Sans doute vais-je décevoir la majorité de mes lecteurs. Je ne vais pas écrire sur François Hollande mais sur Nicolas Sarkozy. Encore, diront certains qui m'imputent à charge son omniprésence.
Pour le président de la République, l'attente aura été grande mais l'espoir mince avant son intervention sur TF1. Quand ce billet sera publié, elle aura eu lieu et il sera temps alors de se demander si elle a répondu à l'inquiétude et aux doutes sur sa personnalité et les perspectives de sa politique.
En tout cas, pour moi, une sympathie, une écoute, mais surtout un écart dramatique et une perception traumatisante entre un extrême volontarisme verbal et une réalité qui s'obstine à ne jamais obéir aux injonctions de la politique du verbe.
Mais puisque Nicolas Sarkozy a pris le risque de se remettre, enfin ouvertement, au centre du débat public, comment ne pas tirer des leçons à la suite de la publication de deux ouvrages que j'ai lus et qui concernent notre ancien président, tant durant son quinquennat qu'après sa défaite ?
Le livre de Gérard Davet et de Fabrice Lhomme "Sarko s'est tuer" constitue une analyse détaillée, technique et honnête des onze affaires concernant Nicolas Sarkozy à des degrés divers, sans qu'on puisse préjuger une issue judiciaire favorable ou défavorable à sa cause.
Ces deux journalistes, dont je persiste à considérer, sans les inciter à se pousser du col, qu'ils sont nécessaires à notre démocratie, sont demeurés prudents, circonspects et mesurés sur France Inter avec Patrick Cohen, comme s'ils avaient intégré le fait que leur démarche professionnelle a été mise en cause par beaucoup, et pas seulement Valeurs actuelles, et qu'ils avaient cherché légitimement à rassurer les mauvais coucheurs de la République.
Je regrette que Patrick Cohen ne les ait pas questionnés sans fard sur la nature de leurs sources, pour crever un abcès qui devient purulent mais qui ne me fait pas confondre, à leur avantage, le doigt avec la lune.
Si j'avais eu encore besoin de m'accabler à la suite de mon vote de 2007, motivé certes par une campagne brillante mais, je dois le confesser, dénué de profondeur et d'intuition psychologique et politique, ces deux auteurs m'auraient aidé avec la narration de ces séquences dont le nombre constitue un record absolu, inouï pour un président de la République et qu'on ne saurait chasser avec désinvolture comme l'a fait récemment Laurent Wauquiez. Quand j'entends les inféodés à Nicolas Sarkozy, ses amis, invoquer la présomption d'innocence, j'ai l'impression que tout en y croyant de moins en moins, ils s'en servent comme d'un talisman formel pour chasser le mauvais sort.
Contrairement au noyau fanatique de l'UMP - je vais finir par détester la fidélité si elle devient l'autre nom de la bêtise - je n'ai jamais accepté que la République irréprochable promise soit devenue cet interminable chemin de croix pour l'état de droit de 2007 à 2012.
Si j'avais encore eu besoin d'être persuadé que le retour possible de Nicolas Sarkozy serait à la fois une privatisation partisane, un désastre pour la droite et une fausse bonne idée contre le FN, le livre "Ca reste entre nous, hein ?" de deux journalistes du Parisien (Frédéric Gerschel et Nathalie Schuck) rapportant les propos qui leur ont été tenus par le président battu, m'aurait fourni une argumentation décisive que même le pire de ses adversaires n'aurait osé espérer.
Certes ces échanges n'ont pas trait directement au quinquennat écoulé même si beaucoup d'appréciations souvent méprisantes se rapportent à des personnalités qui ont fait plus qu'y tremper.
Toutefois, à comparer ces cinq ans, avec l'exacerbation dont NS s'était fait un art discutable et la violence médiatique dont il a été à plusieurs reprises victime, à la tonalité incroyablement médiocre, vulgaire et vaniteuse des conversations que les auteurs ont eues avec lui, on perçoit une triste cohérence entre l'amont et l'aval, entre hier et aujourd'hui, entre le Sarkozy incorrigible et permanent et celui vendu prétendument nouveau (pour la 20ème fois !).
Les insultes publiques que le président a subies et qui pouvaient apparaître dans l'instant outrancières, choquantes, comme s'il était une victime, apparaissent dorénavant comme une sorte de rançon préventive pour tout ce que lui-même charrie, dès qu'il se croit libre, de narcissique, de méprisant et de caractériel.
Fillon est un "loser", Wauquiez en prend pour son grade, Le Maire est un âne savant ennuyeux et parlant allemand, Xavier Bertrand "un bon à rien et un médiocre", tous les UMP sont "des cons", Marine Le Pen est "un déménageur", François Hollande et Valérie Trierweiler sur la plage "les Bidochon" et le président de la République serait nul parce qu'il mangerait des frites et ne ferait pas de sport ! Et ainsi de suite.
Avec une passion de l'argent immodérée et sans élégance : deux millions d'euros avec ses conférences qu'il ne veut pas interrompre, Carla le prendrait "pour un chômeur". C'est pire que le "sans dents" si François Hollande l'a dit, alors qu'il continue à le nier par une généralité sur son bon rapport avec les Français (TF1).
François Fillon feint de ne pas prendre au sérieux ce jeu de massacre et de culte effréné de soi par détestation systématique des autres et de son parti en déclarant qu'il serait "indigne d'un homme d'Etat", ce qui est une manière de qualifier ces lamentables billevesées et vulgarités, ces aperçus auxquels font défaut la redoutable finesse d'un Mitterrand ou la gouaille pertinente d'un Chirac.
Quant à Brice Hortefeux, en voix de son maître, il énonce que "Nicolas Sarkozy a une règle : ne pas s'en prendre aux autres". Il y a de quoi s'étrangler d'un rire saumâtre quand on lit le défilé de saillies concernant aussi bien l'apparence que le fond débitées par Sarkozy (Le Parisien).
François Fillon, au vrai, est si parfaitement conscient de la situation qu'il se serait rendu à l'Elysée pour suggérer qu'on pousse les feux judiciaires à l'encontre de Sarkozy.
L'ancien Premier ministre a démenti mais cette visite correspond si bien à leur nouveau rapport de rivalité depuis 2012 qu'elle est, Davet et Lhomme l'ont certifié, incontestable.
François Fillon est si lucide sur l'avenir qu'il a évidemment dénoncé par avance la démarche de Sarkozy quand il deviendra président de l'UMP : changer le nom du parti, pour faire passer à la trappe la Haute Autorité chargée de garantir des primaires loyales, ouvertes et pluralistes en 2016. Si le pire advenait sur ce plan, François Fillon se présenterait comme candidat "sauvage" - cela lui va mal - en 2017 (Le Figaro).
Ces péripéties, tensions et désaccords ne font pas oublier l'essentiel : Sarkozy prétend revenir à toute force alors qu'il méprise son parti, beaucoup de ceux qui l'ont servi et se sont humiliés pour rien - d'où la chance, demain, d'Alain Juppé - et qu'il n'a aucune légitimité pour "se payer" ainsi ses affidés, ses soutiens et ses militants. Cela manifeste à quel point sa tactique est de pur ressentiment, l'UMP qui a payé - au sens propre - pour lui un marche-pied et 2017 le seul baume qui conviendrait à sa vanité blessée par 2012. Xavier Bertrand résume : il n'aime que lui (JDD).
Si j'avais eu encore besoin de me persuader qu'il ne faut jamais rien lâcher parce qu'après l'aveuglement de 2007, le sursaut sera possible au moins en 2017 et qu'une vie politique sans Nicolas Sarkozy n'est non seulement pas inconcevable mais nécessaire, j'ai trouvé ce qu'il me fallait.
