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10 octobre 2014

Commentaires

Savonarole

Hollande rit en coulant.
Les perfidies écœurantes qu'il a balancées à Valls tout en le décorant d'un Mérite qu'on attend toujours, auraient voulu que Valls refuse cette décoration et enrubanne l'auguste quéquette de Hollande, qui lui n'a encore trouvé personne pour le décorer de l'ordre national du Mérite.
Minable !

zenblabla

FH opère une sorte de psychanalyse, n'assume même pas révéler une analyse, alors comment peut-il être aimé ?
Il assume un bel épisode, bien plus inédit qu'il n'est transcrit dans les instantanés littéraires qui paraissent, impossible encore à raconter pour l'histoire...

Je me le rappelle, à moins que je ne m'en souvienne, VGE obligé de réformer a fait comme l'histoire se souviendra, fusse cela sans plus de lustre qu'à la lueur de vagues diamants...

"Y'a pas" de prix Nobel en Sciences politiques,
et, il faut à cette heure le savoir, le prix Nobel n'aurait jamais dû par définition entretenir la sciences économique !!
Où va-t-on ?

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Mais enfin @Savonarole ! relisez-vous!
Je me le rappelle avec tendresse, ces bons mots que vous saviez dire ici, et je ne sais plus très bien si c'était avec votre simple verve, ou si cela tenait avec l'effet de propulsion comme peuvent entretenir idéaux et attachements issus d'ailleurs improbables...
Votre détection de l'allure grotesque ce n'est pas de la verve, il serait improbable que cela soit de la conséquence d'attachements subjectifs plutôt que du plaisir de dire, je me demande ce qu'on pourrait détecter en idéologie mise en grotte... alors c'est quoi votre baisse de régime remise dans un anti-hollandisme caverneux ?
Non, non, continuez à sortir du rang ! Pitié !
Vous n'êtes tout de même pas en territoire conquis pour cause de sondage, ce qui expliquerait une dramatique baisse de ton...?
Is'nt it ?

Savonarole

Grotesque Hollande !
Il annonce la "libération des 200 lycéennes" prises en otage par Boko Haram, puis se ravise et bafouille qu'il "espère que Boko Haram tiendra ses engagements", comme si ces ploucaillons en babouches avaient un code de l'honneur, on les imagine "oh purée, on doit tenir nos engagements, l'honneur de Boko Haram est en jeu !"...
Hollande est désormais touché et coulé et il repose dans le cimetière des épaves.
Entre les autoroutes gratuites le week-end et Boko Haram il devient urgent de supprimer l'ENA, l'usine à gaz des crétins de la République.

Giuseppe

Je suis en phase avec Tipaza 9:43, sauf que Hollande savait tout cela. Il déçoit, il m'a déçu, mais quand même, il s'accroche.

La déception ultime c'est qu'il avait tous les pouvoirs : régions, Sénat, tout, il avait tout à portée de main, la loi du siècle qui l'aurait porté au bout, et pour laquelle personne n'aurait mégoté si on avait cotisé en plus.
Mélenchon a dit lors d'une émission que tout ce qui était fait pour la fin de vie c'était "bricoler".
Une belle loi, un consensus à portée de cœur, mais une vraie loi qui prenne en charge sans mégoter l'assistance pour ceux qui le souhaiteraient.
Nous sommes tous prêts autour de moi, pour ceux qui "savent", à mettre la main à la poche, sans regarder, sans discuter. Pour un socialiste c'était le Graal, comme la protection sociale initiée par le Conseil de la Résistance.
Pas un autour de lui pour le pousser, tout le monde accepterait, j'ai vu une étude, cela aurait coûté, mais peu en regard d'autres dépenses superfétatoires, on vivra plus longtemps c'est une certitude.
Je sais qu'il en est question, mais le Hollande de la pluie sera-t-il celui du soleil, pour lui, pour qu'il puisse atterrir en beauté.
J'espère qu'il ne la fera pas à moitié, je crois que le chantier devrait bientôt démarrer, alors s'il se loupe là, c'est sûr ce sera un tsunami.

Giuseppe

Finalement notre Président Hollande est extraordinaire: rien ne l'effleure, même pas la pluie, je voudrais vous y voir à sa place !
Il se fait cracher dessus, peu importe les V. Trierweiler, A. Morelle, il s'en fout, pardon, mais c'est vraiment dans le texte. L'avez-vous entendu seulement gémir ? Jamais !
Il continue son petit bonhomme de chemin, il a pensé son quinquennat, les routes sont difficiles mais son prédécesseur, qu'a-t-il fait de mieux ? Vraiment !
On peut critiquer son action, son éloignement des petites gens, peu importe ! Il continue, il poursuivra jusqu'au bout ce qu'il a en tête. Il a décidé tout seul de son cap, j'en suis certain, la ténacité il sait faire contre vents et... pluies de toutes sortes. Il sait qu'il est entouré de médiocres, il ne s'est jamais fait d'illusions, mais son heure était arrivée, il compte bien l'utiliser pour en faire ce que lui avait envie de faire.
C'est son expérience, son expérimentation, il n'était pas dupe de l'état du pays, mais il avait le privilège exceptionnel d'être l'Elu, loyalement, démocratiquement, donc il va aller jusqu'au bout de son idée, amener son libéralisme à terme.
C'est vrai, il a louvoyé, mais jamais il ne déroge, il a besoin de certains de ses collaborateurs, pour le reste il s'en moque, il veut ce qu'il a décidé, mine de rien, il y arrive. C'est sa chance, on n'est président de la République qu'une seule fois (même avec deux mandats), il le sait.
Même pas touché à mon avis, il est hors de portée, il est sur un nuage et certainement pas au fond de l'eau ni au fond du trou.

Je tombe par hasard, sur Orange, sur une dépêche de l'AFP : "Bartolone annonce Hollande pour 2017".
Pas même la pluie, s'il y en avait à nouveau, ne l'arrêterait.
Il est extraordinaire !

Jean-Paul Ledun

"Heureusement Philippe Bilger continuait à jouer du violon sur le pont pour rassurer les passagers."
Savonarole

Philippe joue sa partition avec honnêteté et conviction. Il a commencé avec le grand orchestre symphonique (de Paris ?), il va finir soliste, droit dans ses souliers, le bas du pantalon mouillé.
Sacré Philippe !

Tipaza

"En tant que président, François Hollande aura fait au PS ce qu'il avait déjà fait en tant que premier secrétaire : un désastre."
Rédigé par : FC | 11 octobre 2014 à 22:36

Je vous trouve bien sévère avec F. Hollande ainsi que les autres commentateurs, moi y compris d’ailleurs.
Parce qu’enfin :

C'est pas facile d’être secrétaire du PS,
C'est pas facile d’être président,
C'est pas facile de tenir des promesses, surtout quand elles sont inconsidérées,
C'est pas facile de se réconcilier avec la finance quand on en a dit le plus grand mal,
C'est pas facile de faire prendre des vessies pour des lanternes au peuple,
C'est pas facile de vivre le jour à l'Élysée avec sa maîtresse et d’en rejoindre une autre en catimini et en scooter, ou l’inverse, la nuit !!

Enfin c'est pas facile la vie de F. Hollande.

Et la nôtre me direz-vous ??
C'est pas le sujet répondrait Hollande !!

