Ce n'est pas parce qu'on est président du Conseil Représentatif des Institutions Juives de France (CRIF) qu'on est forcément, es-qualités, un homme honorable et juste. Pour toutes les élections, c'est pareil : le processus dégage une majorité mais pas nécessairement une moralité.
Je n'aimais pas, par exemple, les prises de position de Richard Prasquier mais son successeur Roger Cukierman est quelqu'un de bien, pour le dire familièrement.
Ce n'est pas d'aujourd'hui que j'ai cette appréciation favorable sur lui mais un propos récent qu'il a tenu n'a fait qu'amplifier mon estime.
Interviewé le 23 février sur Europe 1, à l'occasion du 30ème dîner du CRIF conviant 700 invités dont des personnalités politiques de tous bords, Roger Cukierman a déclaré que "...derrière Marine Le Pen qui est irréprochable personnellement, il y a tous les négationnistes, tous les vichystes, tous les pétainistes et donc pour nous, le Front national est une parti à éviter..."
Si, sur le FN, sa perception est tranchée et mêle, dans un opprobre global, le bon grain et l'ivraie, les nostalgiques du pire et des citoyens que seuls le présent et Marine Le Pen mobilisent, il convient de saluer sa parfaite honnêteté intellectuelle à l'égard de cette dernière puisqu'il a eu le courage de la qualifier "d'irréprochable". Ce n'est pas un mince compliment émanant de sa part !
Cette objectivité ne serait pas de trop dans l'ensemble de la classe politique et notamment chez les socialistes. Les absurdes allégations d'un député alsacien puis d'un Cambadélis, reliant, contre l'évidence et à toute force, la profanation de Sarre-Union au FN sont la preuve que l'idéologie bête et intolérante frappe encore !
Il n'est pas excessif d'évoquer le courage de Roger Cukierman. Pour Marine Le Pen, la partialité est de mise et sa différence avec son père, sur le plan du racisme et de l'antisémitisme, généralement niée ou au moins négligée.
Pour s'en convaincre, il suffit de prendre acte de la réaction violente de Serge Klarsfeld qui a contredit le président du CRIF en soulignant : "Mme Le Pen n'a pas rompu avec son père. Elle dirige le FN qui porte le passif des prises de position antisémites du père qui est président d'honneur du Front national".
Si on suit l'argumentation de Serge Klarsfeld, Marine Le Pen est coincée à perpétuité dans la réputation de son père et dans l'étau d'un certain terreau discutable du FN, tout simplement parce qu'elle est la fille de Jean-Marie Le Pen et malgré son obstination éthique à se distinguer de lui.
Il y a quelque chose de profondément choquant dans cette position qui ne tient aucun compte des attitudes et des pensées personnelles et s'indigne de ce qui, au contraire, chez Roger Cukierman, manifeste une ouverture d'esprit et un souci de vérité.
Pour lui, le singulier n'est pas étouffé par le pluriel tandis que Serge Klarsfeld subordonne la nuance et la vérité à l'indignation collective et au procès par contagion et familiarité. Le singulier exact est dévoré par le pluriel diffus.
Je ne suis pas persuadé qu'au sein du CRIF, Roger Cukierman aura le soutien et l'approbation qu'il mérite. Il doit être défendu parce que sa parole ne concerne pas que les Juifs et elle me semble d'autant plus précieuse qu'aussi bien le FN que le Front de gauche dénoncent, dans ce dîner annuel, une "réunion communautariste".
Les représentants du Conseil Français du culte musulman ont décidé de boycotter ce dîner parce que Roger Cukierman a mis en cause, dans les violences actuelles contre les juifs, "une toute petite minorité de jeunes musulmans", précisant que l'immense majorité des musulmans en était d'ailleurs victime. Le président du Crif s'est expliqué et sur ce plan également, sauf à lui chercher des noises pour tout, je ne vois pas en quoi ses propos sont répréhensibles. Décrire une réalité en prenant la précaution de l'imputer à une minorité n'est pas stigmatiser mais dire ce qui est.
Pas de plus éclatant démenti à ce reproche de communautarisme, qui n'est pas nouveau, que la sincérité salubre d'un président du CRIF n'acceptant pas d'occulter la réalité des êtres pour s'abandonner à cette triste dérive : si ce n'est toi, c'est donc ton père...
Parce que Roger Cukierman est quelqu'un de bien.
R.Cukierman est sûrement quelqu'un de bien, mais il n'aurait pas dû répondre à la convocation de F.Hollande. On n'a jamais vu un juif serrer la main de son bourreau nazi. F.Hollande n'est pas B.Clinton et il ne s'agissait pas de réconcilier Israël et la Palestine. Combien de temps R.Cukierman sera-t-il obligé de manger son chapeau ? A la prochaine manifestation pro-palestinienne, sera-t-il obligé de reconnaître la Palestine?
En attendant, les musulmans reprennent du poil de la bête, l'ennemi juif étant pour l'instant hors d'état de nuire.
En ce qui concerne la question de genau sur les écrivains ayant peur de l'islam, au moins une a répondu oui à la question : faut-il avoir peur de l'islam ? Il s'agit de la philosophe Mona Ozouf le 20 février sur France Inter, indiquant que jusqu'à présent ce que l'on voyait de l'Etat islamique n'incitait pas à l'optimisme.
Rédigé par : anne-marie marson | 26 février 2015 à 21:39
Ah ! le cas personnel qui explique l'universel.
Que fait-on alors des lois mémorielles pour les "dessouche" ?
Les autres peuvent n'en avoir cure...
On ne circule même plus sur les jantes ! on a atteint les sièges arrière...
Atterrée par l'étroitesse de réflexion... mais bon il paraît que je suis une..... ! Si Monsieur Dingli veut bien remplir les pointillés... pour mourir de rire, une fois de plus.
Rédigé par : calamity jane | 26 février 2015 à 14:03
@ Marc Ghinsberg
Merci pour votre témoignage
Rédigé par : Laurent Dingli | 26 février 2015 à 10:22
@Laurent Dingli
"Il est évidemment impossible de remonter jusqu'à cette date"
Bien sûr que si. Cela reviendrait à nier toute recherche généalogique ou à estimer dès le départ qu'un labyrinthe n'a pas de sortie. Il y a quantité d'impasses mais aussi des trous de souris qui permettent de continuer à remonter le temps.
Pour ce qui est des propos de Monsieur Hollande je pense que le terme "français de souche" a été employé délibérément d'une façon ambiguë à la vue des derniers développements de cette affaire. Il ne pouvait pas parler de musulmans ni de néo-nazis malgré l'effort de monsieur le Procureur pour montrer cette voie et encore moins d'antifas pour eux dont les parents étaient dans l'enseignement public.
Il a donc, d'après moi, utilisé cette circonvolution verbale ne mangeant pas de pain et qui malgré tout était pleine de sous-entendus. Un chroniqueur déclara même que ces jeunes devaient avoir une voix nasillarde... ou l'art de s'accrocher aux branches.
Monsieur Hollande a dû se souvenir du sketch d'Elie Semoun et Dieudonné : "J'me comprends !"
A trop vouloir en faire...
Rédigé par : hameau dans les nuages | 26 février 2015 à 09:21
Pour compléter l'information de Marc GHINSBERG, l’expression "Français de souche" était en usage dans l'Algérie à l'époque française.
