Le président de la République a inauguré la Cité de l'immigration alors que son prédécesseur avait refusé de le faire en 2007.
Soit.
Mais, paraît-il, il y aurait, sur l'immigration qui fait débat dans notre société et sans que celle-ci doive avoir honte de s'y impliquer, "la contre-offensive de Hollande" (Le Monde).
Sans forcer le trait, on a eu plutôt sa reddition.
Emmanuelle Cosse avait déjà ouvert ce chemin : "l'immigration est une chance pour la France et pour l'Europe" (Le Figaro). Ce qui était déjà discutable du temps de Bernard Stasi est devenu aujourd'hui, avec sa globalité aveugle, une provocation.
Le président de la République, parce qu'en grande pompe orale et assez content de lui - il inaugurait la Cité de l'immigration ! -, a tout simplement oublié l'immigration de la cité, de nos villes, de la France.
Je persiste : cette démarche a été une reddition masquée sous de nobles oripeaux et des générosités abstraites. On a compris qu'elle avait pour visée principale, voire exclusive, de manifester à la gauche angélique et dogmatique à la fois à quel point ce président qu'elle avait soutenu en 2012 n'avait rien perdu de son humanisme irénique et autarcique. De lui démontrer comme le réel continuait à n'avoir aucune place dans son discours. Comme il méritait son approbation.
Puisque la gauche la pire était de retour grâce à son verbe.
Pourtant rien n'était inéluctable. En inaugurant la Cité de l'immigration, le président pouvait ne pas complaire à cette gauche et ne pas être obsédé par le FN mais, tout simplement, avoir la France dans la tête.
Pour notre pays, l'immigration est tout ce qu'on veut sauf un motif à variations intelligentes, délicieuses de bonté et pétries d'injonctions de velours.
Qui peut sérieusement être convaincu de changer son inquiétude d'épaule quand il entend vanter "une France ouverte et généreuse... contre une France en repli, une France en petit, une France qui ne serait plus la France" ?
Qui va s'enthousiasmer parce que le droit de vote des étrangers est à nouveau évoqué mais que, suprême hypocrisie, les "forces républicaines" sont appelées "à prendre leurs responsabilités" en pleine conscience de leur abstention ? On enflamme, seulement pour le principe.
Qui sera rassuré par ce voeu pieux que "la France ne conçoit son destin que par l'ouverture" et par ce mépris subtilement condescendant pour les "sentiments de peur, de dislocation, de disparition, de dépossession..." ?
Le président de la République s'est fait plaisir. Il s'est écouté parler et son for intérieur n'a pas dû être avare de "comme je suis bien, bon et moral".
Mais en occultant que le "vivre ensemble" n'est pas seulement menacé mais moribond.
Quand il esquisse une analyse juste - "Trop de nos concitoyens se considèrent encore comme des étrangers, trop de nos compatriotes ont le sentiment de ne plus être chez eux..." - du constat de ce premier refus et de cette seconde angoisse, on sent bien qu'il s'acharne à ne tirer aucune conclusion opératoire parce que le faire, ce serait trahir une certaine gauche et, se préoccupant de la France, risquer d'emprunter si peu que ce soit au FN.
A force d'être ligoté par des antagonismes et des prudences contradictoires, François Hollande finit par ne plus bouger de lui-même. Et cela ressemble à du surplace digne mais vain.
Je n'ai jamais abusé des accords avec Nicolas Sarkozy. Je n'en suis que plus à l'aise pour l'approuver quand il déclare que "l'immigration ne doit pas être un sujet tabou mais un sujet majeur car cela menace notre façon de vivre".
François Hollande serait bien inspiré de se rappeler qu'il est en charge de la France.
Et que celle-ci ne se confond pas avec la gauche.
Garry Gasparry, lorsque j'ai écrit que Robert Marchenoir avait raison et qu'il était informé, je parlais de l'Obamacare, même si je trouve hasardeuses les conclusions macro-économiques déduites des contraintes liées à cette réforme. De plus RG ne détaille pas tous les problèmes posés avant cette loi comme il le fait pour l'après. Beaucoup d'Américains étaient contre l'Obamacare, certes mais beaucoup envient aussi notre bonne vieille sécu. De plus n'importe quelle loi a toujours eu une partie des citoyens contre elle, et de quels Américains s'agit-il ? Clairement pas de ceux dans le besoin, mais on sait bien que Bob n'est pas vraiment là pour défendre ceux qui sont de ce côté du manche...
Rédigé par : herman | 22 décembre 2014 à 11:01
@ herman
Mais bien sûr que Robert Marchenoir a raison ! Bien sûr qu'il a raison quand il vient affirmer que la Sécurité sociale est une très mauvaise chose... parce que c'est une excellente chose dont certains abusent.
Mais qui abuse de la Sécurité sociale ? Ceux qui se gavent d'antidépresseurs parce que, au bureau, on est passé de Windows 7 à Windows 8 sans leur demander leur avis et qu'ils ne sont du coup plus sûrs d'être encore capables de savoir utiliser leur souris convenablement.
Ceux qui se bourrent d'antibiotiques parce qu'ils ont chaud en été et froid en hiver, au point que le milieu naturel aquatique français est devenu plus menaçant que n'importe quelle usine bactériologique irakienne.
Mais bien entendu, selon Marchenoir, tout ce beau monde est musulman ! Et fait donc exclusivement partie de la population française qui a la charge des boulots les plus pénibles et qui, une fois par an, arrive même à les accomplir durant un mois le ventre quasiment vide ! Ce sont eux tous ces fragiles parasites à la santé plus que précaire qui pourrissent notre vie économique !
Et qui sont les médecins qui prescrivent toutes ces tonnes de médocs inutiles ? Des musulmans, bien sûr !
Et ne parlons même pas des ravages de la picole dans nos entreprises ! Qui d'entre nous ne connaît pas le fameux collègue de travail sur lequel il est tout à fait inutile de compter après 14 heures parce qu'il est complètement bourré ? Un musulman, évidemment ! Un type à qui, ai-je besoin de le rappeler, la religion interdit toute consommation d'alcool !
Alors, moi aussi, je suis comme Zemmour et Marchenoir, je me pose la question de la déportation d'une certaine population qui coûte aux bas mots 2 points de croissance à la France. Et je sais déjà avec qui on peut et on doit la remplacer pour que la France redevienne une grande nation.
Rédigé par : Garry Gaspary | 22 décembre 2014 à 08:52
Robert Marchenoir vous avez raison et êtes bien informé, mais l'Obamacare aura aussi sorti beaucoup de gens de la pauvreté, et permit à beaucoup d'Américains qui ne pouvaient s'assurer sans tomber dans la pauvreté de ne pas y tomber non plus conséquemment à un grave problème de santé. Certains ont été ruinés suite une crise cardiaque (double peine...), d'autres ne pouvaient soigner un cancer, etc.
Je sais bien que pour vous tous ces gens méritent bien leur sort puisque vous mettez la responsabilité individuelle au-dessus de tout...
Sachez tout de même que je vous trouve plutôt honnête et qu'il m'arrive très souvent d'être d'accord avec vous, dernièrement encore au sujet du traitement médiatique de l'affaire Michael Brown même si vous délirez il me semble quand vous parlez des noirs, et d'Obama...
Rédigé par : herman | 21 décembre 2014 à 19:26
@ Achille | 19 décembre 2014 à 15:57
Vous ne connaissez rien à l'Obamacare, mais ça ne vous empêche pas de pontifier sur le sujet, malgré les informations que je vous ai données. Vous prétendez que c'est la même chose que la Sécurité sociale ; or, c'est à peu près le contraire !
Au demeurant, la Sécurité sociale est une très mauvaise chose. Il faut détruire la Sécurité sociale. La Sécurité sociale a été instaurée à la Libération par un ministre communiste, chef du syndicat communiste CGT, et c'est l'un des piliers du système communiste français. C'est la Sécurité sociale qui, avec le statut des fonctionnaires, lui aussi instauré par un ministre communiste, Maurice Thorez, chef du parti communiste, traître à la nation, déserteur en temps de guerre, a transformé la France en pays communiste de fait, même quand il est dirigé par un gouvernement "de droite".
La Sécurité sociale pille la nation, assure la mainmise des syndicats communistes sur le pays, et n'est même pas fichue de rembourser les dépenses de santé. La preuve : la quasi-totalité des Français, même les clochards, ont, pour compenser l'incurie de la Sécurité sociale, une seconde assurance-maladie appelée (faussement, mais passons) mutuelle.
La Sécurité sociale crée le chômage en imposant aux entreprises et aux salariés des cotisations dites "sociales" délirantes.
Mais l'Obamacare n'a rien à voir avec la Sécurité sociale. La Sécurité sociale est une assurance-maladie étatique obligatoire, monopolistique, dont les cotisations sont prélevées par un organisme d'Etat (dans les faits) doté de pouvoirs de police, dont il use avec une cruauté bien supérieure à celle du fisc (ce qui n'est pas peu dire).
L'Obamacare oblige les entreprises américaines à souscrire une assurance-maladie pour leurs salariés auprès d'assureurs privés, exerçant leurs activités sur le marché, en concurrence les uns avec les autres. L'Obamacare laisse le libre choix de l'assureur aux entreprises.
En fait, ce système n'est pas très différent, dans le principe, de ce qui existait auparavant : c'était aussi les entreprises qui souscrivaient des contrats d'assurance-maladie privés pour leurs salariés. La différence, c'est que ce n'était pas obligatoire (les entreprises importantes et prospères étaient plus généreuses à cet égard que les entreprises petites et pauvres), et que les conditions d'assurance n'étaient pas déterminées par l'Etat.
Désormais, l'assurance est obligatoire, et l'Etat a édicté toute une série de contraintes concernant la nature des contrats. C'est la nature de ces contraintes, et le fait qu'elles constituent une régression pour un grand nombre de salariés, qui pose problème.
C'est ce que j'ai eu l'honneur de vous détailler dans un précédent commentaire – mais ça ou pisser dans un violon, c'est pareil : vous nous ressortez les mêmes salades franchouillardo-gauchistes sur Obama qui aurait copié-collé notre glorieuse Sécu en Amérique – et ça, forcément, par définition, c'est bien.
L'un des gros problèmes posés par l'Obamacare est qu'il aggrave considérablement les charges des entreprises (comme notre glorieuse Sécu en France), et que par conséquent, d'innombrables entreprises ont décidé... d'accroître le recours au temps partiel pour contourner les nouvelles obligations, ce qui augmente le chômage et la précarité des salariés (exactement comme la Sécu).
