Il est temps, avant même la conclusion de toutes les procédures dans lesquelles Nicolas Sarkozy est cité ou impliqué, de tenter une analyse sur le rapport de celui-ci à l'état de droit et plus généralement sur sa conception de la politique face aux principes démocratiques.
Il me semble que cette démarche est aujourd'hui possible car le nombre d'affaires concernant peu ou prou l'ancien président est arrêté et vraisemblablement n'est plus destiné à évoluer. De sorte qu'une vision globale nous est offerte sur un parcours commençant juste avant 2007 pour se poursuivre, sous divers registres, jusqu'à la fin de cette année.
Sa particularité tient au fait qu'elle se rapporte, en effet, aussi bien au candidat de 2007, au président de 2007 à 2012 qu'au compétiteur battu et, enfin, au revenant probablement le 20 novembre élu à la tête de l'UMP malgré le conflit d'intérêt qui risquera de résulter, pour lui, de sa présidence avec son implication judiciaire difficilement évitable dans Bygmalion.
Une telle approche est d'autant plus opportune qu'une forme de sagesse se manifeste de la part de l'opinion publique si on en croit un récent sondage écartant l'idée d'un acharnement des juges à l'encontre de Nicolas Sarkozy. Cette évidence que la justice ne crée pas les faits et n'invente pas les soupçons dont elle est saisie paraît enfin admise.
Mon propos vise, sans devoir attendre l'issue judiciaire des procédures reliées d'une manière ou d'une autre à Nicolas Sarkozy, à identifier une constante susceptible de bien faire comprendre pourquoi le candidat, l'ancien président et le postulant récent se trouvent en permanence dans une configuration trouble, limite, risquée et soupçonnable.
Cette zone entre ce que serait l'enrichissement personnel et la culpabilité pénale est de large amplitude et révèle surtout la distance délibérée que Nicolas Sarkozy, où qu'il soit et dans quelque fonction qu'il occupe, se plaît à prendre avec les usages et les règles. Celles-ci, pour lui, sont insupportables qui édictent des limites alors que l'action imposerait le droit à une expansion et à une énergie précisément illimitées.
En effet, pour l'enrichissement personnel, une perception bienveillante pourrait l'exclure de ce grief en dépit de sa passion affichée pour l'argent et de sa volonté de continuer à en gagner avec des conférences même s'il était élu président de l'UMP.
Cependant, il n'aurait pas été non plus choquant de s'attacher aux travaux accomplis dans son appartement à Neuilly il y a des années et dont les doutes sur leur paiement ont été effacés par le procureur Courroye à Nanterre, futur grand ami complaisant du président.
Il ne serait pas davantage grossier de se pencher sur le Sarkothon et la prise en charge indue par l'UMP de son amende personnelle - la justice vient d'en être saisie - à la suite de la décision du Conseil constitutionnel invalidant les comptes de sa campagne 2012.
Si j'exclus cependant la certitude de l'enrichissement personnel pour ces opérations qui ne montrent pas un Sarkozy prodigue de son argent mais prêt à faire dépenser celui des autres, c'est qu'elles touchent, même de très peu, la chose publique et sont de la sorte purgées d'un appétit indiscutablement égoïste.
Pour tous les autres processus ayant conduit à une saisine de la justice, et encore une fois sans préjuger, je suis frappé de l'existence d'un dénominateur commun. Pour l'affaire Pérol, pour Karachi, pour les présomptions de financement libyen de sa campagne de 2007, pour l'arbitrage Tapie, pour les écoutes de l'Elysée, pour Bygmalion, pour les écoutes l'ayant mis en cause avec Gilbert Azibert, pour la vente des hélicoptères au Kazakhstan avec rétrocommissions et pressions sur le Sénat belge, c'est, à chaque fois, de la part de Nicolas Sarkozy, la même obsession, une frénésie identique, une indifférence semblable.
Celles de s'écarter des chemins balisés du droit, de la lenteur des précautions déontologiques, de la sérénité qui prend son temps, de la patience qui ne bouscule pas les obstacles légitimes et nécessaires pour placer à toute force au premier plan l'opératoire, l'efficacité et l'esprit d'entreprise. Entreprendre ne signifie réellement quelque chose dans son esprit que si le chemin pour faire se rejoindre le projet et sa concrétisation est débarrassé des aléas de la loi, des prudences des juristes et des délais de la bonne gouvernance, de la morale exemplaire. D'où sa détestation constante de ces empêcheurs d'administrer, d'agir et de guerroyer en rond, des magistrats, des diplomates, des inspecteurs des finances, de ceux qui savent et prétendent vous interdire de foncer dans le brouillard, de ceux qui réfléchissent et osent vous conseiller d'user de la pensée avant l'action, et pas après. De ceux qui contredisent la poésie fulgurante des foucades par la rationalité froide. De ceux qui murmurent à l'oreille des pouvoirs d'être mesurés et de ne pas jouer sans cesse à saute-démocratie !
Ce qui se décèle dans cette attitude trop systématique pour ne pas résulter de la psychologie et du tempérament d'une personnalité singulière est infiniment éclairant. C'est un mépris de ce qui, sur sa route, sa pratique présidentielle et son acharnement à revenir, prétendait empêcher, retarder et purifier. Avec une telle conception, l'éthique publique est une perte de temps, les consultations et commissions des exigences superfétatoires et les grincheux de l'état de droit des mous et des frileux.
Si on admet le poids fatal de Nicolas Sarkozy, de ses grandeurs et de ses faiblesses sur l'émergence de ces multiples séquences à l'issue judiciaire incertaine, qui ont rythmé quasiment sept années de la vie française, ce ne serait en aucun cas adoucir la charge et faire l'économie, le moment venu, de la justice si celle-ci s'avère nécessaire et si les preuves l'exigent.
Tout de même, acceptant le constat que Nicolas Sarkozy n'est pas convaincu d'enrichissement personnel et que les transgressions pénales qui lui sont imputées ou le seront révèlent moins peut-être une immoralité intime que la désinvolture de l'homme de pouvoir à l'égard de ce qui lie et ligote, j'éprouve une forme de compréhension qui n'est pas de l'indulgence.
