La situation de la France est explosive. Pas seulement à Sivens, Rennes ou Toulouse. Le Premier ministre a raison : elle est inflammable. Et je ne suis pas sûr que l'appel au calme lancé par notre excellent ministre de l'Intérieur soit écouté...
Sur le plan politique, pour l'ensemble des droites, elle devient complexe et va nécessiter d'avisés tacticiens plus que des bretteurs sans cervelle.
Plusieurs données me semblent incontestables.
La réalité nationale, avec l'augmentation de la délinquance et de la criminalité et les réponses ectoplasmiques du pouvoir, les guérillas urbaines qui manifestent une détestation certaine pour notre terreau républicain, l'amateurisme désordonné du gouvernement à quelques exceptions près et un président de la République qui descend sans que cela soit compensé par l'audace et le courage d'une politique appelée à réussir, sert le Front national. Celui-ci n'a même plus besoin de parler, de protester. Le factuel et sa piètre gestion plaident pour lui.
Marine Le Pen et le FN sont considérés, et de loin, à droite comme les premiers adversaires de François Hollande devant Nicolas Sarkozy : 60% contre 21%! Devançant même le score obtenu à gauche par Jean-Luc Mélenchon - 41% - alors que Martine Aubry se situe à 22% (Journal du Dimanche).
Je continue à penser que lors de la prochaine élection présidentielle, Marine Le Pen sera fatalement au second tour sauf si on comprend qu'à sa démarche incroyablement habile et globalisante, il convient d'opposer une riposte politique faisant moins fond sur la morale qu'elle ne transgresse pas, que sur les impasses d'un programme qui, à force de vouloir tout embrasser, manquera de fiabilité démocratique et de cohérence technique. Qu'on le déplore ou non, il y a des mesures radicales et extrêmes qui ne seront jamais compatibles avec notre manière de concevoir la République, non pas solitaire mais solidaire par contrainte.
Je persiste dans cette certitude qu'elle sera battue avec, évidemment, un score infiniment supérieur à celui obtenu par son père face à Jacques Chirac parce que les Français, aussi désespérés qu'ils soient, aspirant virtuellement à de l'inédit, ne seront sans doute pas encore prêts en 2017 à sauter le pas. Même si Marine Le Pen a déjà gagné dans les têtes puisqu'on ne cesse d'évoquer sa victoire comme possible, et pas seulement face à François Hollande. Elle est parvenue à ancrer dans la conscience publique l'inéluctabilité de sa présence au second tour de 2017.
La droite classique, pour laquelle en gros le FN éprouve de l'aversion même si en détail il accepte ici ou là des accommodemments, ne peut pas ne pas tenir compte du rôle prédominant qu'a Marine Le Pen dans l'opposition au pouvoir socialiste. Elle va être obligée de puiser sinon dans le vivier du moins dans la méthode, faute de quoi elle sera irrémédiablement distancée alors même qu'elle est la seule alternative opératoire et plausible pour 2017.
Comment pratiquer ce grand écart qui consiste à la fois à ne pas laisser le FN seul en pointe mais à se distinguer de lui ? A droite toute, mais modérément ? Comment persuader les Français qu'une opposition sera forte, vigoureuse, même radicale mais qu'elle n'empruntera pas les chemins de l'extrémisme ?
Cette synthèse à effectuer entre un projet décapant et une offre rassurante sera d'autant plus difficile à mener à bien que les citoyens ne sont plus dupes. Le dernier sondage Odoxa montre qu'une importante majorité a jugé "raté" le retour de Nicolas Sarkozy et qu'il n'apportait "rien de nouveau". Bruno Le Maire a lucidement exposé la problématique en déclarant que la droite ne peut plus se permettre un échec en 2017 et dans les années qui suivront (Le Parisien).
Quel que soit le vainqueur de la Primaire en 2016 - ouverte et pluraliste - entre Nicolas Sarkozy (avec un parti qu'il aura instrumentalisé à son seul service), Alain Juppé, François Fillon ou Xavier Bertrand, une double exigence lui sera imposée.
La première : faire une campagne présidentielle d'un nouveau type où il promettra moins qu'il ne tiendra au pouvoir.
La seconde : ne pas se gargariser de mots d'ordre éthiques face au FN mais envisager des perspectives qui sauront à la fois le rendre inutile et redonner sens et fierté, sur le plan intellectuel et politique, à une droite défaite en 2012 et moribonde depuis.
Il y a parfois des miracles.
"Le premier prix est allé à "loleur compulsif"." (sbriglia)
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Je dirai même plus : loleuse compulsive !
Attention les amis, ça mord !
Rédigé par : Mary Preud'homme | 19 novembre 2014 à 20:24
@Citizen
Effectivement je pense que nous sommes avec sylvain du même bois. Rassurez-vous, moins brut de décoffrage pour ma part, mais il a son champion, j'ai connu cela. Maintenant j'ai des cheveux blancs, je prends un peu plus le temps, en quelque sorte je "donne du temps au temps."
Rédigé par : giuseppe | 15 novembre 2014 à 19:50
@giuseppe 7/11 - 14:30
Je pourrais ajouter que vous appartenez à la même noble catégorie que sylvain, en vous lisant : droit au but, aucune esbroufe, seul le sujet vous intéresse, aucune prétention à vous faire mousser.
Quant au fond : toujours instructif et moral.
Rédigé par : citizen @ giuseppe | 15 novembre 2014 à 10:27
giuseppe, 7/11 - 14:30
_______________________________________________
C'était à prendre bien sûr au second degré, giuseppe. Pure boutade. Pas de répartie sanglante escomptée.
Comme vous et comme tant d'autres, nul n'ignore que sylvain est un fighter courageux et loyal sur le terrain.
Sa présence est indispensable sur ce blog, tranchant avec cette sempiternelle litanie, bataille des ego, qui sert de credo à la majorité :"c'est moi qu'ai raison, et c'est toi qu'a tort, pôv c.., et en plus r'garde mon style comme il est chouette et précieux… vas-y comme j't'emploie des mots savants et des circonvolutions de pensée, même qu'ils sont obligés d'ouvrir le dico pour comprendre, hein ?… alors là j'te scotche, hein ? pauv' nase…"
À l'inverse, sylvain a un style direct, efficace et loyal, sans fioritures. Il n'est pas là pour servir sa cause égoïste, mais il est généreux et altruiste. Pas seulement pour son champion, car même si son argumentaire est assez monolithique (mais mission oblige, hein sylvain ?), qu'est-ce qu'il est marrant d'le lire.
Et en plus, c'est un boute-en-train d'enfer :
"…Mais grosse poilade chez nous les "de droite", je confirme ! Encore deux ans et demi de bidonnages intensifs, merci chers "de gauche" ! "
Larmes à gauche : 14/11 - 14:36
Citizen pas Kane
Rédigé par : citizen @ giuseppe, sylvain | 15 novembre 2014 à 09:26
Contrairement à ce vous écrivez, M. Bilger, pour partie seulement, je reste persuadé que ce qui rebute l'électorat citoyen c'est la mesquinerie, le manque de morale et d'éthique.
J'insiste sur ces transparences "opaques" parce que légales, des politiques.
Ce matin je découvre par le biais d'un article de Mediapart qu'un site, Wikistrike, dévoile qu'en fait le patrimoine de M. Valls s'augmenterait de la valeur des parts de sa compagne dans une SCI.
Bien sûr, la présentation de son patrimoine est correcte, légale, et tout et tout. Mais ce qui me dérange c'est que quelque part ils voudraient se faire passer pour bien moins qu'ils ne sont financièrement.
Rappelez-vous, certains dans leur déclaration rentraient le vieux vélo ou la vieille voiture ; en fait on ne leur demandait de mettre que les biens dépassant 10 000 € !! Quand même !
Et là, ces grands pudiques essayaient de tourner en dérision le bien-fondé de la transparence.
Dévoiler leur patrimoine plus que cossu, acquis la plupart du temps au long d'une carrière politique, et non professionnelle, cela, ces grands pudiques détestent.
On peut imaginer tous les montages légaux pour camoufler tout ce qu'ils ont acquis par le seul fait des cumuls, durée, etc.
Aujourd'hui autour de moi, rassurez-vous, que des besogneux correctement nourris, logés, blanchis, qui n'acceptent pas ou plus ces pratiques. On est tous informés et pas dupes, le gros des troupes est prêt à sanctionner ces politiques de papa, qui ne font que conforter le FN.
Et pendant ce temps-là elle monte, elle monte, elle monte... et les autres se rassurent, eux, comme ils peuvent, à coups de discours usés, peu crédibles.
C'est qu'ils voudraient, à travers certaines phrases prononcées, nous apprendre à vivre pauvres.
Eh bien oui, quand on n'a que des clous chez soi pour se déplacer, comme vous avez, savez-vous, on vous plaint du fond du cœur ; enfin pas autant que vous pourriez le croire, parce que l'on est conscient que vous nous prenez quelque part pour des idiots.
Tous les discours intellectuels sont vains pour combattre le FN.
Pour être audible il faut être exemplaire. "Tous pourris" est le mal qu'il faut combattre et les élus nous parlent Europe, chômage, investissements, transparence, quand eux-mêmes sont dans l'amnésie et la cachotterie permanente.
