Il y a des crimes qui ne laissent plus le choix.
Il y a un devoir de dureté que la réalité impose.
Il y a une obligation d'abandonner les fausses querelles et les procès injustes pour se consacrer au seul combat qui doive mobiliser nos démocraties : l'affrontement avec un ennemi qui déteste leurs valeurs et qui est fanatisé par une certaine conception de l'islam et de très mauvais maîtres.
Les mille polémiques et controverses périphériques deviendraient indécentes si elles continuaient à nous détourner de l'essentiel qui est de parvenir à sauvegarder nos principes alors que d'autres ont pour visée exclusive de les détruire.
Paris hier et Copenhague aujourd'hui : c'est la continuation d'une guerre qui a ses méthodes, sa cohérence, sa logique, son rythme et qui va durablement confronter, par la violence et la mort, des démocraties longtemps trop molles à des adversaires persuadés d'avoir, avec le crime et la religion en poupe, le dessus.
Charlie Hebdo, Hyper Cacher, dix-sept assassinats, trois terroristes abattus.
Deux morts et cinq blessés à Copenhague, dans un Centre culturel où un débat avait lieu sur la liberté d'expression et l'islam en présence notamment de l'ambassadeur de France et d'un intellectuel ayant aussi caricaturé Mahomet puis devant une synagogue.
Selon la police danoise, la personne "d'apparence arabe" abattue, après avoir fait feu, serait responsable de ces deux méfaits, vers 15 heures puis minuit. Elle aurait agi par "mimétisme", s'inspirerait de l'Etat islamique et serait connue des services danois (lefigaro.fr).
Il est exclu que cet antagonisme cesse ou même fasse halte dans ses expressions les pires. Les signaux donnés sont clairs, sans équivoque aucune : on ne pourra pas dire qu'on ne savait pas. Contre la liberté d'expression, contre les Juifs, contre la police.
Contre cet équilibre à peu près respecté dans nos Républiques entre les idées, les croyances et les interdictions, entre les libertés intimes de croire ou de ne pas croire, les offenses admissibles, les dévoiements insupportables mais illustrant, même par le pire, notre aptitude à un masochisme honorable, entre les débats vigoureux et les transgressions pénales, entre nous, notre pluralisme, notre diversité, et le pouvoir comme une synthèse s'efforçant de n'être pas trop médiocre.
Contre l'indignation trop humaine ou la pitié. Depuis les assassinats de Paris, un très grand nombres de convertis à la religion musulmane ! (RTL)
Qu'on cesse, devant de tels terrifiants réquisitoires criminels, d'avoir une défense de mauvaise conscience, des plaidoiries humanistes vides de sens, plus préoccupées de démontrer notre intégrité morale et politique que notre efficience réactive et conquérante. Nous ne gagnerons jamais à force de vouloir conserver l'estime ou susciter la bienveillance des massacreurs qui, d'ailleurs, se moquent de ce qu'ils prennent à juste titre pour la chronique de notre mort annoncée et consentie.
Si l'on tient à tout prix à conceptualiser avant de disparaître, l'analyse la plus pertinente est celle de Fabrice Hadjadj qui énonce que "l'islamisme profite de la faiblesse d'une Europe techno-libérale qui a rejeté ses racines gréco-latines et ses ailes juive et chrétienne".
Cela conduit à mettre au rancart beaucoup de discours et de propos convenus et de poncifs qui, les uns et les autres, ne sont de nature à convaincre que les déjà convaincus, un humanisme destiné aux humanistes, mais n'ont et n'auront pas la moindre incidence sur l'islamisme radical et criminel.
Par exemple, ces assassins n'ont rien à voir avec l'islam.
C'est faux car ils s'en revendiquent et Michel Onfray a lumineusement démontré qu'il y avait le meilleur et le pire dans le Coran. Par ailleurs, et à rebours, des citoyens danois font eux-mêmes un lien puisque certains dénoncent un manque de respect à l'égard des musulmans.
Par exemple, toutes les religions constituent un problème comme Gérald Darmanin l'a laissé entendre avec légèreté.
C'est faux car le christianisme et le judaïsme représentent un exemple et une solution plus qu'une difficulté et le second en l'occurrence est tragiquement ciblé depuis le début du mois de janvier. Dispensons-nous de cette neutralité de façade au profit du constat réaliste que le sang décrète : c'est l'islam qui, aujourd'hui, doit être seul interpellé !
Par exemple, attention aux amalgames et au choc des civilisations.
On n'en est plus là et le souci dominant est moins d'identifier quelques alliés dans le camp de l'ennemi que de vaincre ce dernier.
Les gloses, les commentaires, les voeux pieux, les avertissements, la semonce aux démocraties qui pourraient être tentées de dépasser les bornes - tout cela qui était appréciable dans un monde où l'espoir d'une réconciliation, d'une paix était envisageable ne l'est plus aujourd'hui où deux obsessions, en se nourrissant l'une de l'autre, en s'empoignant partout, vont sans cesse engendrer catastrophes, tragédies et morts en chaîne.
La première, démocratique, ne cédera jamais sur ses valeurs et en pleine connaissance de cause, puisqu'elle ne pourra plus feindre de supposer une seconde la tolérance de l'autre, maintiendra un processus d'absolue liberté et de banalisation du sacré aux effets prévisibles dans la tête d'illuminés étrangers à toute émotion si ce n'est celle de leur sacrifice et de leur martyr.
La seconde, perverse, réactive, avec l'extrême danger de solitudes armées et prêtes à tout, continuera, comme à Paris et à Copenhague, à rendre coup pour coup à une liberté honnie, à une banalisation insultante, à des Etats mécréants.
Qu'on ne s'y trompe pas : ce n'est plus du conjoncturel qui nous menace mais du permanent. Nos dispositifs de sécurité ne vont pas se dissiper, une fois l'orage passé, car précisément il ne passera pas. Non seulement ils demeureront mais, pour que nos démocraties soient capables de se défendre et, surtout, de sauver leur être même, l'essence de ce qui les constitue irremplaçables, elles devront quitter toute mollesse, se durcir, accepter d'être qualifiées d'autoritaires pour le service de leur honorable cause, laisser les arguties stériles et ceux qui en raffolent au bord du chemin pour tirer toutes les conclusions de Paris et de Copenhague. La force d'un Etat, sa puissance, son absence de soumission ne seront plus une honte mais une fierté. Mais ce sera à plein temps.
Non, "ils n'ont pas osé recommencer" (Le Parisien). Le recommencement était inscrit dans Paris et, dans Copenhague, il y a déjà un autre sombre avenir.
Un combat de longue haleine. La mobilisation de tous. Et d'abord de ceux qui nous gouvernent.