FC

François Hollande n'a aucune qualité de leader, il a tiré son épingle du jeu suite à un concours de circonstances. Le résultat de la primaire du PS a désigné le plus insignifiant mais le plus manipulateur. Rappelez-vous les commentaires de son propre camp, bien avant que son exercice du pouvoir ne tourne au fiasco : la fraise des bois de Fabius, le loup de Martine Aubry, le rêve de Ségolène Royal et j'en passe. Chacun avait déjà eu maintes occasions de savoir ce qu'il en était. Hollande paye aujourd'hui cette absence de respect qui prévalait avant 2012. Personne ne lui a jamais reconnu la compétence nécessaire à exercer la première des fonctions à la tête de la France : pas de charisme, pas d'engagement franc, pas de ligne exprimée, pas de passion ni d'affect. Par contre une certaine forme de cynisme, et une bonne dose de rouerie. Il ne faut pas s'étonner de la virulence des règlements de compte de la part de ceux qui ont voulu faire partie de l'aventure sans jamais faire allégeance à qui ne le méritait pas. En effet, François Hollande ne leur fait pas peur. C'est pire que ça : il est ouvertement méprisé.
Certain(e)s ont joué plus fin : Fabius a fait profil bas et poursuit son petit bonhomme de chemin, sans coup d'éclat. Moscovici a manœuvré tactiquement pour abandonner le navire et s'asseoir dans un fauteuil qui ne dépend plus désormais du sort de Hollande. Martine Aubry a eu suffisamment de force de caractère pour résister aux sirènes et ne pas se compromettre dans une entreprise perdue d'avance. Ségolène Royal a longtemps été protégée du piège par sa pire ennemie, mais la voilà dans la nasse désormais.
Les autres sont grillés.
En tant que président, François Hollande aura fait au PS ce qu'il avait déjà fait en tant que premier secrétaire : un désastre.

moncreiffe

@ Savonarole

«Je suis toujours là. » Cette phrase mémorable fut prononcée lors d’une visite de not’ bon roi à des enfants autistes. Il rencontrait enfin des gens comme lui. Il me fait de plus en plus penser au batteur fou du « Muppet Show ». Toujours à contretemps.

https://www.youtube.com/watch?v=hPiCGVCi3RI

Jabiru

M. Valls demande aux Européens de respecter la France !
Ils respecteront la France le jour où la France respectera les engagements qu'elle a signés et notamment un déficit budgétaire maximum de 3%. Arrêtons de donner des leçons à la terre entière et montrons l'exemple.

Roland Herrmann

"Pour cacher un mensonge, il faut mentir mille fois" (proverbe indien). François Hollande applique ce principe aux Français depuis sa campagne présidentielle et jusqu'à maintenant à la moitié de son quinquennat. Il a également menti à ses "collaborateurs" qui expriment aujourd'hui pour certains le dégoût qu'ils ont vis-à-vis de ce personnage. Quant à la façon dont il a remercié celle qui a sans aucun doute contribué à sa victoire présidentielle, les mensonges, la rouerie, la lâcheté ont constitué les seuls éléments de son "cap" ! Je me demande comment il peut encore avoir un seul ami !

Jean le Cauchois

J'ai compris que Hollande est surtout critiqué /mal aimé car... il ment : cela semble bien établi. Mais si l'on se met dans la peau d'Aquilino Morelle, ancien conseiller de Jospin à Matignon, tout comme Manuel Valls, entre 1997 et 2002, et viré de l'Elysée quand son confrère Manuel entrait lui comme Premier ministre à Matignon en avril dernier (curieux concours de circonstances n°1 ?), on peut comprendre sa position : pour le grand public, il a été viré à cause de son goût pour les chaussures bien cirées, de marque Weston... sur dénonciation de Mediapart (curieux concours de circonstances n°2 ?). J'ai lu sur un commentaire de ce blog qu'une journaliste du Nouvel Obs avait récemment publié un article relatant son interview d'Aquilino Morelle, qui se serait d'entrée fait encore remarquer "dans les salons d'un grand hôtel parisien" en exhibant ses Weston. Je ne crois pas du tout à la réalité de la scène et mes opinions sur cette journaliste, sur le Nouvel Obs et sur Mediapart sont établies. Et je comprends qu'Aquilino Morelle publie un livre sur son vécu : l'honneur d'un ancien conseiller de Jospin mérite d'être défendu, et par lui-même car ce n'est sûrement pas la presse "de gauche" qui le fera.

Savonarole

"Je suis toujours là", c'est ce qu'avait répondu le commandant du Costa Concordia aux autorités portuaires de secours en mer alors qu'il quittait le navire en plein naufrage sur une chaloupe, ce sont les même mots, la même phrase. Heureusement Philippe Bilger continuait à jouer du violon sur le pont pour rassurer les passagers.

Xavier NEBOUT

Pas coulé, certes, mais il a la poupe en l'air et les hélices tournent dans le vide.

La question qui se pose pour Hollande à supposer qu'on ait du temps à perdre, c'est de savoir s'il est aussi méprisable qu'il en a l'air.
Méprisable pouvait s'appliquer à Mitterrand, qui ignorait complètement la notion de scrupule.
Mais comme Hollande est en petit ce que Mitterrand était en grand, il n'est même pas méprisable, il n'est rien.
Cohn-Bendit disait de lui il y a quelques jours, que lorsqu'il est venu au Parlement européen, alors que N Sarkozy était omniprésent, lui, c'était comme s'il n'était pas là.

Il n'inspire même pas pitié ; il n'y a guère que P. Bilger pour ne pas regarder avec indifférence ses traîtres lui marcher dessus en se disant que ça leur portera bonheur.

@Jack

Il était à 13% avant la sortie du livre de la douce Valérie.
Fait étrange pour les naïfs, il n'y a pas eu de sondage depuis.
Aujourd'hui, nous devrions plutôt être à 5% et encore à voir, car 5% de couillons à ce point, ça fait encore beaucoup.

Lucile

@Parigoth

Ce n'est pas à proprement parler une théorie. Harold Searles, qui a soigné des malades toute sa vie, s'interroge sur la folie, et sur ses causes. Ce livre est une série de conférences qu'il a données sur le sujet, et qui sont d'autant plus intéressantes qu'il théorise peu, mais examine ses connaissances sur le sujet à la lumière de son expérience. Il montre comment, dans la vie courante, et à un moindre degré, nous passons, inconsciemment ou pas, notre temps les uns et les autres à faire passer des messages contradictoires et incohérents (déguisés en messages anodins) et comment ceux qui les reçoivent doivent maintenir leur intégrité psychologique en analysant où sont et d'où viennent les dissonances. Ce décodage impose un travail salutaire, que tout le monde n'est pas armé pour faire (des messages qui ne seraient jamais que cohérents ne nous entraîneraient pas suffisamment au décryptage).

Une des caractéristiques de notre président me semble être ce degré élevé de brouillage du message, ce fameux "esprit de synthèse" qui veut réunir les contraires, mais qui rend peut-être fous de rage ceux qui le reçoivent sans l'avoir décodé. Le tout allié à une prétention de normalité, de discrétion et de pudeur sans doute sincère, mais complètement démentie par les faits. Avec quelque chose de fuyant, une manière de plaisanter et de prendre intellectuellement ses distances sans aller vraiment au fond des problèmes.

