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09 novembre 2014

Commentaires

Citizen pas Kane

Partant du principe qu'un menti est le démenti d'un démenti, Jean-Pierre Jouyet empêtré dans ce qu'il a dit ou ce qu'il n'a pas dit au sujet d'une conversation tenue par F. Fillon au cours d'un certain déjeuner du 24 juin 2014, n'a pas adopté la bonne stratégie de défense.
Il aurait dû (cf. Canard enchaîné de ce jour) suivre la ligne empruntée par Michel Charasse. Ce dernier, accusé par des parlementaires d'avoir menacé de contrôle fiscal des journalistes, avait répondu le 19 octobre 1988 à un député qui l'interrogeait dans l'hémicycle :

" La seule chose que j'ai dite - et j'en suis sûr -, c'est que je n'ai jamais dit ce qu'on a dit que j'aurais dit. Rien ne peut donc autoriser quiconque de bonne foi à dire ce que je n'ai pas dit, d'autant plus que je redis que ceux qui continuent à dire ce que j'aurais dit n'étaient pas présents au moment et à l'endroit où j'aurais dit ce que je n'ai pas dit. Voilà pourquoi je ne peux rien dire de plus par rapport à ce que je n'ai jamais dit."

Et Le Canard enchaîné de dire : "Jouyet aurait dit cela, Fillon se le serait sans doute tenu pour dit…"

L. Volpi

Un commentaire de François Bayrou sur le rôle de l'Elysée (à partir de 2 mn 40 s dans l'interview) :

http://www.francetvinfo.fr/politique/video-francois-bayrou-peut-etre-que-le-president-de-la-republique-a-couvert-ces-manipulations_743361.html

glatine

"...si la procédure est initiée..."

Vocabulaire de journaleux exhibitionniste.

giuseppe

Tous les journaux sont mobilisés, tous les commentateurs, tous les experts, tous les chroniqueurs, toutes les chaînes, toutes les radios, tout cela pour une rencontre !
Bruno Jeudy, ce soir, a quand même émis une réserve sur l'intelligence des protagonistes en cause, alors que les présents continuent d'encenser cette dernière dont ils seraient pourvus. Je me pose toujours cette question, qu'en serait-il de l'état du pays s'ils ne l'étaient pas, intelligents.
Et dernière remarque du même B. Jeudy, M. le Pen aura beau jeu de parler d'UMPS - et comme on la comprend !
Et pour conclure il met en avant le questionnement qui doit tarauder les Français, "qu'est-ce qu'ils fichent à l'Elysée ?" En creux, n'ont-ils pas d'autres chats à fouetter que de touiller un brouet immangeable.

giuseppe

Avec peu de jours d'avance sur Le Canard Enchaîné qui vient de sortir, j'avais écrit ici, que d'une part on avait affaire à des personnages bêtes comme leurs pieds, et d'autre part, qu'ils étaient les dignes successeurs des Pieds Nickelés.
Rassurez-vous je n'ai rien à voir avec le palmipède.

Mon propos, en réponse à breizmabro, était de dire qu'il était inutile d'échafauder ou de leur prêter un quelconque montage pour nuire à qui que ce soit, c'est impossible : la finesse et l'intelligence ne sont pas de leur côté.
Les prendre pour Talleyrand, cher breizmabro, c'est les mettre à un niveau où ils ne sont pas. Ils sortent de l'ENA. Ils ne connaissent rien à la vie de tous les jours, aux embûches, aux souffrances, aux joies simples, tout ce qui fait la nature humaine, l'honnête homme.

Ce qui est de plus en plus inquiétant, c'est que ces mêmes personnages sont censés nous guider, ouvrir la route comme des Lachenal... Ils ne savent même pas ce qu'est un mousqueton ou une cordée.

Je rejoindrai pour grande partie la position de M. Bilger l'autre soir, sur BFMTV, complétée par celle de Thomas Guénolé, sur la preuve. Il faut des preuves, et c'est une autre paire de manches. Dans un jeu de dupes où chacun accuse l'autre, pour une issue qui va sans doute faire pschitt, mais de cela on a l'habitude. De toutes façons quand les acteurs sont nuls, dans une pièce minable, l'ensemble ne peut que recevoir des jets de tomates bien pourries.

breizmabro

Donc ce M. Jouyet, aux dires des journalistes et de ses copains de gauche, n'est absolument pas un homme politique.

Pourtant Wikipédia nous indique que fin 2008
il est choisi par le président de la République Nicolas Sarkozy pour prendre la tête de l'Autorité des marchés financiers en remplacement de Michel Prada et qu'au contraire de son prédécesseur plus technicien, il donne à son mandat une dimension "très politique".

Faudrait savoir !

En résumé on peut dire que ce Monsieur n'est guère reconnaissant envers Sarkozy qui l'a nommé à des postes prestigieux sous sa mandature.

A moins que... ;-))

Frank THOMAS

"Le seul qui, dans cette histoire de flous, sauve sa mise est le président de la République."

Ah bon ? Vous en êtes si sûr ? Son secrétaire général de l'Elysée, ancien ministre de Sarkozy, est convaincu de mensonge, et le président de la République n'en serait pas éclaboussé ?
Quant à cette prétendue indépendance de la justice que Monsieur Hollande aurait rétablie, on en doute, surtout avec un tel garde des Sceaux.

Savonarole

"Dans quelle nasse François Fillon s'est-il encore mis ?"

Vous auriez dû patienter 72 heures avant de parler si vite.

Pierrelautre

Comme d'habitude, dès lors qu'une information quelconque se rapporte de près ou de loin à M. Sarkozy vous perdez, M. Bilger, votre impartialité.

Vous écrivez que "nous avons quasiment un verbatim" de l'entretien entre MM. Jouyet et Fillon dans Le Monde. Mais que pouvez-vous bien en savoir ? A moins que vous n'ayez entendu de vos oreilles l'enregistrement de cette conversation je ne vois pas ce qui vous permet d'être aussi catégorique.