Celui qui abaisse, c'est qu'il est bas, a écrit Henry de Montherlant.
Fillon est un "loser", Wauquiez en prend pour son grade, Le Maire est "un âne savant ennuyeux et parlant allemand", Xavier Bertrand "un bon à rien et un médiocre", tous les UMP sont "des cons", Marine Le Pen est "un déménageur", François Hollande et Valérie Trierweiler sur la plage "les Bidochon" et le président de la République serait nul parce qu'il mangerait des frites et ne ferait pas de sport !
Peut-être un peu de vrai, mais Sarkozy dangereux manipulateur et piètre politicien ça c'est sûr !
Rédigé par : lefort | 15 novembre 2014 à 14:12
Ce qui est en train de devenir l’affaire Fillon-Jouyet-Le Monde...
Qui ment ? À la vitesse où fonctionne la justice on le saura après 2017.
Par contre, si l’ambiance actuelle persiste, il est certain que les sondages se trompent.
Marine Le Pen ne sera pas au deuxième tour.
Car il n’y aura pas de deuxième tour.
Elle sera élue au premier.
Les élites, sises à l’intérieur du périph parisien, ne se rendent pas compte de l’exaspération du pays, et pire du mépris de marbre que le peuple, populiste par nature, leur porte.
Rédigé par : Tipaza | 09 novembre 2014 à 09:05
Paul Duret 22.09 9.11.14
Vous avez sans doute raison, un septennat non renouvelable serait peut-être préférable à la possibilité d'un double quinquennat.
Pour mener à bien les réformes dont a besoin la France, il faut un profil différent de celui d'un Sarko dont le seul objectif est de s'entourer de gens qui roulent pour lui, qui le vénèrent et le servent.
La mise en place de réformes nécessite des qualités différentes de celles des politiques qui évoluent dans des configurations style chausse-trapes.
Arnaud Montebourg est représentatif de ce dont sont capables les politiques, après avoir été ministre du Redressement productif durant deux ans, il mesure son incompétence, retourne à l'école. Pour bien connaître les programmes de l'INSEAD, j'ai des doutes quant à ce qu'il sera capable d'en tirer de positif... il faut, pour suivre, un background solide, significatif et imposant... Peut-être va-t-il inventer le "cursus inversé"... et peut-être le retrouvera-t-on d'ici quelques années dans une classe prépa... encore des années très difficiles !
C'est au profil des candidats que nous devons être attentifs et ce dès l'élection d'un maire, encore plus à la députation. Bien sûr les députés composent la représentation nationale, mais tout citoyen a le droit, la nation lui doit d'être représentée par le meilleur pour défendre ses intérêts et pas seulement par un individu qui lui ressemble... c'est ainsi que l'on stagne, donc que l'on régresse.
Le changement n'a pas été pour maintenant, il ne sera pas pour demain, droite ou gauche se ressemblent, tous se tiennent par la barbichette, aucun ne prendra le risque de scier la branche sur laquelle il est assis... tout cela la main sur le cœur en affirmant qu'il agit pour le bien du pays... alors qu'en fait il n'agit que pour son bien, bien personnel... raison pour laquelle il faut avant tout supprimer et interdire le cumul des mandats au nom d'un principe républicain 'la politique est une charge citoyenne pas un métier'. Tous ces politiques qui nous parlent de formation, pour les autres, alors qu'eux pour certains n'ont été formés à aucun métier MDR MDR
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F. Fillon a eu des paroles très dignes, fines, re. sa réaction aux propos qu'auraient tenus Sarkozy !
"Je ne pense pas que N. Sarkozy ait pu tenir ces propos, ils ne sont pas dignes d'un chef d'Etat" (en raccourci)
Grosse pierre dans le jardin de Sarkozy dont la vulgarité est infinie et permanente, il développe chaque jour qui passe ce que j'ai développé, re. sa névrose de l'échec...
Rédigé par : eileen | 09 novembre 2014 à 08:31
Ce qui signifierait, breizmabro, que N.Sarkozy connaissait bien F. Fillon et le tenait bien près de lui et de ses responsabilités en le nommant Premier ministre...
C'est vraisemblable. Cela signifierait aussi que N. Sarkozy n'a pas d'amitiés proches en politique et que les Français ont raison de le décourager de se représenter.
Rédigé par : calamity jane | 09 novembre 2014 à 06:51
La paire Davet / Lhomme est remarquable. Les deux journalistes / écrivains publient un livre le jeudi, rapportant des propos tenus entre trois personnes dont MM. Fillon et Jouyet, lors d'un déjeuner dans un restaurant, le 24 juin. Le vendredi, ces trois personnes démentent les propos relatés. Le samedi, ces journalistes publient un article dans le journal Le Monde, qu'ils intitulent "Fillon a sollicité l'Elysée pour accélérer les poursuites judiciaires contre Sarkozy", après avoir annoncé qu'ils détenaient des preuves audio authentifiant les propos rapportés. On s'attend à entendre la voix de François Fillon... mais non. L'article commente "la demande formatée (sic) le 24 juin lors d'un déjeuner entre MM. Fillon et Jouyet, accompagnés (avec un s) ce jour-là d'un ami commun". Il ajoute que les preuves audio sont l'enregistrement d'un interview qui leur a été accordée par monsieur Jouyet à l'Elysée le 8 septembre. Donc pas de voix de François Fillon mais une relation de monsieur Jouyet répondant aux questions fermées, citées par les journalistes eux-mêmes. Mais en allant sur Le Figaro, on découvre que "l'ami commun", le troisième convive du déjeuner du 24 juin, est monsieur Antoine Gosset-Granville, ancien directeur adjoint du cabinet de l'ancien Premier ministre. Peut-être que monsieur Jouyet ne le leur a pas dit ? En tout cas, il m'apparaît pour l'instant que la seule personne dont les déclarations rapportées par les journalistes, pour les avoir eux-mêmes provoquées, entendues et enregistrées, mais démenties par l'intéressé lui-même, peuvent être prises en considération, est le secrétaire général de l'Elysée. L'Elysée, une source pas comme les autres ?
Rédigé par : Jean le Cauchois | 09 novembre 2014 à 00:12
@eileen
"La France mérite d'élire le meilleur, et non pas le moins pire de tous ceux et toutes celles qui aspirent à la Magistrature Suprême"
Ne pensez-vous pas que le régime présidentiel à cinq ans avec élection des députés dans la foulée est un mauvais système et qu'il installe à l'Elysée non pas le meilleur mais le plus apte à faire campagne ?
Avec ce type de régime, nous avons un mauvais président, un parlement godillot et un Premier ministre sans réel pouvoir.
Ensuite l'organisation territoriale compliquée et redondante de notre pays fait que l'Etat se mêle de tout et n'aboutit à rien.
Il faudrait donc en premier lieu simplifier notre organisation territoriale, bien redistribuer les responsabilités entre les différents niveaux et ensuite seulement choisir un type de représentation au niveau national (pas forcément présidentiel).
Rédigé par : Paul Duret | 08 novembre 2014 à 22:09
Alors, à part des sempiternels "petits pois"... qu'est-ce qu'on mange ce soir ?
Rédigé par : Cirsedal | 08 novembre 2014 à 21:54
Ce soir à 21h sur BFMTV Gérard Davet était beaucoup moins affirmatif qu'en début de journée. Dans une explication empreinte de circonlocutions amphigouriques il ne nous propose plus de nous faire entendre la voix de Fillon et la réponse de Jouyet. On verra...