Toutefois, la tâche est rude, et des présidents qui sont passés pour assez à l'aise dans la fonction à l'époque où c'était facile, auraient aussi du mal à l'heure actuelle. Dommage tout de même qu'on ait écopé d'une telle équipe.

Pour finir, Searles remarque que les gens qui se portent bien psychologiquement acceptent que tous leurs sentiments aient une part d'ambivalence. La volonté d'éprouver des sentiments purs ne va pas avec la sagesse. Ca ne veut pas dire qu'on puisse tout mélanger. Je pense qu'on fait d'autant moins peser son ambivalence sur les autres qu'on en a pris conscience. Et aussi je crois qu'à cette obscurité du sentiment, on doit allier la clarté du raisonnement, en particulier quand on se donne pour tâche d'être président de la République !

eileen

"François Hollande touché mais pas coulé"...
Il est insubmersible, il flotte ! MDR

God-save-the-Bling

"Je suis obligé de relever que, par comparaison, la plupart des ouvrages ayant pris la présidence de Nicolas Sarkozy pour sujet ont généralement sauvegardé la réputation de ce dernier. Même le livre rapide et opportuniste de Roselyne Bachelot, peut-être moins, demain, celui de Georges-Marc Benamou."

Ces ouvrages sont postérieurs à la chute de Sarkozy en mai 2012. Aucun auteur n'a été assez fou ou téméraire pour affronter Sarkozy lorsqu'il était au pouvoir. Une terreur à la mode Poutine.

discours_creux

"Les départs qu'il a imposés ne devront jamais être, pour lui, des victoires"

Tout de même… Avait-il le choix s'agissant des ministres évincés ? C'était cela ou couler : problème de la dégradation de l'autorité à la mode Ayrault, problème de la cohérence gouvernementale si tant est qu'il y en avait une.

Quant à la séparation avec Trierweiler, c'est lui qui a été pris la main dans le pot de confiture (infidélité à concubine).

Déjà, il n'y avait pas d'infidélité à sa femme puisqu'il n'était pas marié (la moitié du chemin était déjà faite).
Il ne restait plus que l'infidélité à la concubine officielle.
La répudiation de ladite concubine réglait le problème. Il n'y avait plus d'infidélité à la concubine déclarée puisqu'il n'y avait tout simplement plus de femme pouvant revendiquer ou plutôt se plaindre d'avoir été trompée.
Solution de sortie pas élégante du tout, estampillée et certifiée goujat chevronné, mais redoutablement efficace.

L'honneur de F. Hollande, président de la République en exercice, retrouvait sa virginité.

C.Q.F.D.

Carl+Larmonier

Je peux dire que l'année dernière je rageais littéralement contre notre président. Maintenant il me fait pitié, au point que je l'en trouve sympathique. Il y a quelques commentaires de cela je disais que François Hollande était maintenant comme un punching ball qui recevait des coups de toute part jusqu'à plus soif. Mais attention le sac de boxe pourrait finir par se fissurer de tous côtés.

Xavier NEBOUT

@Catherine JACOB

Il n'y a aucun rapport entre le transfert en analyse et le travail du chaman transférant le mal d'un corps astral à un autre.

L'assimiler aussi avec le transfert des culpabilités vers le bouc émissaire qui relève du sacrifice, tel celui du Christ pour endosser en puissance tous les péchés du monde, serait pour le moins capillotracté.

Le charlatan est celui qui en sachant plus que les autres, en rajoute de son invention ou au hasard pour mystifier et se mettre en valeur, tel Jacques Attali qui semble ainsi tomber en schizophrénie.
Il serait dommage que vous n'évitiez pas ce piège parfois bien tentant.

Jabiru

Pas encore coulé mais prend l'eau de toutes parts !
Après un quinquennat très mitigé de NS, celui de FH est plombé par le déni, l'inaction et l'incapacité à réformer.
La peur de la rue, l'espoir que tout va s'arranger sans rien changer grâce à une éventuelle embellie venue d'ailleurs et le naufrageur continue ses tergiversations en continuant à mécontenter une grande majorité de ses concitoyens.
Quant à son ex, la dame du Poitou reine de l'écologie, celle qui vient de capituler en rase campagne par peur d'un blocage du pays par les transporteurs routiers, elle vient d'envoyer un signal fort à ceux qui bloquent les réformes indispensables pour retrouver un tant soit peu de croissance et emplois, à savoir le manque de courage flagrant de l'équipe actuelle face au pouvoir de la rue. Quant à notre Premier ministre, le maître des postures qui ne restent que des postures, qu'attend-il pour faire la preuve que lui est capable de monter au front pour engager des réformes de structures et briser les tabous de sujets qui fâchent ?
La France peut-elle se permettre de ramer pendant encore plus de deux ans alors que ses voisins se remuent pour éviter l'asphyxie ?
La France peut-elle continuer à ne pas respecter les engagements qu'elle a signés ?
Si cette équipe n'est pas capable de prendre les mesures qui s'imposent, qu'elle laisse la place à d'autres et vite !

Catherine JACOB@Parigoth

@Parigoth | 10 octobre 2014 à 20:37
"l'idée de démocratie, viscéralement opposée au gouvernement des meilleurs..."

La démocratie, gouvernement par δῆμος: le peuple (initialement idée de 'lieu' : terre habitée par un peuple puis le peuple qui l'habite puis généralité du 'peuple' par opposition à celui ou ceux qui le gouvernent, puis ce qui nous intéresse ici : peuple délibérant en assemblée; accessoirement : gent comme gent des oiseaux, peuple des serpents, etc. citoyen, fille publique, dème ou canton), même groupe linguistique que sanscrit Dāti : partager, ou encore grec δαίω : diviser, partager ; parfois avec idée de violence : déchirer, arracher ; homonyme de δαίω : mettre le feu à.

L'aristocratie, du grec ἀριστοκρατία 1) gouvernement des plus puissants - ce à quoi s'oppose en effet la démocratie en tant que puissance citoyenne unifiée 2) gouvernement idéal des 'meilleurs' en tant que 'meilleurs' = 'les plus honnêtes des citoyens'. De ἀριστεύς: le plus brave - Chez Eschyle : le plus grand des chefs (donc il faut déjà être chef) ; chez Homère : les Grands, les Chefs (latin: Optimates) l'entourage d'un roi.

On va dire que nos démocraties c'est la combinaison du gouvernement du peuple délibérant en assemblée où il exerce un pouvoir législatif par l’intermédiaire de représentants (députés), combiné à l'exécutif exercé par une aristocratie élue censée avoir été choisie sur le critère n°2 ce qui en théorie est censé parer aux écueils de l'exercice du pouvoir. Mais bon, il semblerait qu'il y ait souvent confusion entre ἂριςτος, η, ον : excellent, brave, avec ἂριςτον : le brunch, le déjeuner, parfois excellent sans doute, ou encore avec ἀριστερός : hors du droit chemin et ἀριστερο-στάτης : qui se tient à gauche de la scène, en parlant du chœur...

Parigoth

@Lucile
La confusion que l'on crée ne vient pas forcément de deux propositions inverses simultanées (...)

J'ignorais cette théorie de Harold Searles, mais effectivement il doit y avoir aussi de cela dans le comportement de Hollande (qui sur le plan psychologique me semble ressortir de la fourberie), ceci allant de pair avec sa pratique habituelle du mensonge rapportée par ses familiers.