Si je tenais à tout prix à favoriser une synthèse, pourquoi ne proposerais-je pas pour demain la réconciliation, sur Nicolas Sarkozy, de ceux qui croient à sa présomption judiciaire d'innocence et de ceux qui invoquent sa présomption humaine de culpabilité ?
(Ce texte a été publié quasiment tel quel dans Figaro Vox le 15 octobre)
Mediapart 21.10.201 : "Patrick Balkany mis en examen pour corruption, blanchiment de corruption..."
Grand ami de notre président précédent, suivant ses dires. N. Sarkozy devrait quand même faire attention aux personnes qu'il fréquente, à force cela va lui faire un peu de tort.
P. Buisson ne l'avait-il donc pas prévenu ? Décidément, si cela continue à ce rythme, il va falloir qu'il s'occupe sérieusement de faire le ménage autour de lui, vraiment. Un retour sur la scène publique par les temps qui courent, il vaut mieux se munir de bons parapluies, plutôt que de supposés bons, chargés d'enregistrement.
A qui le tour, non ce n'est pas un jeu, mais là, cela commence à y ressembler furieusement.
Théâtralement on pourrait dire, "Notre République se meurt". Allez, une petite dernière, Le Canard à paraître le 22 donc demain, aurait la liste de 60 parlementaires inquiétés par le fisc (Orange en ligne ce soir).
Rideau !
Rédigé par : giuseppe | 21 octobre 2014 à 23:36
"J'entends se refermer sur moi, désormais captif de ma charge, toutes les portes du palais.
Mais, en même temps, je vois s'ouvrir l'horizon d'une grande entreprise. (...) C'est en un temps de toutes parts sollicité par la médiocrité que je devrai agir pour la grandeur..."
De Gaulle le 8.01.1958.
Je cite ce qu'écrit en suivant J. Lacouture : "Son génie consiste précisément à tirer le quotidien vers l'épique, à faire jaillir des jours ordinaires et de la conjuration des médiocrités le trait qui donne à l'action des dimensions fabuleuses."
Eh oui, on est bien loin du vulgaire, de l'affairisme passé ou de l'étriqué présent.
On ne va pas se retourner, mais quand même... L'argent maudit, ou l'épanchement nauséeux au centre du débat depuis quelques années, n'a-t-on rien d'autre à faire ?
On est loin de ces combats pour la vertu et le courage politique.
On pourra toujours s'étonner de à qui profite tous les manquements passés. Et pourtant, le nouveau visage du FN séduit, à qui la faute ?
La question est entière, et toujours pas d'homme providentiel, il n'y en aura pas, les circonstances ne sont plus les mêmes.
Des hommes intègres, des honnêtes hommes en somme suffiront à la tâche. Il faudra qu'ils soient aussi de bons alpinistes !
Rédigé par : giuseppe | 20 octobre 2014 à 22:46
Le schtroumpf grognon ose parler d'humour, qu'il cesse de jouer le censeur du blog, il critique sans jamais argumenter, il préfère prendre des postures commentant les derniers LOL ou MDR, pour exister pour briller sans doute il doit commenter aussi, mais ailleurs, les derniers tweets du jour, il sait pourtant que Fortuna fortes adiuvat.
...et dans le cas présent il s'agissait d'ironie et non pas d'humour, les mots ont un sens que schtroumpf grognon a oublié tellement obnubilé de sévir encore une fois LOL
Rédigé par : eileen | 20 octobre 2014 à 19:54
Mary Preud'homme (en caustique !) | 20 octobre 2014 à 13:39
Vous connaissant, je devine qu’il s’agit d’une catacaustique !!
Rédigé par : Tipaza | 20 octobre 2014 à 17:23
Plutôt que se gargariser de la vacuité de la définition de la viduité, en oubliant la viduité en islam, la viduité en droit, etc. certaine devrait - sur un blog ouvert au public donc à tous par Monsieur Bilger - avoir le bon goût de faire de l'ironie MDR LOL accessible à tous, à toutes ! Certains signes permettent d'indiquer le second degré, les employer pour autre chose que caricaturer l'autre est une marque de respect élémentaire.
Rédigé par : eileen | 20 octobre 2014 à 16:38
« Certains/certaines devraient cesser de lire en diagonale et prendre leurs désirs pour la réalité, le texte pris et repris pour accuser l'autre fait référence à Sarkozy et non pas à Hollande.
Il faut cesser de jouer au e.procès à la Kravtchenko LOL »
(eileen)
Et certaine devrait ouvrir son esprit à l’humour et aux figures de style…
Sylvain, je vous prie, la persécutée du fond de classe a du mal à suivre !
Rédigé par : sbriglia | 20 octobre 2014 à 14:54
eileen | 20 octobre 2014 à 11:20 (1er paragraphe)
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eillen n'ayant pas saisi l'ironie de deux commentaires précédents qui se fend d'une mise au point oiseuse... Trop drôle ! lolmdrpdr !
Rédigé par : Mary Preud'homme (en caustique !) | 20 octobre 2014 à 13:39
Certains/certaines devraient cesser de lire en diagonale et prendre leurs désirs pour la réalité, le texte pris et repris pour accuser l'autre fait référence à Sarkozy et non pas à Hollande.
Il faut cesser de jouer au e.procès à la Kravtchenko LOL
Une seule certitude, les deux auront été des présidents calamiteux qui - espérons-le - n'auront eu qu'un seul et unique quinquennat !
Les deux auront été indignes de leur fonction en exposant leur vie privée, intime et personnelle de manière tapageuse, indigne d'un chef d'Etat.
Rédigé par : eileen | 20 octobre 2014 à 11:20
Giuseppe reconnaît enfin ses erreurs :
"Ceci étant, je ne comprendrai jamais comment, confronté à un personnage qui a fait autant de mal, autant spolié le pays même par acteurs interposés je peux le concevoir, des citoyens peuvent encore supporter ce genre de politique."