Vivement autre chose, une autre vie politique.
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Vous parlez de " justice solidaire par contrainte", là je suis d'accord mais il faut positionner le curseur. Pour cela si on montre l'exemple, si on évite les gabegies, je pense à un rapport titré par Le Canard "50 000 000 € sous le tapis", alors les contraintes pour tous seront mieux perçues, et plus faciles à imposer. 7% de dépenses publiques en moins pour faire comme nos voisins, cela ne doit pas être le plus extravagant ; tout est contraignant, mais on peut penser que la nullité politique ambiante, qui nous enferme, est certainement plus dure que des efforts louables pour nous en sortir.
Rédigé par : giuseppe | 09 novembre 2014 à 14:49
@Citizen_pas_Kane, sylvain
Ne vous inquiétez pas, sylvain, rugbyman de terrain et de troisième mi-temps n'en voudra à personne, il ne gratifiera quiconque de commentaire revanchard, là il serait petit joueur. Par contre il pourrait appuyer quelques-uns de ses rucks, et ce serait de bonne guerre. En quelque sorte, il ne manquera pas de "s'essuyer" les crampons, c'est viril mais correct.
Rédigé par : giuseppe | 07 novembre 2014 à 14:30
Au moins François Hollande peut-il se réjouir, pas trop quand même, un personnage le bat dans l'image négative : l'article de Grégoire Duhamel dans Agoravox recueille 100% de non, à la question de savoir si notre BHL national était victime de cabale.
En creux donc 100 % des citoyens considèrent qu'il n'est pas dans le coeur des sollicités.
Bon, je préfère cela pour F. Hollande que le contraire, le court moment de son intervention que j'ai écouté était si emprunté que j'en ai éprouvé de l'empathie.
Qu'il fasse le ménage autour de lui avec ces suceurs de sang pas très vertueux dans leurs affaires ; qu'il prenne de vraies décisions : un mandat et un seul ! transparence oui, mais pas dans les préfectures... En aura-t-il l'envie et le temps ?
Rédigé par : giuseppe | 07 novembre 2014 à 10:36
Un secrétaire de comité d'entreprise a occupé TF1 pendant deux heures.
Je ne sais s'il est "touché ou coulé", mais en tout cas il est mort.
Rédigé par : Savonarole | 06 novembre 2014 à 23:46
Je viens d'allumer, refermer, l'écran de TV suite à l'intervention de F. Hollande : à la question de l'intervenante sur le chômage des plus de 50 ans, la réponse a été de commencer à dérouler le panel de mesures prises pour... les jeunes.
S'il ne voulait pas répondre, que l'on n'invite pas cette personne, et entendre ce type d'esquive éculée ne me passionne plus du tout.
Citizen_pas_Kane, oui, il est inquiétant de savoir qui va reprendre en 2017,les quelques mots prononcés et entendus pour répondre à cette dame, étaient hésitants, j'avais presque de la tristesse tant j'ai trouvé que ce président était à la peine.
Je ne vais pas allumer à nouveau mon poste, je verrai demain.
Comme au rugby, les premiers contacts sont décisifs, je l'ai trouvé dans le dur dès les premiers mots. Peut-être se relèvera t-il. Mais vite, qu'un personnage se déclare, le temps passe et on ne voit rien venir, et les citoyens de ne plus croire en eux, les politiques.
On n'en est plus à un problème de gauche ou droite, mais comment fonctionner dans le système parlementaire actuel ? Refonder une équipe de guerriers, c'est ce que le pays attend.
En 1946 de Gaulle se démarque de la politique des partis pour redonner de la vigueur au pays qui en avait tant besoin. S'il n'a pas été parfait, loin s'en faut, il a su imposer un rythme, une vision, un courage et une honnêteté politique et matérielle inébranlables. Montrant toujours l'exemple et la vertu.
Quel est celui qui, ou ceux qui auront les hommes avec eux pour rebâtir.
Parfois on peut être inquiets, car cela fait deux quinquennats que l'on se loupe. Mais tant qu'il y aura ces cumuls de mandats d'une autre époque, on aura du mal à faire respirer cette démocratie qui se dilue.
Les dirigeants actuels font tout pour couper l'herbe dès qu'elle commence à pousser, ils ont verrouillé un système qui est aujourd'hui sclérosé, car il n'y a pas de talents qui s'imposent.
Bon, restons optimistes, F. Manaudou a bien été médaille d'or alors qu'on ne l'attendait pas.
Rédigé par : giuseppe | 06 novembre 2014 à 21:40
"…Vous n'en avez pas assez de nous rabattre les oreilles avec Sarko par ci, Sarko par là, croyez-vous, à part les irréductibles, que l'on ait encore envie de se coltiner des Buisson bis, des Guéant bis, enfin tous ces politiques sans éthique, sans morale ? "
"…on n'a rien d'autre à se mettre sous la dent que ces personnages cuits et recuits"
giuseppe 5/11/14 - 21:57
Je vais vous dire. Bien sûr qu'on en a assez de se retaper du Sarko pour un oui ou pour un non, à qui mieux mieux, à tout bout de champ.
Mais admettez que le fait d'écrire affine la pensée et permet un descriptif précis des tenants et aboutissants qui motivent nos hommes politiques que, je suis d'accord avec vous, nous n'avons que trop vus et trop supportés.
Cependant, c'est tout de même notre avenir, et subsidiairement celui du pays, qui est en jeu. On est en droit de se demander à quelle sauce on va être mangé la prochaine fois et par qui ?
Et agiter les arguments contre tel ou tel scénario catastrophe n'est sans doute pas illégitime.
Car pour notre plus grand tristesse, Sarko est revenu en piste.
C'est quand même un fait nouveau qui date d'à peine plus d'un mois.
Sarkozy vient replonger la droite classique dans la mélasse (après avoir agi en sous-main [via Patrick Buisson] dans le duel Fillon/Copé fin 2012 pour le fiasco répertorié).
Évidemment, nul ne désire que cet individu - agité, sans vision cohérente de long terme et à l'honnêteté contestable [avis des Français] - subtilise à nouveau la fonction présidentielle, dans le mode rapt comme il l'a toujours fait (exemple de la mairie de Neuilly-sur-Seine arrachée au nez et à la barbe de Charles Pasqua en 1983). Le moins qu'on puisse dire c'est que N.S. a démontré son incompétence lors de son quinquennat (entre autres la capacité d'engendrer une démocratie apaisée). Alors, out !
M. Bilger avait dit à une certaine époque (après l'échec à la présidentielle en mai 2012) que la disparition de N. Sarkozy de la scène politique faisait qu'on pouvait légitimement penser que l'anti-sarkozysme était définitivement enterré (sous toutes réserves toutefois, la preuve…). M. Bilger avait même fait à cette occasion amende honorable reconnaissant lucidement qu'il avait été tout de même assez actif dans ce domaine. On pouvait enfin souffler.
Et patatras, rebelote.
Le lutin qu'on avait évacué par la porte revenait à présent par la fenêtre contre l'avis quasi unanime des Français (3 sur 4).
On est bien obligé, giuseppe, de se sentir concerné par cette redonne des cartes et d'utiliser les modestes armes en notre possession pour faire profession de foi dans l'air du vent et du temps.
Car il faut absolument que la droite classique réussisse son coup : à savoir le choix d'un leader honnête, visionnaire, pragmatique, capable de faire l'impossible job à compter de 2017.
Je sais que vous appréciez sylvain, bretteur redoutable et guerrier impitoyable et courageux. Aussi je m'excuse auprès de lui si certains des propos tenus ci-dessus ont pu le choquer ou le déranger.
Sylvain est un type bien (c'est vous qui l'avez dit, je crois). Il a le droit (et même le devoir) de défendre son héros, tant adulé. Il faut non seulement respecter sa noble démarche mais aussi admirer sa constance opiniâtre dans la lutte (Sarkozy vaincra…).
J'espère qu'il ne nous gratifiera pas d'un commentaire revanchard en réplique pour tenue de propos stupides et inappropriés.
Rédigé par : Citizen_pas_Kane | 06 novembre 2014 à 16:18
@Gary Gaspary
"Je ne pense pas que le respect que l'on doit à un être humain soit lié à son chéquier, sa carte bancaire ou son bulletin de vote. On se doit de respecter une femme en tant que femme pour l'unique raison qu'elle est une femme."
Je faisais allusion à l'histoire des femmes qui n'est pas toujours celle des hommes : le droit d'avoir un compte en banque personnel, de travailler, de passer le permis de conduire (et même de faire des études) sont des acquis obtenus par les luttes des femmes - et des hommes qui les ont soutenues - très récemment (XXe s.).
Rédigé par : Poullain de la Mare | 06 novembre 2014 à 15:11
N. Sarkozy Apollon du Belvédère... Mouais...
Cher Sylvain, vos lunettes de soleil portent des verres très fumés, on peut comprendre que vous soyez ébloui par le personnage, mais quand même.
