Avec satisfaction j'ai relevé qu'Anne Sinclair et moi-même, sans nous être évidemment concertés, nous avions fait "tweets communs" au sujet du meeting de Bordeaux où Alain Juppé, hué par une multitude de militants sarkozystes, avait maintenu son point de vue.
Non sans avoir proclamé haut et fort "Je ne me laisse pas impressionner par les mouvements de foule", en visant la démagogie de Nicolas Sarkozy face aux partisans de l'abrogation de la loi sur le mariage pour tous, réunis à l'initiative de Sens commun.
A Bordeaux, Nicolas Sarkozy était devenu sourd puisqu'il n'a pas entendu "les sifflets".
Anne Sinclair a tweeté : "Juppé s'est fait huer au meeting de Sarkozy. Mais Juppé n'a pas cédé à la foule !" (Le Parisien).
J'avais tweeté le 22 dans la soirée : "Alain Juppé hué au début de son discours par un public sarkozyste a démontré, en ne cédant pas, qu'il était un homme d'Etat".
Cette attitude d'Alain Juppé, quoi qu'on pense de sa personnalité, est évidemment à porter à son crédit, tant nous sommes habitués, au contraire, à des fluctuations que l'opportunisme suscite ou justifie jour après jour.
Nicolas Sarkozy, sans doute piqué par les critiques qui avaient suivi sa dérobade rigolarde sur le mariage pour tous, a éprouvé le besoin de se justifier à Nancy : "J'ai vu qu'on s'étonnait que je discute et que je dialogue avec des jeunes responsables qui sont venus à la politique récemment. Si on ne discute pas avec ceux qui ne sont pas exactement comme nous, comment ferait-on pour les faire revenir chez nous ? Si on ne va pas au contact, comment les convaincre ?" (Le Monde).
Une argumentation habile mais inadaptée. Car, face à Sens commun, Nicolas Sarkozy n'avait pas dialogué ni cherché à convaincre, il avait abandonné sa position initiale sans combattre et subi une défaite en rase campagne sur le plan de l'intégrité intellectuelle et du courage politique.
Il n'empêche qu'un débat passionnant mérite d'être ouvert sur la distinction qui doit être opérée entre le refus de céder à la foule, qui est noble et républicain, et la volonté de ne jamais écouter le peuple en ne satisfaisant pas ses attentes, qui est perverse et guère démocratique.
Il faut prendre garde au fait que la première démarche renvoie à une détermination personnelle, au souci honorable de soi, à la résistance d'un être face à une multitude confuse et excitée : une foule.
Alors que la seconde, quand elle est infiniment attentive à ce qui sourd des profondeurs du pays, représente le respect lucide et collectif de ce qui doit inspirer les actes d'un gouvernement et la politique d'un pouvoir.
On peut en effet alors opposer la foule au peuple, une masse qui n'apprend rien et devant laquelle il serait dangereux de plier à une société dont les aspirations sont légitimes. Il y a des militants à guider et des citoyens à écouter. Une effervescence à contrôler mais une espérance à combler.
Si Christiane Taubira depuis le mois de mai 2012 s'était souvenue qu'elle avait un peuple réel sous la main, nous aurions une politique pénale effective, efficace et humaine. Le dogmatisme compassionnel a fantasmé sur un peuple fabriqué pour sa cause : abstrait et sans douleur.
En ce sens, rien ne me semble pire que le mépris affiché à l'encontre de révoltes, protestations, désespoirs, indignations et peurs qualifiés de populistes et forcément illégitimes puisqu'ils émanent de mouvements et de partis aux antipodes les uns des autres mais ayant en commun, quel que soit leur poids électoral inégal, de ne pas être pris au tragique par les gestionnaires officiels de la chose publique. Le peuple, en effet, est cette immense cohorte qui, sous cette étiquette unique, si on tend l'oreille, adresse à la République une infinité de messages complémentaires, contrastés, contradictoires ou furieux.
L'art de la vraie politique serait de leur trouver une cohérence et de dégager leur utilité pour tous.
Ne jamais céder à la foule, se tenir debout comme Alain Juppé à Bordeaux.
Mais écouter le peuple. Sinon, un jour, il grondera.
A ce meeting Alain Juppé marcha sur l'eau comme Jésus en d'autres temps, marchant imperturbablement contre vents et marées. Une belle leçon de politique. Le chien aboie... etc.
Rédigé par : Carl+Larmonier | 29 novembre 2014 à 14:12
@ Savonarole
"Rabatie" d'adoption, arrivée à Rabat en 1950 à l'âge de trois ans, dans les bagages de l'armée française...
Une enfance enchantée jusqu'en 1955.
Permettez-moi de vous inclure malicieusement dans les tirailleurs d'élite pour votre humour, d'ailleurs peut-être en faites-vous déjà partie de par votre profession.
Rédigé par : Camille | 28 novembre 2014 à 18:02
@Camille
Vous êtes "Rabati" ?
Dans la classe politique le Maroc nous a donné un bataillon de tirailleurs : Michel Jobert, Mélenchon, Villepin, Elisabeth Guigou, DSK et bien d'autres (ne voir aucune malice de ma part si je compte DSK dans les tirailleurs d'élite...).
J'y suis né en 1950, à Rabat.
Rédigé par : Savonarole | 28 novembre 2014 à 06:41
@ Savonarole 26 novembre à 20h54
Vous me garderez bien une part de tadjine, en signe de réconciliation ?
Je me disais bien vous avoir déjà rencontré quelque part. Certainement à Rabat, ou à Temara, Maroc 1950-1955. A finir les apéritifs des grands, le soir sur la terrasse, au coucher du soleil. Quels souvenirs !
Rédigé par : Camille @ Savonarole | 27 novembre 2014 à 19:25
@semtob et eileen
Je vous fais une confidence qui va vous surprendre, mais ayant eu connaissance grâce aux médias des factures et prestations effectuées, je rêve en tant que chef d'entreprise de trouver la CGT comme maître d'ouvrage de mes prochains chantiers.
Vous avez raison : on aura tout vu.
Rédigé par : Daniel CICCIA | 27 novembre 2014 à 11:38
@semtob et eileen
Je vous remercie pour votre compassion et votre sollicitude. Il faut s'armer de foi.
Un pays qui ne fait rien pour que son économie et son peuple puissent prospérer et jouir de la prospérité ne peut pas se déclarer surpris de l'étendue grandissante de la pauvreté.
Nous sommes le peuple - notamment en 1996 - qui a voulu cela.
Nous n'avons plus qu'une peau de chagrin rétrécie à nous partager et nous ne sommes même pas à égalité pour y accéder.
Bien à vous.
Rédigé par : Daniel CICCIA | 27 novembre 2014 à 08:34
@Christian C
L'invention des 35h lui revient : coût, 15 milliards par an non financés (si, par la dette bien sûr).
Le meilleur économiste de la gauche coûte donc 200 milliards à la France sans les intérêts que les socialistes stupides oublient de prendre à leur compte.