De fait la population de l'Algérie à cette époque, outre ce qu'il était convenu d'appeler les "Indigènes" (à tort souvent regroupés sous le terme générique d'"Arabes" - essayez d'expliquer à un Chaouïa qu'il est Arabe et vous verrez sa réaction...), était un melting-pot constitué selon les régions d'Espagnols, d'Italiens, de Maltais, sans compter les Juifs algériens rendus Français par décret Crémieux.
Quant aux Indigènes, certains avaient opté pour la nationalité française avec, comme pour les Juifs, l'application des lois françaises (code civil, code pénal notamment), les autres étant régis par ce qu'il était convenu d'appeler le "code algérien".
La France ayant fait de l'Algérie une colonie de peuplement, les Français originaires de la Métropole se distinguaient des autres en se qualifiant de "Français de souche". Avec en corollaire, dans la première partie de la présence française, des mariages entre membres des mêmes communautés ("entre Français de souche" notamment qui cultivaient alors cette origine de Métropole), situation qui a évolué notamment à la faveur de la Grande Guerre après laquelle les mariages se sont multipliés entre communautés sur une base le plus souvent religieuse : chrétiens (Français de souche, Espagnols, Italiens ou Maltais), juifs, musulmans, les mariages interreligieux étant restés rares.
Mais pour comprendre cet état d'esprit encore faut-il avoir vécu outre-mer et comprendre l'attachement viscéral des "Français de souche" à leur "mère patrie". Et comprendre enfin que le drapeau pouvait y avoir une symbolique plus forte qu'en Métropole-même et que la distinction entre pays et patrie était très claire : pour ceux qui y sont nés, l'Algérie était leur pays, la France leur patrie... Mais cette situation n'a plus cours depuis le 2 juillet 1962 !
Rédigé par : Robert | 25 février 2015 à 22:26
@Laurent Dingli
@Franck Boizard
Merci tout d'abord de m'avoir répondu. Il est agréable d'échanger avec un contributeur ouvert au dialogue et qui accepte la contradiction. Cela devient rare (le camarade Franck Boizard, qui croit me blesser en me traitant de gauchiste, se sera reconnu).
Votre cas personnel et celui de votre femme, Laurent Dingli, sont intéressants car situés à des extrêmes, il est facile de trancher. Le problème est de savoir où mettre les bornes. Permettez-moi à mon tour de prendre mon cas personnel. La famille de ma mère est provençale depuis au moins cinq siècles. Du côté de mon père c'est un peu plus compliqué : mon grand-père paternel était juif roumain, il est venu en France, a été naturalisé, il a épousé une niçoise d'origine italienne donc. Mon père est né à Nice. Qui suis-je ? Un Français de souche, un Français de demi-souche, un Français issu de l'immigration ?
En fait sans doute un peu de tout ça, mais avant tout un pur produit de la méritocratie de l'école de la République française.
Pour ce qui concerne les rois de France le sujet est anecdotique, mais révélateur, vous avez bien sûr raison, bien d'autres facteurs sont à prendre en considération que la nationalité des ancêtres pour déterminer qui est de "souche".
Quant aux envahisseurs Francs, je voulais simplement montrer que J.L.Borloo n'avait pas tort en disant que nous sommes tous des immigrés, ce qui ne signifie pas évidemment que nous le sommes de manière identique.
Au plaisir de vous lire.
Rédigé par : Marc GHINSBERG | 25 février 2015 à 22:07
@ Marc Ghinsberg
Je pense que vous aurez remarqué que je n'ai pas l'habitude de me dérober. J'essaie donc de vous répondre précisément :
- comment définissez-vous un Français de souche ?
Une personne qui est de nationalité française depuis plusieurs générations. Vous me pardonnerez de ne pas avoir de définition rigide à ce sujet. Je vous donne seulement un exemple très simple : mon épouse est d'ascendance française depuis au moins cinq cents ans et je suis, quant à moi, fils d'immigrés. Nous n'allons pas dire que nous sommes, elle et moi, d'origine immigrée en remontant à la première Croisade ou à Mathusalem, ce serait aussi faux que ridicule. Que les ancêtres de mon épouse aient vécu dans ce pays depuis un demi-millénaire, et certainement depuis bien plus longtemps, ne lui donne pas davantage de droit que moi ou que n'importe quel citoyen français d'origine turque, polonaise, ou malienne. Ce n'est pas plus compliqué que cela.
- considérez-vous que les rois de France étaient des Français de souche compte tenu du nombre d'étrangers ou plutôt d'étrangères qu'ils comptaient dans leurs ancêtres ?
La question ne se posait pas ainsi pour la simple raison que l'essence de la monarchie dépassait largement l'individualité de la personne sacrée à Reims. Le roi, qui ne s'appartenait pas, faisait corps avec son royaume et avec "ses" peuples comme on le disait avant la Révolution.
- ceux qui descendraient en ligne directe (s'il y en a encore) des envahisseurs francs qui ont donné son nom à notre pays sont-ils des Français de souche ?
Il est évidemment impossible de remonter jusqu'à cette date, mais je crois avoir répondu à vos interrogations supra.
Voyez-vous, Monsieur Ghinsberg, je considère qu'il faut se détendre un peu et arrêter ces querelles lilliputiennes qui, une fois encore, tournent au ridicule. A trop corseter le langage pour des raisons de posture morale (je ne dis pas que c'est votre cas, je ne vous connais pas), on finit par tuer la pensée.
@ Xavier Nebout
La sainteté de Philippe Pétain ? Pardonnez-moi, mais vous aurez du mal à me convaincre...
Rédigé par : Laurent Dingli | 25 février 2015 à 20:06
@ Marc GHINSBERG | 25 février 2015 à 16:51
"Merci de ne pas vous dérober"
Cette injonction est franchement impolie. Cela ne m'étonne pas d'un gauchiste.
Sur le fond, je serais Laurent Dingli, je ne vous répondrais pas (il fera bien ce qu'il veut). D'une part parce que votre ton est inconvenant, d'autre part parce que le pinaillage sur les mots est une technique bien connue pour pourrir le débat.
Si vous n'avez pas spontanément une idée, même vague, de ce qu'est un Français de souche, je ne vois pas bien l'utilité de discuter avec vous.
Rédigé par : Franck Boizard | 25 février 2015 à 18:25
@Laurent Dingli
Puisque vous me contestez, et Jean-Louis Borloo avec moi, ce que j'accepte de bonne grâce, pourriez-vous répondre à ces trois questions :
- comment définissez-vous un Français de souche ?
- considérez-vous que les rois de France étaient des Français de souche compte tenu du nombre d'étrangers ou plutôt d'étrangères qu'ils comptaient dans leurs ancêtres ?
- ceux qui descendraient en ligne directe (s'il y en a encore) des envahisseurs francs qui ont donné son nom à notre pays sont-ils des Français de souche ?
Merci de ne pas vous dérober.
Rédigé par : Marc GHINSBERG | 25 février 2015 à 16:51
@ Laurent Dingli | 25 février 2015 à 13:37
Si, pour moi, le débat est inutile, sauf à titre pédagogique (mais comme je n'ai pas d'altruisme enseignant, je m'en fiche).