Rédigé par : giuseppe | 06 novembre 2014 à 15:06
« …je le trouve laid [Sarkozy], bâti comme un tonneau : large et court » eileen 5/11/14; 08:36
Eh bien vous avez tout faux ; je l'ai vu au Cap Nègre faire son footing et du vélo, il a une autre allure en sportif qu'en costard cravate, là je suis d'accord ! Les gens sont heureux d'aller le saluer, il palabre avec tout le monde ; avec son équipe de cyclistes, ils s'arrêtent au bord de la route devant le camion pizza et papotent comme une bande d'ados joyeux lurons en goguette ; beaucoup de djeuns avachis sur leur iPhone aimeraient avoir encore sa forme et ses formes !
Rédigé par : sylvain | 06 novembre 2014 à 11:59
Sondage Odoxa Orange : "plus de la moitié des Français sont prêts à de gros sacrifices."
L'histoire ne dit pas combien parmi les 50 000 élus sont prêts, eux, à se sacrifier, s'entend proportionnellement à leurs indemnités.
Moi non pour l'instant, quand ils donneront l'exemple, alors on verra.
Tout à fait à l'exemple de sondage qui "baouasse", comme on dit chez nous.
Je voudrais rappeler ici à NKM que pour moi citoyen, l'IRFM est un salaire que ces petits cachotiers de députés de tout bord oublient systématiquement.
A ce que je sache ce sont avec mes revenus que j'achète mon papier d'imprimante, mes timbres, mon téléphone portable, enfin les consommables qui me servent dans la vie de tous les jours.
On le sait bien, les efforts sont toujours pour les autres, jamais pour eux.
Posez donc la question à Nicole Bricq et son fameux "dégueulasse", croyez-vous qu'elle est prête à faire un effort, elle ?
Alors...
Rédigé par : giuseppe | 06 novembre 2014 à 09:39
Rédigé par : giuseppe | 05 novembre 2014 à 21:57
"Vous n'en avez pas assez de nous rabattre les oreilles avec Sarko par ci, Sarko par là, croyez-vous, à part les irréductibles, que l'on ait encore envie de se coltiner des Buisson bis, des Guéant bis, enfin tous ces politiques sans éthique, sans morale ?"
Justement cher Giuseppe, ce sont eux qui ont de l'éthique, de la morale, qui sont fiers d'être Français, qui ont de l'honneur, de la dignité, qui n'ont pas peur de dire des vérités qui dérangent tous ces faux-culs de gauche anti-France vendus couchés devant toutes ces horreurs qui gouvernent le pays actuellement. Quand Guéant avait dit que toutes les civilisations ne se valaient pas, il ne faisait qu'enfoncer une porte ouverte, pourtant il a été condamné, tout comme Zemmour qui apporte des preuves à ses affirmations sur les délinquants en prison ; nous vivons sous une dictature intellectuelle de gauche avec une bien-pensance unique antiraciste qui interdit et sanctionne toute dérive d'opinion différente.
Moi je veux, je souhaite qu'il y ait encore plus de Sarko, de Buisson, de Guéant, de Zemmour ; marre de cette France mollasse de zombis bêlants soumis au conformisme gauchiste qui a fait de la France une carpette que tout le monde vient piétiner !
Rédigé par : sylvain | 06 novembre 2014 à 09:08
Vous n'en avez pas assez de nous rabattre les oreilles avec Sarko par ci, Sarko par là, croyez-vous, à part les irréductibles, que l'on ait encore envie de se coltiner des Buisson bis, des Guéant bis, enfin tous ces politiques sans éthique, sans morale ?
Le pays souffre, et l'on n'a rien d'autre à se mettre sous la dent que ces personnages cuits et recuits. Vraiment c'est grave docteur.
N'y a-t-il pas d'autres espérances que de supporter les Juppé, Hollande, Royal, Sarkozy et tous les autres que l'on voit et revoit de gouvernements en gouvernements ?
Pourquoi voudrions-nous qu'ils soient différents de ce qu'ils ont été, et qui seront encore les mêmes demain.
Entendre demain les "chouchou" et autres mièvreries médiatiques.
200 000 000 € de portiques passés à la trappe, une gestion catastrophique d'un mini barrage, heureusement que nous n'avions pas le fleuve Orénoque à endiguer...
Une mouche les arrête, mais qu'est-ce donc que ces politiques incapables de gérer le minimum "syndical", il est sûr que l'on est plus préoccupé à se faire cirer les chaussures, que faire briller une lueur d'espoir dans les regards.
Dure réalité avec des dirigeants de papier condamnés à finir à la poubelle : droite comme gauche sans discernement.
Tout est à refaire, recoudre, reconstruire mais avec qui, avec qui ? avec qui.
Rédigé par : giuseppe | 05 novembre 2014 à 21:57
« …je le trouve laid [Sarkozy], bâti comme un tonneau : large et court » eileen 5/11/14; 08:36
Bon !
…en principe, c'est pas bien d'attaquer un homme politique sur son physique, ni de ne pas voter pour lui sous prétexte qu'il est particulièrement laid (mais chacun est libre de choisir un candidat pour son physique… attention, je n'ai pas dit que c'était votre cas…).
Mais c'est très important d'avoir une opinion féminine avisée, très certainement largement partagée par vos concitoyennes.
Merci de l'avoir délivrée.
Ce n'est pas non plus très gentil de dire qu'on a souvent la morale de son physique (ce que vous n'avez pas dit, je vous rassure…). Hélas, c'est souvent vrai. Mais il y a de flagrants contre-exemples, notamment dans l'histoire du crime.
Votre remarque sur Sarkozy court-sur-pattes et court-sur-tronc est à rapprocher de la blague d'Obama à son sujet en 2011, lors du sommet du G20 à Cannes :
« Je suis sûr que Giulia [la fille de Sarkozy] a hérité du physique de sa mère, plutôt que de celui de son père ce qui est une très bonne chose ».
Ouuuh lala…
Ceci dit…
Les grands principes ont toujours tendance à se vérifier, si l'on admet que Nicolas Sarkozy n'a pas été particulièrement gratifié par dame nature. En effet, le livre - qui sort ce jour - de ses confessions sur la sphère politique (reçues par les deux journalistes Nathalie Schuck et Frédéric Gerschel) est à la hauteur du personnage, en termes d'éthique, de distinction, de dignité, et de grandeur d'âme.
" ça reste entre nous, hein? " tel est son titre…
Un titre, absolument pas vulgaire, qui transpire le contenu noble : aucun dégoisement généralisé, ni d'attaques ad hominem (bouffeur de frites, bidochons à la plage, etc. : tout cela, à la trappe).
Ce procédé, associé à celui de la poursuite des conférences internationales grassement rémunérées, alors qu'on prétend à nouveau à un rôle politique national (bras d'honneur certifié, estampillé, vis-à-vis des citoyens de ce pays), va certainement encourager fin novembre les militants RPR, dûment à jour de leurs cotisations, à voter massivement pour lui afin d'obtenir la présidence de l'UMP.
Ses porte-flingues parlent maintenant, pour cette élection, d'un objectif de votes situé entre 60 et 70% pour parler d'un résultat triomphal.
Surprenant, puisque l'objectif était auparavant affiché à pas moins de 85%.
Nicolas Sarkozy n'a assurément pas raté son retour en politique. C'est même une éclatante réussite.
Cette réussite a été le fruit d'une imparable et fine stratégie particulièrement puissante psychologiquement (merci à son team extrêmement compétent, réduit à peau de chagrin selon Patrick Buisson).
En perspective ? Des lendemains qui chantent pour lui.
Il obtiendra - il en est convaincu - dans un peu plus de deux ans, son immunité présidentielle de 5 ans - tant désirée - qui clora le bec à ces bâtards de juges (expression horrible, uniquement imputable à Thierry Herzog, son ex-conseil, parlant du juge Jean-Michel Gentil de Bordeaux et de ses deux collègues).
Cette immunité ?
C'est même l'unique raison solide pour laquelle il va se présenter en 2017.
Il n'avait pas d'autre choix, a-t-il dit. Car son moteur, n'est-il pas le devoir ? Qui lui rendra son honneur, si ce n'est lui même ?
En aucun cas, il ne veut pour lui-même un predigree judiciaire à la hauteur de celui d'Imad Lahoud (impliqué dans l'affaire Clearstream et jugé par lui comme infréquentable, précisément à cause dudit pedigree judiciaire qu'il lui reprochait).
Rédigé par : Citizen_pas_Kane | 05 novembre 2014 à 16:13
Article de M. Mathieu sur Mediapart : "Discrète offensive des élus de l' UMP contre l' Autorité de la transparence."
Suite bien sûr aux révélations concernant le citoyen (?) Carrez, et ses déclarations de patrimoine.
Encore un qui veut s' engraisser mais surtout que cela ne se sache pas.
Ils sont vraiment irrécupérables ; non seulement c'est tout ce que les électeurs qui s'abstiennent abhorrent, mais ils continuent allègrement à vouloir dissimuler, à cacher leurs basses turpitudes aux yeux du public.
Et pendant ce temps-là les électeurs, au lieu de s'abstenir, iront voir du côté du FN.
Vraiment ce type de personnage est à vomir. Ils n'ont rien compris, on est en crise, on paye de plus en plus d'impôts, et eux veulent bien être pris par la patrouille, mais sans publicité.
De vulgaires tricheurs qui ne valent pas la corde pour les pendre.