Vous écrivez par ailleurs que lorsque M. Jouyet fait la relation de cet entretien au chef de l'Etat il s'entend répondre par celui-ci que l'Elysée n'intervient pas dans les affaires de la justice. Mais qu'est-ce qui peut bien vous rendre aussi affirmatif ? Il me semble que le conditionnel serait plus approprié, il "s'entendrait répondre", étant donné que vous n'y étiez pas et que tout cela nous est rapporté par la seule personne dont nous sommes absolument certain qu'elle ait déjà menti sur cette affaire.

Enfin, toute cette démonstration pour en arriver à votre conclusion, que "pour l'ancien Premier ministre - je l'affirme sans ironie -, il n'a sans doute pas compris qu'il avait changé de quinquennat et que ce président de la République préférait, par une heureuse indifférence, la liberté et l'indépendance de la justice ; alors que son prédécesseur, par un déplorable impérialisme, prétendait entraver l'une et l'autre".

M. Sarkozy est donc responsable de tout cela !

Belle démonstration, bravo, mille fois bravo, pas très impartial mais superbe.

breizmabro

@ giuseppe | 11 novembre 2014 à 00:49

En parlant de Jouyet je ne dis pas que c'est un disciple de Machiavel, je dirais plutôt disciple de Talleyrand, l'esprit en moins peut-être, grand bourgeois également, aussi empressé à servir qu'à trahir, qui occupa des postes de pouvoir durant la majeure partie de sa vie sous des régimes successifs.

"Grand serviteur de l'Etat" crient les aboyeurs de gauche. Sans doute ; si l'on considère que c'est le principal recruteur des collaborateurs du président de la République et que le président de la République personnalise l'Etat...

Dans cette affaire, visiblement orchestrée, il n'est qu'une marionnette aux côtés des Dupond et Dupont que sont Lhomme & Davet.

Alors QUI tire les ficelles ?

giuseppe

Il y a peu de jours, lors d'un reportage sur l'intéressé Jouyet, à la question comment pouvait-il côtoyer depuis autant de temps F. Hollande, il a répondu qu'il ne "s'ennuyait" pas avec lui. Vaste programme...
Ouf ! Je croyais être l'un des seuls à penser, à l'image de ses congénères énarques (pas tous quand même), que l'intelligence ne leur était pas montée à la tête. Me voilà enfin rassuré sur ce point, et sur l'avenir du pays.

On ne parle pas de talent, de courage, de volonté, mais seulement de la qualité suprême pour diriger ses concitoyens, posséder en soi la machine à repousser l'ennui.

Il ne reste plus qu'à applaudir...

Décidément on n'est plus dans une cour de récréation, nous sommes au théâtre, seulement la pièce interprétée est pour le moins très peu ragoûtante.

Peut-être avec l'intermède N. Sarkozy et maintenant la doublette F. Fillon/F. Hollande s'est-il déridé, par contre nous, nous sommes envahis par les rires du spectacle produit.

Jean-Paul Ledun

M. Reffait, ne vous étonnez pas.
Vous décidez à vous tout seul que Sarkozy est nuisible à la France.
Ce n'est pas votre opinion, c'est carrément la décision du peuple, puisque c'est vous qui le dites.
Vos attaques sur Sarko sont ad hominem, ne vous étonnez pas d'en recevoir à votre tour.

Personnellement il ne me viendrait pas à l'idée de salir le président Hollande, ne sachant rien à son sujet.
Et pourtant je ne l'aime pas.
Et pourtant cela serait très facile.

Vous vous prenez tellement la tête que vous n'avez pas lu que je ne parle de vous mais bien de vos propos.
Vous ne pouvez pas savoir comme je m'amuse de vous voir taper dans tous les sens, de faire le plus de bruit possible et de voir que cela ne sert à rien.
Le père Hollande inaugure les chrysanthèmes, le père Sarko fait de la politique.
Eh bien oui, ce n'est pas toujours joli le monde politique.
N'essayez pas de me faire croire que l'un serait plus blanc que l'autre.
Surtout pas.
Pour le reste, nous pouvons discuter...

Jabiru

@adamastor

Merci d'avoir rafraîchi ma mémoire défaillante.
Alzheimer me guette sans doute.

Gavot

Les romanciers sont légion parmi les commentateurs pour raconter à leur sauce et suivant leurs appétences politiques ce qui s'est dit lors de ce déjeuner (certains parvenant à impliquer le chef de l'Etat au bout d'un tortueux raisonnement) mais pour l'heure personne ne sait mieux que les protagonistes ce qui s'y est réellement dit, même s'il paraît hautement improbable qu'ils n'aient pas évoqué le paiement par l'UMP de la sanction de Nicolas Sarkozy.

Quoi qu'il en soit, je m'étonne de ce que personne ne relève l'aspect gesticulatoire de la plainte en diffamation à l'encontre du Monde et de Jouyet, agitée non comme une menace mais comme une démonstration de sa virginité par Fillon et son avocat (au demeurant réputé).

Il me semble en effet que le principal obstacle pour le plaignant sera de démontrer le caractère diffamatoire des propos tenus par Jouyet et rapportés par les journalistes du Monde : en quoi le fait d'attribuer à Fillon la volonté d'accélérer la marche de la justice dans une procédure en passe d'être déclenchée à l'initiative des CAC de l'UMP (qui en avaient l'obligation légale) serait attentatoire à son honneur ou à sa considération ? En quoi le fait pour un dignitaire de l'UMP, ex-candidat à sa présidence, de se préoccuper serait-ce par des voies parallèles, d'un possible délit dont serait victime son parti, serait contraire à son honneur ?
En quoi enfin, le fait pour Fillon d'avertir son interlocuteur de l’urgence à enquêter et éventuellement poursuivre ce délit d"abus de confiance supposé afin d'éviter le retour redouté de leur ennemi commun serait une atteinte à son honneur ?
Peu importe que Jouyet ait menti, enjolivé la vérité ou rapporté fidèlement la conversation qu'il a eue avec Fillon, le sort de la plainte que Fillon ne déposera probablement jamais, pas plus que la citation directe, me paraît très incertain sur le plan judiciaire.
Mais tout le monde comprend qu'il doit politiquement en faire la menace pour tenter de justifier sa bonne foi.