Bah, nous avons l'habitude de ne pas être d'accord.
Rédigé par : Franck Boizard | 25 février 2015 à 16:33
@Laurent Dingli
Je vous remercie de vos propos plus nuancés.
A mon tour, je vous dirai qu'il ne faut pas confondre P. Pétain et Vichy.
Je persiste à dire que P. Pétain a été un saint homme, mais il a fait ce qu'il a pu avec ceux qu'il a pu avoir dans son administration.
La droite de l'époque était en France à l'antisémitisme de C. Maurras, et P Pétain a dû faire avec.
On est venu le chercher comme le Messie, et les 80 parlementaires qui n'ont pas voté les pleins pouvoirs l'ont fait parce qu'on ne lui donnait pas assez de pouvoirs.
Par ailleurs, j'en profite pour signaler à F. Boizard qui affirme sans savoir - et ce n'est pas la première fois - que la résistance la plus efficace a été celle des services secrets de Vichy.
Je vois quand même et notamment avec Trekker, que je ne suis pas le seul à prôner une sérieuse révision de l'histoire.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 25 février 2015 à 15:53
@ Franck Boizard
Face à ce traumatisme, le pétainisme est rassurant : on peut vivre dans l'illusion que l'Etat a continué, que la France a continué, que, finalement, ce n'était pas si grave, que la France n'est pas passé tout près du bord du précipice.
Oui, mais on pourrait dire exactement la même chose du gaullisme. Ne pas être d'accord avec Xavier Nebout ne signifie pas que l'action des gouvernements de Vichy - ou pour être plus exact - de l'administration de Vichy soit simple à appréhender et constitue un bloc. Et non, Monsieur Boizard, vous avez tort, en Histoire, le débat n'est jamais clos et si j'ai répondu de manière véhémente à Monsieur Nebout, le débat ne me semble pas inutile.
Rédigé par : Laurent Dingli | 25 février 2015 à 13:37
Ces discussions sur Vichy, les juifs, Pétain ont un côté surréaliste : nous sommes en 2015, cela fait 70 ans que nous connaissons la réponse.
De Gaulle l'avait prédit dès ses discours de l'été 1940 : un gouvernement de rencontre, dans un pays occupé par l'ennemi, n'est jamais libre, il est vulnérable à tous les chantages (prisonniers, ravitaillement, etc.) et, s'il donne parfois l'illusion de l'indépendance, ce n'est qu'escroquerie.
Le gouvernement de Vichy jouait dans la main des Allemands et cela constitue une trahison.
Les faits ont validé cette analyse et aucune découverte historique mineure ne peut remettre en cause ce fait majeur (d'ailleurs, les découvertes récentes montrent plutôt que les Allemands jouaient les Machiavel avec le gouvernement de Vichy). Point barre. Le débat est clos depuis 1945 (et même avant : au plus tard novembre 1942).
Donc, contrairement à ce que racontait Chirac pour plaire aux médias parisiens et aux lobbys, ce n'est pas "la France" qui a fait la rafle du Vél d'Hiv. Comme l'a très bien dit Chevènement à l'époque, si "la France" est coupable de la rafle du Vél d'Hiv, il faut être cohérent : De Gaulle est un général félon, les résistants sont des traîtres, les juifs qui essayaient d'échapper à la police des délinquants et les Justes des complices.
La persistance de ce débat, qui est en vérité clos et bien clos, montre un malaise qu'il conviendrait d'analyser.
Bien sûr, il y a une part de méconnaissance ou de connaissance hémiplégique : on peut trouver des commentaires entiers sur le sujet sans les mots "Allemands" et "ennemi". Alors que la première question à se poser est de savoir si les Allemands, qui occupaient le pays rappelons-le, ne trouvaient pas leur intérêt dans le gouvernement de Vichy. Le renvoi-retour de Laval montre assez où était le vrai pouvoir dans la France vaincue.
Mais il me semble aussi qu'il y a un incapacité à assumer ce que le gaullisme peut avoir de traumatisant. Oui, à un moment de son histoire, la France libre a été réduite à une poignée de fous installés à Londres. Oui, la France a failli périr.
Face à ce traumatisme, le pétainisme est rassurant : on peut vivre dans l'illusion que l'Etat a continué, que la France a continué, que, finalement, ce n'était pas si grave, que la France n'est pas passée tout près du bord du précipice.
Rédigé par : Franck Boizard | 25 février 2015 à 13:21
@ Xavier Nebout
Vous ne pouvez pas dire cela. Vous avez tort comme Jean-Marie Le Pen qui soutient la même thèse indéfendable. Le maréchal Pétain s'est associé activement à la persécution des juifs de France (Français et étrangers). Vous avez raison sur la proportion moindre de juifs déportés mais cela ne prouve en aucune manière que Philippe Pétain a servi de "bouclier". Demandez-vous pourquoi les juifs se sentaient plus en sécurité dans la zone occupée par l'Italie fasciste qu'en zone non occupée française. Demandez-vous encore pourquoi le maréchal et sa clique se sont précipités pour remettre en cause des naturalisations de Français juifs dès le début de l'Occupation (et en remontant jusqu'à 1927 si mes souvenirs sont exacts !)... Vous idéalisez certainement le personnage de Pétain pour des raisons qui vous sont personnelles. Mais, je suis désolé, cette idéalisation ne correspond pas aux faits.
Rédigé par : Laurent Dingli | 25 février 2015 à 12:55
@ Trekker
Une fois encore, je ne vois pas le rapport et vous êtes complètement à côté de la plaque avec vos juifs collabos. Il y en a eu, je le sais très bien, pour avoir même découvert quelques cas nouveaux dans les archives, et alors ? Quel rapport avec le fait que la politique de Vichy n'avait pas pour but de protéger les juifs ? Le dire n'est pas "manichéen", comme vous le dites un peu légèrement, pour rester poli : c'est un fait incontestable. Que des représentants de la communauté française aient voulu se protéger avec l'illusion du désespoir, comme dans d'autres pays occupés, est une évidence qui ne remet nullement en cause le caractère foncièrement antisémite de la politique de Vichy. Et puis, on a compris où vous voulez en venir : le groupe Stern flattait Hitler et les nazis, les représentants du consistoire soutenaient la politique de Vichy, il y avait des juifs collabos, etc., etc. Ben, oui, pas très nets ces juifs, n'est-ce pas Trekker ? Vous avez découvert la lune, mon vieux. Si c'est pour nous apprendre que les juifs ne sont pas meilleurs que les autres... merci du scoop !
Rédigé par : Laurent Dingli | 25 février 2015 à 11:51
Ah la "réputation de M. Le Pen" ! La tunique de Nessus ! Ne faut-il pas mieux juger un homme sur son courage et sa lucidité plutôt que sur quelques propos ineptes ?
Rédigé par : lefort | 25 février 2015 à 10:32
Non, Trekker, vous ne l'avez pas dit, mais vous faites abstraction (volontairement ?) du contexte sur lequel se fondent la plupart des réactions des représentants de la "communauté" juive : les assassinats pour motif confessionnel. Ce ne sont pas les quelques gifles, comme vous dites, qui provoquent une telle émotion en France. Et vous le savez pertinemment. L'urgence, pour un Français, qu'il soit athée ou croyant, n'est pas de savoir si le Betar a des échanges musclés avec des groupuscules d'extrême gauche pro-palestiniens, mais de s'interroger sur une haine meurtrière qui frappe ou menace plusieurs catégories ciblées de la population : militaires, policiers, journalistes, juifs.