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Merci cher Giuseppe de faire enfin amende honorable ; vous reconnaissez que Hollande a fait beaucoup de mal au pays et que vous vous êtes trompé ; faute avouée à moitié pardonnée.
Rédigé par : sylvain aux antisarkos | 20 octobre 2014 à 08:39
Ce qui me frappe c'est la différence de traitement, à travers les livres et déclarations, de ceux qui ont côtoyé N. Sarkozy et, ou F. Hollande.
Sans rentrer dans le détail, il faut dire que V. Trierweiler, C. Duflot, A. Morelle ne font pas dans la dentelle. C'est plus que du rentre-dedans.
Il faut reconnaître que N. Sarkozy a été relativement bien épargné par ses proches et entourage politique.
La facilité avec laquelle il flirte avec les interdits fait-elle peur (pas physiquement s'entend) à tous, pour les tenir dans un retrait somme toute bienveillant ?
Aurait-il des "cadavres dans les tiroirs", je ne le crois pas, l'épisode Buisson montre qu'il n'est pas forcément d'un instinct très suspicieux.
Verraient-ils malgré tout en lui le champion qui les ferait retourner aux commandes - la gamelle aussi en somme.
N.K.M ayant déclaré à propos de F. Hollande qu'il était "fort avec les faibles et faible avec les forts", est-ce dire que N. Sarkozy est fort de son pouvoir d'en imposer ?
D'un autre côté cela ne colle pas bien avec le personnage bling bling qu'il peut être.
Il ne fait pas la course en tête dans les sondages, mais à la veille du grand choix... E. Balladur doit s'en souvenir encore, du sort de premier de la classe.
En fait qui est-il vraiment, un livre de plus sur lui va paraître, sera t-il éclairant ? les courtisans éconduits sont souvent, si ce n'est odieux, mesquins. A voir.
@Mary Preud'homme
Vous auriez dû préciser "...AUSSI, sur la politique calamiteuse de Hollande."
Rédigé par : giuseppe | 19 octobre 2014 à 23:52
"Rédigé par : Mary Preud'homme ("Me zo ganet e' Kreiz ar mor") | 17 octobre 2014 à 16:36" (Claggart)
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Où est le problème Claggart ?
Pour un espace oublié mais aussitôt corrigé dans le message suivant ?
Dû à l'étourderie, voire à l'habitude de chanter ou de déclamer qui restitue l'œuvre comme une partition musicale, d'où des césures ou au contraire des enchaînements qui échappent au profane.
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@Giuseppe
"Ceci étant, je ne comprendrai jamais comment, confronté à un personnage qui a fait autant de mal, autant spolié le pays même par acteurs interposés je peux le concevoir, des citoyens peuvent encore supporter ce genre de politique."
Enfin quelqu'un de lucide sur la politique calamiteuse de Hollande.
Rédigé par : Mary Preud'homme (le flux et le reflux !) | 19 octobre 2014 à 23:27
@moncreiffe
Merci pour cet extrait...
Rédigé par : françoise sansgants | 19 octobre 2014 à 23:22
@Citizen_pas_Kane
@Sylvain
Merci de votre prévenance, mais j'aime bien les chiens fous (là je suis affectueux), je pense que sylvain est forcément un brave garçon, je suis ses réparties, certes partisanes, mais faites de souplesse et pas du tout agressives, alors qu'il s'est défini comme un pilier de rugby... et de comptoir.
Gentil garçon, sans doute, fair play comme tout bon joueur de ce sport, mais quand même avec la fraîcheur des personnes qui portent des œillères... de temps à autre.
Bon, bon, le sujet du retour de l'ancien président, apparemment, passionne et fascine : je vais lire le dernier livre de Georges-Marc Benamou, il serait intéressant d'après ce j'en entends sur les ondes.
En espérant que ce n'est pas que de la com !
Rédigé par : giuseppe | 19 octobre 2014 à 21:18
@ françoise sansgants
En anglais, on utilise généralement "empty" ou "void" pour exprimer la notion de vide, ou encore "devoid of meaning" (vide de sens). Le mot "vacuity" existe, mais est moins courant et ne saurait être confondu avec le mot "viduity", puisqu’il n’existe pas. Pas de confusion non plus avec veuvage. Cela se dit "widowhood". Je suis conscient que viduité est un mot rarement usité en français, même dans la littérature. Je crois toutefois l’avoir utilisé correctement.
Car c’est précisément en lisant Charles Péguy que j’ai découvert ce mot. Ne l’ayant jamais lu ou entendu auparavant, j’en avais donc consciencieusement cherché la définition dans un dictionnaire. J’ai retrouvé le passage dans lequel Charles Péguy l’utilise au sens de pauvreté de pensée et de manque de coeur. Je lui laisse donc le dernier mot et je me fie à sa connaissance de la langue française. N’en déplaise aux puristes de tout poil.
On ne saurait trop le redire. Tout ce monde-là est jauressiste. C'est-à-dire qu'au fond tout ce monde-là est radical. C'est-à-dire bourgeois. C'est partout la même démagogie ; et c'est partout la même viduité ; l'une portant l'autre ; l'autre reportant l'une. Cette pauvreté de pensée, peut-être unique dans l'histoire du monde, ce manque de coeur qui est en politique la marque propre du parti radical a dans un commun jauressisme gagné tout le parti socialiste politique et de proche en proche le parti syndicaliste. Tout ce monde-là est au fond du monde radical. Même indigence, même lamentable pauvreté de pensée. Même manque de coeur. Même manque de race. Même manque de peuple. Même manque de travail. Même manque d'outil. Partout les mêmes embarras gauches. Partout les mêmes éloquences. Partout le même parlementarisme, les mêmes superstitions, les mêmes truchements parlementaires, les mêmes basculements. Partout ce même orgueil creux, ces bras raides, ces doigts d'orateurs, ces mains qui ne savent pas manier l'outil. Partout ces mêmes embarras métaphysiques. Et ces têtes comme des noisettes.
Charles Péguy, L’argent, 1913.