Donnez-nous un exemple d'action ou de théorie économique de DSK qui en fait un grand économiste : la dette de Sarcelles peut-être !
Rédigé par : Jean-Marc | 27 novembre 2014 à 08:04
@Mary Preud'homme
Je maintiens et réitère mes propos puisque vous ne les saisissez pas "il a été dédaigné par la grande bourgeoisie de Neuilly" ce qui veut dire qu'il n'était ni invité, ni reçu dans les dîners, privés, dits en "ville". Cette grande bourgeoisie qui était pourtant pourvoyeuse de recettes fiscales. Son réseau était Barbelivien, Clavier, Balkany de Levallois dont le père avait sa boutique Réty (aujourd'hui disparue) rue du Faubourg Saint-Honoré où l'on trouvait les plus jolies robes du soir, autrement dit son réseau c'était plus le Sentier.
En comparant volontairement niveau national et local je tentais de me mettre à votre niveau de réflexion, rien de plus, pour vous montrer l'absurdité de vos propos ! En quoi comparer un choix à Neuilly entre Ségolène Royal et Sarkozy, ou François Hollande et Sarkozy a du sens. C'est très bien de l'avoir relevé, vous progressez.
Vous qui prétendez toujours tout savoir sur tout, vous saviez tout ce qui précède, vous vous contentez de vous maintenir dans ce que vous faites de mieux, épingler les autres.
Restons-en là ! GOMER
@Xavier NEBOuT
Vous avez parfaitement raison, un ministre, garde des Sceaux, a fortiori une femme de la diversité, il est essentiel, primordial qu'un tel ministre soit beau, éclatant, bien vêtu, bien coiffé, bien maquillé : n'est-ce-pas ce que l'on en attend ?? LOL LOL
Pour avoir croisé Rachida Dati dans les couloirs de Bruxelles, comme personne jamais ne l'a montrée, pas coiffée, pas maquillée, les cheveux tirés... hors caméra, il est essentiel que la nature soit aidée (comme pour nous toutes) chaque jour, avec rigueur.
Berlusconi a montré le chemin lui qui nommait au gouvernement les ex-Miss Italie et plus !
Rédigé par : eileen | 27 novembre 2014 à 05:40
Cher Philippe,
Deux, trois heures que nous cherchons une idée pour aider une entreprise courageuse qui connaît comme beaucoup d'autres une difficulté qui semble mettre en instabilité une famille.
Comment faire pour sauvegarder les compétences et le courage de l'un d'entre nous ?
Un financement participatif ?
Un micro-événement pour sauver l'entreprise ?
Une aide à la recherche de financement ?
L'organisation bénévole d'une Conférence à l'Eglise américaine (la location coûte une centaine d'euros) sur le thème : "Sauvons nos entreprises".
Il y a bien quelque chose de possible même sans grands moyens.
En cette soirée, nous pensons fortement à Monsieur Daniel et à sa famille.
françoise et karell Semtob
Rédigé par : semtob | 26 novembre 2014 à 23:55
@poil à gratter et Savonarole
Rien céder et rien écouter, c'était Juppé.
D'ailleurs il était surnommé "peau de fesse" à cause de sa froideur lisse et de son indifférence placide et assise.
Une indifférence hautaine avec une réserve de grande suffisance ce qui plaisait et convenait parfaitement à Chirac l'agité impatient, pressé d'arriver, très connu pour ses trois minutes douche comprise sur tout ce bougeait, comme DSK et tant d'autres.
Mamy Bernadette règle maintenant les comptes, et la prescription même de trente ans elle ne connaît pas.
Trop a été trop, et maintenant le trop-plein coule comme la chanson d'amour. A chacun sa Valérie.
Dans le chaudron des Courcel comme dans l'encrier de Paris Match on sait faire mijoter et servir la purée même froide des "sans dents" au bon moment, implacablement.
Décidément quel circus la politique française !!
Bravo les femmes "ridiculisées", avec vous on finit par tout savoir, surtout ce qui manque à leurs illusionnistes beaux parleurs.
C'est la semaine des violences faites à la gent féminine.
Si elles ont mal, nous, on rigole pas mal.
Rédigé par : jcr | 26 novembre 2014 à 23:40
"Ces Mémoires ou souvenirs sont intermittents et parfois oublieux parce que précisément la vie est ainsi."
Pablo Neruda démarre ainsi son livre "J'avoue que j'ai vécu".
Il doit en être souvent ainsi, on reprend les mêmes et on recommence, il y a un peu ce côté fataliste, amnésique et de confort certainement, à suivre les mêmes personnes, les mêmes discours.
Rédigé par : giuseppe | 26 novembre 2014 à 23:11
Juppé n'a pas "cédé à la foule", il est vrai.
Mais ce faisant, n'a-t-il pas apporté de l'eau au moulin de ceux qui, désormais, rejettent ces "zélites" qui, au nom d'une curieuse conception de la démocratie, considèrent que leur mission n'est pas d'écouter le peuple et d'accomplir sa volonté, mais de le conduire, même là où il ne veut pas aller ??
Car nous sommes parvenus à un instant critique de la vie de nos démocraties : les "zélus" n'entendent plus - puisqu'ils n'écoutent plus - le peuple, et le peuple n'entend plus ceux qui le gouvernent car leur discours leur est devenu inaudible.
Juppé, autrefois vitupéré par la gauche pour être demeuré "droit dans ses bottes" quand il gouvernait la France, est en train de devenir une icône de cette même gauche. Une icône artificiellement fabriquée par les médias, et sanctifiée par des sondages dont on sait ce qu'ils valent : l'expérience montre que tous les candidats aux présidentielles portés aux nues par les sondeurs deux ans avant l'élection, ont été balayés par les électeurs : Balladur, Jospin, en ont fait l'amère expérience.
A suivre donc...
Rédigé par : berdepas | 26 novembre 2014 à 23:09
@ poil à gratter
Krivine ? De Gaulle ? Krivine ?...
Le choix entre ces deux personnages que tout rapproche était évidemment cornélien.
Voter Krivine était dans l'air du temps... Mais d'un autre côté... de Gaulle...
http://www.sudouest.fr/2012/04/13/juppe-chez-lui-dans-les-landes-686763-710.php
En politique c'est important l'air du temps.
Rédigé par : hameau dans les nuages | 26 novembre 2014 à 22:57
"Je savais déjà que vous étiez immonde. Vous le confirmez avec une autosatisfaction éclairante".
Rédigé par : Christian C | 26 novembre 2014 à 20:33
Vil flatteur !!
http://www.youtube.com/watch?v=yLi59iTQGrw
Rédigé par : Tipaza | 26 novembre 2014 à 22:39
@poil à gratter | 26 novembre 2014 à 20:31
Superbe !
Rien à rajouter si ce n'est bravo pour ce résumé d'une vie sans panache d'un faux officier de cavalerie qui nous parle de ses bottes chaque fois qu'il se coince le talon sur une plaque d'égout...
