Malgré ce titre provocateur, je sais bien qu'il existe une multitude de niveaux et d'étapes entre l'être et le néant, entre certains êtres d'exception et le néant d'autres. La médiocrité, l'excellence, le convenable ou l'insuffisance trouvent de quoi se loger dans cet immense contraste.
Je ne méconnais pas non plus qu'il y a sans doute une forme d'immaturité, que j'accepte et assume, dans cette propension à faire passer les personnes avant les concepts, la vie devant les structures, les qualités immédiatement perceptibles devant les abstractions plus nobles mais plus confortables pour noyer les faiblesses.
J'ai d'autant moins de mal à ne pas le regretter qu'à l'expérience, et dans des registres aux antipodes les uns des autres, l'actualité nous a démontré à quel point il convenait de ne pas mettre entre parenthèses le poids, l'influence, la puissance et la créativité des humains pour pouvoir expliquer de manière plausible des réussites, voire des transfigurations. Cette banalité souvent répudiée parce que conservatrice est de plus en plus vraie dans une époque où des blocages structurels interdisent d'agir par les voies classiques : des personnes parviennent à faire l'histoire, à dénouer, à débloquer, à faire espérer. Des institutions, des clubs, des entreprises ou des pouvoirs sont infiniment dépendants de ceux qui les inspirent, les dirigent ou les métamorphosent.
Mais ces êtres d'élite sont rares.
J'ai choisi à dessein deux exemples contrastés, l'un dans le profane, l'autre dans le sacré.
Depuis que Marcelo Bielsa est l'entraîneur de l'équipe de football de Marseille, quasiment avec les mêmes joueurs, son groupe, avec un grand gardien comme capitaine, en est à sa huitième victoire d'affilée et aujourd'hui il n'est pas inconcevable de supputer une lutte dans le championnat de France dont le PSG ne sortira pas forcément vainqueur.
Il est incontestable que tout ce qui a permis à cette équipe de se montrer sous un autre visage que l'an passé est dû aux principes, à la rigueur et à la personnalité atypique et très compétente de cet entraîneur argentin qui ne passe jamais quelque part en laissant les choses en l'état. Il y a des êtres qui commentent et parasitent le réel et d'autres qui le transforment de fond en comble.
Bielsa a ressuscité certains joueurs qui traînaient manque de confiance et inefficacité comme un boulet. Dimitri Payet et André-Pierre Gignac ne pourront que confirmer mon appréciation.
Le football à Marseille ne peut plus faire l'économie de Marcelo Bielsa, faire l'impasse sur lui.
Et le catholicisme doit déjà beaucoup à un homme extraordinaire, Argentin lui aussi, le pape François.
Parce qu'il est hors du commun et que d'une certaine manière sa politique, sa religion, c'est d'abord lui-même, il est naturellement contesté, au sein de l'Eglise, par le camp conservateur qui préfère le maintien d'une tradition mécanique et conventionnelle à la recherche difficile, douloureuse mais salutaire d'une conciliation au plus haut niveau entre les valeurs et la quotidienneté, entre l'absolu de la morale et la réalité des conduites humaines.
Les controverses et contradictions du Synode démontrent, si c'était nécessaire, que la synthèse, l'alliance bienfaisante des contraires, la nuance et la complexité ne sont pas plus applaudies par essence dans ce milieu de dignitaires que dans les autres univers, notamment politique et culturel. Ce n'est pas une crise mais une libération. Ce qui était étouffé se bat à l'air libre. C'est une chance (Figaro Vox).
Ce qui compte est la formidable irruption, dans un catholicisme qui s'étiolait à force d'être peu courageux et ennuyeux par ses discours et sa vision sans éclat ni flamme, d'un objet religieux non identifiable - l'individualisme éclaboussant d'un pape qui, grâce à la seule force de son être, a déjà changé en profondeur le visage trop longtemps morose et défaitiste de l'Eglise.
Au point, pour cet homme charismatique, d'être respecté bien au-delà de son royaume qui est aussi de ce monde. Ce qui explique - anecdote singulière - à quel point j'ai été scandalisé quand un avocat, sous un pseudo transparent, à un tweet enthousiaste de ma part, a répliqué en substance : "pape de mon c..!". Indigné d'abord par rapport à lui et aussi pour la profession d'avocat à laquelle dignité et délicatesse ne doivent pas demeurer étrangères.
Marcelo Bielsa pour le ballon rond et le pape pour la foi.
L'un et l'autre rassurent. Par la seule présence et l'aura de ceux dont l'ambition n'est pas seulement de durer, de survivre mais de faire et de transformer, le néant n'aura pas partie gagnée.
Il n'y a pas que ces deux-là. Mais si seulement ils pouvaient être encore plus contagieux !
Il est rassurant de lire que certains de nos intellectuels (brillants) s'intéressent de près à l'expression sportive en général et au foot en particulier.
Rédigé par : Marius Hamann | 27 octobre 2014 à 17:23
@ eileen, pour le billet du 24 octobre 2014 à 07:49
Ça c'est envoyé ! À la fois de l'élégance, du discernement et de la dignité… pour ne pas dire de la noblesse...
Désolé, encore des compliments...
Rédigé par : Gone-with-the-Bling | 25 octobre 2014 à 20:39
sbriglia, que voulez-vous dire : (in memoriam oursivi) ?
Rédigé par : calamity jane | 25 octobre 2014 à 15:22
...la recherche difficile, douloureuse mais salutaire d'une conciliation au plus haut niveau entre les valeurs et la quotidienneté, entre l'absolu de la morale et la réalité des conduites humaines.
C'est oublier que le message de l’Église n'est pas une affaire de synthèse à travers une cote mal taillée mais de Vérité.
Elle n'a pas à s'adapter au monde mais à l'éclairer.
Peut-on imaginer qu'elle ait par exemple validé aux premiers siècles les jeux du cirque et les combats de gladiateurs pour tenir compte de la quotidienneté des conduites humaines ?
Non, son rôle et sa force sont de savoir dire non à l’inacceptable, toujours et partout, contre tous s'il le faut.
Rédigé par : Parigoth | 25 octobre 2014 à 13:06
@sbriglia@CJ | 23 octobre 2014 à 09:16
«Devos a une autre approche :»
Merci pour ce commentaire dont le copié-collé qu'il inclut m'a rendue attentive au fait que mon clavier s'était montré dyslexique dans la transcription de «tsumaranai = insignifiant» et qu'il faut donc en effet transcrire non pas :つまらないもの =Tusmaranai_mono) mais Tsumaranai.
Bref, quel long commentaire, s'adressant à moi en tout cas, de la part du champion / défenseur de la concision sur ce blog !
@Xavier NEBOUT | 23 octobre 2014 à 14:33
«En effet : si rien à une essence, quel est l'être de rien si ne n'est le néant ?»
si rien à une essence, autrement dit ne serait pas un accident.
quel est l'être de rien si ne n'est le néant?
Quelle est-elle donc, cette essence, autrement dit ce caractère fondamental, cette réalité permanente de rien ?
