hui, c'est la France qui fait la queue pour émigrer au Portugal...
Et au lieu de vous interroger sur les motivations de ces gens-là, au lieu qu'ils vous conduisent à remettre en question vos préjugés, vous prétendez distribuer des certificats de dignité française !
*****
Rien à voir avec la culture biblique, mais avec l'absence historique de noblesse : toute civilisation qui ne s'est pas historiquement construite autour d'une classe noble dont l'esprit est totalement libre du souci de la production économique (car l'oisiveté est en réalité la mère de tous les arts) ne fournit qu'un troupeau de bœufs à mettre au joug.
Rédigé par : Garry Gaspary | 08 septembre 2014 à 09:08
C'est énorme ! Merci de cet aveu... Nous avons ici la définition, par elle-même, des valeurs d'une certaine France, la France chauvine et de gauche : passer sa vie à ne rien faire en vivant sur le dos des autres, en général par le biais de l'argent "public" (c'est-à-dire l'argent volé à ses concitoyens), tout en affichant une posture de supériorité morale pour faire oublier qu'on appartient à la classe exploiteuse.
Ca c'est de la noblesse, en effet ! Vous semblez oublier ce que les Français ont fait à leurs nobles en 1793...
Rédigé par : Robert Marchenoir | 08 septembre 2014 à 15:44
Que je sache Cécila Attias n'a pas été jetée comme un kleenex par Sarkozy après l'avoir cocufié sur un scooter. C'est même le contraire. C'est elle qui a cocufié Sarkozy (qui ne se rappelle pas la une de Match où on la voit avec celui qui va devenir son troisième mari) et qui l'a quitté. Je ne vois donc aucune comparaison possible avec VT.
Je trouve que cette dame a bien fait de publier cet ouvrage et tous les commentaires assassins que je lis à son encontre me paraissent bien plus minables qu'elle.
Hollande l'a traitée très mal, faisant preuve d'un machisme inouï. A l'heure de l'égalité filles/garçons dans les écoles, la moindre des choses est de donner l'exemple au plus haut niveau. Si Monsieur ne sait pas se tenir, Madame a aujourd'hui d'autres ressources que de finir dans un couvent et se taire.
Rédigé par : Florence | 08 septembre 2014 à 15:06
Je n'ai pas lu l'ouvrage et je ne le lirai pas car effectivement il y a un côté nauséabond et voyeur à le faire.
Je ne sais pas si elle a eu raison ou tort.
C'est une vengeance bien calculée.
A sa place je lui aurai "latté les roubignoles à coup de talons aiguilles jusqu'à ce que mort s'ensuive".
Mais il paraît qu'on a pas le droit, même humiliée publiquement comme elle l'a été.
Rédigé par : Surcouf | 08 septembre 2014 à 14:11
D'après un proche, le journal de treize heures de France 2 aurait présenté le cas d'une personne qui ne touche plus l'allocation veuvage mais dont la retraite en qualité d'employée communale se monterait à mille quatre cents euros mensuels !
Il aimerait savoir combien d'années a bossé cette personne ? Il paraîtrait que le privé s'il a travaillé plus de quinze ans mais moins de quarante ne recevrait que le quota de base pour la retraite... et il voudrait également avoir une traduction pour le mot égalité.
Je lui ai expliqué que dans le privé on travaille trente années pour une retraite de quinze et dans le public après la fatigante sécurité de l'emploi on reçoit une retraite augmentée du différentiel dû aux cotisants du privé.
Je n'ai pas pu lui répondre concernant l'égalité.
C'est bien l'exemple qui vient d'en haut ?
Donc, c'est autorisé de ne pas payer ses impôts pour cause d'injustice sociale.
A moins que, venant d'un pays étranger, il n'ait pas bien compris les informations.
Rédigé par : calamity jane | 08 septembre 2014 à 13:47
@VR
Oui le marketing politique et son corollaire le storytelling ont transformé la manière dont se fabrique et se contrôle la pensée politique.
Rédigé par : Josiane Lacombe Minguell | 08 septembre 2014 à 12:20
"Cécilia Attias a écrit sur son ex-époux avec délicatesse et dignité, à un moment qui ne prêtait pas à équivoque et à polémique."
Il me semble que lors du divorce entre Cécilia et Nicolas, il a été contractuellement prévu que Cécilia ne pouvait écrire sur leur vie privée passée...
Rédigé par : Alcide Nitrik | 08 septembre 2014 à 11:49
@ Noblejoué
Rien à voir avec la culture biblique, mais avec l'absence historique de noblesse : toute civilisation qui ne s'est pas historiquement construite autour d'une classe noble dont l'esprit est totalement libre du souci de la production économique (car l'oisiveté est en réalité la mère de tous les arts) ne fournit qu'un troupeau de bœufs à mettre au joug.
