Du 7 au 9 janvier 2015, dix-sept victimes à la suite d'assassinats odieux, à la lettre inhumains.
Comme c'était prévisible, inévitable après la résistance et l'obstination françaises, des réactions internationales violentes ont éclaté, pour dénoncer dans certains pays, l'Egypte, le Pakistan, le Yemen, le Niger et la Turquie notamment, les offenses à l'islam et à l'image du Prophète, dont Charlie Hebdo a été le vecteur courageux et imprudent.
Beaucoup d'actes antimusulmans en France.
Ce qui me semble extraordinaire depuis la fusion républicaine du 11 janvier - qu'on y ait participé ou non - tient au débat effervescent qui rend hommage à une liberté d'expression idéale et, à la fois, ose se pencher sur les limites qui pourraient être assignées à celle-ci.
En aucun cas, il ne s'agit d'accepter que l'intimidation, l'intolérance et, pire, la terreur viennent imposer à notre démocratie ce qu'elle devrait penser, écrire et parler.
Pour les restrictions que la liberté d'expression, quand elle abuse, aura à subir, la loi suffit amplement, et l'interprétation qu'en font les magistrats. On a bien compris que les idéologies et les religions pouvaient, dans notre état de droit, être critiquées, tournées en dérision, souillées par des propos et des caricatures alors que les hommes et les femmes, dans leur individualité, avaient toute latitude pour engager des actions et assigner quand elles s'estimaient diffamées ou injuriées.
Cette distinction, aujourd'hui, mérite d'être questionnée.
Pour n'évoquer que Charlie Hebdo, je continue à soutenir que, si les assassins ont constitué leurs victimes comme des représentants emblématiques et universels de la liberté d'expression, reste que leur conception de cette dernière était ciblée et s'attachait souvent de manière obsessionnelle, acerbe et vulgaire, aux croyances essentiellement chrétiennes et musulmanes, moins aux juives, sans doute préservées à cause de l'Holocauste qui a gazé six millions de juifs et de la peur de se moquer d'une religion avec un passé aussi tragique.
Ces dessins et caricatures m'ont paru représenter plus souvent le féroce combat d'un athéisme revendiqué que le souci d'une liberté démocratique. A mon sens, ils faisaient moins sourire par leur substance qu'ils ne se félicitaient eux-mêmes, si je les incarne, de leur provocation. La cruauté et l'offense passaient avant l'esprit.
Je ne crois pas que cette problématique complexe pourra se résoudre, comme le croit ingénument le louvoyant et centriste - ce n'est pas un compliment - Jean-Pierre Raffarin (France 5), par le pluralisme : en gros, on achète Familles chrétiennes à la place de Charlie Hebdo.
Il faut aller plus loin.
Il est paradoxal que les croyances ou les incroyances - ce qui touche les tréfonds, l'intimité des êtres, le plus vif de leur sensibilité - soient le terreau naturel, quasiment honorable, de la dérision et de la dénonciation, alors que les idées - ce qui peut et doit être contredit - font étrangement l'objet d'une relative abstention. Autrement dit, on s'abandonne plus volontiers à ce qui fait mal qu'à ce qui concerne le débat républicain authentique.
Est-il fondamental de caricaturer le Christ crucifié et de lui faire demander quelqu'un pour le retourner afin de "prendre" le soleil ? Qui peut véritablement s'esclaffer (France 2) ?
Est-il nécessaire, pour l'humour, de figurer le Prophète sodomisé ? Ne peut-on concevoir la colère de la plupart des musulmans devant une attaque aussi indécente, que la provocation seule justifie, sans susciter le moindre sourire ?
La loi s'applique quand la liberté outrepasse ses droits mais il me semble que tous ceux dont la fonction est d'user de la liberté d'expression pour se camper en "bouffons" de la République ne devraient pas s'abuser. Il n'est plus possible aujourd'hui de crier tactiquement "liberté, liberté" sans s'interroger sur les conséquences d'une autarcie créative et irresponsable. A un bout de la chaîne, il y a la loi. A l'autre, la conscience, l'éthique dont il ne serait pas scandaleux qu'elles s'imposent des limites que la terreur se verra toujours refuser.
Qu'on ne m'oppose pas, comme on a tendance à le faire à chaque fois que les tragédies de la société nous laissent perplexe et qu'on ne sait trancher entre liberté et dignité, entre l'expression de tout et la retenue ici ou là, les principes de laïcité. On définit celle-ci comme tolérance, écoute et surtout respect. Comment concilier cette exigence du respect avec son contraire qui s'en prend à ce que notre République désire voir préservé, précisément au nom de la laïcité ?
La laïcité ne serait-elle que l'autorisation d'offenser, avec l'onction démocratique, tout ce qui est religieux et qui ne souhaiterait qu'un privilège : une indifférence polie, une neutralité même pas bienveillante ?
Quand la "quenelle" de Dieudonné est réprimée et que les caricatures de Charlie Hebdo sont louées au nom de la liberté, il me semble que Claude Bartolone est un peu court (LCI) de pointer du racisme dans le premier cas et de la démocratie dans le second. A partir du moment où une liberté absolue n'est pas concevable ni souhaitable, quel comportement a les effets les plus détestables ?
Charlie Hebdo vecteur courageux et imprudent ?
Je n'aurais pas osé moi-même utiliser ce dernier adjectif si un texte remarquable de Delfeil de Ton n'avait pas, au nom d'un compagnonnage qui lui donnait tous les droits, mis en cause le rôle de Charb qui, avec une audace inouïe que Wolinski lui-même avait semblé regretter, avait engagé Charlie Hebdo sur une voie qu'il pressentait dangereuse sans la craindre mortifère ?
42 % des Français souhaitent une ligne de retenue et qu'on cesse ce type de dessins si une majorité ne partage pas cet avis.
Ailleurs, le Danemark qui est un pays respectable est partagé : certains dessinateurs et artistes ont décidé de ne plus publier de représentations du Prophète, assumant courageusement le risque d'être accusés de lâcheté.
Les dix-sept assassinats ont eu lieu.
Ils ne feront pas la loi chez nous. Mais nous interdisent-ils de penser et de respecter ?
Est-il admirable, vraiment républicain, même sain de jeter du gros sel, pour prétendument faire rire rouge, sur des plaies à vif dont chacun, croyant ou non, peut comprendre l'exacerbation et a mesuré la nocivité criminelle quand le terrorisme islamiste en prend prétexte ?
Répondre non ne serait pas trahir la liberté.
@pibeste | 20 janvier 2015 à 23:28
«En un mot comme en cent ça s'énonce : "Vous les Français, fermez vos g..."
N'est-ce pas plus beau écrit en chinois : 閉 嘴..»
Aristote (Politique, Livre VII, chap. VI), Poseidonios d'Apamée et Hippocrate (Des airs, des eaux et des lieux) ont relevé l'influence des éléments climatiques sur les comportements humains, ce que nos modernes géographes (Augustin Berque ) qui ont réimporté cette théorie du Japon sous le nom de 風土論 (Fūdo_ron) traduisent par le terme barbare de "mésologie".
« Les peuples qui habitent les climats froids, les peuples d'Europe sont en général pleins de courage ; mais ils sont certainement inférieurs en intelligence et en industrie ; et s'ils conservent leur liberté, ils sont politiquement indisciplinables, et n'ont jamais pu conquérir leurs voisins. En Asie, au contraire, les peuples ont plus d'intelligence, d'aptitude pour les arts, mais ils manquent de cœur, et ils restent sous le joug d'un esclavage perpétuel.. » — Aristote, Politique, VII, VI.
Autrement dit, en un mot comme en cent, vous aurez beau dire aux habitants qui résident sous nos climats, en cette période de l'année où le froid ralentit encore l'activité de leurs neurones, "Arrêtez d'être c..s", c'est nécessairement peine perdue.
Rédigé par : Catherine JACOB@pibeste | 23 janvier 2015 à 11:06
"C'est un homme dangereux [Poutine], un dictateur fou, un salopard de première grandeur contre lequel il convient de se défendre par la force, y compris militaire bien entendu. S'il y a une leçon que l'histoire nous apprend, c'est que les dirigeants qui ont une mentalité de voyou ne se laissent jamais amadouer par les accommodements. Les accords de Munich sont là pour le prouver." Robert Marchenoir 22/1/2015 - 15:28
_________
Une fois de plus (vous aviez déjà évoqué antérieurement cette opinion), c'est évidemment vous qui avez raison. Vos arguments sont d'une implacable lucidité. Laissez la volaille caqueter… Les poutinolâtres finiront en fruits confits. Pour cause de naïveté confondante.
Rédigé par : citizen pas kane@Robert Marchenoir | 22 janvier 2015 à 18:03
Désolé d'intervenir à nouveau sur la Russie, mais je n'avais pas prêté suffisamment attention à ce commentaire, qui montre bien la perversité des "élements de langage" injectés par le FSB-KGB dans le débat public occidental :
Une chose est sûre, heureusement que la Russie a un dirigeant comme Vladimir Poutine à sa tête qui a des nerfs d'acier et sait gérer la situation car avec un autre président que lui tout laisse à penser que nous serions déjà entrés dans un conflit mondial. Les deux guerres mondiales du XXe siècle se sont déclenchées suite à des événements bien moins sensibles que le conflit qui oppose la Russie à l'Ukraine. (Achille)
Ces phrases sont intéressantes, non pas parce qu'elles sont écrites ici ni en raison de leur auteur, mais parce qu'elle sont reproduites à des milliers d'exemplaires, sous différentes variantes, dans l'espace médiatique français, officiel ou non - ce qui n'est évidemment pas un hasard : c'est organisé.
Or, que dit cet argument ?
Les personnes qui le diffusent font l'éloge de Vladimir Poutine, affirment que la France doit le soutenir, et, pour justifier leur position, déclarent (ou suggèrent, de façon plus hypocrite, comme ici), que si nous n'obéissons pas aux ordres du bon Monsieur Poutine, si nous ne le laissons pas s'emparer des territoires de pays souverains qu'il convoite, il risque de déclencher la Troisième Guerre mondiale.
