François Bayrou qui ne parle jamais pour ne rien dire a déclaré que le président de la République ne pourrait pas continuer ainsi, avec une majorité déchirée, jusqu'à la fin du quinquennat et que donc, à un moment ou à un autre, la dissolution serait inévitable.
Il a ajouté qu'avec cette éventualité hautement prévisible, Nicolas Sarkozy, président de l'UMP, pourrait devenir un Premier ministre de cohabitation et qu'une telle perspective était sans doute inscrite dans sa tête (Le Grand rendez-vous-Europe 1-Le Monde-i-Télé, repris par Le Figaro).
Même si je n'apprécie pas ces atteintes subtiles ou brutales, par sadisme ou lucidité, à la légitimité de François Hollande, force est de considérer que l'hypothèse évoquée par ce centriste libre et conséquent est tout à fait plausible.
J'ajoute qu'elle réparerait une injustice ou consolerait d'un malentendu démocratique.
En effet, après avoir fait un bilan de son quinquennat, il était incontestable qu'on pouvait créditer Nicolas Sarkozy d'une énergie jamais lassée, d'un sens du mouvement, d'une appétence démesurée pour l'action, d'une aptitude à l'animation de ses équipes, d'une volonté de surmonter tous les obstacles et d'un orgueil, voire d'une vanité certaine. A rebours, lui ont manqué l'allure, l'impartialité dans l'arbitrage, la sérénité, les vertus de retenue et d'élégance, le respect de la République dans ce qu'elle doit avoir d'exemplaire et d'équitable, la pensée à long terme.
Alors qu'à l'évidence il était infiniment doué pour la gestion dans l'urgence, l'opératoire à court terme et l'immédiateté des situations de crise où son agitation a pu apparaître alors comme la seule réponse adaptée.
On devine où je veux en venir.
Nicolas Sarkozy aurait été probablement un Premier ministre d'exception. S'il s'était arrêté là, son destin déjà n'aurait pas été médiocre. S'il avait aspiré ensuite à la charge suprême, nul doute que le président n'aurait pas oublié les enseignements et les leçons du Premier ministre, les avertissements prodigués par le réel et par l'incarnation discutable ou non de sa personnalité dans l'espace de ce pouvoir encore dépendant.
Sans qu'il soit coupable puisque, contre son gré, son ambition n'a pas pu être alors satisfaite, l'avoir obligé à sauter par-dessus la case de Premier ministre l'a projeté, trop vite, sans préparation ni précaution, dans un monde trop grand, trop raffiné, trop majestueux pour lui. Sa victoire de 2007, nette, loin de faciliter son apprentissage présidentiel, lui a fait perdre d'emblée tout sens des choses et il a cru connaître de toute éternité ce qu'en réalité il n'avait jamais su.
On ne passe pas impunément, en une seule fois, en un unique saut, de l'effervescence quotidienne et de la proximité souhaitable et rude du ministère de l'Intérieur à la distance et à la réserve que l'Elysée aurait dû imposer. Monter les marches du Palais en short, le visage suant, était la traduction vulgaire de ce contraste éclatant.
En effet,il est dur, après avoir tapé sur les épaules, de quitter ce ministère, la familiarité et la brutalité de l'univoque, le narcissisme inévitable sécrété par une omniprésence techniquement et politiquement justifiée, pour le royaume de l'équivoque, du ralenti, de la litote et de l'allusif. Une maîtrise ostensible, pragmatique et directe pour une domination subtile et raffinée. N'est pas Mitterrand qui veut après avoir été Sarkozy !
Nicolas Sarkozy avait trop payé de sa personne pour accepter de se faire rembourser plus tard par un silence et une classe de bon aloi.
Il n'a pas été Premier ministre. Il le sera peut-être demain, mais dans la cohabitation.
Pour lui, ce ne sera pas la même chose que d'être appuyé même du bout de l'esprit par un président complice et solidaire ou de devoir exercer son pouvoir sous la vigilance et la tutelle négatives d'un chef de l'Etat plus soucieux de compter ses outrances ou ses bévues que ses réussites.
Mais ceci sera une autre histoire.
"Quand il n'y a rien à défendre, se replier, encercler les manifestants les plus violents"...
Oui, c'est ce que pense une personne de mon entourage. Ce serait "rien à défendre" qui pose problème. En effet, cette manifestation ayant lieu dans un lieu ouvert l'exigence
de la protection (immeubles, va et vient de citoyens non manifestants et autres cas de figure dans un lieu fréquenté) ne justifiait pas "le lancement de ce type d'armes".
Rédigé par : calamity jane | 01 novembre 2014 à 07:12
"Au terme de la loi, la riposte devant être proportionnée à l’agression, vous préconisez quoi, face aux cocktails Molotov ?"
Rédigé par : Tipaza | 30 octobre 2014 à 09:59
Ce concept s'applique à titre individuel, pas à titre collectif. Si un groupe de manifestants contient quelques excités qui lancent des cocktails Molotov dans le tas, ça n'autorise pas les forces de l'ordre à saupoudrer la manifestation au napalm.
Ce que je préconise ?
Quand il n'y a rien de vital à défendre, se replier, encercler les manifestants les plus violents et les faire prisonniers, ou mettre au point des moyens de les identifier a posteriori.
Mais comme ce n'est pas si simple dans le feu de l'action quand les esprits s'échauffent, le plus sage est probablement de proscrire les grenades offensives pour ce type d'usage.
La famille de Vital Michalon (autre dangereux djihadiste vert qui méritait sûrement de mourir) le pense aussi depuis 1977. Le pompier qui a récemment eu la main arrachée aussi.
Rédigé par : Alex paulista | 31 octobre 2014 à 18:20
Si déjà des jeunes distribuent des tracts dans l'enthousiasme, c'est quand même mieux que dans la tristesse !?
Quant à la main sur le cœur, vous confondez avec Manolo : "...la main sur le cœur, je vous le dis..." (AN)
Il ne fait plus de sortie sans sa main et sans son cœur.
Tant mieux.
Y aurait-il des jeunes c... de droite qui tractent et de formidables jeunes de gauche qui font la même chose ?
Laissez donc les jeunes s'enthousiasmer pour une cause.
C'es mieux que de casser des abribus.
Derma, votre discours est dépassé.
Rédigé par : Jean-Paul Ledun@derma | 31 octobre 2014 à 14:27
Seul, Sarkozy peut et doit revenir remettre le pays sur de bons rails !
Un homme, un fourbe, bref un socialiste cocufieur de couillons, a promis un changement, mais c'était un menteur, un fabuleux menteur, porté au plus haut sommet de l'Etat par des gens peu courageux et issus des familles de bisounours très fonctionnarisées, cet homme a profité d'une certaine lassitude dans une crise qu'il voulait ignorer...