calamity jane

Donc (après diverses lectures ici et là) Monsieur Fillon n'a plus rien demandé à Monsieur Jouyet, mais aurait parlé de
Monsieur Sarkozy !
L'habitude du "petit monde de Don Camillo" de s'arranger entre soi et de parler entre potes de tout, de rien mais particulièrement de ce qui agace ou gêne, amène les questions : pourquoi cela serait-il impossible de la part de Monsieur Fillon ? s'il s'agit d'agissements habituels en entre-soi ? Et subsidiairement : en échange de quoi ?
Ainsi apprend-on de la bouche d'un ancien Premier ministre que les affaires sont bien réelles...

eileen

Que de messages sur un sujet dont on ne sait pas grand-chose, un sujet dans lequel les protagonistes eux-mêmes se contredisent, l'un ment, l'autre aussi, lequel dit la vérité, personne ne le saura jamais, les deux campés sur leurs ambitions illustrent le pire en politique, la politique à la française faite de mensonges permanents, de roueries et de coups fourrés.

Cet épisode médiocre, pathétique et affligeant se terminera en eau de boudin, oublié dans les méandres de la politique au quotidien, oublié à la "faveur" d'une autre affaire à venir, faisons-leur confiance à cette bande de malfrats !

Ce sont ces gens à qui nous avons confié notre avenir, des menteurs, des voleurs, des comploteurs ! Ces gens indignes de leur fonction qui osent nous promettre une République exemplaire, ils ne savent pas ce dont ils parlent, il y a bien longtemps qu'ils ont perdu tout sens de la probité, de l'honnêteté, le sens de ce qu'est un "honnête homme", un "homme d'honneur" !

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AMF Autorité des Marchés Financiers, qui a succédé à la COB Commission des Opérations de Bourse, est l'organisation française indépendante - sous le regard de Bercy LOL - que JP Jouyet a présidée !

tony

Cette affaire est parfaite, personne ne parle plus du réel contenu du livre "Sarko s'est tuer" !

Jean-Paul Ledun@ Pas Casanova mais Don Juan@JD Reffait

https://www.google.at/search?q=don+juan+de+austria&biw=1093&bih=521&tbm=isch&imgil=mOdUQYr6P_14oM%253A%253B3G_FUp8k_x94BM%253Bhttp%25253A%25252F%25252Fen.wikipedia.org%25252Fwiki%25252FJohn_of_Austria&source=iu&pf=m&fir=mOdUQYr6P_14oM%253A%252C3G_FUp8k_x94BM%252C_&usg=__V298jD3LPOsORLUN0QBoIkUg5VM%3D&ved=0CEYQyjc&ei=GGRhVPzkFsXEPKvRgbgC#tbm=isch&q=don+juan+de+austria+velasquez&facrc=_&imgdii=_&imgrc=KPYRO_jMV-eX5M%253A%3BtG5agcoYwWzkmM%3Bhttp%253A%252F%252F3.bp.blogspot.com%252F_QX7rh8_vS_0%252FTQ-bYseh2TI%252FAAAAAAAADVI%252FLlrSacoxzcI%252Fs1600%252Fdon%252Bjuan%252Bde%252Baustria.jpg%3Bhttp%253A%252F%252Fdiadehistoria.blogspot.com%252F2010%252F12%252Fdon-juan-de-austria-de-velazquez.html%3B458%3B765

Jean-Dominique @ adamastor, JP Ledun, Mary Preud'homme

@adamastor
"Ai-je bien compris qu'il s'agit tout de même de l'éliminer pour une raison ou une autre ?"

Non, vous comprenez mal, il s'agit d'éliminer Sarkozy pour une seule raison, pas pour une autre, à savoir son caractère nuisible pour le pays. C'est suffisant.

@JP Ledun, Mary Preud'homme

Finalement, j'aime bien les attaques ad hominem contre ma petite personne. J'attends que vous défendiez N. Sarkozy par des arguments sur sa vertu et son honnêteté en réponse à ce que je dis. Rien, juste des insultes à mon endroit, ça me rassure, il est donc vraiment indéfendable, vous n'y parvenez pas, merci les amis !

giuseppe

@breizmabro

Je ne crois pas un instant à la manipulation : vous le dites vous-même, ils sont dans la soie, le champagne, les réseaux, ils en ont perdu avec l'âge tous les capteurs nécessaires à rester frais dans leurs analyses.
Ils sont, c'est mon avis, capables de se fourvoyer dans des relations ou prestations aventureuses sans discernement.

Voyez Cahuzac, il aurait pu largement éteindre ses comptes et se mettre en règle, et être plus blanc que blanc, sachant qu'il serait un jour appelé. Eh bien non, il ne l'a même pas envisagé, cela prouve combien ils sont à côté de tout, et surtout en plein dans un entre-soi qui leur fait perdre toute notion de simple bon sens. Morelle, un autre cas, qui rentre à l'Elysée s'il vous plaît ! Et ne pense même pas à l'impact sur le public du rapport larbin/patron de la tâche confiée au cireur de chaussures, dans l'antre du socialisme... même s'il est libéral.
Eh non, c'est angle de vue lui a échappé, ainsi que la portée dévastatrice de son acte.

Il y a parmi eux heureusement des "premiers fusils", mais si vous en faites l'inventaire, dans ce microcosme au plus haut de l'Etat le niveau est catastrophique. Je pense fortement qu'il faut supprimer l'ENA, cette école à fabriquer des disquettes d'un autre temps.
N'importe quel citoyen qui a un peu de vécu professionnel dans le travail et les relations avec les autres aurait évité ce genre de bévue basique. Un cireur de chaussures à l'Elysée, et tant qu'il y était, pourquoi pas une galère et son tambour pour que tout le monde entende bien ! Thévenoud etc.