La méthode exposée par Searles possède aussi un air de parenté avec le langage orwellien (« La guerre, c'est la paix ») employé non seulement par les régimes totalitaires de type marxiste-léniniste mais aussi par les socialistes à la mode de chez nous : chances pour la France (une catastrophe pour notre pays), emplois d'avenir (horizon bouché), vivre ensemble (cohabitation infernale), mariage pour tous (simulacre de mariage) etc.

Mais le résultat est le même, à force de baigner dans la confusion permanente induite par l'altération du sens des mots, à force de ne plus pouvoir se fier à des repères, ceux qui sont littéralement matraqués par ce conditionnement, surtout s'ils sont dépendants de la drogue médiatique, finissent sinon par devenir fous du moins par sombrer dans l'incohérence mentale, et par perdre leurs capacités de raisonnement logique, ce qui les rend manipulables à souhait.

Parigoth

@Citizen_pas_Kane
Il est indéniable que Hollande, antithèse du pouvoir bonapartiste rancunier et retors, fait moins peur.
C'est mieux pour la liberté et la démocratie…

Il a recouvert son pelage de loup d'une peau de brebis pour tenter de faire moins peur, sans toutefois réussir à tromper grand monde, mais les résultats sont là : il a réussi à faire régresser et les libertés et la démocratie.

Alex paulista

Je dirais plutôt coulé, mais sans avoir l'air d'en être si touché que ça...

Cirsedal

Philippe de Saint-Sinon se pose en chroniqueur initié de la Néo-cour.
On a beau passer à la résonance magnétique nucléaire et à la résonance paramagnétique électronique le contenant : le contenu est si étique qu'on n'y discerne quelque éthique
si ce n'est l'amour du Reflet de Soi...

Lucile

J'ai moi aussi ma petite théorie sur l'aversion de certains proches de François Hollande à son égard. Elle me vient de la lecture que j'ai faite il ya très longtemps d'un livre remarquable, intitulé "L'effort pour rendre l'autre fou", de Harold Searles (Gallimard, NRF). Harold Searles y répertorie et décrit plusieurs tactiques qui mettent les gens dans un état mental particulier. Ces méthodes éprouvées sont employées en temps de guerre par exemple, mais elles sévissent aussi entre les personnes "normales" (ce qualificatif n'est pas neutre). Harold Searles décrit entre autres comme pernicieuse la contradiction dans laquelle on enferme son interlocuteur, et comment on l'empêtre ainsi dans une voie sans issue (je suis contre la finance, j'aime les patrons), ou à Madame Trierweiler si elle dit vrai : "Je me sépare de toi, épouse-moi". La confusion que l'on crée ne vient pas forcément de deux propositions inverses simultanées ; elle peut venir de changements brusques et successifs de registres émotionnels. Elle est également provoquée par une opposition entre le discours et l'action. L'interlocuteur commence par perdre ses repères, puis il finit par comprendre que le malaise qu'il ressent ne vient pas de lui. Il a le sentiment d'avoir été pris au piège, d'avoir été manipulé, il juge qu'on s'est servi de lui contre lui-même. Et il se venge, à la mesure de ce qu'il estime avoir subi, autant pour restaurer sa confiance en lui-même que pour faire mal. Car une relation partie comme ça, ça devient une question de "C'est lui ou moi". Je trouve moi aussi qu'il ne convient pas de régler ses comptes devant l'opinion publique, mais je cherche les causes de ces comportements dont la fréquence oblige à se poser des questions.

Parigoth

@eileen
Aux prochaines élections nous devrions pouvoir élire le meilleur d'entre tous (aucune référence à une formule du passé) et non le moins pire !

Ce souhait est complètement antinomique de l'idée de démocratie, viscéralement opposée au gouvernement des meilleurs...

Nous sommes donc condamnés à la médiocrité, parce que nous la recherchons en fait au nom de « l'égalité ».

jack

Je pense aussi que, par facilité, la curée s'amplifie. Ce président étant à 13% dans les sondages, il n'y a pas de raison de le ménager, la population approuve. Ce n'est pas un président qui trace un chemin, c'est un homme qui louvoie, qui esquive, qui recule ou qui prend des virages à 180 degrés. Il a accédé à ce poste parce que Sarko n'était plus en état de grâce et non pas parce qu'il a été repéré pour ses compétences. Depuis, 'Moi président' a démontré comment être inefficace et honni. Pourvu qu'il n'entraîne pas Valls dans la chute finale. On assiste à nouveau à une cacophonie : Royal et Sapin à propos de l'écotaxe. C'est l'illustration de la façon dont le pays est gouverné depuis mai 2012. Au final, c'est l'usager des autoroutes qui payera à la place des camions. Ségolène a tout faux. En l'espèce, elle n'est pas courageuse et manque sérieusement d'imagination.

Denis Monod-Broca

Que ce soit pour haïr ou pour adorer, résistons à la tentation de montrer du doigt tel ou tel.

La question est : que voulons-nous ? nous Français, nous la France, que voulons-nous ?

Être gouvernés par Bruxelles et Francfort, ou nous gouverner nous-mêmes ?
Rester ad vitam aeternam esclaves de nos dettes ou nous en libérer ?
Consommer, gâcher, polluer toujours plus ou mettre notre pensée et nos actions en accord avec nos principes et avec la recherche du bien commun ?
Alimenter la violence en la combattant par la violence ou nous rendre à la raison et faire preuve de sagesse ?
Croire en l'avenir ou nous laisser entraîner par le courant furieux des rivalités et convoitises du moment présent ?

fugace

Bonjour,

« Ce gouvernement est paralysé, soumis, non crédible. Il y a eu trop de mensonges, trop de trahisons. Top de blabla, de promesses, de situations grotesques. » (Rédigé par semtob | 10 octobre 2014 à 02:09)

Je partage totalement ce point de vue de semtob, et y ajouterai même que mon intime conviction me conduit à penser que « Président » est d’abord aux ordres (dans ses désordres intérieurs et extérieurs), justement en priorité parce que nos institutions ne sont plus adaptées à la vitesse de l’évolution de l’époque dans laquelle nous plongeons depuis pourtant plusieurs décennies.
Néanmoins « Président », sans aucun doute intelligent, n’a cependant pas été capable de nous en montrer seulement quelques échantillons au cours de cette première moitié de quinquennat.
Si « Président » avait été au-dessus du lot, il ne se serait pas entouré de la médiocrité dont par exemple M. Sapin - avec tout le respect que la bienséance nous commande encore un peu aujourd'hui - mériterait la palme parmi le panel qu’il s’est imposé lui-même. Au fait, avons-nous des nouvelles de Cahuzac ?

Puisqu'il est évidemment question ici d’un Sarkozy proscrit, bien que toujours pas condamné (ça commence à faire long car l’attente est vraiment usante !), il faut avoir l’honnêteté de reconnaître que pendant tout son quinquennat le matraquage de l’"homme Sarkozy" fut exercé avec une violence soutenue, accompagnée des mensonges, calomnies et dénigrements systématiques, jusqu’aux mots inélégants d’un vocabulaire systématiquement biaisé des capons désormais bien identifiés. En conséquence, le but sera probablement atteint, « salissez l’homme - ou la femme - il en restera toujours quelque chose », car les traces laissées sont trop profondes pour qu’il puisse encore penser revenir en 2017. Certes, d’ici là, il y aura eu de l’eau à couler sous les ponts comme on dit, sauf que l’eau n’est plus très claire, si ce n’est boueuse.
En attendant les claques après la claque, le matraquage des médias largement idéologisés (mais pas que), lourdement partisans et sans nul doute aux ordres, ne vaut désormais plus un clou, même s’il faudra hélas encore admettre que leur crédibilité tronquée pourrait bientôt revenir. Incroyable la puissance de leurs maîtres quand même…
F.H. touché, peut-être, mais pas visé, puisque c’est « Président », qui apparaît évidemment comme un traître à l’immense espoir qu’il avait su tellement susciter à gauche.
F.H., pas coulé c'est certain, parce que "Président" nageant en permanence entre deux eaux ; ce serait plutôt bon signe.

