Par ce titre, je ne veux pas évoquer ces moments d'effervescence festive où, face au débridement général et souvent alcoolisé, de rares esprits demeurent lucides, heureux de conserver leur maîtrise, au risque d'un décalage entre eux et tous les autres.
Mais cette société du contrôle à laquelle le plan Vigipirate dans sa plénitude nous habitue quotidiennement.
J'entends bien que depuis le mois de janvier elle est justifiée par les assassinats qui ont endeuillé Paris et la France et pour prévenir le retour meurtrier du terrorisme et à ce titre je crois que quasiment toute la communauté nationale y adhère et l'accepte.
Pour ma part, même dans les temps calmes, je n'ai jamais éprouvé la moindre difficulté à me soumettre à ce que l'autorité publique impose, à ce que l'état de droit implique et aux mille contraintes d'une organisation collective. J'irais jusqu'à avouer qu'il y a, pour l'honnête citoyen, un bonheur du contrôle - la satisfaction de se voir légitimé dans son comportement irréprochable et de constater qu'il en est d'autres, défaillants, qui n'échappent pas au couperet.
Combien de fois me suis-je senti à la fois indigné et passif, dans le métro, quand devant des guichetiers coincés et impassibles n'interpellant même pas par la voix, des fraudeurs, au su et au vu de tous, sautaient décontractés par-dessus les composteurs automatiques ! Cette indifférence était blessante, comme la désinvolture des contrevenants. La première ne tentait même pas un embryon de réaction et la seconde profitait d'une société qui, en ces lieux, présumait à tort l'honnêteté de tous.
Récemment, à République, lors d'un changement dans un long couloir, un contrôle était effectué par plusieurs fonctionnaires de police et, si moi-même j'ai pu passer mon chemin, j'aurais été presque désireux d'être arrêté pour un double motif.
D'une part, j'aime cette idée d'une équité au moins apparente des forces de sécurité et d'autre part ces jeunes gens d'origine africaine n'auraient pas été seuls, en l'occurrence, à être questionnés.
Ces épisodes vont beaucoup plus loin que la constatation qu'ici ou là il y a des contrôles. C'est le rapport à ceux-ci qui est éclairant. Il y a pour le moins, dans notre pays, une tradition classique, conservatrice et une approche libertaire.
Pour la première, qui est la mienne, dès lors qu'elle est mise en oeuvre avec la courtoisie républicaine qui sied, celui qui est en règle a sa faveur, son assentiment. Sa sympathie va plus volontiers vers une normalité respectueuse et tranquille que vers la provocation transgressive. Elle aspire à être unie, solidaire avec la majorité silencieuse que la loi n'intimide pas mais rassure. Elle n'a pas besoin de coups d'audace, d'instants de folie extériorisés, préférant, si elle veut en être irriguée, ses territoires intimes.
Le seconde au contraire n'admirera que l'exception, la dérogation en honnissant le totalitarisme de la règle. L'infime qui sortira des sentiers battus recueillera son aval et elle aura toujours plus de dilection pour le voleur que pour le propriétaire, pour paraphraser une ancienne, célèbre et scandaleuse harangue d'Oswald Baudot, membre du Syndicat de la magistrature.
Ce bonheur du contrôle, cette allégresse civique à ne devoir rien craindre de ceux qui assurent notre sécurité et veillent sur notre tranquillité publique font que ma conception de l'état de droit se tourne principalement vers la multitude qu'il devrait protéger plus que vers la minorité des délinquants et des criminels à laquelle il offre exclusivement ses garanties.
Ce n'est pas que j'aspire à une société qui nous mettrait sans cesse à rude épreuve. Avec une sorte de sadisme qui n'aurait pour ambition que de vérifier en permanence notre moralité, notre insertion et notre comportement.
Mais j'ose à peine le dire : pour la sécurité de tous, je serais prêt à concéder un peu de ma liberté superficielle.
La profonde me resterait.
Ah !!
Merci notre Hôte le courage d'engager, comme vous décrivez aux frontières de l'intime ce qui reste présentable pour vous au sujet du contrôle, comme le contrôle se produit avant l'action de la Justice qui s'en tiendra aux faits commis, autant que vous engagez le lecteur à interroger les partis pris ainsi que le propre sien.
Ce billet est très prégnant alors j'ai beaucoup remis mon commentaire, présente avec votre exemplarité beaucoup de cumul de limites, et encore plus d'interrogations multiples qui précèdent et s'ensuivent si les limites s'imaginent franchies, voire sont franchies... dans une sorte de vide interstellaire que les idéologies "libertaire / réactionnaire" permettraient de combler !
Vous avez, avant cette convenance des clans, toujours une merveilleuse manière pour ramener aux interrogations de l'enfance - et ramener ainsi au sentiment primordial de la Justice - quand chacun s'interrogeait sur le sentiment de la justice, quand on n'avait pas de savoir pour choisir, suivant ne sachant pas comment s'inscrire en sorte de mimétisme, quand on évoluait entre les instances du vouloir, du pouvoir, du devoir et à la fin du valoir, bordant les conflits dans les nombreuses situations affrontées afin que s'installe la raison.
Sur ce billet, la raison n'est pas très loin de s'oublier et c'est très étrange.
Que vaut le plaisir de ne pas avoir à subir, tandis que le déplaisir paraît remis en l'autre qui subirait ?
Ce n'est sûrement pas un genre de plaisir à bouder, puisqu'il semble fonctionner, cela combien même je n'y aurais pas accès !
Si fait, je détesterais braconner et ne braconne pas, pêche toujours avec un permis de pêche très circonstancié, même s'il est difficile d’acquérir le bon permis de pêche qui permet l'art halieutique au bon endroit... Cette disposition mentale qui m'est propre, je ne la range pas du côté d'une quelconque idéologie... je pense que ce serait abuser !