@ Gone-with-the-Bling
Je ne mérite pas tant d’éloges. C’est une simple question de respect. Ce même respect dont eileen devrait elle aussi bénéficier. Je ne partage pas toujours son avis, mais j’aime bien son style. Sauf peut-être les MDR superflus. A ma connaissance, elle n’a jamais manqué de respect à qui que ce soit sur ce blog.
Rédigé par : moncreiffe | 19 octobre 2014 à 19:11
@ moncreiffe
Merci pour la réplique, mais se prosterner devant la grandeur d'âme n'est jamais qu'un hommage, surtout si vous êtes le seul initiateur de la démarche.
@ eileen
On ne salue jamais assez l'élégance et le dynamisme.
e.piétinée, dites-vous ? des gens qui lisent en diagonale, certainement… pas d'autre explication à offrir…
Rédigé par : Gone-with-the-Bling | 19 octobre 2014 à 16:07
@ giuseppe
Dans votre duel de chiffres avec sylvain, n'allez pas plus loin car même s'il semblait que vous ayez factuellement raison, il y aurait toujours la réplique cinglante, enthousiasmante et sincère en face. C'est perdu d'avance !
@ Parigoth
Le Panthéon pour un tel panel de qualités signifierait que l'intéressé est mort et cela tuerait la verve prolifique de sylvain qui tranche sur ce blog…
Votre liste de qualités n'était pas exhaustive, n'est-ce pas ? Surtout n'allez pas plus loin, vous risqueriez de servir d'inspiration littéraire divine à sylvain.
@ sylvain
Surtout ne vous interrompez jamais, c'est du pur nectar de vous lire. Cela détend les nerfs.
Rédigé par : Citizen_pas_Kane | 19 octobre 2014 à 15:52
Rédigé par : Parigoth | 18 octobre 2014 à 21:18
Sarkozy au Panthéon ? non car on y a mis un peu n'importe qui là-dedans ; ça devient une poubelle socialiste ce machin !
Rédigé par : sylvain aux antisarko | 19 octobre 2014 à 15:42
Il n'y a pas banlieue qui ressemble plus à une autre banlieue et je n'ai pas entendu Nicolas Sarkozy disserter des problèmes divers qui augmentent de plus en plus dans les cités remplies de sauvageons ; un euphémisme de Chevènement.
En fait je trouve que pour son grand retour il a fait l'impasse sur de nombreuses questions que se posent les Français.
Le Grand Retour est un one man show et si on coupe le son de la télé on voit un Sarkozy qui gesticule plus fort que Louis de Funès dans l'Homme orchestre à moins que l'on ait mis du poil à gratter dans les entournures de sa veste.
Rédigé par : Carl+Larmonier | 19 octobre 2014 à 13:20
Pour abonder, malheureusement, dans le sens du dernier commentaire de Parigoth, lire le mensuel de Siné, sinemensuel.com, de ce mois. Plus "un mur des cons"... Glaçant.
Une tâche immense attend le président suivant, pour ceux qui sont passés, la messe est dite.
Rédigé par : giuseppe | 19 octobre 2014 à 11:08
@moncreiffe
Le retour de NS : il est presque attristant de constater que peu à peu nombre de celles et ceux qui le soutinrent hier prennent de la distance, creusant le "vide" autour de lui.
"Viduité" est un mot dont la sonorité n'est pas familière ici et je me demandais s'il était plus fréquemment employé au Canada français ou même en anglais.
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Un conseil pour les puristes ! vous devriez virer Hugo et Péguy de vos bibliothèques qui ont osé utiliser viduité en parlant de vide moral... C'est toute la différence qui s'illustre dans cette discussion stérile, les grammairiens normatifs qui ne supportent pas l'évolution et les auteurs qui ne sont pas utilisés par la langue mais qui au contraire la font vivre, la renouvellent, la stimulent, la précisent. http://www.cnrtl.fr/definition/viduit%C3%A9
Enfin, si on en revient à l'origine latine : viduitas qui a donné viduité (veuveté) signifie 1 privation manque, 2 viduité donc synonyme de vacuité... http://www.grand-dictionnaire-latin.com/dictionnaire-latin-francais.php
Si l'on va plus loin, vacuus qui a donné vacuité se disait (sens 1) d'une femme libre non mariée, contrairement à viduitas qui avait trait à son veuvage http://www.grand-dictionnaire-latin.com/dictionnaire-latin-francais.php
Il faudra aussi virer Rutebeuf qui utilise "vuide" pour "vide" http://www.cnrtl.fr/definition/vide
Rédigé par : françoise sansgants | 19 octobre 2014 à 09:53
Je vous répète cher Giuseppe que vous avez tout à fait le droit de donner des chiffres faux, truqués, aménagés à la sauce propagande socialiste, ça se pratique depuis des siècles ; méthode très efficace sur les petites cervelles. Je ne vous fais pas injure quand je vous dis que vous mentez, c'est un sport politique national. Malheureusement pour vous, mes chiffres sont avérés, prouvés ; même Didier Migaud à la tête de la Cour des comptes à l'époque avait reconnu le mensonge grossier de la gauche sur la soi-disant dette de Sarko et pourtant il était socialiste.
La gauche est imbattable question propagande !
Rédigé par : sylvain @ Giuseppe | 19 octobre 2014 à 09:39
Madame Bernadette Chirac sortez du corps de sylvain, il déraisonne totalement, il était amusant, il devient dangereux pour lui-même, il n'a plus son libre arbitre MDR
Rédigé par : eileen | 19 octobre 2014 à 09:29
Avec un tel dressing (garde-robe aurait été inapproprié LOL) le tailleur de Sarkozy est en faillite LOL il est habillé pour jusqu'à son dernier jour.
Ce dressing est parfaitement constitué de tout ce qu'il lui faut pour toutes les circonstances de sa vie, quel que soit son avenir... manque peut-être celui de bagnard, comme en portent les "inmates", la tenue orange, ou rose selon les états MDR LOL
Rédigé par : eileen | 19 octobre 2014 à 09:16
@Claggart
J'adooore... les personnes qui emploient le mot "logorrhée". En général elles s'en servent pour fustiger les autres dans les travers qu'elles portent en propre : vous êtes un aigri, nul doute là-dessus.