Rédigé par : Savonarole@ poil à gratter | 26 novembre 2014 à 22:24
@eileen
Je suis rassuré ! Au moins il y a quelqu'un qui suit, et c'est très agréable de ne pas prêcher dans le désert. Le fil était un peu gros mais quand même...
Dans tous les cas à aucun des deux je ne confierais mes économies, et encore moins au plus grand économiste du monde après une déroute financière cuisante.
De toutes les façons à tous, où presque tous, mieux vaut ne pas faire confiance.
Et pourtant s'ils savaient ce que l'on peut réaliser avec une multiplication, une division, une addition et un peu d'écriture.
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Cela me revient à l'instant, concernant notre agrégé de lettres classiques, Diogène devant sa demeure, à chacun de ses visiteurs disait : "Nul n' entre ici s'il n'est pas géomètre". Notre ancien ministre serait-il atrophié d'une partie de ses facultés l'empêchant de résoudre un problème élémentaire ? Ceci expliquerait cela. Et dire qu'ils participent à la destinée de tout un peuple...
Rédigé par : giuseppe | 26 novembre 2014 à 21:15
Tous ces meetings de l'UMP en particulier et des partis politiques en général ne servent pas à grand-chose en définitive. Loin du peuple, loin de la foule, les représentants de l'oligarchie politique de ce pays s'écoutent plus ou moins parler et puis ils se restaurent avant de retourner vaquer à leurs occupations. Dans les rues, dans les transports, les foules sont silencieuses, surtout dans le quartier de La Défense. Vous est-il déjà arrivé de marcher à 8h30 sur le parvis du quartier d'affaires ? Le décalage est inquiétant entre la foule silencieuse des gens que vous voyez marcher et le bruit sourd des voitures qui circulent, hors de vue, en contrebas. Le peuple est silencieux, il subit les frasques des politiciens qui se démènent autant qu'ils peuvent pour obtenir le plus de pouvoir possible. Je les connais par coeur pour les avoir vus à l'oeuvre pendant des dizaines d'années. Ils prennent un air sérieux, nous assurent qu'ils ont écouté le peuple, qu'ils ont compris les difficultés et les aspirations des citoyens. Et puis, aussitôt élus, ils vont dans le sens du vent pour ne pas vexer leurs maîtres.
Rédigé par : vamonos | 26 novembre 2014 à 21:13
@ Mary & eileen
Chères amies, je plaisantais et vous n'avez pas tort, c'est moi qui prépare le petit déjeuner et le repas du soir à la maison, mon épouse est née à Tanger et moi à Rabat (*), je suis imbattable pour le tadjine de mouton.
(*) nés sous protectorat français du Maroc et enfants de l'Empire.
Rédigé par : Savonarole@ Mary & eileen | 26 novembre 2014 à 20:54
@Tipaza
"Quel garçon d’étage serait prêt à se dévouer pour nous en débarrasser ??"
Je savais déjà que vous étiez immonde. Vous le confirmez avec une autosatisfaction éclairante.
@Paul Duret
Je ne m'adressais pas à vous, mais à une commentatrice qui nous a habitué(e)s à nous assommer de truismes incontrôlés.
Puisque vous vous sentez de la soutenir, dites-nous, s'il vous plaît, ce que vous savez de cette activité dans laquelle a été associé DSK et les éventuelles erreurs qu'il aurait pu y commettre.
J'attends vos commentaires, circonstanciés autant que faire se peut, avec attention.
Rédigé par : Christian C | 26 novembre 2014 à 20:33
Je ne voulais plus participer à de l'anti-UMPS primaire ou compulsif.
Mais oublier le flair et le sens politique inexistant d'un Juppé... il y a des limites.
Il a commencé par bien servir la Juppé-family en profitant de loyers dérisoires dans le parc réservé de la mairie de Paris… et sur ordre signé de sa main à l’office.
En 95, Juppé Premier ministre a passé les cinq premiers mois à Bordeaux pour sa baronnie bordelaise... la France attendait.
Novembre 95, Juppé, avec une sinécure de plus roule les mécaniques et met tous les nantis étatiques privilégiés dans la rue... les mafias syndicales ont repris leur souffle avec les vacances, la force des primes et du double mois de fin d'année... bravo le sens politique et des réalités !
Puis, dissolution de 97 et portes ouvertes aux 35 h qui depuis plombent la France... bonjour le flair politique de la troïka.
Avant cet exploit mortifère il avait tripoté l’ISF de sorte que certains payaient un impôt supérieur à leurs revenus... c’est pas de gauche dure vengeresse ça ?
Par contre il a su prendre au bon moment ses retraites de fonctio et de fonctions qu'il n'a jamais occupées... fonction à vie de l'inspection des finances et de diverses sinécures.
Juppé n'est qu'un étatiste soviet très présentable qui a voté Alain Krivine en 1969. Comme, à sa sortie de l'ENA, Chirac au PC distribuant L'Humanité tout en allant folâtrer chez l'oncle Sam pour les jouissances en tous genres.
Juppé n'a été que la béquille de Chirac, qu'un professionnel politique cumulard, combinard, franchouillard, apparatchik carriériste plus soviet de chez soviet, certes brillant mais sans idée ni aucun sens politique à part faire câlin avec le bègue de Pau, l’insubmersible revenant professionnel politicard...
Malgré ses échecs il a su, droit dans ses bottes, manœuvrer et se mitonner une retraite dorée comme Chirac tricard comme lui... qu'il y reste et place aux plus jeunes... et compétents...
Nos politicards, comme les journaleux, sont increvables... sans céder ni écouter quoi que ce soit du peuple, ils peuvent toujours continuer.
Mais ne l'oublions pas... par la grâce de nos votes franchouillards.
Rédigé par : poil à gratter | 26 novembre 2014 à 20:31
@ sylvain | 26 novembre 2014 à 14:50
Pour une fois en accord avec vous. Le tweet de Taubira n'est pas acceptable.
On se passerait bien d'une ministre qui, avant de savoir quoi que ce soit, amalgame trois drames en un refrain de Bob Marley.
Surtout le (la ?) garde des Sceaux !
On peut comprendre et partager son indignation, mais un peu de réserve s'impose avant de savoir les détails de chaque homicide.
Rédigé par : Alex paulista | 26 novembre 2014 à 19:26
"Elle me semble tout à fait légitime pour 2017."
Rédigé par : Savonarole | 26 novembre 2014 à 13:07
À quel niveau situer la légitimité de Christine Lagarde ?
Comme présidente, sûrement pas, un projet politique ne se réduit pas à une capacité de bonne gestion. C’est d’ailleurs ce qu’il faudrait expliquer à nos politiques.
Elle pourrait être légitime comme ministre des Finances auprès d’un président, comme Antoine Pinay l’avait été auprès du Général.
Pinay avait été l’homme du nouveau franc et du redressement des finances et de l’économie.
Mais cela ne fut possible que sous l’autorité du Général.
Quel président aura non seulement l’autorité et la liberté d’action de refonder l’économie française avec un ministre du niveau de C. Lagarde dans le cadre d’un vrai projet politique autre que le lamentable projet défini par une anaphore ?