Je n'en déduis pas un plaisir, seulement un confort..., sans le moindre réconfort qui augmenterait mon abord heureux des rivières et de l'eau en général !
La vérité, de mon côté, c'est pour mon exemple à l'évitement d'une diminution et je suis en cela seul juge et l'idéologie n'y change absolument rien car cet évitement n'augmente pas le plaisir, il prend du temps autant qu'il permet l'indifférence pour qui peut se la payer.
Je suis plutôt liberto-penseur, parce que je suis bien d'accord avec l'idée de la traque de quelques braconniers, et par ce que je sais que quelle que soit l'ampleur du braconnage, la question de la mesure des impacts du braconnage seulement se pose en regard des faits bien mieux que par l'avance idéologique, et parce que l'observation de cette mesure est la seule idéologie qui compterait alors que la société bardée de loi patine à déceler pour le surprendre le braconnage quand (très minoritairement) il se produit.
L'idéologie avec vous a de bons jours devant elle !
Alors, quoi dire !
J'en pince d'abord avec la différenciation des caractères intimes, comme extraordinairement en France ils valent comme disait La Bruyère (j'apprends que ce Père à la fois de Bouvard et de Pécuchet remonte en sondages intello-circonstanciés ce début d'année !).
Mais la jeunesse estomaquée d'aujourd'hui ne peut pas distinguer La Bruyère, isn't it ?
Pas d'addiction possible avec La Bruyère, fallait attendre Freud, ce lamentable qualifié sans caractère par le bien-aimé Onfray, un qui raconte la même césure du temps interrogeant l'idée comme vous dites dans le billet, ce Michel qui démonte des addictions frelatées.... tandis que l'addiction s'inscrit matériellement dans le cerveau et en des faits que seul l'autre expliquerait insanes ! Vous au moins, vous distinguez la possibilité d'un plaisir...
Après, tous réactionnaires et tous libertaires confondus qui s'agiteront, la Loi et son bon plaisir devra, suivant comme instiguent quasi-militairement les neuro-sciences, distinguer entre le monde suivant sa contre-valeur en argent et le monde qui vaut par les attachements, si bien même Vichnou depuis longtemps prône le détachement absolu, et si malhabilement l'Islam propose une irrémédiable inter-cission, et qu'avec lui se renforce inopinément son propos obscène avec l’intransigeance par la religion.
On en a pour des décennies, réduire tels conflits, des conflits où lois et même foi ne pèseront pas assez face à la moindre (...idéologique !) interdiction de la violence.
Ah !
La Bruyère par pitié reviens !!
Refais distinction des caractères, montre ignorer les idéologies, remonte un peu la France comme de manière inouïe tu l'as proposé il y a bien longtemps !
Rédigé par : zenblabla | 25 février 2015 à 22:04
Dans la république ubuesque que nous subissons, la SNCF tient aussi absolument à jouer sa partie en matière de stupidité : pour lutter contre la fraude, elle a décidé d'augmenter le montant des amendes...
Sauf que les gens qui ont eu cette idée n'ont manifestement pas compris que l'effet dissuasif attendu est moins lié au montant de l'amende qu'à la certitude de devoir la payer, quel que soit son montant.
Or, à quoi bon augmenter le montant d'amendes imposées à une minorité de fraudeurs qui se sont fait prendre ou bien aux étourdis, si d'une part la grosse majorité d'entre eux échappe le plus souvent aux contrôles et si d'autre part l'imprécision portant sur leur identité (euphémisme) ou bien le fait d'habiter dans certains quartiers interdits empêche en pratique le recouvrement des amendes en question ?
Rédigé par : Parigoth | 20 février 2015 à 09:16
Les temps ont changé : les contrôles au faciès se font aujourd'hui contre les blancs de souche surveillés épiés suspectés de racisme au moindre froncement de sourcil envers nos nouveaux arrivants et arrivés et ceux en instance d'arrivée prochaine ; la moindre contradiction le moindre doute affiché et proféré dans un quelconque débat envers une immigration scandaleusement sauvage et incontrôlée, aussitôt vous êtes raciste !
Hier soir sur les chaînes télé passe en boucle la vidéo des supporters de Chelsea qui empêchent un noir, oups ! un homme de couleur de monter dans le métro ; ok c'est du racisme, les paroles et les gestes le prouvent ; mais que dire des mêmes faits qui se passent quotidiennement en banlieue contre des blancs qui subissent des insultes racistes antiblancs et des mots que l'on n'écrira pas ici et que tout le monde connaît et ceci en toute impunité : les juges ayant pour ordre de protéger la paix sociale et de laisser les victimes blancs de souche face à leurs bourreaux qui emploient des méthodes pires que celles des supporters de Chelsea !
Deux poids deux mesures : le Taubiracisme à sens unique instauré par l'institution judiciaire gauchiste !
Je ne serai solidaire et réprouverai les actes racistes que quand ils seront sanctionnés dans les deux sens ; je ne participerai pas à la meute d'émotion programmée qui va s'ensuivre pour condamner les faits vus dans cette vidéo ; d'ailleurs ce que je dis ici est déjà partagé par beaucoup plus de monde que les bien-pensants bobos gauchos pourraient le croire.
Rédigé par : sylvain | 19 février 2015 à 10:24
C'est bizarre, quand on parle de contrôle je me mets à la place du "Poinçonneur des Lilas" de Gainsbourg, mais quelle vie que celle de contrôleur ! Immanquablement j'associe aussi "Les temps modernes" de Charlot, allez donc savoir pourquoi.
Heureusement tout cela est automatisé, quant au reste, le contrôle de police, eh bien il faudra le subir, et pour longtemps.
On pourrait parler de statistiques, combien de fois dans sa vie chacun de nous a-t-il été contrôlé ? Ramené aux nombre de journées d'existence on ne peut pas dire que la maréchaussée nous pourrisse la vie.