Alors en quelques mois, cet homme si je peux parler ainsi a su mettre la France à genoux, être la risée du monde entier avec ses blagues indignes de carambar, ses mensonges à répétition et sa soi-disant intelligence... Après cet intermède socialiste je ne vois qu'un homme pour remettre la France sur la route... c'est Nicolas Sarkozy.
Rédigé par : sylvain | 31 octobre 2014 à 13:55
Le programme-pour-couillons de Sarkozy sera distribué en temps voulu par de jeunes enthousiastes en maillot blanc. Peut-être pas à Villepinte... Guaino espère qu'on lui confiera la rédaction des discours les plus émouvants. On ne sait pas encore si cette fois-ci La Réchauffe parlera en mettant la main sur son coeur.
Rédigé par : derma | 31 octobre 2014 à 09:15
""François Bayrou qui ne parle jamais pour ne rien dire"... Diable !! S'il parlait de temps à autre pour dire quelque chose d'important, ça se saurait. Il n'aurait sans doute pas accumulé autant d'échecs électoraux !!"
Rédigé par : berdepas | 29 octobre 2014 à 13:10
Sans compter qu'il est souvent à côté de la plaque en l’occurrence de rue :
http://www.sudouest.fr/2014/10/27/l-allee-nommee-emir-1716977-4344.php
Rédigé par : hameau dans les nuages | 30 octobre 2014 à 22:30
@Tipaza
Je vous recommande le bon vieux Garant Américain et le MAS 56 avec lance-grenade. Quant à la MAT 49 vaut mieux avoir les pieds à plat car ça part tout seul.
Rédigé par : Jabiru | 30 octobre 2014 à 21:43
Sivens :
Pour les antisarkos :
Les médias locaux possèderaient la photo d ' un homme dont le brushing similaire à celui de Sarko dépasse de la cagoule !
Marchenoir va nous organiser une marche blanche
Ne me remerciez pas , c est cadeau !
Rédigé par : sylvain aux antisarkos | 30 octobre 2014 à 10:41
"Demain le FAMAS à l'aveuglette en mode rafale ?"
Rédigé par : Alex paulista | 29 octobre 2014 à 20:52
Au terme de la loi, la riposte devant être proportionnée à l’agression, vous préconisez quoi, face aux cocktails Molotov ?
Le lance-flammes, plus silencieux. Mais est-il plus ou moins écologique ??
Sachez que le FAMAS est un fusil qui malgré certaines qualités, présente le grand défaut d’une cadence de tir trop rapide, qu’il s’échauffe très vite et qu’il s’enraye facilement.
Un appel d’offres doit intervenir pour le remplacer.
Mais le prochain fusil ne sera pas français puisque la France n’est plus en mesure de fabriquer des fusils, ni d’ailleurs des munitions, qui viennent pour beaucoup du Brésil, le saviez-vous ??
Eh oui, la désindustrialisation a aussi frappé de ce côté.
La prochaine arme individuelle sera probablement allemande, HK, déjà en dotation dans les forces spéciales françaises.
Certains humoristes, il en existe même dans l’armée, préconisent une nouvelle version de la Kalach !!
Rédigé par : Tipaza | 30 octobre 2014 à 09:59
"Robert Marchenoir, j'admire avec quelle justesse vous dites les choses, et ça ne date pas d'aujourd'hui.
À vous lire.
Rédigé par : stephane | 29 octobre 2014 à 19:46"
.........................................
En effet, très juste cher stephane, il dit les choses avec justesse, ses articles sont des must d'intoxication, il devrait les envoyer comme CV à l'Elysée pour se faire embaucher en tant que directeur de cabinet de la propagande - Pravda inquisition antisarko. Il aurait toutes ses chances et ferait un tabac !
Rédigé par : sylvain aux antisarko | 30 octobre 2014 à 09:05
Un tandem Hollande-Sarko à la tête de la France ? Pitié. On a déjà vu comment fonctionnait la cohabitation : une guerre de tranchée feutrée, des coups bas, des chausse-trapes. Le pays n'a vraiment pas besoin de cette forme d'enlisement et de neutralisation réciproque au cœur de l'exécutif. Ce n'est pas la solution pour régler les problèmes sérieux qui affectent le pays. Hollande Sarko, c'est un présent et un passé récent qui n'ont apporté ni la sérénité, ni l'efficacité. Pas plus l'un que l'autre ne convient à l'avenir du pays.
Rédigé par : Jack | 29 octobre 2014 à 22:33
"Un jeune manifestant est mort. C'est un drame pour sa famille mais à qui la faute ? Certainement pas celle des forces de l'ordre prises pour cible..."
Rédigé par : Jabiru | 29 octobre 2014 à 11:17
Cher Jabiru, vous avez déjà lancé une grenade offensive ? Étudié, si vous avez été officier, leur effet quand on doit prendre des gens retranchés dans une grotte ?
C'est un engin de guerre qui explose les tympans en milieu fermé et tue à proximité. Si elle est tombée sur le haut du sac à dos d'un jeune homme, c'est évidemment la mort instantanée.
Que des gendarmes lancent ce type d'arme sans discernement dans un endroit très enfumé qui fourmille de manifestants est proprement hallucinant. C'est incroyable.
Demain le FAMAS à l'aveuglette en mode rafale ?
Je crois que le ministre de l'Intérieur s'en est rendu compte. Ce n'est pas un problème de droite ou de gauche. On ne peut pas utiliser les grenades offensives en les jetant dans le tas contre des manifestants.
Que vous ne compreniez pas cela est préoccupant.
Rédigé par : Alex paulista | 29 octobre 2014 à 20:52
Merci Stéphane.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 29 octobre 2014 à 20:37
Pour prendre le pouvoir les socialistes ont exclusivement basé leur stratégie sur la diabolisation de la personne de Nicolas Sarkozy.
Cette stratégie a bénéficié de la complicité active de tout le système : médias, oligarchie, syndicats etc.
Une part importante de l'électorat de droite s'est laissée intoxiquer par le poison de la détestation distillé pendant cinq ans.
C'est ce manque de discernement qui a permis l'élection d'un imposteur et plus grave encore la captation de tous les pouvoirs par le parti socialiste.
Sarkozy a raison de parler de l'état de ruine dans lequel les socialistes laisseront la France.
Mais il ne faut pas se faire d'illusions, les Français n'ont pas fini de payer la note du 6 mai 2012.
Après tout ils ont ce qu'ils ont voulu et n'auront que ce qu'ils méritent.
Je souhaite le retour de Nicolas Sarkozy car il est le seul capable de remettre en mouvement un pays figé.
Le voudra-t-il lui qui s'est battu pour des Français qui ne lui en sont pas reconnaissants ?
Il le ferait par devoir, soit !
Mais il faudra au préalable que les électeurs retrouvent un jugement objectif sur sa personne et sur son action.
Il y a beaucoup à faire pour y arriver et chacun de nous a un rôle à jouer.
L'obstacle, et non des moindres, est que la nature humaine reconnaît difficilement s'être trompée.