Il faut lutter parallèlement contre les actes islamophobes qui fleurissent depuis janvier. Mais ce n'est pas en minimisant les choses, en effectuant des équivalences hors de propos et en mettant tout sur un pied d'égalité que l'on y parviendra.
Rédigé par : Laurent Dingli | 25 février 2015 à 10:16
@Laurent Dingli
Le problème, c'est que si ce n'était pas l'Etat français qui menait ces opérations de police telle que définies par les conventions d'armistice, ce sont les Allemands qui s'en seraient chargés.
Ensuite, certains y ont mis du zèle et pas d'autres, mais le Maréchal, lui n'a jamais été antisémite. Il a fait ce qu'il a pu avec qui il pouvait, et somme toute avec une relative réussite.
Et c'est ce qui lui avait valu le remerciement du Grand Rabbin.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 25 février 2015 à 09:42
Je n’ai jamais compris pourquoi les musulmans ou les juifs avaient besoin d’instances communautaires pour les représenter.
Je ne sais pas comment cela se passe pour d’autres pays mais en Turquie personne ne représente les musulmans. Il y a bien le grand moufti d’Istanbul, personnage éminemment respecté et dont les avis sur le droit islamique sont scrupuleusement suivis par la majorité mais même lui ne prétend pas représenter les musulmans. Il ne parle jamais au nom des musulmans. Quand il ouvre la bouche c'est uniquement pour parler de religion. Alors quand je vois que le gouvernement français impose aux musulmans français un Dalil Boubakeur qui boude le temps d’un dîner pour ensuite faire le paillasson devant celui qui assimile les jeunes musulmans à des terroristes, je me sens humiliée. Et puis quid de la séparation des pouvoirs et du principe de laïcité ? Personnellement, je ne veux pas d’un représentant des musulmans aux ordres de Valls.
Rédigé par : zefir | 25 février 2015 à 09:16
@ Xavier Nebout
Je croyais que cette légende absurde de "Pétain bouclier" avait été jetée dans les poubelles de l'histoire dont elle n'aurait jamais dû ressortir.
Qu'elle ait rassuré les Français traumatisés de 1940, c'est une chose, mais en 1944, ils y croyaient déjà beaucoup moins. Quant à nous, en 2015, nous n'avons aucune excuse pour croire à ces fadaises.
Philippe Pétain recherchait le pouvoir personnel et il l'a obtenu en acceptant de faire la marionnette des Allemands. Chaque "concession" qu'il a "arrachée" était en réalité une miette consentie par l'ennemi pour que la France soit tenue en ordre à moindres frais pour lui.
Il a été condamné à mort pour trahison et c'était justice.
Rédigé par : Franck Boizard | 25 février 2015 à 08:48
"Français de souche" ! Qu'est-ce qu'ils prennent avec les lois mémorielles !
Jusques là ! ils vont désolidariser les Français par naturalisation, enfants de migrants et autres travailleurs, qui ne demandaient rien d'autre que de vivre décemment en étant dans le même bateau que les "dessouche".
"Il y a des fois où je me sens fatigué... mais fatigué !... (Assurancetourix)
Rédigé par : calamity jane | 25 février 2015 à 07:57
@ Xavier NEBOUT | 24 février 2015 à 20:56
J'ai horreur qu'on déforme mes propos de façon malveillante, surtout quand c'est pour soutenir une thèse ignoble. Vous prétendez me citer de la façon suivante :
Que fait-on si les intérêts de la France divergent de ceux d'Israël ? On aime les musulmans, ou on aide leurs bourreaux ? On condamne ceux qui partent au Djihad, mais ceux qui partent servir dans l'armée israélienne pour participer au "petit génocide de rien du tout" dixit Robert Marchenoir, on leur donne la Légion d'honneur ?
Vous m'obligez donc à préciser que lorsque je parlais de "petit génocide de rien du tout", c'était de façon ironique, pour dénoncer la façon dont un antisémite, ici même, réinterprétait la Shoah. Ce n'était évidemment pas pour accuser les Israéliens de génocide sur les Palestiniens. Mais je suppose que vous êtes aussi "antisioniste" que ce personnage ?
Il n'y a évidemment aucun "génocide" des Israéliens sur les Palestiniens : il y a une guerre légitime d'autodéfense qui, comme toutes les guerres, fait des morts (pas beaucoup, en l'occurrence), surtout quand l'attaquant arabe place ses mortiers au milieu des habitations, des écoles et des hôpitaux, et pousse devant lui les civils et les enfants : ses propres enfants.
Il n'y a évidemment pas de "bourreaux" des musulmans. Les bourreaux sont ceux qui manient le sabre en Arabie Saoudite, les Daéchiens qui égorgent les chrétiens, les "Palestiniens" qui poignardent les bébés israéliens lors de leurs attaques terroristes, Mohamed Merah qui assassine les petites filles dans les écoles juives françaises, etc.
Quant à la double nationalité, elle est parfaitement naturelle et légitime. Si Jean-Marie le Pen attaque les Juifs français parce qu'ils auraient la nationalité israélienne, eh bien c'est que le petit père est encore bien antisémite derrière les oreilles.
Que l'on commence par ôter la nationalité française aux délinquants binationaux récidivistes, et je vous garantis qu'il passera de l'eau sous les ponts avant que les franco-israéliens ne soient concernés.
Mais qu'attendre de quelqu'un qui prétend que Pétain n'a fait que du bien aux Juifs, et que de toutes façons ils étaient d'accord ?
Rédigé par : Robert Marchenoir | 25 février 2015 à 01:17
@ Laurent Dingli et Xavier Nebout
Tous les deux vous donnez dans le manichéen, car hélas les rafles des juifs et leurs déportations furent un peu plus complexes que ce que vous dites. Il est parfaitement exact que les hiérarques du consistoire entretinrent des relations quasi amicales jusqu’en 1942 avec le Maréchal Pétain, et une partie de son entourage. Même après l’envahissement de la zone libre ces relations continuèrent, devinrent bien plus distantes mais demeurèrent.
Les hiérarques du consistoire ne furent pas les seuls à avoir ce type de rapport, un bonne part voire la majorité de la grande et moyenne bourgeoisie juive firent de même. Ils tentèrent et parfois obtinrent un traitement préférentiel pour les juifs citoyens français de longue date, et a contrario ils se désintéressèrent bien souvent des juifs étrangers arrivés en France depuis les années 20 et 30 : même approche du "problème juif" que le Maréchal et certains de son entourage.
Sur ce sujet il a été publié un livre édifiant, préfacé par Pierre Vidal-Naquet, “Des Juifs dans la collaboration - l’UGIF 1941-1944“ par Maurice Rajsfus, fils d’émigrés juifs polonais morts en déportation. Ce livre repose sur des faits précis, notamment d'archives, et tous sont sourcés. Le seul reproche que l’on puisse faire à l’auteur, c’est de trop privilégier une approche marxiste.