Comme pour mon poisson rouge, je redoute beaucoup (n’en dormant plus) de découvrir un de ces jours prochains "Président" prostré sur les fonds (je n’ai pas dit les bas-fonds), incapable de remonter à la surface ; ou pire, dans les semaines à venir, flottant le ventre en l’air à la surface, dans l'impossibilité de replonger.
Mais je garde l’espoir cependant, tant qu’il nous apparaîtra comme contrôlant sa direction, de voir "Président" arriver, même en pédalo, en tête loin devant le hors-bord ou même le paquebot.

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@Achille | 10 octobre 2014 à 08:28
"Bon la seule différence, et elle est de taille, contrairement à Colombo, François Hollande ne fait jamais référence à sa femme..."

Merci de m'avoir fait rire.
Et si nous lancions un appel aux dons pour lui offrir un vieille mais belle 403 Peugeot de collection décapotable ?

Une remontée des Champs-Elysées au moment opportun (dans la fenêtre de tir) et c'est la remontée assurée dans les sondages. Dans les sondages seulement s'entend.

Catherine JACOB@Franck Boizard (rectification)

Rectification du premier lien (erroné) dans Catherine JACOB@Franck Boizard | 10 octobre 2014 à 16:26

Il s'agit de : trop fort dj töfel.
C'eût été dommage de passer sous silence ce monument de culture populaire contemporaine...!

Citizen_pas_Kane

@ breizmabro

"Mais pour notre pouvoir d'achat par contre, quelque part il fait peur quand même..."

…Je vous le concède.

Mary Preud'homme

"Je crois que Hollande est plus haïssable car plus pervers, et c'est sans doute ce que disent ces ministres et amantes bafoués."
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De l'amour à la haine il n'y a qu'un pas. Or, je n'ai pas l'impression que Hollande soit en mesure d'inspirer des sentiments excessifs. Selon moi il n'est pas haï. Trop peu de charisme pour cela. Apathique et mou, il laisse plutôt indifférent et il en profite en bon "culbuto" qu'il est. Concernant ses ex, toutes femmes de tempérament, cela doit être terriblement humiliant d'avoir fait la courte échelle à ce petit bonhomme falot puis de se faire jeter comme un kleenex.
Sarkozy, c'est tout l'opposé, un être de démesure. On l'aime comme il est ou on le rejette. En société c'est un homme charmant, convivial, débordant de dynamisme et d'humour (parfois mordant). Sa principale qualité, le courage je crois, la pugnacité, et il l'a prouvé. Son plus gros défaut, l'impatience qui lui fait parfois gâter ses plus belles idées, quand ce ne sont pas les initiatives de ses plus proches collaborateurs qu'il aurait tendance à écarter sans réflexion s'il n'en saisit pas immédiatement l'intérêt.

Tipaza

«François Hollande, par ceux qui le criblent de flèches, apparaît comme une sorte de médiocre, de Saint Sébastien même pas pitoyable.»

F. Hollande ne domine ses collaborateurs ni par son intelligence ni par sa force de caractère, mais seulement par sa rouerie, l’arme des faibles.
Il ment, il ment, répètent à l’envi tous ceux qui l’ont approché, de Mélenchon à Montebourg en passant par Trierweiler.

Une fois qu’il a cessé d’être l’idiot utile, celui qui distribue les postes et les prébendes, et qu’il retire ce qu’il a donné, il est normal qu’on se souvienne de ce qu’il est en profondeur, un médiocre et un fourbe clairement.

Un médiocre qui a du pouvoir, c’est insupportable pour tant de gens brillants, et à gauche, tout le monde il est brillant, sauf lui !

Voilà pourquoi la gauche n’est pas muette, quand il s’agit de médire au sujet de Hollande. Médire et non pas calomnier, pas de confusion.
Pourquoi lui et pas moi, qui suis tellement meilleur que lui !!
Pas un seul de ces brillants politiques de gauche qui ne se le répète chaque jour en se rasant.

À droite c’est plus simple.
Hollande est l’usurpateur qui doit être renversé pour que l’ordre naturel de la République se rétablisse.

Beaucoup le comparent à Louis XVI, il me semble plutôt que par sa vie privée mouvementée, il ressemble au Régent qui fut à l’origine de la Révolution avec la première opération financière désastreuse.

Et sur le plan du déchaînement antipersonnel, il ressemble à Louis-Philippe qui fut le monarque le plus caricaturé et brocardé.
Roi par défaut, rejeté par les légitimistes à droite et les républicains à gauche. Il n’a tenu toutes ses années de règne que par la force patiente des institutions d’une monarchie constitutionnelle.
Un peu comme Hollande qui ne coule pas, grâce à la bouée qu’est pour lui la Constitution de la Ve.

Catherine JACOB@Franck Boizard

@Franck Boizard | 10 octobre 2014 à 11:17
«Eric Zemmour, très médiatique ces temps-ci, aime à répéter une phrase de Péguy :
"L'ordre, et l'ordre seul, fait en définitive la liberté. Le désordre fait la servitude"
»

Ah le Zemmour, trop fort dj töfel, c'est un p'tit ratz (Définition ici dans le commentaire de tchoupy); parfois un peu schpountz (Définition itou) der Kerl par le côté assez brutal et agressif de ses positions anti machin-truc-chouette-immigration qui tentent de faire oublier, aboyant plus fort que tout le monde en brandissant la pancarte France, d'où il vient lui-même.

Mais bon, il n'est pas tout seul dans ce registre dont on a envie de dire quand on l'entend déclarer Poutine préférable à Cohn-Bendit : Allez mon pote, laisse béton, il parle bète et suivez mon regard.
Le jour où Got verdammi noch e mol c'est lui que Poutine pendra par les valseuses, j'imagine qu'on aura droit à une autre chanson...!

Mais il paraît qu'on le verra encore au café klatch au Taddeï pour La fin du modèle français. Mais qui est-ce qui sponsorise donc tout ce Quatsch défaitiste?
Après Arte au chevet de l'Occident qu'ils veulent débrancher, ne voilà-t-il pas que France 2 se veut le fossoyeur de la culture que le service public est censé défendre !

J'imagine que quand ils ont programmé l'émission ils ne connaissaient pas encore le nom du prix Nobel de littérature 2014 !

breizmabro

@ Citizen_pas_Kane | 10 octobre 2014 à 13:44
"Il est indéniable que Hollande, antithèse du pouvoir bonapartiste rancunier et retors, fait moins peur. C'est mieux pour la liberté et la démocratie…"

Admettons que Hollande "fait moins peur. C'est mieux pour la liberté et la démocratie…"

Mais pour notre pouvoir d'achat par contre "quelque part il fait peur" quand même...