Cela me paraît légèrement contradictoire : si Poutine est prêt à déclencher la Troisième Guerre mondiale à moins que le monde entier ne se soumette à lui, ce n'est pas "un grand homme d'Etat", ni "un dirigeant avec des nerfs d'acier", ni "un vrai chef qui sait défendre les intérêts de son peuple", ni "un grand sage" qui "sait gérer la situation", ni "un partenaire naturel avec lequel nous aurions intérêt à nous allier", comme nous le répètent à l'envi les agents d'influence payés par Moscou et les idiots utiles qui marchent derrière eux au pas de l'oie : c'est un homme dangereux, un dictateur fou, un salopard de première grandeur contre lequel il convient de se défendre par la force, y compris militaire bien entendu.
Tous les pro-Poutine qui nous servent "l'argument" de la Troisième Guerre mondiale (qui n'est pas un argument, mais une menace) nous disent en somme : Poutine se comporte exactement de la même façon que Hitler, et c'est pour ça qu'il faut le laisser faire.
Le paradoxe étant que ce sont les mêmes à se prétendre profondément insultés lorsque les Occidentaux, avec quelque raison, comparent la politique de la Russie en Géorgie et en Ukraine avec celle de Hitler en Tchécoslovaquie et en Pologne.
Et que ce sont les mêmes qui justifient l'invasion russe de l'Ukraine par un nazisme imaginaire du nouveau gouvernement libre de Kiev.
En somme, la Russie n'est jamais sortie de sa duplicité fondamentale consistant, un jour, à conclure une alliance avec Hitler pour dépecer l'Europe, et le lendemain, à prétendre que c'est elle qui a sauvé l'Europe des nazis.
Ces menaces militaristes ne sont pas les élucubrations de commentateurs de blog désaxés délirant dans leur chambrette : l'administration russe a déjà tenu exactement le même discours aux pays baltes, en les accusant, sans le moindre motif, de vouloir déclencher la Troisième Guerre mondiale.
Comme d'habitude, c'est l'agresseur qui joue les victimes persécutées.
S'il y a une leçon que l'histoire nous apprend, c'est que les dirigeants qui ont une mentalité de voyou ne se laissent jamais amadouer par les accommodements. Les accords de Munich sont là pour le prouver.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 22 janvier 2015 à 15:28
Je vous assure, Garry Gaspary, vous devriez marcher... la lumière jaillira de vos ampoules.
Rédigé par : hameau dans les nuages | 22 janvier 2015 à 15:01
@Garry Gaspary
"Beati pauperes spiritu quoniam ipsorum est regnum caelorum" (Matthieu 5:3-11)
Rédigé par : Mary Preud'homme (B attitude !) | 22 janvier 2015 à 14:15
« Mais c'est fini, Tipaza, terminé : l'esprit des faibles est aujourd'hui condamné à disparaître, la justice, que l'amour a tenté vainement d'étouffer mais dont le feu a toujours couvé sous la braise des grands de ce monde, est prête à le dévorer. »
Ayant ainsi parlé, Gaspathoustra retourna dans les montagnes et dans la solitude de sa caverne pour se dérober aux hommes, pareil au semeur qui, après avoir répandu sa graine dans les sillons, attend que la semence lève.
(Deuxième livre, sur le départ de Zarathoustra)…
...J'en raffolais... à dix-sept ans...
Rédigé par : sbriglia@l'esprit qui nie... tszche | 22 janvier 2015 à 11:39
@ Tipaza
La civilisation chrétienne dont on nous rabat les oreilles est morte et enterrée depuis maintenant plus de deux cents ans. Et si vous étiez un historien sérieux, vous n'auriez aucun mal à constater que l'épanouissement de l'individu ainsi que le progrès scientifique ont commencé avec la mort de la civilisation chrétienne, et que cette dernière a au contraire tout fait pour tuer ces processus d'émancipation par la connaissance.
Il viendra un jour où les livres d'histoire européenne résumeront l'histoire chrétienne en deux pages, où l'on mettra à jour que de la chute de l'empire romain jusqu'à la naissance du monde moderne, soit durant une période de mille ans, l'Europe a stagné philosophiquement et scientifiquement.
Et la religion, Tipaza, que vous souhaitez pour notre civilisation, cela fait deux cents ans qu'elle existe, et cela fait deux cents ans que des christianisés tentent de la pourrir. Car, comme vous, ce n'est pas en fait la religion qui les intéresse, mais bien la renaissance d'un Dieu que les révolutions modernes ont tué.
Non le Dieu des juifs, ni le Dieu des musulmans qui sont totalement compatibles avec la religion républicaine parce que ce sont des dieux de justice. Mais le Serpent chrétien, celui qui est un jour venu tenter l'homme en lui disant : "Viens et mange du fruit de la croix, et tu seras comme les dieux : capable d'aimer absolument."
En vérité, je vous le dis, Tipaza : l'amour est une parfaite antinomie de la justice. L'amour exige l'implication totale de l'être, c'est pour cela que l'homme est incapable d'aimer plus d'une ou deux personnes. La justice ne demande que l'implication de la conscience, c'est pour cela que l'homme est capable d'une justice universelle. Mais l'amour universel, s'il est possible, est nécessairement divin, et c'est un acte démoniaque que de l'exiger des hommes.
La déchristianisation que j'appelle et qui vient n'est pas la fin de la religion, mais l'éradication du souvenir de Dieu le Père, du Dieu uniquement Amour, de Dieu le Fils, du Dieu qui appelle uniquement à l'Amour, et du Saint Esprit, le Serpent menteur, qui possèdent l'esprit de personnes leur interdisant de devenir des hommes, les laissant à l'état d'enfants capricieux, rétifs à toute justice parce qu'elle implique la responsabilité humaine qu'ils sont trop faibles pour fournir, leur faisant préférer la grâce, l'élection totalement arbitraire.
Mais c'est fini, Tipaza, terminé : l'esprit des faibles est aujourd'hui condamné à disparaître, la justice, que l'amour a tenté vainement d'étouffer mais dont le feu a toujours couvé sous la braise des grands de ce monde, est prête à le dévorer.
Rédigé par : Garry Gaspary | 22 janvier 2015 à 09:24
"Répondre non ne serait pas trahir la liberté" écrit notre hôte.
Mais le dire la main sur le cœur en citant les mots ci-après repris par Théodore Monod, et en les citant à haute voix pour que tous les entendent.
Phrase d'Alexandre Vinet : "Quand tous les périls seraient dans la liberté, toute la tranquillité dans la servitude, je préfèrerais encore la liberté, car la liberté, c'est la vie, et la servitude, c'est la mort.
Alors à toutes les exégèses érudites sur les religions, parfois lourdes et approximatives, mais loin de moi l'idée de porter un jugement, à défaut d'y adhérer, je préfère mille fois les quelques mots ci-dessus. Tout le reste, toutes les analyses ne font que donner des couleurs au fond, mais c'est tout. Il est sans doute brutal de le dire ainsi, mais au moins c'est ma réponse à la dernière question posée et j'espère ne pas être seul dans cette posture.
Rédigé par : giuseppe@Parigoth | 21 janvier 2015 à 23:34
@Robert
Je me contentais évidemment de livrer des pistes pour échapper aux sottises qui fleurissent un peu partout sur le web, la première d'entre elle étant que les djihadistes d'aujourd'hui voudraient reproduire la guerre de conquête des origines, dans le cadre d'un islam violent par essence.
Mahomet avait lui-même des relations détestables avec ses compatriotes de la péninsule Arabique et ses successeurs ont goûté avec ravissement aux délices des civilisations du Proche-Orient et d'Iran.
Le wahhabisme est né au 18ème et ne doit son succès qu'à son alliance politique avec la dynastie des Saoud. Rien à voir avec l'islam des origines même si l'islam de la péninsule Arabique a toujours été plus arriéré, même du temps des califats de Damas et de Bagdad.
Les musulmans de France sont en effet convoqués devant leur responsabilité. Non pas leur responsabilité dans des attentats qui les révulsent autant que nous mais leur responsabilité de citoyens : il faut que toutes les pratiques musulmanes s'insèrent dans notre paysage sans l'ombre d'un souci et ce ne sont pas les non-musulmans qui sont légitimes pour le faire. Il y a un énorme chantier pour tous les musulmans dans le monde et singulièrement ici. J'ai noté que le président égyptien al-Sissi venait de demander aux responsables de l'université Al-Azhar du Caire de "révolutionner l'islam" pour éradiquer son caractère menaçant et dangereux.
Vous avez de fort bonnes lectures mais permettez-moi - je parle en mon nom - de considérer les prises de position du GODF, dont je suis membre, comme décalées par rapport à ce qui vient de se passer et à la prise de conscience actuelle. Le rappel des principes ne suffit plus, il faut des politiques concrètes, des retours drastiques aux valeurs fondatrices de la République, le drapeau dans les cours d'école, le respect des maîtres, l'égalité parfaite dès le plus jeune âge. On ne peut plus penser un discours sur la laïcité après le 7 janvier comme avant, tout simplement parce que la démonstration est faite que c'est incompréhensible pour certains. Nous avons donc du travail !
Rédigé par : Jean-Dominique @ Robert | 21 janvier 2015 à 23:25
Achille | 21 janvier 2015 à 16:59
Inutile de monter sur vos grands chevaux en me faisant passer pour un agent des services secrets russes en mission.
Vous mentez, une fois de plus. Je n'ai jamais dit cela. J'ai simplement dit que vos procédés étaient ceux du KGB, et que des dizaines de millions de gauchistes occidentaux les avaient repris.