Mais dans le principe, l'Obamacare est ce que les gauchistes franchouillards dans votre genre appelleraient une méthode de couverture maladie "ultra-libérale", et d'ailleurs c'est celle qui est en vigueur dans la très libérale Suisse (à ceci près qu'en Suisse, ce sont les salariés qui payent leur cotisation de leur poche).
La différence est qu'en Suisse, la loi a été adoptée par référendum, et qu'elle satisfait par conséquent la population (même s'il existe, bien sûr, des inconvénients et des critiques). Si Obama avait fait un référendum, l'Obamacare aurait été rejeté par les Américains, comme le montrent les sondages. Un peu comme les Français avec Hollande, voyez : ils l'ont élu, mais maintenant ils lui accordent 17 % de popularité...
Notez bien que les gauchistes français n'ont pas le droit de vote aux Etats-Unis. Bizarrement, aux Etats-Unis, ce sont les Américains qui décident comment ils veulent être dirigés. J'en suis navré pour vous, mais c'est comme ça.
Et si on faisait un référendum, en France, sur la mise en concurrence de la Sécurité sociale, et l'autorisation de s'assurer contre la maladie auprès d'un assureur privé de son choix ? Avec, bien entendu, la campagne électorale qui va bien, permettant de démontrer aux Français qu'ils seraient bien mieux remboursés pour des cotisations infiniment moins chères s'ils avaient le droit de s'adresser au privé...
Aujourd'hui, une telle information est quasiment interdite, puisque l'incitation à se désaffilier de la Sécu est punie de prison. Du coup, on n'entend que la propagande pro-Sécu du genre de celle que vous diffusez, et les mensonges sur les pays étrangers au régime différent du nôtre, où les gens crèveraient dans la rue faute de bénéficier du communisme.
Chiche ? Etes-vous, comme moi, pour la liberté et la démocratie ? Ou préférez-vous les assertions péremptoires, la désinformation néo-marxiste et la "démocratie dirigée", comme on dit chez le camarade Vladimir Poutine ?
Rédigé par : Robert Marchenoir | 21 décembre 2014 à 12:11
Robert Marchenoir, avant l'Obamacare existait le Medicaid destiné aux plus pauvres comme la CMU en France. Ce ne sont pas les pauvres qui étaient exclus mais la classe moyenne qui n'avait accès qu'aux assurances privées dont vous parlez et qu'ils devaient à votre merveilleux libéralisme non faussé. Pas le temps d'en dire plus et pas le sujet mais comme c'est de ma faute...
Rédigé par : herman | 21 décembre 2014 à 00:21
@ Robert Marchenoir
Ma courte réponse, qui se voulait synthétique, a entraîné de votre part deux longs commentaires. Je les ai lus attentivement.
Un premier point sémantique : vous utilisez le mot "campagne" que vous préférez à "milieu rural", donc à "ruralité". Il me semble que certains ont même créé le mot "rurbain" pour donner à comprendre mieux ces milieux. Sans doute devriez-vous avoir moins de morgue et de mépris, qui sourdent de vos interventions, pour les habitants de ces zones qui regroupent au bas mot 50% de la population française, population qui s'accroît, sauf erreur de ma part, plus vite que celle des grandes villes. Ils attendent certainement vos lumières pour apprendre à vivre à la campagne...
Depuis votre "métropole", vous vous faites le chantre d'un système que je qualifie d'ultra-libéral et qui n'est pas celui que j'appelle de mes vœux. A chacun ses choix économico-politiques.
Rédigé par : Robert | 19 décembre 2014 à 17:45
@Robert Marchenoir | 19 décembre 2014 à 13:46
« La désinformation est de votre côté. Je ne lis dans votre commentaire que des insultes ("néo-cons") et des imprécations ("désinformation").
Pas un seul fait pour réfuter les faits et les arguments précis que j'ai donnés pour expliquer pourquoi l'Obamacare est une catastrophe. »
Néo-cons n’est absolument pas une insulte. C’est le terme généralement utilisé par la presse internationale pour désigner les néoconservateurs américains qui ne sont rien d’autre que des nationalistes purs et durs qui considèrent que les Etats-Unis sont la seule puissance capable de lutter contre « les forces du Mal », à savoir tous les pays qui voudraient s’opposer à l’impérialisme américain.
Quant à ce que vous appelez l’Obamacare, il s’agit d’une mesure destinée à mettre en place une assurance maladie pour tous les citoyens américains, du plus pauvre au plus aisé, avec la certitude de pouvoir se soigner correctement quels que soient ses revenus.
Bref il ne s'agit rien d'autre que ce nous nous appelons la sécurité sociale qui existe en France depuis la Libération et dont tout Français peut bénéficier.
Mais ce qui existe ne France depuis plus soixante-dix ans serait, selon vous, inapplicable aux Etats-Unis, qui est la première puissance mondiale. On rêve !
Il est clair que ce sont les néo-cons qui s’opposent de toutes leurs forces à cette mesure et s'évertuent à trouver toutes les mauvaises raisons pour la faire échouer. Pour cela ils utilisent le type d'argumentation pernicieuse de votre commentaire.
@Tipaza | 19 décembre 2014 à 13:14
« Animé d’un esprit gauchophobe,
C’est en toute sérénité que nous vous laissons errer en nombre,
Au milieu des décombres que vous avez créés,
Dans l’ombre sombre de notre lumière révélée,
Puisque vous n’êtes même pas des cyclopes,
Tout juste des nyctalopes.* »
Le nyctalope est certes facilement ébloui par la lumière, mais il présente l’avantage de très bien voir la nuit et n’a donc de ce fait pas besoin d’un réverbère.
Rédigé par : Achille | 19 décembre 2014 à 15:57
@ Robert | Sur les services publics à la campagne (mot simple que je préfère à "milieu rural")
Si nos dirigeants s'inquiètent de la pauvreté apparente dans le milieu urbain, qui s'inquiète sérieusement de la pauvreté en milieu rural, qui s'accentue constamment.
Très juste. Mais on ne lutte pas contre la pauvreté avec des services publics. Les services publics appauvrissent la population, puisqu'il faut bien prélever, de force, des impôts sur les revenus de ceux qui travaillent pour payer les fonctionnaires et les subventions.
Je viens d'ailleurs de vous donner un moyen immédiat et gratuit (j'ai dit peu coûteux : j'ai eu tort) de lutter contre la pauvreté à la campagne.
Le discours de gauche omniprésent nous bassine avec "l'enclavement" (autre jargon) des campagnes. Il existe un moyen très simple de les "désenclaver" : lever immédiatement l'interdiction de créer des lignes d'autocar privées.
Cela prend exactement trente secondes, le temps de signer un papier, et coûte exactement zéro au budget de l'Etat.
L'une des raisons de la pauvreté dans les campagnes et qu'il y a peu d'emploi à proximité. Pour trouver des emplois, il faut aller dans les villes, et pour habiter à la ville, il faut de l'argent.
A défaut de se rendre à la ville, il faut être en mesure de se déplacer.
Or, la voiture, ça coûte cher. Le permis de conduire est non seulement hors de prix, mais très difficile à obtenir, et facile à perdre lorsqu'on l'a décroché.
La solution évidente, pour rapprocher les campagnards des emplois, est d'autoriser les entreprises privées à les transporter au moyen d'autocars.
Créer une ligne d'autocars privés ne coûte pas grand'chose, cela ne demande aucun savoir-faire particulier, les autocars actuels permettent d'emmener des voyageurs très loin, très rapidement, très confortablement et pour un prix réduit ; cela permet de créer facilement des entreprises rentables, et de créer des emplois.
Bref, que des avantages.
Alors, pourquoi non seulement ne le fait-on pas, mais est-ce interdit ? Eh bien, parce que les syndicats communistes de la SNCF ont décidé qu'eux seuls avaient le droit de transporter les gens, et que toute concurrence privée à leur kombinat risquerait de diminuer leur pouvoir de nuisance (et en particulier celui de faire grève).
C'est tout. C'est la seule et unique raison.
Remarquez qu'il suffit qu'une chose aille à l'encontre des intérêts des syndicats communistes pour que tous les gouvernements, de droite et de gauche, leur obéissent comme un seul homme depuis, combien ? cinquante ans ? soixante ans ? Cela vous donne idée de qui gouverne dans ce pays.
Regardez des films français en noir et blanc. Dans tous les films qui se passent à la campagne, vous avez une scène à un arrêt d'autocar. Dans les moindres trous perdus.
Ca existait dans les années 30, dans les années 40... Ca n'existe plus, en gros, depuis la Libération (je vous laisse trouver la date exacte de l'interdiction).
Nous sommes tellement habitués à vivre dans un pays communiste et à souffrir les inconvénients du communisme que nous ne en rendons même plus compte.
Et le comble, c'est que les communistes (qui ne s'appellent plus comme ça, mais peu importe) en profitent, selon leur sale habitude, pour mettre leurs propres crimes sur le dos des autres, et pour incriminer un "ultra-libéralisme" qui n'existe que dans leur imagination.
Il y a même des communistes à l'extrême droite, maintenant. En fait, le Front national, c'est le parti communiste reconstitué. Hier, c'était Maurice Thorez qui hurlait contre "le capitalisme et les trusts", aujourd'hui, c'est Marine le Pen qui hurle contre "la mondialisation ultra-libérale".
Je peux vous garantir que "la mondialisation ultra-libérale" n'a rien à voir avec l'absence de transports en commun dans les campagnes. Il s'agit d'une pénurie organisée par le communisme, qui s'y entend fort bien.
En fait, il est piquant d'entendre tout ce que la France compte d'oracles de gauche nous vanter les mérites des transports en commun lorsqu'ils sont urbains, exploités par des fonctionnaires et déficitaires, et oublier soudain les vertus de ce mode de transport là où il serait rural, librement exploité par des entreprises privées et rentable.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 19 décembre 2014 à 14:36
@ Achille | 19 décembre 2014 à 07:45
La désinformation est de votre côté. Je ne lis dans votre commentaire que des insultes ("néo-cons") et des imprécations ("désinformation").
Pas un seul fait pour réfuter les faits et les arguments précis que j'ai donnés pour expliquer pourquoi l'Obamacare est une catastrophe.
Osez me dire, par exemple, que les Américains ne sont pas, dans leur majorité, opposés à cette loi. Allez-y. Essayez de nous convaincre de votre connaissance de la réalité américaine.
Ah, évidemment, pour ça, il faut travailler un peu. Se livrer aux méthodes habituelles des bandits intellectuels gauchistes ne suffit pas.
