J'ai fait un songe.
Je m'adressais à Nicolas Sarkozy et il m'écoutait.
Je lui disais et je m'en souviens comme si c'était aujourd'hui.
Vous savez, monsieur le président, il y a des effacements qui ont de la grandeur.
Vous avez été un candidat exceptionnel en 2007 et votre quinquennat, quoi qu'on en pense, a fait pâlir l'étoile de celui qui nous avait promis monts et merveilles.
Vous avez à nouveau affronté l'épreuve politique reine en 2012 et vous avez été défait par François Hollande que vous considériez pourtant, paraît-il, comme un "nul".
A la force du ressentiment et de l'impatience, vous avez été élu, sans gloire mais nettement, président de l'UMP et depuis que vous assumez cette charge, ce parti se porte plutôt mieux même si on attend toujours, au-delà des programmes de chacun, un véritable projet de la part d'une droite à la fois intelligente, courageuse et exemplaire.
Ne jugez pas, je vous prie, cette interrogation comme iconoclaste : et si vous vous arrêtiez là ?
Si vous consacriez votre formidable énergie d'abord à la poursuite de cette éprouvante entreprise qui consiste à faire d'un conglomérat d'ambitions un collectif de combat, de conviction et d'avancées démocratiques ? A susciter une envie de retour chez les déçus, les égarés ?
Ensuite, et accessoirement, si vous en avez envie, à la tenue de conférences grassement rémunérées, mais de préférence ailleurs que dans des pays comme le Qatar ou l'Arabie saoudite qui subventionnent le terrorisme ?
Il y a des reculs qui sont des victoires.
Pensez à tout ce que président de l'UMP, même autrement baptisée, vous auriez encore le droit d'accomplir et qui vous serait interdit si vous remportiez la primaire en 2016 puis l'élection présidentielle en 2017 !
La justice comme une épée de Damoclès sur votre destin serait tout de même moins intimidante si elle ne risquait de mettre en péril que votre cause de président de parti. A la tête de la République vous seriez certes protégé, mais la France dans quel état ?
Vous-même et votre environnement si proche et amical - avec cette irrépressible appétence pour l'argent d'un côté et de l'autre, pour certains dont les Balkany, des processus sophistiqués et sans doute frauduleux pour échapper à la charge fiscale commune - ne seriez jamais tranquilles si, président de la République, vous étiez à nouveau obligé de protéger ceux qui ne comptent pas mais comptent sur vous et de vous battre sans cesse pour sauvegarder votre réputation (Libération).
Il y a des retraits qui sont de la sagesse.
Si vous aviez la classe de laisser à d'autres l'honneur de la joute suprême, vous ne pourriez pas prétendre, malgré votre souci d'apparaître unique, que des médiocres se disputent le pouvoir. Pas plus Alain Juppé, François Fillon, Xavier Bertrand que Bruno Le Maire ne le sont. Vous ne l'avouerez jamais mais leur nouveauté, même toute relative, vaudra forcément mieux que votre plat présidentiel réchauffé si vous alliez au bout.
Même adepte de la franchise à votre égard, je ne me serais jamais permis ces libertés si je n'avais senti chez vous ces derniers temps des frémissements de lassitude, un volontarisme usé à force d'avoir trop servi, une présomption d'innocence enrouée d'avoir dû si souvent s'exprimer.
Vous avez toujours du talent mais, comme vous avez perdu en 2012, le charme est rompu et on ose ce qu'on n'osait pas hier à votre égard. Vous n'êtes plus Bonaparte mais Napoléon de retour de l'île d'Elbe avec, déjà, Sainte-Hélène comme pressentiment. Tout ce que vous aviez d'éclatant s'est dégradé : le meilleur s'est affadi et le pire s'est aggravé.
Surtout, vous n'êtes pas dupe de ce qui se passe en vous-même. Pour que vous vous abaissiez à déclarer que votre candidature n'est pas "obligatoire", que vous alliez jusqu'à solliciter, comme un quémandeur de luxe face à des citoyens déçus, la grâce d'être "réessayé", cela signifie beaucoup de votre part chez qui la modestie ne domine pas (Le Parisien).
Je perçois chez vous l'accablement devant ce qui ne manquerait pas de se produire à nouveau et qui ferait de vos engagements renouvelés - je vous entends déjà nous vanter, oublieux d'hier, une République irréprochable - un second champ de ruines. Même votre surestimation de vous-même n'y résisterait pas !
Vous ne seriez peut-être pas insensible à cet acte républicain de générosité qui consisterait - et ce serait exceptionnel dans notre Histoire - à donner raison, avec lucidité, à ceux nombreux qui aspirent à ce que vous ayez toujours une place mais pas toute la place. Les Français ont un faux normal, ils ne voudraient pas d'un faux repenti !
Vous qui êtes si bien à leur écoute, vous avez évidemment dans votre for intérieur tiré toutes les leçons du fait que seulement 22% de ceux-ci souhaitaient votre candidature contre 33% au mois de juillet 2014. Jusqu'où allez-vous descendre ?
Pourtant vous pourriez avoir le champ libre en face d'un pouvoir dont la principale occupation est de critiquer les vérités émises par le président du Crif et de se demander s'il convient de supprimer "Français de souche" de notre langue. Si vous ne profitez pas de ces aberrations, n'est-ce pas le signe que votre heure est venue ?
Non pas de tout abandonner mais de vous mettre vraiment, sincèrement au service d'une cause dont vous ne seriez plus le centre imparfait mais l'auxiliaire remarquable ?
Il y a des replis qui sont des triomphes.
Il y a encore tellement de choses à mener à bien, à inventer, une droite concentrée sur elle, une justice à la fois vigoureuse et humaine, tant de redressements à opérer, tant de confiance à retrouver, tant d'unité à restaurer, tant d'insupportables inégalités et discriminations à mettre à bas, tant de vrais mérites à récompenser. La République du verbe n'a que trop duré !
Alors, avec de telles perspectives, président de l'UMP, ce serait bien, non? Au moins jusqu'en 2017 ?
Mais je me suis réveillé.
"Où s'en vont mourir les rêves ?"