Ceci dit, logorrhée signifie aussi un bavardage oiseux ; et vous-même, allègrement, vous en rajoutez dans le débat viduité, vacuité.
Décidément vous cumulez, en tout bien tout honneur bien sûr, les deux plus grands reproches que vous adressez aux intervenants que vous interpellez.
Pardon, j'oubliais un troisième mot qui vous sied bien et qui peut compléter votre intervention : stérile.
J'en resterai là, je ne voudrais pas ajouter à certaines aigreurs d'un certain quinquennat.
Rédigé par : giuseppe | 18 octobre 2014 à 21:58
@sylvain
Avec sa prestance, son charisme, son éloquence (...)
Pour ne pas oublier son respect de la dignité de sa charge, sa distinction, son tact, sa délicatesse, sa bienveillance, son goût parfait, son exquise politesse, son immense culture, sa finesse, son sens de la diplomatie, son vocabulaire châtié, son expression pondérée, sa réserve, son altruisme, son sens du devoir, son esprit de sacrifice, son souci constant de la grandeur de la France et du bonheur des Français, son désintéressement, sa clairvoyance, son esprit visionnaire, sa rigueur, son calme inébranlable, sa maîtrise de soi, sa constance dans l'action, sa ténacité, sa fermeté, son intégrité morale et matérielle, son honnêteté, son sens de la justice, son sens de l'écoute, son respect de la vérité, son respect de la parole donnée, sa magnanimité et j'en oublie...
Ça va comme ça ?
Avec tant de qualités, aussi rares de nos jours chez un homme politique, je ne vois qu'une solution : direction le Panthéon.
Rédigé par : Parigoth | 18 octobre 2014 à 21:18
Je le sais bien les chiffres dérangent, et en plus ils sont têtus. Dire qu'ils sont faux c'est avouer qu'ils sont justes, on le sait, ce type d'argument n'a plus cours même chez les plus naïfs.
Le propos n'est pas là, le but est quand même de relever que la soi-disant performance économique et le réformisme efficace de l'ancien président ne sont que des poncifs sans vérité affichée. Les chiffres sont têtus. On peut certes les discuter, éventuellement les manipuler, mais la filière sa reconstruit facilement pour déposer des faits rien que des faits.
Ceci étant, je ne comprendrai jamais comment, confronté à un personnage qui a fait autant de mal, autant spolié le pays même par acteurs interposés je peux le concevoir, des citoyens peuvent encore supporter ce genre de politique.
Je m'accommode très bien de "la présomption humaine de culpabilité" elle me suffit dans tous les cas pour passer mon chemin.
@Achille
D'accord avec vous, je ne connais pas le langage zenblabla, donc j'ai renoncé à traduire. Pourtant ce pourrait être intéressant, dommage pour moi et peut-être pour vous...
Rédigé par : giuseppe | 18 octobre 2014 à 15:03
Trugere bras d'och, grand merci à vous, Mary Preudhomme, de mettre une poésie dans ce blog où, de mon point de vue, s'étend de plus en plus la triste logorrhée des aigris.
Permettez-moi d'ajouter mon grain de sel sur la "viduité". Au sens propre c'est l'état d'être veuf ; par extension la viduité est un état d'isolement, de privation, mais en aucun cas ne correspond à la vacuité. Je demeure perplexe que cette notion élémentaire conduise à tant de débats stériles dans ce blog.
Un dernier point, Mary : on écrit me zo ganet, et non me zoganet, mais ce n'est qu'un excusable lapsus calami.
Rédigé par : Claggart | 18 octobre 2014 à 14:03
@ zenblabla | 18 octobre 2014 à 01:12
Vos commentaires sont toujours pour moi une source de perplexité aussi bien sur le plan de la sémantique que de la syntaxe.
Rédigé par : Achille | 18 octobre 2014 à 10:27
@ Xavier NEBOUT
Le Duce ?
C'est pas le type qui a dit : "Si la justice n'arrive pas aux mêmes conclusions que Mediapart (abonnez-vous !) c'est parce qu'elle est corrompue" ?
Toute communauté qui se situe au-dessus des lois en présumant de la culpabilité humaine est faible.
Qu'elle dissimule sa faiblesse derrière la promesse d'un salut, l'importance démocratique d'un journal ou les faisceaux de licteurs importe finalement peu.
Rédigé par : Garry Gaspary | 18 octobre 2014 à 10:20
Vous avez raison Giuseppe en effet l'eau ça mouille ; vos chiffres totalement faux sont issus de liens tous aussi falsifiés les uns que les autres ; mais ce n'est pas grave, chacun peut et doit avoir le droit de propager tous les mensonges qu'il veut, tant que ça nous console tous.
Rédigé par : sylvain @ Giuseppe | 18 octobre 2014 à 09:06
Archrg !
C'est cela qui est attirant avec votre blog, notre hôte, l'idée toujours exprimée et qu'il faut exprimer, que distinguer dans une pelote un brin qui serait avarié, c'est la distinction qui va produire disqualification de la pelote.
Cela est, comme cela serait avec la simple rigueur comme l'intenta la science il y a longtemps, comme autant l'intenteraient par postulat les juristes devenus mieux sapiteurs (et tout cela - rappelez-vous la publicité pour la machine à laver Brandt - étant) en deçà mais au-delà d'une sorte de "vérité sans frotter", vérité remise pour toujours pour se révéler en apogée... alors comment toujours cela est autant amusant que troublant.
C'est un peu avec tout ce qui blogue, un concours de pelotes qui rouleraient sur une sorte de planche du temps, et comme depuis l'observation de la roulure desdites pelotes on relèverait les avaries des brins parmi desquelles elles roulent (2br1dékèlroul) pour commentaires...