Avec le recul cette anaphore me paraît typique d’un comportement immature, comme celui d’un adolescent qui ignore tout de la réalité. Et la vie privée de notre, hélas, président me conforte dans cette vision.
Lors de sa dernière conférence, il a remplacé l’anaphore du « Moi Je » par celle du « C’est pas facile », un vrai ado découvrant la vraie vie.
J’ajoute que les contraintes de l’UE et de l’Euro me paraissent ingérables et mortifères, mais comme je suis europhobe je n’ai peut-être pas une bonne vision des choses à moins que je ne sois europhobe parce que les contraintes me paraissent ingérables et mortifères.
Puisque vous avez manifesté un certain intérêt pour les chênes, et exprimé, il y a quelques jours un désir implicite de citation, voici quelques vers que vous connaissez, mais que j’ai fait mien.
Puis, s'il advient d'un peu triompher, par hasard,
Ne pas être obligé d'en rien rendre à César, (*)
Vis-à-vis de soi-même en garder le mérite,
Bref, dédaignant d'être le lierre parasite,
Lors même qu'on n'est pas le chêne ou le tilleul,
Ne pas monter bien haut, peut-être, mais tout seul !
Cyrano de Bergerac
(*) Cyrano ne connaissait pas Bruxelles !!
Rédigé par : Tipaza | 26 novembre 2014 à 19:12
Pourquoi les militants UMP qui payent une cotisation (pas Rachida Dati) accepteraient-ils une primaire "ouverte" à n'importe qui, c'est-à-dire à la gauche ?
Dans ce cas, l'ouverture est une stupidité, même si elle reçoit l'agrément des mous comme Juppé ou notre hôte.
S'il ne tenait qu'à moi, je ferais payer les votants à la primaire une somme identique à la cotisation UMP.
Bien entendu, la question du "corps électoral" de cette primaire est le véritable enjeu : si la primaire est "ouverte", Juppé l'emporte, sinon Sarkozy. Mais pourquoi les gens de droite devraient-ils accepter que n'importe qui puisse voter pour désigner leur candidat ?
De toute façon, j'ai toujours été contre les primaires, à gauche ou à droite, c'est contre l'esprit des institutions. Pour départager Juppé et Sarkozy, il y a un moyen simple, cela s'appelle le premier tour de l'élection présidentielle.
Les gens de gauche sont plus cohérents : le gauchiste qui plaît le plus à la droite, Manuel Valls, fait des scores minables dans son camp.
Dans l'article du Figaro que j'ai mis en lien, le journaliste justifie les sifflets et les huées en critiquant ceux qui confondent la politique avec une discussion de salon entre bourgeois louis-philippards (évidemment loin du peuple - ah, tous ces grands amoureux de la démocratie qui préfèrent que le peuple ne se mêle pas de politique).
Soyons honnêtes : tout cela est pour l'amusement de la galerie. Car ni Sarkozy ni Juppé n'ont le début de commencement de la stature et des idées qui permettraient de redresser la France.
Rédigé par : Franck Boizard | 26 novembre 2014 à 18:49
@eileen 26 novembre 2014 à 06:01
Non seulement vous raisonnez à côté de la plaque mais vous projetez mal en comparant un résultat local (ici la ville de Neuilly) avec un résultat national.
Néanmoins, petit rappel concernant le résultat de Sarkozy (à Neuilly) aux présidentielles de 2012 :
- 1er tour : 72,64%
- 2ème tour : 84,20%
Pas mal pour quelqu'un qui selon vous serait dédaigné ! (c'est bien ce que vous aviez écrit n'est-ce pas ?)
Que vient donc faire ici l'énoncé du score national de Chirac au second tour en 2002, soit 82 % (le candidat socialiste ayant été éliminé au premier tour) sinon rendre encore plus illogique votre comparaison sachant qu'au premier tour le score du même n'était que de 19,88 %.
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Par ailleurs, vous devriez bien vous acheter "une petite casquette et l'essayer tous les soirs" comme dirait l'ami Duteil.
Ce qui ne retirerait rien à votre valeur (ajoutée... par vous seule) dont j'espère toutefois que Philippe Bilger est conscient sinon reconnaissant.
Rédigé par : Mary Preud'homme (au phénix des hôtes de ce blog) | 26 novembre 2014 à 18:10
@eileen
Rachida Dati, je l'ai entrevue par accident de zapping chez Ruquier, et elle m'a surpris et bluffé.
Elle s'est montrée tout à fait remarquable à tout propos, et sa beauté éclatante ne gâche rien.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 26 novembre 2014 à 17:22
@ giuseppe 13:49
Merci pour avoir cité le pont de Millau = pour compenser certaines émissions de télévision, voir et revoir le film de Karine Douplitzky "Viaduc de Millau - Une aventure au long cours", que l'on trouve en DVD pas cher. On y trouve quantité de symboles et de solutions mais il n'y a pas grand-chose à transposer à la politique !
Rédigé par : Jean le Cauchois | 26 novembre 2014 à 17:19
"Allons Mary ne vous fâchez pas..."
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Pourquoi le serais-je Savonarole ?
Tous ne sont quand même pas tenus de goûter (sinon de comprendre) un humour qui faisait clairement allusion au célèbre slogan lancé par François Missoffe dans les années soixante.
Entre parenthèses :
J'aime beaucoup Rachida Dati qui n'a jamais caché ses origines, renié son parcours et en est même plutôt fière à juste titre. Quant à Sarkozy, il n'a fait qu'énoncer une vérité qui n'a certainement pas choqué l'intéressée. Pour y déceler une connotation raciste quelconque, il faut vraiment faire preuve de très mauvais esprit, voire d'un racisme larvé qui s'ignore.
Rédigé par : Mary Preud'homme | 26 novembre 2014 à 16:58
Euréka "Céder à la foule ou écouter le peuple" mais la foule n'est-ce pas le peuple, "le bon peuple" en colère prêt à se rebeller tellement las de n'être ni entendu, ni écouté ! Le peuple, terme condescendant, ce sont les citoyens ceux qui ne sont ni entendus, ni écoutés auxquels il faudra bien un jour céder, si ceux qui prétendent les gouverner veulent maintenir la paix civile ! Pour se rebeller il faut avoir le ventre creux, il faut souffrir et les Français ne souffrent pas encore suffisamment pour se rebeller, ils sont dans l'invective, les promesses, les incantations !
@breizmabro 13.11
Vous avez raison, c'est Ségolène Royal qui l'a dit publiquement "si elle s'était appelée Claudine Dupont, elle n'aurait pas été nommée".