Rédigé par : sylvain | 29 octobre 2014 à 20:19
@Robert Marchenoir
J'admire avec quelle justesse vous dites les choses, et ça ne date pas d'aujourd'hui.
À vous lire.
Rédigé par : stephane | 29 octobre 2014 à 19:46
Bygmalion, Karachi, Kadhafi, Kazakhstan, Paul Bismuth, Tapie, j'en passe et des meilleurs... et vous voulez qu'il soit Premier ministre... La France est en train de descendre au niveau des Républiques bananières...
Rédigé par : alain | 29 octobre 2014 à 17:36
"Sans qu'il soit coupable puisque, contre son gré, son ambition n'a pas pu être alors satisfaite, l'avoir obligé à sauter par-dessus la case de Premier ministre l'a projeté, trop vite, sans préparation ni précaution, dans un monde trop grand, trop raffiné, trop majestueux pour lui. Sa victoire de 2007, nette, loin de faciliter son apprentissage présidentiel, lui a fait perdre d'emblée tout sens des choses et il a cru connaître de toute éternité ce qu'en réalité il n'avait jamais su."
Bonjour Monsieur Bilger
Voyez-vous j'ai eu l'impression que vous parliez du président actuel !
Malheureusement si l'on s'en tient à la comparaison entre les deux présidents successifs nous avons le calme après la tempête et malheureusement vu la situation actuelle mieux vaudrait la tempête qui bousculerait tout sur son passage afin que l'on puisse reconstruire après !
Rédigé par : Une femme parmi tant d'autres | 29 octobre 2014 à 17:17
Le problème de Sarkozy, ce n'est pas qu'il fasse du jogging. Obama fait bien du golf, et si certains commentateurs le lui reprochent à juste titre, ce n'est pas parce "cela rabaisserait la fonction présidentielle gna-gna-gna", c'est parce que pendant ce temps, il ne s'occupe pas des affaires du pays !
Le problème de Sarkozy, c'est qu'il n'est même pas candidat qu'il a déjà recommencé à nous enfumer. Parlant du manifestant mort dans le Tarn, il a prétendu :
«J'ai été ministre de l'Intérieur quatre ans et président cinq ans mais il n'y a pas eu de violence, pas de drame !»
Mais bien sûr !... Il y a juste eu, quand il était ministre de l'Intérieur, les émeutes arabo-musulmanes de 2005 qui ont mis la France dans un état de quasi guerre civile, plus la criminalité "ordinaire", les agressions racistes antiblanches "normales", les dizaines de milliers de voitures brûlées tous les ans quand la situation est "calme", etc., etc.
Tout le monde le sait, mais c'est plus fort que lui : il ne peut pas s'empêcher de nous faire son numéro de vendeur de chaussettes trouées.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 29 octobre 2014 à 15:22
Nombreux sont les Français amnésiques donc oublieux (moi y compris)... sylvain devrait leur/nous rafraîchir la mémoire et lister sous forme de points forts/faibles les réformes menées à terme par Sarkozy. Je ne me souviens que
à son actif :
- réforme des régimes spéciaux dont le coût est désormais plus important qu'il ne l'était précédemment. Réforme incomplète et non aboutie pour un coût qui a été augmenté alors qu'il aurait dû être réduit - Note : 0
- suppression des paradis fiscaux - il s'en est vanté - Réforme non aboutie - Note : 0
- les banques : séparation des opérations des "salles de marchés" et banques de détail - c'est un marronnier Réforme non aboutie - Note : 0
à son passif :
- la dette publique a explosé, le chômage n'a pas été stabilisé, les riches seraient de plus en plus riches, les pauvres de plus en plus pauvres ! toutes les couches sociales sont touchées
Il prétend et a dit avoir sauvé "le monde", il a sauvé les banques par un prêt faramineux remboursé rapidement avec une plus-value
La fonction présidentielle est décrédibilisée, ridiculisée, et donc la France, des affaires financières de voyous à la pelle, pour avoir raison il clive à outrance = les Français sont tous à des degrés divers atteints de sinistrose, le burn out les guette LOL
J'ai très certainement oublié plein de choses, mais sur ce genre de sujet je n'ai que très peu de dignité, j'accepte bien volontiers de me tromper, d'avance je le reconnais... j'avais mis tellement d'espoir en Sarkozy : la forme est totalement étrangère au fond, les Français ont été trompés sur la marchandise, un peu comme un défaut non visible bien que... le personnage promettait trop... un peu comme le camelot et son appareil miraculeux qui fait tout, une fois à la maison il ne fonctionne plus aussi bien !
=================
La réforme des allocations familiales fait que les enfants ne sont plus égaux ! Marisol Touraine tellement éprise de justice a-t-elle pensé à supprimer le Supplément familial dont le calcul tellement injuste est une honte absolue, si elle ne l'a pas fait/proposé, il y aurait donc les enfants des fonctionnaires et les autres MDR Drôle de pays que la France dont ses responsables politiques nous gavent de justice et ne savent prendre que des mesures qui créent de l'inégalité partout !
Rédigé par : eileen | 29 octobre 2014 à 14:16
@sylvain
Le type qui pense qu'on pose des critiques en lui voulant du mal ou plus exactement qu'on veut sa peau (cad l'assimiler après se l'être goinfré) ne peut 'normalement' prétendre à de grandes fonctions ! Je n'emploie pas "hautes fonctions" à dessein parce que j'ignore à quelle hauteur celles-ci se situent c'est-à-dire que plus elles seraient élevées et moins la conscience des choses de notre monde lui seraient perceptibles... comprenez-vous ?
Monsieur N. Sarkozy est de ce point de vue au niveau de F. Hollande : "je n'ai rien fait d'autre que m'installer dans un parti politique et prétendre gouverner" ! avec toutes les compromissions que cela implique et la visibilité de plus en plus réduite pour le pays.
Une vision pour le pays ce n'est pas cela.
Et connecter les dysfonctionnements pour trouver des solutions serait déjà une esquisse d'homme d'Etat.
Vous seriez tellement lucide et critique si ne vous faisait pas défaut le "copain de vie" en idées politiques.
Rédigé par : calamity jane | 29 octobre 2014 à 13:56
"François Bayrou qui ne parle jamais pour ne rien dire"... Diable !! S'il parlait de temps à autre pour dire quelque chose d'important, ça se saurait. Il n'aurait sans doute pas accumulé autant d'échecs électoraux !!
Rédigé par : berdepas | 29 octobre 2014 à 13:10
M. Bilger, vous nous dites :
"...Même si je n'apprécie pas ces atteintes subtiles ou brutales, par sadisme ou lucidité, à la légitimité de François Hollande, force est de considérer que l'hypothèse évoquée par ce centriste libre et conséquent est tout à fait plausible..."