La calamité NS dans une machine à laver, cela reste une calamité dans le tissu, serait-il lavé dans une quelle que soit la sorte de machine qui lave !
Le procès de la calamité d'un tissu se passe... en dehors du droit, j'en ai peur....
Le procès du brin ne fonctionne pas pour qui déclare être "comme par-delà être en pelote" et... dans un temps immémorial, la pelote subjugue parce que le droit ne peut observer en elle avec l'action plus que tel ou tel autre brin qui est en elle !
Innommable et indescriptible pelote !!
Le droit a ceci de charmant qu'il pose l'hypothèse, sans devoir et c'est heureux avoir à le démontrer, que le procès du brin suffit à celui de la pelote !
Que la pelote Sarkozy tente de se mettre à jour, cela est bien certain...
Que les brins qu'elle rassemblera ne seront pas avant longtemps jugés cela découle sans déroulement d'avance, car cela serait parmi un horrible univers de préjugés...
C'est coincé tout ça, comme le serait par avance le procès des pelotes, alors cela restant concours de croyances avant même d'être concours de préjugés...
Mais bon ! avec le décoincement façon débâcle pour une occidentale Volga, on peut s'attendre au pire !
Aux temps des mille pelotes, cela fait du bien, avec vous notre hôte, que s'instigue l'observation de la pelote, fût-elle la pelote Sarkozy qui suffirait à se démontrer devenir le pompon d'un manège démocratique !!
PS : Je suis un peu fatigué les derniers temps, alors radicalement absent du blog par le fait, mais cette fatigue se relâche d'un bonheur facile et subreptice parmi l'écriture de quelques éloges sincères, s'ils doivent être difficiles à comprendre, pour Philippe Bilger notre hôte.
Merci bien.
Rédigé par : zenblabla | 18 octobre 2014 à 01:12
Sylvain et les chiffres.
Je vais essayer, plus simplement, de clarifier les chiffres de la dette dont il parle, car il doit être un peu fâché avec ces derniers.
La dette publique au sens du traité de Maastrich (ou dette publique notifiée) c'est-à-dire qu'elle couvre la dette de toutes les administrations publiques. Elle est brute ce qui signifie que les actifs financiers des administrations publiques ne sont pas déduits.
Donc sans remonter aux calendes grecques et pour regarder l'avenir :
J. Chirac 1995/2007 : on est passé de 650Mds à 1250Mds. Soit 600 MsS de plus.
N. Sarkozy 2007/2012 : on est passé de 1250Mds à1850Mds. Soit 600Mds de plus.
F. Hollande 2012/2014 : on est passé de 1850Mds à 2000Mds.
Si l'on se projette en 2017, avec en gros les 4% de dérapage on peut imaginer 200 Mds de plus, soit pour le quinquennat 350Mds, allez on va pousser jusqu'à 400Mds.
Dans tous les cas SAUF accident le record de la dette est détenu par N. Sarkozy.
On peut chipoter sur la crise pour les uns, la morosité pour les autres... Enfin toutes les bonnes excuses que l'on voudra, mais comme avait dit lors d'une réunion, un responsable financier, "il neige en hiver et vous méditerez ces paroles."
J'ai volontairement arrondi, cela donne surtout les échelles de grandeur des uns par rapport aux autres.
J'avais beaucoup de mal au milieu des % et des ratios fournis, sans base et sans référentiel.
Ceci dit le volontarisme de notre ancien président était surtout dans le vent qui était produit, plus que dans l'efficacité réelle.
L'argent étant le nerf de la guerre on peut penser qu'il nous a précipités plus vite que tous les autres au fond du puits.
C'est pourquoi je suis toujours incrédule sur le fait qu'il y ait autant de personnes qui attendent son retour.
Je me suis essayé au même calcul quant aux affaires qui lui collent aux basques, je suis prudent puisque non condamné, et je retombe sur les mêmes résultats mais dans ce cas ce n'est pas trop quantifiable, mais vu l'état de notre pays l'efficacité est sans doute aussi grande que ci-avant.
Rédigé par : giuseppe | 17 octobre 2014 à 22:05
moncreiffe notre cousin LOL et Gone-with-the-Bling* - sans Rhett Butler LOL - soufflent un vent d'exotisme vs les ventriloques !
*Merci pour son gentil commentaire LOL une nouveauté pour moi LOL si souvent e.piétinée !
Rédigé par : eileen | 17 octobre 2014 à 21:38
Suite aux conférences données par Sarkozy, les bobos de gauche se déchaînent !
Ils en crèvent de jalousie.
N'est pas Nicolas Sarkozy qui veut.
Avec sa prestance, son charisme, son éloquence, il a les portes grandes ouvertes de par le monde.
J’en connais un à qui ça ne risquera jamais d'arriver…
Je l'ai trouvé resplendissant et en pleine forme ! C'était un pur bonheur de l'apercevoir aux informations télévisées et pas que sur une chaîne !
Il est grand temps qu'il revienne en politique, justement, et que notre pays retrouve sa belle image, détériorée depuis le 6 mai par une équipe de peintres en bâtiment amateurs,
D'un autre côté il a raison : entre peu payé à l'Elysée avec une demi-France de gauche qui crie haro sur le baudet quoi qu'il fasse, et une heure de conférence bien payée avec les remerciements du public en plus, moi je n'aurais pas hésité longtemps.
Rédigé par : sylvain | 17 octobre 2014 à 20:46
C'est ce qui me stupéfie chaque fois (ou presque)... La religion et Saint-François d'Assise appartiennent à la culture du monde mais les servantes de la phrase juste (!) ces immortelles toujours parmi nous qui ont entendu le saint homme la prononcer en français donc !
Que l'immortelle ne perde donc pas de temps sur cet espace où ne sévissent que tromperies, pseudos et êtres bouffis d'orgueil !
Rédigé par : calamity jane | 17 octobre 2014 à 20:33
Employer viduité au sens de vacuité est impropre.