Rien. Un rien (de la forme accusative de res, la chose, et qui, si l'on s'en réfère à ce fondateur de l'École de Kyōto (京都学派, Kyōto gakuha), NISHIDA Kitarô, n'est pas le (article défini) néant (jap. 無=MU réputé un homonyme en chinois de l'aboiement du chien, et du lat. pop signifiant qui n'a d'existence pour (aux yeux de) personne, en fr. et que le bouddhisme va promouvoir en tant qu'idéal de l'effacement du Sujet que les philosophies du Sujet apprécieront.).
En fait, même si dans l'intitulé du commentaire, «quelques êtres» faisait référence à l'idée de «posséder une existence», «exister» au sens de «exister aux yeux du monde, avoir de l'importance, compter» et «le néant» à l'ensemble des êtres qui ne comptent pas pour le monde, l'écho de la formule faisait trop référence à l’essai sartrien d'ontologie phénoménologique de 1943 que, jeune fille je lisais l'été sur la plage pour me donner un genre, plage où le soir je récitais encore du Baudelaire pour faire la maligne ou me donner l'impression d'exister aux yeux d'un beau gosse qui m'en ayant attribué les vers pour les critiquer, m'a ainsi prouvé la vérité du refrain de la chanson de Brel un jour à Knokke-le-Zoute ainsi que ramenée au sens des réalités dans le bruit du ressac, pour ne pas envisager de tenter d'exposer avec clarté et concision, comment la pierre d'achoppement entre l'Orient et l'Occident à propos du néant et par voie de conséquence aussi de l'être en tant que leur conception réciproque de la réalité ultime, résidait pour beaucoup dans une question de définition. Mais bon.
J'ai entre-temps remis par hasard la main sur mon propre «永遠の今の自己限定» soit ma propre «auto-limitation du présent éternel» dans ce document où demeurent jusqu'à leur complet effacement dans, en effet, un néant absolu, les illusions de mes trente ans, lesquels en effet encore, ne sauraient être et avoir été, tout comme cette création de Jack Lang qui l'a propulsé en son temps à la culture, et ma participation à l'accueil des acteurs de la scénographie des manifestations de l'éphémère, lequel en revanche et à l'inverse de notre jeunesse à tous dans l'ici et maintenant du néant de l'illusion, est susceptible de recréation perpétuelle.
.
In memoriam d'un avenir qui s’annonçait (trop ?) brillant et fut donc néantisé au sens sartrien et aussi ancien du terme. Histoire d'inculquer le sens des maux ? Dure leçon.
Rédigé par : Catherine JACOB@sbriglia@CJ&Xavier NEBOUT | 25 octobre 2014 à 11:04
@eileen | 24 octobre 2014 à 07:49
«Allons, un peu de courage intellectuel et cessez de prendre tout pour prétexte pour exposer/raconter votre vie privée et intime, exaltante, extraordinaire, mais tellement inconnue qu'il vous faut bien la raconter pour la sortir de l'ombre et ainsi exister. »
Quelle illusion que la vôtre, qui ne comprenez pas que l'illustration par le témoignage, à condition qu'il soit sincère, non téléguidé et aussi modéré, qui se rapporte à de l'intime ou à des choses qu'on confine habituellement à la sphère du privé, donne du corps au commentateur et le fait de temps à autre exister comme une personne réelle, ce qui a plus, en tout cas au moins autant, d'intérêt au bout d'un certain moment, que l'énonciation, développée ou non, d'opinions sèches et désincarnées.
Rédigé par : Catherine JACOB@eileen | 25 octobre 2014 à 00:05
Rien ne m'insupporte plus que ces commentateurs qui ont toujours besoin d'un bouc émissaire, d'un support, d'un mur pour punching-ball.
Qu'ils assument leur point de vue, en toute liberté, sans prendre d'autres à témoin, parce que bien souvent la formule mise en exergue comme punching ball est bien évidemment sortie de son contexte.
Allons, un peu de courage intellectuel et cessez de prendre tout pour prétexte pour exposer/raconter votre vie privée et intime, exaltante, extraordinaire, mais tellement inconnue qu'il vous faut bien la raconter pour la sortir de l'ombre et ainsi exister.
C'est Denis Monod-Broca, 21.33 - 23.10.14 qui résume parfaitement ce type de comportement immature "...on ne juge pas les pensées d'autrui telles qu'il les exprime mais telles qu'on les lui invente soi-même et bien sûr on les lui invente bien idiotes et bien absurdes pour mieux les ridiculiser".
Rédigé par : eileen | 24 octobre 2014 à 07:49
Le club phocéen est à l'image de sa ville, il oscille entre indolence et violence. Le niveau de corruption est phénoménal et tout le monde trouve cela normal. On est à Marseille expliquent les gens, ponctuant leur discours d'un hochement d'épaule fataliste. Pour l'instant, l'OM est en tête du championnat, l'entraîneur est adulé, fêté, tout est possible. Les joueurs, portés par le public, se trouvent dans une dynamique victorieuse face à des adversaires de moindre importance. Attendons la suite, quand les revers s'accumuleront, quand l'OM redescendra au classement de la ligue 1, les supporters redeviendront méchants, les joueurs se feront braquer leur montre, leur compte en banque et leur voiture. La rumeur réclamera la tête de l'entraîneur qui fera ses valises en catimini tandis que les voiliers innombrables sillonneront la baie et que les dealers des quartiers nord attendront la fraîcheur relative de la nuit pour sortir.
Rédigé par : vamonos | 24 octobre 2014 à 07:45
Je suis perplexe et toujours surpris de l'idée que l'on peut se faire des gens.
Dans le bon comme dans le mauvais sens, mais peu importe.
Pourquoi el "Loco", pourquoi le pape.
Pour le pape on peut comprendre, il est quand même sur le devant de la scène pour une multitude de personnes, croyants ou non croyants. Par contre je n'imaginais pas qu'un ancien magistrat puisse s'intéresser avec finesse au foot (il est vrai, c'est idiot de ma part, je m'intéresse bien au rugby).
On imagine quelqu'un, l'hermine blanche sur l'épaule, grave et concentré sur sa tâche, mais savoir qui est l'entraîneur de Marseille et sa vision de meneur de jeu, cela m'a tout de même "scotché".
Comme quoi il faut se méfier des a priori, bêtes d'ailleurs. Peut-être notre hôte mange-t-il des pizzas devant l'écran, pourquoi pas ? Là je chahute un peu.
Bon, je n'irai pas plus loin dans mes réflexions oiseuses, mais voilà ce que j'ai imaginé au premier abord de ma lecture.
Ensuite le titre m'a fait penser, allez donc savoir aussi pourquoi, au "zéro et l'infini " d'Arthur Koestler, pour l'infini et l'humanité que cela nous suggère.
D'ailleurs si Sylvain lit ces lignes je lui en conseille la lecture.
Réflexions en passant, mais quand même, le foot, "Le Fou" (et non pas le fada) et le pape...
Rédigé par : giuseppe | 23 octobre 2014 à 21:52
@ Alex paulista
J'ai lu vos trois commentaires depuis midi = vous êtes rentrés de la Cidade Grande ? Vous avez ma sympathie d'ancien paulista éphémère (ao tempo do gobernador Maluf = faz muito tempo !) Et vous savez déjà que François H et Ségolène R se sont rapapillotés ? pour des raisons fiscales ? ou seulement pour préparer le prochain Noël en famille, à la demande expresse de leurs enfants communs ? et prouver au peuple de France, par media servile interposé, que François H a déjà "créé" dans son existence, contrairement à ce que proposait un commentaire !