Se dire Charlie Hebdo ou Danois ne suffit plus.
Gnangnan, nos démocraties seront une proie trop facile. Corsetées et armées, elles ne feront plus rire et on n'y tuera plus comme dans du beurre des journalistes, des juifs, des policiers, des citoyens.
@ Robert Marchenoir | 17 février 2015 à 13:01
"Nous ne faisons pas partie du même monde."
Amusant, ça me rappelle la réplique de Louis de Funès à Bourvil dans La Grande Vadrouille. :-)
Rédigé par : Achille | 18 février 2015 à 08:28
@Robert Marchenoir 18/2/15 00.12
Vous êtes gonflé, boudiné de vos préjugés, de vos a priori, de vos concepts éculés, à jamais perdus !
Vous êtes décidément bien le prototype de cette droite extrême qui déteste le monde entier qu'il rend responsable de tous ses maux. Votre rétroviseur vous sert de boussole pour vivre, donc vous déraillez !
En conclusion et pour en terminer avec l'inutile : ce n'est pas moi qui suis jeune, c'est vous qui êtes vieux... Renverser la charge de la preuve, méthode ni de droite ni de gauche, juste celle de ceux qui ne sont plus dans la course !
Rédigé par : eileen | 18 février 2015 à 06:54
eileen | 17 février 2015 à 21:12
@Robert Marchenoir 18.40
Vous radotez, l'excuse de l'âge sans aucun doute !
Heureusement que vous vous revendiquez de la "droite traditionnelle" ! Qu'est-ce que ce serait si vous étiez de gauche...
Je me doutais que vous étiez fort jeune. Vous ne savez pas encore qui vous êtes, mais vous êtes trop vaniteuse pour vous l'avouer. Vous affichez tous les tics du gauchiste de modèle courant, parce que, mon Dieu, si l'on n'est pas bête à votre âge, quand le sera-t-on ? Et en même temps, vous vous revendiquez de l'héritage de droite de vos parents (droite traditionnelle, prenez-vous soin d'ajouter), parce que c'est quand même plus chic, et puis, il faut le dire, ça ouvre certaines portes...
Mon conseil est de ne pas trop tarder à vous décider. Ou, du moins, de rester discrète tant que votre confusion intérieure subsiste, parce que là, votre puérilité se voit tout de même beaucoup.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 18 février 2015 à 00:12
Aux dernières nouvelles, Christian Poncelet a travaillé 149 ans, décidément c'est plus une démocratie gnangnan mais une dictature !
Imaginez un homme de 86 ans travailler 149 ans (de mandats), mais dans quel pays esclavagiste sommes-nous !
Vraiment et de proposer la retraite à 62 ans, mais où va-t-on ? Vers une retraite gnangnan... Bon j' arrêterai là, c'était l'instant détente, la température de certains commentaires commençait à monter.
Rédigé par : Giuseppe | 17 février 2015 à 23:51
@Marcel Meyer 22.12
Idoine à Robert Marchenoir, excuse de l'âge, sans aucun doute !
Rédigé par : eileen | 17 février 2015 à 23:00
@eileen
Eh bien, le cas échéant, j'espère que vous voudrez bien relever cela. En attendant, cela s'appelle un procès d'intention, autre grande spécialité de gauche.
Rédigé par : Marcel Meyer | 17 février 2015 à 22:12
@Robert Marchenoir 18.40
Vous radotez, l'excuse de l'âge sans aucun doute !
Rédigé par : eileen | 17 février 2015 à 21:12
@ Savonarole
J'ai pensé à vous en lisant un article intéressant :
http://blogs.rue89.nouvelobs.com/jean-pierre-filiu/2015/02/17/comment-sissi-veut-mettre-la-france-son-service-en-libye-234248
où vous découvrirez que selon cet auteur les coptes d'Egypte ont été moins assassinés pour leur religion que pour leur nationalité.
L'explication me paraît plus convaincante que la conclusion simpliste de guerre musulmans contre non-musulmans, surtout lorsqu'on ne perd pas de vue que des guerres musulmano-musulmanes sévissent dans de nombreux pays et font bien plus de morts que ne le laisse à penser le faible impact médiatique qui leur est accordé ; à chacun de se faire son opinion.
Rédigé par : kalanchoe | 17 février 2015 à 20:24
@Marcel Meyer 16.42
Je vous fais confiance, dans le genre, aucun doute que vous en avez beaucoup d'autres en stock !
@Savonarole 16.45
C'est sans aucun doute du second degré : il ne fait pas bon être musulman de France LOL
Rédigé par : eileen | 17 février 2015 à 19:09
eileen | 17 février 2015 à 14:23
Ma famille et moi votons à droite.
Je n'en doute pas une seule seconde.
Cela ne vous empêche pas d'avoir des positions et des comportements de gauche.
Sortir un "Marchenoir über alles" quand vous êtes incapable de réfuter intelligemment mes arguments (voire d'en reconnaître la pertinence, sait-on jamais ?), ça me paraît tout à fait typique des vils procédés de la gauche.
Vous offusquer que je critique la gauche, tout en revendiquant votre vote de droite, c'est extrêmement cohérent, en effet ! Vous vous revendiquez de la "droite traditionnelle", et vous m'adressez les invectives gauchistes issues du progressisme le plus bas de plafond ("rance", les "lignes qui bougent", le "monde qui change")... Essayez d'espacer vos commentaires le temps de décider où vous voulez vous situer, parce que pour le moment, ça a l'air d'être une sacrée confusion, dans votre tête...
Cette contradiction ne doit pas trop vous gêner, d'ailleurs, puisque la "droite" française est depuis longtemps de gauche, et que "l'extrême droite" est, depuis peu, d'extrême gauche.
Le Front national récuse l'étiquette d'extrême droite avec la dernière énergie, et je crois même me souvenir qu'il a menacé d'un procès en diffamation quiconque le qualifierait de cette manière !
Bien sûr, la "droite" se ferait couper en morceaux plutôt que d'être soupçonnée d'être à "l'extrême droite"... En revanche, être à "l'extrême gauche" se porte fort bien dans les dîners en ville, et peu importe si cela correspond à une idéologie qui a fait cent millions de morts.
Sinon, c'est curieux, cette façon de se réclamer du vote de sa famille... Je croise de plus en plus, sur Internet, ce genre d'individu qui croit hériter des mérites de ses prédécesseurs. Combien de gens se vantent-ils de leurs parents, ou de leurs grands-parents, qui "ont été dans la Résistance" ? C'est cool, les avantages acquis... "Nos ancêtres qui se sont battus pour..." et puis nous, ça nous donne le droit de faire la sieste tout en revendiquant la supériorité morale. Vraiment très commode.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 17 février 2015 à 18:40
Cette annonce de LORACT.fr : "Christian Poncelet ne sera pas candidat."