Cet emploi est condamné par les puristes :
"On se gardera de commettre cette confusion [viduité/vacuité] et d'employer viduité dans un sens abusif" (Dupré 1972)
Rédigé par : Mary Preud'homme (et têtus avec ça !) | 17 octobre 2014 à 19:26
@ Parigoth
La loi est devenue folle, oui c'est vrai, sinon qu'elle n'y peut rien, la pauvre... Ce n'est pas elle qui est folle mais, comme vous le dites, le législateur qui est fou. C'est toujours pareil, la loi, on ne la respecte pas, comme on devrait se faire un devoir de le faire, aussi imparfaite soit-elle, on l'utilise...
Rédigé par : Denis Monod-Broca | 17 octobre 2014 à 19:09
@ Gone-with-the-Bling
Merci pour le compliment. Je n’ai pas pour habitude de donner des leçons de morale. Mais il me semble parfois nécessaire de rappeler les règles élémentaires de la politesse aux malotrus.
@ françoise sansgants
Merci pour la mise au point. Le mot viduité signifie bien état de ce qui est vide, sans valeur, sans intérêt . Cela s’applique fort bien, à mon humble avis, au retour en politique de Nicolas Sarkozy.
@ Mary Preud’homme
Le "serveur de soupe anonyme" que je suis (selon vous) se moque de votre avis comme de ses premières chaussettes. Sachez toutefois que lorsque j’ai un doute sur le sens d’un mot, j’ai pour habitude de consulter un dictionnaire usuel ou bilingue. Etant canadien anglophone et même si je vis en France depuis longtemps, il m’arrive encore assez souvent de penser en anglais et de devoir traduire mes idées en français.
Votre fixation sur l’anonymat (relatif) des commentateurs est risible. Dites-moi donc à quoi cela vous avancerait de connaître mon nom complet. Car Moncreiffe est à la fois le maiden name de ma mère et mon middle name . Voulez-vous que je vous fasse parvenir une photocopie de ma carte d’identité, un extrait d’acte de naissance, une copie de mes états de service quand j’étais officier de police à Winnipeg, mon dernier avis d’imposition et une facture d’électricité ? Quoi d’autre ?
Rédigé par : moncreiffe | 17 octobre 2014 à 18:41
Mary & Calamité
Chères amies, je suis très sensible à l'admiration que vous me manifestez.
J'ai choisi un pseudo qui inspire répulsion ou admiration. C'est voulu.
Selon le degré de culture du lecteur, le crétin inculte verra en Savonarole un facho-hystérique, un autre percevra peut-être en lui l'avant-gardiste du protestantisme. Le Vatican poursuit depuis près de 400 ans une "grande controverse" sur Savonarole à l'image de la célèbre controverse de Valladolid ("les Indiens ont-ils une âme ?"), des érudits planchent depuis 400 ans sur l'éventuelle excuse de notre Sainte Église pour avoir brûlé un homme de bonne foi. J'attends avec espoir une issue favorable. Je vous tiendrai au courant.
Rédigé par : Savonarole | 17 octobre 2014 à 18:18
A tous ceux, intoxiqués par la gauche et ses médias, qui disent que N.Sarkozy est responsable de la dette, faites vos calculs sur les chiffres de l'INSEE et vous verrez qu'il en est tout autrement... Augmentation de la dette en euros sur les mandats suivants :
Mitterrand, multipliée par 6
Chirac, multipliée par 1,8
Sarkozy, multipliée par 1,5
Maintenant, si l'on prend les gouvernements de gauche puis de droite puis Sarkozy :
Gouvernements Mauroy, Fabius, Rocard, Cresson, Bérégovoy, Jospin : la dette a été multipliée par 6,2
Gouvernements Chirac, Balladur, Juppé, Raffarin, Villepin : la dette est multipliée par 2,3
Gouvernement Fillon : la dette est multipliée par 1,5
Ces chiffres sont des calculs partant des données INSEE et non contestables (dette de sortie/dette d’entrée)...
Seulement voilà il y a une telle désinformation de l'opinion publique par beaucoup de médias et de politiques de gauche que les chiffres sont manipulés à dessein contre N.Sarkozy ..
C’est honteux, tous ceux-là sont en train de démolir la démocratie, l'éthique du journalisme, la politique.
Il ne faut pas s'étonner que les citoyens s'en détournent ou deviennent des robots sans jugement qui s'alignent sur les sondages par simplification intellectuelle.
Rédigé par : sylvain | 17 octobre 2014 à 17:02
Bientôt, il faudra s'excuser d'être objectif, loyal, de ne pas s'acharner ou calomnier sans preuves, de défendre la présomption d'innocence, etc.
Ou alors si vous ne hurlez pas avec la meute, c'est le lynchage verbal, les amalgames douteux, les procès d'intention et les suppositions sans queue ni tête, etc.
Ôtez-moi d'un doute, sommes-nous toujours sur le blog "Justice au singulier" de Philippe Bilger ?
Que sont les grands anciens devenus, souvent à la dent dure mais le propos toujours juste et à la pointe de l'esprit.
Rédigé par : Mary Preud'homme | 17 octobre 2014 à 17:01
calamity apprenez à lire les messages avant de commenter. Chacun sait que Savonarole publie sous un pseudo. Ce qui pose problème c'est lorsque des anonymes font des attaques ad hominem sous le couvert de l'anonymat. Là on entre dans un autre registre.
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Quant à la prière de St François d'Assise, qui était aussi celle de mère Teresa - elle l'a d'ailleurs fait réciter à toute l'Assemblée norvégienne lors de la remise de son prix Nobel de la paix - je vous renvoie à son intégralité et au contexte dans lequel j'en ai cité un extrait car là encore vous n'avez rien compris.
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françoise sansgants | 17 octobre 2014 à 13:00 --- Vous étiez hors sujet et vous vous enfoncez. C'est pas beau de mentir ! La prochaine fois signez donc Pinocchio !
Rédigé par : Mary Preud'homme ("Me zo ganet e' Kreiz ar mor") | 17 octobre 2014 à 16:36
Pour certains Sarkozy serait le messie, celui que le monde attendait ! soit mais le personnage qui transformait tout en or avant d'être élu, transforme désormais tout en eau de boudin, il a le mauvais œil, la maz'ra, il attire la scoumoune.