Bon, reste l'aléa "équité au moins d'apparence"... Juste un peu de bon sens et un peu de formation suffiront à la transformer en équité visible, ce n'est pas si compliqué.
J'ai toujours été étonné que les choses les plus simples soient toujours les plus difficiles à mettre en œuvre, mais là c'est un autre débat.
Au fait tant que l'on y est, parlons de fraude bancaire, lire sur le site L'informaticien comment 1 000 000 000 € se sont évaporés ! Evaporés ! Un article très instructif de Stéphane Larcher.
Dans le fond il est dit que cela aurait pu être dix voire beaucoup plus... Je croyais que seule l'eau chauffée pouvait s'évaporer, mais là, des milliards, chapeau les artistes. Rantanplan est à remplacer mais qui le souhaite ? Vaste programme aurait dit Mongénéral.
Rédigé par : Giuseppe | 18 février 2015 à 21:45
@eileen
Il n'y a pas que le contrôle des titres de transport, dont la fraude coûte des millions d'euros chaque année à la RATP et à la SNCF (...)
Qui s'en moquent royalement dans la mesure où c'est l'éternel cochon de payant, qu'il soit voyageur ou contribuable, qui au final paiera la facture, comme d'habitude.
Je crois savoir que pratiquer des contrôles plus stricts coûterait trop cher.
Admettons. Mais alors, au nom de quoi considère-t-on que certains devraient toujours payer et d'autres toujours profiter ?
Et la justice dans tout cela ?
Rappelons aussi que la fraude dans le métro d'Athènes, quasi généralisée, a été emblématique de la situation laxiste ayant mené la Grèce à la faillite (même s'il ne s'est agi que d'un élément parmi d'autres), avec les conséquences graves que l'on sait pour le peuple grec qui faute d'avoir chanté tout l'été se trouve fort dépourvu maintenant que la bise est venue.
Rédigé par : Parigoth | 18 février 2015 à 21:40
"Le bonheur du contrôle"
Parlons-en. Je suis littéralement furax. J'ai réceptionné aujourd'hui un colis de bouquins, thé vert et pâte à empreinte de sceau dont je me demandais ce qu'il pouvait bien faire à Roissy pendant plus de temps qu'il n'en avait fallu pour en commander le contenu sur le site d'amazon.co.jp et le leur faire expédier par EMS (=chronopost japonais) :
La poste japonaise envoie en effet un lien mail par lequel on peut suivre les avatars des envois style :
. C'est dégoûtant ! même si je vais pouvoir les gommer !! De plus ça me gâche tout mon plaisir.
entré dans le réseau Tokyo 2015/02/12 18:00
arrivé au service international 2015/02/12 20:21
parti de Tokyo international 2015/02/12 20:39
arrivé à Roissy chron : 2015/02/14 15:31
parti de Roiss chron : 2015/02/16 12:11
arrivée plate-forme 57: 2015/02/17 05:32
distribué : 2015/02/17 11:06
Je rappelle qu'il s'agit d'un chronopost:
Donc que ça coûte cher !
Et qu'ai-je réceptionné ?
Des marques de doigts sur le boîtier d'un bouquin dont j'ai désormais deux jours de moins que prévu pour en lire le plus possible alors que j'ai payé le tarif maximum pour l'avoir rapidement :
L'emballage de ma boîte à pâte de sceau manipulé sans précautions, déchiré et scotché avec un scotch bizarroïde, ce qui témoigne du degré de respect qu'on a pour le citoyen :
et l'opercule de sécurité intérieure enlevé et remplacé par un bout de film alimentaire transparent scotché vaille que vaille.
et que personne ne s'est préoccupé de la ramasser.
Une facture manquante pour le deuxième bouquin, j'imagine qu'elle a dû tomber lors du déchiquetage, c'est le mot, de son emballage individuel :
Je veux bien que les services soient pris depuis les attentats d'une frénésie de contrôle des envois internationaux mais est-ce une raison pour ne pas porter de gants et ne pas manipuler les objets contrôlés, autrement dit le bien d'autrui, à savoir le bien du citoyen, correctement ?
Rédigé par : Catherine JACOB | 18 février 2015 à 21:00
Il n'y a pas que le contrôle des titres de transport, dont la fraude coûte des millions d'euros chaque année à la RATP et à la SNCF, il y a celui de l'Autorité de Conduite Financière britannique (FCA Financial Conduct Authority) qui annonce qu'elle allait se pencher sur le cas de HSBC pour contrôler que les pratiques en banque privée avaient bien été modifiées. Et certains doivent avoir les oreilles qui chauffent LOL
Rédigé par : eileen | 18 février 2015 à 19:06
"Pour intercepter ceux qui sautent par-dessus les portillons du métro, il faut contrôler tout le monde, y compris les vieillards blancs qui se déplacent avec une canne. Il ne faut surtout pas contrôler prioritairement les Noirs de 15 à 45 ans et de plus d'un mètre soixante."
Rédigé par : Robert Marchenoir | 18 février 2015 à 17:16
Vous oubliez les pygmées, connus pour passer par dessous.
Rédigé par : Alex paulista | 18 février 2015 à 18:45
Ce que vous dites est très juste mais j'y ajouterais volontiers ceci : à ce bonheur que vous soulignez d'être reconnu dans un comportement irréprochable, il y a en plus celui d'être reconnu comme faisant partie du club ! Ainsi reconnu comme étant dans la légalité lors d'un contrôle, je suis comme élevé au grade des avertis, des grands, de ceux qui assument le coût de ce droit à la collectivité !
Il y dans cet acte de contrôle comme une main tendue, un vrai brevet de maturité qui m'attache d'autant plus au monde des adultes !
C'est la raison pour laquelle, il n'y a que du bien à espérer de ces contrôles : pour le plus grand nombre, ils ne feront que du bien !