Vexé, il a marqué un temps d'arrêt quand Hondelatte lui a parlé "d'enregistrements buissonesques" (Patrick Buisson).
Rédigé par : Savonarole | 08 novembre 2014 à 21:13
Fillon est un "loser" aurait dit Sarko.
François Fillon feint de ne pas prendre au sérieux ce jeu de massacre et de culte effréné de soi par détestation systématique des autres et de son parti en déclarant qu'il serait "indigne" d'un homme d'Etat dites-vous.
Parallèlement les auteurs du livre "Sarko s'est tuer" réaffirment leurs accusations à l'encontre de François Fillon, ce samedi 8 novembre dans Le Monde, assurant que l'ex-Premier ministre a fait pression sur Jean-Pierre Jouyet afin qu'il accélère le cours judiciaire des affaires visant Nicolas Sarkozy.
Les deux journalistes du quotidien du soir détaillent leur rencontre avec le secrétaire général de l'Elysée en publiant le verbatim des enregistrements sonores de cette rencontre. "Jean-Pierre, tu as bien conscience que si vous ne tapez pas vite, vous allez le laisser revenir. Alors agissez !", aurait menacé François Fillon lors de ce déjeuner.
Conclusion : Hollande, Fillon, Mediapart, Le Monde... même combat, à mort Sarko par tous les moyens !
Joli attelage en vérité :-D
Rédigé par : breizmabro | 08 novembre 2014 à 18:55
Et à l'instant :
http://www.francetvinfo.fr/politique/nicolas-sarkozy/quand-fillon-demandait-a-l-elysee-de-casser-les-pattes-de-sarkozy_739781.html#xtor=EPR-51-[quand-fillon-demandait-a-l-elysee-de-casser-les-pattes-de-sarkozy_739781]-20141108-[bouton]
Qui ment ? Qui dit la vérité ?
Nous tombons vraiment bien bas !
Rédigé par : L. Volpi | 08 novembre 2014 à 18:48
@Michelle D-LEROY
Bien vu pour DSK. Son dernier fiasco laisse à penser qu'il est loin d'être le meilleur d'entre nous en terme de gestion financière
Conclusion : on a eu chaud !
Rédigé par : Jabiru | 08 novembre 2014 à 18:39
Les derniers propos publics de Sarközy montrent que lui et Guaino ont décidé de faire du Soral dans leur programme-pour-couillons. Bientôt disponible avec impressions en couleurs. Dans la dernière ligne droite, ils sont capables de faire du Dieudonné. N'importe quoi on vous dit, au-dessus ou en-dessous la ceinture, devant ou derrière. Du super-Villepinte. Vous ne direz pas qu'on ne vous l'avait pas annoncé.
Rédigé par : erinus | 08 novembre 2014 à 18:31
Justement... si ! Oui M. Bilger, au lieu de regarder la lune je pense que vous vous focalisez sur le doigt. Car la question n'est pas de savoir si Sarkozy a été horripilant ou horriblement dépensier, mais elle est de savoir s'il aurait l'énergie nécessaire pour nous sortir du trou où nous sommes. Ce serait la seule question que nous devrions nous poser. L'histoire nous apprend que souvent les grands hommes n'ont pas eu le langage châtié qu'on aurait aimé leur voir. Et Mazarin qui restaura la grandeur de la France s'en est mis plein les poches. Avec nos critères actuels il n'aurait pas fait long feu. Mais Louis XIV a eu l'intelligence de le garder, et il a bien fait.
RP
Rédigé par : lucterius | 08 novembre 2014 à 18:27
Compte tenu des dernières info, il serait étonnant que le Sarthois passe le réveillon chez son ex-patron. Imaginez le dîner de c...
Dur dur la politique et ce n'est pas fini. A qui le tour ?
Rédigé par : Jabiru | 08 novembre 2014 à 17:58
Bonjour,
« Pour le président de la République, l'attente aura été grande mais l'espoir mince avant son intervention sur TF1. Quand ce billet sera publié, elle aura eu lieu et il sera temps alors de se demander si elle a répondu à l'inquiétude et aux doutes sur sa personnalité et les perspectives de sa politique ».
Je n’ai pas fait partie des sept, peut-être huit, voire neuf ou dix millions, si l’on rajoute les fugaces téléspectateurs. Tous étaient semble-t-il bien là, non pas pour espérer (trop mince espoir en effet), mais bien plus, pour conforter un peu plus leur intime conviction : le Président par accident n’est pas normal, il est nul.
Il faut absolument imaginer Hollande élu en 2007, accepter d’entendre maintenant que l’on sait, que le plus que normal, n’aurait évidemment pas été à la hauteur, pour agir au temps du pic de la crise majeure qui n’a échappé à personne ou presque. Trop facile d’évacuer le sujet quand le boulot a été fait ; et de quelle manière. Le verbiage est une chose, l’action en est une autre.
Mais il ne faut pas désespérer, Hollande sera réélu en 2017. Pas d’autre solution pour pouvoir espérer que le fond du trou ayant été atteint, on creuse encore un peu afin d’atteindre le fond du second, lequel enfin provoquera le grand nettoyage des écuries ou des incuries encore cachées aux inconditionnels. Car à cet instant, qui imagine un Juppé, un Fillon, ou n’importe quel autre en lieu et place de Hollande ?
Hollande non seulement n’agit pas, mais en plus il se soumet à nos ennemis qui avancent de moins en moins masqués ; donc il plaît à tous ceux qui redoutent les réformes et autre actions fortes qu’il faudra bien un jour subir. Bientôt cinq ans de gagnés, pourquoi pas cinq de plus sur le fantastique toboggan ?
A moins que le « visionnaire » conspué ait vu juste et qu’en ce début d’année 2017, se produise le cataclysme qu’il aura été le seul non pas à prévoir (on nous l’annonce depuis longtemps), mais à en situer le pic avec précision dans le temps.
PS : Combien à ce jour de militaires tués en interventions extérieures depuis mai 2012 pendant que la police court ici après des vagues de djihadistes en herbe bien décidés à gonfler le flot que l’on suppute.
P.M. : Zaddiste = 1 de trop !
Rédigé par : fugace | 08 novembre 2014 à 17:35
"...il tient la barre fermement malgré les orages successifs sans que le navire ne sombre" (Poullain de la Mare)
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Faire le Chocolat quand on s'appelle Poullain c'est rigolo ! Votre éloge appuyé du grand "amiral de bateau-lavoir", cramponné à la barre comme une moule à son rocher a bien fait rire mon cheval et tous les lecteurs de Tintin et Milou !
Rédigé par : Mary Preud'homme (attrape-nigaud !) | 08 novembre 2014 à 17:12
@ L.Volpi
Je viens de prendre connaissance de cet article d'Anne Sinclair, un article en demi-teinte, peu tendre avec la politique du Président et son attitude de Président "normal", mais au final empathique, le décrivant comme fin et non cynique. Je me méfie des vrais faux amis, qui taclent mais restent prêts à suivre quiconque les mettrait dans la lumière par ambition personnelle.
L'émission de TF1 sans, comme elle le dit, le talent de Gilles Bouleau aurait été un fiasco.
Lorsqu'un étudiant marseillais explique qu'après de belles études, ses amis ont dû s'expatrier pour trouver du travail et demande si cela est bien normal, le Président se lance dans une diatribe de contentement de soi, en étant fier (donc en compensation des départs de nos jeunes Français) de faire venir des étudiants étrangers toujours plus nombreux. Comme si c'était la réponse attendue ! Personnage intelligent et roué qui noierait le poisson ou esprit lourd qui met les "deux pieds dans le plat" ? Prétentieux et égotique en tout cas, cela oui.