Mais personne ne conteste la "légitimité" de l'élection de M. Hollande ! C'est son incompétence, son impréparation à la fonction, sa mollesse qui crèvent les yeux des Français (excepté un petit clan - comme chez Proust - d'irréductibles attachés à lui, moins de 15% paraît-il...).
Bien sûr qu'il ira jusqu'au bout de son quinquennat - si Dieu lui prête vie - mais dans son propre camp il est déjà hors course, cela aussi crève les yeux. Alors au yeux des Français, vous pensez bien !
Il n'y a pas d'atteintes subtiles ou brutales, ni de sadisme à en parler, que l'on s'appelle François Bayrou ou Tartempion.
Ce Monsieur était déjà tout juste à sa place rue de Solférino ! Faut-il que les socialistes soient bêtes pour l'avoir choisi à leur primaire !
Alors, de grâce, ne nous ressortez pas sa "légitimité" à tout bout de champ.
Rédigé par : Jean-Jacques Bernardini | 29 octobre 2014 à 12:44
Il n'y a pas que les dames patronnesses pour juger un individu sur la manière de se comporter à table.
Le comportement, la gestuelle sont des éléments qui sont pris en compte par les grands cabinets de chasseurs de têtes qui - avant de donner un avis sur le trio à présenter à leurs clients - inviteront à dîner le couple légitime ou non, celui avec lequel/laquelle le/la candidat partage sa vie - pour justement juger la manière de se comporter, vs l'autre, les autres... pour tout simplement apprécier si le candidat est présentable, sortable LOL
Il s'agit bien évidemment de poste N-1 dans de grandes entreprises internationales !
Ce n'est que l'application d'une formule bien connue de certains jeunes hommes qui disent de certaines jeunes femmes "je ne la présenterai pas à ma mère" !!
Certains commentaires ressemblent à du "bitchage" ou l'art et la manière d'être une langue de vipère, domaine qui était réservé aux femmes en particulier, les femmes qui aimeraient en "descendre" une autre. Eric Zemmour a raison de dire que la société se féminise, et pas toujours pour le meilleur.
Le bitchage est l'art de dénigrer l'autre. Bitch qui signifie "garce, chienne ou pire salope" : ce terme bitchage est inconnu des Anglo-Saxons LOL il est essentiellement français, les Françaises ont l'image de marque de langue de vipère !
Les gens heureux ne bitchent pas, il faut être malheureux pour s'attaquer aux autres, poussé par la jalousie, l'envie, le mal de vivre, le manque de confiance en soi, la souffrance en somme.
Il ne peut y avoir d'un côté la forme, et de l'autre le fond. Un mauvais style c'est une pensée imparfaite.
Plus on est en désaccord sur le fond, plus on doit être attentif à la forme, en fait le fond et la forme sont inséparables, écrire plat c'est écrire faux, la forme plate c'est le fond qui remonte.
Lire un texte rédigé par Monsieur Bilger est toujours un régal, le fond très technique ou qui fait intervenir certains méandres de la magistrature m'échappe aussi quelquefois, mais ce n'est pas Monsieur Bilger qui est en cause, c'est mon manque de compétence dans le domaine qui est le sien.
Rédigé par : eileen | 29 octobre 2014 à 11:55
Un jeune manifestant est mort. C'est un drame pour sa famille mais à qui la faute ?
Certainement pas celle des forces de l'ordre prises pour cible par des casseurs professionnels fous furieux, ne cherchant qu'à en découdre avec la société. N'oublions pas que les policiers et les gendarmes déplorent chaque année dans leurs rangs une quinzaine de morts en service commandé et pour ceux-là nos politiques restent en général assez discrets. Il est à souhaiter que nos gendarmes soient soutenus dans leurs missions rendues de plus en plus délicates car ce sont eux qui restent les gardiens de l'ordre républicain. Quant à ceux qui se trompent de cible, qu'ils se taisent car ce sont eux qui encouragent le désordre à des fins politiciennes.
Rédigé par : Jabiru | 29 octobre 2014 à 11:17
Tous ceux qui ont voté contre Sarkozy finiront par regretter leur erreur.
Oui, Monsieur Sarkozy a fait de belles choses, mais les journaleux de gauche aigris n'ont eu de cesse durant son quinquennat de le détruire, jamais ils n'ont mis en première page les bienfaits de ses réformes, mais prompts à critiquer sa soirée aux Fouquet's qu'ils nous ont resservie durant cinq ans... Nous avons perdu un grand homme, le seul à avoir suffisamment de poigne pour sauver la France.
Nous avons vu ce qu'ont donné les années Mitterrand, après près de quarante ans la France a encore du mal à se sortir du marasme dans lequel il nous a plongés et alors que nous commencions à avoir un espoir avec Sarkozy, la gauche de Hollande l'a anéanti comme elle anéantira la France en moins de temps qu'il ne faut pour le dire ; nous ne pouvons souhaiter qu'une chose, c'est qu'enfin tous les obtus, les abstentionnistes, les "j'ai voté contre NS" ouvrent enfin les yeux...
Rédigé par : sylvain | 29 octobre 2014 à 10:07
@Jean-Dominique Reffait
En même temps, un type qui a besoin de se faire annoncer en allant au conseil des ministres ! s'il ne sait pas être à l'heure comment voulez-vous qu'il gouverne ?
Tout cela est d'un triste ! ne voulant pas écrire - tristesse - car la profondeur dissemble.
C'est vrai que peu de personnes ont encore envie de s'intéresser aux élucubrations des socialistes dont on comprend ne serait-ce qu'avec la coupe des allocations familiales où ils posent leur kk nerveux.
Ceci dit, l'égalité républicaine consistant à ne privilégier aucun enfant (de la République) ne tient pas lorsque les fils et filles uniques ne sont pas aidés par une allocation ! Mais je suppose que tous les enfants uniques vivent dans des milieux aisés ! La nouveauté étant devenue la préférence nationale au niveau des allocs !
Alors ainsi qu'il m'est déjà arrivé de l'écrire : l'Etat le plus grand pourvoyeur d'inégalités.
Rédigé par : calamity jane | 29 octobre 2014 à 09:49
La star Sarkozy était certainement le meilleur pilote, mais sa non prévoyance de la crise qui a contredit le "gagner plus" est preuve de son incapacité à élaborer un plan de vol qui aurait su intégrer les raisons du danger qui menace les démocraties occidentales. C'est d'ailleurs cette même incapacité qui l'empêche depuis sa défaite de savoir garder une distance discrète et silencieuse, préférant la carte postale puis le retour intempestif que sa nature d'homme du ressentiment lui dicte. Bayrou, quant à lui, a un plan de vol clair et fondé idéologiquement, sans avoir les clefs de l'avion, et il paye fort cher l'erreur historique de n'avoir pas en son temps osé le saut qu'il a fait avec Hollande, mais dix-huit ans trop tard, en soutenant Delors en 1994, entraînant le pays dans la chiraquie obscure et immobile aboutissant au funeste référendum qui à joué l'Europe au poker menteur des enjeux nationaux. Les rivalités de bac à sable empêchent ces grands enfants de tirer les enseignements de leurs erreurs, et oui, si Bayrou n'avait fait ce mauvais choix, il était président en 2007 et Sarkozy lui aurait été un excellent Premier ministre. Son analyse actuelle est l’aveu de ce qu’il n’ose s’avouer à lui-même.