Je continue "Figure politique (...) a cumulé 149 années de mandat."
Ouf !
Finalement on n'est pas en démocratie gnangnan, mais plutôt en démocratie popote.
Rédigé par : Giuseppe | 17 février 2015 à 18:31
@ eileen
Ce n'est pas que mon point de vue, c'est le point de vue de tout républicain, et je trouve juste choquant que quelqu'un comme Jean-Dominique Reffait devienne incapable de l'exprimer parce que le faire le mettrait en porte-à-faux avec l'opinion des gros beaufs qui sévissent ici et ailleurs.
Et si j'emploie l'expression "musulman de France", c'est pour bien souligner que l'Islam de France n'est pas l'Islam de l'Afghanistan, que si les valeurs sont les mêmes, les moyens pour les faire vivre sont bien différents selon que l'on est Français ou Afghan.
Un musulman de France est donc simplement un musulman qui applique sa religion en respectant la loi française. Mais l'islamophobie de certaines lois récentes doit le concerner directement et c'est en premier lieu à lui de se battre avec les moyens que la République lui offre pour les faire abroger.
Si les confessions des gens vous indiffèrent, si leurs pratiques ne vous choquent pas dès lors qu'ils ne vous les imposent pas directement, je ne peux que vous féliciter.
Ceux qui se sont repliés sur leur communauté l'ont fait au contact de gens bien différents de vous, qui, par exemple, sont contre la construction d'une seule mosquée là où la présence de quatre ou cinq églises ne les a jamais gênés.
La "laïcité à la Marine Le Pen" qui s'offusque de voir une goutte d'islam lui tomber dessus alors qu'elle baigne quotidiennement dans le christianisme sans jamais s'en plaindre me fait doucement marrer.
Et qu'on ne me parle de racines chrétiennes ! La laïcité a été conçue dans l'unique but de déraciner la France de cette chrétienté qui ne savait que l'abêtir.
Rédigé par : Garry Gaspary | 17 février 2015 à 18:18
Ah, une ânerie supplémentaire de Michel Onfray, qui m'avait échappé dans son intéressante déclaration déterrée par Marc Ghinsberg. Allez, encore une fois :
"Mais l’on confond la cause et la conséquence : les régimes islamiques de la planète ne menacent concrètement l’Occident que depuis que l’Occident les menace. Et nous ne les menaçons que depuis que ces régimes aux sous-sols intéressants pour le consumérisme occidental ou aux territoires stratégiquement utiles pour le contrôle de la planète, manifestent leur volonté d’être souverains chez eux."
Donc, Michel Onfray, à l'instar de nombreux gros malins, de l'extrême gauche à l'extrême droite, se sent obligé de fustiger lui aussi le "consumérisme occidental".
Un instant... J'avais cru comprendre que Michel Onfray était le philosophe de "l'hédonisme"... Donc, l'hédonisme, ce serait pour ainsi dire une espèce d'idéal que l'humanité devrait s'efforcer d'atteindre, tandis que le consumérisme, ce serait l'abomination de la désolation ?
Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai une fois de plus l'impression que l'on se paye ma tête dans les grandes largeurs.
Il n'y a qu'une explication possible : Onfray réclame, pour lui-même, le bénéfice des plaisirs matériels de la vie (hédonisme), tout en le refusant aux autres (consumérisme). C'est ce à quoi se résume, en fait, l'idéologie de gauche : par ici la monnaie (mais pour moi exclusivement), le tout emberlificoté sous des kilomètres de justifications plus moralisatrices et fumeuses les unes que les autres.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 17 février 2015 à 17:58
Ce matin, il semblerait qu'un gaz (pourri) se soit echappe d'une bonbonne... Ne manquerait plus qu'un vent mauvais contribue a y mettre le feu !!
Quelle honte de justifier de telles exactions.
http://www.lefigaro.fr/vox/societe/2015/02/05/31003-20150205ARTFIG00452-assez-du-lamento-des-banlieues-et-la-france-rurale.php
Sinon, je reclame pitie : assez de "la-liberte-d'expression" quid desormais de la responsabilite de sa parole...
Honte egalement a l'animateur "specialiste de la bourde" et bien nomme ainsi qu'au pathetique vieillard venu parader sur son plateau.
De toutes facons, rien n'est anonyme sur la toile meme si l'on souhaite rester discret quant a son identite.
Pour conclure : "Qui seme le vent recoltera la tempete..." !!
Rédigé par : Valerie | 17 février 2015 à 17:07
@eileen | 17 février 2015 à 11:56
"Je ne comprends pas ce qu'est un "musulman de France".
Ce n'est pas un label, c'est un raisonnement : le musulman de France est un modéré.
Le musulman extrémiste veut vous décapiter, le musulman modéré veut qu'un musulman terroriste vous décapite.
Rédigé par : Savonarole | 17 février 2015 à 17:03
@Michelle D-LEROY 16.11
Vous avez parfaitement raison, les DOM TOM pourront substituer les fêtes carillonnées à une fête religieuse ?? plus régionale... belle pagaille pour la Réunion, ou Mayotte où tant de religions différentes cohabitent en toute bonne intelligence.
Les "gens" ne peuvent pas réagir, ceux qui ont lu cette loi Macron sont très peu nombreux, à peine une poignée : ce sont les députés qui ne font pas leur boulot de "député national, représentation nationale" : tous semblent (opposition et frondeurs) plus intéressés par tenter de faire capoter cette loi... En attendant ils pavoisent pour ne pas dire grand-chose, ils réagiront peut être une fois la loi passée... faire et défaire est toujours travailler, mais que de temps perdu !!
Rédigé par : eileen | 17 février 2015 à 16:45
@eileen
« En quoi le fait de voter à gauche serait-il une tare, pour vous sans doute, dont tous les propos sont rances »
Eh bien la tare gauchiste (ou "droite" gentille) c'est ça par exemple : qualifier des propos peut-être contestables mais en tout cas solidement argumentés de "rances". Les mots de ce genre dépeignent très bien l'individu qui les emploie et pas du tout ceux qu'ils visent.
Rédigé par : Marcel Meyer | 17 février 2015 à 16:42
Des démocraties "gnangnan" mais sournoises et hypocrites. La loi Macron entre autres contient donc un pan concernant les jours fériés catholiques supprimés dans les DOM au profit de jours fériés d'autres religions. Nous nous tirons une balle dans le pied et on n'entend personne s'en plaindre vraiment parce que cela est fait en catimini ou parce que les gens ne se rendent pas compte de la transformation voulue de nos coutumes ?