@ Lucile
Je connais assez les États-Unis pour pouvoir affirmer que les Français encore dignes de ce nom sont incapables d'y vivre.
Que ce pays puisse faire naître une foultitude de gros bourgeois utilitaristes obnubilés par le profit, et parmi eux des "libraires" qui n'ont aucune notion de littérature et qui vendent du livre chez Amazon comme on vend du papier hygiénique chez Carrefour, je suis au courant, merci.
Toute créativité aux USA n'est pas artistique mais industrieuse voire industrielle : de Thomas Edison jusqu'à Steve Jobs ou Bill Gates en passant par Henry Ford, ce qui ne fait pas de blé n'intéresse pas l'Américain.
L'"art" proprement dit aux USA est d'ailleurs "pop" ou "street" : représentations de boîtes de conserve, de stars de ciné, ou graffitis.
Si cela ne vous signe pas la profonde débilité de l'esprit yankee, je ne sais pas ce qu'il vous faut...
P.S. : Prière de ne voir aucun anti-américanisme primaire dans ces quelques lignes, étant donné que je suis prêt à admettre sans aucun problème qu'un Américain est un être au goût très raffiné si on le compare à un Australien.
Rhô, les Australiens...
Rédigé par : Garry Gaspary | 08 septembre 2014 à 09:08
@ Josiane Lacombe Minguell
"Cécilia Attias, qui a tellement de tenue et d'élégance, aura été la dernière épouse de Président à dire sa vérité tout en gardant les limites de la décence, du respect d'elle-même et de la fonction de son ex-époux."
Je crois, Josiane, que la comparaison entre Cécilia Attias et Valérie Trierweiler, au détriment de la seconde, n'est pas franchement pertinente.
En très rapide.
C. Attias a choisi de partir de l'Elysée. Par amour. Le bonheur amoureux, le bonheur tout court, l'épanouissement de soi sont la meilleure sauvegarde, la protection la plus efficiente contre le ressentiment et l'esprit de vengeance.
Chez V. Trierweiler, la souffrance est aux commandes.
On a très rarement de la tenue et de l'élégance quand l’esprit, le cœur et l’âme sont ainsi enfermés, conduits et dirigés par la souffrance et le ressentiment.
Et sans vouloir en faire des tonnes : le capital social (sens Bourdieu) est une réalité.
Enfin, je suis bien convaincue que Cécilia Attias, quand elle était l'épouse de Nicolas Sarkozy, a actionné à fond les connivences et les proximités politiques-médias que je mentionne dans mon post.
Car je pense que nous n'avons pas aujourd'hui, depuis en gros l'apparition du marketing politique, une seule personnalité-personnage politique de premier plan qui ne soit pas d'abord le produit, la création, la chimère du couple politique-médias.
Rédigé par : Véronique Raffeneau | 08 septembre 2014 à 07:47
Valérie Trierweiler a quitté la France pour une semaine, et donc échappe quelque peu à la tempête médiatique suscitée par la sortie de son brûlot.
Elle aura réussi ce paradoxe de faire une large unanimité contre elle, tout en assurant un gros succès de librairie qui lui rapportera une manne financière conséquente. Tout se vend maintenant, l'honneur, la dignité, le respect, d'autant plus facilement que pour cette dame, ces mots n'ont pas beaucoup de sens. Elle fut une première dame lamentable, et la modestie des origines sociales n'est pas une excuse. L'histoire fourmille d'exemples de femmes intelligentes qui se sont élevées au-dessus de leur condition. Mais d'une prétention qui serait risible si elle n'était pas destructrice, et qui l'aveugle sur ses capacités réelles, Valérie Trierweiler fait passer sa petite personne avant tout, privilégie la violence de ses pulsions, et ressemble à ces hommes, jaloux, possessifs, qui, ne supportant pas d'être quittés, assassinent leur compagne.
L'arme de Trierweiler, la plume de l'écrivain, la victime, son ex-compagnon, qui avait pathétiquement tenté d'empêcher cette extrémité par une cour aussi fausse que maladroite.
121 femmes sont mortes de violences conjugales en 2013, et, devant ce nombre de victimes, il y a longtemps que la justice a cessé d'être indulgente, les coupables purgent de lourdes peines. Les hommes n'entrent pas dans les statistiques, bien que la violence contre eux existe aussi, et en voilà la démonstration flagrante, par un exemple inédit, au sommet de l'Etat en plus, ce qui explique sans doute la sensation, la curiosité et la ruée vers les librairies.
Assassinat moral, assassinat politique, Valérie Trierweiler en restera marquée comme au fer rouge, elle s'est forgé toute seule une prison par l'ampleur prise par la médiatisation, et une exclusion morale, pour le reste de sa vie. Hollande aura du mal à s'en remettre aussi, et on peut toujours dire qu'il l'a bien cherché, ce n'est pas si simple.