Ce 6 novembre, ce n'était plus "moi Président" mais l'emploi d'une autre anaphore, "c'est aussi cela la France".
Lorsqu'il rappelle pour la énième fois que la montée du FN et de Marine Le Pen c'est le danger des années 30 qui revient, là encore c'est une analyse à la gomme. Les Français voient bien que d'autres dangers aujourd'hui, tout aussi graves, se profilent nettement, que l'antisémitisme s'est déplacé et que cela devrait être une préoccupation du chef de l'Etat s'il n'était ni sourd ni aveugle et surtout s'il voulait appeler un chat un chat. Le FN a bon dos.
Ses vieilles méthodes pour détourner l'attention sont usées jusqu'à la corde vu que tout citoyen est informé et voit la réalité qui l'entoure.
Idem pour les journalistes d'investigation qui veulent tuer Sarkozy et par la même occasion faire brouiller les leaders de la droite et même d'extrême droite, des méthodes du même acabit.
Parfois cela marche auprès des naïfs. Je m'aperçois, autour de moi, que certains, y compris à droite regrettent DSK. Hormis ses frasques glauques (qui ne sont pas de simples petits adultères ordinaires réprouvés par la morale chrétienne) et ses vieilles casseroles, on doute tout de même de ses talents de grand économiste en voyant cette triste affaire LSK. Comment a-t-il pu se fourvoyer autant encore une fois ? Je crois, personnellement, que l'affaire du Sofitel nous a fait éviter pire que Hollande, c'est dire.
Les Français aujourd'hui, étouffés sous la pression fiscale, attendent bien autre chose que les potions homéopathiques de nos socialistes en matière d'économie et de chômage.
Un Président fier de ses réformes. Réformes ? Non, seulement des détricotages de ce qui marche bien au profit du nivellement par le bas. Sans parler des bricolages sociétaux qui font perdre tout repères aux individus. Bref un gros foutoir.
Il veut continuer de se regarder dans la glace... alors il lui faut de très bonnes lunettes.
Non, feindre d'ignorer le mal-être de ses concitoyens n'est pas un signe de grande intelligence ou alors justement une forme de cynisme, sinon il ferait son mea culpa et prendrait une autre orientation.
Rédigé par : Michelle D-LEROY | 08 novembre 2014 à 16:41
@calamity jane
Oui le débat était passionnant et riche (j'ai apprécié l'intervention de Bernard Maris plus particulièrement). Effectivement l'arrivée de la commissaire d'exposition a été encore plus étonnante que le reste, en contrepoint, comme une illustration supplémentaire de ce que les femmes sont invitées à s'exprimer parmi les hommes d'autant plus volontiers qu'elles parlent d'hommes célèbres... Pour répondre à la suite de votre message, nous avons eu Madame Alliot-Marie à la Défense mais elle n'a pas laissé un grand souvenir en tant que ministre, ses aventures immobilières en Tunisie ayant pris le pas sur tout le reste dans notre souvenir.
François Hollande est un Président très acceptable et je fais partie des 12 % qui le soutiennent encore car, effectivement, s'il a des défauts, s'il commet des maladresses, s'il a une expression peu séduisante, il tient la barre fermement malgré les orages successifs sans que le navire ne sombre. Un Président qui refuse de régner par la crainte est forcément l'objet de mépris et d'attaques cinglantes, mais cela n'implique pas qu'il les mérite. Qui peut croire vraiment qu'en seulement deux ans il ait pu être la cause des désastres qu'on lui impute ?
Vraiment, les critiques qui ne sont ni argumentées ni constructives sont sans intérêt. Je désapprouve certaines décisions qu'il a pu prendre mais pour autant je ne sais pas si c'est moi qui ai raison, ou lui, seul l'avenir le dira. Je ne regrette pas d'avoir voté Hollande car je ne vois personne à ce moment-ci pour faire le job à sa place.
Rédigé par : Poullain de la Mare | 08 novembre 2014 à 15:36
Pas un mot sur nos relations internationales, Poutine a dû être très déçu, pas un mot sur les Mistral...
Voyez dans ce clip la vitalité de la jeunesse russe qui danse sous la neige une chanson d'Irving Berlin né à Moscou et devenu le roi de la comédie musicale américaine.
En cas de conflit ce sera une autre paire de manches que les bédouins en 4X4 du Mali...
http://www.youtube.com/embed/KgoapkOo4vg?rel=0
Rédigé par : Savonarole | 08 novembre 2014 à 15:18
J'ai saisi chez le voisin, d'où je rentre, le début d'une émission sur France 2, sur les 11,5 millions de précaires énergétiques en France c'est-à-dire autant de personnes qui ne peuvent se chauffer convenablement en hiver. La mère fait chauffer des marmites d'eau chaude (gaz) et monte les escaliers avec pour remplir la baignoire pour le bain des enfants.
IVe République nous voilà ! "sans gaz ni eau chaude à tous les étages"!
Onze millions et demi de personnes qui vivraient cela en France (pas tous bien sûr sous la forme filmée) et peut-on imaginer le reste ou l'absence de reste justement.
Et Il vient nous la raconter cheveux teints et lunettes-mode-ancêtre pour l'un, conférences à cent mille euros pour l'autre ?
Parce que le reportage date de 2012 !
J'ai fichu le camp pour éviter à mon moral de choir encore plus qu'après visionnage des interventions des susdits...
Rédigé par : calamity jane | 08 novembre 2014 à 14:23
"...les propos qui leur ont été tenus (en "off") par le président battu"
...mais dont vous ne doutez pas une seconde,
est à mettre en parallèle avec le sans dents, "SI François Hollande l'a dit".
Donc les "journalistes" du Parisien qui publient des citations "off", vous les croyez, mais les citations "off" de Hollande publiées par Trierweiler, vous avez un doute.
Je n'aurais pas voulu être dans le box lorsque vous étiez avocat général :-(
Bref, après avoir réentendu votre héros Hollande en "replay" (?), ça m'a fait plus rire qu'en "live" (...?) car, en partant, dire aux pauvres cruches qui étaient resté(e)s, avec cette condescendance affichée des "sachants" (quoique là ;-)) : "ça va ? ça n'a pas été trop compliqué ? Il n'y avait pas trop de chiffres ?"
Franchement il nous prendrait tous pour des sans dents que ça ne m'étonnerait pas !
Hollande c'est notre nouveau Coluche "dites-moi de quoi vous avez besoin je vous dirai comment vous en passer".
Circulez, ya rien à voir !
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"«Allô ? Non mais allô quoi : t'es une fille et t'as pas de shampooing ?!»... en GAV...
Il paraîtrait que sur les réseaux sociaux et sur les chaînes qui diffusent en rond, la GAV de Nabilla a été plus commentée que la prestation du MOI Président de la République.
C'est dire l'intérêt médiatique de son intervention ;-))
Si j'étais son conseiller média je lui dirais : Fais-toi arrêter avec 3 grammes (on dit pas de quoi) pépère, t'iras en GAV et ça relancera ta cote auprès des djeuns que tu aimes tant.
En même temps j'suis pas conseiller image de pépère. Ca se voit ? :-D
Rédigé par : breizmabro | 08 novembre 2014 à 13:52
On pourrait dire à Sarko : "casse-toi pov'con" mais ça reste entre nous, hein ?
Les propos de Sarko rapportés par les deux journalistes sont-ils avérés ? Niveau caniveau. Cet homme sait prendre des décisions mais il ne sait pas prendre de la hauteur pour se hisser au niveau des responsabilités qu'il a exercées.