Presqu'un siècle de vraie désinformation en provenance du KGB, avidement lapée et recrachée par des millions de socialistes hexagonaux (dont certains votent à droite, ce n'est pas une question d'étiquette politique), ça laisse des traces durables dans l'environnement. Un peu d'écologie de la pensée ne nous ferait pas de mal. En bon français, on appelait cela l'honnêteté intellectuelle et l'éthique du débat, quand ça existait encore.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 19 décembre 2014 à 13:46
@ Robert Marchenoir
Vous faites l'imbécile beaucoup mieux que moi, vu le temps que vous avez dû passer à concevoir ce long commentaire, hélas totalement hors sujet...
Je n'ai jamais envisagé la disparition de la christianisation par génocide (sic) mais par quasi darwinisme social, autrement dit, parce que le coût social qui a été jusqu'alors demandé pour préserver une populace christianisée dépressive des exigences humaines minimales qui sont à la base de la vie sociale ne pourra plus être pris en charge dans des conditions actuelles de mondialisation.
Et si je parle de "quasi" darwinisme social, c'est bien parce que le fait que la christianisation, qui n'est que folie furieuse, anti-humaine et contre-productive, ait néanmoins connu un tel succès historique démontre à lui seul que le darwinisme ne peut être appliqué au social.
@ herman
Juste un merci pas uniquement à titre personnel mais pour l'expression claire de votre volonté de retrouver dans ces lieux une place pour le débat.
@ daniel ciccia
Non, je n'ai pas lu ce livre, mais ce genre d'apologie ne m'intéresse pas. Il ne constitue même pas une interprétation mais une idéalisation complètement hors sol de ce qu'est le message chrétien.
Encore une fois, il suffit d'ouvrir les Evangiles, d'y lire ce que raconte Jésus, de constater qui est son public pour conclure que le christianisme n'est ni plus ni moins que la libre propagation d'un cancer social qui viendrait miner toute civilisation en prônant l'élimination de toute force humaine défensive naturelle. Dit autrement, le christianisme propose un modèle civilisationnel basé sur l'anti-humanité : condamnation de la volonté, de la raison, de l'action humaine, pessimisme total, et attente bête et méchante de la fin du monde, soit, à titre individuel, de la mort...
@ Tipaza
Le christianisme s'est toujours constitué comme un obstacle vis-à-vis de la science. Il n'a jamais dépassé le stade du jésuitisme qui consiste à enseigner le latin ou le grec pour faire dire à Aristote qu'il a toute sa vie rêvé d'avoir Jésus comme gendre, avec, quand même, obligation stylistique et rhétorique.
Bref, la science purement chrétienne ne sait créer que des Instituts de la parole destinés à des Savonarole ou autres sbriglia qui entrent mécaniquement en extase dès qu'on cite du Sophocle dans le texte mais qui sont incapables de suivre la moindre discussion de fond sans choper une migraine...
@ Xavier NEBOUT
La trifonctionnalité dumézilienne d'origine aryenne est totalement absente de la religion chrétienne et était, de plus, déjà présente dans le paganisme romain. Le christianisme n'est en rien une évolution naturelle du monde romain, les nombreux martyrs chrétiens, puis païens suffisent à démontrer que la civilisation romaine a toujours rejeté la civilisation chrétienne, et réciproquement.
Rédigé par : Garry Gaspary | 19 décembre 2014 à 09:53
@ Robert Marchenoir | 18 décembre 2014 à 17:38
Bravo pour votre "démonstration" sur l'Obamacare qui n'a rien à envier aux discours des néo-cons (terme fort approprié) républicains en matière de mauvaise foi et de désinformation.
Je suppose que vous allez nous faire un topos du même tonneau pour le rapprochement entre Cuba et les Etats-Unis initié par Barack Obama.
Je m'en régale d'avance ! :-)
Rédigé par : Achille | 19 décembre 2014 à 07:45
@ Robert | Sur le recul des services publics à la campagne.
Concrètement, vous mentionnez donc :
- Moins de bureaux de poste. En quoi est-ce un problème ? Personne n'envoie plus de lettres.
- Moins d'hôpitaux ruraux et de maternités rurales. C'est une excellente chose. La notion même d'hôpitaux ruraux est quelque chose de tout à fait récent. Pensez-vous qu'au temps des Trente Glorieuses, il y avait des hôpitaux à la campagne ? Les hôpitaux ruraux sont dangereux parce que trop petits. C'est dans un hôpital rural qu'une anesthésiste, ivre, a récemment tué une femme en couches en faisant une grossière erreur de manipulation.
De façon générale, cette idée qu'il faut avoir une maternité à cinq minutes de chez soi est ridicule. Pendant des siècles, les femmes ont accouché chez elles. C'est cela qu'il faut promouvoir, et non la construction d'une maternité à la porte de tout le monde, qui fera un accouchement par mois.
- Moins de cabinets de médecins. J'attendais effectivement cette confusion typique de la mauvaise perception qu'ont les Français de leur système de santé. Il manque effectivement de médecins à la campagne. C'est effectivement un grave problème.
Le hic, c'est que ce n'est pas un service public au sens où les gens l'entendent... Les médecins de famille sont libéraux.
Mais ce sont les pouvoirs publics qui ont mis leurs grosses mains pleines de doigts dans le secteur privé, en imposant un numerus clausus trop restreint dans les facultés de médecine. Et pourquoi ? Pour réduire, par la bande, des dépenses de médicaments trop importantes.
Autrement dit, au lieu de réformer la Sécurité sociale en la privatisant, ce qui aurait immédiatement accru son efficacité, ou au minimum en supprimant son monopole et en autorisant les Français à s'assurer auprès d'entreprises privées (ce qui est beaucoup moins cher pour une couverture bien meilleure), on supprime des postes de médecins libéraux (qui votent, ou votaient à droite) pour conserver des postes de fonctionnaires qui ne servent à rien (mais élisent des socialistes).
- Moins de gendarmeries. C'est effectivement un problème, mais c'était prévisible : lorsqu'on embauche à tour de bras des fonctionnaires pour faire de la "culture", pour tenir le "bureau des temps", pour se charger de la "citoyenneté" et pour tenir les murs une heure par jour, il ne reste évidemment plus de pognon pour assurer les véritables missions de l'Etat, dont la police fait partie.
Il faut donc procéder à des coupes radicales dans le nombre des fonctionnaires et dans les dépenses publiques, afin de conserver le nombre de gendarmeries.
Cependant, tenez compte du fait que les gendarmes ne seront jamais assez proches si la criminalité est omniprésente, ce qui est le cas. Avant d'augmenter le nombre de gendarmes, il faut stopper l'immigration, expulser les immigrés illégaux et les binationaux délinquants, et autoriser le port d'arme ainsi que la légitime défense.
Comme aux Etats-Unis, où règne "la loi du Far West", disent les imbéciles. C'est une excellente chose, la loi du Far West. C'est la paix, la sécurité et la justice. Tandis que la loi française, c'est la carte blanche donnée aux criminels pour piller la France et assassiner les Français sans défense.
Pour finir, n'oubliez pas que la campagne, c'est la campagne. Par définition, la campagne est un endroit déshérité et loin de tout. On ne peut pas avoir la ville à la campagne.
Curieusement, parmi ce défaut de services publics à la campagne, je ne vois jamais mentionné un vrai défaut, qui serait facile à réparer, peu coûteux et extrêmement utile : le manque de lignes d'autocars régulières.
Mais c'est parce que ce manque est organisé par les syndicats communistes de la SNCF, qui interdisent les autocars privés par crainte de la concurrence. La France étant, dans les faits, aux mains des communistes, elle est privée d'autocars depuis la Libération.
Emmanuel Macron vient de faire semblant de mettre fin à ce scandale. Hélas, il fait du Sarkozy, c'est-à-dire qu'il gueule très fort pour annoncer une réforme spectaculaire, mais qu'il glisse une brassée de notes de bas de page qui annulent toute la réforme dès que les gens ont le dos tourné.
Non seulement les lignes locales ne sont pas autorisées (seulement les lignes à longue distance, précisément celles dont on a moins besoin car il y a le train), mais en plus les "collectivités locales" auront le droit de... ne pas les autoriser si ça les défrise, et en particulier si... elles font concurrence au train.
Autrement dit, on est revenus au point de départ.
La seule solution est donc de me libéraliser massivement tout ça, et là vous aurez des "services publics", pas forcément assurés par des fonctionnaires, mais qui marcheront beaucoup mieux.
Dernière chose : parmi tous les gens qui se plaignent "qu'il n'y ait plus de services publics à la campagne", je vois fort peu de campagnards. Ces complaintes restent en général très théoriques. Il est bien rare que je lise quelqu'un qui dise : j'habite à la campagne et j'ai besoin d'aller à la poste trois fois par semaine pour telle raison, or avant la poste était à cinq minutes de chez moi à cheval, maintenant elle est à une demi-heure de voiture, etc.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 19 décembre 2014 à 02:14
Je suis environné de gens "d'ici" et non pas de "là-bas" mettant les mains dans le pipi...
De quoi vous plaignez-vous alors petit hameau ? Vous êtes un veinard. Dans la petite maison de retraite où je travaillais alors, ils embauchaient pas mal d'étrangers - espagnoles, turques, arabes mon dieu quelle horreur - parce que des Gaulois du coin récemment embauchés la jouaient un peu téléréalité : on les voyait un jour, deux jours et puis ils ne venaient plus. Pas tous heureusement ! Et je ne parle même pas des arrêts maladie un peu bizarres.
Pour le fumier, ça dépend. J'aimais bien celui de ma grand-mère, il sentait bon et franc. Ceux poissonneux, chimiques de maintenant, euh, évitez si vous pouvez.
Rédigé par : scoubab00 | 18 décembre 2014 à 22:48
"Passez quand même de bonnes fêtes de Noël, cette période où les chrétiens fêtent la naissance de Jésus, un enfant juif."
Rédigé par : Paul Duret | 18 décembre 2014 à 16:03
Et un bon Nouvel An pour sa circoncision.
Rédigé par : Alex paulista | 18 décembre 2014 à 19:19
@ Robert Marchenoir | 18 décembre 2014 à 12:37
Mon intervention n'a pas non plus un caractère polémique. Pour répondre à votre question, il suffit d'observer la manière dont ont été et sont menées les réformes successives, territoriales et administratives notamment.
Le rural n'est manifestement pas la préoccupation de nos gouvernants. A titre d'exemple, regardez la manière dont sont conçues les "métropoles" qui en quelque sorte sont appelées à se substituer aux départements. Pensez-vous un instant que les problématiques du rural profond seront leur préoccupation ?
De même en ce qui concerne les communautés d'agglomération où les conseils communautaires sont pour la plupart majoritairement constitués d'élus de la ville-centre.
Par ailleurs, la réorganisation en cours devrait faire cette fois-ci disparaître définitivement les sous-préfectures.