Rédigé par : Camille | 08 septembre 2014 à 01:16
Bonjour,
"Ces pages écrites dans l'urgence, composées dans le secret et publiées sans vergogne représentent à la fois une sale action et une indécence humaine"
Il faut être un homme avec peu de considération pour la gent féminine pour avoir choisi avec soin ces mots inadéquats car violents.
Une sale action !
En tout cas, une réaction mesurée sans aucun doute et à la hauteur de celle de celui qui en définitive en est le géniteur originaire. Depuis neuf ans que F.H. pratiquait cette femme, parce qu'il est devenu "normal", il l'humilie devant le monde entier en la répudiant de façon abjecte pour ne pas dire dégueu... Il faut donc désormais admettre avec preuves à l'appui qu'avec les femmes ou la politique, F.H. ne sait pas faire. Et pourtant sa réputation est grandement faite quand aux nombreux "coups du père François" qu'il n'a pas manqué de distribuer au sein de sa famille politique.
Une indécence humaine !
J'imagine ce que ça doit être ; comme les dernières décapitations dévoilées récemment; mais il y a tellement d'autres exemples. Ce qualificatif me semble totalement inapproprié s'agissant de ce torchon que je n'achèterai point ni ne lirai. Pas besoin de ces pages pleines de venin pour me faire une idée assez précise politiquement parlant du personnage F.H. : un sans crocs.
Rédigé par : fugace | 08 septembre 2014 à 01:03
En ce qui concerne la personne de François Hollande, je considère qu'il s'agit d'une tentative d'assassinat médiatique" (J.Y LeDrian)
Les "communicants" sont au travail.
On se demande pendant combien de temps encore nous allons devoir supporter les éléments de langage donnés par les "communicants".
Entre les phrases à l'emporte-pièce de M.Valls, où chaque mot est une baffe, et les mensonges des "communicants", c'est nous qui sommes à bout.
Rédigé par : anne-marie marson | 07 septembre 2014 à 23:27
Depuis le temps que l'on a des premières dames cocues qui n'ont jamais rien dit et ont toujours (en tout cas publiquement) accepté la situation, le comportement de VT apporte un vent de fraîcheur dans notre pays.
Nul besoin de lire le livre, l'existence de celui-ci porte en elle-même son message : l'homme doit assumer ses sentiments ou la disparition de ceux-ci, ne pas humilier sa femme et la respecter, bref se comporter en homme. Et encore plus quand on est président de la République, non seulement parce que l'exemple doit venir d'en haut mais aussi parce que les conséquences peuvent être graves pour le pays.
Au risque de paraître provocante, ce livre est pour moi quasiment une œuvre de salubrité publique, parce que je suis assez réservée sur l'idée qu'une femme bafouée qui se tait, c'est de la dignité, j'y vois davantage de la soumission.
Rédigé par : kalanchoe | 07 septembre 2014 à 22:36
Le très étrange dédain politiquement correct pour ce livre alors qu'il sera tout au moins un témoignage historique, sent la solidarité maçonnique à plein nez.
Il ne va pas quand même nous faire un signe de détresse, le nul ?
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 07 septembre 2014 à 21:32
Le meilleur commentaire, auquel je m'associe entièrement, est celui de Dominique, posté le 7/09 à 12h26, à savoir :
""J'avoue à ma grande honte que si le président Sarkozy avait pâti d'un tel traitement, j'aurais peut-être approuvé celui-ci avec un contentement laid et sadique". Cet aveu ruine le reste de vos propos !"
Eh oui M. Bilger, Dominique a raison ! C'est la phrase de trop. Votre haine viscérale de Sarkozy vous rend parfois inaudible ! Dommage... A demain cependant !
Rédigé par : Jean | 07 septembre 2014 à 20:09
Article L122-1 du Code de la Consommation :
"Il est interdit de refuser à un consommateur la vente d'un produit ou la prestation d'un service, sauf motif légitime, et de subordonner la vente d'un produit à l'achat d'une quantité imposée ou à l'achat concomitant d'un autre produit ou d'un autre service ainsi que de subordonner la prestation d'un service à celle d'un autre service ou à l'achat d'un produit dès lors que cette subordination constitue une pratique commerciale déloyale au sens de l'article L. 120-1 du code de la Consommation"
Cette loi s'applique AUSSI aux libraires qui auraient un livre en rayon qu'ils refuseraient de commercialiser.
Rédigé par : breizmabro | 07 septembre 2014 à 19:29
@eileen
"suffit de se rendre chez les bouquinistes le long de la Seine, et là on peut y chiner quelques rares fois de belles éditions..."
Vous parlez d'une consolation ; c'est sans doute cela la diversité culturelle ! Les faits sont têtus : beaucoup d'écrivains et souvent de grande qualité ont beaucoup de difficultés à faire publier leurs livres et ne bénéficient pas des médias pour leur promotion.