Cela dit, il est fort possible que vous soyez, effectivement, un agent russe en mission payé par Moscou. Vous ne seriez pas le premier. Des milliers de trolls professionnels sont employés par le Kremlin pour occuper les commentaires des sites occidentaux en se faisant passer pour des autochtones.
http://www.theguardian.com/commentisfree/2014/may/04/pro-russia-trolls-ukraine-guardian-online
Je ne pense pas que ce soit votre cas -- vos amis sont en général assez repérables. Mais je n'ai aucun moyen d'en être sûr, naturellement.
Ce n'est le lieu ni le moment de faire le procès du président de l'Ukraine qui a été mis en place par les occidentaux pour des raisons géostratégiques et par des élections dignes d'une république bananière.
Ah, très bien ! Vous vous défilez, donc... Je calomnie, je lance des accusations à demi-mot, et puis dès lors qu'on me demande de les étayer, il n'y a plus personne. Ah, ils sont beaux, les supporters du "courageux homme d'Etat" Poutine !
Vous prenez la fuite, mais non sans glisser auparavant une nouvelle peau de banane bien à votre manière, péteuse et hypocrite : les élections ukrainiennes auraient été truquées. C'est un mensonge éhonté. Les élections ukrainiennes ont été parfaitement régulières.
En revanche, les élections par lesquelles Poutine se maintient au pouvoir depuis quinze ans, maintenant, sont, elles, complètement truquées, avec des bourrages d'urnes, des listes électorales fausses, de faux partis d'opposition créés, financés et pilotés par le KGB-FSB, les rares vrais opposants menacés, emprisonnés et assassinés, un parlement qui n'est qu'une chambre d'enregistrement, des journalistes assassinés par dizaines, des télévisions aux mains du pouvoir débitant à jet continu des mensonges qui font passer la Pravda soviétique pour un modèle d'objectivité, etc., etc.
Et je ne parle pas des simulacres d'élections organisés par la Russie sur le territoire ukrainien, en Crimée et dans le Donbass, sous la menace des fusils et sous occupation étrangère, sans listes électorales, sans campagne électorale, sans opposition, sans secret du vote ni publicité du dépouillement.
La vraie "république bananière", la vraie "junte" est évidemment celle de Poutine. C'est l'appareil d'Etat russe qui est composé à plus de 70 % de membres de la police politique et des forces de sécurité. C'est Poutine qui a été placé à la tête de la Russie par le KGB (et non l'inverse).
Comme d'habitude, et c'est une autre vieille habitude communiste, ce sont les Russes / soviétiques / gauchistes qui accusent les autres de leurs propres crimes.
Et comme d'habitude, la France ne manque pas d'adversaires résolus de la liberté, prêts à se ranger sous la bannière du dictateur étranger à la mode : nous avons connu les adulateurs d'Hitler, de Staline, de Mao, de Pol Pot, de Castro, de Che Guevara, de Yasser Arafat, de Khomeini, de Hassan II, de Chavez, de Bachar el-Assad et j'en oublie -- et maintenant nous avons ceux de Mahomet et ceux de Poutine.
Le goût de l'esclavage et celui de la traîtrise : un sinistre fil rouge qui perdure au long de l'histoire française contemporaine.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 21 janvier 2015 à 20:14
@ JDR
J'apprécie fort cette analyse de l'Islam et souhaiterais que ce soit celle qui prédomine.
L'écueil dans votre démonstration est que ceux qui prônent un Islam radical sont les salafistes qui se réfèrent à celui des origines, celui wahhabite qui a cours en Arabie séoudite, celui des prédicateurs venus dans les années 80 prêcher dans nos banlieues, celui qui est le plus intolérant.
Qu'attendent donc les organisations représentatives de l'Islam en France pour organiser sur ces bases "l'Islam de France", en abandonnant sourates et hadiths qui prônent la violence, au nom des droits universels de l'Homme, et en acceptant les principes de notre code civil et de notre laïcité, la laïcité dont le GODF notamment est porteur, laïcité qui est d'ailleurs celle que je conçois aussi ?
http://213.56.64.10/uploads/assets/file/depliant_laicite_2013.pdf
http://213.56.64.10/uploads/assets/file/conference-laicite_2013.pdf
http://213.56.64.10/uploads/assets/file/publication/livre_blanc_laicite.pdf
Alors votre démonstration prendra réellement sens.
Rédigé par : Robert | 21 janvier 2015 à 18:34
"C'est bien pour cela qu'il nous faut entreprendre une totale déchristianisation de l'Europe".
Rédigé par : Garry Gaspary | 21 janvier 2015 à 08:58
Vous répétez en boucle ce qui est pour vous un Mantra.
Ne voyez-vous pas que cette déchristianisation que vous appelez de vos vœux est impossible ?
Tout simplement parce que la christianisation a agi à la façon d’une vaccination sur l’organisme des sociétés européennes, et occidentales au sens large.
Un vaccin contre l’instinct c’est-à-dire contre la nature animale de l’homme.
On ne se débarrasse pas des effets à long terme d’un vaccin, une fois subi il joue son rôle sans que l’organisme ne s’en aperçoive.
Cet effet religieux est un effet longue durée dans toutes les civilisations... Il est prégnant, et la civilisation qui le subit ne peut pas s’en débarrasser, tout simplement parce qu’il est constitutif de cette civilisation.
C’est l’histoire de la poule et de l’oeuf, qui est premier dans une civilisation, la religion ou la société ?
On s’aperçoit en fait que religion et société naissent et meurent ensemble, pour donner ce que l’on appelle une civilisation.
Il n’y a pas de civilisation sans religion, et donc sans un Dieu.
Souhaiter la déchristianisation de l’Europe, c’est souhaiter la fin de cette civilisation qui est la nôtre et qui sera remplacée par une autre, avec une autre religion.
C’est peut-être ce que vous souhaitez.
Jusqu’à aujourd’hui cette civilisation est celle qui a permis le meilleur épanouissement de l’individu et le progrès scientifique et technique qui lui apporte le bien-être.
Peut-être, certainement, cette civilisation est-elle en décadence, mais la civilisation de remplacement qui se profile, celle de l’Islam exacerbé, ne me paraît pas en meilleur état, et même pire.
Il est évident que dans cet Islam exacerbé, un des sommets de la littérature qu’est la pure merveille des « Contes des Mille et une Nuits » ne pourrait pas être écrit à nouveau.
Alors…
Rédigé par : Tipaza | 21 janvier 2015 à 18:01
@ Robert Marchenoir | 21 janvier 2015 à 15:42
Inutile de monter sur vos grands chevaux en me faisant passer pour un agent des services secrets russes en mission.
Ce n'est le lieu ni le moment de faire le procès du président de l'Ukraine qui a été mis en place par les occidentaux pour des raisons géostratégiques et par des élections dignes d'une république bananière.
Une chose est sûre, heureusement que la Russie à un dirigeant comme Vladimir Poutine à sa tête qui a des nerfs d'acier et sait gérer la situation car avec un autre président que lui tout laisse à penser que nous serions déjà entré dans un conflit mondial.
Les deux guerres mondiales du XXe siècle se sont déclenchées suite à des événements bien moins sensibles que le conflit qui oppose la Russie à l'Ukraine.
Rédigé par : Achille | 21 janvier 2015 à 16:59
@Robert Marchenoir
Vous dérivez mon cher Robert ! Vous perdez la raison quand nous tournons autour de certains sujets. Je ne cherchais qu'à pointer je pense un travers de notre époque : le goût pour le débat*. Le débat pour le débat puisque personne ne change jamais d'opinion. Lequel en particulier ? celui sur le droit de blasphémer, ou le droit de se moquer de la religion musulmane à la manière de Charlie, débat qui dure depuis... 9 ans ! Et ayant l'impression que depuis les avis n'ont pas changé, je m'interroge sur la nécessité de débattre, à n'en plus finir...
Il ne me semble pas avoir donné mon avis sur l'immigration, mais puisque vous me prêtez une opinion qui n'est pas la mienne, je vous le dis très clairement, je pense qu'il faut limiter celle-ci, et notamment concernant l'immigration musulmane. Ça vous va ? Je suis horrifié qu'en France on tue en criant "Allah akbar". Je n'ai pas envie de croiser des religieux à tous les coins de rue, croiser une burqa me donne la nausée et j'estime que Charlie avait tout à fait le droit de faire ce que bon leur semblait. Je pense simplement qu'ils étaient dans l'erreur de se mettre ainsi, mais pas qu'eux, en danger. Je signe des deux mains le fameux "Mourir pour une idée etc." de Brassens.
Et si les Français comme vous dites deviennent de plus en plus hostiles à l'immigration je n'imagine pas que les débats sur le sujet puissent en être la source, mais bien plutôt les faits, le vécu. Les conditions sociales défavorisées peuvent expliquer une certaine délinquance mais force est d'admettre qu'aujourd'hui cette explication est un peu courte et nous ne pouvons qu'être effaré par le nombre considérable de messages haineux d'internautes suite aux tragiques événements que la France vient de connaître. Ces messages ne sont probablement de plus que la partie émergée d'un immense vivier et on ne peut que s'en inquiéter pour les temps à venir.
Et pour finir, comme si ça ne suffisait pas, vous me classez de gauche depuis le biberon et incapable de concevoir que l'on puisse être de droite. Là encore, désolé de vous décevoir, je ne vais pas m'étaler là-dessus et je trouve plus qu'obsolète la classification politique des êtres selon ce seul critère, mais aujourd'hui je ne me sens plus vraiment de gauche. Bien sûr, tout dépend de ce que l'on y met mais en tout cas je me sens très éloigné de celle que vous pourfendez dans vos commentaires.
*Je précise ici qu'il s'agit aussi d'une critique quelque peu schizophrénique puisque j'adore les joutes verbales. Eh, quoi, il faut bien vivre !...
Rédigé par : herman | 21 janvier 2015 à 16:41
Mon cher Achille,
Je constate que vous méconnaissez le sens de cette expression pourtant très courante.
Quant à vous frotter à une ânesse pour happer son breuvage, vous avez passé l'âge, le lait de cet animal (réputé le plus proche du lait maternel) étant réservé - exclusivement - aux nourrissons.