De même, la rationalisation administrative conduit à la suppression progressive des hôpitaux ruraux, des maternités rurales, voire des cabinets médicaux. Sans compter les regroupements de services, notamment de secours (dissolutions de gendarmeries par exemple) ou les suppressions de bureaux de poste. Le service est alors censé être assuré autrement, mais, quoi que fassent ceux qui en sont chargés, il n'en est pas moins dégradé en matière de rapidité de réponse.
Enfin, si nos dirigeants s'inquiètent de la pauvreté apparente dans le milieu urbain, qui s'inquiète sérieusement de la pauvreté en milieu rural, qui s'accentue constamment ? Seuls quelques géographes s'en préoccupent à partir de leurs statistiques comparatives.
A présent l'idée républicaine de péréquation pour offrir à tous les citoyens le même service public de proximité s'efface devant les préoccupations et choix de priorités budgétaires.
Rédigé par : Robert | 18 décembre 2014 à 19:01
@ Garry Gaspary
"A ces mots on cria haro sur le baudet.
[...]
Ce pelé, ce galeux, d'où venait tout leur mal."
On remplace le baudet par l'"esprit christianisé" et on a un parfait résumé de l'opinion que vous exposez avec tant de véhémence dans vos commentaires.
Vous êtes-vous avisé que le principal enseignement de la pensée biblique et évangélique (hébraïque et christique) est justement qu'on a toujours tort de céder à l'éternelle tentation de désigner un coupable et de lui faire porter le poids des fautes communes ?
Cet enseignement est, il est vrai, difficile à entendre. Il nous oblige à la lucidité, et à la responsabilité. Cela fait de lui un coupable parfait.
Quand le message est désagréable, on s'en prend au messager...
Rédigé par : Denis Monod-Broca | 18 décembre 2014 à 18:35
@herman | 18 décembre 2014 à 15:00
"Faites attention Savonarole !...
Merci de me prévenir, je dois vous avouer que je suis las de toutes ces histoires. J'ai vécu plus de quinze ans en Egypte, Tunisie, Maroc, j'ai bouffé halal toute ma vie, je me suis endormi à l'appel du muezzin, et je suis toujours vivant.
Je comprends Zemmour, mais il me barbe, c'est pas ma vie, c'est pas ce que j'ai connu.
De Ménard à Zemmour, tous ces "rapatriés" qui ont fait suer le burnous m'indisposent.
Rédigé par : Savonarole | 18 décembre 2014 à 17:39
@ herman
Robert Marchenoir préfère, lui, jeter à la mer les noirs et les arabes.
C'est de la diffamation. Vous êtes un menteur et un calomniateur.
Robert Marchenoir tape aussi occasionnellement sur le "socialiste" Obama qui aura eu l'audace de créer une assurance-maladie conçue pour la classe moyenne de son pays ! Quelle horreur ! Avant cela (avant l'arrivée du "national-socialiste" "Obama-Hitler" comme aiment l'appeler les Bob américains...) seuls les pauvres pouvaient bénéficier d'une assurance quasi gratuite remboursant la plupart des dépenses.
Comme la plupart des Français qui haïssent les Etats-Unis (à l'exception d'Obama qui trouve grâce à leurs yeux pour la seule raison qu'il est noir), vous en parlez sans rien y connaître.
1. Obama est certainement un socialiste, mais il n'est certainement pas nationaliste. Au contraire, il passe son temps à trahir les intérêts de son pays sur la scène internationale (cf. le honteux discours du Caire, acte de soumission aux musulmans). Absolument personne, aux Etats-Unis, n'accuse Obama d'être nationaliste !
2. La majorité des Américains sont opposés à l'Obamacare. Que cela vous plaise ou non. C'est aux Américains de décider ce qu'ils veulent pour leur pays, pas aux gauchistes français.
3. Ce qu'il y avait avant l'Obamacare n'était pas seulement "une assurance quasi-gratuite" (d'ailleurs, une assurance maladie d'Etat n'est jamais gratuite : elle est payée par l'impôt) : c'étaient des contrats d'assurance-maladie privée, payés par les employeurs.
4. Depuis la promulgation de l'Obamacare, de nombreux Américains ont été contraints d'abandonner leur contrat d'assurance-maladie privée, qui leur convenait fort bien. Des patients en cours de traitement pour des cancers se sont vus retirer leur couverture maladie du jour au lendemain, et mis en demeure de souscrire un nouveau "contrat Obama" beaucoup plus coûteux. Les mettant ainsi en danger de mort. Obama a menti aux Américains en leur disant : "Vous pourrez garder votre assurance existante si elle vous convient".
5. L'Obamacare est une loi idéologique, qui oblige les assureurs, contrairement à ce qui se faisait auparavant, à rembourser l'avortement. Ce qui augmente le coût de l'assurance pour les Américains, et heurte les convictions d'une bonne partie d'entre eux.
6. L'un des principaux économistes ayant participé à l'élaboration de l'Obamacare vient d'avouer que la loi avait été délibérément conçue de façon à être si complexe que personne ne puisse rien y comprendre, afin que ses inconvénients restent cachés et que l'opposition ne puisse pas s'exprimer.
7. L'Obamacare n'apporte aucun remède à l'un des plus gros problèmes du système de santé américain : si un nombre important de gens en sont exclus, c'est qu'il est trop cher (c'est le plus coûteux du monde, et de loin ; beaucoup plus que le système français, qui est déjà un monstre de gaspillage). Et si le système américain est si cher, c'est en grande partie à cause des dommages et intérêts délirants qui sont réclamés, et obtenus, par des patients qui se prétendent victimes d'erreurs médicales, ce qui fait exploser le prix des assurances des médecins.
Ce problème aurait été facile à régler ; mais cela aurait exigé de s'attaquer au lobby des avocats, très puissant aux Etats-Unis. Les gauchistes français, stupides et ignorants, défendent donc le lobby américain des avocats : des gens richissimes... et détestés de leurs compatriotes.
8. Une bonne partie des gens dépourvus d'assurance-maladie avant l'Obamacare, avec lesquels les gauchistes français (et américains) nous faisaient pleurnicher, sont des immigrés illégaux. Bien entendu que les immigrés illégaux, aux Etats-Unis comme en France, ne doivent pas bénéficier d'assurance-maladie d'Etat gratuite. Ils sont 12 millions aux Etats-Unis ! Mais pour les gauchistes, l'argent pousse sur les arbres...
Rédigé par : Robert Marchenoir | 18 décembre 2014 à 17:38
«… la découverte journalière d'un véritable dégueulis verbal dont le modeste lecteur que je suis est tenté de s'abstraire.»
Faites comme moi, Herman : la tortue… Rentrez dans votre carapace !
(in memoriam oursivi…)
Rédigé par : sbriglia@herman | 18 décembre 2014 à 17:34
@ Garry Gaspary
Les bras m'en tombent. Mais ou donc allez-vous chercher toutes ces contre-vérités ?
Je crois qu'il faudrait tout reprendre à zéro mais le blog n'est peut-être pas le média le plus adapté pour le faire.
Passez quand même de bonnes fêtes de Noël, cette période où les chrétiens fêtent la naissance de Jésus, un enfant juif.
Rédigé par : Paul Duret | 18 décembre 2014 à 16:03
@gone with the bling
C'est donc bien pour cela qu'il faut aider les gens à vivre et notamment éviter de les angoisser avec les trous fictifs de la sécurité sociale.
Cela a dû vous échapper dans la lecture.
Rédigé par : calamity jane | 18 décembre 2014 à 15:54
Faites attention Savonarole, Robert Marchenoir* tape sur Garry Gaspary pour la seule raison que ce dernier vomit l'esprit christianisé de la France tandis que lui s'acharne sur la France pays socialiste. Ils devraient tous deux faire tandem mais Robert Marchenoir préfère, lui, jeter à la mer les noirs et les arabes. On a les plaisirs qu'on peut !
*Robert Marchenoir tape aussi occasionnellement sur le "socialiste" Obama qui aura eu l'audace de créer une assurance-maladie conçue pour la classe moyenne de son pays ! Quelle horreur ! Avant cela (avant l'arrivée du "national-socialiste" "Obama-Hitler" comme aiment l'appeler les Bob américains...) seuls les pauvres pouvaient bénéficier d'une assurance quasi gratuite remboursant la plupart des dépenses. Une CMU américaine en quelque sorte...
Ah, Robert !...
Rédigé par : herman | 18 décembre 2014 à 15:00
C'est en 2012 qu'il fallait choisir entre la France et la gauche...
Rédigé par : Savonarole | 18 décembre 2014 à 15:00
@ gone with the bling | 18 décembre 2014 à 11:28
Vous avez parfaitement raison sur les DEUX sujets.
Quant à moi je m'étonne que Hollande ait pu appeler à son aide Pétain dans son discours au musée de l'immigration. Je cite : "Ces vents mauvais soufflent de plus en plus, pas seulement en France, partout en Europe (…)"
C'est du Pétain le 12 août 41 à Vichy ! (l'Europe en prime)
Il a dû apprendre l'histoire de France à l'école paternelle ;-)
En même temps à un Président qui dit : "Parler d'immigration, c'est convoquer l'histoire de France (…)" qu'ajouter ?
Rédigé par : breizmabro | 18 décembre 2014 à 13:16
@Robert
Je serais curieux de savoir de quoi vous parlez exactement lorsque vous dites que les services publics désertent les campagnes.
Ceci n'est pas une question polémique. J'aimerais vraiment savoir de quoi parlent les gens lorsqu'ils répètent cette plainte, omniprésente dans le débat public.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 18 décembre 2014 à 12:37
@Garry Gaspary
Si votre sagacité s'exerçait un peu sur votre psychisme, vous vous poseriez la question de savoir si vos connaissances sont suffisantes pour fonder vos thèses abracadabrantes.
Le christianisme est issu des relions indo-européennes, si bien que bon nombre de ses rites présentent des similitudes avec ceux de l'Inde: trimurti - trinité etc. etc.
La révolution proprement chrétienne a été le reniement du judaïsme qui est un accident de l'histoire de l'humanité, et l'incarnation de Dieu, incarnation ouvrant la voie à un renouveau de la mystique dionysiaque avec tous les Denys qui s'en sont suivis.
Si bien que le christianisme a pu être adopté par Rome et tous les peuples occidentaux sans bouleversements, car il n'était qu'une parfaite synthèse des religions issues des civilisations indo-européennes.
L'Islam a été créé pour imposer la religion à ceux qui n'avaient pas su suivre le Christ, car ne comprenant que les baffes.
Si bien qu'il se trouve aujourd'hui adapté à l'Occident déchristianisé.