Ce livre édité chez EDI en 1980 et qui fut diffusé par Maspero, est quasi introuvable en version papier et n’a jamais été réédité. On le trouve en version PDF après de longues recherches sur internet, mais les sites le diffusant disparaissent rapidement ou le stoppent vite. Je présume que le CRIF doit le tenir à disposition du public dans sa bibliothèque !... sourire…
Rédigé par : Trekker | 25 février 2015 à 00:06
@ Marc Ghinsberg
Vous reprenez à votre compte cette affirmation farfelue de Jean-Louis Borloo : nous sommes tous des immigrés ; seule notre date d'arrivée change
Non. Il faut arrêter avec cette culture du déni et de l'indistinction.
Rédigé par : Laurent Dingli | 25 février 2015 à 00:01
@ Laurent Dingli
"Que je sache les membres du Betar n'ont jamais abattu des enfants français musulmans dans leurs écoles, ni tué des soldats ou des policiers qui se trouvaient être par ailleurs leurs coreligionnaires."
Je n’ai jamais dit ou sous-entendu que le Betar s’était rendu coupable d’assassinats, et encore plus d’enfants. Je comparais seulement ses actes fréquemment empreints de violences physiques, et parfois aveugle, avec les violences (hormis les meurtres extrêmement minoritaires en France) commis par les jeunes musulmans à l’égard des juifs. La violence (des légères aux bien plus graves) des uns n’excuse pas celle des autres. Mais étrangement nos médias nationaux sont très très discrets sur le Betar, qui n’est qu’une milice violente du même genre que les "antifa".
“Enfin, vous pérorez avec d'autres sur le choix des mots, ce qu'il aurait fallu dire ou ne pas dire et la nuance ceci, et la virgule cela. J'ignore si vous vous êtes souvent exprimé en public, mais vous devriez savoir que l'on ne parle pas en direct à la radio ou à la télévision avec toutes les nuances qui seraient nécessaires"
Désolé la grande majorité des gens qui s’expriment à la radio, télévision et en public sont des professionnels de la parole et non des citoyens lambda. Ils maîtrisent très bien leurs propos, et bien souvent usent et abusent des subtilités de la sémantique. M. Cukierman de par son âge, son passé professionnel et militant fait partie de ces personnes.
Rédigé par : Trekker | 24 février 2015 à 23:25
@ Xavier Nebout
Toutes les mesures prises par Vichy contre les juifs l'avaient été en concertation avec le consistoire et dans leur intérêt collectif (...)
Donc les grandes rafles de l'été 1942, l'arrestation des enfants, l'aryanisation, et autres "mesures prises par Vichy", l'ont été dans l'intérêt des juifs ! Xavier Nebout ou quand la bêtise traduit l'obscène.
Ben oui, où avait-on la tête Monsieur Nebout ? Pétain, Laval et Bousquet, bienfaiteurs des juifs ! Comment diable sommes-nous assez sots pour ne pas l'avoir compris !
Rédigé par : Laurent Dingli | 24 février 2015 à 22:53
Voir R.Cukierman et D.Boubakeur se serrer la main sur le perron de l'Elysée, cela fait peur.
Heureusement, R.Cukierman qui n'est pas quelqu'un qu'on achète aussi facilement, a redit que la communauté juive déplorait des morts qui étaient dus à des individus se réclamant d'un islam qui n'était pas dans le Coran.
Pourtant il me semble qu'actuellement, la violence antisémite est surtout le fait des musulmans.
Les chrétiens ont du souci à se faire. Ils ne devront compter que sur eux-mêmes.
Quand B.Cazeneuve annonce des mesures pour faciliter le dialogue entre juifs et musulmans, ce qui en soi est louable, cela fait aussi peur, car on se demande quel est l'ennemi visé par ces mesures : le racisme ? l'antisémitisme ? Marine Le Pen ?
Comme sur le dernière couverture de Charlie Hebdo, les chiens sont lâchés.
Rédigé par : anne-marie marson | 24 février 2015 à 22:51
Opposer Marine Le Pen a son père n'a pas de sens.
Le père rend justice au Maréchal comme le font tous les gens honnêtes et sachant de quoi ils parlent.
Toutes les mesures prises par Vichy contre les juifs l'avaient été en concertation avec le consistoire et dans leur intérêt collectif, ce pour quoi le grand Rabbin avait à la libération, remercié le Maréchal pour son habileté à avoir limité au mieux les dégâts.
Tout le reste est de la propagande gaullo-bolchevique suivie de bêtise puis d'intérêt israélien.
Par contre, que JMLP soit comme tout nationaliste, hostile aux doubles nationalités, c'est aussi probable que le débat à ce sujet est interdit par le lobby juif.
Français, ou Israéliens ? Que fait-on si les intérêts de la France divergent de ceux d'Israël ? On aime les musulmans, ou on aide leurs bourreaux ? On condamne ceux qui partent au Djihad, mais ceux qui partent servir dans l'armée israélienne pour participer au "petit génocide de rien du tout" dixit Robert Marchenoir, on leur donne la Légion d'honneur ?
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 24 février 2015 à 20:56
Licora | 24 février 2015 à 12:29
Vous connaissez, je suppose, cet ouvrage de référence :
Un paradoxe français : Antiracistes dans la Collaboration, antisémites dans la Résistance, de Simon Epstein
Remarquable travail de recherche, qui donne raison à votre observation familiale.
Après, que les sympathisants du FN soient tous de fervents défenseurs de la liberté, c'est autre chose. L'évident tropisme étatique, anti-libéral, anti-américain et poutiniste qui émerge actuellement au Front national le ferait plutôt basculer, non pas du côté nazi ou pétainiste, mais du côté mussolinien, fasciste, et, pour tout dire, communiste.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 24 février 2015 à 20:15
Dans un pays au bord du gouffre, on dissèque les phrases, on guette les "dérapages verbaux", on commente et suppute ce que l'un ou l'autre a voulu dire, c'est épuisant, désespérant et inopérant vu le contexte où tout "foire" partout.
Ce qui a été plaisant par contre, aujourd'hui, c'est d'avoir entendu le Président se prendre les pieds dans le tapis et prononcer l'imprononçable, car non admis par la police de la pensée, l'expression :français de souche.
Comme quoi, ce fut l'arroseur arrosé ou le pompier pyromane.
Un bon moment tant tout cela est lassant et improductif... car aujourd'hui aussi, une femme française a été prise en otage par Al-Qaïda au Yémen. Et pendant ce temps-là, les Français sont dirigés par un Président qui s'occupe de sémantique.
Rédigé par : Michelle D-LEROY | 24 février 2015 à 20:05
DSK, Dumas, Cukierman... ces polémiques parisiennes mesquines cachent l'essentiel : en Ukraine nous ne savons comment nous dépatouiller d'une guerre civile que notre inconscience crasse a provoquée, en Grèce nous n'en finissons pas d'assassiner un peuple pour sauver une monnaie érigée en fétiche sacré, au Moyen-Orient nous nous démenons, et maintenant en y envoyant le Charles-de-Gaulle, et en vendant des Rafales à l'Egypte, pour entretenir et aggraver encore et toujours le chaos que nous avons contribué à créer, etc. Pouce !...