Rédigé par : Jean le Cauchois | 23 octobre 2014 à 21:43
@ Garry Gaspary
Ainsi, selon vous, si j'étais détenu dans un camp de concentration et que je savais comment m'en échapper, je préfèrerais y rester plutôt que de m'en échapper...
La ficelle est un peu grosse : on ne juge pas les pensées d'autrui telles qu'il les exprime mais telles qu'on les lui invente soi-même, et bien sûr on les lui invente bien idiotes et bien absurdes pour mieux les ridiculiser.
Ça ne va pas bien loin.
Rédigé par : Denis Monod-Broca | 23 octobre 2014 à 21:33
@ Alex paulista | 23 octobre 2014 à 18:01
"Laissez-les s'entendre !"
Je crois que c'est déjà fait, le problème c'est que c'est sur notre dos parce que, comme disait Coluche "rigole pas c'est avec tes sous" :-(
A Bercy le leitmotiv c'est "rien ne se perd, tout se transforme" :-D
Au fait qui sait comment ce gentil couple de fonctionnaires à pu apporter 4 millions de Francs en 1990 (914 614 euros) pour financer leurs parts du capital social de la SCI La Sapinière ?
Rédigé par : Breizmabro | 23 octobre 2014 à 20:37
@ Catherine A. Les SCI c'est légal mais pas moral... | 23 octobre 2014 à 17:51
La tranche à 75% c'est légal mais pas moral. La vente forcée d'une assurance-vie quand on prend un emprunt comme personne physique c'est légal mais pas moral. Surtout à 60 ans quand on a largement de quoi être caution bancaire.
L'ISF qui s'applique sur la jolie bicoque du pharmacien mais pas sur l'héritage de centaines de millions géré par le home office de papa ou sur la valeur artistique d'un plug anal de 24 mètres, c'est légal mais pas moral.
Mais pouvoir emprunter, céder des parts et payer des impôts d'un niveau raisonnable plus alignés sur les standards internationaux appliqués aux bénéfices des entreprises, c'est plutôt moral.
C'est le matraquage fiscal de tout ce qui est captif car local (travail, maison) qui n'est pas moral en France.
Rédigé par : Alex paulista | 23 octobre 2014 à 20:06
MM. Denis Monod-Broca et Paul Duret, ça suffit ! arrêtez de perturber ce pôv' Gasparatchoc ! son cas relève de la médecine : il a été bercé trop près du mur et depuis ça fait drelin drelin dans sa cavité orbitale ; il ne vient ici que pour insulter "modérément" contrairement où sur d'autres blogs gauchistes il insulte avec une haine encouragée par les responsables de ces blogs où ne fusent que des insultes : "facho nazi collabo Pétain etc." ; ici je le trouve très modéré car le maître du blog ne supporterait pas les "libertés" qu'il s'octroie ailleurs ; Philippe lui tirerait les oreilles ; laissez-le se défouler please ! soyez compatissants !
Rédigé par : sylvain @ MM. Denis Monod-Broca et Paul Duret | 23 octobre 2014 à 18:35
@ Breizmabro | 23 octobre 2014 à 11:06
8989 euros le m² sans compter le terrain, ça fait beaucoup pour Mougins. C'est pas Paris centre !
Je connais des gens qui ont une maison de 150m² dans la banlieue chic de Lyon et qui n'arrivent pas à la vendre pour 550 000, avec un terrain comparable.
Je ne connais pas bien la région de Cannes, peut-être que tout y est cher, mais 800 000 pour une maison de cette taille, ça ne me paraît pas tellement sous-évalué. Surtout qu'il y a maintes façons d'évaluer un bien, et que la pseudo valeur de marché fournie par un expert immobilier qui mettrait 3 ans à vendre n'est pas forcément la meilleure. Ces gars-là évaluent toujours très haut au début, après ils vous appellent tous les six mois pour baisser le prix de 10% jusqu'à vous faire perdre la culotte, car ils chassent la commission.
Quant à la SCI qui gère l'appartement de Boulogne, peut-être a-t-il juste gardé quelques pourcents des parts pour la gestion et s'assurer que cela ne soit pas vendu sans son accord. Qu'en savez-vous ? C'est leur cuisine interne.
D'ailleurs ils seraient en train de se rapapilloter, à ce qu'on dit.
Laissez-les s'entendre !
Rédigé par : Alex paulista | 23 octobre 2014 à 18:01
...surtout lorsqu'on est un homme politique de premier plan, utiliser toutes les niches fiscales pour payer moins d'impôts (ISF comme IRPP) c'est légal mais vraiment, me semble-t-il, totalement immoral. Cela dit, la morale c'est pour nos politiciens, je le crains, le pire des gros mots.
Rédigé par : Catherine A. Les SCI c'est légal mais pas moral... | 23 octobre 2014 à 17:51
A propos de microblogage et du soi-disant anonymat sur la toile, cette femme a ete "retrouvee" et exposee a la vindicte populaire. Une regrettable tragedie est arrivee...
Si ce fait divers concerne l'Angleterre, combien de temps avant que cela ne se produise en France ??
http://www.telegraph.co.uk/women/womens-life/11144435/Madeleine-McCann-Twitter-troll-Brenda-Leyland-death-Trolling-is-never-a-victimless-crime.html
Ce que l'on n'assume pas d'affirmer publiquement devrait demeurer dans sa tete. Il est egalement preferable de s'abstenir lorsque l'on est "sous influence" !!
Neanmoins, ce soir, je ne tiens pas a etre rabat-joie et donc "We Are Young" chante par Janelle Monáe dans sa meilleure version... integrale !!
http://www.youtube.com/watch?v=Sv6dMFF_yts
Rédigé par : Valerie | 23 octobre 2014 à 15:09
Ils ne seraient peut-être que 6% à peut-être frauder... une pomme pourrie gâtera tout le panier.
Rédigé par : eileen | 23 octobre 2014 à 06:03
Vous me rappelez les taxis brésiliens qui pestent contre la corruption des élus ou des fonctionnaires, puis vous expliquent qu'ils "sonegam" (omettent de déclarer) pour économiser 12% à payer pour la recette fédérale... Quand je passe en France, à chaque fois que je reviens de Roissy avec toute ma famille, je discute avec le taxi en lui disant que j'ai monté ma boîte... et à la fin il me propose systématiquement de faire une facture au nom de l'entreprise pour déduire la course en frais professionnels. Alors ne me dites pas que voler les impôts n'est pas une chose admise en France...
Que voulez-vous ? En France, presque toutes les professions libérales dribblent avec les déclarations de frais, de bénéfices. En début de carrière c'est souvent une question de survie. Dans les partis et les associations aussi il faut parfois faire de la comptabilité créative. Les multinationales ajustent des "prix de transfert" de produits non finis pour transférer le bénéfice ailleurs, etc. etc. Quand ces gens arrivent au pouvoir, vous croyez qu'ils se transmutent ?
Non, à 6% ils représentent assez bien les Français : une minorité mais une minorité qui existe.
Le vrai progrès, c'est la fin de leur impunité. En plus, tricher sans la peur du gendarme c'est comme jouer au poker sans argent, ça perd tout son intérêt.