(Eva en 1970)
http://www.youtube.com/watch?v=R10AKY2i-eQ
Rédigé par : Mary Preud'homme (retour au sujet) | 27 février 2015 à 14:48
@ Laurent Dingli et @ Alex paulista
De Gaulle parlait de l'Orient compliqué. Ce n'est pas une raison, bien sûr, pour ne pas essayer de comprendre mais je pense que depuis que le général a prononcé cette phrase, la situation ne s'est pas simplifiée.
Vos commentaires le démontrent aisément.
On pourrait transposer cette guerre entre frères ennemis (chiites et sunnites) à ce qui se passe au PS entre le courant de gauche marqué par le marxisme, la lutte des classes, la détestation des patrons (pourris et assoiffés du sang des prolétaires)... et la gauche réformiste incarnée par Valls. Tous musulmans d'un côté, tous socialistes de l'autre mais finalement irréconciliables car trop idéologues.
Rédigé par : Paul Duret | 27 février 2015 à 13:06
@ Laurent Dingli et Alex paulista
Vos joutes sont intéressantes à lire. Mais la seule opposition sunnites-chiites est insuffisante pour expliquer l'évolution à laquelle nous assistons, notamment en Europe.
Ici le chiisme n'est pas en cause, seul le sunnisme nous concerne. Il faut simplement garder en tête que l'Arabie séoudite a cultivé et exporté son wahhabisme, singulièrement pour contrer les pays arabes "progressistes" (Egypte de Nasser, Irak et Syrie baasistes), tandis que Nasser n'a eu de cesse de vouloir faire disparaître le serpent "Frères musulmans".
Ces deux expressions de l'islam sont à présent à l’œuvre pour imposer partout (universellement) leur vision de l'islam qui s'exprime notamment par les mouvements Al Qaida ou Al Nosra ou EI (dit Daech). En quelque sorte, la création échappe à présent à ses créateurs qui commencent à craindre une action de ces mouvements dans leurs propres frontières.
Par ailleurs, il est à noter que l'UOIF en France n'est jamais qu'une représentation des Frères musulmans dont l'idéologue "soft" n'est autre que Tariq Ramadan. D'où aussi la dialectique en cours pour refuser l'appellation "musulmans" aux auteurs des attentats de janvier et la taxation d'islamophobie systématiquement accordée à ceux qui n'acceptent pas cette manière d'interpréter la situation de l'islam en France...
Rédigé par : Robert | 27 février 2015 à 12:23
@ Alex paulista
Vous pouvez mettre en gras les mots que vous voulez, isoler une partie du texte que je vous ai donné en référence (ben, oui, le financement du terrorisme ne se crie pas sur les toits en échange de factures !!), ou bien multiplier les expressions triviales (l'Arabie saoudite c'est caca, etc.), vous n'êtes pas davantage convaincant et vous devriez avoir la sagesse de reconnaître votre erreur.
Le spécialiste écrit très clairement dans le même article:
Alors que l'Arabie Saoudite se méfie des Frères musulmans, le Qatar se montre très accueillant à leur égard. Et depuis que l'Arabie Saoudite soutient les groupes salafistes de l'opposition syrienne, le Qatar cherche à faire de même pour limiter l'influence saoudienne dans la région. On a affaire à une véritable lutte d'influence entre le Qatar et l'Arabie Saoudite pour dominer l'opposition syrienne.
Ainsi, le Qatar a financé le Front Al-Nosra (ou Nosra) jusqu'à la scission intervenue en avril 2013. L'organisation, rattachée à Al-Qaïda, est pourtant inscrite sur la liste terroriste des Etats-Unis depuis le 20 novembre 2012 et la déclaration d'Hillary Clinton.
Après la scission en avril 2013 – autrement dit la séparation entre Nosra dirigé par le syrien Al-Joulani et l'Etat islamique (EI) conduit par l'irakien al-Baghdadi – le Qatar a choisi de soutenir l'EI contrairement à l'Arabie Saoudite qui continue de financer Nosra.
Oui, en effet, vous ne m'apprenez rien sur la lutte d'influence entre sunnisme et chiisme dans la région. Mais je peux apparemment vous apprendre, ou vous rappeler, que l'Arabie saoudite, et non pas l'Occident, fut le vecteur de l'islamisme opposé au nationalisme arabe, soutenu par le communisme soviétique. Si vous voulez multiplier les arguties et les complaisances pour ces régimes ou vous pâmer comme Christine Lagarde sur le brave défunt qui aurait voulu permettre aux femmes de conduire, mais qui ne l'a pas fait, je considère quant à moi que l'Arabie saoudite est un régime obscurantiste en partie responsable de la situation actuelle dans lequel se trouve le Moyen-Orient.
Rédigé par : Laurent Dingli | 27 février 2015 à 09:42
C'est vous qui pensez ridiculiser les propos de Philippe Bilger sans apporter d'autres arguments à l'appui de votre thèse
(...)
Non, la France ne finance pas le terrorisme. Et oui, le Qatar et l'Arabie saoudite l'ont largement financé.
Rédigé par : Laurent Dingli | 26 février 2015 à 19:25
Donc si on suit votre raisonnement, ce n'est pas à ceux qui affirment qu'un État finance le terrorisme d'apporter des arguments, mais à ceux qui ne sont pas convaincus d'apporter des preuves de non-financement. Vous êtes pire que GW Bush, vous...
Mais vous avez envoyé un article en lien et je vous en remercie.
Dans cet article que vous avez trouvé comme étant le plus à charge, il est écrit en introduction:
"Le Club Med des terroristes". Cette périphrase, employée par le journal Courrier International pour désigner le Qatar, en dit long sur les doutes qui pèsent sur ce pays au sujet du financement du terrorisme.
Et en conclusion de cette partie qui s'interroge sur ce financement:
Il n'y aura jamais de preuve papier sur ce financement qatari et saoudien des organisations terroristes, mais celui-ci est tout de même probable.
C'est un peu différent de vos affirmations péremptoires: cela parle d'un financement qatari (et pas de l'État du Qatar, les mots ont un sens) qui est qualifié de probable et dont il n'existera jamais de preuve papier.
En gros il se base sur des analyses des services secrets américains qui ont vu des flux financiers sortir du Qatar, et soupçonnent certaines grandes familles Qatari d'envoyer de l'argent à des milices pro-sunnites qui pratiquent le terrorisme, et l'Emir de ne pas sévir contre ces financements occultes.
Ces pays ont des guerres à leurs portes, et leur ennemi premier n'est pas du tout le monde occidental mais le monde chiite. Ce n'est pas à vous que je vais l'apprendre.