Mais hélas, nous autres adultes avons si peur de froisser nos petits que voulant les préserver, nous faisons l'inverse de ce qui est attendu : nous les privons du bonheur de nous rejoindre et prêtons le flanc cette immaturité des temps modernes !
Rédigé par : Yves de Tallenay | 18 février 2015 à 18:14
Alex paulista | 18 février 2015 à 15:27
Oui, je crois que vous soulignez une partie importante du problème: les contrôles sont effectués au faciès. Il faudrait que les forces de sécurité contrôlent tout le monde.
Bien sûr. Par exemple, pour intercepter les pickpockets, il faut contrôler tout le monde, y compris les dames françaises de 70 ans habillées en tailleur. Il ne faut surtout pas contrôler prioritairement les adolescentes à la peau mate, à la jupe longue et avec des poils sous les bras.
Pour intercepter ceux qui sautent par-dessus les portillons du métro, il faut contrôler tout le monde, y compris les vieillards blancs qui se déplacent avec une canne. Il ne faut surtout pas contrôler prioritairement les Noirs de 15 à 45 ans et de plus d'un mètre soixante.
Pour intercepter les terroristes musulmans, il faut contrôler tout le monde, y compris les Français de souche habillés en punks. Il ne faut surtout pas contrôler prioritairement les hommes au faciès arabe, les porteurs de barbe islamique et les porteuses de voile de la même couleur.
Pour intercepter les auteurs d'attouchements sexuels dans le métro, il faut contrôler tout le monde, y compris les femmes et les hommes à l'allure ostensiblement homosexuelle.
Pour intercepter les trafiquants de drogue, il faut contrôler tout le monde, y compris les jeunes mères blanches avec leur poussette et les touristes japonais. Il ne faut surtout pas contrôler prioritairement les Noirs et les Arabes.
Pour intercepter les cambrioleurs, il faut contrôler tout le monde, y compris les grand-mères françaises de souche et les couples au faciès asiatique. Il ne faut surtout pas contrôler prioritairement les enfants gitans et les hommes au faciès d'Europe de l'Est parlant une langue de la région.
Etc, etc, etc. Yfô, yfô, yfô. Le magnétophone de la bêtise gauchiste est remonté à bloc, et déroule imperturbablement les mensonges qui lui servent de pensée depuis 1968 (à la louche).
Rédigé par : Robert Marchenoir | 18 février 2015 à 17:16
« Ce bonheur du contrôle, cette allégresse civique à ne devoir rien craindre de ceux qui assurent notre sécurité… »
C’est étrange cette manière de sécréter des endorphines chez les magistrats (avec la voix de Francis Blanche, svp.)
Rédigé par : sbriglia | 18 février 2015 à 16:55
Je rappelle quand même l'énumération de Proudhon (enfin le début) : gardé à vue, inspecté, espionné, dirigé, légiféré, réglementé, parqué, endoctriné, prêché, contrôlé, estimé, apprécié, censuré, commandé. Le vrai citoyen est celui qui s'oppose aux pouvoirs.
Rédigé par : Boris | 18 février 2015 à 16:30
@hameau dans les nuages | 18 février 2015 à 11:47
"Mamie Bistrot, sois forte, on est là.
Nous sommes même très las.
Cela va mal finir..."
Nous, qui ça nous ? Nous on n'est rien du tout, juste des bulletins de vote quinquennaux. Le reste du temps notre avis ou notre opinion est gérée par le 49-3.
Que Mamie Bistrot se fasse donc plutôt parrainer par le papa de 49-3, son tonton qui m'acoute et ses deux papis !
Rédigé par : Catherine [email protected] dans les nuages | 18 février 2015 à 15:57
"D'une part, j'aime cette idée d'une équité au moins apparente des forces de sécurité et d'autre part ces jeunes gens africains n'auraient pas été seuls, en l'occurrence, à être questionnés."
Par "africains" j'imagine que vous voulez dire "d'origine africaine".
Oui, je crois que vous soulignez une partie importante du problème: les contrôles sont effectués au faciès.
Il faudrait que les forces de sécurité contrôlent tout le monde.
Rédigé par : Alex paulista | 18 février 2015 à 15:27
Achille | 18 février 2015 à 06:18
Il est vrai que les statistiques zemmouriennes font apparaître qu'il y a plus de contrevenants chez les noirs et les arabes que chez les blancs, enfin pour les petits délits bien sûr.
Bien sûr !... A condition de considérer que l'immigration illégale, le travail clandestin, le vol à main armée, le trafic de drogue, le viol, la tentative de meurtre d'agents de police, la torture, l'incendie volontaire, le meurtre et l'assassinat sont de petits délits.
Par contre pour les abus de biens sociaux...
Hop, hop, hop ! J'arrête tout de suite ce cliché communiste increvable depuis un demi-siècle : pour les abus de biens sociaux, la fraude fiscale et sociale, le travail dissimulé, le blanchiment d'argent et plus généralement la fameuse délinquance financière, les Noirs et les Arabes sont évidemment très bien représentés, puisque la délinquance financière est le pendant inéluctable de ce que les gauchistes appellent les "petits délits" : vols, cambriolages à l'échelle industrielle s'apparentant au pillage, trafic de drogue, achat et vente d'armes, recel et même assassinat (ce qu'on appelle pudiquement les "règlements de comptes").
L'argent douteux est pratiquement toujours impliqué dans ce type d'opérations, mais ça, n'est-ce pas, Messieurs les communistes, ce n'est pas de la "délinquance financière" ? La délinquance financière, la fameuse "délinquance en col blanc", ce sont exclusivement les méchants patrons qui volent leur argent aux gentils ouvriers, pas vrai ?