Rédigé par : Aliocha | 29 octobre 2014 à 08:12
Je suis d'accord avec "oli71" et Bob Marchenoir.
On dit que le style, c'est l'homme. Mais il ne faut pas en abuser, ne pas juger l'homme qu'au style. Or, vous ressemblez à une dame patronnesse jugeant les politiciens sur leurs manières de table.
Rédigé par : Franck Boizard | 29 octobre 2014 à 08:11
Bonjour Monsieur Bilger "Sarkozy a changé... oui... il est pire !"
Cette formule est la vôtre, vous l'avez employée il y a plusieurs mois et à chaque nouvelle apparition il le confirme, il vous donne raison.
Hier soir encore, il s'est comporté comme un vulgaire harangueur de bistrot, dire un peu n'importe quoi pour se mettre en lumière, affirmer combien lui est efficace en toutes circonstances ; il se comporte comme un adolescent, il est vrai qu'il n'a jamais pu comparer ses prouesses scolaires, il était un mauvais élève, tendance tire-au-flanc : avoir déclaré que lui durant son passage à l'Intérieur puis à la Présidence aucune mort à déplorer, c'est une honte absolue, niveau café du commerce, indigne de celui qui voudrait être un chef d'Etat.
Mémoire courte, il a dû faire face à des épisodes de violences, dont celui des flash balls.
Aucune compassion pour ce jeune homme, rien juste sauter sur tout, prendre prétexte de tout, de l'indicible pour exister... c'est une honte.
Nous, ma famille mes amis et moi, avons voté Sarkozy, "Such A Bloody Experience Never Again" SABENA pourrait être le sigle de Sarkozy qui était celui de la compagnie aérienne belge qui a disparu pour son incompétence arrogante, son insolence et son mépris des passagers, ses clients MDR
En conclusion, Sarkozy est le Bedos de droite de la politique : chaque soir il articule son "discours programmatique" LOL en prenant à son compte le fait divers du jour, aussi dramatique soit le fait divers. Le décès de Rémi Fraysse n'est pas un fait divers ordinaire, mais une bavure d'Etat...
Il n'a donc pas changé, comme durant son quinquennat, chaque fait divers souvent monstrueusement terrible faisait l'objet d'une loi. Ce que l'on demande à un chef d'Etat c'est une vision, une route, une stratégie, Sarkozy n'en a pas, sa seule stratégie est d'être à nouveau président de la République, rien d'autre, il planifie LOL au jour le jour, il agit et se met en scène au quotidien.
Rédigé par : eileen | 29 octobre 2014 à 08:08
Passons sur les innombrables bévues politiques de F. Bayrou depuis des années : je ne sais s'il est trop en avance ou trop en retard mais il a le chic pour s'engager dans les impasses. L'homme est estimable, son projet désormais mort d'un centre majoritaire démontre que s'il voit parfois loin, il ne voit pas juste. Visionnaire peut-être mais pas clairvoyant.
Si l'hypothèse d'une dissolution devait se vérifier, une chose paraît certaine. N. Sarkozy n'irait pas à Matignon, il y enverrait un Balladur pour en être le Chirac. Il connaît ses classiques.
Mais le cœur de votre billet ne réside pas là et vous vous appuyez sur une spéculation pour imaginer ce qu'aurait été un Sarkozy président qui serait passé par la case Matignon. De quoi suicider tout président de la République en face d'une telle éventualité ! Car enfin, s'il n'a pas été Premier ministre, il a été ministre et, lorsque son ambition présidentielle s'est déclarée, il est entré en rébellion contre son président et son Premier ministre ! Il n'a jamais été loyal, pourquoi le deviendrait-il ? Pourquoi apprendrait-il la mesure alors qu'il en ignore le concept ?
Où voit-on, dans les démocraties occidentales, qu'un chef d'Etat ou de gouvernement soit obligé de passer par les échelons gouvernementaux pour faire un chef de premier ordre ? Le principe même de la démocratie, contre l'aristocratie ou l'oligarchie, est justement de faire émerger des "hommes nouveaux", au sens romain du terme. Obama, Cameron, Renzi n'ont jamais été membres d'un gouvernement avant de devenir des leaders très respectables. Merkel fut d'abord une ministre secondaire. Non, le cursus honorum n'amende pas les personnalités, il les confirme.
On le voit dans sa campagne poussive pour l'UMP, ce ne sont pas les idées de Sarkozy, ni sa vision des choses qui constituent son handicap : c'est lui, cette obsession qu'il a de lui-même dont la défaite de 2012 ne l'a pas guéri. N. Sarkozy à Matignon, ce serait la crise politique chaque matin au petit déjeuner, un affrontement de chaque seconde, un temps politique consacré aux coups bas pour écrabouiller tout ce qui pourrait lui faire obstacle en 2017.
Rédigé par : Jean-Dominique Reffait | 29 octobre 2014 à 02:11
Bonjour,
Le paradoxe de Bayrou, c’est qu’il exprime des vérités, mais qu’il se trompe encore sur les causes et les remèdes. Incroyable mais vrai. Je n’oublierai jamais ce ministre de l’Education nationale qui nommé à l’époque pour avancer, recula.
F. Bayrou avait dit il y a déjà un bail : si deuxième au premier tour, alors premier au second tour ! Il rêvait encore tout habillé et cela prouve qu’il n’a aucun don de visionnaire, ce qui l’amène d’ailleurs à souvent se tromper.
Il n’est pas un chef, ça se saurait et il a bien compris qu’il n’en a pas plus la carrure que Hollande. Il le reconnaît d’ailleurs lui-même en nous informant que maire de Pau sera amplement suffisant pour sa fin de parcours. Même si on devine bien que au cas où, peut-être que, non plutôt certainement, il en serait.
Je demeure convaincu que malgré les sondages, Hollande aura été à ce jour meilleur que si Bayrou s’était retrouvé à sa place dans la période que l’on sait ! Car si Hollande est encore démagogue, il continue malgré tout à séduire une part (réduite certes) de son électorat inconditionnel. Sans doute même au final mènera-t-il « la politique » ressemblant à celle de F. Bayrou, sauf qu’à quelques nuances près, la sienne va passer. Qu’en aurait-il été avec Bayrou ? L'avantage de Hollande étant bien qu'il tient les fonctionnaires entre ses pinces et qu'il ne les lâchera pas.