Rédigé par : jack | 08 novembre 2014 à 12:11
La compassion de Mme Anne Sinclair pour le président Hollande est parfaitement exprimée dans cet article du Huffington Post.
Après la ferveur des électeurs de 2012, la déception de 2013 à 2014, on en arrive à la compassion...
http://www.huffingtonpost.fr/anne-sinclair/analyse-emission-hollande_b_6119082.html?utm_hp_ref=france#
Rédigé par : L. Volpi | 08 novembre 2014 à 10:36
Oui ! mais une femme était présente pour parler de l'exposition Marcel Duchamp...
Autrement dit paternums gouvernators n'ont pas besoin de femmes pour discuter des affaires de la France pour qu'eux puissent décider quand ils imposeront "les femmes et
les enfants d'abord" ; mais faisons défendre l'amusement pictural d'un homme par une femme dont l'affect rétrospectif à l'égard de celui-ci deviendra un gage de réclame judicieuse.
Cependant, ma fille vingtenaire a suivi le débat et l'a trouvé intéressant en appréciant le regard profond de Régis Debray ainsi que certains développements
initiés par Monsieur Duhamel.
Il ne reste plus qu'à nommer une femme au ministère de la guerre ! pardon de l'Intérieur ainsi qu'aux Affaires étrangères ! Poullain de la Mare.
On peut faire confiance à Papili-président-célibataire :-}.
Rédigé par : calamity jane | 08 novembre 2014 à 10:33
Faut quand même constater que Sarko nous la joue grosse caisse... "retour de Colombey".
Faut bien constater que l'apprenti scootériste cynique pépère lui ouvre une avenue radieuse bien dégagée...
Faut reconnaître qu'en tout métier surtout pour le malaxage des âmes l'expérience est irremplaçable pour ne pas dire la seule arme défensive et... offensive.
Qui confierait son corps souffrant et son destin à un chirurgien champion de la synthèse fumeuse en bureau obscur ?
La politique par la grâce du tout communication est un cinéma et un bon acteur est un bon comédien... un mauvais reste toujours un mauvais même s'il se teint la crinière déplumée et change de lunettes pour le style Mythe-errant ou Chirac le tricard.
Le mimétisme n'a jamais été un programme mais simplement un aveu de vide.
Se taper une comédienne bien charpentée ne change rien et ne transforme pas la verroterie fadasse en diamant.
Rejeter une femme acariâtre, possessive et reprendre sa vieille Pompadour avide et revancharde est d'un amateurisme consternant que seul un apparatchik de la nomenklatura étatique franchouillarde s'autorise.
Et comme dirait ma concierge, c'est tellement simple tout ça... qu'on n'y avait pas pensé.
Rédigé par : poil à gratter | 08 novembre 2014 à 10:21
La débandade générale. Quand je pense que de Gaulle qualifiait ses ministres d'eunuques ! Que dirait-il alors de l'équipe de charlots actuels et de leur chef ubuesque ?
Par ailleurs, alors que le bateau coule, notamment à cause de la légèreté coupable de droitistes sans conscience politique qui ont renié leurs idées en 2012 pour élire un président fantoche, ce triste pantin mollasson de la gauche caviardisée, les mêmes irresponsables continuent de ressasser leur hargne et leurs rancoeurs antisarkozystes compulsives, incapables qu'ils sont de faire - enfin - leur autocritique et de reconnaître leur erreur. A défaut d'admettre qu'actuellement, le meilleur candidat potentiel à la magistrature suprême (bien que l'échéance soit encore lointaine) serait Nicolas Sarkozy. D'autant que ce dernier n'aime rien tant que les situations difficiles et les défis à relever. Et s'il mène à bien son projet, à commencer par la recomposition d'un grand parti républicain, il risque d'être servi !
Rédigé par : Mary Preud'homme (pauvre France dans la panade !) | 08 novembre 2014 à 10:14
@vamonos
Les deux journalistes ont commis un titre de livre avec une faute de grammaire française éhontée (Sarkozy s'est tuer).
Je suppose qu'il faut y voir là un pastiche de la phrase Omar m'a tuer retrouvée sur un mur à l'occasion d'une affaire criminelle célèbre.
Rédigé par : Parigoth | 08 novembre 2014 à 10:05
@ Francis PO | 08 novembre 2014 à 03:10
Allons, changez vos lunettes et respirez un bon coup.
Et vous verrez que la lecture de certains billets, ceux que vous dénoncez, vous feront le même effet que le gaz appelé protoxyde d’azote.
L’autre jour, jeudi, Philippe Bilger était l’invité des infos de France Culture à 12H30, émission que j’écoute toujours avec intérêt.
Notre hôte a parlé de l’intelligence de F. Hollande et de la faiblesse intellectuelle du FN, dans la même phrase.
Il devait être 12h45, j’en étais au dessert, j’ai bien ri, et mon dessert en a été sublimé !!
J’aime bien ses exagérations.
Rédigé par : Tipaza | 08 novembre 2014 à 09:58
Celui qui abaisse, c'est qu'il est bas, a écrit Henry de Montherlant.
Et Jésus a dit :
« Quiconque s'élève sera abaissé, et quiconque s'abaisse sera élevé (Luc. XIV, 11). »
F. Hollande s’est élevé à la fonction imméritée pour lui de président. Il a été rapidement abaissé dans l’opinion des Français.
Aucun doute toutefois que F. Hollande sera élevé, et même très haut, il s’est abaissé si bas dans l’exercice de cette fonction trop haute pour lui.
Mais cette élévation sera dans un autre monde. Un monde d’en haut ou d’en bas ??
Hum, pour lui il ne pourra s’agir que d’un monde horizontal, il est tellement normal que ni le haut ni le bas ne pourraient lui convenir. Avez-vous remarqué la platitude de son intervention que je ne qualifierai même pas de mauvaise.
La triste banalité d’un quidam normal.
Condamné à l’horizontalité pour l’éternité, voilà qui serait le châtiment mérité pour lui !!
Mais je ne suis même pas sûr qu’il le considère comme un châtiment !!
Rédigé par : Tipaza | 08 novembre 2014 à 09:01
A la lecture des résultats du dernier sondage en date de la semaine dernière, j'apprends que M. Hollande obtient 12 % d'opinions favorables et seulement 2 % d'opinions très favorables. La mauvaise conjoncture économique ne suffit pas à expliquer un tel désaveu de la part de l'échantillon des Français représentatif du peuple tout entier. En fait, M. Hollande a lui-même scié la branche sur laquelle il était assis lorsqu'il a désavoué M. Sarkozy en public en affirmant que la conjoncture économique ne pouvait pas à elle seule expliquer les mauvais résultats économiques du gouvernement de M. Fillon.
Ainsi, les Français perçoivent le tempérament de M. Hollande aux antipodes du charisme dont il devrait faire preuve. Dans l'opinion publique, le président est un homme qui ne sait pas se faire respecter. Désolé de le dire, mais il me fait pitié, il me fait penser à un survivant perdu entre les anciennes concubines de sa vie sexuelle privée mais qu'il est bien obligé de continuer à subir au sein de sa vie politique. Les aventures rocambolesques se succèdent, les Français se sont lassés de tant de lourdeur.