Quand est-ce que l'on va leur faire la publicité qu'ils méritent, pauvre Thévenoud, j'en serais presque à le plaindre.
Tant que l'on ne crachera pas sur ce type de comportement, ils continueront.
Surtout il faut arrêter de dire qu'ils représentent une minorité, marre qu'ils considèrent que ce n'est pas pécher ou si peu.
Saint-Just doit être agité de nombreux soubresauts, il ne se passe pas un jour sans qu'il y ait des révélations en tout genre, peut-être pour certaines pas trop graves, mais certainement pas assez punies.
Dans ma jeunesse on allait au piquet à la vue de tous avec le bonnet d'âne. Eux, ils mériteraient le pied au c**, et virés sur-le-champ.
Et pendant ce temps-là M. le Pen engrange des adhérents à la vitesse d'une épidémie très contagieuse. Merci à eux.
@eileen
Je suis complètement d'accord, il serait indispensable désormais que la société civile, des volontaires bien sûr, puissent s'inscrire sur des listes et ainsi participer à des décisions dans les territoires, et pas seulement les politiques.
La pire des choses a été de laisser l'argent des contribuables aux seuls politiques et depuis la décentralisation, les dérapages vont grandissant.
J'ai connu l'époque (bénie) de l' ingénieur des TPE qui gérait les deniers publics comme son porte-monnaie, et je peux vous assurer qu'un sou était un sou.
Et puis un toit d'école à refaire n'est ni de droite ni de gauche.
Rédigé par : giuseppe | 05 novembre 2014 à 14:49
Juppé s'est défendu d'être «un bobo de droite». «Mon projet n'est pas un filet d'eau tiède», s'est-il agacé (Le Fig).
Il semble que la modération ne soit pas à l’ordre du jour de la prochaine campagne présidentielle.
Par tempérament on le verrait plutôt en iceberg qu’en filet d’eau tiède.
Il est au sommet des sondages actuellement. On peut lui rappeler que les événements cévenols sont brefs même s’ils sont intenses.
Allons, gageons qu’il se voit aussi grand que les chutes du Zambèze, les plus spectaculaires du monde, maintenant que les chutes de la Corrèze semblent définitivement actées !!
Entre une extrême droite modérée (j’adore cet oxymore) et une droite qui se veut immodérée, la compétition promet d’être passionnante.
« Plus modéré ou plus immodéré que moi tu meurs », le nouveau slogan de campagne à droite.
Rédigé par : Tipaza | 05 novembre 2014 à 08:47
Un truc à paraître qui sent le côté torchon, ce n'est donc pas un livre, pourtant écrit par des journalistes, ce qui peut être un gage de qualité dans la forme, mais pas dans le fond puisque Sarkozy y viderait son sac, vilipendant jusqu'à l'insulte les diplômés, les trop diplômés pour lui qui n'a pas de diplôme, a-t-il seulement son CAPA ?, avocat il le serait devenu automatiquement de toute façon (Dati l'est bien devenue LOL) critiquant le physique de ses adversaires, il est vrai que lui se prend sans doute pour un Apollon (je le trouve laid, bâti comme un tonneau : large et court) en fait personne selon lui n'est digne de prétendre le challenger, "il est le meilleur" toujours selon lui...
Ce truc qui sera sans doute un succès du rayon librairie, vendu en grande surface pour le plus grand bonheur de ceux et celles qui ne lisent jamais, est non seulement une honte pour la littérature mais un désastre pour la politique, un nivellement par le bas. Tous ces politiques tirent la politique vers le bas, ils vont finir par creuser, s'ils pouvaient tous s'y ensevelir... encore un truc que je n'achèterai pas mais que les journalistes politiques et autres animateurs s'empresseront de commenter, il faut leur donner chaque jour la becquée pour qu'ils parlent politique et ça Sarko sait faire, pour notre plus grand malheur.
Rédigé par : eileeen | 05 novembre 2014 à 08:36
Giuseppe a raison, ils nous prennent pour des imbéciles et c'est un euphémisme...
Ils veulent un ancrage local pour mieux nous "saisir, nous comprendre", ils veulent demeurer député-maire +++ ou sénateur-maire +++ toujours pour les mêmes raisons, ils veulent cumuler pour encore toujours les mêmes raisons, ils prétendent se faire engueuler par leurs électeurs le week-end - en dehors des périodes électorales - jamais vu le député/ le sénateur en vadrouille sur le marché du samedi ou dans les rues, certains ont participé à des émissions "On voudrait vous y voir" sur LCP dans laquelle ils endossent durant quelques jours le costume d'une hôtesse de caisse, d'un boulanger, d'un gendarme etc., pour mieux encore nous comprendre certains se sont mêmes grimés en handicapé, en travailleur ?? toujours pour mieux nous comprendre, pour mieux comprendre nos problèmes au quotidien, et pour y apporter une solution pour notre plus grand bien LOL... et malgré tous ces efforts "louables" ils ne comprennent toujours rien... Ils sont de véritables aliens, de quelle planète sont-ils tous issus ??
La solution serait que la société civile investisse cette classe politique, cette société civile, celle qui connaît les problèmes de tout citoyen, de tout chef d'entreprise, de tout artisan, de toute profession libérale, et si on renvoyait tous ces fonctionnaires qui ne connaissent rien à la vie réelle, parce qu'après avoir intégré la fonction publique ils vivent en vase clos et ne connaissent plus rien de la vie réelle et ce sont ces gens qui prétendent nous gouverner. Il est urgent de modifier notre paradigme, depuis des années ce sont ces aliens qui nous conduisent droit dans le mur, en klaxonnant ! Les airbags se sont eux qui les ont MDR
Rédigé par : eileen | 04 novembre 2014 à 22:37
"Je me demande pourquoi voter pour une assemblée européenne dont personne ne connaît vraiment les attributions, serait plus démocrate que de voter pour Marine Le Pen en 2017, surtout que le FN est devenu modérément d’extrême droite… si… si !!"
Rédigé par : Tipaza | 04 novembre 2014 à 13:22
« Certains sages disent, Calliclès, que le ciel, la terre, les dieux et les hommes forment ensemble une communauté, qu'ils sont liés par l'amitié, l'amour de l'ordre, le respect de la tempérance et le sens de la justice. »
Rédigé par : Alex paulista | 04 novembre 2014 à 22:08
A droite toute, mais modérément ? Bien sûr ! Quelle fatalité pousse la gauche au pouvoir de mettre au premier plan des représentants qui se révèlent si médiocres. On ne parle plus, depuis six mois, de monsieur Ayrault. Tout récemment, trois de ses principaux ministres se sont mis en évidence. Monsieur Montebourg découvre la gestion d'entreprise à l'Insead ; monsieur Peillon redevient professeur de philosophie à l'université de Neuchâtel, en Suisse ; et monsieur Moscovici est bien parti pour que nos concitoyens se fassent une haute idée des commissaires européens. Franchement, ces quatre hauts personnages du Parti socialiste étaient-ils compétents pour exercer les fonctions confiées par leur leader ? Leur médiocrité est apparue à l'usage, mais celle de leurs conseillers de ministère apparaîtra-t-elle ? Alors que valent les projets des différents candidats si leur mise en oeuvre dépend de tels auxiliaires ? Il faut donc aussi regarder le vivier potentiel dont disposera chaque candidat et, personnellement, j'ai ma petite idée là-dessus.
Rédigé par : Jean le Cauchois | 04 novembre 2014 à 21:51
@ Tipaza
Donc nous sommes d'accord. Vous espérez comme moi que les Français, nous, en viennent enfin à reprendre leur destin en main, que la France soit à nouveau la France, qu'elle sache à nouveau ce qu'elle veut et agisse en conséquence... Bravo !
Rédigé par : Denis Monod-Broca | 04 novembre 2014 à 19:23
Et pardi ! S. Royal veut conserver son mandat de conseiller régional, comme N. Vallaud-Belkacem, au nom de l'ancrage local.
On se moque de nous et en plus on nous prend pour des imbéciles ! Où va-t-elle trouver le temps, alors que X. Bertrand et F. Pellerin nous expliquent qu'ils gèrent leur quotidien sans pouvoir lire un roman.
Ils sont impayables ces cumulards, et de nous faire croire que... Elle a été battue une fois par le député Falorni, je lui souhaite le même sort à la région, ce serait un beau recadrage pour confirmer la lassitude des citoyens de voir ces politiques cumuler les mandats... Et l'argent qui va avec ne nous y trompons pas.
Dehors ! qu'ils laissent respirer la démocratie avec de nouvelles personnes, peut-être en découvrirons-nous de moins voraces pour le bien du pays qui en a tant besoin.
Rédigé par : giuseppe | 04 novembre 2014 à 17:09
A une lettre près Savonarole tombait dans la marmite bouillonnante de "predpol" qui est un logiciel US qui fait des prédictions pour la police... mais Savonarole évoquait precpol sans duffle-coat et son pull à col roulé LOL
Prédictions pour la police ??, prédictions des délits et assassinats ??, au doigt mouillé sans doute, de la position de la lune vs le soleil, dans une conjoncture inconnue du simple mortel LOL
Rédigé par : eileen | 04 novembre 2014 à 16:05
"Et en quoi espérez-vous, politiquement s'entend ? L'Europe est pour vous un trou noir et la France souveraine une idée du passé : que reste-t-il ?"