Quant à ceux qui sont morts et qui ne sont plus édités, on peut en citer un certain nombre et bizarrement la majorité est de droite si ce n'est plus.
Me dire d'aller chez les bouquinistes ou Amazon eh bien oui, c'est ce que je fais. Mais je persiste à considérer que la plupart des éditeurs et libraires sont orientés politiquement et que c'est une honte pour un pays comme la France.
Rédigé par : Ribus | 07 septembre 2014 à 18:23
Plus méprisants que le livre de Cécile Duflot,
plus perfides que le brûlot de Valérie,
voici les inattendus « conseils épistolaires» amicaux, inamicaux, dévoués, fourbes, sincères, hypocrites (barrez les mentions erronées) de Tatie Martine Aubry !
M. Aubry vient d’annoncer qu’il y a des inflexions à faire pour que la croissance revienne et qu’elle va faire des propositions «par écrit » dans les semaines qui viennent pour infléchir la politique économique.
Rien, mais rien ne sera épargné à Hollande dans ses relations féminines.
Et pendant de temps-là, il y en a un qui doit rigoler doucement, DSK, l’homme par qui tout est arrivé.
Car enfin si lui n’avait pas eu de problèmes avec les femmes, Hollande en Corrèze était parfaitement à sa place.
Conclusion : depuis Adam et Ève l’« éternel féminin » est toujours une source d’ennuis pour les hommes. Enfin, pour certains !
Rédigé par : Tipaza | 07 septembre 2014 à 18:23
@Garry Gaspary
"Comme civilisation où l'on peut s'enorgueillir sans aucun scrupule d'être inculte, je vois bien les États-Unis".
PAS D'ACCORD. Vous ne connaissez apparemment pas très bien les États-Unis. On y trouve au moins autant d'érudits qu'en France. Les enfants apprennent en classe à lire, écrire et raisonner logiquement. Ils y apprennent aussi à chanter en groupe, à jouer d'un instrument de musique et à pratiquer des sports d'équipe. "Mens sana...". Les gens de la rue ont au moins autant de culture économique qu'en France. Les littéraires ne se font pas une gloire d'être complètement nuls sur le plan scientifique. Les grands journaux américains sont aussi intéressants et bien écrits que les journaux français. Ce pays attire de grands chercheurs, de grands professeurs, de grands musiciens. Il attire en particulier les gens créatifs, dans tous les domaines. On se demande ce qu'ils iraient y faire si ce pays ne s'intéressait pas à la culture, et s'en vantait sans le moindre scrupule. Il existe par ailleurs là-bas un brassage culturel particulièrement riche. Certes ça ne se fait pas d'étaler sa science, et on n'y aime pas particulièrement les gens précieux, mais tous les gens qui y ont étudié dans les bonnes universités vous diront qu'il y ont beaucoup appris, même s'ils avaient déjà fait des études similaires en France. On y préfère le substantiel au brillant. Tout le monde ne sort pas des grandes universités, mais idem ici. Malheureusement, ici, nous sommes en train de perdre nos jeunes diplômés. Ils s'en vont grossir le pourcentage de gens à la tête bien faite, aux USA, en Angleterre, en Allemagne, et ailleurs.
Une partie de ma famille est américaine, ils sont loin d'être bêtes ou incultes, je vous l'assure, et ce ne sont pas des exceptions. C'est pourquoi je me permets de réfuter vigoureusement votre assertion, j'espère que vous voudrez bien me pardonner ma véhémence.
Rédigé par : Lucile | 07 septembre 2014 à 17:55
Poursuivons.
Les libraires indépendants qui ont réagi n'ont pas refusé de vendre le livre, ils ne l'ont pas choisi, c'est leur droit le plus élémentaire.
Rédigé par : Josiane Lacombe Minguell | 07 septembre 2014 à 11:28
Heu... non. Le problème n'est pas tant qu'ils refusent de le vendre, mais a) qu'ils s'en vantent, b) qu'ils insultent par voie d'affiches leurs clients qui aimeraient l'acheter, c) qu'ils prétendent leur donner des leçons de culture alors qu'ils font trois fautes d'orthographe dans un nom propre de trois syllabes, d) qu'ils tendent la main vers l'Etat pour obtenir subventions et privilèges au prétexte que leur activité serait financièrement en péril, tout en refusant à grand fracas de vendre le livre le plus rémunérateur de l'année.
D'autre part, vous semblez ignorer ce petit détail, caractéristique du commerce du livre français, qui s'appelle l'office.
Sur une bonne partie de ce qu'il vend, le libraire n'a précisément pas le choix : il s'engage à mettre en rayon ce que son fournisseur lui donne. En échange de quoi, il bénéficie d'un immense privilège, tout à fait extraordinaire dans le commerce, qui lui permet de renvoyer les invendus sans avoir à les payer.