Rédigé par : Denis Monod-Broca | 24 février 2015 à 19:48
@Trekker
Vous reprochiez à Robert Marchenoir de tout mélanger. Mais vous tombez vous-même dans ce travers. Vous écrivez en effet :
Par contre on attend toujours des responsables du CRIF, une condamnation sans ambiguïté des violences du Betar : là c’est le silence. Au plus on parle d’une légitime auto-défense.
Que je sache les membres du Betar n'ont jamais abattu des enfants français musulmans dans leurs écoles, ni tué des soldats ou des policiers qui se trouvaient être par ailleurs leurs coreligionnaires. Il faut tout de même un peu hiérarchiser ses indignations et éviter ce genre d'équivalences burlesques.
Vous ajoutez : Les violences physiques à l’encontre des juifs sont bien évidemment trop nombreuses, mais celles légères (bousculades, gifles) sont quand même heureusement la majorité. En France les jeunes musulmans ne tuent ni violent ou agressent violemment physiquement des Juifs tous les jours !…
Ben, chic alors, on s'en réjouit avec vous !!!!
Enfin, vous pérorez avec d'autres sur le choix des mots, ce qu'il aurait fallu dire ou ne pas dire et la nuance ceci, et la virgule cela. J'ignore si vous vous êtes souvent exprimé en public, mais vous devriez savoir que l'on ne parle pas en direct à la radio ou à la télévision avec toutes les nuances qui seraient nécessaires et qui, bien évidemment, sautent aux yeux et aux oreilles de personnes averties telles que vous, mais avec le recul de quelques heures de réflexion, de navigation sur la blogosphère, et de corrections sur votre clavier. C'est bien d'être pointilleux. Il ne faut pas devenir pour autant un censeur/correcteur permanent et toujours un peu décalé. C'est comme pour le "Français de souche" de Hollande. Tout cela devient ridicule et, bientôt, les personnalités ne pourront plus s'exprimer sans consulter le dictionnaire de la bien-pensance et du bien parler que, pour certains, ils ont d'ailleurs eux-mêmes contribué à composer.
@zefir
Arrêtez de jouer les victimes. Vous parlez de lobby juif : êtes-vous pour autant censurée ? Non. Vous prenez en exemple les Etats-Unis : il ne vous a sans doute pas échappé que ce pays et la France n'ont ni la même histoire douloureuse au regard du génocide ni les mêmes traditions en matière confessionnelle et communautaire. Votre pays d'origine, la Turquie, s'honorerait de se comporter, un siècle après le génocide des Arméniens, comme les Français qui ne furent pourtant pas à l'origine de celui des juifs, même si certains d'entre eux y ont malheureusement prêté la main et de manière très active.
Rédigé par : Laurent Dingli | 24 février 2015 à 19:44
Je suis bien d'accord pour "le terreau discutable" du FN, malheureusement il y est. Aujourd'hui il serait intéressant de connaître le profil des 30%. Son sans programme, qui va à la pêche dans tous les sens, paraît pour les personnes, allez je le dis, sensées, peu crédible.
Je ne vais pas refaire le match, écrit et maintes fois expliqué, mais alors qui dans ces 30% ?
Rédigé par : Giuseppe | 24 février 2015 à 18:51
Je rejoins J.Marques et Tipaza dans leurs analyses.
De fait, on ne peut pas, dans les fonctions régaliennes de l’État, celui-ci étant par nature laïque, se réclamer du principe de laïcité et participer ès qualité à toutes les réunions ou célébrations communautaires ou cultuelles.
Or ces participations en nombre de représentants de l’État au dîner annuel du CRIF constituent sur ce point un accroc à la laïcité car elles créent la confusion.
Par ailleurs, il est patent qu'un excès de publicité est donné à cette réunion confessionnelle annuelle et que cet affichage donne la désagréable impression que les serviteurs de l'Etat qui y participent ont plus de sollicitude pour les religieux juifs que pour ceux des autres confessions.
Que dire alors pour ceux qui ne sont affiliés à aucune confession !
Le second aspect de cette polémique reste celui de la police de la parole et, par suite, de la pensée, que notre société institue et aggrave de plus en plus.
Les critiques se contentent de sélectionner une phrase, si ce n'est une partie de phrase, exempte de tout contexte, pour en tirer des conclusions sur ce qu'a non seulement exprimé, mais surtout pensé son auteur. On est là dans le procès stalinien par utilisation d'une pensée simplifiée à l'extrême visant à "prouver" ce que l'on veut reprocher à l’auteur du propos. C'est la même technique qui a été utilisée pour vilipender Eric Zemmour. Où est l'effort de compréhension d'une pensée complexe ? Quitte ensuite à ne pas être d'accord avec la pensée de l'auteur, mais en se fondant sur de vrais arguments et non sur des apparences. Cela me semble le plus grave, d'autant que quelques commentateurs de ce blog en sont parfaitement représentatifs.
Comme on se situe dans le religieux, j'ajoute que l'on use et abuse de l'anathème et l'excommunication de tout individu qui ne reprend pas le dogme et le respect exact des mots considérés comme seuls autorisés... A défaut on est pour l'éternité voué aux gémonies.
Dans le cas d’espèce évoqué, l'on peut estimer que Roger Cukierman a utilisé une forme d'expression trop générale et n'a pas suffisamment limité son propos. Mais de là à lui faire un procès en sorcellerie !
Cette société dite de communication n'est plus que l'exacte réalisation de 1984, à trois décennies près.
Rédigé par : Robert | 24 février 2015 à 18:38
Utiliser "toutes les violences, et il faut dire les choses, sont commises par des jeunes musulmans" était une maladresse, venant de Cukierman, mais je ne le crois guère. Certes contrairement à son prédécesseur Prasquier qui n’était qu’un propagandiste de l’ultra droite israélienne, c’est un homme posé et relativement modéré.
Mais n’empêche que le propos est trop globalisant, car le terme "toutes les violences" englobe des violences de degré notoirement différent, de la simple bousculade aux crimes les plus abjects, voire de simples injures : celles-ci sont fréquemment dénommées violences verbales, et trop souvent comptabilisées par des esprits victimaires en tant que violences sans en préciser la nature.
Les violences physiques à l’encontre des juifs sont bien évidemment trop nombreuses, mais celles légères (bousculades, gifles) sont quand même heureusement la majorité. En France les jeunes musulmans ne tuent ni violent ou agressent violemment physiquement des Juifs tous les jours !…
Par contre on attend toujours des responsables du CRIF, une condamnation sans ambiguïté des violences du Betar : là c’est le silence. Au plus on parle d’une légitime auto-défense.
Rédigé par : Trekker | 24 février 2015 à 18:09
Nicolas Lebourg, historien spécialiste des droites extrêmes
Est-il exact d’attribuer «toutes» les violences antisémites aux «jeunes musulmans» ?
Non. Si l’on s’appuie sur les travaux de la Commission nationale consultative des droits de l’homme, sur la dernière décennie, un tiers «seulement» des violences antisémites sont le fait de Français issus de l’immigration afro-maghrébine. L’affirmation de Cukierman est une construction politique artificielle. Dans la lignée des propos qu’il tenait en 2002, dénonçant un péril «rouge-brun-vert» dont les gens sérieux savent qu’il n’a jamais existé.