Robert Marchenoir

Hollande davantage trahi que Sarkozy parce qu'il fait moins peur, c'est possible.

J'ajouterais une autre explication, qui n'exclut pas forcément la vôtre : ceux qui trahissent Hollande sont de gauche. Ils montrent ainsi le vrai visage de la gauche : le cynisme le plus odieux dissimulé sous le masque de l'humanisme et de la générosité.

L'indécence d'Aquilino Morelle, en particulier, est une espèce d'exploit. Il se permet d'insulter littéralement le président, et de le menacer de représailles, sous prétexte que ce dernier a mis fin à ses fonctions.

Alors que perdre son poste fait partie intégrante de la vie politique... Mais pour qui se prend donc ce monsieur ? Qu'a-t-il donc apporté à la France, pour se conduire avec une telle arrogance ?

Il existe une excellente interview de ce personnage par Le Nouvel Observateur, où la journaliste commence par cette observation : ils ont rendez-vous dans le bar chic d'un hôtel de luxe, et Aquilino Morelle, impeccablement vêtu, commence par se déchausser ostensiblement, comme pour se mettre à l'aise en affirmant qu'il est au-dessus du savoir-vivre le plus élémentaire, auquel se soumet le dernier des paysans.

Et il le fait en exhibant l'objet du délit, ces chaussures luxueusement cirées par un larbin à l'Elysée qu'on lui reproche tant...

J'ajoute une troisième explication : l'accélération du laisser-aller général. Le cynisme de plus en plus ouvert s'exerce dans toutes les classes de la société.

Camille

Bien que la relation trop élastique de Sarkozy avec le respect des lois et des règlements, et le danger de ses failles psychologiques ne m'aient jamais portée à le soutenir, il faut lui reconnaître des qualités de meneur d'hommes.

Sarkozy est un vrai chef. Intuitivement, il sait reconnaître chez d'autres des qualités qui lui serviront, et donc il a distribué en toute connaissance de cause au cours de son quinquennat des postes importants à des personnes de second plan qui sans lui n'auraient pu rêver de monter si haut. Ce faisant, il s'est acquis leur fidélité et leur reconnaissance, qu'il a renforcées par des exigences importantes et accrues.

Sarkozy est en quête perpétuelle, il demande à tous de donner le meilleur d'eux-mêmes pour l'aider dans sa mission, il motive son entourage, ses collaborateurs, ses militants par des exigences auxquelles ils sont ravis de répondre. Sarkozy demande plus pour obtenir plus, et les gens sont heureux de se sentir exister et valorisés.
Au point, pour certains, d'être allés trop loin et d'avoir peut-être franchi la ligne rouge, de se retrouver mis en examen, mais cela est un autre problème.

L'attitude de François Hollande est à l'opposé, malheureusement pour lui. Il se prend pour un président normal et se contente d'une routine tranquille. Contrairement à Sarkozy, il n'est pas capable de créer un vrai contact humain avec ses subordonnés, il ne donne pas de feuille de route avec mission de se surpasser pour atteindre les objectifs, il ne commande pas, il n'encadre pas, il ne donne pas envie de se battre pour lui. Valérie Trierweiler a perdu son temps à l'Elysée, faute d'avoir été guidée, dirigée, on ne lui a rien demandé, ce qui la réduisait à un rôle de potiche.

Les réactions violentes des déçus de Hollande peuvent se comprendre par leur sentiment d'avoir surtout manqué de fantastiques opportunités de développement personnel, à cause d'un président beaucoup trop en retrait, qui jouait trop personnel, ne demandait pas assez. Le président doit être un chef, pas un copain qui fait des blagues.
Les aptitudes à diriger sont innées, elles ne s'apprennent pas, François Hollande en est dépourvu, de même qu'il est incapable de susciter de vrais enthousiasmes. Cela dit, Aquilino Morelle a tellement de médiocrité à revendre qu'il ferait mieux de se taire.

cecrob

"Pourquoi François Hollande est-il ainsi traité, de manière honteuse, quand Nicolas Sarkozy demeure protégé par une sorte de barrière et une inconditionnalité qui jamais ne tombe totalement en déconfiture ? Je crois que profondément le premier fait moins peur que le second et qu'on prête à Sarkozy un pouvoir de nuisance et un avenir susceptible encore de bousculer des plans."

Pourquoi les commentateurs (dont vous faites partie) ne peuvent-ils ouvrir leurs yeux et leurs oreilles et simplement regarder et écouter ? Pourquoi simplement ne pas voir que F Hollande suscite le mépris car il méprise, et que Sarkozy est peut-être plus respecteux de l'autre. Ah, ça c'est à contre-courant ! Il y a une telle unanimité contre Sarkozy ! Je ne suis pas sarkozyste, ni même son électeur mais je m'amuse depuis des années de voir l'aveuglement des gens qui le haïssent. Je crois que Hollande est plus haïssable car plus pervers, et c'est sans doute ce que disent ces ministres et amantes bafoués.

GrosBeauf Ledun

"Durant le quinquennat de Nicolas Sarkozy, toute l’intelligentsia de gauche (pléonasme !) n’a cessé de dénoncer la désacralisation de la fonction présidentielle par le locataire de l’Elysée et sans doute Nicolas Sarkozy a souvent été maladroit, mais aujourd’hui, plus rien, le Président Hollande n’est pas critiqué pour son attitude, il l’est, certes, mais pour son inaction."
Benoît de Valicourt

Rien à ajouter.

calamity jane

En effet ! ce matin j'ai pourvu au lavage de la vaisselle d'hier soir ainsi qu'à son rangement (selon le vieil adage : une place pour chaque chose et chaque chose à sa place) ! Si, par inadvertance (:-) j'avais omis de le faire, celle de midi venant s'y ajouter, mes emplacements disponibles en
auraient souffert entre autres constats !

Mais les femmes ramènent tout à leur affaires de ménage y compris celles de moins de cinquante ans ! Ah ! comme nous rions en constatant comment notre régularité permet une forme d'apaisement familial !
Applaudissez et merci.

Pour le titre : ah non ! Môssieu Bilger, les pompiers sont débordés en ce moment !
Ces sur-crues ? Ne trouvez-vous pas cela étonnant ? Sans jeu de mots sur-crues et aucune allusion à la politique.

Citizen_pas_Kane

Sarkozy n'était pas moins soumis à la vindicte que Hollande. Il faut se rappeler la "Une" de Marianne le concernant : "Le voyou de la République".
Cela allait assez loin quand on parlait d'un chef d'État.
Marianne, comme Mediapart, étaient des Fort Alamo de la presse libre, bastions d'opposition valeureuse au pouvoir sarkozyste.
Quant aux livres hostiles à Sarkozy, ils n'ont quasiment pas existé tant qu'il était aux manettes : la rançon de la peur sans doute…
Il est indéniable que Hollande, antithèse du pouvoir bonapartiste rancunier et retors, fait moins peur.
C'est mieux pour la liberté et la démocratie…

Parigoth

François Hollande, par ceux qui le criblent de flèches, apparaît comme une sorte de médiocre, de Saint Sébastien même pas pitoyable.

François Hollande n'est plus qu'un spectre errant dans les couloirs de l’Élysée.
Décoche-t-on des flèches à un ectoplasme ?
A quoi sert-il même d'en parler, à moins de donner dans des pratiques occultes liées au spiritisme ?
François Hollande es-tu là ?