Rédigé par : Denis Monod-Broca | 4 novembre 2014 à 09:22
C’est une bonne question, merci de l’avoir posée !
Plus sérieusement, j’ignore ce que j’espère, ce qui est l’attitude la plus sage pour moi.
Mais je sais ce que je ne veux pas et que j’espère ne plus voir.
J’espère que le futur ne sera pas l’extrapolation linéaire du présent. Je ne veux plus de cette U.E., et je veux que la France et donc les Français retrouvent leur liberté d’action y compris celle de faire des erreurs, ce qui est le fondement même de la liberté.
Conçue à l’origine de façon rationnelle, l’U.E. a été élargie de façon inconsidérée par des politiciens incompétents qui souhaitaient dissimuler leur incompétence dans un ensemble plus vaste. J. Chirac fut de ce point de vue emblématique.
C’est un processus bien connu que l’on retrouve chez tous ceux qui sont dépassés par leurs responsabilités (et pas seulement en politique) et qui pratiquent la fuite devant le réel en essayant de bâtir un futur problématique masquant leur nullité.
Autrefois ces gens-là faisaient des guerres, aujourd’hui ils font des ensembles hétéroclites qui aboutiront à des guerres.
Alors ce que j’espère ?
Sûrement pas une droite modérément à droite. On nous a fait déjà le coup avec un président qui avait juré qu’il serait normal, donc modérément à gauche. On voit ce que ça a donné.
Les deux propositions sont pour moi des placebos, mais de mauvais placebos. Un bon placebo n’interagit pas avec l’organisme, laissant une chance à un effet de résilience naturelle.
Hélas les deux placebos qu’on nous propose interagissent avec le corps social pour le dégrader.
Alors ce que j’espère ?
Peut-être un peu de vraie démocratie. Et qu’on m’explique où commence la démocratie. À partir de quel ensemble ou sous-ensemble on a droit à la démocratie.
Quand je vois les démocrates de Bruxelles contester les élections de l’Est de l’Ukraine qui ne sont ni plus ni moins manipulés que celles de l’Ouest.
Quand je vois que ces mêmes démocrates refuser un référendum d’indépendance à la Catalogne, alors qu’ils ont donné l’indépendance au Kosovo.
Quand je vois qu’une décision prise par un Conseil général normalement élu, et ayant un début d’exécution, est remise en cause parce que trois cent voyous cassent tout sur le site.
Je me dis que la démocratie est à géométrie variable.
Je me demande pourquoi voter pour une assemblée européenne dont personne ne connaît vraiment les attributions, serait plus démocrate que de voter pour Marine Le Pen en 2017, surtout que le FN est devenu modérément d’extrême droite… si… si !!
Rédigé par : Tipaza | 04 novembre 2014 à 13:22
Ne pas croire que le FN est dans la rue, il est certainement aussi capable de gérer les affaires du pays, et des communes en particulier, aussi efficacement que l'UMPS.
Aujourd'hui il y a suffisamment de cadres administratifs dans chaque entité politique et territoriale, pour faciliter l'acte de "compter", ou du moins pas plus mal que ce que font les institutionnels, et en plus ces derniers le font mal : regardez l'affaire de Sivens.
Le FN est dans le paysage, avant on se faisait la bise à l'intérieur de la permanence, maintenant c'est dehors, partout en somme, et quel que soit le lieu, c'est la preuve de leur assimilation au commun des idéologies.
Toutes les rhétoriques intellectuelles c'est bon pour se "gargariser", on reste dans l' entre-soi et on a l'impression de le combattre, tout cela est du vent, de l'esbroufe qui permet de se rassurer, mais surtout pas de l'affaiblir.
Faire tomber les tabous, dire les choses comme Cynthia Fleury : pourquoi après cinq années de mandats un député doit-il percevoir une pension de retraite équivalente à 42 annuités de cotisations ?
C'est là le cœur du combat à mener pour reconquérir les électeurs, et surtout ne pas penser que c'est du populisme. Les citoyens qui pensent cela veulent de l'éthique, ils veulent des bergers honnêtes et frugaux, on sait bien qu'il y aura toujours des galeux, mais remettons en place des vraies sanctions et sans aller jusqu'au "il faut en tuer un pour faire peur aux autres", mettons de l'honneur et de la responsabilité au centre de l'action publique. Et vous verrez que les fora qui fleurissent partout sur la toile rejoindront l'idée d'une belle République, telle qu'on l'aimerait, telle que la souhaiterait certainement C. Fleury.
Rédigé par : giuseppe | 04 novembre 2014 à 13:13
"À droite toute", une illustration nous a été donnée lors du demarrage de la Route du Rhum ; se prenant pour Steve McQueen dans la Grande Evasion le sous-marinier Conville n'a pas vu les deux cargos. Ce nullard qui vient de ruiner son sponsor passe pour un héros aujourd'hui...
Un Juppé en herbe...
Rédigé par : Savonarole | 04 novembre 2014 à 13:13
C'est une certitude le ridicule ne tue pas !
P. Moscovici commissaire européen à l'économie LOL LOL vient d'annoncer dans un anglais ânonnant, accent à couper au couteau... à la Maurice Chevalier, que la France était le mauvais élève de l'Europe avec un déficit de 4,7%... LOL
LOL C'est lui P. Moscovici qui a conduit cette politique... avec sa casquette de ministre de l'Economie. MDR
N'y avait-il pas un autre que ce bellâtre grotesque à envoyer à Bruxelles ?
Le pire, pour aujourd'hui, était à venir : pause fiscale veut dire "à chaque jour sa taxe" - posologie recommandée : pas plus d'une par jour LOL
Les propriétaires de résidence secondaire règleront cette nouvelle taxe, mais ne loueront pas leur bien pour autant, ce qui était l'objectif de cette nouvelle taxe.
Quand on est gouverné par des charlots, des commis troupiers, tout est possible ! Parce qu'impossible n'est pas français MDR
Rédigé par : eileen | 04 novembre 2014 à 13:08
"Qu'est-ce que ce serait s'il n'était pas excellent..." (Parigoth)
Il n'y a que les policiers et gendarmes à ne pas reconnaître l'excellence de leur ministre. Quand je pense qu'ils l'appellent entre eux ironiquement "Casevide". Faut-il qu'ils soient bêtes et méchants quand même nos flics et nos pandores nationaux !
Rédigé par : Mary Preud'homme (Eagle 4 in memoriam) | 04 novembre 2014 à 12:27
@ Achille
Ah si la CGT devient une opposante farouche à la pélère... alors là la révolution n'est pas loin, je vous le dis.
Les Gersois sont plus malins (ils doivent avoir un côté béarnais). Dans une ville que je ne nommerai pas, la communauté musulmane, pour employer le terme passe-partout, a demandé un terrain pour faire une salle de prières, encore une...
La demande fut acceptée pour le terrain qu'ils avaient demandé mais sans leur préciser que c'était une ancienne tuerie.
Si six cents scies scient six cent six saucissons...
Pour les sans dents et en aparté, s'il y en a sur ce blog, je leur conseille le jarret de porc en bocaux. Pas du tout cher, très facile à faire et tout simplement sublime...
Comme le dit Charles Sannat dans son blog "Le Contrarien", faites votre PEBC. Plan d'Epargne Boîtes de Conserves.
Cela va chauffer.
Rédigé par : hameau dans les nuages | 04 novembre 2014 à 11:39
Ce n'est pas le FN qui progresse mais l'acceptabilité des Français à cette idée.
Personne ne se demande pourquoi.
C'est tellement facile de dire : "MLP monte, le FN monte, c'est une honte" et ne rien faire pour répondre aux problèmes des Français qui pensent de plus en plus fort FN.
PS : Savonarole, vous m'avez bien fait rire ! Merci !
Rédigé par : Jean-Paul Ledun | 04 novembre 2014 à 10:57
Alors que les restrictions tombent de partout, il suffit de parcourir les commentaires des internautes qui réclament sans cesse, la suppression des cumuls de mandats, la suppression du nombre de parlementaires, la suppression des comités Théodule, la suppression du nombre d'élus, la suppression des empilages... Le tout chiffré, et donc se demandent pourquoi cela ne se fait pas.
Et bien sûr le fameux calcul des 1000€ en moins pour chacun qui compenserait la baisse des allocations familiales.
Certains diront que c'est irréaliste (toujours les politiques), mais c'est ce qui ressort constamment, tout le reste n'est pas audible, les stratégies et autres philosophies de réflexion théorique.
Ce qui est audible ce sont les "affaires", l'idée juste que ces dernières ne connaissent pas la crise, qu'ils n'éprouvent aucun mal à se soigner les dents, qu'ils vivent dans les ors et j'en passe.
Tous les commentaires sur la politique tournent dans ce sens, les journaux les plus prestigieux n'en sont pas exempts, les internautes et les citoyens sont sur le web, et là est la vraie température du pays.
Ce sentiment d'impunité et de goinfrerie suinte partout, et cela est tout bon pour le FN.
Rédigé par : giuseppe | 04 novembre 2014 à 10:21
...notre excellent ministre de l'Intérieur
Quinte de toux...
Qu'est-ce que ce serait s'il n'était pas excellent...