Rédigé par : Mary Preud'homme (sage femme) | 21 janvier 2015 à 16:34
Euh... Jean-Dominique, sauf votre respect je suis sur ma faim, il vous manque 799 pages... Tout cela devient en fait très compliqué, plus c'est simple moins c'est simple aurait dit mon prof de physique et chimie.
Rédigé par : giuseppe | 21 janvier 2015 à 15:47
Achille | 21 janvier 2015 à 08:27
Vous me dites :
On a pu observer que l'art de la désinformation n'avait, en effet, aucun secret pour vous, en particulier quand vous vantez les vertus de Porochenko, humaniste qui, à n'en pas douter, sera proposé pour le prix Nobel de la paix en 2015. :-)
La guerre menée par la Russie contre l'Ukraine n'est pas le sujet de ce fil, mais la désinformation est un danger omniprésent, la preuve : le magnifique exemple que vous en donnez par ce commentaire hypocrite et mensonger.
Je n'ai jamais "vanté les vertus" de Petro Porochenko -- président de l'Ukraine, je le rappelle (tout le monde n'est pas forcément au courant).
Je me contente de ne pas me joindre au cortège des hyènes poutinolâtres françaises qui répètent servilement les mensonges du KGB-FSB, en le qualifiant de chef illégitime d'une "junte nazie" qui aurait pris le pouvoir suite à un "coup d'Etat".
Mais les poutinolâtres sont comme les antisémites (qu'ils sont souvent aussi, d'ailleurs) : lorsque vous ne manifestez pas une haine appuyée pour les Juifs -- ou pour ceux que Poutine désigne comme ses ennemis -- vous êtes, d'emblée, suspect.
Le mot humaniste ne fait pas partie de mon vocabulaire : c'est un brevet de moralité que se décernent les gauchistes. L'humanisme ne fait pas partie des valeurs prioritaires requises d'un chef d'Etat. Il est particulièrement culotté de votre part de vous en réclamer si, comme je crois le comprendre, vous soutenez Poutine, cet homme qui n'a pas hésité à tuer 300 personnes en faisant sauter des immeubles d'habitation occupés par ses compatriotes, pour mettre ces attentats sur le dos des terroristes tchétchènes dans le but de se faire élire.
La vilenie la plus remarquable de votre commentaire, celle qui s'apparente le plus aux méthodes de la dezinformatsiya soviétique et russe, internalisées par la gauche française et mondiale, consiste à traîner le président Porochenko dans la boue sans préciser ce qu'il aurait à se reprocher.
Vous suggérez que "ce n'est pas un humaniste", qu'il ne pourrait certes pas prétendre au prix Nobel de la paix, mais vous vous gardez bien de dire quels seraient les crimes épouvantables dont il se serait rendu coupable.
Calomniez, calomniez, il en restera toujours quelque chose.
Donc, allez-y, Monsieur Achille : Philippe Bilger semble indulgent envers les digressions. Profitez de sa tolérance. Expliquez-nous, en long, en large, quelles sont les abominations dont Porochenko serait coupable. Exposez, à la face du monde, les crimes ukrainiens. Dressez le dossier d'accusation des gens qui osent faire de la peine à Monsieur Poutine, et dont je fais partie. L'humanisme vous en sera redevable.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 21 janvier 2015 à 15:42
@ Mary Preud'homme (Saint Jacques La Mecque !) | 21 janvier 2015 à 14:17
"Asinus asinum fricat"
L'âne n'est pas toujours celui qu'on pense.
Une chose est sûre je ne me frotterais pas contre vous... ceci dit sans vous offenser, bien sûr ! :-)
Rédigé par : Achille | 21 janvier 2015 à 15:39
Selon l'avocat d'un suspect proche de Coulibaly, ce dernier était "autoritaire, brutal et parfois violent".
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2015/01/21/01016-20150121ARTFIG00108-amedy-coulibaly-n-etait-qu-un-petit-caid.php
Je ne comprends pas : Olivier Roy, l'immense expert franco-mondial de l'islam et du terrorisme perpétré par des musulmans ayant lu le Coran de travers, a bien expliqué sur France Inter que les organisateurs des attentats de Charlie Hebdo et de l'Hyper Casher étaient "très gentils et très polis" ?
Cet avocat ne sait-il donc pas qu'avant de parler à la presse, il faut prendre l'avis des personnes autorisées à avoir un avis autorisé ?
Rédigé par : Robert Marchenoir | 21 janvier 2015 à 15:13
Achille | 21 janvier 2015 à 10:58
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Asinus asinum fricat
Rédigé par : Mary Preud'homme (Saint Jacques La Mecque !) | 21 janvier 2015 à 14:17
JDR est toujours à lire un accablement.
Juché sur une Acropole de la pensée il nous inflige à chaque billet de Philippe Bilger des lieux communs écrits en bon français certes et qui font la joie des bac-22 de ce blog.
JDR est l'essence même du futur collabo, il survivra à tout, il est partout et nulle part, il est pour et il est contre, en fonction de la météo du jour.
Dans le genre amphigourique on préfèrera Catherine Jacob qui à chaque billet nous conduit à se la prendre et à se la mordre mais qui au moins nous fait voyager au Japon, dont on ne connaît que ses bagnoles et sa montre Seiko.
Rédigé par : Savonarole | 21 janvier 2015 à 14:03
Avant de répondre, j'en suis resté à la question posée suivante : est-ce que Mme Najat Vallaud-Belkacem a démissionné de son poste de conseillère générale, comme elle s'y était engagée à ONPC ?
A partir de là je jugerai de son message et de son engagement. Commençons par l'infiniment petit il nous éclaire sur l'infiniment grand. Tout le reste c'est du blabla, être crédible c'est tenir des engagements, et les respecter, voyons si l'effet bonus de notre Président va perdurer, je ne le crois pas, il a "fait le job" c'est le minimum syndical.
comme N. Sarkozy et tant d'autres, un avocat est quand même là pour défendre son client, un boulanger pour faire du pain.
Rédigé par : giuseppe | 21 janvier 2015 à 13:43
@ Jean-Dominique à zefir et d'autres... | 21 janvier 2015 à 01:36
Excellent commentaire. Très enrichissant. Merci pour ces précisions qui, j'en suis sûr, profiteront à tous les intervenants de ce blog.
Rédigé par : Achille | 21 janvier 2015 à 10:58
@ Jean-Dominique
C'est maintenant ! là ! et pas en Arabie saoudite ! ouvrez les yeux !
http://www.yabiladi.com/articles/details/32762/maroc-police-interroge-pendant-heures.html
Il va falloir que madame Vallaud-Belkacem choisisse son camp, encore que je pense....avant de nous faire la leçon d'école.
Rédigé par : hameau dans les nuages | 21 janvier 2015 à 10:48
@ adamastor
Vous confondez liberté et droit. J'ai la liberté de respirer, je n'ai pas un droit de respirer. La liberté repose sur le conscience de soi pour soi, j'ai conscience d'être un être respirant, j'ai donc la liberté de continuer dans mon être en respirant ou d'anéantir mon être en me pendant à un arbre.
Le droit est autre chose, c'est un cas particulier de la conscience morale, de la conscience de soi pour l'autre. Tous ceux qui pensent que l'individualité donne des droits s'égarent, à proprement parler, nous ne devrions pas dire "j'ai le droit" mais "l'autre me donne le droit".
Le problème étant que nous sommes incapables de connaître ce que nous sommes pour l'autre, problème que l'on résout facilement en inversant la proposition morale : la conscience de soi pour l'autre est équivalente à la conscience de l'autre pour soi.
Dès lors, Catherine A. ne peut plus se permettre de dire "J'ai le droit de rire même si ce dont je ris est source de souffrance pour autrui" sans se demander quelle serait sa réaction si, par exemple, autrui se contentait de rire après l'avoir vue être violemment giflée...
@ Franck Boizard
Ceux qui condamnent le consumérisme sont soit des envieux qui aimeraient consommer mais n'en ont pas les moyens, soit des dépressifs qui en ont les moyens mais ne savent pas se divertir, soit des nihilistes qui posent que le divertissement n'apporte rien.
L'histoire de l'Europe chrétienne n'est rien d'autre que celle d'une masse envieuse, dépressive et nihiliste. Et c'est pour cela qu'elle est nécessairement tragique.
Elle comporte bien quelques épisodes lumineux, mais Xavier NEBOUT (qui ne dit pas que des bêtises même s'il ne comprend jamais ce qu'il dit...) vous confirmera que c'est uniquement grâce à l'intervention de personnes complètement déchristianisées, c'est-à-dire totalement étrangères aux valeurs chrétiennes.
Le nihilisme que vous prétendez combattre, vous êtes juste incapable de comprendre qu'il se situe au cœur même du christianisme et qu'il émane de l'inhumanité de ses valeurs.
C'est bien pour cela qu'il nous faut entreprendre une totale déchristianisation de l'Europe.
Rédigé par : Garry Gaspary | 21 janvier 2015 à 08:58
@ Robert Marchenoir | 21 janvier 2015 à 00:43
"Sachez, mon cher Savonarole, que l'art de la désinformation, inventé par les Soviétiques sous le nom de dezinformatsiya, porté par eux à un point de perfection extrême et abondamment pratiqué par la Russie de Poutine en direction de l'Occident, suppose deux choses : que le mensonge que l'on veut faire accroire soit diffusé par une source apparemment neutre et non liée au véritable auteur de la propagande (et c'est là que les mini-djihadistes de blog type zefir se vautrent lamentablement), mais aussi que le mensonge contienne une part de vérité..."
On a pu observer que l'art de la désinformation n'avait, en effet, aucun secret pour vous, en particulier quand vous vantez les vertus de Porochenko, humaniste qui, à n'en pas douter, sera proposé pour le prix Nobel de la paix en 2015. :-)
Rédigé par : Achille | 21 janvier 2015 à 08:27
@zefir
Si j'ai le courage que procure le temps, je ne vous lâcherai pas...