Quant à la France, certes elle ne finance pas des terroristes, mais elle a quelques comportements ambigus: par exemple elle a eu des sympathies envers des membres de l'ETA qu'elle a abrités jusqu'à vingt-cinq ans après la chute du franquisme. C'était d'ailleurs pour des raisons nobles à l'origine: ces solidarités remontaient à la résistance et à l'anti-franquisme. Après, avec le temps qui passe, quand la génération des Pasqua a laissé la place et que les anciens franquistes ont quitté les postes de l'autre côté des Pyrénées, on a commencé à collaborer avec le gouvernement espagnol et à arrêter des membres de l'ETA. Là on a découvert qu'ils n'étaient pas si gentils que ça et n'hésitaient pas à assassiner nos gardiens de la paix...
Évidemment l'ETA ce n'est pas Al-Qaïda, mais si en France des guerres qui ont duré quelques années continuent de générer cinquante ans après des politiques contre-terroristes ambiguës entre des pays voisins et amis comme la France et l'Espagne, il est compréhensible que des années de conflits sanguinaires et ininterrompus entre milices sunnites et chiites génèrent des relations troubles dans des pays comme le Qatar, dont les grandes familles sont sollicitées pour cracher au bassinet par tous les mouvements sunnites.
Tout cela est compliqué: par exemple le Qatar est ami d'Israël, finance ses meilleurs clubs de foot mais en même temps beaucoup d'argent va du Qatar au Hamas...
Mais bon, avec vous tout est simple: le Qatar et l'Arabie Saoudite, c'est caca.
C'est de notoriété publique et basta.
Rédigé par : Alex paulista | 27 février 2015 à 02:59
La seule stratégie qui vaille c'est celle qui vous a fait élire et tous les coups sont permis : entre les promesses non tenues, la retraite dans un monastère qui ressemblait furieusement à un yacht, un capitaine de pédalo expert en scooter, quelle cohérence politique entre l'avant et l'après ? Les fonds d'écran sont bien changeants.
Pour tout dire, ils s'en fichent un peu, je sais bien cela fait parler, Christophe Barbier en premier et combien d'autres, personne n'est dupe, cela occupe du terrain les émissions politiques, et donne du grain à moudre, mais seul le résultat compte, alors les projets... Il n'y a que ceux qui veulent les entendre qui les écoutent. Et puis la presse est tellement mal en point, au moins cela fait vendre et N. Sarkozy est un client idéal.
Ce dernier est certainement cabossé, il n'a pas obtenu les faveurs espérées, mais parler de se retirer cela est invraisemblable, et l'enterrer avec la pelle c'est une autre histoire. On a dit stupide qu'un ancien président s'occupât de reprendre en main un parti chahuté, mais il reste du temps, et seules les dernières semaines des meetings compteront, et tous les dauphins de s'aligner sans doute sur celui qui les déjà faits victorieux, et cela, lui ne va pas se gêner de leur rappeler quand le moment sera venu de serrer les rangs, et le Fouquet's sera bien loin.
Rédigé par : Giuseppe | 26 février 2015 à 23:19
@Achille
Vous devez prendre vos rêves pour des réalités, les miens sont changeants, ma foi ils ne sont que des rêves, d'ailleurs comme il arrive souvent on ne connaît jamais l'issue finale de la fameuse chute dans le vide... Décidément, il est temps de vous secouer, et enfin de sortir de cette torpeur brumeuse qui parfois vous habite, mais dans le fond cela vous sied bien, apparemment cela en enchante certains, mais bon... pour le reste on peut toujours rêver, le voile est épais, difficile à déchirer, persévérez ! Vous y arriverez.
Je retourne à mes rêves.
Rédigé par : Giuseppe | 26 février 2015 à 22:40
@breizmabro | 26 février 2015 à 19:48
Je me suis demandé pourquoi Marion Cotillard et Mélanie Laurent avaient accompagné Hollande.
Et la réponse m’a paru évidente.
Ce sont des femmes au sang chaud.
Avec ou sans scooter, Hollande a le sens du casting idéal pour une série sur le réchauffement climatique.
Rédigé par : Tipaza | 26 février 2015 à 20:50
M. Bilger je salue votre talent et votre bon sens, je partage votre admiration pour A. Finkielkraut également, une chose me trouble, qu'écrivez-vous sur Boulevard Voltaire ? Vous arrive-t-il de lire les commentaires ? Pour ne rien concéder au politiquement correct est-on condamné à se mêler à la fange ?
Bien à vous.
Rédigé par : Samson | 26 février 2015 à 20:49
@Alex paulista
Vous avez raison de vous insurger contre le mouvement si naturel qui consiste à assimiler les pétro-monarchies à des Etats finançant le terrorisme. Al-Qaida comme Daesh et tous les autres mouvements djihadistes visent particulièrement au renversement de l'Arabie Saoudite et du Qatar.
Je n'exclus pas que des sujets du royaume saoudien - Oussama Ben Laden était saoudien - aient des responsabilités évidentes, mais ils agissaient contre la sûreté de leur Etat (notion qui a disparu ici). En 2001, alors que tout désignait l'Arabie Saoudite, j'avais livré cette même prévention alors qu'au même moment l'Amérique, secouée par le coup qui lui avait été porté, commençait à bruisser d'un désir de vengeance pouvant aller jusqu'à abandonner celui qu'elle considérait jusqu'alors comme un indéfectible allié.
Elle ne l'a pas fait et ce n'est pas qu'une question de pétrole. C'est une question d'intelligence sur les intentions qui peuvent se cacher et animer un jeu d'échec.
Il paraît que le jeu d'échec a été créé là-bas.
Donc, rien de ce qui est visible ou évident - comme les révélations du rescapé des attentats du 11-09-2001 désignant un prince saoudien comme instigateur - n'est à prendre au premier degré, même s'il en persuadé lui-même.
Je l'ai dit par ailleurs, s'il l'on raisonne de manière stratégique et même si un groupe tel qu'Al-Qaida est lui-même instrumentalisé au gré d'intérêts divers et variés des puissances régionales, et surtout à considérer que l'ampleur du dommage humain et physique subi par l'Amérique excédait l'attente de ses initiateurs par l'Amérique ce qui est admis par tous, alors subsiste le plus grand dégât qui aurait pu être commis, la livraison de l'Arabie Saoudite à son ennemi.