Difficile d'être plus clair, c'est Ségo qui l'a dit LOL LOL
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Savonarole, Pénélope attendait le retour de l'homme, elle l'a attendu une bonne vingtaine d'années... quel exemple exemplaire LOL LOL
Voyons vous si taquin qui renvoyez/laissez les femmes à leurs casseroles à mitonner votre frichti bi-quotidien et à en accommoder les restes... vous avez oublié celle que vous devez aduler, l'exemple de la femme au-delà de toutes : Pénélope, l'épouse d'Ulysse, celle qui brodait le jour et défaisait la nuit son travail du jour LOL
Bel exemple de femme soumise, un rêve sans doute, pour le macho* que vous prétendez être hélas un rêve LOL
A propos c'était une légende LOL une sorte de conte de fées LOL
*Comme tous les machos vous obéissez et n'êtes pas maître à la maison, seulement sur le net LOL LO
Rédigé par : eileen | 26 novembre 2014 à 16:49
@eileen
Merci
Rédigé par : Daniel CICCIA | 26 novembre 2014 à 16:40
@giuseppe 13.49
Il me semble que vous commettez une erreur, il me semble que c'est Xavier Darcos qui s'est ridiculisé ne sachant pas faire une opération de primaire ou de maternelle supérieure, mais il n'a pas besoin de le savoir, il est agrégé de lettre classiques.
Luc Chatel était un bon choix, depuis son court passage chez L'Oréal, il le vaut bien, lui et ses deux ans en sciences éco et un DESS en marketing...
Les deux sont équipés de calculette, tablette et assistant LOL LOL
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@moncreiffe 13.36
Oui on se demande bien pourquoi LOL
Le Général de Gaulle, Jean Jaurès et tant d'autres sont donc toujours vivants... LOL si on suit le raisonnement induit par votre commentaire !
Je n'avais pas oublié qu'ils ne faisaient plus partie des vivants, mais j'avais oublié leur date de décès sauf celle de François Furet, merci d'avoir pris le temps d'aller à l'info et de la communiquer.
Rédigé par : eileen | 26 novembre 2014 à 16:33
"Le tweet est une forme d'onanisme", j'avais écrit cela ici il y a quelques mois. Cela m'a valu des remontrances. Taubira vient d'être recadrée par Le Foll, sympathique ministre de l'Agriculture, Obama serait en droit de demander des comptes à la France sur une telle ingérence et de nous demander ce que nous fichons avec nos grenades offensives lors de manifestations pacifiques.
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On apprend avec tristesse que le roi du surgelé français, l'entreprise Picard, serait en vente, voilà une occasion de recycler Juppé, notre Hibernatus national. Il n'a rien fait, il ne sait rien faire, mais toujours frais comme un gardon qui sort du bac au rayon poisson.
Rédigé par : Savonarole | 26 novembre 2014 à 16:24
En fait, au-delà de cette affaire ridicule montée autour de l'héroïque et inflexible Juppé affectant la fermeté sous les sifflets des membres de sa propre famille politique, il suffit de se reporter à l'histoire récente pour avoir la preuve qu'il n'est définitivement pas un homme d’État.
Les Français ont la mémoire courte, et malheureusement il se gouvernent plus selon l'agitation médiatique de l'instant présent faite par les agitateurs à la mode que selon des faits consignés dans les archives, qui leur sont pourtant accessibles avec facilité de nos jours.
Remontons dans le temps : en 1995, Juppé étant alors le Premier ministre de Chirac a entrepris de s'attaquer à une réforme des retraites, ce qui jusque-là partait d'un excellent principe et qui montre qu'il avait parfaitement compris sur ce point que nous courions à la catastrophe si rien n'était fait dans ce domaine.
C'est malheureusement dans l'exécution qu'il a montré ses limites, face aux mouvements de grèves lancés principalement par les syndicats liés à la fonction publique, ayant quasiment paralysé la France pendant les mois de novembre-décembre, et ayant fait souffrir des millions de Français, dont certains se sont même retrouvés au chômage en conséquence des interdictions de pouvoir travailler librement.
Ce n'est pas le fait d'avoir tenu bon pendant quelques semaines que des gens comme moi qui ont eu à subir cette situation plus que pénible vont reprocher à Juppé, mais d'avoir cédé, sans même avoir fait appel aux moyens parfaitement légaux alors à sa disposition comme les réquisitions, ou bien le recours à l'armée etc.
Tout çà pour ça, pouvons-nous en conclure amèrement.
N'est pas Margaret Thatcher et donc un homme d’État qui veut.
Rédigé par : Parigoth | 26 novembre 2014 à 16:13
@Pascal | 26 novembre 2014 à 12:12
"Je suppose que vous plaisantez Monsieur Bilger...! Le 15 décembre 1995, devant les mouvements de foule il a retiré le projet de réforme des retraites".
C'est ce que je disais le 25 à 10h33 en réponse à "en ne cédant pas (Juppé) a démontré qu'il était un homme d'Etat".
"C’est vrai que lorsqu’il a été ministre il nous a démontré qu’il était capable de ne pas céder à la foule des manifestants… :-D"
Dans notre club de "on ne se fait berner si simplement" déjà nous sommes deux :-D
Rédigé par : breizmabro | 26 novembre 2014 à 15:45
Écouter le peuple ? pourquoi pas.
L'entendre ? ah non ! il y a des limites à tout.
Moi-même qui (comme chaque lecteur le reconnaîtra pour soi) suis doté d'une intelligence affûtée, d'une longue expérience enrichissante, d'une culture universelle, d'un caractère d'acier, de la préoccupation constante des intérêts du pays, d'un flair légendaire et d'un jugement infaillible, moi-même, dis-je, je ne suis pas souvent en accord avec les penchants du peuple.
Alors...
Méditons le précepte d'un ancien gouvernant très populaire cette année, Clemenceau :
"Pour prendre une décision, il faut être un nombre impair de personnes. Trois, c'est déjà trop."
Rédigé par : Yves | 26 novembre 2014 à 14:51
Un blanc abattu par deux noirs. Le 16 août, Christopher Lane, joueur de baseball australien, aux Etats-Unis dans le cadre d'une bourse sportive, a été tué par balles dans une rue de Dunkan, Oklahoma. Il faisait un footing, ses assassins présumés s'ennuyaient. Ces derniers l'ont pris pour cible, avant de prendre la fuite. Le sportif n'a pas survécu.
Taubira va-t-elle nous chanter du Bob Marley ??
Rédigé par : sylvain | 26 novembre 2014 à 14:50
"Juppé s'est fait huer au meeting de Sarkozy. Mais Juppé n'a pas cédé à la foule !"
Cette mise en scène par le microcosme voire par le marigot de son chouchou Juppé, apparatchik grisâtre élevé au rang de César pour avoir fait semblant de tenir sur de faux principes au risque de sa vie dans une guerre de petits chefs tenue sous d'un préau d'école, tourne au ridicule et au grotesque.
Sommes-nous sûrs que les mêmes thuriféraires qui feignent de voir un homme d’État sous le crâne de ce politicien ne pousseraient pas demain des cris d'orfraie si un véritable homme d'Etat venait à imposer sans reculer d'un pouce un certain nombre de mesures destinées à assurer l'avenir de notre pays, comme la fin du statut de la fonction publique, la fin des régimes spéciaux de retraites, l'arrêt de l'immigration, etc ?