Je serais curieux, d'ailleurs, de savoir comment se situe le livre de Valérie Trierweiler par rapport à ce système. Il serait étonnant qu'il ne fasse pas partie de l'office ! Quelle est la validité juridique de ce refus de vente ? Il serait amusant d'en savoir plus, mais ne comptez pas sur la presse française pour vous l'apprendre.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 07 septembre 2014 à 17:23
Pauvre François.
Voilà ce que c'est que de jouer le socialo qui chante aimer la plèbe mais ne la fréquente pas.
Au lieu de se faire porter en triomphe à la Bastille au milieu des drapeaux algériens, marocains et africains et puis de faire du bouche-à-bouche avec Noah le fraudeur et les rappeurs qui vomissent sur la France... eh bien il fallait plutôt fréquenter les bals populaires franchouillards.
François aurait entendu des chansons bien françaises inspirées d'expériences et d'évidences vécues qui l'auraient instruit et prévenu.
Par exemple Jacques Dutronc et sa chanson "Le plus difficile"... c'est pas de l'attraper... c'est de la laisser tomber...
Surtout quand la sur-hormonée, danseuse hystérique en terre africaine (vu à la télé), vient d'un milieu "sans dents" où on ne lâche rien de ce qui fait sortir du rang ... ce qui normal mais redoutable quand on monte aussi haut... avec ses fesses.
Ce François ... quel apprenti, quel immature, quel jouisseur hypocrite, et ... il est président!
Comme disent les gamins ... MDR LOL.
Rédigé par : jcr | 07 septembre 2014 à 17:10
Il est clair que la France de Sarkozy avait une autre allure, du charisme, de la fierté, le monde entier nous enviait, l'économie redémarrait ; malheureusement ces pauvres petits Français de gauche blousés, leurrés, cocufiés, nous ont gratifié de la plus mauvaise blague de l'Histoire en élisant le pire président qui aura, par pur antisarkozysme paranoïaque, tout détruit du bon travail de son prédécesseur : ruine économique, faillites, déficits, fuite des capitaux des riches et des investisseurs ; destruction de la cellule familiale, lois eugénistes, climat de guerre civile, insécurité record, immigration sauvage incontrôlée, etc. etc. Terrible bilan socialiste... Le pays aura du mal à s'en remettre à moins que des leaders de la trempe de Sarkozy reprennent le pouvoir.
Rédigé par : sylvain | 07 septembre 2014 à 17:01
Oublions le doigt et regardons la lune.
Oublions la femme et regardons l'homme.
Même la Corrèze ne va pas s'en remettre.
Le capitaine de pédalo déraille.
Consternant.
Rédigé par : hameau dans les nuages | 07 septembre 2014 à 16:20
Monsieur Bilger, vous écrivez, en beaucoup mieux, exactement ce que je pense de cette drôle d'affaire. Je vous remercie pour votre finesse d'analyse.
Rédigé par : Charlie | 07 septembre 2014 à 16:08
Votre candeur parfois, Monsieur Bilger, est surprenante. Témoigne-t-elle d'une impossibilité à renoncer à l'image que vous vous étiez faite de François Hollande, par opposition à son prédécesseur ? Pourquoi désormais accorder crédit à la parole de Ségolène Royal alors qu'en son temps, elle avait eu la dent dure contre son ex-compagnon et avait laissé augurer le pire, tant au plan personnel que politique ?
Tout ceci n'est que théâtre et la vérité se place à mi-distance entre les paroles des uns et des autres, comme souvent dans la "vraie" vie. Comment, dans ses conditions, penser redorer la nécessaire crédibilité des politiques ?? Une petite blague qui s'échappe une fois en privé, et la voilà reprise et amplifiée, généralisée par une jalouse maladive qui se venge aveuglément de l'humiliation subie sur un autre terrain ; Ségolène Royal qui tente un sauvetage laborieux, pensant au regard de ses enfants sur leur père et sans doute aussi se souvenant que ministre, elle doit faire corps elle aussi ; François Hollande qui place sa défense sur le terrain émotionnel des relations "humaines" avec les pauvres alors que rien dans son parcours personnel ni politique ne vient montrer un quelconque engagement humain, relationnel avec les plus démunis : un engagement politique à gauche, certes, comme il était alors de bon ton chez les fils de bonne famille de sa génération, c'est peut-être là que se trouvaient plus facilement les places à prendre. Mais de relations humaines d'aide et soutien ? Point. On ne manque pourtant pas d'associations caritatives diverses et variées, ni de besoins dans l'économie sociale et solidaire.
Je ne sais pourquoi le président s'escrime à se faire accompagner par des communicants dont les conseils font chaque fois un bide. On en a eu une nouvelle fois une belle démonstration en marge de la réunion de l'Otan. Pas besoin d'en faire des tonnes presque larmoyantes, quand la dureté de l'expression "sans dents" a déjà été bien intégrée par tous.