Alors, je considère que ce qui se passe sur le Qatar, sur lequel peuvent aisément se projeter des fantasmes pavloviens, est du même ressort.
La Russie de Poutine, qui fascine tant nos souverainistes et marinelepénistes, a beaucoup à reprocher au royaume des Séouds, qui participent à maintenir le cours du baril bas... Le Yémen tombant dans les mains des chiites peut-il avoir une quelconque valeur opérationnelle dans ce contexte?
Je ne suis pas une souris. Il faudrait qu'elle ait de toute façon des yeux derrière la tête pour voir de quelle manière les intérêts de Netanyahu, face à l'Iran dont il veut torpiller l'éventuel accord sur le nucléaire civil, peuvent inter-opérer.
Des idées simples pour un Orient compliqué (sic).
Rédigé par : Daniel Ciccia | 26 février 2015 à 20:23
@Jabiru
"Saddam Hussein a été pendu et depuis c'est pire en Irak"
En France, c'est de pire en pire mais Hollande est toujours là.
Cherchez l'erreur !
Rédigé par : Paul Duret | 26 février 2015 à 20:03
@ Michelle D-LEROY | 26 février 2015 à 16:04
"(...) je me réveille fatiguée devant ce spectacle".
Moi j'ai envie de me recoucher, couette sur la tête, lorsque j'entends "l'accompagnatrice" Cotillard parler du réchauffement climatique (!) et Mélanie Laurent ânonner un script qu'on vient de lui remettre.
Elles auraient endossé la blouse blanche de l'APHP elles auraient été plus crédibles dans leur rôle ;-)
Rédigé par : breizmabro | 26 février 2015 à 19:48
@ LeChêne 26 février 2015 à 11:12
Pour l'instant, si N. Sarkozy est beaucoup cité dans beaucoup d'affaires (on ne prête qu'aux riches ;-)) il n'a pas été condamné (sauf erreur) contrairement au premier secrétaire du parti socialiste qui, lui, a été condamné, par deux fois, à de la peine de prison mais qui ne cesse de délivrer la "bonne parole" de la moralité :-D
Rédigé par : breizmabro | 26 février 2015 à 19:31
@ Alex paulista
Pas de projection svp. C'est vous qui pensez ridiculiser les propos de Philippe Bilger sans apporter d'autres arguments à l'appui de votre thèse que des pirouettes saugrenues sur la CAF qui financerait le terrorisme, et autres stupidités.
Vous voulez des arguments ? Je vous conseille donc de lire, parmi d'autres, cet article du journal Challenges et l'interview "argumentée" de Fabrice Balanche, maître de conférences à l’Université Lyon 2 et directeur du Groupe de Recherches et d’Etudes sur la Méditerranée et le Moyen-Orient à la Maison de l’Orient:
http://www.challenges.fr/economie/20150113.CHA2188/le-qatar-valet-des-americains-ou-club-med-des-terroristes.html
Non, la France ne finance pas le terrorisme. Et oui, le Qatar et l'Arabie saoudite l'ont largement financé.
Rédigé par : Laurent Dingli | 26 février 2015 à 19:25
Si vous avez envie de vous convaincre que l'Union européenne et la France financent le terrorisme au moyen des exemples alambiqués et farfelus que vous donnez, libre à vous, je n'ai pas grand-chose à ajouter.
Rédigé par : Laurent Dingli | 26 février 2015 à 09:51
Non, c'est l'inverse. C'est notre hôte qui a commencé à lancer à la cantonade, comme une évidence, que le Qatar et l'Arabie Saoudite financent le terrorisme. Je me garderais bien d'accuser des pays de telles pratiques sans évoquer des faits précis.
J'essaie de vous convaincre qu'il n'est pas évident ni certain que ces deux pays financent directement le terrorisme qui nous touche (autrement que dans un sens trivial et fourre-tout qui pourrait s'appliquer à la moitié de la planète et en particulier à la France).
J'ai réagi, car à force de laisser passer de telles affirmations non étayées, on invite les Français peu rigoureux - et en particulier les supporters de foot - à les répéter comme des évidences. Ces pays pourtant amis deviennent ainsi réputés pour leur réputation.
Imaginez, si même Philippe Bilger le dit !
J'espérais un peu plus d'arguments de votre part, mais comme à votre habitude vous essayez de déformer et ridiculiser le propos des autres plutôt que d'y répondre.
Tant pis.
Rédigé par : Alex paulista | 26 février 2015 à 18:00
Saddam Hussein a été pendu et depuis c'est pire en Irak
Kadhafi a été assassiné et depuis c'est pire en Libye.
Aujourd'hui beaucoup veulent la peau d'Assad. Les mêmes causes produisant les mêmes effets, ce serait également pire en Syrie. Moralité, quand on n'est pas capable de mettre en place une transition, on s'abstient de faire n'importe quoi ! Plutôt que vouloir régenter la planète notre Président ferait mieux de s'occuper des affaires intérieures de la France et s'abstenir de critiquer les contacts de certains parlementaires qui essaient d'œuvrer positivement.
Rédigé par : Jabiru | 26 février 2015 à 17:12
Un rêve est un rêve... Personnellement je me prends à rêver d'un grand Président, un Président qui ne soit pas sectaire, qui ne soit pas un bouffon.
Le nouveau dada du nôtre, c'est l'écologie et pour démontrer que la planète doit rester propre il sillonne ladite planète avec un avion (tant critiqué lorsque son prédécesseur était au pouvoir)... mais le kérosène est sans doute moins polluant que le diesel. Donc l'écologie étant un sujet consensuel, notre Président essaie de redorer son blason en compagnie de jolies femmes (j'espère qu'il ne se prend pas pour un néo-Berlusconi), loin des multiples et concrets problèmes qui se posent en France. Des problèmes si compliqués qu'il a raison de les masquer et de les occulter par de petites plaisanteries d'ado un peu attardé. Mais les cacher ce n'est pas ce qui les résout.
Pendant ce temps, la France continue de couler... bien que les chiffres du chômage soient à la baisse et ceux du coût de l'immigration, dixit le magazine Capital, bien meilleurs que ce fameux "ressenti" par les Français ; l'immigration rapporterait donc vingt fois plus qu'elle ne coûterait. Notre Président est donc satisfait de ces améliorations très visibles par le commun des mortels puisqu'on le dit, et après avoir fait la paix entre MM. Cukierman et Boubakeur, il a pu partir tranquille et rassuré sur l'état de son pays.