Rédigé par : Alex paulista | 23 octobre 2014 à 14:48
@sbriglia
Attention ! Si rien du tout ne veut pas dire seulement rien, c'est que le rien ne peut être au tout, ce qu'il peut être à la partie.
En fait, le rien est relatif alors que le néant est absolu.
Pour preuve, c'est qu'on peut arriver à rien en partant de rien, alors que partir du néant signifie qu'on n'est pas parti ni partie de quoi que ce soit.
Mais alors la question se pose de savoir si un vaut-rien peut arriver à quelque chose en partant de rien s'il ne fait partie de rien.
Nous trouverons la réponse en se demandant dans quelle mesure ne rien comprendre à rien ne signifie pas que rien a une essence.
En effet : si rien à une essence, quel est l'être de rien si ne n'est le néant ?
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 23 octobre 2014 à 14:33
@ Denis Monod-Broca
Pour comprendre pourquoi je me permets l'insulte, il vous faut comprendre pourquoi vous la refusez absolument. Tout simplement parce que vous considérez l'homme comme un animal de troupeau, un être de pure chair ne produisant que de la chaleur et contre lequel il est toujours bénéfique de se coller. Dès lors, la seule relation sociale qui vous est utile et nécessaire est la sympathie universelle.
Pour ma part, je considère l'homme comme un esprit libre et responsable. Tous ceux qui fautent contre cette liberté et contre cette responsabilité n'ont droit qu'à mon mépris. La seule relation sociale qui m'est utile et nécessaire pour cela est l'amitié sélective.
Dit autrement, si on donnait aux gens comme vous le plan pour s'évader du camp de concentration dans lequel leur fascination pour la mort les condamne à vivre, ils refuseraient de s'en échapper de peur de ne pas retrouver hors de ces murs la chaleur du troupeau de leurs codétenus.
@ Paul Duret
Vous n'avez pas assez d'oreilles pour comprendre mes provocations : en tant qu'homme de culture, j'éprouve un profond respect pour le caractère civilisationnel des musées et le caractère sacré des cimetières. Mais un bar gay ne m'inspire rien de plus que tout autre commerce.
Je me demande si le pape François n'a pas perdu la foi et joue le tout pour le tout dans le rôle de l'Antéchrist détruisant les ruines de l'Eglise juste pour voir si cela fera redescendre Jésus de la croix où vous vous plaisez tant à le voir souffrir...
Rédigé par : Garry Gaspary | 23 octobre 2014 à 11:46
@eileen
en cela le cas Thévenoud est exemplaire : aucune plainte n'a été déposée, il ne peut pas être viré de l'Assemblée nationale
Attention, ne confondons pas les choses !
Ce personnage n'a pas fraudé au sens propre, c'est-à-dire qu'il n'a pas cherché à falsifier des documents ou à tromper des gens, il a seulement éprouvé une vive phobie administrative l'ayant poussé à négliger de s'occuper des divers paiements qu'il devait effectuer...
Rédigé par : Parigoth | 23 octobre 2014 à 11:33
@eileen | 23 octobre 2014 à 06:03
"Ils ne seraient peut-être que 6% à peut-être frauder... une pomme pourrie gâtera tout le panier"
Petit rappel : François Hollande a déclaré, en 2012, posséder une maison de 130 m2 (plus 1500 m2 de terrain) à Mougins (Alpes-Maritimes) d’une valeur, déclarée, de 800 000 euros.
Selon les experts en immobilier le prix de l’immobilier à Mougins en 2013 dans le quartier où se situe la maison de François Hollande, est de 8989 euros le m².
Une villa de 130 m2 devrait donc s’évaluer aux alentours de 1 165 970 euros (sans compter la valeur du terrain !).
Toujours selon la déclaration officielle de patrimoine du président celui-ci possède en outre deux appartements à Cannes, le premier de 54m2 est déclaré pour une valeur de 230 000 euros (François Hollande déclare posséder 70% de cet appartement où loge son frère).
Le deuxième appartement situé à la même adresse que le premier, géré par une SCI, d’une surface de 80 m2. Le président de la République déclare posséder 30% de cette société. Valeur déclarée : 140 000 euros.
De ces deux appartements situés à la même adresse, l’un des deux (a priori le deuxième) semble sous-évalué.
Quant à la SCI la Sapinière c’est une société civile immobilière créée en 1990 par le couple Hollande-Royal afin d’acquérir des biens immobiliers, en l’occurrence un appartement à Boulogne-Billancourt. Cette société n’apparaît pas dans la déclaration de patrimoine de François Hollande.
La société est domiciliée au 28 avenue Duquesne dans le 7ème arrondissement de Paris. Les comptes d’une SCI n’ont aucune obligation d’être rendus publics, ce qui est avantageux : il n’y a aucun moyen de connaître l’inventaire exact des biens gérés par la SCI la Sapinière. Nous devons donc croire François Hollande sur parole. Il affirme qu’au moment de la séparation le couple s’est partagé les biens : à Royal, l’appartement de Boulogne, à Hollande la maison de Mougins. Il aurait donc cédé ses parts dans la SCI la Sapinière à ce moment-là, mais au greffe de la Chambre de Commerce de Paris, Francois Hollande apparaît toujours comme gérant de la société. Or les statuts de la société stipulent que les gérants doivent résider au 28 avenue Duquesne et François Hollande n’y réside pas, Ségolène Royal non plus. On peut supposer en revanche qu’il y a un bien immobilier à cette adresse, a priori géré par la société.
Peut-être y en a-t-il d’autres ailleurs ? On ne peut l’affirmer mais il est quand même très étrange que François Hollande apparaisse toujours comme gérant d’une société si celle-ci gère exclusivement l’appartement de Ségolène Royal, surtout maintenant qu’ils sont séparés.
Selon la déclaration officielle du président de la République son patrimoine total imposable est de 1 million 17. Juste en dessous de l’assiette de l’ISF.
Manquerait-il des choses dans le calcul de l’ISF : les biens gérés par la SCI La Sapinière peut-être ?
6% de fraudeurs dites-vous, en oubliant les SCI alors... :-D
Rédigé par : Breizmabro | 23 octobre 2014 à 11:06
« S'agissant de traduire moins-que-rien, je propose peanuts (ピーナッツ); autrement dit une cacahouète, une chose sans importance (つまらないもの : Tusmaranai_mono) indigne de susciter de l'intérêt. » (Catherine Jacob)
Devos a une autre approche :
« Car rien... ce n'est pas rien.
La preuve c'est qu'on peut le soustraire.
Exemple : Rien moins rien = moins que rien !
Si l'on peut trouver moins que rien c'est que rien vaut déjà quelque chose !
On peut acheter quelque chose avec rien !
En le multipliant Une fois rien ... c'est rien
Deux fois rien ... c'est pas beaucoup !
Mais trois fois rien ! ... Pour trois fois rien on peut déjà acheter quelque chose ! ... Et pour pas cher !
Maintenant si vous multipliez trois fois rien par trois fois rien :
Rien multiplié par rien = rien.
Trois multiplié par trois = neuf.