Nous connaissons bien désormais l'idéologie socialiste (les plus anciens ne la découvrent pas, ils ont déjà donné avec Mitterrand) et nous nous doutons bien que quel que soit le résultat obtenu à la fin du quinquennat en cours, point de responsable ni de coupable, nos chers élus ne prenant aucun risque pour eux-mêmes à endetter encore plus le pays, pourquoi s'en priver ! Ainsi, pour la promo et son clan, la soupe (de conifère) aura été bonne et les retraites dorées seront bien au rendez-vous, quoi qu’il en coûtera au peuple et même à sa descendance...
En conclusion, si Hollande n’a pas la carrure, il est clair que Bayrou la cherche encore. Il ne faut pas oublier que Hollande est un accident de l’histoire : jamais ministre quand même !!
Bayrou a beau prévenir certes comme tant d’autres, mais en ayant Hollande encore une bonne paire d’années comme Président de la Ve, ce sera assurément un mal pour un bien.
Alors pour résumer en 140 caractères :
F Bayrou se trompe encore. Jamais Sarkozy ne sera le P.M. de F Hollande plus de 100 jours. 90 devraient lui suffire pour porter l’estocade
Rédigé par : fugace | 29 octobre 2014 à 01:57
Je viens de lire les positions de Robert Marchenoir et de oli71 sur François Mitterrand qui semble pour vous une référence de grand président. Je viens aussi de voir sur France 2 une rétrospective de la carrière politique de Simone Veil et un débat télévisé des années 70 qui l'opposait, entre autres, à François Mitterrand : quelle méchanceté dans le regard ! Il n'y avait vraiment rien d'admirable chez cet homme ! Et sa nationalisation des banques privées, dès sa prise du pouvoir, sera éternellement retenue contre lui. Bien plus impardonnable que le Fouquet's de Nicolas Sarkozy car bien plus réfléchie, bien moins spontanée !
Rédigé par : Jean le Cauchois | 29 octobre 2014 à 00:51
S'il y a vraiment une constante dans tous vos billets, M. Bilger, c'est cette préférence systématique - tellement française et tellement mortifère ! - pour la forme sur le fond.
Finalement, les qualités de style et de forme d'un homme politique éclipsent, pour vous, toutes les autres qualités. Le fond est pour vous négligeable. Vous n'en discutez d'ailleurs que très rarement (hormis le cas de la politique pénale de C. Taubira). En revanche, la forme, le style et les apparences vous obsèdent.
Vous jugez des hommes politiques comme vous noteriez une copie de Sciences Po avec son plan bien balancé en deux parties, deux sous-parties.
Mitterrand avait incontestablement du style... Et quel fin lettré !
Mais, comme l'a justement dit l'un des commentateurs, c'est l'homme qui a déclenché la course folle à l'augmentation des effectifs des fonctionnaires. C'est aussi l'homme qui est responsable de l'une des plus grandes escroqueries inter-générationnelles, avec la retraite à 60 ans. C'est enfin l'homme qui a fait fuir tant de capitaux qui auraient pu s'investir en France, par l'effet de mesures fiscales aberrantes telles que l'ISF (IGF à l'époque).
L'Histoire oubliera la forme et ne retiendra que le fond : elle le jugera durement…
Rédigé par : oli71 | 28 octobre 2014 à 23:52
Donc, si je comprends bien, vous pensez que "l'équivoque, le ralenti, la litote et l'allusif" sont les vertus d'un bon président de la République.
Eh bien... je comprends que nous en soyons là où nous en sommes.
Vous semblez penser aussi que le mètre-étalon de la présidence de la République, c'est François Mitterrand. L'homme qui a déclenché la course folle à l'augmentation des effectifs des fonctionnaires, l'homme qui a légitimé le mensonge le plus hardi au sommet du pouvoir (Mazarine, le cancer, la Francisque, l'attentat de l'Observatoire...), l'homme qui a ouvert les portes au Grand remplacement en faisant de "l'antiracisme" l'idéologie officielle, le paresseux qui se faisait admirer parce qu'il traînait chez les bouquinistes des quais au lieu de travailler, etc., etc.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 28 octobre 2014 à 22:44
M. Bilger, sauf le respect que je vous dois, on est en politique ! Ils n'ont pas le niveau de joueurs d'échecs, ce sont des joueurs de dames.
F. Hollande est un marin d'eau douce ou un joueur de dames, au choix. Il pousse les pions : d'abord il recule les élections des conseils généraux et régionaux, il prend la température et on est en 2015 ! il fait patienter un peu et il arrive au bout de son mandat. Ne rêvez pas, il va bien arriver au bout jusqu'au dernier pion. Et de se retrouver en 2017.
N. Sarkozy Premier ministre, et pourquoi pas président de la République (Poutine pour sylvain) !
On est encore loin du poteau, F. Hollande est un taiseux patient, ne vous y trompez pas. Tout ce qui se dit est bien trop tôt pour écrire le futur, attendons les élections de 2015 et là on devrait y voir plus clair.
Pour qui a fait de la navigation d'eau douce il faut savoir qu'il y a des écluses et s'il veut les franchir avec le moins de difficultés il lui faut les moteurs d'étrave, soit un minimum de députés de sa majorité avec lui. Pas de dissolution.
Donc tout est trop tôt, il avance des pions. De N. Sarkozy pour l'instant, et contrairement à ce que vous pensez, il ne s'en préoccupe pas, il court à côté de lui.
Pour l'instant son Premier ministre tient la barre, il occupe l'espace et cela lui convient. Donc aujourd'hui, bien malin est celui qui pense, sans se tromper, au futur Président.
A suivre F. Hollande, j' ai l'impression qu'il copie la technique du général de Gaulle: "les circonstances" et là, il est plus retors qu'on ne peut le penser.
Il sait que tout est ouvert aujourd'hui : qui se détache réellement, sans faille ?
Quel parti, quel meneur, F. Bayrou le raisonnable, mais il n'est plus très audible.
Donc qui vivra verra, mais N. Sarkozy Premier ministre, c'est une blague.
Si je me trompe, comme au Canard : "tournée générale !"
Rédigé par : giuseppe | 28 octobre 2014 à 22:22
"Nicolas Sarkozy aurait été probablement un Premier ministre d'exception"
Cher PB, votre jugement me déçoit beaucoup. Non seulement vous reprenez une suggestion de François Bayrou, que je tiens pour avoir été un ministre de l'Education nationale très médiocre (relisez "La décennie des mal-appris", livre écrit et publié par FB dans les années 1985, précédant sa nomination comme ministre de l'EN : ce livre n'a pas pris une ride dans ses analyses, autant dire que FB n'a rien apporté / rien changé à ce qu'il dénonçait alors à l'époque comme une priorité de l'action de son futur gouvernement...) mais ce qui me choque, c'est votre position exprimée de l'intérêt qu'il y aurait eu pour nous, les Français, de voir Nicolas Sarkozy passer par l'étape Premier ministre avant d'être élu président de la République. Je découvre chez vous une approche très "Haute Fonction publique" selon laquelle les fonctions inférieures doivent avoir été précédemment exercées pour accéder à la fonction nouvelle, à la fonction suprême et ceci pour "préparer le candidat". Je crois que c'est comme ça dans l'Administration française et dans l'Armée française, où les gens en poste sont désignés / cooptés mais jamais élus !! Je me contenterai, pour ma part, d'avoir vu en Nicolas Sarkozy un président de le République d'exception, avec toutes les nuances de jugement que chacun voudra exprimer... et j'attends sans impatience de faire connaissance avec la prochaine personnalité qui me sera proposée pour 2017 (les commentateurs politiques rabâchent que les anciens Premiers ministres n'ont aucune chance d'être élus à la grande élection).