La nature humaine ne satisfaisant pas du vide spirituel, soit le christianisme se réveille, soit l'Islam prendra sa place.
En l'état, sur le plan de la morale, il n'est pas sûr que l'islam ne vaille pas mieux que notre civilisation de la téléréalité, du divorce et des maisons poubelles pour les vieux.
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Le problème de P. Bilger, c'est sa naïveté. Si le nul avait le moindre souci de la France, il n'aurait par exemple pas pris le risque de se faire gauler en scooter à la porte de sa danseuse. Il n'en rien à faire de la France, Hollande. Une seule chose aura été le moteur de sa vie professionnelle : les élections. Quant à sa vie personnelle, elle ne semble pas avoir d'autre moteur que la jouissance. La nullité spirituelle absolue.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 18 décembre 2014 à 11:58
L' approche des fêtes, et sans doute la nouvelle présentation, inspirent Sylvain, décidément très en forme. Je ne partage pas tout, mais au moins il a le don d'appuyer là où cela fait mal.
Cela étant posé alors que faut-il faire, c'est bien joli "fais pas ci, fais pas ça", mais où pose-t-on la frontière ?
En fait le coup est loupé, à un moment on pouvait faire une vraie modification, un vrai tournant sans angélisme, les 3/5 des assemblées étaient réunis, las, une nouvelle fois notre chef suprême s'est comporté comme un épicier de village, où les gens se rencontrent et papotent de la pluie et du beau temps.
Je crois qu'il va pouvoir boucler bientôt ses valises, et retourner dans son fief d'élu, notable "qui couche dans une chambre modeste", cela au moins il sait à peu près faire.
Et un de plus, couac bien sûr, le Premier ministre annonce le projet de Notre-Dame-des-Landes et comme d' habitude la ministre concernée n'est pas au courant. Ah concertation participative quand tu nous échappes ! Et nous citoyens qui comptions sur eux malgré tout.
Rédigé par : giuseppe | 18 décembre 2014 à 11:52
"Je ne parle jamais de l'Eglise, mais de l'esprit christianisé. Et ceci pour bien souligner que le problème a débordé largement de la simple communauté religieuse pour gâter toute une civilisation."
Rédigé par : Garry Gaspary | 18 décembre 2014 à 09:55
Très bien, s’il ne s’agit pas de religion, mais de l’esprit que celle-ci a généré dans une société qu’elle a formatée selon vous, alors il faut faire un vrai bilan.
Votre haine, il n’y a pas d’autres mots, de l’esprit de la chrétienté, vous porte à occulter un point important.
Cet esprit que vous rejetez avec une violence surprenante, est celui qui a servi de berceau à la science.
Parler seulement de la débilité sociale induite par l’esprit chrétien sans parler de son rôle implicite mais déterminant dans la création de la science relève d’une myopie grave.
C’est dans cette société que vous récusez que sont nées la science et la technique.
Restons sur le plan philosophique.
L’esprit chrétien repose tout d’abord sur une dualité, définie dans la Genèse : « Que la lumière soit ». Acte créateur au sein d’un vide total et sans contexte et qui sépare la lumière de la matière.
À cette dualité a succédé la Trinité chrétienne, un seul Dieu sous trois formes.
Il ne s’agit pas de dire si c’est vrai ou faux, mais de constater que cette dualité suivie de cette trinité porte l’esprit de l’homme qui réfléchit à un certain état de souplesse (disons-le comme ça) le rendant capable d’aborder la complexité du monde.
À cela s’ajoute une perception du temps linéaire, opposée à la perception cyclique d’autres religions. Nous ne reviendrons pas vivre d’autres aventures, mais nous ressusciterons à la fin du monde.
Cette fin du monde est une forme de linéarisation du temps.
C’est dans cette société christianisée que vous récusez que le temps a trouvé sa place, y compris dans sa version moderne de la relativité.
La science est redevable à l’esprit de la chrétienté de ce qu’elle est.
Ne me parlez pas des oppositions des hommes d’Eglise contre cette science, il s’agit ici de voir comment les concepts portés par l’esprit chrétien ont favorisé l’émergence d’une science en un certain lieu de la terre.
Évidemment ceci ne peut pas se discuter dans l’espace d’un maigre commentaire, mais je vous invite à réfléchir… après avoir pris vos calmants.
Rédigé par : Tipaza | 18 décembre 2014 à 11:42
Que oui, le débat monte d'un cran et les anathèmes volent bas ? Les discours sont argumentés, pleins d'alacrité et peut-être excessifs, mais c'est de vie ou de mort qu'il s'agit et l'une comme l'autre ne tolèrent pas la bouillie tiède du consensus.
L'immigration produit de fort bons citoyens, mais qui, horresco referens, deviennent de bons Français que d'aucuns considèrent comme nuisibles à l'humanité et donc voués à disparaître. Donc, la réussite dans l'immigration équivaut à une condamnation à mort. Il faut dire cela aux candidats, ils renonceront sans doute.
En revanche l'accent n'est pas mis, sauf par les soeurs Brontë du phénomène pécuniaire : le coût du passage.
Les Huns sont venus à cheval, les barbares à pied, mais ils ont mis du temps, or, les immigrés arrivent en quelques jours, leur potentiel monétaire se multiplie. On sait que ces pratiques engendrent des drames nombreux et le sacrifice de familles entières.
Alors, pour calmer le jeu, il serait bon que chacun écrive, ou fasse connaître, le processus, comment il a été engagé, les conséquences familiales, les cheminements physiques et moraux. Cela existe sans doute dans les procès-verbaux administratifs : il faudrait les diffuser, ce serait le sujet d'une historiographie riche en résultats.
On peut plaindre la France qui ne semble pas gouvernée de façon rationnelle, ou plutôt selon une rationalité de l'intérêt individuel et non du bien-être de la nation, si ce mot a encore un sens. En effet, à observer les attitudes du chef de l'Etat ou de ses ministres visibles, car il y en a de mystiques, on se demande pourquoi ils ont une attitude à ce point contraire aux voeux de ce qui forme leur base de réflexion, les Français, oui, mais quels Français ?
Quels buts ces gens poursuivent-ils ? Ils donnent prise, jour après jour, à la thèse du complot.
Rédigé par : genau | 18 décembre 2014 à 11:29
Le billet actuel se résume à :
Trop d’immigration anarchique tue l’intégration et accentue le rejet, futur engrais du vote populiste du Front National. François Hollande est un opportuniste hypocrite qui cherche à se recadrer à gauche. Il est en manque d'affichage de son ADN politique depuis qu'est clos le débat sur le mariage gay avec son bras d'honneur inepte aux familles. Critiqué sur la gauche de sa gauche pour sa politique économique droitière, il parade sur ce qui lui reste de fonds de commerce éculé et ressassé. Un poseur patenté de la bien-pensance édictée ! Il est au bord de l'explosion de contentement («qu'est-ce que je suis bien…») en adoptant les préceptes moraux de la fable sur la grenouille qui voulait se faire aussi grosse que le boeuf :
« Tout bourgeois veut bâtir comme les grands seigneurs,
Tout petit prince a des ambassadeurs,
Tout marquis veut avoir des pages. »
F. Hollande s'occupe bien de son ego, mal du pays. L'objectif de sa posture devant les sunlight n'est que trop limpide.
___________________________
M. Bilger, si vous avez raison d'être cruel avec les politiciens, je vous trouve sévère avec les médecins.
Vous disiez ceci dans votre avant-dernier billet :
« Plus gravement, si je ne veux pas dire comment je ne veux pas mourir, c'est parce que je refuse d'abandonner, malgré l'inéluctabilité de notre condition mortelle, mon humanité aujourd'hui vaillante, demain peut-être souffrante, pour la confier à d'autres. Je déteste cette volonté bureaucratique de s'insérer entre soi et soi, entre soi et ses états d'âme, ses peurs, ses courages, sa résignation ou ses révoltes, je récuse cette obsession de venir en surplomb peser sur nos destins et nous enjoindre de décider par avance de ce que délibérément beaucoup préfèrent laisser dans un flou frileux et rassurant ou dans une incertitude métaphysique.
Je ne désire pas que ce pouvoir s'occupe de nous, de moi, pour tout. S'il y a une dernière prérogative qui devrait nous être laissée, c'est bien celle de n'avoir personne, jamais, qui viendrait écouter aux portes de notre difficulté d'être, de notre angoisse, de notre résistance ou de notre soulagement face à l'issue prévisible ou imminente.
Ce n'est pas pour nous qu'on va légiférer.
Seulement pour permettre aux médecins, avec bonne conscience, de devenir les bureaucrates de notre mort.
De ce qui devrait demeurer, dans une intimité jalousement préservée, comme un scandale absolu, une lutte finale dont nous sortirions vaincus mais vainqueurs. »
Contrairement à ce qu'il semblerait que vous laissiez entendre, les médecins ne sont pas des cerbères aux portes du décès ni des promoteurs bureaucratiques des lois, violeurs au passage de vos derniers instants. Vous désirez alors le huis clos. Dont acte. Mais il faut pousser la logique jusqu'au bout. Après avoir expulsé les méchants médecins inquisitoriaux, n'allez pas solliciter - après-coup - leur savoir-faire pour négocier la sortie de situations atroces, inimaginables tant qu'on n'y a pas été confronté.
Contrairement à ce qui semble ressortir de vos dires, les médecins sont des humanistes consciencieux. Ils affrontent quotidiennement la souffrance et la mort. Ils ne revendiquent rien si ce n'est de porter assistance aux malades en situation de détresse. Le fond de leur âme, c'est de compatir avec ceux qui ont épuisé tout l'arsenal thérapeutique disponible face à la dureté des situations rencontrées.
Car l'ennemi, le vrai, c'est la maladie, la camarde. Pas les lois, la bureaucratie, ou les professionnels dévoués… Il ne faut jamais l'oublier.
Rédigé par : gone with the bling | 18 décembre 2014 à 11:28
@Garry Gaspary
Avez-vous jamais lu "Génie du Christianisme" de Chateaubriant qui n'est pas ce qu'on peut appeler un esprit faible ?
Rédigé par : daniel ciccia | 18 décembre 2014 à 10:39
GG doit avoir les oreilles qui sifflent ; je vois que sur ce site beaucoup de naïfs écrivent contre lui ; de grâce laissez-le s'exprimer, ce n'est qu'un troll comme on en voit beaucoup sur d'autres sites, je reconnais sa plume, il propage les provocs et beaucoup de niais tombent dans son panneau ; n'en faites pas des dissertations ; il emploie des copiés collés que l'on retrouve ailleurs, essayez de vous élever au niveau de Philippe Bilger (mission impossible), toisez avec gentillesse ces messieurs ; sa parano antichrétienne est quand même suspecte d'aventures "émotionnelles" cléricales ; mais ce n'est pas grave et retrouvez votre sérénité en ces jours chrétiens bénis de la Nativité ; passez tous un bon Noël.