Rédigé par : Parigoth | 26 novembre 2014 à 14:32
Après Laurel et Hardy (Juppé-Sarkozy) le retour, voici Les Vamp's (Le Maire-Mariton) parité oblige !
Et Madame Irma en arbitre (C. Lagarde) ou quand la mondialisation de la politique se soumet au plus offrant...!
Rédigé par : calamity jane | 26 novembre 2014 à 14:04
La France championne du monde de l'économie, DSK ; championne du monde de l'ENA, nous en sommes cernés ; championne du monde des diplômés, Mariton et ses congénères Giscard d'Estaing et ses avions renifleurs.
Nous sommes les champions et nous avons besoin de primaires pour désigner le champion des champions, c'est une plaisanterie !
Par contre on devrait plutôt aller recruter parmi les champions du monde du bon sens, le peuple qui lui, est rarement entendu, et pourtant il grogne, il moque, il est intelligent : allez visiter le pont de Millau, ses bâtisseurs, sans paroles creuses qui se font entendre, sans tribunes et mensonges et pourtant là nous sommes devant de vrais champions, copiés, remarqués, respectés.
Ce pont est un exemple, une image, le peuple en a assez d'être guidé par des ignares diplômés ou surdiplômés pour la plupart, sans réelle connexion avec la vie, le vie de tous les jours. L'efficacité pour le bien commun. Luc Chatel incapable de faire une opération du primaire, et quand même de nous faire croire que l'on a besoin d'eux. Les primaires sont leur théâtre, l'Assemblée, abhorrée par de Gaulle, leur lieu de représentation.
Vivement une autre vision de la constitution, même le Général avait dit de lui qu'il était un révolutionnaire, alors revisitons son institution je crois qu'il approuverait ; car lui était un vrai de vrai, un vrai résistant. Un résistant est bien un nouveau révolutionnaire car il a d'autres idées à faire valoir que de sempiternelles rodomontades de discours lénifiants.
Rédigé par : giuseppe | 26 novembre 2014 à 13:49
@ eileen
C’est vrai que les regrettés François Furet (1927-1997), Claude Lefort (1924-2010) et Cornelius Castoriadis (1922-1997) se font discrets depuis quelques années. On se demande bien pourquoi.
Quant à Pierre Rosanvallon (autrefois théoricien de l’autogestion et aujourd’hui membre du Siècle, cherchez l’erreur), laissez-le donc dormir douillettement dans la naphtaline.
Il ne faut pas compter sur le citoyen Juppé et autres glands hommes (non, ce n’est pas une coquille) pour sortir les Français du marasme intellectuel et identitaire qu’ils subissent depuis quarante ans.
L’économie française ne se porte pas si mal (cinquième puissance économique mondiale, tout de même). En revanche, l’absence de courage politique (prendre des décisions impopulaires quand elles vont dans le sens de l’intérêt général) et la disparition progressive de la fierté nationale sont inquiétantes.
Les media journalistiques et publicitaires (c’est aujourd’hui la même chose) omniprésents et le désir de plaire au plus grand nombre (autrement dit, ratisser large, ou encore ménager la chèvre entrepreneuriale et le chou en voie constante de prolétarisation) n’y sont pas pour rien.
Rédigé par : moncreiffe | 26 novembre 2014 à 13:36
@ eileen | 26 novembre 2014 à 10:57
"Depuis ce matin c'est officiel, pour être nommé ministre aucune expérience n'est requise, juste avoir la tête de l'emploi !"
Ben oui, comme Vallaud-Belkacem a été recrutée pour les pov' petits n'enfants des banlieues et surtout pour dire aux petites filles qu'il ne faut pas être traumatisées parce qu'elles n'ont pas de "zizi" puisque les filles et les garçons c'est pareil.
Plus tard, dans les tournantes, elles "découvriront leur corps" ;-)
Et Belkacem (épouse Vallaud comme disent les huissiers qui expulsent) est plus forte que R. Dati, elle à réussi à faire caser son mari, ancien collaborateur de Montebourg, auprès de Jouyet (le menteur-à-l'insu-de-son-plein-gré)
Après toutes ces plaisanteries je retourne à mon mironton ! :-D
Rédigé par : breizmabro | 26 novembre 2014 à 13:11
Mary Preud'homme | 26 novembre 2014 à 11:46
Allons Mary ne vous fâchez pas, ce n'est pas moi qui ai inventé cette barbarie statistique des "ménagères de 50 ans" dans les sondages, j'ai juste rajouté un boeuf mironton. Car autant qu'elles s'occupent, autrefois pour les distraire de la lubricité il y avait le chant de psaumes et la couture, voyez la tapisserie de Bayeux de la reine Mathilde, un chef-d'oeuvre.
Aujourd'hui elles regardent le sexagénaire Antoine de Caunes qui du haut de son insignifiance leur fait croire qu'elles ont toujours 20 ans.
Un retour aux fourneaux s'impose.
Tipaza | 26 novembre 2014 à 10:41
Son succès a la tête de Baker & McKenzie est impressionnant. Sa gestion du FMI est sans reproche, c'est une femme, et de plus pas apte du tout à préparer un boeuf mironton, dès lors elle me semble tout à fait légitime pour 2017.
Rédigé par : Savonarole | 26 novembre 2014 à 13:07
Xavier Nebout 11.42
Je ne partage pas tout à fait votre commentaire, cependant sa fin m'enchante LOL ce fut ma (notre) réaction hier soir en voyant, en entendant la manière méprisante et totalement déplacée dont l'infect Aphatie sur Canal s'adressait à Philippot et lui "reprochait" l'emprunt de €9 mio contracté par le FN auprès d'une banque russe.
Jamais Aphatie n'aurait eu le courage LOL de s'adresser de la sorte à un de la gauche ou de la droite.
Rédigé par : eileen | 26 novembre 2014 à 12:38
Qu'on arrête d'encenser Alain Juppé...
Il a dit "Je ne me laisse pas impressionner par les mouvements de foule".
Je suppose que vous plaisantez Monsieur Bilger...! Le 15 décembre 1995, devant les mouvements de foule il a retiré le projet de réforme des retraites.
Reformes faites ensuite sous le présidence de N.Sarkozy.
Rédigé par : Pascal | 26 novembre 2014 à 12:12
"ça émoustille la ménagère de 60 ans qui prépare son boeuf mironton."
"Rédigé par : Savonarole | 26 novembre 2014 à 05:35"
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Suivez le beauf !
Rédigé par : Mary Preud'homme | 26 novembre 2014 à 11:46
La question de savoir comment se dérouleront ou pas les triangulaires UMP FN PS aux régionales est sous les oreillers.
Nous devrions voir des UMP passer au FN.
Le peuple veut un vrai parti de droite avec une union relative entre UMP et FN pour qu'on en finisse avec le socialisme, mais la foule hurle.
L'économie veut une libération du code du travail, mais la foule hurle.