Tout cela géré par des élites. Alors penser qu'il y a des Machiavel parmi eux, atrophiés du bon sens qu'ils sont, ce serait les mettre à un niveau où ils ne sont pas.
Le plus triste dans le fond c'est pour le Président actuel il avait toutes les cartes après son élection pour se débarrasser de tous ces travers qui pourrissent la vie publique, et il échoue aussi lamentablement que son prédécesseur. Saura-t-il se défaire de ces "buveurs de sang", en est-il encore temps ?

Camille

Jouyet, taupe de Sarkozy introduite auprès du naïf (pour ne pas dire plus) Hollande, tend un piège à Fillon, qui y tombe à pieds joints et se discrédite, perdant ainsi ses chances pour la présidentielle.
Sarkozy la veut, sa présidence, par tous les moyens...
Un forcené comme lui a des chances d'atteindre son but.
Dommage que son génie créatif se limite aux intrigues et trouve ses limites quand il s'agit de gouverner sérieusement.

Marc GHINSBERG

@adamastor

Évidemment, puisque mon propos était de montrer que Ph. Bilger était dans l'erreur lorsqu'il affirmait : "la seule anaphore réussie et concrétisée concernent l'indépendance de la justice".

adamastor

@JD Reffait
"...Il ne s'agit donc pas d'éliminer le plus dangereux pour Hollande - l'est-il autant qu'on le dit - mais le plus dangereux pour notre pays..."

Ai-je bien compris qu'il s'agit tout de même de l'éliminer pour une raison ou une autre ?

@Jabiru
"Des offensives au plâtre..."

Comme vous y allez. Votre mémoire vous trahit. Les grenades au plâtre, au corps bleu, n'ont rien à voir avec des grenades offensives (sinon la forme et le système de fonctionnement), corps vert armée, qui contiennent de la matière explosive.

@Marc GHINSBERG

Dans votre menu anaphorique vous ne présentez que les plats qui conviennent à votre régime alimentaire...

breizmabro

@ giuseppe | 10 novembre 2014 à 21:41
"Ce monsieur Jouyet (...) je pense plutôt qu'il est "bête comme ses pieds"

Pas pour tout Giuseppe, car ce qu'il y a de bien chez les Jouyet c’est que les soirs d’élections il y a la moitié des convives qui fêtent la victoire au champagne rosé Taittinger, grande famille de Reims s'il en est, dont la gauche évite soigneusement de parler du grand-père Pierre, pétainiste de la première heure.

(En même temps on a eu Mitrand et Bousquet, alors...)

Alors que pendant ce temps Brigitte Taittinger, épouse Jouyet comme disent les huissiers qui expulsent les mauvais payeurs sauf Thévenoud, a été nommée directrice de la stratégie à Sciences Po et proposée au grade de chevalier de la Légion d’honneur par Pierre Moscovici.

Tandis que Boris Vallaud (le mari de…) ancien directeur du cabinet d’Arnaud Montebourg, ami de Macron dès l’ENA, lui-même recruté par Jouyet, est en pole position pour être adjoint du Secrétaire général de l’Elysée qui, comme tout le monde le sait maintenant est : M. Jouyet. La boucle est bouclée.

Non, pas bête comme ses pieds le Jouyet, un peu manipulateur, peut-être ;-))

Jean-Paul Ledun@ Savonarole @Don Juan de Austria

"Remarque judicieuse car ces deux fait divers se ressemblent étrangement..."
(Savonarole)

Votre commentaire est un grand cru !

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M. Reffait, si vous ne voulez pas de Sarko, vous connaissez le système :
un citoyen = une voix.
C'est vous qui choisissez.

Le reste, tout le reste c'est de la mousse. Et votre mousse, M. Reffait p.. de plus en plus.

Vos propos, votre système argumentaire, me font penser au "Don Juan de Austria" de Velasquez que j'ai pu admirer hier.
Cherchez sur le net vous allez comprendre tout de suite.
Ridicule mais fier de l'être.

Aristote

Un scénario plausible :

Fillon déjeune avec Jouyet. Bien sûr, ils parlent de NS et Fillon revient sur sa marotte, le paiement par l'UMP de l'amende administrative infligée à NS. Mais Fillon ne demande pas à Jouyet d'intervenir, il n'est pas stupide à ce point.

Jouyet fait le compte rendu du déjeuner à FH et lui dit en passant : "il est clair que Fillon serait ravi de voir NS attrapé sur le coup de l'amende, et le plus vite serait le mieux pour lui."

FH raconte la scène à ses deux obligés du Monde de telle façon qu'il n'est pas clair (sans nécessairement le faire exprès) si l'interprétation (plus que plausible !) qu'a fait Jouyet de son déjeuner est une interprétation de Jouyet ou un verbatim de Fillon. Nos deux enquêteurs sautent sur l'interprétation la plus alléchante.

Les deux réceptionnistes de fax du Monde cherchent alors à confirmer avec Jouyet, lequel est embêté parce qu'il comprend tout de suite que leur source est FH et s'en tire en disant : "vous êtes bien informés".

Le livre sort, Jouyet dément parce qu'il sait bien que Fillon n'a pas dit ce qu'on lui fait dire, mais menacé par un enregistrement dont lui n'a pas la disposition, il finit par reconnaître deux choses qui sont probablement vraies : Fillon a parlé de NS et des affaires (sans demander d'intervention) et FH n'a pas demandé à Jouyet d'intervenir pour accélérer la procédure.

Jean le Cauchois

C'était dans les années soixante. Je commençais à m'intéresser à la presse. J'étais tombé sur un numéro de Paris Match. Une photo pleine page, avec le général de Gaulle et le chancelier Adenauer, seuls, conversant en marchant dans le parc de l'Elysée, en automne. Très belle photo. Le texte sous la photo : "de Gaulle et Adenauer en conversation secrète, dans le silence du parc de l'Elysée". Le texte, sur la page d'à côté : "de Gaulle et Adenauer en conversation secrète, dans le silence du parc de l'Elysée... VOICI CE QU'ILS SE SONT DIT". A cette époque, Gérard Davet et Fabrice Lhomme devaient être très jeunes. Rien n'a changé dans le journalisme français. Je crois même savoir que Gérard Davet donne des cours de journalisme d'investigation dans une fac parisienne. Rien ne changera non plus.
PS : Je ne sais toujours pas dans quel restaurant c'était ; alors, ce qu'ils se sont dit !

giuseppe

Prêter du machiavélisme à l'un des deux protagonistes, vous plaisantez j'espère.