M. Sarkozy est une nouvelle fois la cible de journalistes que je qualifie "d'opinion". Il est de notoriété publique que leurs sources prétendument secrètes sont en fait des écoutes téléphoniques de communications entre un avocat et son client. Le secret de l'instruction est constamment bafoué, les allégations reviennent en boucle, les calomnies continuent de salir la réputation d'un ancien président. Je profite de ce blog pour rappeler que l'attentat de Karachi qui avait coûté la vie à de nombreux ingénieurs français avait été revendiqué par une organisation de terroristes musulmans pakistanais. Ces faits avérés sont pourtant systématiquement occultés par les media qui nous entretiennent de l'affaire de Karachi au point que le réflexe généralisé est de considérer que Karachi rime désormais avec Sarkozy.
Les deux journalistes ont commis un titre de livre avec une faute de grammaire française éhontée (Sarkozy s'est tuer). Ce sont eux qui tentent de le tuer politiquement, ils n'en finissent plus de vouloir tuer le père au sens psychanalytique.
M. Sarkozy reviendra dans deux ans et supprimera les primes et autres émoluments des journalistes professionnels. Mme Dati reviendra et reprendra son travail de réorganisation des services du ministère de la justice. Et tant pis si ça pique, car l'opinion publique est à 2 % d'opinions très favorables et ça, les tabloïds anglais vont adorer.
Rédigé par : vamonos | 08 novembre 2014 à 08:10
Les journalistes, enfin ceux qui nous imposent leur bobine en permanence, ne cessent de répéter que "près de 8 millions de téléspectateurs auraient suivi cette émission sur TF1".
Quand vont-ils comprendre et surtout dire et répéter que la quantité n'est pas un gage de qualité.
Tous en chœur "cocorisent" cet audimat, mettant en parallèle les 8 millions de l'émission de Sarko.
En ces temps difficiles pour nombre de Français, en cette période de lente mais régulière dégradation de la France, c'est presqu'un devoir que d'écouter le chef de l'Etat, ce qui ne veut pas dire que c'est adhérer à ses propos et d'ailleurs les "after" prouvent que "non" décidément "non" le président Hollande ne trouvera jamais le costume de président, et qu'il a oublié l'essentiel, ce que disait Michel Rocard je crois, "on est président, on ne le devient pas".
Pour 2017 ni Hollande ni Sarkozy ne sont les bons candidats, Sarkozy pour les mêmes raisons qui ont fait que beaucoup ont voté Hollande pour être débarrassés de Sarko. Ces deux-là devraient être "interdits de candidature à la présidentielle" ils ont fait la démonstration de leur incapacité à tenir la fonction, les deux auront tour à tour décrédibilisé la fonction présidentielle, les deux auront tour à tour conduit la France vers un lent mais réel déclin quoi qu'ils prétendent.
Marine n'est pas non plus le recours.
Il faut donc que les Français se posent les bonnes questions et comme pour le recrutement du haut dirigeant d'une très grande entreprise internationale, définissent le profil type du président de la République qui saura à son tour s'entourer des meilleurs, et non pas de ceux et celles qui feront "joli" sur la photo sur le perron !
La France mérite d'élire le meilleur, et non pas le moins pire de tous ceux et toutes celles qui aspirent à la Magistrature Suprême. Le moment est venu de mettre fin à cette monarchie républicaine de bas niveau, à cette désignation de droit divin !
Rédigé par : eileen | 08 novembre 2014 à 06:00
CLOSER BILGER, INJUSTICE AU PLURIEL,
Débranchez vite vos tuyaux car vous allez étouffer, le gaz oxyde de carbone de votre haine envahit votre cerveau.
Rédigé par : Francis PO | 08 novembre 2014 à 03:10
Je ne lis plus le journal Le Monde que sur Internet, sans m'y abonner. Ce soir, trois articles surprenants pour moi. D'abord, un article "A Sivens, l'exaspération des cultivateurs" de Morgane Tual : on y apprend des situations réelles, bien différentes de ce que j'ai lu jusqu'ici. Ensuite, un article "Mireille Dumas et le général de Gaulle", signé Anne Sinclair (dans le Huff Post) où elle donne son opinion sur la prestation télévisée de François Hollande, qui n'est pas du tout admirative. Enfin, un article signé Alexandre Lemarié (journaliste chargé de suivre l'UMP) intitulé "Sarkozy tente de reprendre de la hauteur". Et si, à force de tenter...? J'attends la suite des commentaires, pendant les trois semaines qui viennent. Confirmation du "Voyou de la République" ? Mais quand Obama est affaibli aux USA, Hollande affaibli en France, Juncker affaibli en Europe, et même DSK en Israël, comment ça va se passer ? Peut-être entre Sapin et Moscovici !!
Rédigé par : Jean le Cauchois | 08 novembre 2014 à 01:25
Cher Philippe,
Faut-il donner les clés aux pâtres ou donner sa langue au chat ?
Hollande est sorti du bois, destin normal des fraises.
Le voilà qui se prend pour le chat botté...
Faut-il répondre que si le nœud de DSK eût été plus court, tout le face à face d'hier aurait changé ?
Cravater la fonction suprême, en voilà un but, une sublimation ! Mais s'il faut en avoir un coup dans le nez pendant les trente années précédant le mandat et le déclamer, c'est ne pas voir plus loin que le bout de son nez.
Le chat botté après relecture est reconnu pour prendre rats et souris, se pendre par les pieds et se cacher dans la farine pour faire le mort.
Ses principes sont le mensonge, la menace, le piège, l'usurpation. Nous lui laissons ses bottes de sept lieues. Il en aura grand besoin pour détaler lorsque sa chance aura tourné.
Beaucoup plus porteuse, la prestation de Nicolas Sarkozy porte de Versailles, avec Bernadette Chirac et le retour de la plume d'Henri Guaino.
La renaissance de la République frappe à notre porte. Retour des valeurs, des repères, de la fraternité, du respect de l'autre et de soi-même, du débat, du référendum, de la culture, de l'art...
Enfin, un nouvel espoir pour la Cinquième République de France.
françoise et karell Semtob
Rédigé par : semtob | 08 novembre 2014 à 00:39
"...avec un capitaine d'opérette clownesque."
Rédigé par : L. Volpi
S'il vous plaît, laisser les clowns en dehors de cela.
C'est un métier sérieux que d'en être un !
Rédigé par : Jean-Paul Ledun@ L.Volpi | 08 novembre 2014 à 00:20
"...En tout cas, pour moi, une sympathie, une écoute, mais surtout un écart dramatique et une perception traumatisante entre un extrême volontarisme verbal et une réalité qui s'obstine à ne jamais obéir aux injonctions de la politique du verbe..."
L'obstination de la réalité à ne pas obéir aux injonctions de la politique du verbe, c'est beau comme du Hollande, on croirait que cela sort de sa bouche. Vous vous rendez compte !
Feu François Mitterrand fut, un temps, accusé par V. Giscard d'Estaing de gérer "le ministère de la parole". Mais M. Hollande, le président riquiqui, ne fait que cela, rien que cela, depuis trente mois !
Vous avez voté pour lui et je respecte votre choix - sans le comprendre dois-je dire. Ce n'est pas mon cas, évidemment, je n'ai pas voté pour lui ni pour les socialistes, et, n'attendant rien de M. Hollande et des siens, je ne me déclare pas déçu.
Je suis seulement atterré par la situation du pays, et par le spectacle lamentable offert par le bateau ivre qu'est devenu ce pouvoir déliquescent, avec un capitaine d'opérette clownesque.
Nous vivons un drame, en "live".