Entre peuple et foule, N Sarkozy est contre la reconnaissance de l'Etat palestinien.
Du chrétien affiché tout en étant copain de BHL et Klarsfed, et qui a marié son fils à la synagogue, il n'y avait pas mieux à attendre.
Même avec tous ses défauts, il n'y a vraiment qu'au FN que l'air semble respirable.
Aussi, à force d'enfoncer le clou, on va y arriver, à l'élection de MLP au premier tour. Vous avouerez que ça vaudrait le coup rien que pour voir la tronche des bobo-gauchos à la télé.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 26 novembre 2014 à 11:42
"Quel garçon d’étage serait prêt à se dévouer pour nous en débarrasser ??" (Tipaza)
MOI !!
Rédigé par : Jean-Paul Ledun | 26 novembre 2014 à 11:19
C'est juste une question de temps, la réalité finit toujours par apparaître !
Si Rachida Dati, la seule les autres savaient, s'était un jour posée la question du pourquoi elle avait été nommée garde des Sceaux, c'est désormais officiel, c'était pour la photo sur le perron et pour incarner la "justice pénale", Sarkozy a été confirmé dans la justesse de son choix, lorsque les deux frères Dati ont été interpellés, jugés, incarcérés pour trafic de drogues.
Depuis ce matin c'est officiel, pour être nommé ministre aucune expérience n'est requise, juste avoir la tête de l'emploi !
@Marc Ghinsberg 25.11.14 13.05
Pierre Rosanvallon, quel excellent conseil, Rosanvallon et son pôle sociologique "Travail et Société", avec les Furet, Lefort, Castoriadis tous ces intellectuels si discrets.
Rosanvallon un des meilleurs profs, avoir été élu au Collège de France n'est que juste récompense.
Pourquoi nos politiques ne s'en inspirent-ils jamais, ne le mentionnent jamais, il est pourtant bien vivant, il est un contemporain !
@Daniel Ciccia 9.56
Votre message est bouleversant, mais vous vous trompez : contrairement à ce que vous prétendez "vous avez encore toute légitimité, toute crédibilité", celles que vous donne votre expérience d'artisan et de plus vous avez votre honneur d'homme.
L'artisanat dont la pub fait ses choux gras et les politiques le fonds de commerce de quelqu'uns mais l'artisanat que l'on assassine par des charges >53% dès le premier centime gagné, alors que bien souvent l'artisan travaille seul, ou en famille, lorsqu'il se déclare en TPE ou auto-entrepreneur même chose, l'artisan est étranglé par les charges et les lois imbéciles. Il est exigé de l'artisan le même comportement qu'une société du CAC40 : demander à un artisan d'embaucher c'est une galère !
Monsieur je n'ai malheureusement rien à vous offrir d'autre qu'une compassion sincère, et des souhaits sincères pour que les choses s'arrangent au mieux pour vous et votre famille !
Rédigé par : eileen | 26 novembre 2014 à 10:57
@ Paul Duret & Savonarole
Le pire n’est jamais sûr, mais il est en vue !
Après nous avoir vendu le vieux beau bobo, voilà que Le Point teste la candidature de Christine Lagarde, meilleure économiste du monde, après DSK.
Après temporellement s’entend évidemment.
Je ne suis pas qualifié pour en parler spatialement, quoique la récente déconfiture de la société-conseil de DSK ne soit pas pour me rassurer sur les qualités de l’une et de l’autre.
http://www.lepoint.fr/invites-du-point/jean-nouailhac/politique-fiction-2-christine-lagarde-a-l-elysee-le-plan-de-la-derniere-chance-26-11-2014-1884512_2428.php
Quel garçon d’étage serait prêt à se dévouer pour nous en débarrasser ??
Rédigé par : Tipaza | 26 novembre 2014 à 10:41
Lire le jeu politique dans le marc de café n'est pas aussi clair que de l'eau de roche.
C'est Hervé Mariton, le sage, le pondéré, qui apporte de l'eau à notre moulin pour interpréter le futur de l'UMP ou du parti qui va lui succéder. H. Mariton le surdoué (Louis-le-Grand, Polytechnique, Mines, etc.) n'en finit plus d'allonger la liste de ses diplômes et capacités. Hervé Mariton, le champion de la morale, défenseur des familles, opposé au mariage gay, grand militant de la manifestation pour tous, intègre et persévérant dans ses nobles idées, etc. En un mot : un grand seigneur…
Mais aussi, H. Mariton, le lucide, le devin : «On lit aujourd'hui dans les journaux que certains disent : attention, si d'aventure les primaires ne sont pas bien préparées, on risque de se présenter indépendamment de primaires, mais cela veut dire quoi ? Ça veut dire être dans la même situation que Lionel Jospin au soir du premier tour des présidentielles [de 2002], et ça, je ne le souhaite pas.»
Car après Fillon qui a annoncé clairement la couleur en ce sens, Alain Juppé s'y met aussi, ce jour, dans le journal Sud-Ouest : «Je le dis tout de suite, si c'est l'UMP seule - même si elle change de nom -, qui prétend les organiser [les primaires UMP], ça ne fonctionnera pas. Il faut que nous ayons un collectif d'organisation qui associe l'UMP, sous ses nouveaux habits, l'UDI et le MoDem.» Et de préciser : «Ce [le fait que le nouveau président de l'UMP entende supprimer l'article 34 des statuts, qui prévoit ses primaires] serait un point de conflit dur.» Et de rappeler qu'il attend sur ce point «les engagements des candidats à l'élection de la présidence de l'UMP.»
Hervé Mariton ajoute que ne pas être qualifié au second tour de la présidentielle était pour l'UMP «…évidemment une crainte majeure.» Il dit aussi que Nicolas Sarkozy «a tort…» de vouloir changer le nom du parti, et affirme : «J'ai peur surtout que, le lendemain de sa victoire, on se retrouve avec des affrontements terribles entre candidats aux primaires présidentielles.»
Hervé Mariton nous annonce en effet, en cas de mauvais choix, le risque d'implosion programmée du parti de la droite classique. L'épisode du traquenard de Bordeaux, où des troupes sarkozystes ont hué Alain Juppé, a constitué un point de non retour vers la guerre des chefs. Sarkozy a reporté la date du meeting pour s'assurer de la présence de Juppé et chacun comprend maintenant pourquoi : le défier sur ses terres et aussi tenter de l'humilier. Tentative avortée, car Juppé, le battant, le faux modeste, est resté dressé sur ses ergots défiant la foule qui le haranguait. Comme à son habitude…
De son côté, Sarkozy, statique, soudé sur son tabouret, savourait les huées contre Alain Juppé, son désormais rival principal. Sarkozy n'a rien entendu des huées ? Plus sourd que Chirac ? Difficile à croire… À quand le sonotone ?