Rédigé par : sylvain | 18 décembre 2014 à 10:16
@ Paul Duret
Je ne parle jamais de l'Eglise, mais de l'esprit christianisé. Et ceci pour bien souligner que le problème a débordé largement de la simple communauté religieuse pour gâter toute une civilisation. Dit autrement, il n'est pas nécessaire d'être chrétien, au sens religieux du terme, pour avoir un esprit christianisé. Et il ne suffit pas non plus d'être chrétien pour l'avoir.
Il suffit de lire les Evangiles pour conclure que le prototype civilisationnel qui y est proposé se résume à un être pauvre, bête comme ses pieds, voire malade physiquement ou mentalement. Le christianisme est l'unique ensemble de "valeurs" au monde qui loue toute débilité humaine.
Notre civilisation a été plongée à grands coups de torture et de censure pendant deux mille ans dans cette folie proprement inhumaine. Tant et si bien qu'encore aujourd'hui, nous sommes prêts à sacrifier les forces vives de notre pays uniquement pour sauvegarder cette part de débilité sociale.
L'esprit christianisé est incapable de rivaliser avec le rationalisme de l'esprit juif, il cherchera donc à se débarrasser régulièrement des Juifs au risque de mettre sa propre civilisation en retard intellectuellement. L'esprit christianisé est incapable de rivaliser avec le courage et la force de l'esprit musulman, il cherchera donc à intégrer le moins possible les populations musulmanes afin qu'elles ne puissent devenir une concurrence trop lourde pour lui sur le marché du travail. Au risque de mettre son propre pays en retard économiquement.
Et il faut bien saisir toutes les conséquences de cela : la baisse générale du niveau culturel, le parcage des populations immigrées permettant à l'Etat de se désengager peu à peu localement et créant ainsi artificiellement de la paupérisation et de la délinquance là où il pourrait y avoir éducation et emploi, la bêtise de nos médias, la perte de repères de nos jeunes, etc., etc., tout cela n'est fait que pour préserver cette part de notre population trop débile pour faire partie d'une quelconque élite ou pour travailler avec abnégation.
Tout cela n'est fait que pour que les derniers puissent continuer à penser qu'ils sont autre chose que les derniers et pour ainsi contenter l'esprit christianisé.
Rédigé par : Garry Gaspary | 18 décembre 2014 à 09:55
@Robert Marchenoir | 18 décembre 2014 à 01:56
Démonstration implacable.
Ce Gaspary est le fils dévoyé de Christian C.
Y a un air de famille...
Rédigé par : Savonarole | 18 décembre 2014 à 09:34
Pour toutes les victimes de la propagande médiatique socialiste qui croient que la chrétienté est en recul, vous avez tout faux, désolé, je suis sur le terrain et les clichés recuits aux odeurs de graillons gauchistes sont définitivement périmés : les vieilles bigotes qui caquètent sur le devant des églises le dimanche matin c'est encore valable certes dans quelques patelins éloignés et désertés, mais dans les communes vivantes de droite ou de gauche, avec les nouvelles générations de jeunes curés et toutes les jeunes familles qui s'installent, la chrétienté se réveille et se redynamise : les messes ne ressemblent plus à ce qu'on a connu, des forums de jeunesse pendant et après les messes rameutent beaucoup d'enfants du quartier et des écoles avoisinantes, les jeunes prêtres donnent la parole à tous sur tous les sujets sociaux et sociétaux, sans haine, sans parti pris, avec tolérance et humanisme, sans rejet des autres religions et invitent même les incroyants à venir dialoguer autour d'un jus d'orange et biscuits devant l'église ; les dimanches matins vers 11 heures, on voit les mêmes défilés de mamans avec leurs enfants que ceux en semaine aux heures d'entrée et sortie des écoles, les cloches en plus ; tout ce nouveau phénomène se passe en douceur, sans bruit ni publicité médiatique et se répand dans toutes les communes ; le mouvement est en marche et rien ne l'arrêtera car tous les participants y sont très accros.
La chrétienté est une religion d'avenir, de paix, d'ouverture d'esprit au monde et d'humanisme, les vraies valeurs morales d'une société équilibrée qui s'épanouira face aux destructeurs de civilisation qui s'échineront en vain à propager leur haine.
Rédigé par : sylvain | 18 décembre 2014 à 08:57
Beaucoup ici savent écrire mais n'ont pas le moindre pet d'intelligence pour lire les autres, dialogue de sourds. Untel suspecte Garry Gaspary de détester les chrétiens soulignant que la France n'en compte plus assez pour s'en méfier alors que quiconque sait lire n'ignore pas que G.G nous parle simplement de ce que le christianisme aura laissé comme héritage culturel dans notre France et dans nos têtes. Aucun chrétien visé, juste le christianisme. Tipaza le nietzschéen revendiqué devrait s'en réjouir lui qui loue puissance et force à chaque commentaire après nous avoir cité son idole ennemi juré du christianisme, mais il se tourne alors paradoxalement vers le Vatican pour se défendre de mal penser.
Je ne suis pas particulièrement sensible à la pensée de Monsieur Gaspary car j'estime au contraire le rôle positif du christianisme dans notre appréhension des choses et des êtres, mais je dois dire que ce G.G. met sur la table de quoi débattre avec nombre de commentateurs qui pensent différemment mais au lieu de ça : attaques ad hominem, défausse en rase campagne, flou entretenu et propos hors-sujet !
Tant que j'y suis ! Christian C, où vivez-vous ? bon sang mais vous pensez réellement que Polony est une facho qui ne connaît rien de son sujet ? que les problèmes scolaires dont elle parle ne sont que fantasmes et idéologie ? La France doit mettre sous le tapis les problèmes quand ceux-ci ne concerne que les pure souche ??
Et pour finir, bravo à Alex paulista qui sait toujours (enfin presque...) nous mettre le nez dans notre c...
PS : J'ai critiqué un jour JD.Reffait pour son extrême fermeté à l'égard des sorties de route des commentateurs mais je dois dire qu'il avait quand même raison le bougre car depuis deux ans c'est la découverte journalière d'un véritable dégueulis verbal* dont le modeste lecteur que je suis est tenté de s'abstraire. Difficile depuis quelque temps quand habitude fut prise de lire tous les posts...
*Quand on n'a rien à dire sur le billet on ferme sa gu... !
Pitié, eileen, sylvain, Parigoth, hameau, etc. Fermez-là un peu, prenez des vacances !
Rédigé par : herman | 18 décembre 2014 à 04:49
Puisque visiblement Garry Gaspary fait l'imbécile (doublé d'un cuistre), je dois mettre les points sur les i et expliquer en quoi son commentaire est, non seulement raciste, mais nazi.
Commentaire du 17 décembre 2014 à 08:33
http://www.philippebilger.com/blog/2014/12/monsieur-le-président-il-faut-choisir-la-france-ou-la-gauche-.html?cid=6a00d8341c86dd53ef01b7c7219640970b#comment-6a00d8341c86dd53ef01b7c7219640970b
Cette France dépressive, christianisée, moribonde doit et va disparaître. C'est quasi darwinien. Le moindre étranger sur cette terre vaut mille fois plus que n'importe quel zombie appartenant à la France dont vous nous parlez. Parce que le moindre étranger sur cette terre a une volonté de vivre qui a totalement disparu de cette France. Il est donc sain, urgent même que cette France meure et laisse la place.
En ce jour, la République aura enfin son heure de gloire. Car il est clair que ce que cette France moisie rejette, ce n'est pas autre chose que la liberté parce qu'elle se sait esclave de ses émotions, l'égalité parce qu'elle se sait humainement inférieure à tout humain et ne peut donc rivaliser avec personne, et la fraternité parce qu'elle se sait tellement pitoyable qu'elle ne peut inspirer que mépris.
Voilà un programme strictement raciste et génocidaire : la "France moisie" (les chrétiens, les électeurs de Marine Le Pen, les lecteurs d'Eric Zemmour et je suppose Philippe Bilger lui-même) est inférieure à tout être humain.
On commence à insulter une catégorie entière de la population, puis on proclame son infériorité intrinsèque, enfin on lui dénie carrément la qualité d'être humain.
Ensuite, on proclame la nécessité de la disparition de cette population, et son remplacement par une autre dans le but "d'assainir" la nation.
Enfin, on affirme le triomphe du régime politique qui aura procédé à cette substitution.
C'est exactement la définition du racisme, et la phase préparatoire de tout génocide selon l'organisation internationale Genocide Watch.
http://www.genocidewatch.org/aboutgenocide/8stagesofgenocide.html
Il suffit de remplacer France moisie par Juifs, étrangers par Aryens et République par troisième Reich pour retrouver les théories du socialiste Hitler. On m'excusera de ne pas avoir Mein Kampf sous la main, ni d'autres textes du maître à penser de Garry Gaspary, mais l'on pourrait sans nul doute retrouver des citations d'Hitler extraordinairement proches de ces passages.
Et, bien sûr, des citations d'organisateurs d'autres génocides : contre les Arméniens, les Grecs, les Ukrainiens...
Garry Gaspary en est déjà à la troisième étape du génocide : la déshumanisation. Selon la description de Genocide Watch :
Un groupe dénie toute humanité à un autre groupe. Ses membres sont comparés à des animaux, de le vermine, des insectes ou des maladies. [Ici, à de la moisissure.] La déshumanisation a pour but d'annihiler la révulsion humaine naturelle à l'encontre du meurtre. A cette étape, la propagande haineuse, par écrit ou à la radio, [ou sur les blogs] sert à vilipender le groupe victime.
La société française en est déjà à la cinquième étape : la polarisation.
Les extrémistes dressent les groupes l'un contre l'autre. Des groupes haineux diffusent une propagande clivante. [On reconnaît ici SOS Racisme, le MRAP et toutes les associations qui propagent la haine anti-française.] Des lois peuvent interdire les mariages mixtes ou l'interaction sociale. [On reconnaît ici les lois de la charia, qui règnent en pratique dans différentes partie du territoire, et interdisent, par exemple, aux femmes musulmanes d'épouser des hommes non musulmans, ou aux pompiers, médecins, facteurs, réparateurs et autres de pénétrer dans les zones musulmanes.] Les modérés appartenant au groupe persécuteur sont les mieux placés pour empêcher le génocide : ce sont donc les premiers à être assassinés. [Et en effet, les premières victimes de Mohamed Merah ont été des soldats musulmans de l'armée française.]