Comment osez-vous préciser que le prophète a été représenté "nu" quelque part ?
Avouez, je vous en prie, que c'est à n'y rien comprendre, l'étendue de vos observations !
Vous ne comprenez pas... mais comment peut-il se faire que votre imagination voie ou refuse de voir tout à la fois ce qu'elle ne saurait voir ?
Comment pouvez-vous qualifier une image qui serait impossible à voir ?
Alors que vaut ce genre de simagrée ?
Acceptez l'esprit cartésien qui interroge...
Comprenez que si l'enquête doit continuer, elle n'est pas résolue d'avance !
Rédigé par : zenblabla | 21 janvier 2015 à 02:16
@ Xavier Nebout
Mais comment font, alors, les pasteurs, les popes et les prêtres catholiques d'Orient ? Sont-ce de mauvais prêtres ? Leur mariage est soumis à certaines restrictions, justement pour qu'il n'empiète pas sur leur ministère, mais apparemment ces branches-là du christianisme trouvent des accommodements.
Les objections que vous présentez contre le mariage des prêtres ne tiennent pas - et d'ailleurs, cette interdiction est récente, comme vous le savez certainement. Elle n'avait d'ailleurs nullement la justification spirituelle qu'on lui attribue après coup, mais était liée à des préoccupations fort temporelles liées à l'héritage des biens de l'Eglise.
A cette aune, on pourrait aussi interdire aux moines de travailler, au prétexte que cela les détournerait de la prière, aux laïcs de travailler, au prétexte que cela les détournerait de leur famille, et vice versa : l'exigence du travail bien fait (indissociable de la civilisation occidentale !) obligerait à n'admettre, dans les entreprises, que des salariés ayant fait voeu de célibat et même de chasteté.
Avoir la tête à la bagatelle alors que l'usine chimique risque d'exploser faute de concentration, vous n'y pensez pas !
Comment un prêtre peut-il préparer au mariage, sans connaître le mariage lui-même ?
Rédigé par : Robert Marchenoir | 21 janvier 2015 à 02:13
Un petit mot pour zefir. D'abord pour la féliciter d'être seule et calme sur ce blog, en ce moment, à défendre une religion qui, après tout, est la sienne et vaut bien d'être défendue par une voix. C'est sportif de sa part.
Je suis atterré par ce que je lis ici et ailleurs. L'islam est très complexe, trop complexe, issu d'un texte qui, les musulmans l'ignorent pour la plupart, n'a été fixé après moult charcutages, qu'au 10ème siècle avec un texte admissible par sunnites et chiites. Il suit en cela son modèle, la Bible hébraïque, dont la rédaction s'étire sur deux siècles au moins et sur des traditions multiséculaires. Le Coran est multiple, il sert des buts différents selon les époques de rédactions des sourates. Il y a des sourates d'une grande douceur, d'autres d'une grande violence. Les hadiths sont de la même veine, personne ne saurait prétendre les connaître tous. Tel hadith louera juifs et chrétiens, tel autre les vouera aux gémonies.
Non, l'islam ne s'est pas imposé à ses débuts par la force. C'est la puissance arabe qui s'est imposée par la force, comme n'importe quelle autre puissance politique et militaire de l'époque. Dans ses bagages, il y a l'islam, qui n'est imposé en aucune manière. Les Perses se sont convertis rapidement à l'islam en raison des proximités entre le zoroastrisme et l'islam que les missionnaires musulmans présentaient alors comme un renouvellement religieux. Avicenne n'est pas musulman de force. A l'apogée du Califat Omeyyade de Damas (8ème siècle), la majorité de la population de l'empire n'est pas musulmane, très loin de là. Damas, la capitale, est largement chrétienne et ne deviendra majoritairement musulmane qu'au 12ème siècle.
A Bagdad, les califes abbassides fondent la première Maison de la Sagesse qui essaimera partout jusqu'à Cordoue ou Samarcande. Savants musulmans, chrétiens, juifs y travaillent ensemble aux traductions et à l'étude de tout ce qui constitue le trésor intellectuel de l'époque venu de Grèce, de Perse, d'Inde, de Chine. Pas question de convertir de force, au contraire, l'heure est à l'intelligence partagée pour la plus grande gloire du Calife bienfaiteur.
Quelques tentatives de conversion forcée ont eu lieu, notamment au Maghreb ou en péninsule arabique (Lettre de Maïmonide aux juifs du Yemen). Ce furent des fiascos, les chefs berbères infligeant des défaites locales aux chefs musulmans trop prégnants. L'islamisation s'effectua par les centres religieux, les zaouias, les ribats (sorte de petites universités). Il y eu, effectivement, la période noire des Almohades au 12ème siècle (à noter qu'il s'agissait de berbères marocains fanatiques et non d'arabes) mais qui se solda, elle aussi, par un échec et par un retour à la tolérance religieuse, du fait même des musulmans. Notons que le juif Maïmonide, chassé d'Espagne par les Almohades trouve refuge... en Egypte musulmane d'où il rayonna très librement sur toutes les communautés juives de la région, sous la protection sans faille de la dynastie ayyoubide. L'Espagne arabe est restée très majoritairement chrétienne pendant les longs siècles de domination musulmane. Ce ne fut pas toujours un chemin semé de roses mais ce ne fut pas non plus le cauchemar que nous présentent ici certains.
Le problème que nous rencontrons aujourd'hui avec l'islam est le même que celui que les musulmans rencontrent : la fossilisation de la religion dans sa version dure. La version douce existe, les textes existent, mais, en raison d'un artifice de présentation faussement chronologique des sourates, les fondamentalistes estiment que les dernières sourates, arrivées en temps de guerre, abrogent les sourates douces. Ce débat théologique abrogé-abrogeant n'est pas clos, il est figé. Les historiens savent ce qu'il en est de la manipulation chronologique du Coran et des dégâts théologiques qui s'ensuivent, mais le débat est gelé en islam.
Le deuxième problème est celui de l'idolâtrie envers le prophète. Mahomet n'a cessé de répéter qu'il était interdit de conserver de lui aucune autre parole que celles constituant le Coran et pourtant, ce sont des milliers de hadiths qui font aujourd'hui autorité, y compris les paroles prononcées en temps de guerre dont on devine qu'elles sont évidemment violentes. Cette pratique des hadiths, sanctifiée aujourd'hui, est une pure trahison du prophète qui le conduit à être sacralisé alors que le prophète ne cessait de mettre en garde contre sa propre sacralisation. Cette idolâtrie conduit à ce que nous vivons, un islam mort, perdu et des foules qui défendent le prophète plus que Dieu lui-même.
C'est difficile, même par un long commentaire, de contrarier les idées reçues, tellement plus simples, tellement plus faciles à concevoir qu'une complexité historique et philosophique. Une idée reçue, c'est une ligne, sa réfutation, c'est 800 pages, désespérant...
Rédigé par : Jean-Dominique à zefir et d'autres... | 21 janvier 2015 à 01:36
@Robert Marchenoir
L'envahissement des séminaires par les homos doit être mis au passé, du moins je l'espère. Par contre, il y a la hiérarchie et concernant une bonne partie, sa nullité catastrophique sur les plans théologique et spirituel, et donc le vide que rencontre l'Islam.
Il fut même un temps où ces prêtres de m... (comme les appellent certains moines) voulaient s'en prendre aux monastères.
Les "tradi" et les réguliers auront sauvé ce qui pouvait l'être.
Pour le célibat des prêtres, il y a une alternative facile à comprendre : soit on s’occupe de sa famille, soit on s'occupe de ses paroissiens, et une plus difficile : pour entretenir la force d'être prêtre, il faut beaucoup prier, et cela aussi, ce n'est pas compatible avec une vie de famille dans un monde athée.
Moqués, méprisés par la foule des imbéciles, quelque peu oppressés par une extrême droite parfois un peu trop extrême, les prêtres catholiques - les vrais - sont les vrais héros de notre temps.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 21 janvier 2015 à 00:44
Savonarole | 20 janvier 2015 à 21:57
Zefir et l'uppercut d'Obama... Obama n'a jamais rien dit de pareil. Zefir a lu Le Point chez son coiffeur et en tire des conclusions idiotes et sans fondement.
Obama a bien prononcé ces propos, dont voici le contexte :
http://www.jewishpress.com/news/breaking-news/obama-lectures-europeans-to-better-assimilate-their-muslims/2015/01/18/
Quant au Point, il contient les mêmes informations, qu'on le lise chez son coiffeur ou à l'Ecole des hautes études en sciences sociales...
http://www.lepoint.fr/monde/terrorisme-obama-et-cameron-promettent-d-aider-la-france-16-01-2015-1897274_24.php
Sachez, mon cher Savonarole, que l'art de la désinformation, inventé par les Soviétiques sous le nom de dezinformatsiya, porté par eux à un point de perfection extrême et abondamment pratiqué par la Russie de Poutine en direction de l'Occident, suppose deux choses : que le mensonge que l'on veut faire accroire soit diffusé par une source apparemment neutre et non liée au véritable auteur de la propagande (et c'est là que les mini-djihadistes de blog type zefir se vautrent lamentablement), mais aussi que le mensonge contienne une part de vérité...
Rédigé par : Robert Marchenoir | 21 janvier 2015 à 00:43
"L'humour n'est pas universellement partagé mais je laisserai paraître ce qui ne me fait pas rire mais te fait rire toi, cela s'appelle le respect de l'autre, la tolérance, la bonne entente...
De plus l'homme civilisé doit être capable de supporter ce qu'il prend pour une insulte."
Rédigé par : lola | 20 janvier 2015 à 21:47
La bonne entente ? des gens qui viennent semaine après semaine uriner sur vos pompes vous appelez ça avoir des civilités et être en bonne entente ? Cela doit être sympathique chez vous... le comique de répétition s'arrêtant quand même à la porte de la synagogue. C'est plus prudent.