F. Mitterrand n'est plus là et M. Rocard est tout cabossé depuis.
Il faut quand même un pois chiche à la place du cerveau pour confier ses états d'âme à deux journalistes en mal d'informations, depuis que Mediapart occupe le devant de la scène avec leur pugnacité d'édition.

On devrait trembler devant tant d'incompétence et de méconnaissance de la nature humaine, vraiment, et ils prétendent nous gouverner. Nous sommes devenus fous de voter pour ces olibrius qui ne trouvent rien de mieux que de raviver en nous un syndrome de Stockholm qui nous ferait voter N. Sarkozy.
Voilà à quoi ils servent, et l'on s'en passerait bien de cette maladie, mais à force ils vont finir par la transmettre à tout le pays - je vois d'ici le sourire éclatant de Sylvain -, mais bon, on n'en est pas encore là.
Ce monsieur Jouyet, je ne peux pas croire qu'il se soit fourvoyé avec deux journalistes à l'affût, et pourtant, et de converser de... Je pense plutôt qu'il est "bête comme ses pieds" et s'est fait piéger comme un gamin les doigts dans la confiture.
Ce ne sont pas des secrets d'Etat, cela occupe le devant de la scène devant la vacuité des réponses politiques à apporter aux citoyens.

Dramatique pour le pays d'en être encore là à se poser ce genre de question dans un débat de bistrot, un coup on parle de cireur de chaussures, le lendemain de bêtise insignifiante, sans rapport avec ce qui devrait occuper nos dirigeants, diriger.
Et pendant ce temps-là, elle monte, elle monte, elle monte.

breizmabro

@ Achille | 10 novembre 2014 à 18:10

"On a retrouvé les frères Volfoni"

En moins ressemblant mais en plus efficace, je dirais "les frères Taloche" :-D

Jean-Marc

Pour résumer, plainte du ou des commissaires aux comptes de l'UMP sur le paiement de 300 000 euros au Trésor.
Le 1er juillet le parquet lance une procédure contre Sarkozy avec une conférence de presse à la clef.
Une seule nuit pour décider là où il a fallu trois mois pour lancer une procédure contre Cahuzac.

Oui cher PB la justice est bien instrumentalisée par la gauche.

Fillon dépose des plaintes dont une pour récupérer l'enregistrement total de l'entretien Jouyet/journalistes du Monde, ils va sûrement être publié comme l'ont été toutes les procédures de Sarkozy.
On va savoir toute la discussion et on va comprendre comment s'organise la machine du Monde et de l'Elysée.

Le juge du Pôle financier a-t-il été entendu pour divulgation de secret professionnel ou il n'y a eu aucune enquête affaire classée ?

breizmabro

@ Mary Preud'homme 10 novembre 2014 à 12:45
"Pour en revenir à ladite conversation, elle fut sans doute d'une grande banalité"

Je pense comme vous, c'est pourquoi je disais que de l'entrée au plat ils avaient dû parler de leur job, de la politique en général, peut-être égratigner au passage (critiquer) leurs camarades réciproques en riant, et qu'au dessert Fillon a dû parler de lui, de son avenir, etc.

Dans la mesure où c'est Jouyet qui invitait (avec nos impôts) Fillon devait être, tout de même un peu, sur la réserve, ou alors c'est vraiment un grand couillon qui ne mérite pas le poste prestigieux qu'il sollicite des Français !!

Citizen_pas_Kane

Ce soir sur BFMTV, la preuve que Gérard Davet est plus dangereux qu'un crotale :

Pour s'attirer les faveurs de l'Élysée (toujours se mettre du coté du pouvoir en place, vieux principe pour assurer ses arrières), lorsqu'on demande à Gérard Davet qui a fait pression sur Jean-Pierre Jouyet pour qu'il émette sa première version des dires de François Fillon, ensuite reniée, il répond - sans le moindre argument ou preuve à l'appui - que cela provient de François Fillon, tout en ajoutant : en tout cas, pas de l'Élysée.
On a compris que l'ennemi à abattre dans ce dossier mené par les frères Dupont ou Volfoni, c'est selon, était François Fillon.

Jean le Cauchois

@ eileen à 12/37
<< Où était-ce ? >>

J'ai voulu ce matin retrouver les sources de Jean-Dominique Reffait, qui basait une argumentation sur le fait que c'est Fillon qui avait invité Jouyet. Pensant que son information venait de la lecture du livre, j'ai acheté ce matin l'Obs qui en publie un extrait page 44 et je cite : "...Fillon convie ce jour-là à déjeuner Jouyet..." et le paragraphe suivant "Le déjeuner se déroule dans un petit restaurant de la rue Boissy-d'Anglas, à quelques encablures de l'Elysée. " Le "cadrage" de la scène est parfait pour conforter les propos rapportés par les experts en information que sont messieurs Davet et Lhomme et la cible, par exemple le très subtil Jean-Dominique Reffait, est atteinte. Mais hier soir, j'avais cru lire dans Le Point que le déjeuner avait eu lieu chez Ledoyen. J'ai voulu vérifier que j'avais bien lu et je suis retourné sur Le Point, ce qui donne : un article signé Emmanuel Berretta , publié le 09/11 à 18:25, modifié le 10/11 à 09:09 "La réception a eu lieu au restaurant Ledoyen. C'est Jean-Pierre Jouyet qui en a pris l'initiative auprès du secrétariat d'AntoineGosset-Granville" (c'est bien ce que j'avais lu hier soir) et puis un deuxième article, signé Jérôme Beglé, intitulé "Affaire Jouyet : que faisait Hollande le 20 septembre ?" dont je cite l'extrait "Dernière zone d'ombre : que se sont dit exactement François Fillon et Jean-Pierre Jouyet lors de leur déjeuner du 24 juin chez Laurent". Alors voilà : c'est l'information qui nous est proposée. A quel restaurant peut-on demander qui a payé la facture ? Pour ma part, je suis content que ce ne soit pas au Pavillon Lenôtre (si proche de la grille du Coq) que je me permet de vous indiquer, comme option économique au Bristol !