Avant de faire la leçon sur le nécessaire respect dû à la fonction présidentielle, il est bon que celui qui l'occupe lui fasse honneur en tout premier lieu. Et ce n'est vraiment pas le cas.
Nous avons un président qui porte sa charge avec un manque dramatique d'élégance, à tous points de vue. On a assez parlé à tort et à travers de vulgarité quant à Nicolas Sarkozy, j'ai l'impression que l'élève a largement dépassé le maître.
Rédigé par : FC | 07 septembre 2014 à 15:42
@Robert Marchenoir 14h37
Vous avez raison ma culture a ses limites que je n'ignore pas !
"Snobs de gauche, bourgeoisie de gauche" que de confusion, vous vous égarez, vous étalez, vous émulsionnez votre complexe de classe vs le mépris de classe que vous attribuez aux autres... tout comme le déroule sur 320 pages la virago dont il est question et que vous osez nommer "ex -présidente"... suffisant à décrédibiliser tout ce que vous prétendez !
Il n'y a jamais eu encore de présidente en France, donc aucune ex-présidente, la France ne compte donc que des ex-présidents !
Quant à Balzac qu'il repose en paix, il ne risque rien !
Rédigé par : eileen | 07 septembre 2014 à 15:36
On comprend, à la fois, l'embarras et la colère de M. Bilger. Son "idole" est à terre. Aux abois.
Je ne partage pas sa sévérité pour ce livre que j'ai essayé de lire, sans pouvoir aller plus loin que la centième page.
Ce livre est un cri de douleur. Celui d'une femme déçue, certes, mais de surcroît trompée et répudiée à la face du monde entier, confrontée au mensonge permanent, aux esquives, aux petites lâchetés quotidiennes d'un homme manifestement dépassé par sa fonction, mais qui, enfermé dans ce déni de réalité qui enferme d'ailleurs toute la gauche, refuse d'assumer ce qu'il est, ce qu'il fait, ou ne fait pas, et qui en reporte la responsabilité sur celle qui est à ses côtés, témoin silencieux de son échec, de sa chute, une chute qu'il essaie d'oublier dans les bras d'une autre...
C'est vrai qu'au bout d'un moment de lecture, on n'en peut plus, de gêne, de honte presque...
On se dit que c'est "ça" que des Français ont élu. Par pur esprit de revanche, par une sorte de haine entretenue savamment, scientifiquement presque par des médias, des Instituts de sondages, qui aujourd'hui essaient de faire bonne mine devant le désastre.
Un petit bonhomme, dans un costume trop grand pour lui.
Il n'a rien compris à la France, et encore moins aux Français. Rien compris au monde qui l'entoure. Car pendant dix années d'opposition, il n'a rien fichu, rien travaillé, rien mûri en vue d'un vrai projet pour la France.
Confiant dans sa "bonne étoile" il pensait sans doute qu'il serait Président, parce qu'il est meilleur que tous "les autres", plus intelligent, plus roué aussi. Il attendait que le pilonnage incessant contre celui qui focalisait tout son mépris fasse son oeuvre et l'abatte.
Alors "Lui, Président" arriverait, juste au moment qu'il fallait. En surfant sur la vague du rejet de "l'autre", avec un programme délirant de démagogie.
Elu Président, il n'a pas compris qu'au lendemain de son élection, il devenait le Président de tous les Français, en vertu des lois de la démocratie.
Il est resté le Premier secrétaire du Parti socialiste, et même pas, au bout de quelques mois, le Président de la gauche, toute la gauche.
Le mot les plus durs contre sa personne, je ne les ai pas trouvés dans le livre de Valérie T., mais dans celui de Madame Duflot : à force de jouer au plus malin avec tout le monde, y compris avec ceux qui l'ont élu, il est devenu "le Président de personne".
Je ne sais si M. Bilger fait partie des 14% de Français qui le soutiennent encore... Il serait intéressant qu'avec le talent d'écriture que nous lui reconnaissons, il nous le dise, et surtout qu'il nous explique pourquoi, et comment il arrive à trouver de bonnes raisons pour lui rester fidèle...
Rédigé par : berdepas | 07 septembre 2014 à 15:04
Je me permets de relever quelques perles suscitées par mon commentaire sur les librairies. Le fait même que leurs auteurs ne comprennent pas leur absurdité, voire leur insolence, suffit à expliquer le chômage endémique que connaît la France depuis quarante ans, pour ne pas parler de la fameuse "montée du Front national".