Hara Kiri m'avait amusé mais j'avais 15 ans. L'âge de la vanne grasse, l'âge c.. mais aux leurs le culte de l'anus deï relève de la psychanalyse.
En tout cas avec ses derniers propos, Monsieur Valls va mettre le feu aux poudres lui le naturalisé de fraîche date en parlant d'apartheid. Ou il ne connaît pas le sens exact de ce mot ou il essaie péniblement de rattraper sa sortie ratée de l'Elysée le torchon susdit sous le bras.
Je suis chez moi.
Ne lui en déplaise.
Ce dessin est-il bien du dessinateur de Charlie Hebdo, Luz ?
http://www.les-crises.fr/wp-content/uploads/2015/01/luz-3.jpg
Si c'est le cas il n'est pas Saint-Jean-de-Luz.
Rédigé par : hameau dans les nuages | 21 janvier 2015 à 00:22
Xavier NEBOUT | 20 janvier 2015 à 18:48
La libération de l'homosexualité devrait avoir pour conséquence de ne plus voir les homos encombrer les séminaires au point que les non homos devaient aller se former dans les monastères.
Ce serait donc cela, le "sale petit secret" de l'Eglise, et non une simple propension des prêtres à la pédophilie, dont on se demande d'où elle pourrait bien venir.
C'est la première fois que je lis une allusion à cet effet en France. La seule autre information que j'ai lue à ce sujet venait d'un site catholique américain, qui évoquait des ordres de grandeur ahurissants. Je mets à part la sortie explosive du pape François sur le "lobby homosexuel du Vatican" : si les cardinaux homosexuels sont nombreux au point de constituer un lobby, qu'en est-il des simples prêtres ?
Si c'est vrai, cela explique bien des choses, et pas seulement la regrettable tolérance des affaires de pédophilie au sein de l'Eglise par le passé. L'incapacité de l'institution à défendre ses valeurs face aux attaques, l'obsession du dialogue et de la tolérance comme réponse à tous les conflits prennent soudain un autre visage.
S'explique aussi l'insupportable impression de geignardise donnée par la messe en France, en totale opposition avec l'office dans l'Eglise orthodoxe, ou dans l'Eglise catholique d'Orient.
Enfin, l'omerta quasi-complète autour de ce fait, s'il est avéré, s'expliquerait aisément : l'Eglise ne peut pas avouer qu'elle recrute massivement chez les homosexuels, puisque son dogme réprouve ces tendances. Quant aux ennemis séculiers de l'Eglise, qui sont largement de gauche et qui ne se privent pourtant pas des attaques les plus basses, ils ne peuvent dénoncer une éventuelle surreprésentation des homosexuels parmi les prêtres, puisque leur dogme à eux porte l'homosexualité au pinacle et milite pour sa présence partout.
Enfin, une inclination supposée des homosexuels pour la prêtrise serait naturelle en raison du célibat imposé favorisant la dissimulation, la vocation fournissant alors un statut social désirable à ceux qui refusent de vivre leurs tendances.
Se non e vero, e bene trovato.
En tout cas, si c'est vrai, c'est un fort argument en faveur du mariage des prêtres, car une situation aussi fausse à tous les niveaux serait profondément nocive : pour l'Eglise, pour les fidèles comme pour les autres. Le piquant de la chose est que cela ferait du mariage des prêtres une revendication "de droite", alors qu'elle vient traditionnellement de la gauche.
Hélas, les catholiques les plus obsédés par la lutte contre l'homosexualité, c'est-à-dire les traditionalistes, sont aussi ceux qui veulent le moins entendre parler du mariage des prêtres !...
Il est en tout cas paradoxal que ce soit un pape supposé "de gauche" qui ait, le premier à ma connaissance, évoqué ce problème. Rien n'est conforme aux idées reçues, dans cette histoire.
Je n'ai pas besoin d'expliquer en quoi la présence d'un "lobby homosexuel" dans l'Eglise, si elle était avérée, serait catastrophique en termes de capacité de résistance à l'islam, dont la haine envers les homosexuels est proportionnelle à l'hypocrisie envers la pratique de la chose, et qui favorise les valeurs viriles de prédation et de conquête.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 21 janvier 2015 à 00:08
Selon vous, M Bilger, la laïcité prône une tolérance envers les religions ?
Mais si je n'ai pas de religion ?
Si la République respecte et tolère les religions et fixe des limites à ne pas dépasser pour ne pas les outrager, qui respectera et tolérera l'athéisme ?
Quand je revendique mon athéisme, je vexe ou offense des religieux.
Qui alors me défendra quand moi aussi je serai touché dans les tréfonds de ma sensibilité par ces gens-là ? Quelle communauté constituée me recevra et me reconnaîtra ? Le livre saint auquel je me réfère est dans ma tête. Est-ce pour autant que je dois me soumettre à ceux qui en ont un "en papier" ?
La laïcité pour moi c'est quand l'Agora est affranchie des limites des religions et, par là, des sentiments de chacun.
La République n'est pas la République si elle fait primer un intérêt particulier (d'une communauté quelconque) sur l'intérêt général.
Comment garantir l'égalité devant la loi si le juge pénal doit vous demander quelles sont vos raisons d'agir ? Ce qui blessera un chrétien ne blessera pas un musulman et vice versa... C'est ça l'égalité ? Pas pour moi !
Rédigé par : Comte Touiteur | 20 janvier 2015 à 23:58
Saint-Just, "L'esprit de la Révolution et de la Constitution de la France", 1791.
Chapitre XVIII
De la religion des Français et de la théocratie.
"Qu'il faille obéir aux puissances, ce n'est pas qu'on veuille dire qu'il faille obéir aux tyrans (...) Qu' il faille pardonner le mal, ce n'est point dire qu'il faille être indifférent pour la patrie, et pardonner aux ennemis qui la dévastent ; il faut pardonner à nos frères tout ce qui nous blesse personnellement, mais non ce qui blesse les lois du contrat ; étendre jusque-là les principes de la charité, c'est faire de l'homme une bête pour l'asservir au nom de Dieu"
Eternellement vrai, Saint-Just lucide et éternel défenseur de nos libertés, ce qui rejoint en tout point un article d'un juge américain cité dans ce blog, sur l'hypocrisie des politiques.
Nous devons être nos propres producteurs de liberté, elle n'est pas un don des institutions via la Constitution.
Visionnaire Saint-Just.
Rédigé par : giuseppe | 20 janvier 2015 à 23:41
"On ne peut désormais que conseiller à la société française d'arrêter de représenter l'image du prophète", a insisté lundi le Global Times. "Il est plus difficile pour les musulmans de changer leur foi que pour l'Europe d'ajuster sa conception de la liberté d'expression. Si les Français considèrent qu'un tel ajustement serait pour eux déchoir, alors leur quête de liberté d'expression s'apparente à une religion", a ajouté le quotidien chinois.
En un mot comme en cent ça s'énonce : "Vous les Français, fermez vos g..."
N'est-ce pas plus beau écrit en chinois :
閉 嘴...
Rédigé par : pibeste | 20 janvier 2015 à 23:28
@Xavier Nebout 20/01-14h15
Par pitié, faites un essai : remplacez "Dieu" dans vos propos par "Ignorance sur terre", ensuite imaginez une engeance féminine autant qu'ignorance n'est pas du genre requis, et alors délectez-vous des conséquences ! Ce que je vous dis là, c'est un peu ce que l'athéisme, par définition, en remettrait avec l'excommunication... comme s'il en était capable ! Et tout le monde se battra pour de la confiture de savoir ! Est-ce cela un sens sur terre, athéisme ou confessions, et se comparer les délations que nous pouvons à peine présenter envers les Dieux, soient-il un Seul, et pourquoi pas si cela était tellement plus facile ? Heureusement le concours des ignorances rattrapera toujours l'étendue de sa possible non-violence, étendra toujours le parterre de son pari ! Arrive inexorablement la loi du faible dans sa réponse au fort tant que le fort ne comprend pas l'étendue de sa force. C'est compliqué ? Bienheureux l'ignorant... Quand Dieu fera honte, parce qu'il se représente tellement déchiré qu'aujourd'hui et tellement facilement entre ceux qui devraient le laisser tranquille, où en sera l'athée ? Il ne ricanera pas longtemps, même s'il vous aura sous-tendu !
@zefir
Mais non à la fin...
Allez-vous comprendre ?
Le mal à la France que Charlie aurait fait, vous n'étiez pas née quand quelques dessineux ont commencé à croire, non solum qu'ils ne faisaient pas mal d'exprimer, sed etiam qu'il fallait qu'ils expriment à l'origine de la post-modernité.
S'il vous plaît, ne venez pas avec trente années de retard, ne mettez pas à jour suivant votre bon vouloir.
Charlie s'est attaqué aux avatars des croyances, bien avant qu'elles ne se désignent entre toutes, et pourraient-elle y réussir par un meurtre pour faire preuve.
Ni Vishnou, ni l'obédience du Grand Orient, ni le matriarcat des vallées reculées de l’Himalaya, ni le Saint-Père, ni les cocos, ni les fachos peut-être, ni ma paroisse protestante avec laquelle je fus en procès, ni Bush, ni les saumons en tentative de remontée de l'Ill, ni les Juifs, ni les athées, ni le conseil municipal de Karlfrankenheim, pas plus que Tati ou la City, et j'en oublie tellement d'autres... ont remis Charlie dans l'outrance, pendant des années et des années, quand vous n'étiez même pas née !
Allez-vous comprendre ?
Tous ces poids qui deviennent insanes, qui font meurtres sans Justice strictement humaines, toutes ces sensibilités qui se voilent pour se dire outrées, tous ces Diables à prouver dans le détail, toutes ces littératures comme fard, c'est vraiment trop de choses aujourd'hui advenues qui réduisent l'importance de la vie.
Comprenez-vous ou contournez-vous ?