eileen

Savonarole 17.32

Faire boire du Taittinger à JP. Jouyet ne peut pas être anodin LOL LOL Pourquoi ne sont-ils pas allés déjeuner aux Ambassadeurs, certes le Crillon n'est plus à la famille, mais ils y auraient été sans doute fort bien traités, à la place face à la Place de la Concorde, splendide vue sur Paris, pour comploter LOL LOL

Ne vaut-il pas mieux rire de toutes ces affaires, pensez donc, Nabilla/Thomas d'un côté et Jouyet/Fillon de l'autre LOL LOL

Quel long week-end... mais aucune critique, juste un clin d'œil, c'est le thème choisi par Monsieur Bilger LOL

sylvain

Mort de rire !
Le porte-parole du PS, Da Silva, répète en boucle toute la journée que depuis le 6 mai 2012 la justice est totalement indépendante et non plus à la botte de Sarko comme avant.
C'est le sketch de Magdane qui a dû inspirer ce "porte pas drôle" du PS : celui de la boîte de cassoulet où les germes attaquent à la fin de la DLC, à minuit une.
6 mai à 0 heures pétantes ?
Avec Franck Boizard, nous sommes deux à avoir fait pipi dans la culotte ! ça tombe bien, y a promo chez Leclerc sur les couches-culottes pour incontinents urinaires, j'y cours !
Est-ce que Sarko en porte aussi ?? il doit être gondolé de rire avec tous ces charlots socialos.
Dommage que Nabilla ne puisse se libérer de sa garde à vue, elle ferait elle aussi un bon (une bonne) porte-parole socialiste.

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Match : Hollande vs Sarko

Hollande est le pire Président que nous ayons eu depuis la Ve République, la médiocrité personnifiée doublée d'une couardise et d'un manque notoire de décision et son entourage dépité et inquiet pour son avenir use et abuse des sentences concernant le racisme, l'homophobie, l'islamophobie, sentences le plus souvent outrancières et ils le savent. Un étouffoir qui va bientôt exploser comme une cocotte minute mal fermée.

Sarko a été un superprésident qui avait redonné du dynamisme à la France, pays adulé, envié et admiré dans le monde ; économie brillante, pouvoir d'achat en hausse, il a dominé la crise ; tout ce bon travail anéanti par la gauche loser antiriches, antiréussite, favorable à l'assistanat, aux aides, aux allocs ubuesques et ruineuses.

Y a pas photo, sauf pour les paranoïaques socialos antisarko bien entendu.

Achille

On a retrouvé les frères Volfoni :

Mary Preud'homme

JDR a écrit :
"Il ne s'agit donc pas d'éliminer le plus dangereux pour Hollande - l'est-il autant qu'on le dit - mais le plus dangereux pour notre pays. Il y a à droite des gens estimables, pourquoi s'accrocher au moins recommandable ?
Croyez bien qu'en rejetant Sarkozy, je ne pense nullement à sauver la gauche, la pauvre ! Je veux bien d'un président de droite, c'est très supportable pour un démocrate, mais pas une fripouille patentée !"

M. Reffait, en plus d'être fat, condescendant et insultant, seriez-vous stupide ? Au passage, qui vous autorise à qualifier notre ex-président de fripouille ?
Oui seriez-vous stupide au point d'imaginer que ce sont des gens de gauche comme vous, dont on a pu mesurer le manque de discernement dans leur choix de candidat, qui auraient une crédibilité quelconque, à défaut d'une objectivité avérée pour désigner le ou les meilleurs candidats de droite en l'état actuel du pays ?
Vraiment votre outrecuidance alliée à votre cuistrerie suffisante et hâbleuse n'ont pas de limites !

Savonarole

"Nous attendons avec impatience vos commentaires sur Nabillla..."
Rédigé par : marie | 10 novembre 2014 à 11:56

Remarque judicieuse car ces deux fait divers se ressemblent étrangement...
Le premier couple sortait de boîte de nuit. Ivres et cokés à donf, ils se sont disputés et l'un a lardé l'autre de coups de couteau, ses déclarations contradictoires et fumeuses ont conduit la justice à coffrer cette star du bla-bla médiatique.
L'autre couple déjeunait ensemble et se goinfrait de Taittinger, dans l'euphorie des bulles sous les tapisseries d'Aubusson, l'un des deux a lardé l'autre de coups de couteau.
Comme Nabilla il a donné des versions différentes de la tentative de meurtre. Une fois cuvé le Taittinger, il est revenu sur le plancher des vaches et se retrouve aujourd'hui en salle de dégrisement.

Pierre T

Merci M. Bilger pour cet exposé des faits et votre analyse objective. Je ferai les remarques suivantes :

1- Je ne suis ni un soutien de M. Fillon et encore moins celui de M. Sarkozy. Mais je trouve que M. Jouyet, que l’on qualifie de naïf et de bavard, a manqué à son honneur en rapportant les propos d’une personne qui lui avait fait confiance et ceci en présence d’un ami commun. Ce n’est pas qu’un manque de fair-play, c’est une trahison, c’est indigne de sa part d’autant plus qu’il avait par devant lui des journalistes dont tout le monde connaît les tableaux de chasse et qui l’enregistraient sans détour.

2- Je suis bien d’accord avec M. Fillon sur l’excessive lenteur de la Justice, en particulier pour des faits qui sont clairement établis. Je pense à M. Pérol qui vient d’être renvoyé en correctionnelle cinq ans après les faits délictueux. Il n’y avait pourtant aucun doute puisqu’il avait été parachuté à la tête de BPCE par-dessus l’avis de la commission de déontologie qui n’a même pas été saisie. S’il en est ainsi pour les pénalités de campagne de M. Sarkozy, on aura droit à deux présidences successives de ce dernier et il finira par payer, comme M. Pasqua, l’euro symbolique à 95 ans. Merci, M. Bilger, de nous éclairer un jour sur les motifs de ces lenteurs.