Il me semble qu'on oublie un peu vite la délinquance financière à capuche ou en djellaba, dans l'histoire. Quant à la fameuse fraude fiscale (pas assez poursuivie, paraît-il), que là aussi les gauchistes opposent systématiquement aux "petits délits" (trop réprimés, nous dit-on), il est bien clair que Messieurs les petits délinquants noirs et arabes qui volent, rançonnent, incendient, torturent, violent et assassinent, tous ces gens-là déclarent leurs revenus "professionnels" au fisc rubis sur l'ongle, n'est-ce pas ?
Toutes les voitures de luxe, appartements, villas au bled, valises de billets, stocks de haschich, boucheries halal, taxiphones, kebabs, bars à chicha et autres "entreprises" de ces jeunes "businessmen" si pleins "d'énergie" et de "talents" sont scrupuleusement déclarés à l'ISF, nous sommes bien d'accord ?
Même l'organisation des services de police dément ce mensonge imperturbablement répété depuis la nuit des temps, puisque, désormais, nous avons des brigades affectées à la criminalité "de banlieue" qui incorporent des douaniers, des agents du fisc, de l'URSSAF, et autres représentants ce que qu'il faut bien appeler la police financière.
Quant au pillage systématique des caisses de l'Etat réalisé par la fraude industrielle aux allocations sociales, aux remboursements de la Sécu et au trafic de médicaments, il est, bien entendu, massivement le fait des-Noirs-et-des-Arabes (sans exclure d'autres catégories d'immigrés), comme on peut aisément s'en convaincre en lisant la chronique des faits divers dans ce rayon.
Mais ça n'empêche pas nos néo-marxistes de continuer à suggérer que, dans l'échelle du vice, les chefs d'entreprise sont plus médaillés que leurs fameux "petits délinquants" ! A l'instar des Soviétiques, qui appelaient les détenus de droit commun les "socialement proches", et leur donnaient, dans les camps de concentration, un statut privilégié par rapport aux prisonniers politiques.
L'idéologie de la lutte des classes a déjà fait cent millions de morts, mais ça ne fait rien, nos communistes à nous continuent...
Rédigé par : Robert Marchenoir | 18 février 2015 à 15:25
Bonjour,
Je n'y résiste pas :
https://www.youtube.com/watch?v=ZZkinBwX2Ao
La question de fond étant :
- Dans la minute qui précède un contrôle de routine, l'interpellé n'est-il pas déjà "coupable" dans l'esprit de l'"interpelleur" ?
Ainsi, par exemple, alors que je me débattais avec un parcmètre qui refusait mes piécettes, la police passant par là s'est approchée pour me venir en aide, à ma demande. Dans ses échanges radio avec le centre de gestion du stationnement, j'étais, en moins de dix secondes, déjà nommé le "contrevenant". Etonnant non ?
Rédigé par : fugace | 18 février 2015 à 13:41
Au fait on n'entend plus notre Snoopy de service Garry Gaspary
J'ai pas fait mon boulot :
Houhou christianisation, ksss ksss, chrétien christianisme, kss ksss, soutane, sacristie, presbytère, kss ksss !
J'espère qu'il m'entend, la masturbation intello parano schizo rend sourd.
Rédigé par : sylvain | 18 février 2015 à 13:19
Combien de fois me suis-je senti à la fois indigné et passif, dans le métro, quand devant des guichetiers coincés et impassibles n'interpellant même pas par la voix, des fraudeurs, au su et au vu de tous, sautaient décontractés par-dessus les composteurs automatiques ! Cette indifférence était blessante, comme la désinvolture des contrevenants.
Hélas, trois fois hélas…
Cette indifférence n'est que prudence.
Une remontrance à l'égard des fraudeurs engendrerait le risque d'un futur règlement de comptes contre le guichetier scrupuleux.
Les contrevenants empruntent probablement le trajet devant les guichets tous les jours. C'est autant d'occasions potentielles de fomenter une vengeance recuite contre la personne qui a osé vous interpeller pour votre incivilité. C'est une forme d'assistance à sa propre personne en danger de ne pas faire preuve d'un zèle trop appuyé.
C'est plus facile d'intervenir lorsque l'on ne travaille pas toujours au même endroit (moyennement sécurisé), aux mêmes horaires. La conservation de l'intégrité physique conditionne aussi - pour les personnels - la pérennité du salaire et le bien-être d'une possible famille à charge.
Donc, oui, la réaction est justifiée sur le plan éthique, mais le pragmatisme et la sécurité pérenne des agents emportent en pratique quasiment toujours le morceau.
L'usager du métro, au civisme exacerbé, n'envisage pas toujours cet aspect des choses. Les professionnels concernés, eux, si, échaudés qu'ils sont par l'expérience malheureuse de collègues passés à la moulinette pour avoir joué les shérifs. Les héros sont toujours des victimes en devenir.
Ces considérations ne cautionnent pas pour autant la passivité amorphe.
Monsieur Bilger, je vous admire d'avoir le courage de prendre le métro car l'air y est beaucoup plus pollué qu'à l'extérieur. Cette dernière référence (l'air de Paris) servant, au demeurant, de base médiocre pour une comparaison. Car on part de très mauvais.
Rédigé par : finch | 18 février 2015 à 12:50
Les contrôles de titres de transport, dans les trains, voire dans les couloirs du métro, ne sauraient guère gêner le passager en règle. Quant au contrôle d'identité, l'on reproche toujours à la police d'en faire "au faciès", toujours des mêmes. Là les impressions valent vérité, personne n'ayant réellement vérifié l'attitude des personnes contrôlées avant ledit contrôle. Seule l'impression perdure...
En revanche, ainsi que le rappelle à juste raison hameau dans les nuages | 18 février 2015 à 11:47, personne ne médite sur les contrôleurs de l'URSSAF qui souvent s'en prennent à des personnes honnêtes en les traitant comme délinquantes : en l'espèce la présomption d'innocence n'existe pas, c'est celle de culpabilité qui prime. Et la personne est toujours destinée à payer des redressements.