Jusqu'à cet épisode du week-end dernier, Juppé peut se prévaloir d'avoir été loyal et déférent vis-à-vis de Sarkozy. Pas d'attaque ad hominem, pas de critique du bilan du quinquennat. À l'inverse d'un F. Fillon plus maladroit dans ce domaine, A. Juppé a clairement annoncé que le duel pour la présidentielle 2017 se jouerait sur la personnalité des impétrants et non pas sur un quelconque schéma d'invectives ou de coups bas programmés. À la lumière de ce qui vient de se passer, Juppé doit-il reconsidérer une certaine forme de naïveté ? Sans doute…
En tout cas, Juppé demeure le cerveau, le multidiplômé qui contrôle son attitude lors de ses différentes interventions jusqu'au plus petit détail de sa mimique et au plus discret mouvement de sourcils ou clignement des yeux. Très maître en la matière, beaucoup plus qu'en son début de carrière où il était perçu comme un technocrate froid et sec. Du chemin a été parcouru depuis… Juppé, maître du temps et de ses nerfs. Juppé a changé, a mûri.
Juppé passé par toutes les étapes : le meurtri, l'écorché vif du fait de sa condamnation il y a dix ans incluant une période d'inéligibilité. Obligé de s'exiler au pays des caribous et de la feuille d'érable, où au demeurant, il a vécu très heureux en famille, presqu'au point d'y rester. Juppé sorte de miraculé de la vie politique, la preuve que rien n'est «jamais fini…» pour reprendre son expression.
Juppé faussement placé à la gauche de la droite, alors que ce n'est que posture stratégique puisqu'il se définit lui-même comme un libéral gaulliste-social, adversaire farouche du Front National.
Juppé, le réformateur structurel de la fin de l'année 1995 qui a mis toute la France dans la rue, mais qui plaît tant aux bobos et à Franz-Olivier Giesbert, devenu depuis quelques semaines un de ses fans les plus affichés. Juppé à la Une des Inrocks prônant l'adoption pour les couples homosexuels (ce n'est pas son ADN, mais la fin justifie les moyens, et stratégie électorale oblige !). Juppé homme politique de l'année 2014 pour la revue GQ. Juppé le magicien, qui produit, le 2 octobre dernier, une prestation inouïe sur le plateau de France 2 lors de l'émission Des paroles et des actes… au point de séduire le très à gauche Pierre Arditi qui dit de lui, au terme de l'émission :
«Je n'ai pas entendu de langue de bois»…
«Il n'a pas changé mais il a mûri. Il a une carrure d'homme d'Etat. Ce qu'il a dit était clair, courageux et très honnête.»
Alors oui… Juppé dérange les aficionados sarkozystes par sa popularité maintenant incroyablement élevée par rapport à ce qu'elle était il y a encore quatre mois. Juppé le chéri des sondages, des médias, devenu le principal obstacle frontal au retour politique de Sarkozy, tant il est clair que le candidat désigné lors de la primaire de 2016 de la droite classique - sous réserve qu'elle soit réussie car unanimement consentie - sera bien le prochain président de la République.
Merci beaucoup Monsieur Mariton, en votre qualité de candidat déclaré à la présidence de l'UMP, de nous avoir éclairé sur le devenir potentiel de la droite de gouvernement en cas de faux pas lors de l'élection du 29 novembre. Vous nous avez convaincus : en cette fin de semaine, nous voterons pour vous…
Car, ainsi que l'a annoncé notre hôte : la primaire n'est pas secondaire…
Rédigé par : Citizen pas Kane | 26 novembre 2014 à 10:35
Voici, M. Bilger, ce que j'ai écrit, en tant qu'artisan aux abois, sur ma page Facebook éponyme.
Je pense que le peuple a une responsabilité. Celle de savoir qui il est ou devrait être quand les heures sont graves.
Pourquoi cette fascination médiatique qui paralyserait tout pouvoir avec les bonnets rouges.
Est-ce qu'ils ont gagné ?
Et est-ce qu'on a perdu ?
Je n'ai aucune légitimité. Je suis en redressement judiciaire. Nous nous retrouverons, ma femme, son fils et moi, peut-être à la rue bientôt.
Mais il me reste ma conscience et ma parole.
Plus la société dans laquelle je vie me dévalorise, m'opprime, et plus je m'efforce de valoriser et distinguer ma parole.
Après, je ne suis pas un politique.
C'est sans doute la fonction la plus difficile.
"Aujourd'hui, le sentiment de révolte qui traverse le pays et mobilise nos magasins, ateliers et entreprises, est en train de grandir. Je crains qu'il ne rencontre rapidement ses limites.
A partir de là, qu'allons-nous faire, nous acteurs économiques de France, pour nous faire entendre et ne pas être ensevelis par le prochain ressac catégoriel ?
L'union fait la force et une des nécessités est d'être nombreux pour être reconnus. Dans le cas contraire, c'est sans doute triste, nous n'aurions pas écho.
Mais si la République fonctionne de la même manière que la médiasphère, il faut qu'elle change et qu'elle se retrouve.
Nous n'avons pas vocation, même ici sur l'espace public que nous délivre Facebook, à n'être qu'un cumul d'unités de bruit médiatique.
Nous confions à nos enseignants la charge d'éveiller nos enfants à la responsabilité, à l'intelligence, à la dignité de citoyen, et nous nous en remettrions à la dérision d'une société de l'information dont l'alpha et l'oméga est le buzz.
Honte sur nous !
C'est une petite parenthèse pour dire que notre devoir est d'être la salutaire piqûre de rappel du réel.
C'est par la manière dont nous élèverons notre voix que nous devons réveiller notre société.
Pour cela, mon idée est qu'il faut fédérer au-delà des chapelles et démontrer que notre intérêt n'est pas fondamentalement opposé à celui des moyens ou même des grands patrons. On veut nous faire croire que nos intérêts, héritage de la lutte des classes, sont divergents alors qu'ils sont complémentaires et convergents.
Ils doivent l'être. Par intérêt commun (*).
J'aime assez l'idée de la rédaction, par le monde économique, auquel est demandé la résolution de tous les problèmes inhérents de notre société, d'un cahier des doléances.
Nous pourrions établir ensemble par exemple que telle charge ne nous revient pas et revient à l'Etat, que telle autre mériterait une articulation plus judicieuse, moins de redondance.
Les contributeurs avisés ne manqueraient pas.
La bonne volonté anime la grande majorité d'entre nous et cette bonne volonté quand elle est trahie systématiquement finit par se transformer en désespoir, en violence et en cynisme.
L'enjeu pour nous n'est pas un autre.
Il faut être entendu de la manière la plus sérieuse qui soit pour que la manière de faire vivre l'économie dans notre pays s'améliore.
Cela vaut le coup, pour soi, ses enfants, son pays.
La chance que nous avons, c'est le crédit, ténu, qui reste à notre pays.
Il offre une petite marge pour se remettre utilement en question, mais nous allons céder à d'autres mirages voulus.
Il paraît qu'il y a un plan de 300 milliards d'euros pour l'Europe.
Faut rire ou pleurer?
(*) Intérêt commun n'est pas un oxymore, non."
Rédigé par : Daniel CICCIA | 26 novembre 2014 à 09:56