Cela fait rien de neuf ! »
...Toute la différence entre led et le néon (in memoriam oursivi)
Rédigé par : sbriglia@CJ | 23 octobre 2014 à 09:16
Outre que le néant d'être est très bien illustré par le football, nous pourrions souhaiter que le Pape ne confonde pas la charité chrétienne qui doit tendre au salut des âmes par l'élévation de l'esprit, avec la commisération et des fadaises (couillonnades en bordelais) qui ne produisent que des athées.
L’être de la chose n’est pas l’une de ses formes accidentelles comme l’aurait cru Avicenne, car comme précise St Thomas : « Même s’il est vrai que l’être d’une chose est autre que l’essence de cette chose, il ne faut pas comprendre par là que cet être est quelque chose de surajouté à la façon d’un accident, mais qu’il est comme constitué en passant par les principes de l’essence » (JL Marion).
Ceci implique que le réceptacle possible de l’être ne soit ni un néant d’être ne portant rien en son essence, ni la création en son caractère immuable, mais la création en son caractère le moins immuable, c’est-à-dire en son essence première, dans son état de chaos le plus éthéré et le plus apte à recevoir l’être de l’Esprit.
Ceci dit, il est du devoir du chrétien de faire le boulot là où il le peut...
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 23 octobre 2014 à 09:14
"Le football à Marseille ne peut plus faire l'économie de Marcelo Bielsa, faire l'impasse sur lui."
L'OM est en tête du championnat de France, sans aller jusqu'à affirmer que cela fait sale, je maintiens que cela fait désordre. L'avance sur le PSG n'est que de 7 points et le nombre de matchs qui reste à jouer est amplement suffisant pour combler et inverser cet écart modique. Dès la prochaine rencontre, l'OM va rencontrer l'OL qui joue solidement en mettant la pression en haut, devant la surface de réparation de son adversaire. Marcelo Bielsa va regretter son Argentine.
Rédigé par : vamonos | 23 octobre 2014 à 07:14
Curieuse association de personnages, reliés seulement, et ce n’est pas rien, par leur charisme et leur capacité à entraîner dans tous les sens du mot les autres.
L’un joue sa partie au ras des pâquerettes, ou du gazon, avec brio, l’autre relève du céleste, et tente de relier la terre et le ciel, les hommes et Dieu.
L’un et l’autre arrivent à changer le cours des événements et le devenir de l’institution qu’ils ont en charge.
On voit par là que si l’institution assure la pérennité de l’action, celle-ci dépend de l’homme qui l’initie et qui la mène. Et tout le monde connaît l’adage « l’Homme premier ». Rien de grand ne peut se faire sans un grand homme.
C’est pourquoi il me semble que l’on pourrait faire déborder le billet un peu plus sur le politique, et que Ph. Bilger me pardonne mon arrogance, il m’est venu d’abord l’idée que le billet aurait pu s’intituler : "Deux êtres et le néant".
Vous avez compris que dans une première impulsion le néant était personnifié par François Hollande, l’homme qui n’a pas d’étoile, et qui rate tout ce qu’il entreprend, même ses sorties nocturnes en scooter.
Et puis je me suis repris. Car enfin nommer le néant c’est déjà lui donner vie, et le personnifier c’est le faire entrer en action dans ce monde.
Ce n’est pas rien le néant, c’est de lui et de lui seul que Dieu, Incréé et Éternel, a créé l’Univers que nous connaissons.
Alors dire de F. Hollande qu’il est le néant, c’est lui conférer une potentialité d’avenir, une capacité de création que ce pauvre homme n’a jamais eu et n’aura jamais.
Or donc avec juste ce qu’il faut de réflexion pour résoudre un problème de logique booléenne, il m’est apparu clairement que F. Hollande était plutôt un non-être.
Un Président qui n’existe pas et qui ne le sait pas, bien que ses amis encore plus que ses ennemis ne cessent de lui répéter :
« François qu’as-tu fait de tes promesses, de ton mandat, et de ton anaphore ».
Avec juste un ou deux paragraphes supplémentaires, ce beau billet aurait pu s’intituler :
« Deux êtres et le non-être ».
Une Trinité parfaite, reliant ainsi le cirque et les jeux du sport et de la politique avec l’angoissante question existentielle que François, le Bon, essaie de nous aider à résoudre.
Rédigé par : Tipaza | 23 octobre 2014 à 07:04
Ils ne seraient peut-être que 6% à peut-être frauder... une pomme pourrie gâtera tout le panier.
Comment un président de l'Assemblée nationale digne peut-il s'en réjouir ! Peut-être qu'il est soulagé que tous n'aient pas (encore) été identifiés, mais il se peut que la boîte de Pandore soit ouverte.
Pourquoi ces 6% et d'autres peut-être seraient-ils anxieux de cette révélation, en cela le cas Thévenoud est exemplaire : aucune plainte n'a été déposée, il ne peut pas être viré de l'Assemblée nationale, il ne siège plus mais il continue de recevoir ses indemnités suffit de venir toutes les trois semaines signer le registre, mieux est le deal passé : on rechercherait une "entreprise amie" pour accueillir le renégat pour qu'il ne subisse pas une perte de revenus.
Pas belle la vie au PS, mais ailleurs c'est pareil.
Rédigé par : eileen | 23 octobre 2014 à 06:03
"Ai-je répondu à votre interrogation existentielle ?" (Catherine JACOB@fugace | 22 octobre 2014 à 19:25)
Je n'en demandais pas tant !
Je vais donc continuer à jouir de ces innombrables petits riens qui font du bien... et qui ne coûtent rien !
Cordialement.
Rédigé par : fugace | 23 octobre 2014 à 00:55
Monsieur, jeune ou vieux c.. (au choix) Gaspary,
En plus d'être un surdoué de la classe, vous avez des dons de voyance que le monde entier vous envie.
En effet, je ne me souviens pas avoir eu l'honneur de vous avoir croisé ici ou là (la France, que vous aimez tant, est trop petite...).
Je n'ai pas souvenir de m'être entretenu avec vous sur ma vie, mes choix culturels, mes amours...
Comment faites-vous donc pour décréter que quelqu'un est comme ci ou comme ça ?
Homme de gauche à l'humanisme démesuré (selon les on-dit) vous excluez de prime abord ? Mais dites-moi donc…
Je dis : « Chapeau l'artiste » - que vous n'êtes sûrement pas - pour la disqualification sine die de votre petit copain de blog à sable.
"Vous êtes l'exemple parfait de l'intello de gauche dans sa splendide nullité" a écrit X.Nebout ici.
Moi je n'oserais pas décréter une telle vérité sans savoir qui est mon ci-devant.
Vous, vous avez choisi votre camp camarade.
Grand bien vous fasse.
PS : vos "gros beauf" gratuits et à la chaîne me font penser immédiatement à M. Filoche. Avez-vous un lien de parenté ?
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"Un Bateau Ivre ? C'est vrai qu'il y a du Rimbaud chez Philippe Bilger", Savonarole. S'il y a du Rimbaud chez Philippe alors il faut parler de Bateau-Livre. Non ? Dans le poème original le bateau coule...
Rédigé par : Jean-Paul Ledun | 22 octobre 2014 à 23:32
Allons chers "z'internautes" ne secouez pas trop notre Gasparatchik, il ne fait que passer prendre sa dose de claques à la récré, son pois chiche risque de lui provoquer des acouphènes !