Rédigé par : Jean le Cauchois | 28 octobre 2014 à 20:10
L'hypothèse de départ du billet n'est vraiment pas crédible...
Rédigé par : Alex paulista | 28 octobre 2014 à 20:04
Nicolas Sarkozy Premier ministre ? Mais il a déjà donné en étant Premier ministre à la place de Fillon. C'est bien pour cela qu'il l'a gardé cinq ans. Quant à Bayrou il essaie d'occuper le terrain, vu que Valls applique le programme que Bayrou proposait en 2007 et suscitant mon adhésion.
Valls prépare sa démission car il ne veut pas être cramé comme l'est Fillon. Et si Bayrou prenait Bilger à la justice ?
Attention Philippe, l'alcool tue mais l'eau ferrugineuneuse... tout cela grâce à ce visionnaire de Chirac. Il en aura fait perdre du temps au pays celui-là. Je me demande parfois si sylvain n'est pas un des pseudos de Sarkozy. Sylvain frère de Paul Bismuth ?
Rédigé par : stephane | 28 octobre 2014 à 19:27
Il a ajouté qu'avec cette éventualité hautement prévisible, Nicolas Sarkozy, président de l'UMP, pourrait devenir un Premier ministre de cohabitation (...)
François Bayrou, bien connu pour ses galéjades, fait désormais dans l'art divinatoire comme madame Irma, mais il devrait nettoyer sa boule de cristal ou bien changer de marque de café.
En effet, après quelques efforts de concentration, il pourrait aussi y apercevoir la figure d'une femme politique connue...
Rédigé par : Parigoth | 28 octobre 2014 à 18:28
F. Hollande aurait en effet tout à gagner en mettant l'UMP et NS au casse-pipe tout en pouvant raisonnablement compter sur eux pour ne pas avoir le courage de prendre toutes les mesures qui s'imposent dans leur ampleur.
Avec des demi-mesures et mesurettes à la Sarko sauce Juppé-péteux, on aurait à la fois la foule dans la rue et le maintien du code du travail et autres boulets qui ruinent notre pays.
Et alors, Hollande pourrait dire "voyez ce à quoi ils arrivent, renommez-moi président, et laissez-moi faire au rythme français malgré l'Europe - c'est moi le pro".
Par contre, à la sortie, les socialos, ils auraient intérêt à virer sérieusement à droite toute, parce que sinon, le FN sera très largement débordé par sa droite.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 28 octobre 2014 à 18:15
Si "l'unique saut" de N. Sarkozy pour atteindre la présidence de la République fut trop important pour lui, que dire alors de celui qu'à dû franchir F. Hollande ! Pas étonnant alors que notre pays soit dans l'état de délabrement où il se trouve aujourd'hui.
Dans ces conditions, la prophétie de F. Bayrou peut fort bien se réaliser, sachant cependant que nous en sommes arrivés à un point où nombre d'autres options sont possibles.
F. Hollande a peut-être pour lui la légitimité conférée par son élection au suffrage universel, mais est-ce suffisant pour gouverner alors que la confiance qui sous-tendait le contrat passé entre les électeurs et le Président lors de cette élection a totalement disparu ?
Depuis longtemps, F. Hollande n'a plus de majorité dans l'électorat français. Quant à sa majorité parlementaire, elle ne tient pour l'instant qu'à la fidélité et à l'esprit de conservation d'une partie du PS et à "l'achat" des députés radicaux de gauche.
Une chose est sûre, c'est que dans ce contexte et quelle que soit la solution que retiendra F. Hollande - si tant est qu'il soit pour une fois capable de trancher ! - il est à craindre que les vraies réformes qui s'imposeraient pour redresser notre pays aient malheureusement du mal à voir le jour.
La France n'est pas malade aujourd'hui de son régime, elle est malade, et depuis longtemps, de ses gouvernants.
Rédigé par : Michel Deluré | 28 octobre 2014 à 17:00
Sarkozy Premier ministre de Hollande : le premier est beaucoup trop orgueilleux pour accepter d'être le "collaborateur" du second ! Et si tel devait être le cas, quel bel exemple de la stérilité actuelle de la vie politique française !
Rédigé par : DidierOPN | 28 octobre 2014 à 16:59
"Le plus probable, selon moi, étant que François Hollande conserve tant bien que mal une majorité à l'Assemblée jusqu'en 2017, pendant que A. Juppé, N.Sarkozy et F.Fillon se livreront une lutte sans merci sous le regard goguenard de Marine Le Pen qui priera pour se retrouver au deuxième tour face à un candidat de gauche, ce que l'on ne peut exclure" (Marc Ghinsberg)
Je ne suis pas tout à fait d'accord avec cette analyse sur le scénario qui concernera probablement la droite gouvernementale pour la Présidentielle de 2017.
Grâce à la solidité des institutions de la Ve République, il est certes prévisible que François Hollande ira au terme de son mandat (hypothèse Bayrou sans doute fantaisiste d'autant qu'étant donné l'estime réciproque que se vouent les deux hommes, il est inconcevable que Sarkozy puisse devenir le Premier ministre de François Hollande dans le cadre d'une cohabitation). En revanche, pour les trois candidats de la droite gouvernementale, il y a peut-être lieu de tenir compte des psychologies de chacun et de ce qui s'est passé depuis le retour annoncé un peu rapidement comme triomphal de Nicolas Sarkozy le 21 septembre dernier (alors que maintenant, c'est la panique à bord : appel en catastrophe d'Henri Guaino à la rescousse, retour à la ligne Buisson après s'être fourvoyé dans une ligne centriste, etc.).
Il est avéré que François Fillon et Alain Juppé sont dans une optique de lutte courtoise et loyale. On peut même ressentir une déférence de François Fillon à l'égard d'Alain Juppé (alors que celle de Sarkozy est factice et stratégique vis-à-vis de Juppé : il serait plutôt dans la perspective du pousse-toi de là que je m'y mette). Il ne faut pas oublier que F. Fillon a fait appel à Alain Juppé en sa qualité de vieux sage lors de la dramatique bataille pour la présidence de l'UMP qui l'opposait à J. F. Copé fin 2012. Fillon s'est aussi réjoui de l'annonce le 20 août dernier de la candidature d'Alain Juppé à la primaire de l'UMP pour la Présidentielle de 2017 qui la rendait incontournable.