3- Les commentateurs qui cultivent leur fantasme du complot de l’Elysée contre M. Fillon, feraient bien de réfléchir un peu. Descendre Fillon équivaudrait à tirer un pétard mouillé. Ce brave homme est totalement inoffensif car déjà grillé politiquement avant cette affaire. Si l’Elysée avait une cible, ce que je ne crois en aucun cas - la Justice faisant son travail toute seule, mais trop lentement - elle viserait celui auquel un enfant de huit ans penserait.

4- Enfin Mme Claire Chazal. Quelle journaliste charmante tout de même. Il ne lui serait même pas venu à l’idée, pour paraphraser l’illustre Etienne Mougeotte, de lui poser une question simple, puisque l’ordre du jour ne mentionnait point les casseroles de M. Sarkozy. Ont-ils parlé de la pluie, question récurrente de ce quinquennat, du beau temps, du GIEC, du dernier modèle de Ferrari, des dernières vacances avec Mme Pénélope, des futurs prix littéraires, de l'évolution du marché des rillettes du Mans et de celui des andouillettes de Troyes ?

sylvain

Pour notre pôv' eileen qui voit des Sarko jusque sous la couette à Fillon :

Complainte du socialo :

"Ce matin je me lève ; le temps est à l'eau...
Salaud de Sarko....( bis)
J'engueule ma femme ; le café n'est pas chaud...
Salaud de Sarko...(bis)
Je monte dans ma bagnole... je fonce plein pot...
Salaud de Sarko...(bis)
J'écrase un pauvre cabot...
Salaud de Sarko...(bis)
J'arrive à mon boulot...
Salaud de Sarko...(bis)
Comme d'hab ; j'en fais pas trop...
Salaud de Sarko...(bis)
On m'appelle au bureau...
Salaud de Sarko...(bis)
J'ai plus de boulot...
Salaud de Sarko...(bis)
J'm'en fous... j'ferai la manche dans le métro...
Salaud de Sarko (bis)

A chanter en toutes occases du petit déj' au coucher du soleil.

Jean-Dominique @ JP Ledun

Jean-Paul Ledun, ce n'est pas à moi ni à personne à gauche de briser le silence des leaders de l'UMP sur Sarkozy !
Pourquoi Hollande aurait-il plus peur de Sarkozy que d'un autre en 2017 ? Hollande est à 13 %, il est virtuellement battu par n'importe quel candidat de droite. Il ne s'agit donc pas d'éliminer le plus dangereux pour Hollande - l'est-il autant qu'on le dit - mais le plus dangereux pour notre pays. Il y a à droite des gens estimables, pourquoi s'accrocher au moins recommandable ?

Croyez bien qu'en rejetant Sarkozy, je ne pense nullement à sauver la gauche, la pauvre ! Je veux bien d'un président de droite, c'est très supportable pour un démocrate, mais pas une fripouille patentée ! Ce n'est pas une demande excessive, il me semble.

Marc GHINSBERG

"Il (le PR) confirme que l'unique crédit dont il doit bénéficier, la seule anaphore réussie et concrétisée concernent l'indépendance de la justice", dites-vous cher Philippe.

Vous voilà pris en "flag". Permettez-moi de citer quelques autres engagements de l'anaphore réussis et concrétisés :
« Moi, président de la République, je ne traiterai pas mon Premier ministre de collaborateur. »
« Moi, président de la République, je ne participerai pas à des collectes de fond pour mon propre parti dans un hôtel parisien. »
« Moi, président de la République, je n’aurai pas la prétention de nommer les présidents des chaînes publiques, je laisserai ça à des instances indépendantes. »
« Moi, président de la République, je constituerai un gouvernement qui sera paritaire, autant de femmes que d’hommes. »
« Moi, président de la République, je ferai en sorte que les partenaires sociaux puissent être considérés (organisations professionnelles et syndicats) et que nous puissions avoir régulièrement des discussions... »
« Moi, président de la République, j’engagerai de grands débats, on a évoqué celui de l’énergie. Et il est légitime qu’il puisse y avoir sur ces thèmes-là de grands débats. »
...
Alors Philippe, un petit trou de mémoire? Il n'aurait pourtant pas été superflu que vos lecteurs de Figaro-Vox fussent convenablement informés.

Jabiru

Dans cette affaire de flous où il y a manifestement un ou des loups, une ou plusieurs grenades dégoupillées ont été lancées dans la nature. S'agit-il d'offensives au plâtre pour faire peur ou de défensives en fonte quadrillée pour "tuer" ? Mes souvenirs de bidasse qui remontent à la surface... Quelles qu'en soient la nature et la provenance il va y avoir des éclopés dans les deux camps, sortez le mercurochrome.
En son temps une brillante journaliste, Geneviève Tabouis, employait une jolie formule dans ses annonces politiques des années 50 "Attendez-vous à savoir", eh bien aujourd'hui elle nous dirait "attendez-vous à apprendre bientôt" du lourd au bazooka adressé à un ami de trente ans qui lui aurait fait des mauvaise manières. Tout le monde aux abris en prévision d'éclaboussures !
S'agissant de cette brillante journaliste, il n'y a que ceux qui écoutaient sur Radio Luxembourg la famille Duraton qui s'en souviennent, j'en fais partie et j'y pense de temps à autre car elle aussi c'était du lourd.

Robert

En fin de billet, Monsieur Bilger, vous écrivez :
"Le seul qui, dans cette histoire de flous, sauve sa mise est le président de la République".

Je pense que vous appréciez cette situation dans la seule perspective de ce que vous considérez comme le strict respect du processus judiciaire.

Néanmoins, je considère que ce prisme réduit votre perception de l'impact sur le président de la République.
Il me semble que le "copinage énarchique" qui a présidé au choix de son entourage et de ses conseillers est la cause de cette débâcle de l'autorité qu'il présente sous l'artifice de l'homme normal occupant et exerçant des fonctions exceptionnelles. On cherche en vain les femmes et hommes qui auraient la stature d'hommes (et de femmes) d’État...