Rédigé par : L. Volpi | 07 novembre 2014 à 23:24
Un dernier mot
(hors sujet je le crains sur cette page)
mais actuellement, sur le plateau de la deuxième chaîne tv publique, des invités de marque échangent avec urbanité (l'entreprise diable bon dieu ?) : pas une femme n'est présente, mais c'est parce que je suis féministe que je le remarque et le regrette, cet entre-soi strictement masculin jusqu'à la caricature représente le plaisir que les hommes ont à se retrouver entre eux pour refaire le monde.
Parfois les féministes "pètent les plombs" et on peut les comprendre, non ?
Rédigé par : Poullain de la Mare | 07 novembre 2014 à 22:56
Cher PB,
Je comprends votre animosité envers Nicolas Sarkozy et je respecte vos raisons, qui sont sûrement fondées sur quantité de preuves. Vous écrivez dans votre blog : "L'ancien Premier ministre (François Fillon) a démenti mais cette visite correspond si bien à leur nouveau rapport de rivalité depuis 2012 qu'elle est, Davet et Lhomme l'ont certifié, incontestable".
Vous me contraignez à croire que François Fillon - qui sait encore ce qu'il fait ou ce qu'il a fait - a menti, et que messieurs Davet et Lhomme ont des preuves de ce qu'ils avancent, preuves que vous connaissez vous-mêmes pour les considérer comme irréfutables, pour vous permettre de reprendre à votre compte leur affirmation. Je souhaite juste que vous me confirmiez votre position, sans, bien sûr, me dire que les sources des journalistes ne peuvent être dévoilées. Je pense que le service de sécurité de l'Elysée a équipé de caméras de vidéosurveillance les deux entrées principales du palais (je crois même qu'il y en a de petites sur les côtés) et que la matérialité de la présence de François Fillon est bien établie, avec les heures, minutes, secondes... comme pour la constatation de tout fait particulier. Pour le reste, les détails du comportement public ou privé de Nicolas Sarkozy ne m'intéressent pas plus que ceux concernant François Hollande. La presse d'opinion est libre... de ne pas être crédible, ce qui n'est pas, pour moi, votre cas. Merci.
Rédigé par : Jean le Cauchois | 07 novembre 2014 à 22:05
Narcisse Sarkozy est très fier d’avoir près d’un million de fans sur Facebook ! Le 24 octobre, il a fait savoir qu’il récompenserait son millionième fan. On ne sait pas encore comment, mais ça devrait être grandiose. A cette date, il comptait 990 377 fans. Aujourd’hui, on en est à 992 005. J’espère que notre ami « sylvain » obtiendra cette récompense. Il la mérite amplement pour son dévouement sans faille et sa défense sans concession de son idole, injustement calomniée par d’affreux gauchistes cryptocommunistes.
Rédigé par : moncreiffe | 07 novembre 2014 à 21:31
Je ne comprends pas ces indignations surjouées. Quand ils sont en privé, je suis bien certain que 100 % des hommes politiques ont ce genre de réflexions sur leurs confrères.
La rage de transparence et le prurit de dénonciation qui caractérisent l'époque font totalement perdre le sens de la mesure.
Il a dit ces choses en privé, dans quelle langue faut-il l'expliquer ? Vous ne dites jamais du mal de vos voisins, de votre plombier ou de votre banquier, vous ?
Au demeurant, il est parfaitement exact que Marine Le Pen a une allure de déménageur, et que Hollande et Trierweiler à la plage font penser aux Bidochon. Pour les autres, je ne sais pas, mais je ne vois pas pourquoi il faudrait mettre a priori en doute la capacité de jugement de Sarkozy.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 07 novembre 2014 à 21:05
"Vive l'après Hollande et le plus tôt sera le mieux."
"...si à force de pilonner les adversaires de notre benêt de service pour minimiser le déclin assuré et finalement faire croire qu'avec d'autres ce serait moins bien, c'est vouloir nous en remettre non pas pour deux ans et demi mais pour sept ans et demi."
Michelle D-LEROY 207/11/14 - 15:22
On ne peut qu'adhérer à votre commentaire tant votre diagnostic sur le pouvoir actuel est affûté et exact.
Cependant, vous avez tort sur un point. De même qu'un train peut en cacher un autre, un fléau peut aussi en cacher un autre.
Je viens d'écouter BFMTV qui a retransmis le meeting de Sarkozy à Paris.
Qu'ai-je vu et qu'ai-je entendu ?
Un discours largement inspiré par Henri Guaino (chapitre interminable sur la notion de République avec les inévitables rappels historiques) et quoi derrière ?
Le vide sidéral en terme de propositions de réforme, du recuit anti-Hollande [largement auto-applicable à lui-même], toujours la même rengaine, les mêmes vieux clichés, le même personnage indigeste criblé de tics.
Et cerise sur le gâteau, Nicolas Sarkozy ose s'instaurer en défenseur de la politesse et de la courtoisie, points critiques qui ont tant irrité Philippe Bilger dans son billet.
Qui veut de la réélection de François Hollande ? Personne.
Qui veut du retour de Nicolas Sarkozy ? Pas grand-monde.
Il y a une troisième voie qui n'est évidemment pas celle du ridicule Front National. La droite classique non sarkozyste.
Là est l'issue.
Alors… les anti-sarkozystes ne sont pas de mauvais bougres. Ils font même œuvre d'intérêt général. En tout cas, ils le pensent.
En aucune façon, ils ne favorisent une éventuelle réélection du nul et mou de service.
Au spadassin sylvain : le peloton d'exécution a fait son office, mais ils n'ont pas atteint d'organe vital. Reste à savoir si les balles rouillées vont faire leur œuvre. Obligé d'attendre. Au premier trismus, je vous informe…
Compte tenu de ce qui précède, je vous propose, dès à présent, d'envisager sérieusement l'écartèlement par quatre chevaux. Probablement plus efficace.
Toute offense à Sarkozy doit être lourdement sanctionnée. On est quand même maintenant dans la récidive ! Ne rien laisser passer !
Rédigé par : Gone(with-the-Wind) | 07 novembre 2014 à 20:59
@Garry Gaspary
Ah bon, d'accord, mais franchement, vous en connaissez beaucoup des femmes qui ne veulent ni travailler, ni faire des études, ni avoir un compte en banque personnel sans autorisation du mari ou du père, ni "se contracepter" librement, ni voter, ni avoir l'autorité parentale (obtenue très récemment fin XXe s.) au même titre que les pères, etc. ?
Avoir le droit de refuser un droit dont on dispose et se voir refuser un droit que l'on ne vous reconnaît pas, et c'est bien le cas concernant l'incident entre le député Aubert et la Présidente Mazetier, sont deux choses différentes, et il n'est pas nécessaire d'être féministe pour en convenir.
Rédigé par : Poullain de la Mare | 07 novembre 2014 à 19:40
"Michelle D-LEROY | 07 novembre 2014 à 15:22"
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Tout est dit.
Et pour ceux qui veulent à tout prix savoir ce que c'est qu'un langage cru présidentiel, je leur conseille de lire ce qui a été rapporté sur le général de Gaulle par des hommes dignes de foi et non par des journaleux de rencontre colporteurs de ragots de cafés du commerce !
Morceaux choisis : "Pompidou est un con ; les Français sont des veaux ; la France est un pays de veaux ; le Sénat m'a ch... dans la main ; le quarteron des généraux en retraite ; les porteurs de pancarte ; le mariage de la raquette et du racket ; Colombey les deux mosquées... etc. etc."