Rédigé par : sylvain | 22 octobre 2014 à 22:26
Claude Bartolone a déclaré que "94% des parlementaires ne sont pas concernés" par la suspicion de fraude au fisc.
Et demain, quand il en restera 51% il déclarera que la majorité est honnête...
"Vu comme cela, oui tout va très bien madame la marquise, tout va très bien."
Lui, ancien politique qui dure, qui dure et qui veut durer n'a pas compris qu'il fait le jeu de M. Le Pen. Avec ce type de politique on est à des années-lumière de "El Loco" (c'est le surnom de l'entraîneur de Marseille).
Qu'il s'en aille ! Lui et tous ces affidés fatigués de ne rien inventer, qui ne transcendent rien, politiques d'une autre époque.
Leur parti se vide comme une baignoire, et ils ne veulent pas se rendre compte qu'ils exaspèrent les gens, les citoyens.
Heureusement les votes à venir vont confirmer la tendance et l'eau s'arrêter de couler.
Ecoutez le bruit des renoncements, des malfrats et autres mises en examen, tant que la justice sera aussi lente et si peu regardante avec toutes ces turpitudes rien ne bougera.
Arrêtez, M. Bartolone, politicien de perchoir, le pays veut autre chose.
Assez de rodomontades stériles et qui ne trompent personne.
Assez de cumuls de mandats, les ressources doivent être bien employées.
Mme Merkel veut des responsables, des vrais, des politiques à la hauteur et pas des "braconniers".
La lecture du Canard de ce jour est plus que significative de l'air ambiant, un TGV en Corrèze c'est la réponse à tant de médiocrité et à tant d'espérance.
Rédigé par : giuseppe | 22 octobre 2014 à 21:38
@ Garry Gaspary
Je suis bien d'accord avec Denis Monod-Broca.
Et comme j'essaie d'être charitable, je vais dire que vous êtes dans la provoc pure.
Rédigé par : Paul Duret | 22 octobre 2014 à 20:40
@ fugace | 22 octobre 2014 à 16:12
Je suis rentrée mais pour l'instant je suis fatiguée.
Je réponds cependant brièvement ceci :
"Moins-que-rien" est un nom commun, le masculin et le féminin étant identiques et invariable. Wiktionnaire donne comme synonyme 'sous-m...e'.
Si on suit votre raisonnement, cela signifierait qu'il y a quelque chose sous la m...e. Par ex. un trou.
En revanche, 'rien' n'est pas un nom mais un pronom indéfini qui renvoie à l'absence de quelque chose ou, par extension, de toute chose.
Peau de z.b diraient certains, ce qui n'est tout de même pas rien mais quelque chose. Du moins il faut espérer pour eux qu'il ne s'agit pas de trois fois rien.
S'agissant de traduire moins-que-rien, je propose peanuts (ピーナッツ); autrement dit une cacahouète, une chose sans importance (つまらないもの : Tusmaranai_mono) indigne de susciter de l'intérêt. Ce que n'est pas en revanche au Japon le trou des toilettes vu que placé sous le patronage d'une divinité spécifique.
Ai-je répondu à votre interrogation existentielle ?
Rédigé par : Catherine JACOB@fugace | 22 octobre 2014 à 19:25
Cher Philippe,
Votre question est anéantissante ou stimulante, c'est selon une lecture optimiste ou pessimiste.
Qui préférer, le fainéant ou le fait tout ?
Aujourd'hui, l'homme oscille entre le fainéant et le feignant, celui qui fait semblant, mais cela ne ressemble plus à rien et ne rassemble pas non plus.
Cette société permet à chacun de jouer un peu tous les rôles, mais limite les approfondissements, la solidité.
Nous voilà tous, petit ou petite Léonard de Vinci, avec une mémoire embarquée, à créer des airs, à tenter de plaire, à se tapir derrière des séductions.
Nos mots se vident de sens, nos volontés de contenus.
Certains cultivent l'illusion qu'il faut tout casser pour avancer, mais la tour aura toujours besoin de bases pour assurer son équilibre.
Les religions ne peuvent risquer de fragiliser leur pilier. La seule ouverture possible, c'est l'écoute mutuelle, l'observation, les échanges.
Toutes les molécules d'un vase ou d'un verre n'ont que le désir fou de reprendre leur liberté et leur forme initiale. Le vase et le verre peuvent recevoir, le sable peut se dissoudre dans l'immensité ou redevenir vase.
Il n'en est pas de même pour la lumière et pour l'amour ou la passion, encore que lorsque nous faisons une action, à une échelle même anecdotique, nous ignorons totalement les répercussions sur le temporel.
La passion, le dévouement sont plus porteurs de constructions et d'avancées que les grandes théories et les belles paroles.
françoise et karell Semtob
Rédigé par : semtob | 22 octobre 2014 à 17:43
Pour moi le foot c'est le néant absolu - genre donnez-leur "du pain et des jeux" (pour obtenir la paix sociale) mais comme du pain y en a plus pour tout le monde laissez-leur, au moins, les jeux aux sans-dents, enfin certains jeux, les jeux popus, pas les cercles à initiés fréquentés par Thomas Fabius, non, le foot, le foot, le foot/bière et pizzas. Bref la révélation de l'"Etre".
Vive le sport !
Et pour l'autre "ETRE" nous avons : "le catholicisme doit déjà beaucoup à un homme extraordinaire, Argentin lui aussi, le pape François".
Alors là ! Faire un rapprochement avec Bielsa "le Fada" et le pape François, faut quand même oser !
En même temps... :-D
Pour le néant ? Ben, y a moi, naturlich ;-))
Rédigé par : Globalement | 22 octobre 2014 à 16:49
Bonjour,
« Quelques êtres et le néant »
Étonnamment, ce titre m’a immédiatement branché sur le sujet de l’avortement.
Des petits êtres sans défense, mais en devenir assurément, étant ici et là par centaines de milliers sacrifiés sur l’autel de quelles raisons ? La modernité ! Quelle modernité ?
Des petits êtres renvoyés par anticipation dans le néant (dans le Coran, cet acte est nommé « al Maw-oudatou as-Soughra »), bien avant même qu’ils aient pu choisir par eux-mêmes d’être ou ne pas être. Ce néant que pourtant l’humanité elle-même redoute.
N’y aurait-il pas mieux à faire que de donner la vie, même involontairement, pour l’interrompre à sa convenance et pour son confort ?
Il existe pourtant bien cette possibilité de donner cette vie une seconde fois en refusant d’y mettre fin et en l’offrant à la communauté humaine. S’il y a un terrain sur lequel les religions semblent en avance, c’est bien celui-ci. Demeurant persuadé qu’être contre la peine de mort par anticipation demeure exprimable, je le fais d’autant facilement que je crois savoir que si c’est dans certains cas c'est agir poussé par une détresse, pour d'autres êtres c’est la délivrance ; enfin après le trou noir pour un plus grand nombre, c’est avec certitude, une souffrance enfouie au plus profond et dans la durée.
« Quelques êtres et le néant » : une tragique nécessité quoi qu'ils auraient pu réaliser pour les uns comme pour les autres ?