Source : Libération
Rédigé par : zefir | 24 février 2015 à 17:55
FN nostalgique de Vichy ? et alors, moi, après Sarko, je suis au FN et j'en ai rien à cirer de Vichy, à part les pastilles du même nom ! et alors, et même si j'étais nostalgique de Vichy, qu'est-ce que ça pourrait vous f... ?
Les anti-FN sont bien des collabos carpettes de ce pire gouvernement de gauche que la France aura connu et qui ne génère que chômage, misère, insécurité, immigration invasion incontrôlée, ruine économique, climat de guerre civile entre les citoyens, délation racisme xénophobie, un palmarès impressionnant !
Regardez bien l'image que vous renvoie le fond de la cuvette de vos WC ! socialos va !
Rédigé par : sylvain | 24 février 2015 à 17:40
Tous ces désordres viennent de ce que les mots en fait ne veulent plus rien dire. Par exemple je serais amusé qu'un jour des opposants osent dire à Martine Aubry qu'elle est islamophobe. En effet elle tient à garder le dimanche jour chômé. Or le dimanche est le jour de repos hebdomadaire seulement pour les chrétiens. En empêchant les musulmans de travailler le dimanche pour être libres le vendredi, leur jour sacré, elle se montre donc effectivement islamophobe. CQFD
Rédigé par : lucterius | 24 février 2015 à 17:24
Roger Cukierman est quelqu'un de bien dites-vous, pourquoi pas. Mais dans votre billet sur Roland Dumas vous écriviez : "J'ai l'impression que cette volonté de totalité qui rassure, parce qu'elle vous épargne le souci de la sélection, doit, dans notre monde intellectuel et médiatique, s'attacher également aux personnalités. Il n'est pas tolérable qu'on prétende distinguer les ombres des lumières quand nous sommes sommés de soutenir que la nuit ou le jour seraient exclusifs !"
Je vous fais confiance pour nous expliquer que ces deux affirmations ne sont pas contradictoires.
Roger Cukierman a-t-il raison lorsqu'il dit que Marine Le Pen est irréprochable ? C'est vrai que je ne me souviens pas avoir entendu dans sa bouche de propos antisémites. Juste un comportement critiquable lorsqu'elle est allée à Vienne participer à un bal fréquenté par de nombreux anciens et néo-nazis et semble-t-il interdit aux juifs, un détail sans doute. En revanche concernant l'islamophobie la réponse est plus délicate. On trouvera sans peine des propos pour le moins ambigus.
Quoi qu'il en soit Roger Cukierman est allé trop loin lorsqu'il a dit "toutes les violences, et il faut dire les choses, sont commises par des jeunes musulmans", avant d'atténuer : "bien sûr c’est une toute petite minorité de la communauté musulmane". Mais le "toutes" était excessif et donc de trop. C'est ce qui a provoqué la réplique de François Hollande : "J'étais la semaine dernière à Sarre-Union, dans ce cimetière dévasté par de jeunes lycéens, Français de souche, comme on dit..." L'expression "Français de souche, comme on dit..." comporte une pointe d'ironie qui a visiblement échappé à beaucoup et a provoqué un tollé de tous bords. C'est dire à quel point la société française a les nerfs à vif. Tous ceux qui ont quelque audience devraient en prendre conscience et éviter de jeter inutilement de l'huile sur le feu et de créer de fausses polémiques.
Au plan sémantique, puisque l'on parle de Français issus de l'immigration, il va falloir trouver une expression pour désigner ceux qui ne sont pas issus de l'immigration ou plus précisément ceux qui ne sont pas issus récemment de l'immigration, tant il est vrai comme l'a dit Jean-Louis Borloo que "Nous sommes tous des immigrés ; seule notre date d'arrivée change", ce qui rend évidemment l'exercice délicat.
Les derniers attentats en France, en Europe et ailleurs ont singulièrement alourdi l'atmosphère et cela se comprend. Mais la nécessité de se protéger, d'être plus vigilant, de faire preuve de davantage de fermeté nous impose de garder la tête froide et de modérer les jugements définitifs et péremptoires, d'éviter l'utilisation d'expressions blessantes, les provocations gratuites. A cet égard il serait sans doute utile de s'inspirer de l'exemple norvégien après la tragédie d'Utoya.
Rédigé par : Marc Ghinsberg | 24 février 2015 à 17:18
Je vais faire un p'tit "hors piste" énervé :-( concernant les 4 millions d'euros alloués au dirigeant d'un groupe pharmaceutique français qui s'est transformé par des acquisitions successives notamment avec le groupe Synthélabo (filiale de L'Oréal).
105 000 collaborateurs (environ) dans le monde dont 27 000 (environ) en France.
Ce Monsieur se fait débaucher de chez Bayer, THE concurrent allemand, pour 4 millions d'euros (dont 50% seront reversés à Bercy).
Tollé général médiatique. Quelle honte ! Golden machin ! Indécent ! Il faut légiférer, etc., etc.
Pour mémoire à tous les abonnés de clubs de foot et à ceux qui payent 30 euros la place pour assister à un match de 2ème division, Ibrahimovic (PSG) a été acheté le 18 juillet 2012 pour un montant de 20 millions d'euros et il a perçu 18 millions d'euros de salaire en 2014 (non imposables en France).
Je vous jure que les footeux et les tennismen (franco-suisses;-)) doivent bien rigoler dans leur vestiaire.
Rédigé par : breizmabro | 24 février 2015 à 17:17
Il y a de l’étrangeté dans le billet de M.Bilger.
Elle tient, pour une large part, au divorce entre la laïcité de principe et l’application qui en est faite. Ne nous attardons pas sur les postures des hommes politiques, ce sont là gens sans importance qui balisent à tout instant leurs discours et leurs attitudes de contradictions si ce n’est de reniements. Pour connaître leur pensée profonde, il faut attendre qu’ils aient quitté la scène et qu’on ait accès aux écrits de leurs proches, mais le temps de l’action est alors passé et celui de la souffrance qu’ils ont engendrée forclos.
Etrangeté qui laisse découvrir l’ignorance de la pensée constitutive du progrès humain. Sans doute, la spéculation demande à être tempérée par la connaissance du concret et le long terme n’est pas une base de référence pour l’action au quotidien comme la rhétorique ne suffit pas à la pertinence du discours.
Voyons le cas de Klarsfeld Serge : P.Bilger a cité sa phrase sur M.Le Pen après celle de Cukierman, ce qui est normal, puisqu’on est dans un cadre chronologique. Mais la structure des citations fait apparaître que les deux personnes ne parlent pas de la même chose, ne sont donc pas dans un rapport séquentiel.
Cukierman scinde la personnalité de Mme Le Pen de ses partisans alors que Klarsfeld assimile la fille au père à la présence jugée infectieuse.
Il n’y a aucune liaison entre les deux. Peu importe qu’il s’agisse du FN, c’est la rhétorique de Klarsfeld qui est fautive. Dans le domaine de la communication c’est chose courante ce qui rend compte de la confusion dans laquelle on met les esprits en opposant deux types de valeurs qui n’ont rien de commun entre elles.