La société française en est même, par certains aspects, à la sixième étape : la préparation.
Les victimes sont identifiées et tenues à l'écart en raison de leur identité ethnique ou religieuse. [Attaques systématiques d'églises, incendies de magasins juifs, agressions antisémites.] Les membres du groupe persécuté voient leurs biens expropriés. [D'innombrables Français possédant des logements ou des commerces dans des zones occupées par les immigrés se sont vus contraindre de partir après avoir vendu leur bien pour une bouchée de pain, suite au harcèlement et à des agressions répétées. A l'instar de Marie-Neige Sardin, la libraire du Bourget, qui a même été violée pour l'inciter à abandonner son commerce.]
http://le-bourget.over-blog.com
Garry Gaspary appelle de ses voeux la septième étape : l'extermination. Et à vrai dire, nous en sommes déjà là, si l'on veut bien considérer que la criminalité la plus grave, viols et meurtres, est de façon disproportionnée le fait des personnes d'origine immigrée, et s'alimente d'une haine raciale ouverte et systématiquement proclamée.
A ce stade, seule une intervention armée rapide et passive peut arrêter le génocide. [Genocide Watch préconise l'intervention de la brigade d'intervention rapide des Nations Unies, ou de la brigade équivalente de l'Union européenne.]
Garry Gaspary anticipe même sur la huitième étape qui est l'une des plus importantes : le déni, qui vient après le génocide.
Personne, ni en France, ni dans le monde, ne la regrettera [cette France moisie]. Au contraire, cette mort programmée sera le signe évident d'une seconde renaissance historique pour la France.
Hitler, lui, au moins, avait tenté de dissimuler la solution finale. Garry Gaspary se fait sa propre petite conférence de Wannsee devant tout le monde.
On reconnaîtra ici le vice rhétorique caractéristique des négationnistes, qui parviennent à se réjouir de la solution finale tout en la niant : la France moisie n'existe plus, elle n'a jamais existé, tout le monde l'a oubliée ; mais sa mort a bel et bien été programmée...
Rappelons que, selon la définition des Nations Unies, il n'est pas nécessaire qu'il y ait massacre proprement dit pour qu'il y ait génocide.
http://www.ushmm.org/confront-genocide/defining-genocide
La convention du 9 décembre 1948 sur la prévention du génocide stipule en particulier que le génocide est constitué dès lors que :
L'on impose des mesures destinées à empêcher les naissances au sein du groupe persécuté.
Comme, par exemple, le remboursement de l'avortement et de la contraception par la Sécurité sociale, l'incessante propagande d'Etat en faveur de l'un et de l'autre jusque dans les écoles, exclusivement dirigée vers les Français de souche, tandis que les personnes issues de l'immigration sont encouragées à profiter de toutes les allocations et mesures qui facilitent la natalité des étrangers d'origine (allocations de naissance, familiales, de rentrée scolaire, aide préférentielle au logement bon marché -- qui est au contraire rendu très difficile d'accès pour les Français de souche -- tolérance de la polygamie et détournement des aides sociales en faveur de cette dernière).
Comme, aussi, la persécution pénale des opposants à l'avortement et à la contraception.
La convention des Nations Unies considère aussi qu'il y a génocide à partir du moment où :
Des conditions de vie conçues pour provoquer la destruction physique, partielle ou totale, d'un groupe humain sont infligées délibérément, qu'il s'agisse d'un groupe national, ethnique, racial ou religieux.
Ou bien à partir du moment où :
Des dommages sérieux, corporels ou mentaux, sont infligés aux membres du groupe persécuté dans ce but.
Ce qui correspond à l'évidence à la criminalité massive et spécifique infligée par les immigrés d'origine aux indigènes (note aux malcomprenants et usurpateurs : en France, les indigènes sont les Français de souche), accompagnée de justifications racistes et annexionnistes ("sales Français", "la France est à nous"). Criminalité délibérément encouragée par la politique judiciaire laxiste du gouvernement.
S'ajoutent à cela l'interdiction pénale du "racisme", qui est en réalité une interdiction de critiquer l'immigration et les immigrés, et la stratégie d'éviction sociale mise en œuvre au profit des immigrés et au détriment des autochtones.
Bref, nous avons affaire au génocide par substitution ethnique, expression inventée par le militant communiste noir Aimé Césaire, dans les années 70, pour dénoncer une future et imaginaire invasion blanche aux Antilles, alors que ce génocide est bel et bien en cours, en France, à l'encontre de la population autochtone, et au bénéfice "du moindre étranger sur cette terre", comme le dit suavement Garry Gaspary avec son nazisme à rebours, qui défend le nouveau surhomme : le non-Français, non-Européen, non-chrétien, non-Blanc.
http://www.fdesouche.com/genocide-par-substitution
Rédigé par : Robert Marchenoir | 18 décembre 2014 à 01:56
Les rebeus et leur verlan ont déteint sur la gauche depuis longtemps.
L’immigration, une chance pour la France ? alors que c'est exactement le contraire :
la France, une chance pour l'immigration.
Sinon ils ne seraient pas des millions à vouloir venir surtout dans un pays raciste, xénophobe, rance, fasciste, réactionnaire, colonialiste... alors qu'eux sont intelligents, raffinés, angéliques, laïques, diplômés, monogames, en pleine santé et humanistes...
La gauche de salon se complaît dans le monde à l'envers mais se renseigne auprès de son syndic d'immeuble pour savoir s’ils vont être touchés par la mixité de palier. "Not in my back yard". Ou alors à la rigueur par l’escalier de service.
Rédigé par : hameau dans les nuages | 18 décembre 2014 à 01:11
@Garry Gaspary
Vous semblez avoir un sérieux problème avec les chrétiens. Il en reste pourtant fort peu en France !
C'est leur accorder beaucoup trop d'importance que de les considérer comme la cause unique des faiblesses de la France.
Vous devriez chercher un peu ailleurs et surtout ne pas hésiter à vous mettre personnellement en cause. Charité bien ordonnée commence par soi-même.
Rédigé par : Paul Duret | 17 décembre 2014 à 23:10
Christian C, le sylvain de gauche, l'humour en moins, la haine en plus et la bêtise en bonus.
Pitoyable.
Rédigé par : Jean-Paul Ledun | 17 décembre 2014 à 22:52
@Alex paulista
Merci d'avoir évoqué mes quelques mots.
@Garry Gaspary
Je vois que le mot "chrétienne" vous fait réagir fortement aussi ne tenterai-je pas d'argumenter plus longuement. J'ajouterai seulement que si l'Egalité est une valeur républicaine, elle est aussi une valeur chrétienne puisque les être humains sont tous égaux devant Dieu, immigrés ou pas (etc.).
Rédigé par : Josiane Lacombe Minguell | 17 décembre 2014 à 22:26
Le paragraphe le plus important à mes yeux est le suivant :
"Quand il esquisse une analyse juste - "Trop de nos concitoyens se considèrent encore comme des étrangers, trop de nos compatriotes ont le sentiment de ne plus être chez eux..." - du constat de ce premier refus et de cette seconde angoisse, on sent bien qu'il s'acharne à ne tirer aucune conclusion opératoire parce que le faire, ce serait trahir une certaine gauche et, se préoccupant de la France, risquer d'emprunter si peu que ce soit au FN".
Oui trop d'étrangers deviennent citoyens français sans avoir l'intention profonde de l'être en voulant manifester leur appartenance à d'autres cultures et en refusant la culture du pays d'accueil.
Oui l'insertion brutale d'un grand nombre de personnes d'origine africaine ou nord-africaine dans un système social dont elle ignorent les codes et dans des "cités" ou "quartiers" dits par euphémisme "populaires", peuplés à 90% de personnes de même origine où les modes de vie des pays d'origine sont cultivés leur interdit de facto de faire leurs ceux du pays d'accueil. Et rendent ainsi quasiment impossible l'acquisition par leurs enfants de la langue française et des codes de la vie sociale française.
Mais aussi combien ont fait et font l'effort de se fondre dans notre société ? De fait, on ne les distingue plus réellement du reste de la population française et ils cessent alors d'intéresser les médias. Ils ne sont plus "visibles" et donc sont devenus sans intérêt... Pourtant ils sont nombreux dans tous les domaines de la société, du monde des affaires à la recherche scientifique de pointe, en passant par les services de santé ! Mais ils sont comme les trains qui arrivent à l'heure : sans intérêt journalistique.
Oui les Français du monde rural s’appauvrissent et ne sont pas l'objet de la même sollicitude de la part des gouvernants. Ils voient leur monde se désertifier à grande vitesse, perdre peu à peu tous les services publics. A juste raison, ils peuvent se plaindre de voir l'essentiel des subventions s'investir dans la politique de la ville au détriment de la France profonde.
Oui les ouvriers ne sont plus la préoccupation de la gauche de gouvernement, Terra Nova le préconisant expressément.
Alors nombre d'entre eux risquent effectivement d'emprunter beaucoup au FN.
Notre système de gouvernement est rempli des gens qui idéologiquement se comportent comme les trois singes : ils refusent de voir, d'entendre et de dire la réalité, l'idéologie étant plus porteuse de bons sentiments et facilitant à bon compte le déni de réalité.
Les réveils seront nécessairement douloureux, à cause de ceux qui, ayant tout le temps à la bouche la référence à la République, l'ont en réalité abattue. Sans doute leur faudrait-il se pencher sur la fin de l'empire romain, non en se contentant des manières très XIXe de les conter et des poncifs associés, mais à la lumière des recherches historiques les plus récentes. L'Europe ouverte à tous les vents y ressemble au plus haut point et avec le même risque mortel à échéance de quelques décennies...
Rédigé par : Robert | 17 décembre 2014 à 21:46
Arrêtez de contrarier Garry Gaspary, il est atteint du syndrome de la soutane ; de la chrétienté il ne connaît que le presbytère, le seul endroit où les enfants savent que le curé... "habite".
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La gauche : le bal des faux culs.
M. Gôôôche est un grand humaniste solidaire et généreux, il nous clame des grandes leçons de social ; il bêêêle haut et fort : "je suis pour..." mais pense tout bas : "pourvu que..."
- Je suis "pour" les logements sociaux (pourvu qu'ils n'en mettent pas devant chez moi )...
- Je suis "pour" la mixité sociale (pourvu qu'il n'y ait pas d'étrangers sur mon palier)...
- Je suis "pour" une société multi-ethnique (pourvu que ma fille se marie avec un bon Français)...
- Je suis "pour" l'égalité des chances (pourvu que mon gamin soit pistonné)...
- J'ai mon coeur à gôche (pourvu que mon portefeuille reste à drouâte)...