(Une pensée pour C. de Margerie qui avait échappé au concept)
@Garry Gaspary 22 octobre 2014 à 10:18
…"mais à son incapacité à critiquer l'absurdité qui le poussait à croire que l'avortement était absolument un mal."
A mon avis, c’est moins l’absurdité que le courage de ne pas suivre la facilité. Pour s’en convaincre, il suffit de s’immerger une seule journée dans un CDPF incluant un CIVG.
@ Catherine JACOB | 22 octobre 2014 à 14:16
RIEN : [....le fait qu'il n'y ait pas une chose. ]
J'attends avec impatience votre retour, pour espérer enfin apprendre de source sûre comment traduire "moins que rien", qui sous-tend que RIEN serait déjà quelque chose. Quant aux "moins que rien", je me doute bien que ce sont eux qui doivent faire masse !
Rédigé par : fugace | 22 octobre 2014 à 16:12
"Malgré ce titre provocateur, je sais bien qu'il existe une multitude de niveaux et d'étapes entre l'être et le néant"
Hou, hou !
Pour Heidegger, le néant est, il est le néant. D'où zéro étape.
Pour Nishida Kitarô, 絶対無 (Zettaï-Mu qu'il est convenu de traduire par :"Néant absolu") n'est pas : RIEN (soit n'est pas 何も無いこと : Nanimo Nai Koto : le fait qu'il n'y ait pas une chose). Le Néant absolu en effet, c'est «là où se présente» le kaίroς.
J'y reviendrai, vu qu'il faut que j'y aille sinon je vais être en retard.
Rédigé par : Catherine JACOB | 22 octobre 2014 à 14:16
Indigné d'abord par rapport à lui et aussi pour la profession d'avocat à laquelle dignité et délicatesse ne doivent pas demeurer étrangères.
A travers cet exemple, Philippe Bilger touche du doigt un problème plus général de perte du sens moral dans notre pays dans diverses couches de la populations mais aussi et surtout chez celles qui affectent de se poser - souvent à tort - comme des élites.
Mais comment pourrait-il en être autrement sous un régime qui nie toute transcendance, qui combat toute forme de véritable élitisme au nom d'un égalitarisme réducteur et qui nie toute forme de référence morale ?
Ces gens-là, que l'on retrouve dans divers corps de métiers, y compris chez certains confrères de Philippe Bilger (les énergumènes se reconnaîtront), chez certains enseignants, chez certains médecins, chez certains hommes politiques - compris ceux ayant atteint le sommet de l'échelle - chez certains fonctionnaires, chez nombre de prétendus artistes et ne parlons pas de certains footballeurs, sont en fait ce que l'on pourrait appeler des faquins, dépourvus de tout sens moral.
Et souvent, une fois qu'ils ont prononcé en public, telle la chahada, la phrase rituelle 'chuis pas raciste qui leur sert de pseudo-gage moral, ils se croient tout permis...
Rédigé par : Parigoth | 22 octobre 2014 à 13:57
"Ah, ce rythme ternaire de la phrase qui vous fait chalouper de bâbord à tribord sans discontinuer et attraper le mal de mer…" (sbriglia)
Un Bateau Ivre ? C'est vrai qu'il y a du Rimbaud chez Philippe Bilger.
"Touché mais pas coulé" nous annonçait-il pour le Capitaine Hollande.
En fait PB est plus proche de Baudelaire "je sens vibrer en moi toutes les passions d'un vaisseau qui souffre"...
Dans ces cas-là je ne connais qu'une solution, on met les chaloupes à la mer.
Rédigé par : Savonarole@sbriglia | 22 octobre 2014 à 13:46
@Garry Gaspary
"Sur quoi je me suis empressé de lui envoyer un tweet insultant en lui expliquant que ce n'est pas à sa critique de l'avortement qu'il devait ces insultes mais à son incapacité à critiquer l'absurdité qui le poussait à croire que l'avortement était absolument un mal."
Quelle drôle de phrase !... plus alambiquée tu meurs...
Et que dire de votre incapacité, à vous, à réfuter sans insulter ?
"Un pape est aujourd'hui un directeur de musée, ou, depuis que Dieu est mort, le conservateur d'un cimetière."
Quelle phrase affreuse !
Dans un camp de concentration tous les détenus sont rassemblés pour assister à la pendaison de l'un des leurs. Un détenu, dans un souffle, demande à son voisin : "où est-il, ton dieu, pour supporter cela ?" et celui-ci répond : "il est là, devant nous, on est en train de le pendre".
Réfléchissez à cette petite histoire plutôt que de jouer les esprits forts, de croire détenir la vérité, et d'insulter ceux qui ne pensent pas comme vous.
Rédigé par : Denis Monod-Broca | 22 octobre 2014 à 12:01
« …je sais bien qu'il existe une multitude de niveaux et d'étapes entre l'être et le néant, entre certains êtres d'exception et le néant d'autres… »
Philippe, ôtez-moi d’un doute : vous les placez où les simples d’esprit des Béatitudes ?
Quelle est votre définition de l’être néant, après que le ballon rond et la mitre vous ont permis de rencontrer et d’épingler l’être exceptionnel ?
En avez-vous croisé beaucoup ? Les reconnaissez-vous de loin ? Démasqués, les fuyez-vous ou la sidération vous cloue-t-elle sur place ? Sont-ils plus nombreux dans les médias ? Parmi les politiques ? Les gens de robe ? Ou dans le métro ? (je sais que vous connaissez le métro pour vos descriptions passées… sinon j’aurais été plus prudent…)
PS : ah, ce rythme ternaire de la phrase qui vous fait chalouper de bâbord à tribord sans discontinuer et attraper le mal de mer… je vais finir par prendre de la Nautamine avant de vous lire… sans doute ne suis-je pas encore amariné au bout de sept ans… test pour les commandos de marine : lire du Bilger sur une barque en mer, léger clapot... la sélection sera féroce.
Rédigé par : sbriglia | 22 octobre 2014 à 11:32
"Ce qui explique - anecdote singulière - à quel point j'ai été scandalisé quand un avocat, sous un pseudo transparent, à un tweet enthousiaste de ma part, a répliqué en substance : "pape de mon c..!". Indigné d'abord par rapport à lui et aussi pour la profession d'avocat à laquelle dignité et délicatesse ne doivent pas demeurer étrangères."
Ce ne serait pas le facétieux maître Eolas quand même. Encore qu'il en serait bien capable...
Rédigé par : Achille | 22 octobre 2014 à 11:22
Faire d'un bon entraîneur de foot (je vous crois sur parole, n'ayant jamais entendu parler de ce monsieur) un être d'exception, "d'élite", alors là vous poussez le cochonnet. Et si c'était juste quelqu'un qui fait correctement son job, ce qui somme toute est la moindre des choses ? Je pense qu'un balayeur sénégalais, vivant dans des conditions souvent difficiles, faisant son boulot avec enthousiasme, est au moins aussi exceptionnel.
Rédigé par : Catherine A. et comment vous y allez... | 22 octobre 2014 à 11:00
Le rapprochement n'est-il pas un peu osé ? Ne sachant rien du football, je n'irai pas plus loin à son sujet, mais s'agissant de jeux du cirque, où l'argent est roi, à Rome l'antique comme à Marseille, on peut s'interroger sur la pérennité des modèles.