Rédigé par : Mary Preud'homme (c'était de Gaulle) | 07 novembre 2014 à 18:19
...mais le pire n'est jamais sûr : Sarkozy aurait déclaré qu'à l'UMP tout était à jeter, et - je l'ai entendu le dire - il veut un grand parti qui réunirait toute la droite, il ne veut plus ni courant, ni querelle de personnes LOL (qu'il se taise alors MDR) : c'est la démocratie selon Sarko ! il veut un troupeau de béni-oui-oui serviles, incolore, inodore, sans ambition, donc sans talent, sans compétence, juste des haut-parleurs, des perroquets tout à sa gloire qui jetteraient des pétales de roses sur son passage, se réservant les épines, le protégeant (de leur corps sans doute) de toutes les avanies des manants !
Sarko nouveau a changé, il est pire qu'avant, sa tendance autoritaire et totalitaire lui sert de discours programmatique, sa morphopsychologie est de plus en plus révélatrice de la névrose d'échec dans laquelle il s'enferme.
Quand un individu réitère sans cesse la même stratégie, exactement la même, mais avec toujours plus de lourdeur, il y a nécessairement un moment où cela tourne à la caricature. Une des caractéristiques des névroses réside dans la répétition constante des mêmes comportements, même lorsque ceux-ci conduisent manifestement à l'échec.
La névrose de l'échec est un comportement systématique de nature inconsciente de mise en faillite de ses propres désirs - dans le cas de Sarkozy : être élu à nouveau, il n'en a aucun autre de plus impérieux chez lui - ce qui aboutit à des situations d'échec aussi bien dans la vie professionnelle que sociale.
La puissance de la névrose d'échec est telle qu'elle peut neutraliser les compétences qui entourent le sujet, son dénigrement de tous ceux qu'il a nommés en est une manifestation, car la névrose d'échec c'est aussi la capacité à prendre le dessus sur la raison des membres de son entourage en dominant leurs inconscients par le sien.
A quand une thèse en doctorat de psychiatrie sur "Sarkozy et la névrose d'échec", une thèse et pourquoi pas une chaire LOL MDR
Sarkozy est de plus en plus effrayant, il a donc bien changé, mais il est dans une configuration évolutive qui lui échappe !
Rédigé par : eileen | 07 novembre 2014 à 16:49
Vous avez raison de tout faire pour éviter d'évoquer la désastreuse prestation de Hollande hier soir... On vous comprend et on est de tout coeur avec vous, votre embarras nous émeut...
On retiendra que "le pire moment du quinquennat" de Hollande fut l'assassinat de Monsieur Gourdel en Algérie et non pas la mort des dix militaires français tués en dix mois au Mali, soit un soldat par mois pour les amateurs de statistiques funéraires.
Comme vulgarité cela dépasse la Pléiade de Sarkozy en la matière, les veuves et orphelins de ces dix militaires apprécieront la veule démagogie du président de la République.
Rédigé par : Savonarole | 07 novembre 2014 à 16:10
@genau
Consciencieux, un fonctionnaire zélé qui conduit un petit entrepreneur au suicide ?
Je dirais plutôt que rien ne lui va mieux que "science sans conscience n'est que ruine de l'âme".
On y retrouve l'esprit des fonctionnaires de tous les pires régimes, ceux de la STASI, de l'URSS, de Mao, etc. qui n'avaient même pas l'excuse de croire en quelque chose.
Mais les juges rouges comme ceux qui bafouent le droit ou les auteurs de revirements de jurisprudence ne valent pas mieux. Se sont-ils posés un jour la question de savoir ce qu'ils coûtaient à leurs victimes ?
Ceux-là sont effectivement voués à l'enfer car ne connaissant pas les conséquences de leur méfaits, le pardon est impossible.
A l'opposé, nous avons Hélie de Saint Marc et ceux qui malgré les ordres infâmes, ont embarqué des harkis.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 07 novembre 2014 à 16:04
Nicolas Sarkozy peut avoir tous les défauts de la terre, la seule chose qui compte c'est qu'il ne gouverne pas présentement. Pour l'avenir chacun votera pour lui ou non, ce n'est pas le sujet actuel.
Le sujet actuel est bien le Président qui tient les rênes du pouvoir, un Président falot et égotique, inefficace et autiste.
Si pour masquer cette réalité, nos médias ou blogueurs se sentent obligés de parler encore et toujours de Nicolas Sarkozy, c'est très triste. Penser qu'après la miteuse prestation télévisuelle d'hier soir, nous en avons encore pour deux ans et demi à supporter la médiocrité ambiante c'est angoissant. Content de lui, nous assurant qu'il a un cap, qu'il fait des réformes et qu'il œuvre pour l'égalité, c'est tellement gros et outrancier qu'on en reste pantois. Si Nicolas Sarkozy l'a traité de "c..", c'est bien ce que pense aussi une majorité de Français pourtant asphyxiés sous la pression fiscale.
Et pire, si à force de pilonner les adversaires de notre benêt de service pour minimiser le déclin assuré et finalement faire croire qu'avec d'autres ce serait moins bien, c'est vouloir nous en remettre non pas pour deux ans et demi mais pour sept ans et demi. Difficilement imaginable tant l'atmosphère est lourde et le climat délétère.
Vive l'après Hollande et le plus tôt sera le mieux.
Rédigé par : Michelle D-LEROY | 07 novembre 2014 à 15:22
"Ces pages écrites dans l'urgence, composées dans le secret et publiées sans vergogne représentent à la fois une sale action et une indécence humaine"
Ceci est votre commentaire sur le livre de V.Trierweiler.
Curieusement aujourd’hui votre commentaire sur le livre de deux ragoteurs affublés d’une carte de presse nous apprend « la tonalité incroyablement médiocre, vulgaire et vaniteuse des conversations (de Nicolas Sarkozy) que les auteurs ont eues avec lui (…)». Ouaaaah, la classe !
Ce livre « composé dans le secret et publié sans vergogne » ne représenterait donc pas pour vous « une sale action et une indécence humaine" ?
M. Bilger vous devriez vous abonner à Closer, le substitut du Monde de Bergé, ce patron de la gôôôche des riches-bobos dont vous faites partie.
« L'ancien Premier ministre (Fillon) a démenti mais cette visite correspond si bien à leur nouveau rapport de rivalité depuis 2012 qu'elle est, Davet et Lhomme l'ont certifié, incontestable ».
Alors si Davet et Lhomme l’ont confirmé, la messe est dite !
« Sans doute vais-je décevoir la majorité de mes lecteurs »
Même pas, tellement vous êtes prévisible, un peu comme Hollande hier soir "j'sais tout mais j'dirai rien".
Pour le "j'dirai rien" c'est réussi :-D
Rédigé par : Breizmabro | 07 novembre 2014 à 15:20
Comme vous avez raison d'enfoncer le clou encore et encore au cas où quelques concitoyens seraient tentés de remettre cet homme sur son trône. Par pitié, que le ciel nous protège de cette calamité dont les propos de voyou n'ont rien à voir avec les drôles de saillies de Michel Audiard. Assez de vulgarité pour l'instant. Sursum corda. Elevons notre cœur et notre pays.
Rédigé par : mariane | 07 novembre 2014 à 15:06
Monsieur Bilger, j'ai vu passer votre tweet durant l'émission, votre question re les sans dents est restée sans réponse LOL Drôle d'époque que la nôtre, il y avait ceux sans chemise, sans pantalon, désormais ils sont sans dents, sans voix, et sans voie puisque le président Hollande ne les conduit nulle part... La réalité est celle-ci, durant les trente mois à venir la France n'a plus de président puisqu'il est sans plan, sans stratégie sinon son espoir que la France soit la première en Europe dans dix ans... Mais en attendant nous sommes nus comme Job et vous sans réponse à votre question LOL
Rédigé par : eileen | 07 novembre 2014 à 15:03