- Je suis "pour" les mariages gay (pourvu que mon fils ne soit pas homosexuel)...
- Je suis solidaire des grévistes (pourvu que mon train circule et arrive à l'heure)...
- Je suis "pour" la répartition des richesses (pourvu qu'ils ne saisissent pas mon mobil-home et ma Béhème)...
- Je suis "pour" la révolution (mais pas avant d'avoir fini de payer mon pavillon dans 16 ans 3/4)
- Je suis "pour" l'Education nationale (pourvu que je puisse mettre mes enfants dans le privé)...
- Je suis "pour" descendre dans la rue (sauf au bord de la mer, en juillet et août)...
Restez bien à gauche MM. les hypocrites !
Rédigé par : sylvain | 17 décembre 2014 à 20:59
Les chiffres officiels du nombre d'adhérents au PS sont de 60.000.
Pour un parti qui dit représenter la France et les Français, qui est au pouvoir et donc devrait drainer des adhérents, le constat est amer.
Mais cela ne fait pas réfléchir notre Président.
Désolant.
Rédigé par : J. Marques | 17 décembre 2014 à 18:57
La reddition du président de la République : quelle reddition ?
« La gauche la pire était de retour grâce à son verbe ». Mais, Monsieur Bilger, si les immigrants (lesquels ?) vous ennuient sur le chemin de votre résidence à vos bureaux, vous avez tout loisir de rester chez vous ! Ou alors, armez-vous, si votre vie est menacée.
Quel « vivre ensemble » est-il moribond ? Celui qui est menacé par les propos répugnants de Zemmour, qui conduisent la rédaction de RTL, ce ramassis de journalistes gauchistes, à se désolidariser de ses positions ?
Allez-y, Monsieur Bilger, expliquez ce qui menace votre façon de vivre. Vous n’en faites rien, vous n’avancez pas le moindre argument, pas le début d’un commencement d’exposé ou de démonstration.
« La France a peur », disait Roger Gicquel en 1976. Quelles menaces pèsent au quotidien sur vos épaules, du fait de la présence dans votre environnement d’immigrés menaçant votre vie, celles de vos proches, vos biens ?
Je ne vais pas ici énumérer les pays dont les habitants vivent au quotidien dans la peur. Ce n’est pas le cas de notre pays.
Vous êtes aussi limpide que le sont Eric Zemmour ou Natacha Polony.
Demandez à votre cabinet d’avocat de déménager de la rue d'Anjou, si la fréquentation en est devenue dangereuse du fait des immigrés.
Le fait d’être nombreux à répéter les mêmes insanités ne les transforme pas en réalité.
Rédigé par : Christian C | 17 décembre 2014 à 18:41
« Redoutable est la tentation d’être bon » comme disait Brecht !
Hollande aligne en effet tous les poncifs et les fonds de tiroir de la gauche mitterrandienne développés par SOS Racisme et C° depuis trente ans !
Il parle à son électorat classique sans se soucier de la souffrance générée par un "vivre ensemble" forcé. Un vivre ensemble avec des populations allochtones dont les manières de vivre et les représentations sociales sont à l'opposé des nôtres.
Bien entendu Hollande, comme tous les immigrationnistes, oublie de souligner que les Polonais, les Italiens, les Espagnols et Portugais n'ont jamais posé de problème parce qu'issus de la même culture...
Rédigé par : caroff | 17 décembre 2014 à 17:44
"Globalité aveugle". Il y a bien longtemps que l'on est aveugle dans ce pays, avec des discours à n'en plus finir. Comme pour la notation, un coup des chiffres, un coup des lettres, parfois les deux.
Mais n'y a-t-il personne dans ce pays pour décider une bonne fois pour toutes, sans petites phrases et demi-réformes, d'un bien commun, de l'immigration et comment la recevoir ?
Bon, on y mettra à réfléchir (?), j'espère, ni Jaquatali, ni A. Minc, ni B.H.L ; à partir de là on devrait faire du bon travail une fois pour toutes.
On réagit au gré du vent et des marées, E. Zemmour a dit, M. Le Pen juge que, E. Cosse pense que... Assez de tout cela, une grande partie des citoyens en a assez de tous ces verbiages au fil de l'eau.
J'ai connu l'immigration portugaise, espagnole, italienne étant plus jeune, et force aujourd'hui de constater qu'ils travaillent tous, qu'ils participent tous, parents compris, à notre vie sociale et économique.
La seule motivation était le travail, être moins pauvres que chez eux en somme, sans bruit, dans la dignité et la discrétion, ils se sont investis, ont progressé, sont souvent dans mon domaine en première ligne, dans la mêlée pour le bien de l'équipe, et j'ai pu compter avec eux, comme ils ont pu compter sur moi.
On a l'impression que chaque fois que quelque responsable s' exprime là-dessus, il verse des tombereaux de boue liquide sous ses pieds pour patiner encore plus.
Volontaires pour tout, les immigrés dont je parle se sont investis sans rechigner, ils se sont imposés dans une société apte à les reconnaître, à percevoir leur motivation, donc à les confondre avec elle-même.
Assez de discours stériles, la vérité, la lucidité, pour savoir apporter les nuances sans globalisation.
Reconnaître ce qui peut nous apporter comme mieux vivre ensemble et savoir dire et rejeter avec honneur ce qui nous abîme.
Et vous verrez, le citoyen est intelligent, il sait faire la part des choses, ce qui évitera sans doute les amalgames douteux du FN, et la récupération facile.
Rédigé par : giuseppe | 17 décembre 2014 à 14:43
"L'immigration ne doit pas être un sujet tabou mais un sujet majeur car cela menace notre façon de vivre"
En gros, vous espériez que François Hollande débarque à l'inauguration de la Cité de l'immigration et déclare qu'elle "menace notre façon de vivre" ?
Vous êtes un peu extrême dans vos attentes...
Et d'ailleurs, en quoi l'immigration pratiquée aujourd'hui en France (une des plus basses d'Europe) menace-t-elle votre façon de vivre ?
Elle est majoritairement due à l'immigration familiale, à ne pas confondre avec regroupement familial puisqu'il s'agit de Français. Pour stopper le flot résiduel de l'immigration légale, il faudrait interdire aux gens de se marier avec des étrangers et de poursuivre une vie normale dans leur pays (la France) avec leur famille directe.
Pour le coup, c'est ça qui serait un lourd changement de mentalité et de façon de vivre.
Avant la décolonisation, la France était encore plus basanée. La France a été multicolore depuis le début de l'empire colonial, c'est juste que maintenant les couleurs se croisent, comme au Royaume-Uni. Mais encore une fois, c'est déjà acté, le débat sur l'immigration est dépassé.
Aujourd'hui le débat est celui du vivre ensemble, de la mixité sociale (plus que raciale car le pays n'est pas raciste).
Le commentaire de
Josiane Lacombe Minguell | 17 décembre 2014 à 08:44
est très juste et je le reprends à mon compte.
@ Robert Marchenoir
Si pour vous Garry Gaspary c'est Hitler, Diam's doit vous rappeler Lucifer en personne (en bas en lien).
Après, si quand on dit qu'on veut éliminer le racisme vous prenez ça comme une menace de mort...
Rédigé par : Alex paulista | 17 décembre 2014 à 14:23
@ Robert Marchenoir
Malgré votre piètre culture amazonienne, vous m'accorderez sans problème que si j'étais proche de l'idéologie nazie, j'aurais écrit quelque part : "L'Allemagne ou l'Internationale communiste ?". Que l'Internationale communiste ayant aujourd'hui du plomb dans l'aile, j'aurais même préféré : "L'Allemagne ou la gauche ?". Et qu'après tout, étant Français, il eut été plus logique pour moi d'écrire : "La France ou la gauche ?"
Mais je pardonne votre erreur d'autant plus facilement que vous partagez avec notre hôte le remarquable défaut de n'avoir aucune conscience (ni historique, ni politique) de ce que vous écrivez...
@ Josiane Lacombe Minguell
Oui, on la connaît, l'"égalité" chrétienne : les derniers seront les premiers et le Royaume des cieux est aux simples d'esprit. Eh bien, imaginez-vous que c'est justement cette égalité qui tire tout le monde vers le bas que P. Bilger houspille à longueur de blog. Tout en pensant par un aveuglement quasi démoniaque qu'elle tire son origine de la gauche...
Et c'est cette égalité purement chrétienne et complètement pourrie que notre civilisation tente de préserver par catastrophes historiques successives. Et elle n'est pas là pour sauver les immigrés mais bien pour préserver cette France christianisée, parasite, aussi bête que méchante, incapable de travailler aussi durement qu'un musulman, incapable d'étudier aussi durement qu'un juif, et qui pense rester au niveau des premiers tout en étant la dernière des dernières.
Pour boucler avec le nazisme, quelle puissance intellectuelle et culturelle aurait été l'Europe si son élite juive n'avait pas été exterminée par la Shoah ?
Quelle puissance économique ne serait-elle pas aujourd'hui si tous les Français bossaient avec le même courage que ceux qui font aujourd'hui les boulots les plus pénibles en France ?
C'est cela et uniquement cela, le suicide français : maintenir la tête sous l'eau de tout un peuple pour le mettre de force au niveau d'une populace infâme qui n'a comme qualité unique que le pire de tous les défauts : être chrétienne.
Rédigé par : Garry Gaspary | 17 décembre 2014 à 14:22
Bonjour,
Le peuple a choisi ses élites, il porte donc bien évidemment sa grande part de responsabilité vis-à-vis des générations qui montent. Sauf à subir la réplique de la crise de 2008, combien de temps faudra-t-il pour recadrer avec fermeté et dans la durée une organisation sociétale « pour tous », avant que la résonance que l’on devine produise son chaos.
- Le vote des étrangers serait-il le maillon fort qui permettrait aux communautarismes de baisser la garde pour que des liens sociétaux renaissent ?
Si oui tant mieux ! Si non, il est urgentissime de trouver non pas une mais des clés qui vont ouvrir des portes, établir les passerelles afin de stopper avec vigueur le sentiment d’une relative perte de repères en raisons de bien d’autres causes que l’immigration qui n’en est que la traduction simpliste.
Une multitude de causes qu’il faudrait accepter « maintenant » de hiérarchiser pour agir sur le changement actuellement si négatif, afin de commencer a minima à tendre vers du positif donc du consensuel large.
S’agissant de l’immigration, ce n’est évidemment pas l’intégration des individus qui pose désormais problème, mais bien celle de communautés qui sont en elles-mêmes déjà des embryons de peuples, dont les idéaux divergents se télescopent.
Rédigé par : fugace | 17 décembre 2014 à 14:21