Le problème est le même avec l'administration fiscale où, tout honnête que l'on puisse être, le contrôleur a toujours raison et rares sont les recours gracieux auprès du conciliateur fiscal qui seraient pris en compte : il ne faut jamais désavouer un contrôleur fiscal, sous peine d'être alors systématiquement contrôlé chaque année, bien plus que le vulgaire petit délinquant...
Rédigé par : Robert | 18 février 2015 à 12:26
Le bonheur du contrôle n'est pas dans le pré...
http://www.lecontrarien.com/apres-mamie-loto-voici-mamie-bistrot-18-02-2015-edito
Et le Parquet a fait appel de la relaxe !
Mamie Bistrot, sois forte, on est là.
Nous sommes même très las.
Cela va mal finir...
Rédigé par : hameau dans les nuages | 18 février 2015 à 11:47
"Mais j'ose à peine le dire : pour la sécurité de tous, je serais prêt à concéder un peu de ma liberté superficielle.
La profonde me resterait."
Attendez donc de voir l'évolution du menton de Manu qui a commencé à infléchir une courbe et un maintien à la Juan Carlos Ie jeune vers militari et reparlez-nous de votre liberté superficielle.
Rédigé par : Catherine JACOB | 18 février 2015 à 10:28
Si tout le monde était contrôlé, on serait proche d'une dictature qui considérerait suspects tous les citoyens. Le ciblage vers des gens dont le faciès les range dans la catégories fraudeurs, délinquants ou clandestins me semble de bonne police…
Car j'observe moi aussi que les "capuches", les casquettes" et les "bonnets" ne payent que très très rarement leur billet !!
C'est sans doute désagréable pour ceux qui n'ont rien à se reprocher, mais la faute en incombe à ceux qui ont décidé de ne pas respecter les règles civiques de base…
A Londres ou à New York, la fraude est quasiment impossible car des contrôleurs sont présents un peu partout. Je me souviens que dans le métro parisien, il y a trente ans, des chefs de quai assuraient la sécurité et, en tout cas, une présence qui dissuadait de commettre des actes répréhensibles…
Rédigé par : caroff | 18 février 2015 à 10:17
Déçu par ce billet ! A quoi bon accorder ce qui n'est que superficiel, qui ne représente rien, qui ne touche à rien de votre histoire, qui ne blesse aucun de vos sentiments, qui ne vous assigne aucune place, c'est comme dire que vous n'êtes pas contre le contrôle de votre glycémie si vous n'êtes pas diabétique... Faiblesse d'une rhétorique pernicieuse.
Je dirai par exemple que j'aurais refusé de me faire inscrire sur les listes rabbiniques ou autres pour déclarer être juif, que j'aurais demandé à celui qui souhaite pouvoir contrôler cette question de me coudre lui-même l'étoile. C'est peut-être déjà une révolte contre des raisonnements fallacieux qui vendent si bien le malheur à venir...
Je refuserai que soit inscrit sur mon ID le culte que je pratique, ou que je ne pratique pas. Que l'Etat doit avoir un projet de société, il n'a pas vocation à mettre sous contrôle la vie et le quotidien des uns et des autres. Si c'est là le projet, c'est un projet pour des trolls... Les hommes valent mieux que ça, mais ce n'est pas certain !
Rédigé par : duvent | 18 février 2015 à 09:47
Le bonheur d'un contrôle, ça peut être aussi une palpation de sécurité effectuée par une policière des frontières accorte. Un peu osé mais ça détend par ces temps d'actualité morose.
Rédigé par : Jabiru | 18 février 2015 à 09:15
A ce billet louant l'honnêteté fait pendant le commentaire d'un Parigoth qui l'applaudit mais parce qu'il pleure ses thunes...
La première tromperie de la christianisation est cette espèce de schizophrénie dans laquelle elle plonge l'esprit humain en le persuadant que le monde spirituel est indépendant du monde matériel, et réciproquement.
La dilection pour le voleur émane tout simplement de la prise de conscience des moyens matériels dont on a besoin pour s'acheter une vertu.
Que notre société offre les mêmes chances aux Africains qu'à vous-même, P. Bilger, et vous découvrirez peut-être avec stupeur qu'ils peuvent être bien plus honnêtes que vous.
Rédigé par : Garry Gaspary | 18 février 2015 à 08:44
Bonjour Philippe Bilger,
"J'irais jusqu'à avouer qu'il y a, pour l'honnête citoyen, un bonheur du contrôle - la satisfaction de se voir légitimé dans son comportement irréprochable et de constater qu'il en est d'autres, défaillants, qui n'échappent pas au couperet."
Vous en parlez à votre aise, Philippe Bilger, du bonheur d'être contrôlé pour l'honnête citoyen.
Ainsi que l'a fait remarqué le regretté Coluche, Dieu a dit : "Il y aura des hommes grands, il y aura des hommes petits, il y aura des hommes beaux et il y aura des hommes moches, il y aura des hommes noirs et il y aura des hommes blancs... Et tous seront égaux ; mais ça sera pas facile tous les jours... Et il a ajouté : il y en aura même qui seront noirs, petits et moches et pour eux ce sera très dur !"
Les contrôles sont rassurants effectivement quand on est un bon citoyen qui composte scrupuleusement son ticket de transport, a des papiers en règle, est propre sur lui, avec pour finir (et ce n'est pas le moins important), une mine sympathique, ce qui est votre cas Philippe Bilger.
Quand on remplit toutes ces conditions, il est rare que l'on soit interpellé par la patrouille et si cela arrive quelquefois, cela ne prête pas à conséquence, au contraire. L'honnête citoyen se dit qu'il est comme tout le monde et cela lui donne bonne conscience.
Par contre pour ceux qui n'ont pas le morphotype du citoyen "normal", le contrôle devient vite un enfer car il leur arrivent d'être contrôlés plusieurs fois par jour et ceci pratiquement tous les jours.