Rédigé par : zenblabla | 20 janvier 2015 à 22:32
Zefir et l'uppercut d'Obama...
Obama n'a jamais rien dit de pareil.
Zefir a lu Le Point chez son coiffeur et en tire des conclusions idiotes et sans fondement.
Ces propos émanent de Christopher Caldwell : "La France n'est plus une nation unifiée" (Le Point)
Zefir, arrêtez votre cirque, vous êtes ridicule.
Rédigé par : Savonarole | 20 janvier 2015 à 21:57
L'athéisme revendiqué est une liberté démocratique qui mérite d'être respectée.
De plus vous dites de Charlie Hebdo : "La cruauté et l'offense passaient avant l'esprit", ce qui ne correspond pas du tout à ce que ces caricaturistes disaient de leur vivant. Pourquoi leur prêter des idées qui ne sont pas les leurs ? Ceci met à mal l'échafaudage de votre raisonnement.
L'humour n'est pas universellement partagé mais je laisserai paraître ce qui ne me fait pas rire mais te fait rire toi, cela s'appelle le respect de l'autre, la tolérance, la bonne entente...
De plus l'homme civilisé doit être capable de supporter ce qu'il prend pour une insulte.
Rédigé par : lola | 20 janvier 2015 à 21:47
@Xavier Nebout
"Dieu étant universellement le principe premier,../..
../.. et admettre qu'il n'y a pas de paix sociale dans un territoire déterminé sans religion commune".
Permettez-moi monsieur de vous apporter la contradiction
Je vois bien une solution.
Vu que vous, les croyants, ne savez pas vous mettre d'accord.
Un territoire sans religion aucune est pour moi la seule solution viable.
Plus de problème pour savoir si mon dieu est mieux que le tien ou si ma version des textes est la meilleure et que je te tiens par la barbichette...
En fait nous n'avons besoin d'aucun dieu pour connaître le bien et le mal.
On dit que le ridicule ne tue pas pas mais si, regardez la religion ou plutôt le comportement de gens qui s'y adonnent à l'extrême.
Cela fait maintenant 2000 ans que les religions dites du livre massacrent allégrement leurs concitoyens au nom d'un dieu d'amour.
Je ne sais s'il reconnaîtra les siens ou s'il y a des vierges au paradis mais cela me paraît spécieux comme arguments pour massacrer celui d'en face.
Quant à croire à la résurrection, chacun ses fantasmes. Je vous accorde bien volontiers les vôtres pour peu que vous les viviez tranquillement en paix.
Rédigé par : J. Marques | 20 janvier 2015 à 21:45
@ Robert Marchenoir
Vous avez raison : Olivier Roy et à un degré moindre Gilles Kepel sont les exemples vivants du n'importequoiisme.
Le patron (kabyle) du bistrot dans lequel je prends mon café en sait beaucoup plus que ce zigoto !!
Rédigé par : caroff | 20 janvier 2015 à 21:30
Qu'on se le dise, qu'on se le redise et qu'on se le mette dans le crâne : la « fusion républicaine » du 11 janvier relève d'une formidable campagne d'intoxication des Français, montée sous le couvert d'une défense de la liberté d'expression par les responsables de ces drames afin de détourner d'eux le courroux populaire pour leur impéritie (euphémisme).
Ils sont collectivement responsables (Hollande, Sarkozy & consorts) de la folle politique migratoire menée depuis une quarantaine d'années ainsi que des aberrantes vagues de naturalisations-minute pratiquées sans contrôles.
Ils sont également responsables des graves dysfonctionnements de notre système judiciaire qui recycle afin de les réinsérer des individus incontestablement dangereux, avant même qu'ils n'aient exécuté la plus grosse partie de leur peine, à supposer qu'ils aient été condamnés comme ils auraient dû l'être
Leurs petits protégés, Merah, Nemmouche, Coulibaly, les frères Kouachi, ont tous pu perpétrer leurs crimes grâce aux carences de la justice !
Voici un exemple, celui de Coulibaly (extrait de la lettre d'information de l'Institut pour la Justice) :
Prenez le parcours criminel d'Amedy Coulibaly. Voici ce qu'en dit le journal Libération :
« Le casier d’Amedy Coulibaly témoigne d’un lourd passé de braqueur alors qu’il n’avait même pas 18 ans. En 2001, il avait été condamné à trois ans ferme, dont deux avec sursis, par le tribunal d’Evry puis, la même année, à quatre ans dont deux avec sursis toujours pour des «vols aggravés». En 2002 encore, douze mois dont neuf avec sursis pour vol aggravé et recel. En 2004, le voilà renvoyé devant la cour d’assises des mineurs du Loiret, qui lui inflige six ans de prison pour un vol à main armée dans une agence BNP avec deux complices. En 2005, le tribunal correctionnel de Paris condamne Coulibaly à trois ans d’emprisonnement pour «vol aggravé, recel et usage de fausses plaques d’immatriculation». En mai 2007, il prend dix-huit mois pour trafic de stupéfiants. »
Ce que le journaliste oublie de préciser, c’est qu’un seul vol à main armée, dans notre code pénal, est un crime puni théoriquement de 20 ans de réclusion criminelle. Mais Coulibaly, malgré ses multiples braquages, s'en est sorti avec quelques années de détention au total.
Plus grave encore : le 20 décembre 2013, il a encore été condamné à 5 ans de prison.
Mais il a bénéficié des remises de peine accordées depuis des années à tous les détenus, y compris les plus dangereux. Certes, il a fait de la détention provisoire. Mais s'il avait purgé la totalité de cette peine, la jeune policière et les victimes juives de l'Hyper Cacher seraient encore en vie.
La colère des Français a été honteusement détournée de sa véritable cible le 11 janvier, mais cela ne change rien au fait qu'une faute reste une faute pour toujours.
Quand les responsables de ce gâchis se verront-ils enfin poser les bonnes questions par les Français qu'ils ont abusés ?
Le ni responsables, ni coupables, ça commence à bien faire.
Rédigé par : Parigoth | 20 janvier 2015 à 21:19
L'Apôtre déprogrammé
La résistance, oui, mais pas trop longtemps non plus. La liberté d’expression, oui, mais ça dépend pour qui. Nous sommes tous Charlie, mais nous ne sommes pas tous L’Apôtre. Le film de Cheyenne Carron, que nous avions interviewée il y a quelques mois, vient en effet d’être déprogrammé dans deux salles pour « prévenir des risques d’attentats » : au cinéma Le Village de Neuilly, où il devait être diffusé le 12 janvier, sur demande de la préfecture de police ; à Nantes, où les AFC (Associations familiales catholiques) avaient prévu de le passer le 23 janvier, sur les « vifs conseils » de la DGSI. Le motif invoqué par les services français est on ne peut plus attendu : la communauté musulmane risquerait de « se sentir provoquée » par L’Apôtre, film au demeurant profond et parfaitement équilibré, qui raconte simplement la conversion d’un jeune Français de tradition musulmane au catholicisme. Les fidèles d’Allah y sont représentés comme généralement bien intégrés et sains d’esprit, fors deux fous qui cognent l’apostat pour lui apprendre à trahir sa religion.
Concluons donc : quand, comme Houellebecq, on raconte une conversion à l’islam, on fait monter l’islamophobie ; quand, comme Cheyenne Carron, on raconte une conversion au catholicisme, par contre on fait monter l’islamophobie.
Jacques de Guillebon
http://www.causeur.fr/lapotre-deprogramme-31171.html
Rédigé par : Franck Boizard | 20 janvier 2015 à 21:08
Dans notre série "Tout va bien, plus ça serait trop" :
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2015/01/20/01016-20150120ARTFIG00450-hausse-spectaculaire-du-nombre-de-djihadistes-francais-recenses.php
On note quelques phrases intéressantes qui en disent long sur la religion de paix et de lumière, comme dit Jack Lang (grand connaisseur des comptes en banque islamiques, un peu moins de l'islam) :
"Dans le lot figurent 94 femmes. Âgées de 25 ans en moyenne, elles partent souvent au nom d'idéaux humanitaires et sont souvent réduites à l'état d'esclaves sexuelles. Aucune n'est jamais revenue."
"Désormais, 240 djihadistes français ont quitté la Syrie, parfois épouvantés par la rudesse des combats, les décapitations et les crucifixions auxquelles ils assistent."
Rédigé par : Franck Boizard | 20 janvier 2015 à 20:38
Ils me font bien marrer ceux qui pointent une "contradiction" entre la liberté d'expression totale qui règne aux USA et la censure des dessins de Charlie par leur presse (Daniel Schneidermann). Aucune contradiction pourtant : ils ne montrent évidemment pas les dessins de Charlie, du moins certains d'entre eux, mais ils auraient tout à fait le droit de le faire s'ils le voulaient, ils choisissent simplement la responsabilité de ne pas mettre en danger leurs employés. On peut considérer comme Franck Boizard qu'ils baissent leur pantalon, mais j'y vois plutôt de la sagesse. Si les musulmans commençaient à intimider les démocraties sur des droits fondamentaux je me mettrais sans hésiter du côté de F.Boizard mais pour le moment je trouve sa réaction paranoïaque et infantile.
L'avenir nous dira peut-être qu'il avait raison, et avec lui beaucoup d'intervenants de ce blog (de plus en plus nombreux sans doute du fait des socialistes au pouvoir), mais je n'y crois pas, les musulmans que je connais sont très bien intégrés et aiment leur pays. Ils ne sont certainement pas représentatifs de tous les musulmans mais les criminels non plus, heureusement...
Rédigé par : herman | 20 janvier 2015 à 19:10
@herman
Quand j'ai dit "ni personne", ce n'est pas stricto sensu dans la mesure où la personne est le masque de l'être.
Or, c'est la personne de Dieu - pour les Indo-Européens, le Père, qui est la porte de la mystique.
@Franck Boizard
Je suis bien d'accord avec ce que vous dites depuis pas mal de temps.