Pour notre santé mentale collective, mieux vaut être prudent et se tenir à l'écart !
Rédigé par : eileen | 17 octobre 2014 à 15:59
@ Didier OPN
«Tout est dit dans le titre de Philippe Bilger. Sarkozy ou l'enfance inachevée, personnalité qui n'a jamais appris - donc admis - la frustration et se révèle donc, au fond, immature : "Avec Carla..." n'est qu'un exemple.»
Des psychologues qui se sont intéressés aux politiciens modernes en ont conclu qu'ils étaient tous narcissiques et immatures avec des traits d'insensibilité et d'absence de scrupule proches de ceux des tueurs en série.
Ce que je reproche à notre hôte, ce n'est pas de critiquer Nicolas Sarkozy, qui le mérite bien. C'est de faire une ridicule fixette.
Nicolas Sarkozy n'est pas pire que les autres ou, dit autrement, les autres ne sont pas mieux.
Prétendre le contraire, c'est faire preuve de naïveté ou de malhonnêteté.
Rédigé par : Franck Boizard | 17 octobre 2014 à 15:57
Tout est dit dans le titre de Philippe Bilger. Sarkozy ou l'enfance inachevée, personnalité qui n'a jamais appris - donc admis - la frustration et se révèle donc, au fond, immature : "Avec Carla..." n'est qu'un exemple.
Rédigé par : DidierOPN | 17 octobre 2014 à 15:00
Savonarole ? pas un anonyme ?
F. d'Assise aurait aussi dit "faites de moi un instrument de votre paix" !
Est-ce que madame la sagesse incarnée du blog Justice au Singulier saisit la nuance ?
Car il n'aurait pas dit "l'instrument" !
Il n'était pas prétentieux au point de vouloir mettre la vérité là où serait l'erreur ! Sinon, inutile de penser aux chasseurs et pêcheurs qui assassinent nos frères les oiseaux et poissons !
Rédigé par : calamity jane | 17 octobre 2014 à 14:29
@sylvain
Sur son quinquennat, Sarko avait commencé à préparer les Français à ces jours sombres (réforme des retraites, etc)... Et il a eu raison !
Il faut arrêter de se moquer du monde avec les fausses réformes de Sarközy, dont la façon selon laquelle il a « réformé » les retraites, d'une part en ne touchant en rien à la scandaleuse inégalité public-privé et encore moins aux régimes spéciaux - une inégalité de plus dans l'inégalité - et d'autre part pour le véritable siphonnage des caisses de retraites du privé, correspondant à des régimes peu favorables réduits à la portion congrue, au profit de l'Ircantec (régime des élus et des fonctionnaires non contractuels), plus favorable.
En résumé : les pauvres paient pour les riches !
C'est cela, l'égalité à la française...
Cinq à six milliards d'euros vont être siphonnés [en 2010] de la caisse de retraite des salariés du privé pour être refourgués à l'Ircantec, le régime des fonctionnaires contractuels et des élus locaux. La raison ? Le changement de statut de La Poste. Un véritable hold-up d’État orchestré de main de maître par Christian Estrosi.
http://www.lesmotsontunsens.com/scandale-ircantec-arrco-agirc-etat-5-milliards-euros-caisses-de-retraite-du-prive-la-poste-7020
Et après ça il faudrait encore dire merci aux réformateurs, les applaudir et les reconduire aux affaires pour qu'ils poursuivent impunément leurs nuisances ?
Rédigé par : Parigoth | 17 octobre 2014 à 14:23
Un militant UMP encore sarkoziste aujourd'hui fait preuve d'un dévouement sans faille. Pour ma part, il y a longtemps que je me serais sauvée d'un parti dont le bénéficiaire encaisse régulièrement 100 000 euros par conférence, tout en faisant sortir de ma poche quelques euros pour régler des amendes qu'il est tenu de payer lui-même.
Quel goujat ! Il y a un abîme entre mon train de vie et le sien. Auquel je serais tenue de contribuer pour l'enrichir ? Pour que la France se porte encore plus mal après un passage à la présidence ? Merci bien !
Ce sont des remarques petites et mesquines, mais juste aux dimensions de ce triste personnage, éloigné à des années lumière du grandiose de Gaulle.
Rédigé par : Camille | 17 octobre 2014 à 13:53
Ma remarque sur le lexique (Lexique : pour celles et ceux qui adorent se jeter sur un os avant qu'il ne soit tombé à terre, viduité sens 2, synonyme de vacuité :
http://www.cnrtl.fr/definition/viduit%C3%A9
Apprenez à vous lécher les babines avant de sortir les crocs) ne ciblait pas seulement Mary Preud'homme mais tout un chacun (sauf notre hôte qui peaufine chaque phrase).
J'ai choisi cet exemple pour illustrer le fait que la langue française est aussi belle que traîtresse, et que les mots ont plusieurs sens et souvent plusieurs orthographes et qu'elle mérite que l'on lui consacre du temps.
Rédigé par : françoise sansgants | 17 octobre 2014 à 13:00
C'est Sarko qu'il nous faut !
Les journalistes et tous leurs complices de gauche nous prennent en otage et surfent sur l'anti-sarkozysme mais finalement personne n'est dupe.
C'est un homme comme lui qu'il faut à la tête du pays pour combattre la crise et défendre l'intérêt de ses compatriotes.
Qu'on le veuille ou non, nous n'avons pas le choix : les années à venir vont être très difficiles... dans ce cas je préfère qu'un chef d'Etat de la trempe de Sarko me dise la vérité économique plutôt que de me promettre le pays des bisounours socialistes.
Sur son quinquennat, Sarko avait commencé à préparer les Français à ces jours sombres (réforme des retraites, etc)... Et il a eu raison !
J'espère qu'il sera réélu en 2017 pour continuer ces réformes de bon sens qu'il avait engagées !
Rédigé par : sylvain | 17 octobre 2014 à 12:29