Et puis j'aime bien ce billet qui explique aussi comme P. Bilger, qu'on ne pourra pas dire que nous ne savions pas :
http://www.bvoltaire.fr/charlottedornellas/21-coptes-egyptiens-egorges-parce-que-chretiens,159237
Rédigé par : Michelle D-LEROY | 17 février 2015 à 16:11
Pendant que nous discutons, le massacre des chrétiens d'Orient continue.
Rédigé par : Franck Boizard | 17 février 2015 à 15:50
Robert Marchenoir 14.01
"Marchenoir über alles"... selon vous, tous les autres sont des abrutis, des affreux gauchistes... ma famille et moi votons à droite, de cette droite tradi qui n'existe plus.
En quoi le fait de voter à gauche serait-il une tare, pour vous sans doute, dont tous les propos sont rances, les lignes bougent, le monde change... vous êtes dans la voiture balai !
Rédigé par : eileen | 17 février 2015 à 14:23
eileen | 17 février 2015 à 11:56
Je ne comprends pas ce qu'est un "musulman de France".
Eh bien, c'est un peu comme un plombier de France, un marxiste de France, un diplômé de France, un amateur de chats de France, un riche de France, un imbécile de France...
Vous pouvez même procéder à des combinaisons : certains Français sont musulmans, plombiers, marxistes, diplômés, aiment les chats, gagnent très bien leur vie et en tiennent, en même temps, une sacrée couche.
Votre vision de l'homme me paraît bien unidimensionnelle... Toujours cette rage socialiste à nier la réalité en écrasant la théorie dans la gu... des gens.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 17 février 2015 à 14:01
Achille | 17 février 2015 à 07:43
Bon le reste de votre commentaire est toujours la même soupe réchauffée anti-russe puisée dans la marmite de BHL, etc.
Je vous cite des faits, étayés par des sources historiques incontestables. Vous me répondez avec des adjectifs, des invectives et des slogans. Nous ne faisons pas partie du même monde.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 17 février 2015 à 13:01
Savonarole | 17 février 2015 à 02:57
Merci de cette précision. Le moteur de recherche d'Amazon, qui d'ordinaire fonctionne fort bien, m'a fait défaut sur ce coup-ci.
Donc : les Archives Mitrokhine sont disponibles chez Fayard, bonne nouvelle. Et sous un titre plus explicite que l'original : Le KGB contre l'Ouest (tome 1), Le KGB à l'assaut du Tiers-monde (tome 2). C'est à lire.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 17 février 2015 à 12:38
@Parigoth 10.51
Merci, j'ai suivi le lien proposé et que "lis-je" LOL : "l'Etat islamique dont il s'agit n'est pas un Etat, il le voudrait bien mais il ne l'est pas et c'est lui faire un cadeau que de l'appeler ainsi..."
Article fort intéressant !
Ma conclusion LOL il faut combattre cette nébuleuse, le moins on en parlera le mieux ce sera !
Rédigé par : eileen | 17 février 2015 à 12:07
@Garry Gaspary 10.28
Votre commentaire est fort intéressant, il exprime votre point de vue et uniquement votre point de vue sans doute partagé par beaucoup, par certains. C'est votre point de vue et en cela il est tout à fait respectable.
Par contre ce qui m'agace ce sont ces expressions totalement inappropriées qui sont employées aussi par vous, vous n'êtes pas le seul rassurez-vous LOL vous écrivez "musulman de France"... d'autres "juifs français" etc.
La République Française laïque est une et indivisible ce qui veut dire qu'elle ne reconnaît pas de communautés, la République Française est composée de citoyens français, qui choisissent/pratiquent ou non une confession de leur choix. Je ne comprends pas ce qu'est un "musulman de France" je ne connais que des Français qui vivent et respectent les lois de la République Française, leur confession m'indiffère, souvent elle peut m'intéresser, dès lors que nous partageons d'abord les valeurs et les codes de la République Française.
En France, cette notion de communauté est récente, elle n'a pas plus d'une vingtaine d'années ; ce sont les jeunes Français de confession musulmane qui l'ont voulue, tout comme ils considèrent désormais leur lieu de résidence comme étant leur "territoire" dans lequel ils font leur loi, là où les phénomènes de bandes pour le maintien de leur "territoire" sont violents, etc.
La classe politico-médiatique, toutes ces pseudo-élites autoproclamées sont coupables d'avoir - par paresse/ignorance et lâcheté - laissé cette notion de communauté exister et s'installer !
Vouloir considérer l'autre comme son frère (ou sa sœur) LOL c'est un langage franc-maçon, mon frère ou ma sœur en Jésus Christ c'est un langage catholique, que l'autre - quel qu'il soit - soit mon semblable, mon égal me semble déjà très largement suffisant... tout simplement parce qu'il n'existe qu'une race, la race humaine.
Rédigé par : eileen | 17 février 2015 à 11:56
@Garry Gaspary | 17 février 2015 à 10:28
Vous, vous devez avoir une soeur mal mariée... enfin à vos yeux.
Bof !...
Rédigé par : hameau dans les nuages | 17 février 2015 à 11:17
@Parigoth
J'entends bien vos explications, dans la télé je sais bien il y a à prendre et à jeter, on est bien d'accord. Bémol sur l'efficacité des interventions des USA et des résultats obtenus par, je crois, le dernier en date Petraeus, dans ce type de confontation, mais je ne suis pas expert.
Malheureusement si tout ce qui se trouve dans les livres était suffisant, nous serions tous des champions d'échecs, il y a toujours des éléments non maîtrisés extérieurs pour établir une hiérarchie dans l'efficace.
Bien à vous.
Rédigé par : Giuseppe | 17 février 2015 à 11:13
@eileen
Acronyme dites-vous, que veut dire D.A.E.S.H. ?
Daesh » (ou « Da'esh ») est l'acronyme de « Dawla al-islamiya fil-'Iraq wa-Sham », c'est à dire EIIL...
http://www.saphirnews.com/Etat-islamique-ou-Daesh-un-debat-lexical-pour-rien_a19657.html
Rédigé par : Parigoth | 17 février 2015 à 10:51
@Giuseppe
Il a balayé d'un revers de main toutes les explications fumeuses d'idéologie, religion, philosophie et autre antienne pour appeler le fer du fer, l'acier de l' acier.
Ce dernier, et je le suis bien, a comparé notre position à celle que fut celle des Anglais face à l' IRA, pour notre vie intérieure.
Je n'ai pas suivi cette émission (je ne regarde plus la télévision, cet outil de désinformation, depuis longtemps), mais c'est donner dans le simplisme que de balayer d'un revers de main les motivations situées en arrière-plan de certains comportements qui nous semblent difficilement compréhensibles.