Concernant la résurrection de l'Eglise, malheureusement, je ne pense pas qu'il y ait lieu d'être optimiste, encore qu'il suffise d'un Pape pour changer les choses.
Benoît XVI aura commencé à revenir sur la catastrophe Vatican II, mais charité commençant par soi-même au sens où il s'agit de sauver les âmes, il a préféré se retirer que de l'y laisser, son âme. Ce qui n'augurait rien de bien bon.
Si mal, qu'on recommence à avoir des messes de m.... à la télé et à France Culture le dimanche.
La libération de l'homosexualité devrait avoir pour conséquence de ne plus voir les homos encombrer les séminaires au point que les non homos devaient aller se former dans les monastères.
Les nouvelles générations sont prometteuses, elle portent aisément la soutane : beaucoup sont des saints pour supporter des évêques de m... ; mais que ça va être long avant qu'il n'y ait plus qu'eux à la tête de l'Eglise.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 20 janvier 2015 à 18:48
Bon !
Les lignes ne bougent pas beaucoup...
Mais y repensant :
"Charlie Hebdo vecteur courageux et imprudent ?"
N'est-ce quand même pas une simple désuétude de la pensée d'en France, un peu délaissée mais quand même intégrée qui a entraîné tellement de gens dans les rues, pour rappeler qu'autant délaissée cette pensée en illustrés (stupides disaient mes parents !) soit-elle, elle mériterait de demeurer intégrée ?
Je ne lisais plus Charlie depuis bien plus qu'un quart de siècle, tellement sa faconde me paraissait autant connue que performante et tant pis qu'elle se maintienne.
Avait-elle tort, cette pensée que j'imagine ?
C'est l'objet du billet.
Je me suis abonné à Charlie le 7 janvier 2015 vers 14 heures, après plus d'un quart de siècle d'abstinence raisonnée..., alors cette action personnelle doit devoir à l'inconscient collectif !
J'avais bien sûr parcouru l'hebdomadaire entre-temps assez souvent, n'y trouvant pas de pensées d'avance, autant qu'aux "Échos" par exemple, "Le Monde", "Le Figaro", mais surtout comme en toutes les avances radiophoniques, pas souvent celles télévisuelles sauf concernant la vie des animaux et l'extension du domaine de la science illustrée, ou l'évolution du concept de l'histoire, ou encore l'univers de l'exotisme contemporain renouvelable (j'entends mal la musique à la télé), mais encore à la suite reliant pour comprendre beaucoup d'attendus sur la toile.
Que vaut la pensée en retard de Charlie, et pourquoi se maintiendrait-elle ?
D'abord parce que si une autant datée pensée ne peut pas être encore ensevelie, c'est parce qu'elle illustre évidemment une tradition qui pouvant gratter n'éradique quand même rien, n'éradique pas suffisamment la violence à laquelle elle s'attaque, tente autant que la tentative peut devenir odieuse.
"Il n'y a que l'intention qui compte" disait ma mère, alors que tout démontre que "seul le résultat démontre".
Mais le résultat démontre pas d'avance !
Nous allons passer d'une culture de l'intention, celle de l'esprit comme avec la religion qui ne serait pas d'Islam, à la culture du résultat.
Ça craint !
Charlie émancipe la violence ?
Ce serait quand même un sacré contresens que d'y croire, d'y faire croire.
Charlie instiguera-t-il, depuis quinze jours, une nouvelle croyance ?
Ce serait un peu comme si on disait :
S'il y a de la violence, c'est la faute à l'idée de la non violence...
Les déséquilibres de la violence débordent facilement si l'annonce de la non violence doivent s'ajouter, justifier, et seulement faire propos à leur propos.
Que tous les univers de la violence contenue soient en question, cela est bien certain !
Que Charlie ait dénoncé plus facilement les univers de la violence que la violence elle-même, cela est bien certain !
Qu'il n'ait pu, et n'aurait pas pu a priori dissoudre ces univers de la violence, c'est tout autant certain.
Mais qu'il se soit attaché à cette tâche, c'est, je le crois, l'exemplarité requise pour cette reconnaissance, d'une façon qui lui fut tellement propre, qu'il est difficile de la lui contester.
Je crois bien que c'est l'enterrement de Charlie qui désormais s'organise, et, hélas autant que par bonheur l'épisode divulgue, cet épisode divulgue une immense remise de fleurs qui pourrait couvrir l'idée de promouvoir la non-violence.
Vous n'auriez pas dû ne pas vous associer à cette remise de fleur, à cet enterrement, comme je parle autant que je n'ai pas autorité, mais autant que je suis le fil de ma raison.
C'est l'idée de la non violence que vous battez ici en brèche Maître, parce que Charlie l'aurait mal portée, en tout cas en dehors de vous, et est-ce si grave ?
"Peace and Love", cela a quand même été une idée bizarrement française, très bien accompagnée de la prolifération des ogives, qui nous a fait vivre en paix très longtemps, au moins deux générations avec enfants...
Voilà son effondrement manifeste, et vous avez quelques coups de retard sur ce post... dommage !
Rédigé par : zenblabla | 20 janvier 2015 à 18:18
@Mary Preud'homme
Oh Lady Marie.......... Bravo !
Rédigé par : Cactus singing in the rain | 20 janvier 2015 à 18:15
Dans mes pérégrinations sur Internet, je viens de trouver une analyse qui mérite d'être lue et dont je fournis ici un très court passage :
"L’islam spirituel et doctrinal, porteur d’un dessein divin, serait ainsi devenu l’unique tremplin de la révolte des masses: « Seuls des hommes et des femmes armés d’une foi totale dans les valeurs fondatrices de Vérité, de Justice et de Fraternité, seront aptes à conduire le combat et à délivrer l’humanité de l’empire du mensonge ». Cette alliance entre le politique et le sacré aurait l’avantage de donner sens à une vision binaire du monde, deux blocs opposés : l’Occident dégénéré et son envers positif, une contre-société islamique, dont les règles de vie seraient compatibles avec l’esprit communiste d’un Lénine ou d’un Mao ».
Le chapeau de la recension du livre de Carlos est le suivant :
"Publié en 2004 dans la revue Le Débat, ce texte de Yolène Dilas-Rocherieux analyse avec lucidité les rapports entre une nouvelle catégorie de « révolutionnaires » et la montée du mouvement totalitaire islamo-fasciste. A travers l’examen du livre de Carlos paru en 2003, l’auteur dressait déjà un constat édifiant. La lecture « sociale » du terrorisme islamiste, avancée comme argument d’excuse, y révèle son insuffisance et parfois même sa complaisance envers un projet politique criminel. Comment peut-on accepter qu’une régression sans précédent des droits conquis par les peuples puisse passer pour revendication légitime ?"
Le lien :
http://www.mezetulle.fr/communisme-revolution-islamisme-par-yolene-dilas-rocherieux/
"Communisme, révolution, islamisme. Le credo de Ilich Ramirez Sanchez" par Yolène Dilas-Rocherieux, sur Mezetulle 20 janvier 2015.
On ne peut donc être surpris de la situation actuelle !
Rédigé par : Robert | 20 janvier 2015 à 17:38
@Franck Boizard
Baisser le pantalon, je ne sais pas.
Mais relever la tête est généralement signe de progrès.
Connaissez-vous le catoblépas, une créature qui regarde vers le bas et se mord la queue qui a été citée pour la première fois par Pline l'Ancien et la dernière fois, par Alain Peyrefitte, l'ancien Immortel, qui avait utilisé cette référence à un animal ma foi stupide et empli de lui-même, pour qualifier un budget de la France (j'ignore pour quel exercice).
Moi je l'ai utilisé aussi mais je n'ai pas de notoriété pour y voir une certaine ressemblance avec mes troupeaux de contemporains.
Je crois que cet animal est redoutable. Bien plus que le loup des steppes, le lion, le crocodile, parce qu'il ne comprend rien. Il mange, c'est tout.
S'agissant du danger réel, ma conviction est que la réponse au djihadisme est déjà en cours.
Sur le site de France24, nous apprenons en effet que le chef de la diplomatie européenne a annoncé lundi que les Vingt-huit allaient intensifier leur coopération sécuritaire avec la Turquie et plusieurs pays arabes, alors que l'Europe est en état d'alerte depuis les attentats de Paris.
C'est le résultat inverse de celui qui était attendu par ceux qui nous attaquent et qui se distinguent généralement, presque par simple définition, de ceux qu'ils visent. L'amalgame en toute chose consiste à se révéler incapable de ce minimum de distinction.
La distinction, disait Oscar Wilde, est le propre de l'Homme.
Et de la femme, bien sûr. Il faut tout préciser aujourd'hui.
Par ailleurs, si je voulais déstabiliser particulièrement le royaume wahhabite, j'aimerais bien qu'un blogueur, là où incombe à la monarchie des Saoud, la protection des Lieux Saints au nombre de deux et de la doctrine, vienne - dans ce temps si explosif- y revendiquer la laïcité, avec de surcroît l'écho que nous lui avons attribué.
Le chancelier autrichien a cédé à la facilité.
Notons, pour signaler le contexte, que le palais présidentiel du Yemen a subi l'assaut de chiites, qu'au Koweït un journal critique du pouvoir vient d'être fermé, que le FN soutient Syriza en Grèce, que MLP désavoue un conseiller qui dénonce une conspiration musulmane et une puissante 5e colonne à l'oeuvre chez nous et recommandant de ne pas relayer le message vidéo alors que sa nièce l'a repris à son compte, ajoutant: "On nous dit qu'une majorité de musulmans est pacifique, certes. Mais une majorité d'Allemands l'étaient avant 1933 et le national-socialisme", affirme-t-il aussi.
Quant à M. Philippot, il ne demande pas moins que le réexamen de nos relations diplomatiques avec la Turquie et les monarchies du Golfe.
Franchement, c'est quoi ce truc. La France ?
Rédigé par : Daniel Ciccia | 20 janvier 2015 à 17:13