Quelle peut donc encore être son utilité, à moins peut-être de l'exhiber aux enfants des écoles pour leur donner une image approchée du vide parfait ?

SR

Les médias dédiés aux amitiés, nos impôts dévoués au canular du fils Bedos pour commettre des outrages avec l'appui logistique du service public, des invités complices, une présentatrice au sommet de sa médiocrité, l'essentiel étant de rire entre soi, sur les deniers de nos impôts. On peut s'attendre au pire avec Aquilino Morelle, bien droit dans ses Weston, prêt à dégoupiller des bombes sur l'intimité du président, les médias joueront aux vierges effarouchées devant ses révélations. Et les Français se détournent de la politique, on trouve encore des politologues pour s'en inquiéter. La prochaine émission sur France 2 présentée par Alexandra Sublet sera consacrée à Carla Bruni. Après la canular sur l'idylle dépressive Trierweiler / rejeton Bedos, on est prêt à entendre sur une mélodie fredonnée avec une guitare les secrets intimes de l'ancien couple présidentiel.

Catherine JACOB

«François Hollande, par ceux qui le criblent de flèches, apparaît comme une sorte de médiocre, de Saint Sébastien même pas pitoyable

Ne mêlez pas le prénom de Sébastien, qui est celui de l'auteur de la très célèbre Nef des Fous = (das Narrenschiff)», le Strasbourgeois pessimiste et drôle Sébastien BRANT et l'ouvrage le plus populaire de la fin du XVe siècle, important symbole culturel, ou encore le musicien du XVIIe Johann Sebastian Bach qu'on ne présente plus et dont la musique est un remède à tant de maux de l'âme et même sans doute à tant de maux tout court, aux turpitudes socialistes contemporaines en particulier ou politiques en général !! S'il vous plaît.

Pour en revenir à Saint Sébastien, il en existe une iconographie qui fait l'économie de cette sagittation dont le sens initial perdu ou incompris fait, à la Renaissance, basculer vers l’homo-érotisme pour l'ériger carrément, au XIXe siècle, en une icône homosexuelle - il en a déjà été question ici même sur ce blog - la symbolique de ce qui visait au départ le roi thaumaturge dont le pouvoir qui inspirait une crainte respectueuse a inspiré aussi de la vénération comme tout ce qui touche à la sacralité de la vie et à l’obscénité de la mort.
Il s'agit de cette peinture d'une fresque patinée de l’église de Selligny qu'éclaire une lumière S.E - d'où une visibilité un peu défectueuse : .
Sur cette fresque du 15ème siècle d'une petite église de la «Vallée du Sel» à 15 km au sud de Metz sur le bord de la voie romaine Rhône-Rhin, le saint est représenté non dans son martyre, mais dans son rôle de soignant.
Il se trouve en effet dans la prison où, avec, vu qu'il n'a pas de 'pouvoir' on va dire, magique, l'aide du Christ représenté en haut à gauche et comme c'était le cas des rois de France à travers la formule « Le Roi te touche, Dieu te guérit », il réconforte les frères jumeaux Marc et Marcellin.

Cette iconographie est donc très différente de celle du 16ème siècle par ex. qui en représente le martyre dans la figuration d'un jeune éphèbe transpercé de flèches ( première étape donc dont il réchappa, du supplice qui lui fut infligé ainsi que l'indique sa fiche Wikipédia ici : «D'abord attaché à un poteau et transpercé de flèches, il est finalement tué à coups de verges après avoir miraculeusement guéri la première fois.
Patron des archers, des fantassins et des policiers mais aussi troisième patron de Rome (avec Pierre et Paul), saint Sébastien est surtout invoqué pour lutter contre la peste et les épidémies en général.
»

Ces trois moments significatifs et qui ont déjà été évoqués à travers l'infographie censée illustrer ce commentaire encore, sont la lutte contre les épidémies qui est du ressort de la fonction du guérisseur, la méthode qui transforme un rituel externe : frappe symbolique des miasmes démoniaques par exemple dans la tente-sauna chamaniste grâce à des faisceaux de brindilles feuillues de bouleaux ou de feuilles d'iris (du temps d'Héra par ex.), acupuncture pratiquée sur le patient lui-même etc. en transfert hypnotique vers... parfois une victime émissaire, laquelle ne saurait manifestement être mieux choisie qu'en la personne du thérapeute himself (cf. effet de transfert en analyse) toute la question étant finalement, celle du passage à l'acte dans une situation de violence sociale soit dit pour faire vite et avec la marge d'approximation du non spécialiste.

Ladite infographie ayant été complétée de cette façon.

Pourquoi Hollande s'est-il donc entouré de tant de gens qu'il a mis ensuite en situation de le flageller, est sans doute un mystère dont la solution réside peut-être dans quelque cabinet d'analyste. Mais appeler la symbolique de Saint Sébastien comme clef de cette vertigineuse descente aux Enfers, c'est sans doute aussi quelque part, invoquer un côté du thaumaturge qui ne devrait peut-être pas plaire à ce président, celui de la victime émissaire dans le triangle mimétique décrit par René Girard qui la dit motivée par la nécessité d’avoir à défaut de pouvoir être, mécanisme régulateur de la violence endémique qui lorsqu'il s'avère insuffisant à effectuer ladite régulation, recourt alors à un nouveau bouc émissaire afin de retrouver une paix, hélas éphémère, celle que nous promettent par ex. les candidats à la fonction à l'horizon 2017.

Cf. cette sculpture contemporaine(2012) en bronze dite Le Bouc émissaire qui n'est pas sans analogie aucune avec la sagittation d'un saint Sébastien. Eh oui, le pouvoir est doté... d'un côté sombre dont la spécificité paraît être la façon dont, en contexte critique il peut se retourner contre celui qui le détient. Conclusion, il faut donc bien réfléchir avant d'y prétendre et de céder à ses séductions.

genau

M.Hollande a l'art, à force de malice, de répugner tout le monde, verbe transitif direct. C'est-à-dire qu'il n'y a pas d'intermédiaire entre lui et la répugnance, même si ce n'est pas très juste.
Au demeurant, il est d'un cynisme inquiétant, car il savait que ce qu'il allait mettre en mouvement était constitué de mauvaises solutions, appliquées par des ministres de petite taille, et une administration, soit haineuse, richesse oblige, soit pléthorique, donc frileuse.
Aujourd'hui, il tente de se refaire une santé par des mesures qui, ajoutées aux erreurs fiscales déjà commises, peuvent déclencher une réaction de violence populaire, même si elles procèdent du bon sens, qualité que les politiques ne possèdent pas, en général. Hollande les entraîne dans sa chute, le mépris est général. Il suffit de regarder une émission politique pour déduire de leurs glamissements qui rendent le dialogue inaudible qu'ils s'abritent derrière la défense ultime du verbiage et de la pétition de principe.
Pratiquement tous les commentateurs politiques écarquillent les yeux en se demandant pourquoi, enfin, le président ne passe pas à la vitesse supérieure pour engager les vraies mesures de rétablissement du pays.
Les petits ministres sentent enfler le bruit de la grogne depuis qu'ils ont quitté le château et tentent de se démarquer du Prince mais en dérapant vers les bourreaux, Mélenchon, Besancenot, Aubry, peut-être, tous ceux qui décapiteraient le pays sans un clignement d'oeil.
L'indélicatesse de tous ces gens-là démontre seulement le degré d'abaissement de ce pays et on citerait La Rochefoucauld, Retz et Chamfort à loisir pour se rassurer en pensant que cela est de tous les temps.
Ce qui est plus ennuyeux c'est qu'on mêle le privé et le public, le lit et le trône, mettant le personnage-cible au-delà de toute réhabilitation.
Hollande peut encore gagner, mais à condition de se séparer tout de suite de son mauvais génie : Madame Taubira qui, elle, représente la haine de l'intérieur, ayant préféré concevoir des amusettes bourrées de dynamite plutôt que d'attendre que les Français soient redevenus sereins pour proposer une avancée????? sociétale. Ca, c'est de la méchanceté, de l'incompétence et s'apparente à un casus belli.
Si les Batho Montebourg et autres s'imaginent lésés et battent le pavé médiatique, Taubira, elle, reste tapie, et retire une à une les briques du socle, sachant très bien qu'elle est fichue mais que les raisons qui assurent sa pérennité au gouvernement sont suffisantes pour lui perpettre d'accroître sa fortune... politique s'entend, naturellement, bien sûr, évidemment.