François est sans doute un personnage flamboyant, mais n'est-il pas presque banal de prêcher pour les pauvres, comme le fit un jour un certain Christ ? On peut relire à l'envi les évangiles sur le sujet.
Quoi de bien nouveau là-dedans, à la suite de rerum novarum ? Et sur la fraternité à l'égard des autres classes religieuses, quoi de nouveau après la Conférence de Sant´Egidio dont chacun se plaît à reconnaître qu'elle est un fiasco total sur l'oecuménisme à l'égard des musulmans ?
De cet affadissement progressif de la foi des catholiques face à un islam plus dur que jamais, peut-il naître un rapprochement utile pour les gens, les pauvres gens, les braves gens, le peuple pas très savant et qui subit ?
La résistance des dignitaires de l'Eglise, contestable à certains égards, bien sûr, bien sûr, pourrait signer un avertissement. L'Islam prêche l'aumône, dans un cadre politique étroit ; l'église catholique désigne les mauvais riches, fidèle à sa doctrine de l'aiguille et du chameau, ce sont là deux conceptions opposées. D'une part, la reconnaissance des inégalités corrigées par le volontariat social, de l'autre, l'écrêtement par l'égalitarisme, résidu malheureux de l'égalité.
L'accent mis, dans le projet synodal sur les divorcés et les homosexuels est un argument a minima et seulement un argument, même pas un moyen qui, encore une fois, stigmatise l'ensemble du corps christianisé, au regard d'une infime minorité à laquelle elle le réduit.
Pas de jugement de valeur de ma part, j'ai trop lu et trop lutté, mais la simple mise en miroir de deux tendances pour en déduire que François ne semble pas avoir des qualités comparables à celles d'un entraîneur comme celui qui "cramerait" les joueurs marseillais et a fortiori pas la force de contrainte autant que de conviction des répétiteurs forcenés du coran.
Assez curieusement, l'Eglise a transformé l'enseignement oral cher à Socrate en une bonne pensée écrite, souvent stérilisante quant à l'effort créateur de chaque individu, et l'islam, en privilégiant la psalmodie, a obtenu un résultat approchant. C'est que l'un et l'autre souffrent de leur magistère insistant, alors que selon Hölderlin, ils devraient incliner seulement vers la beauté, qu'ils connaissent, dont ils ont l'intuition mais n'offrent pas comme un support de l'âme.
Pardon pour la longueur et peut-être pour la prétention.
Rédigé par : genau | 22 octobre 2014 à 10:48
Bielsa c'est le Sarko de l'OM ; il a transformé cette équipe, lui a redonné de l'ambition, du charisme, du dynamisme comme avait fait notre ex-Président avec la France ; la seule différence c'est que les joueurs marseillais ont suivi comme un seul homme ce grand entraîneur génial alors qu'une grosse partie des citoyens de ce pays de losers fonctionnaires assistés ont préféré virer le winner Sarko qui les avait trop secoués et retourner dans leur confort douillet socialiste se faire dorloter en bons ayants droit sans ayant devoirs.
Rédigé par : sylvain | 22 octobre 2014 à 10:35
Je me souviens d'un avocat catholique (sûrement le même que vous évoquez ici) qui s'était un jour offusqué sur Twitter qu'on n'y pouvait aujourd'hui critiquer le droit à l'avortement sans s'y faire insulter. Sur quoi je me suis empressé de lui envoyer un tweet insultant en lui expliquant que ce n'est pas à sa critique de l'avortement qu'il devait ces insultes mais à son incapacité à critiquer l'absurdité qui le poussait à croire que l'avortement était absolument un mal.
Pourtant, je lui donne ici raison contre vous.
Un pape est aujourd'hui un directeur de musée, ou, depuis que Dieu est mort, le conservateur d'un cimetière.
Je ne pense pas que convertir ce lieu en bar gay fût-il branché soit la meilleure idée qu'il puisse proposer.
Rédigé par : Garry Gaspary | 22 octobre 2014 à 10:18
Sérieusement ? Mais enfin, M. Bilger votre cœur d’enfant vous fait prendre des vessies pour des lanternes ?
Bientôt Noël, mais tout de même, ces deux exemples sont si creux que j’en reste perplexe…
Que ce grand entraîneur vous rende lyrique, non je ne peux y consentir ! Que le Pape vous fasse rêver, il me semble qu’il est là pour ça.
Mais enfin, entre l’être et le néant se trouve comme vous le dites si bien, la possibilité d’un monde. Il ne faut pas croire qu’ils sont rares ceux qui sont capables de rendre le réel différent, il ne faut pas croire qu’ils ne se battent pas pour atteindre les cieux où l’air est trop pur, il ne faut pas imaginer que ces deux personnalités soient si extraordinaires, car ne n’est le cas.
Dans la vie, ceux qui ont des compétences, des idées, de la force, des convictions, des valeurs et un honneur, sont soigneusement et de façon violente tenus hors ban.
Car voyez-vous il faut « en être » pour pouvoir « y être » !
Que ce pape argentin propose aux catholiques des idées en totale opposition avec ce à quoi ils adhèrent, est simplement dû à un pragmatisme qui n’a rien à voir avec la foi chrétienne et le dogme. Que cet entraîneur ait, à propos, réveillé une bande de garçons endormis ce n’est pas un miracle.
Enfin, ce titre évocateur de ce personnage au regard torve, et aux impostures esthétiques est déjà très ennuyeux… Pourriez-vous par exemple nous dire ce notre jeunesse doit espérer de ce monde effrayant ?
Est-il possible de changer d’hommes exemplaires qui ne le sont en rien ? Peut-on mettre un peu de lumière ailleurs, car il existe une différence entre la profondeur, bien souvent sombre et dure, et la scène médiatique déjà inondée de cette lumière artificielle et froide. Les hommes de l’ombre brillent de leur lumière intérieure, ils ne se soucient de réussir que quelques petites choses tout à fait méprisables et pourtant utiles…
Enfin, le foot vraiment, NON !
Rédigé par : duvent | 22 octobre 2014 à 09:51
Cet avocat n'a pas conscience de ce qu'il est. La foi ne se donne pas, elle s'acquiert afin de mieux faire, créer, transformer.
Rédigé par : Roland LE GALL | 22 octobre 2014 à 09:45
Ce pape est une bénédiction pour l'Eglise et ceux qui l'ont élu ne s'en rendaient peut-être pas tout à fait compte.
Il est intelligent, il sait où il va, il donne l'exemple. Il sait qu'il a peu de temps devant lui car il ne s'incrustera pas.
Sur le fond, il recentre l'Eglise sur les véritables exigences de l’Évangile, la défense des plus pauvres, la responsabilité personnelle. Il part du principe qu'il est préférable de prendre les personnes là ou elles en sont pour essayer de les faire progresser plutôt que de leur jeter des anathèmes.
Franchement, depuis Jean XXIII, l'Eglise a eu beaucoup de très grands papes.
Et depuis de Gaulle...
Rédigé par : Paul Duret | 22 octobre 2014 à 09:14
Donnez-nous au moins le pseudo de l'avocat qu'on se fasse une idée plus précise de la délicatesse de certains membres de cette profession en passe de restructuration gouvernementale.
Rédigé par : Catherine JACOB | 22 octobre 2014 à 08:34