Il est vrai que les statistiques zemmouriennes font apparaître qu'il y a plus de contrevenants chez les noirs et les arabes que chez les blancs, enfin pour les petits délits bien sûr. De là à dire que c'est culturel voire même génétique il n'y a qu'un pas que certains n'hésitent pas à franchir.
Par contre pour les abus de biens sociaux, les financements occultes de partis politiques, les malversations de grande ampleur qui font la une des médias, il semble que la tendance soit inversée. On y trouve beaucoup de gens blancs comme neige, à commencer par des élus nationaux qui continuent à siéger et à vociférer à l'Assemblée nationale, voire même des ministres qui vous disent droit dans les yeux qu'ils sont parfaitement honnêtes.
Heureusement là aussi la patrouille veille et elle n'est pas au bout de ses peines si l'on en croit les affaires politico-financières en cours.
Rédigé par : Achille | 18 février 2015 à 06:18
"@eileen
Maquillez-vous en noire, vous auriez l'opportunité de vous confronter à ce qu'on nomme le délit de faciès ou la forte présomption (légitime pour certains, les statistiques ayant pour eux plus de poids que la règle de droit) de délinquant liée à la couleur de peau.
Rédigé par : kalanchoe"
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LOL, LOL, LOL, LOL, MDR, MDR (je m'adapte à la ponctuation courante lol)
Rédigé par : LIOLOLOL | 18 février 2015 à 01:04
SR | 17 février 2015 à 23:29
Ces scènes se répètent dans les magasins, où les blancs ne sont pas fouillés en cas de suspicion de vols de denrées ou autres matériels informatiques, alors que les noirs et basanés sont systématiquement fouillés par habitude et le principe qui gouverne notre bonne vieille société : tous les noirs et les arabes sont des voleurs et des fraudeurs.
A votre avis, pourquoi les vigiles, dans les magasins, sont tous noirs ? (Ce qui constitue, au passage, une discrimination raciale flagrante, mais celle-là n'a pas l'air de déclencher l'application des lois "anti-racistes". Pourtant, des Blancs qui auraient l'envie et les capacités de devenir agent de sécurité, ça ne doit pas manquer, vu le chômage ambiant...)
Rédigé par : Robert Marchenoir | 17 février 2015 à 23:53
Très beau billet, il y a quelques jours un contrôle des titres de transport a encore une fois démontré que les blancs pour faire court n'étaient pas contrôlés mais que les basanés et noirs l'étaient automatiquement engendrant agressivité et réflexions classiques "t'as vu ces noirs comme ils sont agressifs ?". Il suffirait pourtant de contrôler tout le monde, ainsi les noirs et les basanés ne se sentiraient ni inférieurs, ni humiliés. Ces scènes se répètent dans les magasins, où les blancs ne sont pas fouillés en cas de suspicion de vols de denrées ou autres matériels informatiques, alors que les noirs et basanés sont systématiquement fouillés par habitude et le principe qui gouverne notre bonne vieille société : tous les noirs et les arabes sont des voleurs et des fraudeurs.
Rédigé par : SR | 17 février 2015 à 23:29
Mais j'ose à peine le dire : pour la sécurité de tous, je serais prêt à concéder un peu de ma liberté superficielle.
Non.
Aucune liberté même superficielle ne doit être abandonnée.
C'est bien en amont que le travail doit, aurait dû être fait.
Nos politiques, comme tous ceux qui promeuvent la société multiculturelle, sont seuls comptables de la grande décivilisation.
Rédigé par : fredi maque | 17 février 2015 à 23:23
Le Client/Electeur (usager/contribuable) attend d'un contrôle "équité et sécurité".
Notre Liberté est proportionnelle à notre prise de responsabilité.
Libre, donc, à chacun de choisir le mauvais chemin avec toutes ses conséquences.
Merci pour ce billet Monsieur Bilger.
Rédigé par : Roland | 17 février 2015 à 22:53
@kalanchoe 21.00
Votre premier paragraphe "c'est la discipline qui transforme notre animalité en humanité", ainsi s'exprimait E. Kant.
Rédigé par : eileen | 17 février 2015 à 22:53
Je vous trouve flippant M. Bilger.
Rédigé par : zefir | 17 février 2015 à 22:52
@kalanchoe 21.00
Excellente proposition LOL qui éviterait à moi, comme certainement à d'autres, d'être traitée en plein Paris et à des horaires tout à fait convenables de "sale pxxx de blanche" ou sa variante "sale pxxx de nazie" !
A chacun ses petites misères dès lors que l'éducation élémentaire pour certains est devenue superflue !
Rédigé par : eileen | 17 février 2015 à 22:26
Depuis le 11 septembre 2001, les contrôles ont changé dans les aéroports. Désormais, il faut arriver trois heures avant le décollage et passer le portique sans ceinture, merci Al-Qaïda.
Depuis les attentats dans les écoles, le stationnement est interdit devant les écoles. Les parents se débrouillent comme ils peuvent pour déposer les enfants, merci les terroristes.
Ces terroristes ne sont pas juifs, catholiques ou bouddhistes. Mais ils ont gagné, la France a peur, est terrorisée et, en plus, il y en a qui aiment la douceur de se sentir contrôlés et protégés...
Rédigé par : vamonos | 17 février 2015 à 21:32
A mon avis, le contrôle au faciès se déroule dans le sens opposé à celui que vous décrivez. Bien que n'ayant pas le privilège d'être africain, je n'ai jamais coupé à un contrôle de métro lorsqu'il était en place.
En revanche, un Blanc de ma connaissance qui a ramené à Paris son épouse noire, fraîchement pêchée en Afrique et découvrant naïvement les moeurs de la capitale, s'est vu poser la question : les Noirs sont exemptés de payer le métro, chez vous ?