Quel Président remarquable est-il devenu !
De loin, pourtant, il critique les députés français partis rencontrer Bachar el-Assad. Un dictateur, sans aucun doute, mais au risque de me répéter, je n'avais jamais entendu la gauche française et le secrétaire du PS de l'époque (FH de 1997 à 2000) critiquer de la moindre façon le grand dictateur, Hafez el-Assad, soutenu et aidé par les amis soviétiques. Dans la même lignée, 25 ans après la chute du bloc soviétique, on n'entend toujours aucune critique de poids contre ce régime qui a fait des millions de morts, mais paradoxalement la gauche tape sur Poutine, qui, bien qu'un Président autoritaire, n'a rien à voir avec les communistes de l'époque. Quand même très curieux ces attitudes sectaires et cette nostalgie d'un communisme intouchable.
En attendant, le pire, en ce moment, ce n'est pas le Président de la Syrie mais bien les horreurs de l'E.I. qui viole, enlève, tue, égorge les pauvres chrétiens d'Orient. Mais qui s'en préoccupe, de ces crimes contre l'humanité ? Contrairement à d'autres massacres, nos dirigeants ne pourront pas dire qu'ils ne savaient pas.
Lorsqu'il y a eu suspicion de gazage de populations en Syrie, F.Hollande est allé immédiatement rencontrer B.Obama, aujourd'hui il préfère faire le beau devant des actrices, c'est son problème mais nous Français, en tirerons les conséquences.
Alors, moi aussi, je rêve d'un grand homme, droit dans ses bottes, d'un vrai humaniste qui défendrait toutes les communautés, tous les hommes, fussent-ils chrétiens, fussent-ils riches, fussent-ils réacs. Pas juste un homme qui se déclare humaniste pour avoir marché vingt minutes dans les rues de Paris avec d'autres chefs d'Etat, pas un petit humoriste de pacotille. Pas un chef d'Etat qui fanfaronne. Car ce que nous reprochions à N.Sarkozy, nous l'avons aujourd'hui taille XXL.
Il nous faut moins de communication et plus de vrai travail, de cohérence et de valeurs (pas uniquement celles de la République : expression creuse et vide). Pour rassembler il faut d'abord être équitable avec tous.
Là encore juste un rêve et pourtant je me réveille fatiguée devant ce spectacle.
Rédigé par : Michelle D-LEROY | 26 février 2015 à 16:04
Après avoir aidé et armé les rebelles pour virer Assad, voilà qu'on va aider et armer Assad pour virer les rebelles LOL !
Sarko doit être MDR !
Rédigé par : sylvain | 26 février 2015 à 11:41
La question centrale : est-ce que le peuple français veut ou souhaite offrir une nouvelle immunité présidentielle de 5 ans à un candidat qui doit et devra répondre à la Justice dans diverses affaires ? A moins, bien sûr, que cette même Justice ne vienne mettre du désordre avant ou après des primaires. Dans ce cas, je peux déjà pronostiquer la rhétorique que nous entendrons.
Rédigé par : LeChêne | 26 février 2015 à 11:12
Il faut bien comprendre que les impostures sélectionnées et promulguées au sommet sont adoptées et soutenues comme un seul homme par toute la communauté jusqu’à la base, rabbins compris.
Rédigé par : rogra | 26 février 2015 à 10:09
@ Alex paulista et vamonos
Si vous avez envie de vous convaincre que l'Union européenne et la France financent le terrorisme au moyen des exemples alambiqués et farfelus que vous donnez, libre à vous, je n'ai pas grand-chose à ajouter.
Je ne fréquente ce blog que de manière épisodique, mais en quelques jours ou quelques semaines j'ai déjà eu le temps de relever quelques perles :
- La caisse des allocations familiales française finance les djihadistes (Alex paulista)
- Le peuple palestinien est une création des services soviétiques (Robert Marchenoir)
- Les Français juifs, victimes d'attentats, sont atteints par le syndrome de Calimero (Achille)
- La France n'est plus attractive, la preuve : même les candidats au djihad quittent le pays... (J'ai oublié le nom de l'auteur de ce petit bijou)
Et la liste n'est évidemment pas exhaustive. Il y aurait matière pour Philippe Bilger d'écrire un nouveau livre qu'il pourrait par exemple intituler "Les perles de mon blog", ou "Dix ans de sottises - Essai sur le bon sens populaire à travers internet", ou encore le "Guiness book bilgérien des records". Bien entendu on risquerait de voir apparaître des pseudos plus souvent que d'autres...
Rédigé par : Laurent Dingli | 26 février 2015 à 09:51
@ semtob | 25 février 2015 à 01:21
"Nicolas Sarkozy est la lumière, l'espoir, l'élan."
Je crois qu'il est grand temps de trouver un compagnon aux deux sœurs siamoises du blog.
Je verrais bien les frères Bogdanov. Ils sont libres en ce moment.
Rédigé par : Achille | 26 février 2015 à 09:24
Euréka !
J’ai dit hier que les Grecs se souviendraient longtemps de l’« aide » de Hollande dans leur négociation avec A. Merkel.
J’ai compris !
La Commission de Bruxelles vient d’accepter de donner un nouveau délai de deux ans à Paris pour ramener son déficit public sous les 3% du PIB. Ce qui amène à 2017, année d'élection présidentielle.
Acceptation qui n’a pu se faire qu’avec l’aval du parrain de l’Europe, c’est-à-dire A. Merkel.
Judas a eu ses trente deniers.
Attendons 2017 pour savoir si Hollande finira comme lui.
Et dire que j’ai parlé de suivisme, c’est pire que ça, c’est de la soumission.
Finalement c’est comme avant avec Sarkozy, sauf que c’est Hollande.
UMPS même combat avez-vous dit ?
Rédigé par : Tipaza | 26 février 2015 à 08:33
Certains fantasment sur Carla Bruni et d'autres rêvent à Nicolas Sarkozy.
Rédigé par : SR | 25 février 2015 à 23:28
Voici donc le songe d’une nuit de février, au moins aussi fantasmagorique que celui d’une nuit d’été.
On pouvait se douter de l’éternel retour du héros fatigué.