Vous citez l'exemple de l'IRA : il aurait été vain pour les Britanniques de se contenter d'affronter cette organisation de façon purement technique sans situer ses agissements dans leur perspective marxiste-léniniste, ne fût-ce que pour mieux cerner sa manière de circonvenir certaines catégories de la population afin de les acquérir à sa cause.
De même, il est vain de combattre l'islamisme si l'on se refuse catégoriquement de comprendre ce qu'est l'islam, ce que sont ses constantes dans l'histoire (qui se répètent de nos jours), en quoi il motive ses adeptes de façon à leur faire accepter le sacrifice de leur vie et surtout en quoi consistent ses stratégies de conquête du monde entier, soit par le recours à la terreur soit par le recours à la ruse, avec la complicité des idiots utiles locaux.
D'une certaine manière, nous sommes confrontés à un conflit asymétrique similaire à ceux que les militaires de notre pays ont dû affronter dans des guerres de type révolutionnaire : ces derniers ont souvent dû, au-delà du recours aux seules armes classiques, démonter avec intelligence l'idéologie de l'adversaire pour en comprendre les failles et pour mieux la contrer.
C'est ce qu'ont fait souvent avec succès Roger Trinquier et David Galula (pdf), dont l’œuvre a servi de modèle à des officiers d'armées étrangères comme Petraeus aux États-Unis d'Amérique.
Rédigé par : Parigoth | 17 février 2015 à 10:39
@ Jean-Dominique Reffait
Je condamne pour ma part ces actes terroristes parce qu'ils sont totalement inutiles, parce qu'ils ne font absolument rien pour faire avancer la cause des musulmans dans notre pays.
Mais (eh oui, ce "mais" qui vous déplaît, je le trouve essentiel) j'ai tout à fait conscience que cette violence répond à une violence. Contrairement à ce que vous affirmiez, il y a mille et une explications pour ces attentats : le kärcher de Sarkozy, le pain au chocolat de Copé, les lois françaises ouvertement islamophobes, Charlie Hebdo, Zemmour, Le Pen, j'en oublie tellement que cela me donne le vertige. La France a promis la République et il suffit de lire les commentaires des gros beaufs de ce blog pour voir à quel point elle a failli. Les attentats récents lui font certes payer cette faute mais ne suffiront évidemment pas à convertir le pays au républicanisme.
Oui, il existe des révoltes musulmanes partout dans le monde, mais il faut être bien inconscient pour, comme vous, les mettre toutes dans le même sac sans voir leurs particularités pourtant criantes, il faut être bien distrait pour déjà amalgamer les situations en Afghanistan, en Irak, et en Syrie et complètement aveugle pour rapprocher tout cela avec ce qui se passe en France ou au Danemark. Vous remarquerez d'ailleurs que l'Allemagne n'a jamais été directement victime d'attentats islamistes ce qui ne l'empêche pas d'avoir son mouvement islamophobe gros beauf.
Il est temps pour chaque républicain de ce pays de se demander quel camp il doit défendre au nom de ses valeurs et d'arrêter de tortiller des fesses pour mieux fuir les responsabilités qui lui incombent.
Personnellement, je veux qu'un musulman de France soit libre, qu'il soit l'égal de chacun et qu'il soit considéré comme un frère par tous.
Et celui qui est contre l'une de ces propositions est pour moi le seul ennemi à abattre. Parce qu'étant l'ennemi de la République, il est l'ennemi de la France au moins autant que ces terroristes le sont.
Rédigé par : Garry Gaspary | 17 février 2015 à 10:28
Un débat très, trop, sensible où l’émotion prend trop de place.
Aucune solution proposée sur le fond.
Le droit du sol appliqué en Europe est une catastrophe au sens fort. Il détruira l'Europe, pour en faire une Afrique secondaire, puisque les lieux saints de l’Islam ne sont pas chez nous. En disant chez nous j’ai bien conscience que cette expression a de moins en moins de sens.
Il faut revenir au droit du sang, et compte tenu de la situation faire remonter ce droit du sang à deux générations.
J’exagère ? Même pas !
Et l’autre solution corollaire de celle-ci, est la rémigration.
Le départ de tous ceux qui ne se sentent pas ou qui ne sont pas Français au sens culturel.
J’exagère ? Même pas.
Dans l’été 1962, plus d'un million de Français d’Algérie, qui étaient installés là-bas depuis trois ou quatre générations, ont été expulsés sous la menace d’un massacre généralisé. Il y eut à Oran un massacre dont les médias gaullistes ou de gauche se sont bien gardés de parler.
Ce fut un nettoyage ethnique qui ne fut condamné par personne, ONU, organismes internationaux ou bien-pensants français ou européens.
Évidemment on ne peut pas comparer cette situation avec celle des Africains qu’il faudrait rémigrer.
Les uns étaient blancs, donc porteurs de beaucoup de tares, peut-être même de toutes les tares.
Les autres ne le sont pas, ils sont donc blancs de toutes fautes.
Euh, je m’embrouille je crois !
Rédigé par : Tipaza | 17 février 2015 à 10:14
Etrange, cette persistance générale à ne pas vouloir savoir ni comprendre qu'on ne peut lutter contre une spiritualité que par une autre.
La stupidité semble être le ciment du monde occidental déchristianisé.
La traque aux islamistes n'a pas d'issue : on les élimine un par un alors qu'ils sont des milliers.
D'autre part, ils vont s'adapter et se perfectionner à nos pays comme au Mali où la partie est bien loin d'être gagnée.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 17 février 2015 à 10:09
Un très bel article. Nos pharisiens actuels ne nous y ont pas habitués. Et, semblable à ces salles de bain où la baignoire continue de déborder en l'absence de ses occupants, les immigrés musulmans continuent à déferler par cargos entiers sur nos côtes méditerranéennes.
De même qu'un incendie s'attaque par sa base, il faudrait attaquer ces dérives par leur base c'est-à-dire par la première éducation à l'école. Elle infuserait ensuite dans les familles. C'est cette méthode que j'explique sur mon site dans l'onglet ALLONS ENFANTS. Mais c'est prêcher dans le désert. Dommage.
Rédigé par : lucterius | 17 février 2015 à 09:25
@Parigoth 16.2.15 19.22
Vous avez parfaitement raison, les mots ont un sens, et ces nouvelles tendances (apartheid ou islamo-fascisme) balancées n'importe comment, faites pour choquer, m'exaspèrent, en France on parle français (de moins en moins LOL), mais je me souviendrai de votre très courtoise recommandation LOL cependant : je croyais qu'un Etat était une organisation politique et juridique, délimité par des frontières... j'ai nommé Daesh ou Daech (personne ne sait comme l'orthographier), cette organisation qui s'est installée quelque part en Irak, et aussi peut-être en Syrie et certainement ailleurs est une nébuleuse, comme un nuage, comme un cloud LOL, qui se déplace au gré de ses instincts meurtriers, cet Etat islamique est insaisissable, il est comme sans tête clairement identifiée !