Il laisse tranquille les criminels incendiaires qui mettent de l'animation dans les quartiers sensibles, il ne dit rien contre les gens qui agressent les pompiers - parfois les victimes mêmes que ces derniers viennent de secourir -, il laisse les casseurs saccager les biens publics et privés, il va faire de l'humanitaire à Calais au profit de migrants illégaux qu'il devrait normalement interner sans se préoccuper pour autant de la population excédée victime de vols, de viols et de violences, il ne pipe mot devant les hordes étrangères qui pillent nos villes et nos campagnes et qui se comportent comme les chauffeurs de l'époque du Directoire, mais à part cela il est excellent...
La droite classique
Mais cette droite classique qui nous est imposée par les médias comme une « droite », l'est-elle réellement, quand nous sommes obligés de constater les multiples connivences et convergences qu'elle entretient avec la gauche ?
Cette « droite » - qui est tout au plus une droite de portefeuille mais pas une droite de valeurs - sert de faire-valoir à la gauche, tout en servant à assurer la fiction que le régime politique que nous subissons serait de type démocratique.
Une droite qui s'est rendue complice par ce qu'il faut bien appeler une trahison de l'abandon de notre souveraineté ainsi que de notre droit de battre monnaie, qui accepte que des lois étrangères s'appliquent chez nous, que nous ne puissions plus maîtriser nos frontières et laisser entrer chez nous qui nous voulons ou pas, qui dans trop de cas considère d'un bon œil les pires lois sociétales délétères gauchistes, qui ne remet pas les choses d'aplomb après les ravages causés par la gauche est-elle encore une droite digne de ce nom ?
Et ce n'est pas moi qui le dis :
« Nous avons commis la plus belle escroquerie du siècle : nous avons fait croire aux Français que nous étions de droite » (Charles Pasqua)
« Je suis si peu de droite » (N. Sarközy)
Alors maintenant, mettons-nous à la place des Français qui vivent dans la vraie vie infernale et non pas dans la fiction créée par la propagande du Régime ou dans la bulle dorée pour bobos, que leur reste-t-il comme alternative pour ne pas sombrer dans le désespoir ?
Rédigé par : Parigoth | 04 novembre 2014 à 09:35
@ Tipaza
"Ne voyant pas de solutions au problème, je suis un spectateur engagé à l’insu de son plein gré, dans une situation sans issue, et donc plein d’espoir"
Et en quoi espérez-vous, politiquement s'entend ? L'Europe est pour vous un trou noir et la France souveraine une idée du passé : que reste-t-il ?
Rédigé par : Denis Monod-Broca | 04 novembre 2014 à 09:22
Si je me fie à ce qui se passe dans les villes administrées par un maire FN, ce parti au pouvoir conduirait le pays à la révolution.
J'en veux pour preuve la ville de Hayange située pas très loin de chez moi où il ne se passe pas une semaine sans un incident : l'œuf de la fontaine peint en vert, les wagons de la mine peints en bleu-blanc-rouge, la fête du cochon, les petites misères du boucher halal qui ne peut plus ouvrir son échoppe le dimanche et autres petits incidents du même ordre. Ceci pour la plus grande joie de la cellule CGT locale qui prend un plaisir non dissimulé à mettre de l'huile sur le feu.
Ajoutons à cela les coups fourrés entre membres du conseil municipal et les rumeurs invérifiables et on retrouve exactement l'ambiance du petit village de Clochemerle du roman de Gabriel Chevallier.
On n'ose imaginer ce que ce genre de conflits intestins pourrait donner au niveau national.
Heureusement les Français ne sont pas prêts "à sauter le pas" nous dit Philippe Bilger. Espérons qu'il ait raison.
Rédigé par : Achille | 04 novembre 2014 à 09:18
@Marc GHINSBERG
Il me semble qu'il faut ajouter deux catégories à votre description : celle de ceux à qui l'on a tout pris, qui s'expriment à travers un abstentionnisme en plein "développement" dans nos sociétés dites développées, le droit de vote n'étant plus qu'un moyen d'expression de non-choix, et celle de ceux à qui l'on n'a rien donné, les casseurs de vitrine bancaires potentiels ou déjà passés à l'acte, sur qui la répression s'abat avec brutalité, la violence entraînant la violence.
Rédigé par : Josiane Lacombe Minguell | 04 novembre 2014 à 07:18
Cette ascension du FN est dramatique pour le pays. Elle traduit une profonde lassitude de beaucoup de Français qui font face à des problèmes que les bateleurs de gauche ou de droite n’arrivent pas à résoudre. Mais le remède est pire que le mal. On s’en apercevrait vite s’il accédait au pouvoir.
Dans ce paysage, Juppé représente ‘le sage’. Il serait un rassembleur et il a une solide expérience de la chose publique.
Sarko n’a certainement pas dit son dernier mot. Certes il n’a pas la cote, mais on connaît son aptitude à affronter les situations difficiles.
Hollande est désespérant. Il a beaucoup promis, il n’a cessé de tergiverser, il n’a pas de résultats. Le gouvernement de Manuel Valls serait plus crédible s’il ne subsistait encore parmi certains de ses ministres (et non des moindres) une cacophonie, des reculades… la dernière en date étant Ségolène, fière et sûre d’elle-même, qui préconise une écologie non punitive, mais dont le manque de courage va conduire à majorer de 4 centimes le litre de gasoil "pour tous" au lieu de taxer les camions qui détériorent le réseau routier.
Rédigé par : jack | 04 novembre 2014 à 00:55
"Savonarole | 03 novembre 2014 à 21:56"
Excellent de bout en bout !
Rédigé par : Mary Preud'homme | 03 novembre 2014 à 22:58
"La situation de la France est explosive"...
Décidément d'un billet l'autre on reste dans l'armurerie...
Nos Bigeard du blog vont aller à la parade... Nom de Dieu ! Bande de salopards, visez-moi ces faces de citron dans nos rizières ! Feu !
Mais franchement, le drame de la droite c'est précisément la disparition de la gauche. Le PS est mort, le socialisme est au columbarium, Hollande les a détruits définitivement. Dès lors à qui parler ? A qui s'affronter ? Voilà le drame de la droite. La gauche était notre meilleur ennemi, tordons nos mouchoirs car il va falloir se cogner le FN.
Portons un toast à nos chers disparus, on dit que les tranchées de 14-18 avaient créé des amitiés entre belligérants, versons une larme pour ce socialisme enfanté par Mitterrand et qui nous a pondu une génération de grands bourgeois dégénérés. Je vais les pleurer, toute ma jeunesse fout le camp, mais qui nous rendra nos bons vieux socialistes ?
Hollande au fort de Montrouge ! Et fissa, nom de Dieu !
eileen | 03 novembre 2014 à 19:26
Les communicants de Montebourg ont cru bon de lui faire porter un duffle-coat des sixties pour sa rentrée scolaire à l'INSEAD... Déjà trente ans de retard... Je viens de passer devant Henri IV, place du Panthéon, ya plus de loden, ya plus de duffle-coat, ya plus de Burberry, ils sont tous fringués pareil, prolo précaire, "precprol", comme on dit aujourd'hui...
Rédigé par : Savonarole | 03 novembre 2014 à 21:56
À mon humble avis, cher Philippe, votre analyse souffre de deux faiblesses. D'une part vous êtes obnubilé comme la plupart des hommes politiques et des commentateurs par l'élection présidentielle, et d'autre part vous raisonnez avec des catégories que je trouve assez largement obsolètes.
On a trop tendance à considérer que le président de la République est un monarque tout-puissant. C'est oublier que s'il n'a pas de majorité à l'Assemblée nationale, il ressemble davantage à un président de la IVe République. Si l'instauration du quinquennat réduit ce risque, elle ne l'élimine pas. Supposons que MLP soit élue, il est quasi certain qu'elle n'obtiendra pas de majorité à l'AN pour appliquer sa politique économique et pour le reste elle sera obligée de composer avec les autres partis de droite. Autre hypothèse, un candidat de gauche peut fort bien être élu face à MLP au deuxième tour, si la gauche se présente unie au premier tour et si la droite se présente, elle, divisée. Pour autant rien ne garantit à l'heureux élu de disposer d'une majorité à l'AN. Il est donc loin d'être sûr que l'élection présidentielle soit décisive en 2017. Les législatives peuvent être, cette fois-ci, l'élection déterminante.
En fait, en raisonnant droite et gauche telles que définies traditionnellement, on aboutit à des impasses, car les clivages se situent ailleurs. La France, de mon point de vue, est divisée en deux grands blocs, d'un côté ceux qui considèrent qu'avant c'était mieux, que la mondialisation est une catastrophe, qu'il faut revenir à l'intérieur de nos frontières, laisser les étrangers à l'extérieur, qui adhérent plus ou moins ouvertement à la théorie du grand renouvellement et dont la devise sur le plan économique est moins d'impôts et plus de subventions. En gros cela correspond au Zemmour's fan club (je caricature un peu).
De l'autre côté on trouve ceux qui croient en la possibilité du progrès, qui pensent que l'économie de marché est une donnée pérenne, qui considèrent que la mondialisation est une opportunité plutôt qu'une menace, que l'on gagne plus à s'ouvrir sur l'extérieur qu'à se replier sur soi-même, que l'Etat ne peut tout et que les richesses sont créées par l'entreprise.