Cukierman a raisonnablement tort quand il parle des beaufs etc. en généralisant une qualité qui s’applique au monde ouvrier et rural, principal électeur du FN. C’est là esprit de classe et de culture qui s’apparente à du mépris tempéré par la reconnaissance d’une virginité intellectuelle de Mme Le Pen qui n’est rien d’autre qu’une pétition de principe. On est dans le faux intellectuel intégral.
Dans la phrase de Klarsfeld la rhétorique est aussi fautive car il assimile deux personnes différentes, quelles que soient leurs relations obligées, génétiques. Klarsfeld veut tuer le père, c’est un fondement de notre monde juridique et psychologique qui n’a pas sa place dans une vulgaire affaire de parti politique.
Cette contestation du discours n’est pas de la vétille mais l’illustration de la confusion que des gens de valeur au demeurant, entretiennent dans l’esprit des citoyens qui ne cherchent pas à remettre chaque chose à sa place.
Il en est allé de même avec la Loi mémorielle de Taubira qui a eu un seul courage : avouer que c’était un texte tronqué dans sa justification pour justifier sa portée : mais qui l’a relevé ? Les associations fonds de commerce se sont jetées dessus pour créer un climat malsain de dénigrement et le mal est fait pour très longtemps. C’est un crime contre la pensée comme aujourd’hui les dispositions en projet pour lutter contre les phobies, par méconnaissance du sens des mots alors que l’intention primitive est bonne : changer la Loi de 1881 qui aboutit souvent à un déni de justice pour en verser le contenu dans le droit pénal.
En revanche, le prétexte est mauvais, tout le monde sait que l’incident de Sarre-Union est une ânerie, rien de plus, et fausse la rhétorique, mais le peuple cette fois, s’en est aperçu et gardera une rancune tenace contre les auteurs, mettant ainsi en péril la portée de la Loi, assimilée à une attitude purement partisane. Il est d’ailleurs possible que ce texte ne soit pas placé au rang des œuvres de Taubira tant sa personne renforcerait l’impression de détestation contre le peuple français.
Je n’épiloguerai pas longtemps contre l’emploi cumulé d’isme et de phobie. Les deux suffixes ont un sens bien différent, on le sait, et surtout la phobie résulte, quels que soient le dictionnaire ou le traité de linguistique, d’une très large part d’inconçu, d’instinctif, d’irraisonné, qu’on prenne le mot dans le sens de peur ou de rejet. L’isme, en revanche, fait appel à une structure, teintée d’inerrance qui s’affirme comme solide et logique dans son énoncé comme dans son adoption. On ne peut pas lier l’homophobie et l’antisémitisme dans un même traitement criminel, ce sont deux niveaux de pensée inconciliables. Du trouble qui peut en résulter devrait découler l’annulation par le Conseil constitutionnel.
On dirait que la logique a disparu au bénéfice de la pétition de principe. Il reste une étape à franchir : la définition de l’attitude socialement et juridiquement correcte. A-t-on le droit de détester un peuple, une religion, une attitude, un sexe ? Est-on obligé d’aimer tout le monde ? En christianisme évangélique, sans doute, mais la torgnole préconisée par le Pape François tempère cette affirmation.
A-t-on le droit d’avoir peur de l’Islam, sans se livrer à l’analyse chancelante de ses partisans ? et de le dire ? Un juge acceptera-t-il de poursuivre un écrivain qui dira pourquoi il a peur de l’Islam, en s’en tenant au sens légal d’islamophobie ou fera-t-il de ce mot un néologisme hasardeux en inférant que de la peur naît la détestation, c’est-à-dire qu’il condamnera l’intention contenue dans un sentiment.
Pardon pour la longueur et par avance, religion aux contempteurs.
Rédigé par : genau | 24 février 2015 à 17:03
@ Jabiru | 24 février 2015 à 16:31
Pourquoi parlez-vous au futur (proche) ? Le présent serait nettement plus exact.
Rédigé par : Franck Boizard | 24 février 2015 à 17:01
L’expression « Français de souche » utilisée par Hollande, lors du repas du CRIF, fait le buzz.
Cet individu est le champion tous azimuts, chefs d’États et de gouvernements, des dérapages verbaux, et autres lapsus.
Manque de concentration, cerveau mal irrigué, désinvolture dans l’exercice de la fonction, ou mépris à peine dissimulé de ses interlocuteurs en ne se contrôlant pas face à eux.
Il aurait pu, mais il a évité, après avoir parlé des souches, de prononcer une petite phrase sur les OGM, ces organismes génétiquement musulmans.
Probablement à la prochaine réunion du CFCM, Conseil Français du Culte Musulman.
Rédigé par : Tipaza | 24 février 2015 à 16:49
En France il ne fait pas bon être quelqu'un de bien... Un mot de travers et c'est punition immédiate. Debout dans le coin à l'Elysée.
Nous avons la presse la plus feignante du monde !
Amuser la galerie, elle sait faire. Nous informer, c'est une autre paire de manches...
Rédigé par : Jean-Paul Ledun | 24 février 2015 à 16:37
Le chef de l'Etat a parlé de "Français de souche" et dans l'instant la polémique repart comme s'il avait prononcé un gros mot ! Ca veut bien dire que l'on ne peut plus appeler un chat un chat sans déclencher les foudres d'intolérants sourcilleux. Et c'est ceux-ci qui vont finir par émasculer la liberté d'expression.
Il y a suffisamment de motifs d'insatisfaction contre FH, il n'est pas besoin d'en rajouter une couche aussi stérile voire insignifiante.
Rédigé par : Jabiru | 24 février 2015 à 16:31
@Alex paulista 24 février 2015 à 13:12
"C'est... comment dire... voilà, le mot me revient :
un point de détail."
Comme aurait dit également Mitterrand honoré de la Francisque, vichyste, ami non négociable de Bousquet haut fonctionnaire français sous le gouvernement de Pierre Laval durant l'occupation de la France par les forces armées du Troisième Reich qui fut l'organisateur de la rafle du Vél’ d'Hiv’.
Un point de détail... comment dire... socialo-opportuniste ?
Rédigé par : breizmabro | 24 février 2015 à 16:06
La France médiatique me fait souvent penser à de vieilles radoteuses sorbonicoles qui s'écharpent sur des mots et des phrases tandis que le pays réel continue sa vie.
Pendant la polémique, la dette publique augmente, le chômage augmente, la submersion migratoire continue, l'halalisation de l'espace public progresse, le niveau d'éducation est dégradé, la liberté d'expression est restreinte, etc.
Le Meilleur des Mondes se rapproche (le nombre d'analogies entre ce roman et notre présent - ou futur proche - est terrifiant).
Rédigé par : Franck Boizard | 24 février 2015 à 14:34
@waa
Vous avez raison, on porte des accusations infondées. Jamais on n'a entendu 'Allahou akbar' de la part de ceux qui ont commis des crimes.
Rédigé par : jack | 24 février 2015 à 14:11
@J. Marques
J'avais déjà cliqué avant la correction.
Rédigé par : calamity jane | 24 février 2015 à 13:32
"Dire aujourd'hui que le FN est un repaire de nostalgiques de Vichy et de Pétain est une imposture".
Rédigé par : Licora | 24 février 2015 à 12:29
C'est... comment dire... voilà, le mot me revient :
un point de détail.
Rédigé par : Alex paulista | 24 février 2015 à 13:12