Acronyme dites-vous, que veut dire D.A.E.S.H. ?
Merci pour ce rappel, je m'en souviendrai !
Rédigé par : eileen | 17 février 2015 à 07:54
@ Robert Marchenoir | 16 février 2015 à 19:00
"Rappelons, aussi, que c'est l'URSS qui a envahi, en 1979, l'Afghanistan, pays indépendant, pour soutenir son gouvernement pro-communiste contre un soulèvement islamique. On sait toute l'importance que les combattants islamiques afghans ont eue dans la propagation internationale du djihad contemporain."
Parfaitement exact pour une fois ! On peut juste regretter que les USA aient armé les islamistes en question (talibans) et créé une situation qui n'a fait qu'empirer au point de devenir ingérable. Elle a coûté la vie à 89 soldats français envoyés là-bas pour raison humanitaire et tués le plus souvent d'une balle dans le dos par ceux qu'ils venaient secourir.
Bon le reste de votre commentaire est toujours la même soupe réchauffée anti-russe puisée dans la marmite de BHL, ce grand défenseur de l'humanité qui, par un curieux caprice du destin, sème la zizanie et la désolation partout où il passe. Dans la vraie vie Calimero existe, il s'appelle BHL, le grand pote de Porochenko, ce milliardaire ukrainien installé à la tête du pays par les Américains avec l'appui des groupuscules nationalistes.
Eh oui l'Ukraine n'est pas une démocratie gnangnan. Le seul problème c'est qu'on se demande si c'est une démocratie tout court.
Rédigé par : Achille | 17 février 2015 à 07:43
@ Robert Marchenoir
"Les Archives Mitrokhin - bizarrement jamais traduites en français, elles non plus... "
Tout à fait exact et d'accord avec vous sur l'ensemble de votre commentaire, sauf que les archives de Vassili Mitrokhin ont fait l'objet de deux livres traduits en français chez Fayard, co-écrits par Christopher Andrew et Vassili Mitrokhin "Le KGB contre l'Ouest" et sa suite.
Rédigé par : Savonarole | 17 février 2015 à 02:57
On y est déjà depuis plusieurs semaines !
Pour des provinciaux, les images diffusées depuis plusieurs jours, sur tous les journaux télévisés, montrant des militaires en faction devant aéroports, écoles, gares, bâtiments publics... cela n'évoque-t-il pas des scènes bien précises ?
On imagine un état de siège "à l' envers" - si je puis dire -, comme lorsqu'une dictature prend le pouvoir, en France c'est pour se défendre d'une potentielle agression terroriste.
On a réuni les mêmes moyens, bien sûr pour des objectifs opposés qui sont de faire respecter nos libertés fondamentales... mais on a mis le même potentiel armé, nous sommes en état de siège.
En fait le pays est déjà sous pression, ceux qui manipulent ont délocalisé en quelque sorte une espèce rampante de conflit et cela va durer.
Aujourd'hui passée la phase des discours, stratégie, exégèse, et que sais-je d'autre, on est en opération chez nous !
Je viens d' écouter Mohamed Sifaoui lucide, connaisseur aiguisé, avisé, ce dernier a parfaitement décortiqué dans C dans l'air la mécanique, à écouter attentivement. Il a balayé d'un revers de main toutes les explications fumeuses d'idéologie, religion, philosophie et autre antienne pour appeler le fer du fer, l'acier de l' acier.
Ce dernier, et je le suis bien, a comparé notre position à celle que fut celle des Anglais face à l' IRA, pour notre vie intérieure. Y. Thréard par ailleurs de dire qu'il fallait muscler notre appareil judiciaire, désuet - je traduis le plus fidèlement possible.
Il semble que l' on ait pris la mesure de l'agression subie. Y.Thréard de souligner ici le rôle important et pugnace de nos forces de police qui elles sont bien rentrées dans leur rôle essentiel de sécurisation.
De retenir aussi qu'il fallait de la transparence pour les citoyens. Bien évidemment l'opacité induirait le trouble et toutes les peurs.
Rédigé par : Giuseppe | 17 février 2015 à 00:30
Non, ça c'est votre fantasme, Alex paulista, je n'ai jamais fait le moindre rapprochement entre délinquance et Islam et je vous mets au défi de prouver le contraire. Je ne me sens pas davantage proche des thèses d'Eric Zemmour ni d'ailleurs de ceux qui se contentent de l'insulter faute d'être capables de débattre avec lui. Je me suis souvenu de votre réaction car, une fois encore, je la trouve symptomatique de ce qui a étouffé le débat dans notre pays. Même dans les termes les plus nuancés, on ne peut souvent développer un sujet sans tomber sur un fâcheux qui vous rappelle que vous vous éloignez de son corpus de croyances.
Rédigé par : Laurent Dingli | 16 février 2015 à 23:31
Vous avez raison, Monsieur Bilger de fustiger les "démocraties gnangnan". Et l'on pourrait résumer votre propos sur ces courts extraits du début et de la fin de votre billet :
"Il y a des crimes qui ne laissent plus le choix. Il y a un devoir de dureté que la réalité impose.
[...] pour que nos démocraties soient capables de se défendre et, surtout, de sauver leur être même, l'essence de ce qui les constitue irremplaçables, elles devront quitter toute mollesse, se durcir, accepter d'être qualifiées d'autoritaires pour le service de leur honorable cause, laisser les arguties stériles et ceux qui en raffolent au bord du chemin pour tirer toutes les conclusions de Paris et de Copenhague. La force d'un Etat, sa puissance, son absence de soumission ne seront plus une honte mais une fierté. Mais ce sera à plein temps".
Dans un système politique où le courage n'est plus la caractéristique des dirigeants qui se livrent exclusivement à des discours incantatoires sans oser la moindre action susceptible de leur aliéner les électeurs, on se dit que votre cri a toutes chances de rester sans effet.
Vous utilisez dans ce texte le mot "tolérance" qui m'a aussitôt ramené à la mémoire la boutade attribuée à Clemenceau ou Claudel : " la tolérance, il y a des maisons pour cela ".
En effet, la force de la loi est sans cesse bafouée. Quand par exemple la loi interdit le foulard à l'école, mais pas à l'université, la ministre de l'Education nationale n'a pas trouvé mieux que d'autoriser les accompagnants d'élèves à conserver leur voile...