Rédigé par : Robert Marchenoir | 17 février 2015 à 21:05
Une équité simplement d'apparence n'est qu'hypocrisie, une société ne saurait s'en contenter.
Je ne comprends pas bien en quoi un contrôle à l'entrée du métro, limitation d'un peu de notre liberté superficielle, serait de nature à garantir la sécurité de tous parce que je ne vois pas en quoi le fait de ne pas payer un ticket de métro porte atteinte à notre sécurité (ce qui ne veut pas dire que je ne paie pas mes tickets).
@eileen
Maquillez-vous en noire, vous auriez l'opportunité de vous confronter à ce qu'on nomme le délit de faciès ou la forte présomption (légitime pour certains, les statistiques ayant pour eux plus de poids que la règle de droit) de délinquant liée à la couleur de peau.
Rédigé par : kalanchoe | 17 février 2015 à 21:00
Je contourne les points de contrôle lorsque je fais la nuit ma "traversée de Paris" avec des valises de livres de Zemmour, Onfray, Obertone, Houellebecq ; on n'est jamais trop prudent.
Rédigé par : Savonarole | 17 février 2015 à 20:58
La société que vous souhaitez n'est pas possible dans une société multiculturelle.
Le multiculturalisme, c'est la guerre civile, larvée ou ouverte. Notre avenir, c'est le Brésil, c'est l'Afrique du Sud...
Rédigé par : Franck Boizard | 17 février 2015 à 19:29
J'adhère très souvent à vos billets, ce que l'on me reproche quelquefois, mais à celui-là j'adhère mille fois, j'ai envie d'écrire "tout comme vous" LOL ... Je prends rarement le métro mais je suis indignée lorsque je vois ceux qui sautent les tourniquets, plus encore cette femme qui se presse près de moi pour passer en même temps et ainsi éviter de payer.. Je tends volontiers et spontanément mon sac à main à tous les vigiles, en voiture j'éteins ma radio, j'ouvre ma fenêtre mais pour une autre raison, mon père m'a toujours dit que l'on ne discutait pas avec "la maréchaussée", on ne lui répondait que par des borborygmes LOL 'oui monsieur, merci monsieur' mais j'ai la chance, comme vous sans doute, d'être en règle, enfin je le pense, et surtout de bénéficier d'un faciès banal et peut-être rassurant, grande blonde aux yeux bleus.
Etre contrôlée me rassure, c'est la preuve que peut-être la sécurité fonctionne !
Rédigé par : eileen | 17 février 2015 à 19:27
@Gavot - 17:20
Bonsoir,
S'il vous plaît, ne confondez pas le contrôle d'un fraudeur qui saute par-dessus un composteur de tickets de métro ou celui qui vous colle au dos pour passer avec vous quand vous compostez le vôtre avec un contrôle de routine dans les rues obscures ou dans des quartiers de non droit.
Question : quand vous êtes à l'étranger, ne vous dit-on pas : tiens c'est un Français ? Seriez-vous offusqué pour autant ?
Je suis d'accord avec M. Bilger. Il faut une sécurité et un contrôle intelligents dans notre pays si l'on ne veut pas qu'un jour ça se termine par un chaos. Vous seriez le premier à ne plus vous retrouver.
Rédigé par : Ellen | 17 février 2015 à 18:10
Combien de fois me suis-je senti à la fois indigné et passif, dans le métro, quand devant des guichetiers coincés et impassibles n'interpellant même pas par la voix, des fraudeurs, au su et au vu de tous, sautaient décontractés par-dessus les composteurs automatiques ! Cette indifférence était blessante, comme la désinvolture des contrevenants. La première ne tentait même pas un embryon de réaction et la seconde profitait d'une société qui, en ces lieux, présumait à tort l'honnêteté de tous.
Ah, cher Monsieur Bilger, je vois que nous souffrons de manière identique des incohérences et des injustices que la société nous impose à travers ses dérives !
Quelle situation aussi ubuesque que scandaleuse que de devoir acquitter devant un guichet un titre de transport alors que deux mètres plus loin les habitués font leur gymnastique quotidienne en sautant par-dessus les portillons, sous l’œil aussi bovin que complaisant de l'agent commercial ?
Usager des transports en commun, j'ai toujours été révolté de devoir payer - cher - des titres de transport qui en pratique servent d'une part à engraisser des gens qui ne font pas leur travail mais qui vont exiger de percevoir salaire, augmentations, avantages et retraite et d'autre part à en faire voyager gratuitement d'autres qui parfois seront vautrés sur une banquette, les pieds posés sur celle d'en face alors que les voyageurs payants doivent voyager debout, à supposer qu'il arrivent à pénétrer dans une rame.
Passer pour un cochon de payant de façon systématique, ça finit par donner envie de prendre une fourche.
Et alors que l'on nous rebat les oreilles avec l'égalité, où se trouve-t-elle quand certains, plus égaux que les autres, peuvent se croire tout permis ?
N'oublions pas non plus, selon l'adage qui vole un œuf, vole un bœuf, que dans de nombreux cas ces fraudeurs sont des voyous n'hésitant pas à se livrer à des méfaits très graves, dont des agressions.
Mais au-delà des seuls événements liés au quotidien des transports, ces comportements montrent qu'hélas notre pays n'est pas une démocratie mais une voyoucratie.
Rédigé par : Parigoth | 17 février 2015 à 17:59
Mais vous n'avez pas été contrôlé ce jour-là, à République. Pour "ces jeunes gens africains", en revanche, c'était peut-être la deuxième fois de la journée, ou de la semaine... et ce bonheur d'être contrôlé (ou de l'idée d'être contrôlé) qui vous habite virtuellement est sans aucun doute remplacé par un tout autre sentiment chez ces jeunes gens lorsque le contrôle se fait constant et qu'il pèse sur les esprits.
P.S. pourquoi africains ? sans doute parisiens, non ?
Rédigé par : Gavot | 17 février 2015 à 17:20