Au soir de sa défaite, Nicolas Sarkozy désormais ex-président de la République, redevenu simple citoyen, Français parmi les Français, déclarait sans larmes, sobrement :
« Une autre époque s’ouvre. Vous pourrez compter sur moi pour défendre ces convictions, mais ma place ne pourra plus être la même. »
Et il concluait par ce terrible aveu : « Je vous aime ! »
Il faut toujours se méfier des déclarations d’amour dans les derniers instants de rupture. Elles sont le prélude à un éternel retour si peu nietzschéen.
Pour avoir la moindre chance Sarkozy devait revenir par le haut, suivant l’exemple du fondateur de la V° République.
Un homme seul face au Peuple qui doit l’attendre, que dis-je l’espérer et dont il est le recours pour redresser une situation catastrophique.
Aux difficultés économiques et politiques s’ajoute le suivisme de Hollande à l’égard d'Angela Merkel.
Les Grecs se souviendront longtemps, je pense, de l’"aide" de Hollande dans la négociation, qui ne porte pas seulement sur la dette, mais sur la relance de l’activité économique européenne.
C’était le projet avorté par pusillanimité du candidat devenu président Hollande.
Sarkozy avait un boulevard devant lui.
Il pouvait choisir la route difficile, comme ce fut le choix de Napoléon à son retour de l’Ile d’Elbe.
Le héros aurait été dans son rôle, seul contre tous.
Il a choisi de revenir en passant par le soupirail de la présidence de l’UMP. Il se révèle finalement aussi velléitaire que Hollande.
Il a perdu avant même de combattre et son Waterloo sera sans panache.
Il ne sera même pas candidat, je suis prêt à le parier chez n’importe quel bookmaker londonien.
Reste évidemment que le vide d’hommes d’État de droite en France est un vrai problème.
Juppé un hybride de Chirac et Hollande, Fillon encore plus velléitaire que Hollande et le new Sarkozy, X. Bertrand c’est l’illusion comique, quant à Bruno Le Maire, il lui manque la crédibilité tout simplement.
À gauche je ne vois que DSK.
Si j’étais bookmaker j’ouvrirais les paris sur lui.
Il faut savoir être audacieux avec l’argent des autres. Vieux principe socialiste !!
Quelle meilleure conclusion que celle de Puck à la fin du Songe d’une nuit d’été de Shakespeare :
« Ombres que nous sommes, si nous avons déplu, figurez-vous seulement que vous n’avez fait qu’un mauvais somme ».
Rédigé par : Tipaza | 25 février 2015 à 23:12
Il va être difficile de bloquer M. Sarkozy dans la course à la prochaine présidence de la République. Il a le pouvoir dans le sang et en plus il a déjà goûté au pouvoir suprême.
Je voudrais réagir à une phrase que je viens de lire sur ce blog : "Financer le terrorisme n'a rien de vague : on le finance ou on ne le finance pas."
Tout à fait Laurent Dingli, tout à fait. En Irak, EIIL a fait main basse sur des puits de pétrole et vend l'or noir à la Turquie qui le revend à des pays de l'Union européenne. Je n'invente rien, ces faits sont prouvés et un compte rendu a été enregistré au Parlement européen. Par conséquent, je peux légitimement affirmer que l'UE finance EIIL.
Comme toujours, nos démocraties sont capables de tomber plus ou moins bas pour faire des affaires.
Prenons un autre exemple. La firme Dassault a signé un contrat d'armement avec l'Egypte ayant pour objet des avions et des bateaux de combat, tout en sachant que l'Egypte est tributaire de l'Union européenne pour boucler son budget. Les avions Rafale sont construits pour faire peur, pour terroriser, là encore, j'estime que l'UE finance la guerre. Il n'y a pas de guerre propre ou de guerre sale et l'argent est le nerf de la guerre.
Rédigé par : vamonos | 25 février 2015 à 22:00
Oniric Press Agency - mai 2017.
Nicolas Sarkozy est élu avec 55% des suffrages exprimés, l'abstention s'élevant à 32% des inscrits du fait de la présence du FN au second tour.
La première déclaration politique du re-nouveau président a été :
"Mon Premier ministre ne nommera pas Philippe Bilger au poste de garde des Sceaux".
Rédigé par : Cirsedal | 25 février 2015 à 21:41
@ Laurent Dingli | 25 février 2015 à 16:02
La référence au supporter corse, c'est relatif à cette banderole :
http://france3-regions.francetvinfo.fr/corse/2015/02/13/l1-banderole-anti-qatar-35000-eur-d-amende-pour-le-sc-bastia-654681.html
Vous écrivez :
Ben, non, financer le terrorisme n'a rien de vague : on le finance ou on ne le finance pas. Et les Qatari qui financent les mouvements djihadistes syriens savent très bien ce qu'ils font.
Donc si on vous suit, tout les pays qui aident financièrement et livrent des armes à des mouvements djihadistes syriens "savent très bien ce qu'ils font" et sont en faveur du terrorisme ?
La liste est longue dites-moi. Vous n'allez plus parler à grand-monde...
Et non, les Qataris et les Saoudiens ne me financent pas particulièrement. Ni maintenant ni dans le passé.
Je ne suis même pas supporter du PSG ou du Barça. Ah si, de l'USAP qui a signé un accord avec le Barça pour utiliser le Camp Nou en championnat d'Europe (s'ils reviennent au top).
Oops, je deviens donc un suppôt du terrorisme !
Rédigé par : Alex paulista | 25 février 2015 à 21:39
@semtob
"Nicolas Sarkozy est la lumière, l'espoir, l'élan"
Vous y croyez vraiment ? Pensez-vous que son bilan 2007-2012 plaide pour lui ?
Bon, d'accord, il serait moins pire que certains. Mais ce n'est pas suffisant, vu l'état du pays. Et je pense vraiment qu'il rendrait un grand service à la France en se retirant et en travaillant pour le candidat de droite le mieux placé.
Rédigé par : Paul Duret | 25 février 2015 à 20:51
Rédigé par : citizen kane@sylvain, Mary Preud'homme | 25 février 2015 à 12:22
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Voilà qui fait plaisir à entendre et efface des écrits quelque temps plus tôt un peu "rudes", voire injustes à mon égard. En tout cas, votre bonne foi vous honore.