*****
Certes un peu excessive, mais la grogne des libraires indépendants est tout à fait compréhensible : leurs magasins sont encombrés de ces clients lecteurs d'un jour qui pour certains ne reviendront jamais alors que d'ordinaire leurs magasins sont un peu comme un lieu paisible, de culture, de recueillement ; mon libraire préféré donc attitré à deux enjambées de chez moi, le bien connu de la fin de la Rue de Rivoli n'a pas été trop envahi par ces lecteurs compulsifs d'un jour !
Pourquoi ces lecteurs d'un jour n'ont-ils pas choisi d'acheter leur "littérature" dans leur hyper préféré, entre le PQ, la lessive et leur pizza !
eileen | 07 septembre 2014 à 08:29
*****
C'est sûr qu'en habitant à deux enjambées de la rue de Rivoli, vous ne risquez pas de côtoyer les "sans-dents" qui achètent leurs livres en hypermarché, et auraient quelque raison de lire le brûlot de l'ex-présidente pour se venger du mépris des snobs de gauche à leur égard...
Il est fascinant de voir à quel point la bourgeoisie de gauche s'entête à ignorer le fonctionnement d'un commerce, lequel devrait être, pour elle, "un lieu paisible", avec le moins de clients possible pour ne pas déranger la noblesse qui habite "à deux enjambées de la rue de Rivoli"... Mon Dieu mon Dieu... un magasin "encombré de clients"... mais quelle horreur...
Figurez-vous qu'un commerce, c'est une activité qui consiste à répondre à la demande des clients. Lorsqu'on a la chance d'avoir un produit, servi sur un plateau, qui vous apporte un chiffre d'affaires exceptionnel et inespéré, on ne fait pas la fine bouche en expliquant que c'est un livre de pauvres, que ces clients-là sentent mauvais et qu'on n'en veut pas.
On dit merci et bienvenue, on espère que l'acheteur du livre de Trierweiler reviendra un jour pour acheter Balzac au lieu de l'insulter en prétendant qu'il est incapable de s'y intéresser, et on en profite pour financer Balzac avec la trésorerie du Trierweiler, au lieu de chouiner après Amazon en réclamant des mesures protectionnistes et anti-libérales.
C'est ce que font tous les commerces depuis la nuit des temps, y compris les libraires, ce que vous sauriez si vous aviez lu ce qu'a écrit Diderot sur le sujet – au lieu d'étaler une culture qui a manifestement ses limites.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 07 septembre 2014 à 14:37
@ Garry Gaspary
"Comme civilisation où l'on peut s'enorgueillir sans aucun scrupule d'être un inculte, je vois bien les États-Unis"
Non.
Les Américains, comme d'ailleurs les Anglais, n'ont pas oublié la culture biblique.
Alors que nous, si.
Disons plutôt que nos cultures ont divergé.
Plus laïque et d'introspection chez nous, plus religieuse et "de frontière" chez eux.
Ils ont oublié l'Europe qui ne les a jamais découverts.
Un partout. Ou plutôt, vu le niveau, zéro.
Rédigé par : Noblejoué | 07 septembre 2014 à 14:25
vamonos 6.9.14 11.44
La dame et son voyage "humanitaire" en Inde : il faut entendre ce que nous en dit la journaliste indienne Vaiju Navarane : son passage humanitaire en Inde a été très très mal vu par les Autorités indiennes, il lui a été dit que l'Inde n'avait que faire de ses conseils, elle a été perçue comme une femme arrogante, prétentieuse, méchante et très dure dans ses propos considérés comme déplacés, même son physique a été critiqué, elle est dure, antipathique etc. mais les Indiens l'ont comparée à Carla Bruni Sarkozy "la très douce" qui elle avait été adorée/adulée lors de son passage !
La dame fait l'unanimité contre elle, après avoir été cordialement détestée par les Français, elle est désormais violemment haïe par le monde entier, il ne lui reste qu'un couvent ou les oubliettes ! Elle est une caricature !
Rédigé par : eileen | 07 septembre 2014 à 14:08
@Xavier Nebout
Pourquoi voulez-vous humilier, pourquoi ceux qui ont voté F. Hollande pour éliminer Sarkozy devraient-ils venir agenouillés devant vous la corde au cou vous demander pardon d'avoir rejeté Sarkozy le gesticulateur vulgaire, faisant acte de contrition ; ou allez-vous mettre en place une Commission de la Vérité et de la Réconciliation comme ce fut le cas en 1995 en Afrique du Sud (Promotion of National Unity and Reconciliation Act) ?
Vous avez une vision très particulière, personnelle sans doute, du fonctionnement d'une démocratie mature en République.
Dès le 6 mai 2007 à la sortie du Fouquet's, j'ai regretté mon vote pour N. Sarkozy, dès le 6 mai 2012 et l'apparition de la dame sur la scène à Tulle, j'ai regretté mon vote pour F. Hollande.