Quand la loi interdit les vêtements de type burqa qui voilent totalement le visage, combien de femmes ainsi vêtues violent cette règle sans être contraintes par les forces de l'ordre de l'enlever, de crainte pour les hautes sphères de générer un incident public...
Qui actuellement craint la justice, la police ou la gendarmerie ? Ce ne sont pas la plupart des décisions judiciaires feront peur aux délinquants et encore moins à ceux qui décident de sacrifier leur vie en espérant atteindre le paradis ! Quel gouvernant décidera d'incinérer les Merah, Kouachi et autres Coulibaly et de répandre leur cendres en pleine mer pour éviter que certains viennent les vénérer sur leur tombes ?
Il n'y a aucune raison d'accepter que des mœurs et coutumes étrangères s'imposent à nos sociétés par prosélytisme et volonté de conquérir l'espace public. Mais cela pourrait déplaire aux monarchies du Golfe et nous faire perdre certains marchés juteux ! Entre les deux, on voit ce qu'en réalité nos dirigeants choisissent.
Lorsque, enfin, il réagiront, il sera trop tard pour redresser la barre. Car l'ordre républicain exige autorité et doit faire en sorte que force reste à la loi. Mais ne sont-ce pas les forces de l'ordre qui subissent le retour du bâton quand elles ont voulu imposer ce type de respect, quoi qu'elles aient pu subir de leurs agresseurs ?
Rédigé par : Robert | 16 février 2015 à 22:30
1) Onfray est effectivement un guignol. Mais que peut-on attendre d'un type qui insiste sur le fait qu'il reste « de gauche » malgré tous les démentis de l'histoire ?
2) de grands experts nous bassinent avec de savantes gloses de l'islam. D'autres affirment (Gérald Darmamin), qu'il y aurait un problème avec « les religions ». Il faut arrêter de se cacher derrière son petit doigt. Y a-t-il un problème en France avec le judaïsme, le christianisme, le bouddhisme, le confusianisme, le taoïsme, le zoroastrisme ? Non, aucun. Il y a un problème avec l'islam qui est en guerre contre les infidèles depuis 1400 ans Point barre. Analyse terminée. Maintenant, qu'est-ce qu'on fait ?
Rédigé par : Franck Boizard | 16 février 2015 à 21:01
Je me souviens qu'ayant un jour évoqué ici la question de l'Islam, notre cher bobo expatrié du Brésil, Alex paulista, avait eu le réflexe pavlovien de la Bien-Pensance en me rétorquant très sérieusement que j'étais "obsédé" par l'Islam.
Rédigé par : Laurent Dingli | 16 février 2015 à 13:46
Oui je me souviens vaguement d'un billet qui parlait de la délinquance sur lequel vous aviez embrayé automatiquement et sans préliminaire sur l'Islam, dans un réflexe zemmouro-pavlovien.
Sur Edwy Plenel, sachez que je ne supporte pas non plus son prêchi-prêcha.
Rédigé par : Alex paulista | 16 février 2015 à 21:00
@eileen
Daesh mène une guerre de religions, Daesh et ses semblables veulent islamiser le monde entier, (...)
Chère eileen, veuillez me permettre de vous faire remarquer que recourir à l'acronyme Daesh, adapté de l'arabe, c'est faire le jeu des idiots utiles qui chez nous cherchent à gommer toute référence islamique liée à cet État, en feignant de croire qu'il ne s'agirait que d'un mouvement hors-sol, déconnecté de toute connotation politico-religieuse, ce qui est totalement faux.
En France, nous parlons français et nous devons plutôt dire EIIL (État Islamique en Irak et au Levant).
Si les combats qui nous attendent risquent un jour d'avoir à se faire par les armes, ils commencent par se faire par les mots, justes de préférence.
Rédigé par : Parigoth | 16 février 2015 à 19:22
La barbarie n'est peut-être pas tant là où la voit que là où elle se cache : http://www.pauljorion.com/blog/
Rédigé par : Denis Monod-Broca | 16 février 2015 à 19:18
Pour achever de pulvériser l'antienne gauchiste selon laquelle les Occidentaux (et les Américains en particulier) seraient responsables de l'islamisme qui les frappe, faisons un autre rappel historique, plus récent, celui-là, mais généralement oublié, voire entièrement ignoré : s'il y a un responsable non musulman de l'islamisme agressif et anti-occidental, c'est bien le communisme soviétique.
C'est le KGB qui a décidé, de façon tout à fait délibérée et planifiée, d'attiser l'antisémitisme intrinsèque des populations arabo-musulmanes, pour le transformer en arme de guerre anti-israélienne et anti-américaine. C'est le KGB qui a diffusé, au Moyen-Orient, des milliers d'exemplaires des Protocoles des Sages de Sion traduits en arabe, en les confiant à des agents d'influence choisis à cet effet.
C'est le KGB qui a créé le "peuple palestinien" et toute la mythologie associée, en fabriquant un faux CV à Yasser Arafat qui le faisait naître à Jérusalem, alors qu'il est né au Caire.
C'est le KGB qui a entraîné, armé et financé le "mouvement de résistance du peuple palestinien".
C'est le KGB qui a inventé la technique du détournement d'avion, et qui l'a mise au service du terrorisme anti-israélien.
C'est le KGB qui a manipulé l'ONU pour lui faire dénoncer le "sionisme" comme un racisme, et qui a largement amplifié, par la suite, l'impact de ce slogan véritablement orwellien.
Toutes ces informations se trouvent dans le livre Disinformation de Ion Mihai Pacepa, l'ancien chef des services secrets roumains, le plus haut gradé du renseignement communiste à jamais avoir fait défection à l'Ouest ; il a personnellement participé à cette opération d'activation de l'antisémitisme musulman.
Curieusement, cet ouvrage, fondamental pour comprendre l'histoire de la guerre froide comme la désinformation menée par les réseaux pro-Poutine en France actuellement, n'a jamais été traduit en français.
C'est sûrement un hasard si les informations révélées par les transfuges du KGB montrent que la France était l'un des pays les plus profondément noyautés par les agents de renseignement et de désinformation soviétiques, puis... russes.
Les Archives Mitrokhin -- bizarrement jamais traduites en français, elles non plus... -- révèlent, outre la présence d'authentiques agents du KGB à la rédaction du Monde et de l'AFP, outre l'existence de journaux, en France, entièrement créés et pilotés par le KGB (sans aucun lien apparent avec l'URSS, naturellement), ce secret explosif : les partis communistes européens -- et donc le parti communiste "français" -- ont activement participé, jusque dans les années 1980, au recrutement d'espions pour le compte du KGB.