Les premiers sont représentés par le FN, la droite forte, la droite populaire, les souverainistes, les traditionalistes du PS, une partie de la gauche de la gauche... Les seconds par les sociaux-démocrates, les centristes, la droite humaniste et libérale, style Raffarin...
On voit que la ligne de fracture traverse les partis. Une recomposition politique s'avère donc nécessaire. Le mode de scrutin actuel pour les législatives, majoritaire uninominal à deux tours, pousse à un affrontement de deux blocs. Le scrutin proportionnel permettrait de nouvelles alliances, certains diraient des combinaisons, et autoriserait cette recomposition.
Aussi, je ne serais pas étonné que très prochainement François Hollande mette la question de la proportionnelle à l'ordre du jour de l'agenda politique.
La question n'est plus alors, selon moi, "À droite toute, mais modérément ?" mais "En avant ou en arrière ?"
Rédigé par : @Marc GHINSBERG | 03 novembre 2014 à 20:01
Cher Philippe,
Vos propos sous le vent espèrent que l’appel des sirènes sera éphémère.
La rose des vents a perdu son magnétisme et sa boussole.
Pour s’orienter, il nous faut réapprendre à observer les voiles dans la forme et la taille depuis le faux-foc au grand foc ou au petit foc, petit perroquet fixe, grand perroquet volant, grand cacatois, flèche de grand cacatois, perroquet de fougue, cacatois de perruche ou contre cacatois de perruche et brigantine, sans oublier les bonnettes.
Suivons donc le bâton de Jacob qui permet de relever l’astre et fuyons le désastre.
Retrouvons les beaux amers, les tours, les clochers et les balises sans se piquer un phare puisqu’il est facile de le repérer, à moins d’avoir un QI d’acarien et de virer aux extrêmes.
La barbe de ces puits des grandes pompes du milieu bordées de ponts d’or, de ces écoutilles de la fosse aux lions !
Ne ratons pas le mât de tapecul, petit mât à l’arrière du gouvernail et fixons de près la bitte du câble d’ancre vers la ligne de mouillage pour ne pas sombrer.
Laissons Hollande observer de ses jumelles et revisiter la Terre en lui recommandant de lâcher l’ancre flottante, de se délester des gueuses pour naviguer « à plat » et de ne plus se comporter en flûte.
Libérons les bretteuses sans vergogne du cumul de leur leste :
"Je reste conseillère régionale car je ne veux pas abandonner ma région".
En ligne de mire, les élections régionales de 2015, une bataille que la nouvelle ministre de l’Écologie veut mener "chez elle", de peur voir la droite prendre sa revanche sur "la madone du Poitou".
http://www.lanouvellerepublique.fr/Deux-Sevres/Actualite/Politique/n/Contenus/Articles/2014/04/03/Segolene-Royal-va-quitter-la-presidence-du-conseil-regional-Poitou-Charentes-1857488
Au cumul des mandats toute et en avant toute !
La Route du Rhum se prend toujours avec modération.
« Santiano » de Hugues Aufray
http://www.youtube.com/watch?v=SZiLKwTuvks
« Dès que le vent soufflera » de Renaud
http://www.youtube.com/watch?v=mm7nGX193bo
françoise et karell Semtob
Rédigé par : semtob | 03 novembre 2014 à 19:29
Ils sont tous lamentables, à droite ou à gauche. F Hollande en reportage exclusif dit et répète 'je vais essayer de...' mais quel âne, les Français ne lui demandent pas d'essayer ils exigent qu'il réussisse. Il s'est présenté à l'élection présidentielle, certes il n'était que le candidat par défaut, mais il s'est présenté, il avait donc fait une analyse approfondie de ce qui l'attendait, sinon c'est de l'escroquerie pure et simple....
A droite tous sans exception répètent les mêmes litanies, tous sont sur le diagnostic : F Hollande est nul, ils énumèrent les éléments du diag sans jamais dérouler ce qu'il faudrait faire dans le détail, la manière de faire... pourquoi ?? au-delà du diag sur lequel tout le monde est d'accord, que beaucoup répètent sans savoir, mimétisme sans doute LOL, mais aucun ne sait comment s'y prendre, parce que tous surfent sur l'écume des choses... la preuve ? Montebourg qui après deux ans réalise qu'il ne sait pas faire, il va donc se retrouver durant quatre semaines à Fontainebleau avec la fine fleur des cadres supérieurs qui occupent des postes à haute responsabilité dans des entreprises internationales, ont fait HEC, l'ESSEC ou mieux encore puisque l'INSEAD est fréquenté par beaucoup d'étrangers, des professionnels qui ont donc déjà une grande maîtrise de l'entreprise... par cette formation Montebourg prouve que sont nommés au gouvernement des gens sans compétence, ou pas celles dont auraient besoin un gouvernement du XXIe siècle dans une République démocratique et mature.
Ils sont décourageants, affligeants d'arrogance, je vais à mon tour "essayer de voter" mais cette fois-ci autour de moi, mes amis, ma famille, nous avons décidé que nous ne voterons plus pour le moins pire... que nous ne voterons pas Sarkozy, on a déjà donné on a vu, au pire nous voterons "blanc" pour leur indiquer que nous ne voulons plus de ceux et celles qui ont fait de la politique un métier, pour notre plus grand malheur. Marre de ces gouvernements qui ne sont que des lieux d'apprentissage. Certaines décisions récentes prises en catimini, en séance de nuit, sont intolérables.
Rédigé par : eileen | 03 novembre 2014 à 19:26
A droite toute, mais modérément
Nous connaissons tous ce tropisme de Philippe Bilger pour la modération.
Ceci dit, la modération ne se justifie que par rapport à son objet.
Nous pouvons par exemple trouver louable d'user de boissons alcoolisées avec modération.
Mais pouvons-nous nous vanter d'être modérément honnêtes (ou modérément malhonnêtes) ?
Les gens qui fréquentent les restaurants comptent-ils se voir servir des mets modérément bons ?
Attendons-nous du chirurgien qui va nous opérer qu'il soit modérément compétent ?
Aimons-nous modérément nos proches ?
Les premiers résistants - qui étaient souvent des gens de ce que nous appellerions de nos jours l'extrême droite - se sont-ils modérément sacrifiés ?
Non, pour tous ces exemples et pour bien d'autres, il n'y a pas d'autre alternative que l'extrémisme.
Comme le disent les Évangiles : Je vomis les tièdes.
Rédigé par : Parigoth | 03 novembre 2014 à 18:35
Correction : depuis le 1er novembre, ce sont toutes les entreprises et fonds de commerce dont la cession doit être proposée aux salariés qui ont deux mois pour faire une offre.
Et pour les éléments de fonds de commerce ? Et pour les cessions d'actions ? Et que fait-on de l'offre ?
Autrement dit, lorsqu'un commerçant va vouloir vendre son fonds, ça va être : "tu casques ou on te pourrit ta vente."
Les avocats n'ont pas fini de rire et les petits commerçants de pleurer.
Voilà qui va booster les créations d'entreprises... ailleurs qu'en France ; surtout à l'heure de l'explosion du commerce par internet.
Des fous qui sont vraiment très très c..., et même des sales c...!
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 03 novembre 2014 à 18:28
Je ne sais pas si la situation de la France est explosive, mais en tout cas elle est manifestement préoccupante. L'appel au calme du gouvernement est passé comme un pet sur une toile cirée car beaucoup sont déboussolés. Nous sommes en face d'une délinquance qui n'a plus peur de rien et de casseurs professionnels qui n'ont comme horizon que de déstabiliser le pouvoir établi ou ce qu'il en reste. Il est grand temps que le chef de l'État se ressaisisse avant que la rue s'exprime autrement que par les urnes. Un grand satisfecit au général d'armée Favier, patron de la Gendarmerie, qui avec beaucoup d'honneur soutient ses hommes confrontés à des fous furieux irresponsables et un soutien au ministre de l'Intérieur pris pour cible on ne sait pourquoi. Peut-être n'est-il pas au poste qui lui conviendrait le mieux, mais reconnaissons qu'il assume avec rigueur et courtoisie. Personne n'est parfait, que certains arrêtent de se tromper de cible. Le vrai responsable aujourd'hui c'est le patron qui n'en est pas un et qui devrait en tirer toutes conséquences utiles.
Rédigé par : Jabiru | 03 novembre 2014 à 18:10
"…sa démarche [celle de Marine Le Pen] incroyablement habile et globalisante…"
"…Elle [la droite classique] va être obligée de puiser sinon dans le vivier du moins dans la méthode [du Front national]…"
"…à ne pas laisser le FN seul en pointe…"
"…ne pas se gargariser de mots d'ordre éthiques face au FN…"
"…faire une campagne présidentielle d'un nouveau type où il promettra moins qu'il [le candidat de la droite classique] ne tiendra au pouvoir…"
"…opposer une riposte politique faisant moins fond sur la morale qu'elle [Marine Le Pen] ne transgresse pas, que sur les impasses d'un programme…"
"…Sur le plan politique, pour l'ensemble des droites, elle [la situation] devient complexe et va nécessiter d'avisés tacticiens plus que des bretteurs sans cervelle…"
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Pour cette dernière affirmation, il ne s'agissait sans doute pas du "motodidacte", honorable maire de Nice, également candidat à la primaire 2016 de la droite classique (bien que non cité dans le billet).