Cordialement
Rédigé par : Mary Preud'homme | 25 février 2015 à 20:48
@ Alex paulista
Attali, c'est plutôt cauchemardesque alors que M. Bilger parlait de rêve.
Rédigé par : Paul Duret | 25 février 2015 à 20:45
"J'ai fait un songe.
Je m'adressais à Nicolas Sarkozy et il m'écoutait."
Si vous voulez arrêter de faire des cauchemars, nourrissez votre cerveau avant d'aller vous coucher, par exemple en buvant un verre de lait légèrement sucré.
Ne tweetez pas le soir, la lumière des petits écrans trop rapprochés rend insomniaque et promenez-vous à la lumière du jour dans la journée.
Définition : "Un cauchemar est une manifestation onirique, durant le sommeil paradoxal, pouvant causer une forte réponse émotionnelle négative." Ex. ci-dessous : Incrustation dans un tableau de Johann Heinrich Füssli (1790-1791) intitulé précisément "Le Cauchemar" :
Rédigé par : Catherine JACOB | 25 février 2015 à 20:08
@ Giuseppe | 25 février 2015 à 16:02
Ah les explications fumeuses. On se croirait à C dans l’air, l'émission où chaque intervenant nous explique savamment la stratégie de nos politiques. Stratégie d'autant plus incertaine que souvent ceux-ci ne savent pas vraiment ce qu’ils feront demain, vu que leur avenir est fonction des aléas de l’actualité.
Le Giuseppe, c’est un peu le Christophe Barbier pour les nuls.
Rédigé par : Achille | 25 février 2015 à 18:07
- … vous dites que ce n’est pas Einstein qui a établi l’équivalence physique e=mc2 ?
- Evidemment !
- Vous aussi, vous semez la haine ? Savez-vous que nous sommes en train de susciter une loi permettant de fermer les sites sans jugement, sur simple décision administrative ?
Rédigé par : opli | 25 février 2015 à 18:04
C'est savoureux, M. Bilger.
En effet, je vois mal la France supporter que Nicolas le maquignon succède à François le secrétaire général sectaire et hamster subtil, et PGCDF (plus grand commun diviseur des Français) de la République.
M'est avis par ailleurs que Nicolas ne comprendra pas votre humour, pas assez golden-faubourien.
Les Thénardier de Levallois investissant l'Elysée (ancien Palais Pompadour et lupanar mondain) avec Nicolas et la fricaille de Paris, c'est le cauchemar.
Rédigé par : Arobase du Ban | 25 février 2015 à 16:55
@ Alex paulista
Je ne vois pas en quoi le fait de dire, comme Philippe Bilger, que le Qatar ou l'Arabie saoudite... subventionnent le terrorisme serait un propos "fourre-tout" du niveau d'un supporter corse (sic)... Réagissez-vous ainsi parce que vous y avez travaillé ? Avez-vous d'autres arguments plus constructifs à opposer à cette assertion ?
Quand vous écrivez : Mais "financer le terrorisme", c'est vague. A ce compte-là la CAF et l'État ont probablement financé les terroristes qui ont opéré en France. Ainsi que nos politiques à travers des commissions espérant un retour, vous êtes sérieux ou vous avez fumé la moquette (qatari) ?
Ben, non, financer le terrorisme n'a rien de vague : on le finance ou on ne le finance pas. Et les Qatari qui financent les mouvements djihadistes syriens savent très bien ce qu'ils font.
Rédigé par : Laurent Dingli | 25 février 2015 à 16:02
@sylvain
Diantre ! Défaitiste ! J'avais écrit tous avec sylvain ! une fois, mais là "mes bien chers frères, mes bien chères sœurs" il est mal en point.
Justement, il est vrai que son champion émérite cherche sa voie, mais attention ce n'est qu'un rêve et entre le rêve et la réalité il y a souvent aussi loin que de la coupe aux lèvres.
Les élections sont en 2017, c'est encore loin, N.Sarkozy a une stratégie bien en place, ne pas s'y tromper. Il est comme le courant alternatif, un coup en haut, un coup en bas. NKM est à son poste sur elle il compte, il amuse pour l'instant B. Le Maire et L. Wauquiez, il les occupe, il a intégré N. Morano elle aime les terrains boueux, on ne sait jamais, mais pour l'instant il lui a dit de garder les crampons longs au vestiaire.
En fait il teste l'entourage, il n'a pas pris le présidence de l'UMP par hasard. Le moment crucial sera celui des présidentielles et rien d'autre. Le reste, des amuse-gueules.
Il doit occuper le terrain, autour de lui cela s'agite, X. Bertrand de se voir en président, A. Juppé aussi c'est son dernier espoir, que la course est belle N. Sarkozy tient la corde, il jette des regards à sa gauche mais ne veut surtout pas être débordé par sa droite, le driver NKM ne s'en laissera pas compter, elle est à la manœuvre pour calmer les ardeurs de son champion.
Aujourd'hui il balance, droite dure, centre droit, mais il ne lâchera pas le morceau. Bon, l'image bling bling lui colle à la peau y compris ses conférences discutables, mais cela a-t-il empêché la moindre élection des Balkany pendant des décennies ?
Il fait partie des instinctifs, des lutteurs, les autres ont besoin de lui, B. Le Maire est sans doute un bon candidat mais il lui manque la capacité du guerrier qui va chercher le ballon au milieu de la mêlée
N. Sarkozy sait s'adapter, c'est sa force, " les circonstances" disait Charles de Gaulle, il n'est surtout pas naïf.
Le poteau est en vue, le dépouillement est fait y compris celui des présidentielles et... je me suis réveillé.
Rédigé par : Giuseppe | 25 février 2015 à 16:02
Carla : Tu étais bien agité, cette nuit, mon amoureux !
Nicolas : J’ai fait un cauchemar, ma Carlita : sur la route où je marchais, un petit pois enflait, enflait jusqu’à me barrer le chemin… J’essayais de le repousser mais je n’y parvenais pas !
Carla : Mais mon amoureux, comment peux-tu imaginer un petit pois plus important que toi ?...
Rédigé par : sbriglia | 25 février 2015 à 15:05
Faut pas rêver…..….ni cauchemarder pour 2017.
Le sommaire du magazine découverte du 27 prochain, nous propose «En route pour la foire» - «Les maîtres de la fête foraine» (entre autres). Comment ne pas faire de liens avec les sujets politiques dont celui que vous évoquez !