Fillon admire Juppé et lui voue du respect, contrairement à ses rapports tendus avec Sarkozy (il avait dit lorsqu'il était Premier ministre qu'il n'avait jamais considéré Sarkozy comme son mentor). Son mentor avait été Philippe Séguin. Fillon ne l'a jamais dit, mais peut-être considère-t-il aussi Alain Juppé comme un mentor de second rang (sans que ce soit le moins du monde péjoratif, au contraire).
Il n'est pas du tout exclu, si Alain Juppé devient président de la République en 2017, que Fillon accepte d'être son Premier ministre. Avec Sarkozy, cette acceptation en 2007 était un plan de carrière. Avec Juppé, ce sera peut-être du nectar pour François Fillon que de travailler efficacement pour la France à 100% avec un Président qu'il estime et en qui il a entière confiance. Si cela arrive, jamais Juppé ne traitera Fillon de collaborateur ni ne se comportera de la sorte avec lui. Il a trop de finesse et de respect pour lui. Fillon ayant environ dix ans de moins que Juppé, acceptera d'autant plus facilement ce deal qu'il aura les plus grandes chances de succéder à Juppé en 2022 au terme du seul mandat que celui-ci effectuera.
Quant à Sarkozy, il faut intégrer la saillie de Patrick Buisson sur le dernier numéro du Nouvel Observateur :
"La mayonnaise ne prend pas. Il est seul. Y'a plus de jus. Plus rien. Donc, les choses sont maintenant claires : il sera mort politiquement avant de l'être judiciairement."
De l'artillerie lourde, très très lourde… Or s'il y a une chose que l'on ne peut dénier à Patrick Buisson, c'est sa capacité de prédiction politique (voir campagne de 2007…).
Rédigé par : Citizen_ pas_Kane | 28 octobre 2014 à 16:28
@Achille 9.02
La cohabitation imaginée par Philippe Bilger met en scène un président de gauche, un Premier ministre de droite, une Assemblée majoritairement de droite et un Sénat majoritairement de droite.
Trois institutions de droite, une de gauche.
Ce serait conforme à la vox populi mais déséquilibré, du point de vue qui semble vous intéresser.
Alors vous avez la solution : supprimons le Premier ministre et le Sénat.
Et on se retrouve à un contre un !
CQFD
Rédigé par : Yves | 28 octobre 2014 à 16:08
Je vois que beaucoup de monde s'inquiète de savoir où va François Bayrou.
Offrez-lui un smart béret et suivez-le partout en le géolocalisant !
http://www.frenchtechtoulouse.com/smart-berets/
A droite, au centre ou à gauche suivant les circonstances et les humeurs.
Le béret Laulhère ne se porte jamais à l'envers ! (pub !)
Rédigé par : hameau dans les nuages | 28 octobre 2014 à 15:25
Hollande ne pourra même plus prendre DSK, le soi-disant meilleur économiste de France, comme Premier ministre.
Sa société financière LSK est en effet proche de la faillite.
Rédigé par : Paul Duret | 28 octobre 2014 à 14:28
"Kolossale erreur" (pour l'Histoire) Sarkozy n'est jamais apparu en pantalon de jogging mais en short, continuant son jogging en sautant les marches de l'Elysée, en short ce qui à mon avis est pire, petites pattes poilues et courtaudes...etc. LOL
On est bien loin de l'allure "sublime" LOL diraient ma grand-mère et ma mère, de concert, du beau Chaban-Delmas enjambant les mêmes marches... Chaban lui grand joueur de tennis classé !
Décidément tout fout le camp LOL LOL :-))
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Le brushing de Sarko, sylvain serait déçu LOL n'importe qui, attentif, sait qu'il ne s'agit pas d'un brushing, mais d'un système capillaire généreux... rien de plus !
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...le pire était à venir, il est venu LOL !
Certains politiques se seraient prêtés à un jeu qui va décrédibiliser la politique et les politiques pour longtemps, certains ont accepté d'être grimés pour participer à une télé-réalité.
Que peut-on raisonnablement attendre d'individus qui prétendent agir pour gérer nos vies, alors qu'au lieu d'y travailler ils préfèrent faire ce qu'ils ont tous tant critiqué, à raison, lors de la première diffusion de cette odieuse, minable et médiocre émission pour beaufs, "Secret Story" ??
A quand l'Assemblée nationale avec au perchoir un Ruquier, un Ardisson ou un Cyril Hanouna ! et un Baffie au Sénat !
Les élus de la République française se mettent au niveau d'un Steevy (le boulet) et de Loana, d'une Nabilla etc.
J'espère que leurs électeurs se ressaisiront et voteront mieux la prochaine fois, et en attendant les boycotteront LOL
On serait à la recherche de "clowns malfaisants" qui séviraient dans certaines rues, la police ou les RG devraient "marauder" autour de la rue de l'Université !!
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@Achille 28/10/14 9.02
Tout est juste, un oubli toutefois, ils font appel à des experts et aussi à des lobbyistes qui écrivent les lois...
Quant au nombre de députés une centaine serait suffisante.
Le Sénat, en quittant le Sénat - après y avoir siégé 31ans - pour être président ? d'une commission des finances au Parlement européen, Jean Arthuis 70 ans, a déclaré qu'une centaine de sénateurs serait largement suffisante, ce qui veut dire que la suppression du Sénat est tout à fait justifiée.
...mais ne rêvons pas aucun d'eux ne sera capable de mettre en œuvre ces mesures de rationalisation urgentes et nécessaires...
Les parlementaires français ont d'autres occupations, leur émission télé-réalité politique...
Quelquefois je me sens l'âme d'une révolutionnaire avec des envies de renverser la table autour de laquelle ils sont en permanence... pour discuter du sexe des anges !
Rédigé par : eileen | 28 octobre 2014 à 14:08
@Jabiru | 28 octobre 2014 à 13:14
Pas pour tout de suite, en fait sans doute jamais car cela remettrait en cause bien des rentes de situation de nos élus. Et ce sont eux qui votent les projets de réforme...
Rédigé par : Achille | 28 octobre 2014 à 14:00
@ Achille
Bravo j'adhère à ces propositions de bon sens.
Le changement c'est pour quand ?
Rédigé par : Jabiru | 28 octobre 2014 à 13:14
@sylvain | 28 octobre 2014 à 00:06 "Sarkozy est une star et d'un charisme que personne ne pourra égaler !"
Je ne sais pas si vous êtes au courant, mais il est déjà marié...!!
Rédigé par : Catherine JACOB@sylvain | 28 octobre 2014 à 09:51
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Hélas, je me serais bien mis en couple avec lui, j'ai toujours été amoureux de son brushing.
Rédigé par : sylvain | 28 octobre 2014 à 12:59