Beaucoup de ces traîtres du PCF sont certainement encore en vie, et plusieurs sont sans doute honorablement connus, voire encore actifs, occupant des postes d'influence et de pouvoir.
Rappelons, aussi, que c'est l'URSS qui a envahi, en 1979, l'Afghanistan, pays indépendant, pour soutenir son gouvernement pro-communiste contre un soulèvement islamique. On sait toute l'importance que les combattants islamiques afghans ont eue dans la propagation internationale du djihad contemporain.
Cela n'empêche pas la propagande gauchiste de répéter comme un perroquet que "ce sont les États-Unis qui ont créé Oussama Ben Laden", oubliant ce léger détail que, si on va par là, c'est l'URSS qui a "créé Ben Laden".
Il est d'ailleurs très probable que ce mantra des "États-Unis qui ont créé Oussama Ben Laden" ait été délibérément injecté dans le discours gauchiste occidental par le KGB ou ses successeurs poutiniens, selon les pratiques de désinformation et les "méthodes actives" qui sont la marque des services secrets russes depuis 1917 -- et même avant : le faux des Protocoles des Sages de Sion a été écrit à Paris par un agent de l'Okhrana, la police politique tsariste, dès 1901.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 16 février 2015 à 19:00
Si on avait une machine à remonter le temps et de regarder ce que chacun a pu écrire ou dire, ce ne serait certainement pas triste !
Qui ne s'est jamais contredit, ou n'a jamais dit de bêtises ? Et j'en passe.
Pour les hommes politiques il est leur quotidien. Ma foi pour les autres, eh bien je leur pardonnerai les écarts, s'ils étaient habités de la sincérité.
Je ne suis pas sûr que ces terroristes qui ont sévi aient un quelconque ancrage ou savoir des Histoires auxquelles ils veulent à tout prix se raccorder. Il me paraît plus crédible que la seule connaissance qu'ils aient est celle des caves et des cages d'escalier d'immeubles.
Pour les autres leur histoire propre dans chaque pays me semble bien torturée, pour accorder un crédit à une quelconque logique, à voir comment certains liens entre tribus peuvent se nouer et se dénouer...
On sent bien toute l'agitation que ce billet a provoquée, du cours magistral à la simple opinion, au moins comme l'on dit chez nous, il a "cassé la baratte". Pour souffler un peu.
Rédigé par : Giuseppe | 16 février 2015 à 18:40
@ Parigoth
Veuillez me permettre de vous rappeler que pour le catholicisme toute conversion obtenue sous la contrainte est nulle.
Oui, en théorie, mais sur ce point je donne raison à Marc Ghinsberg, car pratiquement le "compelle intrare" augustinien (interprétation du passage des Evangiles) fut repris par des personnalités comme Bossuet pour justifier les conversions forcées des huguenots après le Révocation de l'Edit de Nantes.
Rédigé par : Laurent Dingli | 16 février 2015 à 18:16
Rédigé par : Savonarole | 15 février 2015 à 19:33
Comme souvent : excellent !
Rédigé par : Laurent Dingli | 16 février 2015 à 18:05
@ sbriglia
Je vous invite à relire un texte que, manifestement, vous n'avez pas compris.
Rédigé par : Laurent Dingli | 16 février 2015 à 17:54
Dire que les terroristes islamistes sont des faux religieux, donc des faux musulmans, relève de la mauvaise foi ou de l’ignorance crasse. Bien sûr la religion musulmane comme nombre de religions, comporte diverses composantes : du fanatisme au paisible. Mais la racine du terrorisme islamiste est bel et bien religieuse : ce n’est que la version violente du salafisme, ce dernier ayant une vision messianique et une lecture piétiste du Coran, et n’est qu’un variante “export” du wahhabisme saoudien qui remonte dans sa forme actuelle au XVII°/XVIII° siècle.
Jusqu’aux début des années 80, le salafisme ne faisait guère recette dans le monde musulman et même au Moyen-Orient : une bonne partie était en voie de laïcisation. Seule la mouvance des Frères Musulmans, elle aussi issue du wahhabisme, avait une petite influence dans les milieux intellectuels et était en général sévèrement réprimée par les pouvoirs en place.
Mais depuis environ 25/30 ans cela a changé, le salafisme a en partie conquis le monde arabo-musulman et est en phase de le faire dans l’Afrique sud-sahélienne. Même chose en Europe, certes à un degré bien moindre mais en phase d’expansion. Pour prendre seulement la France il y a trente ans, les revendications communautaires d’essence religieuse-salafiste n’existait pas : port du voile et burqa, nourriture halal, obligation de pratiquer le ramadan pour tous les musulmans, etc. En 1982 “la marche des Beurs“, partie de Lyon, était avant tout un mouvement de revendication sociale. Bien sûr il était d’essence communautaire, mais c’était une demande d’intégration- assimilation dans la France.
Cette expansion du salafisme dans une majorité du monde musulman, bien sûr a des causes multiples : conflit israélo-palestinien, régimes dictatoriaux plus ou moins laïques, corruptions des nombreux dirigeants, pauvreté endémique d’une majorité des populations, etc. Mais la principale est son plus que généreux financement par l’Arabie Saoudite, et autres pétromonarchies du golfe : multiples madrassas (écoles coraniques) et mosquées, avec fourniture des enseignants et imams idoines, appuis au travers de fondations pseudo-humanitaires, etc.
Ces bailleurs de fonds commencent à s’inquiéter (Arabie Saoudite notamment) car ils craignent que leurs “élèves“ ne se retournent contre eux... mais en continuant à les payer de fait ils les tiennent sous leur dépendance : tant que les terroristes salafistes ne sévissent guère sur leurs territoires, pas grand danger.
Tout cela pour dire que la racine du terrorisme salafiste n’est pas dans nos banlieues, et encore moins d’ordre social mais chez nos bons alliés et clients Saoudiens et des pétromonarchies. Se rappeler la phrase de Lénine “Les capitalistes vendront la corde pour les pendre“.
Rédigé par : Trekker | 16 février 2015 à 16:35
Daesh mène une guerre de religions, Daesh et ses semblables veulent islamiser le monde entier, la spécificité d'une religion est d'ignorer les frontières... l'Occident doit donc s'unir pour tenter d'abord de protéger les populations, cesser tout angélisme, veiller à l'efficacité de tous les services de renseignements qui doivent travailler ensemble, et non pas comme trop souvent, les uns contre les autres.
Valls, Cazeneuve sont dans l'incantation permanente et stérile, utilisant un vocabulaire inapproprié, apartheid puis maintenant islamo fascisme, quant à Taubira elle est devenue muette.
Rédigé par : eileen | 16 février 2015 à 16:32