moncreiffe

Le monde politiquement libre est perdu si de grands hommes d’Etat n’apparaissent pas à chaque génération, car les hommes ont été initiés à la liberté. Dans tout ce qu’ils font, ils mettent à profit toutes les chances de leur liberté. Ils en connaissent les dangers. L’audace leur est profitable, car l’enjeu est le plus précieux de tous les biens de l’Homme. Ils ont du courage, de la clairvoyance et de la patience. On peut leur appliquer ce que l’on disait de Périclès : à partir du moment où il gouverna Athènes, on ne le vit plus jamais rire.

Il en va autrement des politiciens. Ce sont des réalistes opportunistes, factieux, roublards, maîtres chanteurs. Dépourvus de scrupules, ils agissent, au nom de la liberté, contre les conditions de la liberté. Compromis, ils retirent leur épingle du jeu par des mensonges ou des mots d’esprit. Par leur comportement, ils insultent le Parlement ; celui-ci, bien qu’ayant le même caractère qu’eux, s’en aperçoit à peine et n’a pas l’idée de mettre à la porte les personnages qui blasphèment à ce point l’esprit de la politique. Avec des phrases sentimentales, ils jouent la comédie du sérieux. Ce sont les fossoyeurs de la liberté.

Ces politiciens sans vocation tiennent leurs fonctions pour un métier avantageux à toutes sortes d’égards, comportant de gros revenus et le droit à la retraite. Ils estiment qu’ils ne risquent rien. Ils ne pensent pas en termes de responsabilité. C’est pourquoi, comme en 1933, ils se soumettent à n’importe quel pouvoir qui, croient-ils, les mettra à l’abri ou du moins leur permettra de s’en tirer, car, dans le danger, ils n’ont aucune solution de rechange. Rien n’était plus honteux pour eux et pour leur Etat, rien n’était plus justifié aussi, que le mépris que déversèrent sur eux, en 1933, Hitler et Goebbels, dans des discours qui leur firent mordre la poussière.

L’esprit du monde libre est ambigu. Nous autres, peuples libres, sommes encore bien loin d’être politiquement libres. La prospérité, le conservatisme, l’agitation pour l’amour de l’agitation ne suffisent pas à faire la liberté. L’aristocratie des citoyens clairvoyants va en diminuant. La répartition des responsabilités engendre l’absence du sens des responsabilités. La démocratie dégénère en oligarchie de partis. Dans une large mesure, ce qui était autrefois civilisation n’est plus que littérature surfaite. L’esprit y perd son sérieux.

C’est pourquoi les peuples ne sont pas écrasés par les menaces gigantesques suspendues au-dessus d’eux. Tout au plus éprouvent-ils de temps à autre une angoisse vite oubliée après quelques jours de dégel. Peu d’hommes soupçonnent les menaces qui pèsent sur leur liberté, dans leur propre pays et à l’échelle du globe.

Karl Jaspers, « Initiation à la méthode philosophique ».

Franck Boizard

Eric Zemmour, très médiatique ces temps-ci, aime à répéter une phrase de Péguy :

"L'ordre, et l'ordre seul, fait en définitive la liberté. Le désordre fait la servitude."

à laquelle il convient d'ajouter, pour comprendre :

"Il faut tout de même voir qu'il y a des ordres apparents qui sont les pires désordres."

François Hollande partage avec Nicolas Sarkozy un goût du vrai désordre : désordre des principes, désordre des valeurs, désordre des idées. Désordre de sa vie privée (c'est moins vrai pour Nicolas Sarkozy).

Les lois Taubira, désordre maximum : désordre de la filiation, désordre de la mémoire, désordre de la justice.

Par contraste, on méditera l'obsession de Charles de Gaulle de rétablir l'ordre à la Libération, puis à son retour au pouvoir en 1958.

Obsession dont il se justifie dans ses mémoires en des termes que n'auraient pas reniés Péguy.

C'est ce qu'attendent les Français : plus qu'un homme providentiel, un homme d'ordre. Un homme qui mette de l'ordre dans la politique, dans l'Etat, dans les flux migratoires, dans l'Europe, dans l'école, qui fasse que la justice soit juste, que l'école enseigne, etc.

Or, François Hollande, le petit arrangeur, s'épanouit dans le désordre, c'est là que ses petits calculs, ses petites magouilles, ses petites manoeuvres sont les plus efficaces.

Alors, oui, il n'est pas tout à fait mort. Comme le "retour" de Nicolas Sarkozy, c'est une catastrophe.

eileen

Emmanuel Macron, en passe de devenir l'icône de la presse américaine, aurait dit que dans son ministère il n'était entouré que d'individus certes diplômés, mais qui ne connaissaient rigoureusement rien à la vie réelle...

Depuis le temps que je et tant d'autres le serinons sur tous les tons, en vain, Emmanuel Macron représente peut-être l'espoir d'un renouveau, une lueur d'espoir peut-être pour la fin du premier et dernier quinquennat de François Hollande !

Emmanuel Macron distingué par Jacques Attali qui l'avait désigné rapporteur du fameux rapport commandé par Nicolas Sarkozy qui contenait quelque 300 propositions, dont une poignée à peine avait été retenue, mais peu mise en œuvre, la plus emblématique était celle des taxis jamais aboutie : Jacques Attali serait-il le découvreur de talents pour le PS ?

Et si Emmanuel Macron était le nouvel homme fort du PS... wait and see, laissons-lui le temps de passer du diagnostic au plan d'action abouti. Un peu de renouveau, vraiment neuf, serait une bonne chose pour enfin sortir de ces pseudo-professionnels de la politique qui n'ont aucun talent, qui ne savent pas faire grand-chose que nous polluer d'une com de bazar. On devrait veiller à ce que chaque matin chaque politique récite une prière : "La politique est une charge citoyenne pas un métier".

Les ministres évincés -ées- qui publient leurs frustrations ministérielles et font la promo de leur "œuvre" sur tous les plateaux télé et autres radios, tiennent des propos de comptoir pas très dignes de ministres de la République.

Aux prochaines élections nous devrions pouvoir élire le meilleur d'entre tous (aucune référence à une formule du passé) et non le moins pire !

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