Je me permets de fournir un lien avec un article sous la plume de Jacques Sapir qui analyse la situation sous un autre angle :

http://russeurope.hypotheses.org/3011

Alex paulista

On nage dans le flou et la médiocrité. Il n'y a pas un grand parti pour récupérer l'autre... d'ailleurs ils se les débauchent, les flèches comme JP Jouyet.

Et là on parle de l'élite: les seconds couteaux sont trop occupés par l'affaire Willy Sagnol.

Ces politiques et hauts fonctionnaires organisent des repas avec des membres du parti adverse et des journalistes, évoquent - sous enregistrement ! - les premiers au cours des seconds, et s'étonnent des conséquences.

Faut vraiment être débile mental !

Willy Sagnol devrait prendre le poste de Jouyet, il me semble plus prudent dans ses déclarations...

giuseppe

"Quand c'est flou c'est qu'il y a un flou", aurait pu dire Martine Aubry.

En dehors de cela, pour ma part, toutes ces histoires d'ados, pour en fait pas grand-chose... et puis l'on s'en fiche.

Je pense que la justice a pris un peu plus de recul par rapport au quinquennat précédent, et est certainement moins désinvolte. Je crois que c'est l'élément essentiel.

On se "chacaille" pour pas grand-chose ; par contre on souhaiterait que les affaires en cours sortent plus vite, ce qui enlèverait bien des suspicions et des rumeurs.
Quand on prend l'affaire Cahuzac, on a presque oublié qui il était.

Là est un vrai questionnement, sans être un ayatollah de la justice il faudrait qu'elle conclue beaucoup plus vite.
Pour le reste, beaucoup de bruit pour pas grand-chose, un grand commis de l'Etat, qui n'est pas très droit dans ses bottes, et de l'autre côté, un politique usé et qui me semble un peu mou.
D'ailleurs, l'autre soir dans l'émission de Taddéï, 50 ans d'Histoire ont été balayés d'un revers de main, pour s'apercevoir que depuis l'ère de Gaulle/Pompidou pas grand-chose ne s'était passé, ou pas de grande politique en vue, dans le fond comme dans la forme.

Il est vrai, dès lors que le seul projet de F. Hollande et des autres, NKM en tête, ce sont les J.O. à Paris...
Avec 400 000 000 € de dettes il ne manquerait plus que cela. Anne Hidalgo ne s'y trompe pas, elle a certainement d'autres chats à fouetter que des jeux du cirque qui ne rapportent que des déboires et des dettes... Sauf pour les pays anglo-saxons qui gèrent cela avec tout le pragmatisme économique de la City.

Il est terrible de s'attacher à toujours des images. Les citoyens aujourd'hui voient leur quotidien, et comme l'a dit sèchement A. Hidalgo à notre cher Président : "Faire rêver c'est bien mais quand cela se concrétise c'est mieux" ( je transcris le plus fidèlement ses paroles).

Jugy

Bonjour,

J'ai bien aimé les commentaires de certains internautes. Apparemment, tous les gens ont été touchés par l'article :) surtout les commentaires de poil à gratter.

breizmabro

@ Christian C | 10 novembre 2014 à 11:41

Mais moi aussi je vous aime (bien) :-D

Franck Boizard

@ Parigoth

L'histoire prouve que les filous de la politique s'en sortent fort bien, quitte à sacrifier une poignée de boucs émissaires malchanceux.

Fouché a fini dans une certaine gêne, pas Talleyrand.

Même à la Libération, l'épuration est restée très superficielle et plutôt réservée aux lampistes.

C'est pourquoi je ne crois pas au redressement de notre pays, sauf s'il est associé à un redressement spirituel assez fort pour balayer tous les minables, mais puissants car coalisés, facteurs de décomposition.

J'ai en tête un précédent historique.

Au Xe siècle, la Chrétienté était fort mal embarquée. Certains soutenaient (déjà) que l'islam était la religion de l'avenir, qu'il fallait être raisonnable et s'en accommoder (discours connu - ah, les très juppéistes accommodements raisonnables).

Puis sont apparus, presque coup sur coup, Saint Bernard, Saint Dominique, Saint François d'Assise et Saint Thomas d'Aquin, qui, chacun à leur manière, ont refondé la Chrétienté.

Et c'est l'islam qui a décliné. Et la Chrétienté est parvenue à son sommet de créativité et de puissance.

On peut imaginer ce scénario décliné au niveau régional. Après tout, qui dit qu'une Bretagne indépendante se comporterait comme Paris ou Bruxelles ?

Mary Preud'homme (quand Hollande et sa clique jouent au petit KGB illustré)

"Pas de pot, ce 24 juin personne ne s’était équipé de micros pour « historiser » ce déjeuner"
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Pas si sûr (côté Jouyet missionné par Hollande) qui à son grand dépit, lors du déjeuner en question, n'aurait pu rapporter la preuve (dûment enregistrée) à son commanditaire de la prétendue trahison de Fillon. Gageons au contraire, connaissant les lascars sans scrupules de l'actuel pouvoir, que la place était truffée de micros. Mais l'eût-il rapportée cette preuve, même a minima, qu'elle aurait été aussitôt frappée de nullité parce qu'obtenue par des moyens illicites. Dieu merci, il reste encore en France suffisamment de policiers et de magistrats honnêtes pour s'opposer à ce genre de magouille ! Idem à droite, contrairement aux âneries que nous assènent quelques contributeurs à bout d'arguments partisans de la politique de l'autruche ou de la diffamation patentée.
Pour en revenir à ladite conversation, elle fut sans doute d'une grande banalité, n'abordant (connaissant la prudence proverbiale de Fillon) que des généralités.
D'où la position de repli choisie par le tandem Hollande/Jouyet, un poker menteur sordide et dégradant, mis en scène par deux journaleux f.m. que la déontologie n'a jamais étouffés.

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