Depuis mai 2007 ce sont les mêmes prévarications, les mêmes prébendes, les mêmes affaires à droite comme à gauche, à droite les affaires sont aux mains de la justice, l'immonde élection à la présidence de l'UMP, le tout couronné par l'affaire Bygmalion etc. à gauche DSK, la dame et ses cacas nerveux, Aquilino Morelle, Thévenoud etc.
Droite ou gauche sont dans l'incapacité de tenir leurs promesses de campagne pour la seule raison que le mensonge politique en France n'est pas un délit (aux USA un délit = it's a crime)... la politique française est basée sur le mensonge permanent, on embellit, on est dans le story-telling perpétuel, on ignore la réalité... et après plus de deux années au pouvoir l'équipe Hollande continue de dire pour s'excuser sans doute "on n'avait pas réalisé combien la crise était profonde"...
Comment osent-ils (eux des élus) se présenter à la magistrature suprême sans avoir fait un inventaire, un état exhaustif de la situation de la France qu'ils prétendent être en mesure de gouverner !
Sarkozy ou Hollande, tous les deux nous ont accablés de leurs histoires de cxx privées, qui bouffent leur temps au détriment du total dévouement qu'ils doivent à leur mandat et à ceux qui les ont élus !
La classe politique française est incompétente, elle le prouve en permanence, elle nous amuse, nous tient en haleine avec des gadgets ou des hochets...
Tous ces énarques incarnent la blague bien connue "quand un train déraille que faut-il faire ? tout le monde freine à mort, sauf un énarque, il accélère !"
La France est réformable, les Français sont bien évidemment prêts à être réformés, tous les Français souhaitent un redressement économique, ceux qui devraient présenter le plan d'action sont totalement incompétents, ils ne savent pas faire... La classe politique française est indigente, composée de fonctionnaires négligents, qui oublient de remplir leurs déclarations d'impôts annuelles, mais qui persistent à vouloir se maintenir à leur siège de député, juste pour parader, pavoiser !
Droite ou gauche, ils ne savent que nous polluer d'incantations, ils se critiquent mutuellement sans jamais apporter de solutions ou mettre en place les solutions une fois au pouvoir... alors voter droite ou gauche, gauche ou droite, cela n'a plus aucune espèce d'importance, tous pareils, tous pourris !
Le pire n'étant jamais sûr, il faut désormais un miracle !
Rédigé par : eileen | 07 septembre 2014 à 13:10
@Dominique 7 septembre 12.26
Les lecteurs de Philippe Bilger ont remarqué qu'il avait une dent contre l'ancien président de la République.
Son "aveu" récent n'ajoute rien.
Alors pourquoi s'est-il ainsi exposé ?
Une pratique de la franchise qui a besoin de s'exprimer sans fard, probablement.
Peut-être aussi ce qu'Oscar Wilde définit ainsi :
"Il y a une certaine volupté à s'accuser soi-même. Dès que nous nous blâmons, il nous semble que personne autre n'a plus le droit de le faire. C'est la confession, non le prêtre qui nous absout".
Rédigé par : Yves | 07 septembre 2014 à 13:06
Les docteurs en communication s'affairent au chevet du monarque effondré de douleur. Jusqu'à maintenant il pleuvait des grosses gouttes mais maintenant ce sont des tuiles ! Le monarque souffre d'une étrange maladie non encore identifiée et véhiculée par un nouveau virus qui proviendrait d'une tribu sous-alimentée dénommée les "sans-dents". Aucune médecine n'étant encore disponible, le monarque ne s'exprime plus qu'en murmurant et c'est la raison pour laquelle il n'est plus entendu. L'heure est grave et le risque de contagion fait que beaucoup dans son entourage prennent du large afin de ne pas risquer d'être atteints du même mal. La Faculté est impuissante devant les dégâts constatés et n'est pas loin de penser que le pronostic vital est engagé. Adieu les réformes de structure pour engager la réduction du déficit public, adieu les promesses de campagne du moi Président à 13% de matière sèche, adieu la gauche démocrate et la gauche libérale, la Patrie est en danger. Et pendant ce temps ce tyran de Poutine ramasse 80% de popularité chez les Soviets ! Mais lui il a un programme.
Rédigé par : Jabiru | 07 septembre 2014 à 13:03
Marrant, cette polémique autour des libraires.
Je la résumerais en trois phrases : les libraires sont libres de vendre ce qu'ils veulent, ils sont aussi libres de faire faillite, qu'ils ne viennent pas quémander l'aide de l'Etat c'est-à-dire de ces couillons de moutontribuables.
Rédigé par : Franck Boizard | 07 septembre 2014 à 12:35
"J'avoue à ma grande honte que si le président Sarkozy avait pâti d'un tel traitement, j'aurais peut-être approuvé celui-ci avec un contentement laid et sadique". Cet aveu ruine le reste de vos propos !
Rédigé par : Dominique | 07 septembre 2014 à 12:26