Souvent les "avisés tacticiens", sont plus nuisibles qu'utiles. Ce qui a marché en 2007 ne marchera pas forcément dix ans plus tard. Sans les désigner, il y a au moins deux candidats - parmi les cinq putatifs à la primaire UMP - qui ont une vision globale cohérente des réformes qu'il faut proposer à la France et qui ont l'autorité réelle pour les appliquer.
Ils ne sont pas dans la pensée quantitative du : "je vais faire un plus grand nombre de réformes que ce que j'ai promis pendant ma campagne électorale". Peu importe le quantitatif. Seul importe l'élan et la vision d'avenir qui conditionnent la confiance qu'a le pays dans ses chances face à la concurrence mondiale. Point de comptes d'apothicaires ici. Si la confiance revient, l'économie reprendra ainsi que la croissance et la création d'emplois.
La vérité doit venir de l'intérieur du candidat et non pas des avisés tacticiens. C'est la crédibilité et l'image de compétence qui créera la dynamique favorable et non le pillage des mesures populistes du Front national.
Car en faisant ce calcul électoral, M. Bilger, le candidat perd son âme et finira comme dans le quinquennat 2007-2012 par gouverner aux sondages.
Ce que les Français demandent inconsciemment à leur futur vainqueur de la Présidentielle de 2017, c'est l'intégrité de la pensée qui va de pair avec la vision acérée de l'avenir de la nation.
Cela fait 35-40 ans que les hommes de pouvoir se font élire en galvaudant et en déformant ce qu'ils sont et ce qu'ils pensent juste. Excellents pour se faire élire, ils sont nuls pour gouverner. On en a l'exemple avec le pouvoir actuel (certes aidé dans sa conquête par le rejet du personnage Sarkozy).
Alors de grâce, pas de compromission pour le futur héros de la présidentielle 2017.
Qu'il reste lui-même, qu'il respecte son intégrité de gouvernance (même si le pays est infernal à diriger). Qu'il ne se prostitue pas à piller les idées d'un parti politique nauséabond, en vogue parce que populiste à outrance. Car à trop vouloir piller, on devient un personnage défroqué, presque l'égal du bretteur idiot.
Vous dites aussi que la droite classique est faible. Je pense que c'est inexact. Elle n'a jamais été aussi puissante (voir dernières élections). Son élan n'a été ou n'est que temporairement stoppé par de piteuses guerres intestines (Copé-Fillon en 2012 et Juppé-Sarkozy pour la primaire à venir de 2016 si ce dernier n'est pas mort avant judiciairement).
Le Front National n'est qu'un épouvantail à moineaux. Au dernier moment du deuxième tour, le citoyen déposera dans l'urne le bulletin de vote qui détournera le pays de l'apocalypse et de la honte mondiale consommée.
Heureusement.
Rédigé par : Gone (with-the-Bling) | 03 novembre 2014 à 16:56
Bonjour,
Mieux que le FN : un (une) despote éclairé.
La grande perte de confiance dans les institutions, le grand sentiment d’abandon par les hommes et les femmes qui les représentent, associés à diverses violences latentes entretenues, qui ne demandent qu’à s’exprimer et auxquelles il faut rajouter la disparition désormais consommée du lien qui faisait la nation. Ces seuls éléments pourraient bien changer la donne, car d’ici à mai 2017 ce sera long.
Pas besoin d’y rajouter dette abyssale, déficits, chômage de masse, fonctions régaliennes de l’Etat déliquescentes, administration ankylosée, résurgence des conflits de classes sociales, pertes de repères civilisationnels, corruption et mensonges en nombres, impôts et taxes démesurés, vision politique du court terme au long terme inexistante, cap politique suivi mal compris, si ce n’est rejeté, donc oppressant.
Le FN n’est plus le problème, la question étant, quel est le (la) « despote » qui va s’emparer des pouvoirs sans ménagements, afin de redresser la barre avant le naufrage annoncé ? L’oligarchie ayant fait son temps puisque maintenant à découvert ; qui demain a le plus à perdre ? Pas le peuple ; il est déjà phagocyté !
Ces trois dernières décennies calamiteuses par leur décadence, auraient en plus aussi vu la disparition de près de 400 millions d’oiseaux en Europe, sans parler des abeilles. Pas besoin d’en rajouter ! Si le vent ne tourne pas, il va bien falloir imaginer des « zones » de respiration démocratique. N’en n’avons-nous pas des signes avant-coureurs ?
En attendant demain :
- L’Europe voudrait nous guérir de notre maladie, mais aucune audace politique intérieure en ce sens.
- Les US infléchissent les forces européennes pour en tirer avantages, aux dépens d’un bloc européen fragilisé. Les Anglais ont déjà pris leur décision.
- Nos engagements armés sans issue sur les terrains extérieurs vont avec certitude affaiblir nos forces, lesquelles risquent fort de nous manquer lorsque d’autres forces diverses mais potentiellement réelles vont entrer en résonance.
Où es-tu Napoléon ?
===> 18 brumaire - Le coup d’Etat an VIII = 9 novembre 1799
[…Bonaparte leur dit nettement qu’il s’agissait de changer la Constitution : qu’il fallait une « dictature momentanée » par le fait… sinon par le titre.]
Rédigé par : fugace | 03 novembre 2014 à 16:45
"Le miracle ce serait surtout que nous sachions manifester, collectivement, notre volonté d'être encore la France, République souveraine, défendant liberté, égalité et fraternité, chez nous et dans le monde..."
Rédigé par : Denis Monod-Broca | 03 novembre 2014 à 09:53
Tout est dit, quand je dis tout, je veux dire que c’est trop !
D’abord la L.É.F. dans le monde !!
Suis-je responsable de ce qui se passe aux antipodes ?
J’ai déjà bien du mal à passer entre les gouttes d’une égalité à sens unique ici, alors l’égalité aux Maldives...
Je dis les Maldives, mais je pourrais dire Mayotte qui me coûte cher en terme d’égalité, à terme échu évidemment.
Bon une fois évacuée la passion exotique, revenons dans notre douce France.
« Plus mon Loire gaulois que le Tibre latin,
Plus mon petit Liré que le mont Palatin,
Et plus que l'air marin la douceur angevine. »
Comme disait le poète.
France, République souveraine, les beaux mots que voilà. Hélas ils feront partie bientôt du passé.
Nous avons renoncé à la souveraineté par la grâce conjointe de la droite et de la gauche, et nous sommes tombés dans le trou noir de l’Union européenne.
Et cette image de trou noir est de moins en moins une image. Un trou noir absorbe totalement ce qui passe à proximité et il n’en sort plus rien, pas même la lumière, d’où l’appellation.
Rien, aucune décision de fond concernant notre avenir ne peut être prise. Nous sommes liés par des traités européens. Nous avons perdu notre souveraineté en échange de quoi ?
Une monnaie unique et des frontières ouvertes. Nous ne contrôlons ni l’une ni les autres.
Un jeu à somme nulle ? Je ne crois pas. Nous sommes perdants puisque nous avons perdu notre autonomie d’action.
Ni état fédéral, ni état confédéral, l’U.E. ne décide rien qui ne soit un compromis entre des intérêts locaux divers et variés.
Et si encore ce compromis se faisait dans une vision claire de l’avenir, mais d’avenir point. On résout les problèmes du présent, en se gargarisant comme unique projet des Droits de l’Homme, et même là, si j’ai bien compris il faut dire les Droits de l’Humain, ce qui déshumanise la formule.
Car si l’Homme a un sens, l’humain c’est quoi ?
Ce qui s’oppose à l’animal, au végétal, et au minéral dont les écolos nous disent qu’ils ont autant de droit que nous, j’exagère à peine.
Je ne rentrerai pas dans les détails de la crise dont on nous dit que l’U.E. nous a sauvé, ce qui est la moindre des choses puisqu’elle a contribué à nous y plonger.
Alors une droite modérément à droite, accompagnée d’une gauche modérément à gauche pourquoi pas.
La formule me fait sourire.
Quand la survie est en jeu, il arrive qu’un placebo réalise le miracle attendu en ouvrant les possibilités inconnues de résilience du malade.
Mais les politiques qu’on nous présente comme des médicaments miraculeux, de Juppé à Valls en passant par Sarkozy ne sont même pas des placebos, au mieux des tranquillisants ou des somnifères.
Quant à la droite dite extrême ou la gauche extrême, elles aussi ne pourront rien dans le cadre de l’U.E.. Auront-elles la force de rompre les traités européens, à la façon dont le tente David Cameron en Grande-Bretagne, j’en doute.
Ne voyant pas de solutions au problème, je suis un spectateur engagé à l’insu de son plein gré, dans une situation sans issue, et donc plein d’espoir.
PS : En me relisant, je m’aperçois que j’ai oublié de parler de l’immigration.
Tant pis, ce serait trop long, on va mettre ce sujet dans le trou noir.
Rédigé par : Tipaza | 03 novembre 2014 à 15:47