Car pour les réalités qui nous attendent, qui ne le sait (sent) pas, ni rêve ni illusion. L’homme ou la femme providentiels n’existant pas pour répondre aux aspirations des uns(es) et des autres tant elles sont en contradictions et confrontations majeures.
En attendant son heure, Nicolas Sarkozy va bien évidemment continuer à tracer sa route avec ou sans casseroles (d’ailleurs, que sont-elles devenues ?) ; et il est fort probable, de mon point de vue, qu’il ne se représentera pas, en raison d'abord de sa qualité exceptionnelle de « visionnaire politique », lui permettant de naviguer avec cette boussole innée, quand l’autre ne dispose que de son pif (gadget). Nicolas a élaboré une stratégie qui pourrait bien en surprendre plus d’un et à commencer par les rêveurs ?
En attendant, la faillite se poursuit, et ce ne sont pas les guerres sur tous les fronts qui vont arranger la situation. Notre Homo habilis Normal n’a pas encore compris que tant les US que l’URSS, chacun à leurs manières pourtant évidentes, se servent de cette petite pointure sans le moindre échantillon d’envergure géopolitique, pour concourir insidieusement à mettre l’Europe en difficulté et au travers d’elle le maillon faible qu’est la France, avec désormais les deux genoux à terre. Combien de fronts de guerre menés parallèlement aujourd’hui ? Dans quel buts précis sur le moyen terme, sans parler du long terme ?
Nos ennemis de l’extérieur et de l’intérieur sont à l’œuvre, il va bien falloir un jour commencer par en éliminer drastiquement au moins un parmi les plus destructeurs. Mais lequel ?
Combien de jours disponibles encore entre aujourd’hui et fin 2016, puisque les mois de début 2017 sont réservés « l’étale », période au cours de laquelle en général rien ne se produit de conséquent. Quoique, si le pire n'est pas certain, il peut-être admis qu'il devienne probable.
J’ai calculé 675 jours, soit moins de deux années pour avancer ; vers quelles réformes majeures et consensuelles ?
Le cauchemar tant annoncé depuis des années par nombres d’intervenants intellectuels de divers horizons politiques et spécialisés, pourrait bien se produire dans ce dernier espace temps. Croisons les doigts, pour que le « pif » qui nous dirige ait de la chance et nous démontre par des faits avérés qu'au-delà du drame insupportable de Charlie, des espoirs de frémissements du réenchantement de la France, se fassent enfin entrevoir.
Rédigé par : fugace | 25 février 2015 à 14:50
"...des pays comme le Qatar ou l'Arabie saoudite qui subventionnent le terrorisme"
Voilà le genre de propos fourre-tout qui peut vouloir dire bien des choses. Niveau supporter de foot corse qui écrit ça uniquement pour blesser.
Je ne pense pas qu'il y ait un ministère au Qatar ou en Arabie Saoudite qui contacte nos jeunes Français en leur disant de tirer en plein Paris à la kalash sur les gars de Charlie, dans le dos d'une policière, ou d'assassiner dans une école ou un supermarché pour israélites.
C'est plus compliqué que ça : leurs services secrets et quelques grandes familles proches du pouvoir protègent leurs intérêts locaux en aidant des groupes qui luttent contre d'autres groupes, en général chiites. Ces groupes utilisent eux aussi la guérilla et ont des sympathies contre ceux qui mettent Charlie à l'index (et au cimetière).
Mais "financer le terrorisme", c'est vague. A ce compte-là la CAF et l'État ont probablement financé les terroristes qui ont opéré en France. Ainsi que nos politiques à travers des commissions espérant un retour.
De toute façon le Qatar finance tout : le tennis et le football masculins et féminins, les régimes touchés par le terrorisme, des groupuscules qui pratiquent le terrorisme et condamnent le football et encore plus pratiqué par des filles en short.
Idem pour l'Arabie Saoudite qui est proche des familles Bush et Ben Laden.
J'ai un peu fréquenté des gens des deux pays. Sur le plan culturel, les Qatari sont quand même beaucoup plus proches et sympathiques que les Saoudiens. Ils sont plus ouverts, peut-être parce que leur pays est plus petit et qu'ils voyagent plus.
Les Saoudiens sont presque tous imbuvables.
Ils sont la risée de tous quand ils débarquent à Beyrouth en demandant où sont les putes et l'alcool.
Rédigé par : Alex paulista | 25 février 2015 à 14:41
Flagrant délit, M. l'Avocat Général, vous avez dit que le Qatar et l'Arabie Saoudite finançaient le terrorisme. Voilà un propos xénophobe, stigmatisant et un tantinet islamophobe, vous êtes à classer dans les délinquants dangereux, diffusant des idées de haine et de racisme. Toby pourrait s'occuper de vous.
Vous rendez-vous compte du mal que vous faites ? Les jeunes des banlieues placent tous leurs espoirs dans l'Islam, ils en attendent divertissements, armes, houris, et si jamais ils dérapaient un peu, ils auraient pour dernier rempart la mansuétude des juges et le bon sourire de Toby.
Et vous décevriez cet élan de jeunesse ? Tous ces gens gavés de bourdieuseries qui ne cessent d'enrichir la langue de la France par leurs éructations imagées, leur syntaxe innovante et leur tropisme populaire qui les engage à ne conserver de la langue de Léautaud et de Morand que 150 mots rénovés, dont 130 insultes.
Voilà ce que vous détruisez par votre islamophobie larvée mais c'est un reproche mineur.
Le plus grave réside dans votre culture de l'ignorance dont votre rêve est le révélateur : fantasme né de l'inobservation des choses et des gens. Mais enfin, les politiques, le sens de l'honneur, c'est pour les petites gens, à qui on vend de la confiture sans le pot.
Ah ! je plains vos clients de Justice si vous ne leur avez pas accordé plus d'attention. Pourtant... il semblait...
Ressaisissez-vous, reconnaissez vos erreurs, vous ne ferez que six mois de "mur".
Le plus grave est que vous avez versé dans le coeur de vos lecteurs le plus terrible sentiment : celui de l'abandon et là, il n'y a pas de peine, seulement du chagrin.
Pleure, ô pays bien-aimé.
Rédigé par : genau | 25 février 2015 à 12:54
Voilà que Ph. Bilger se prend pour Guitry !
En même temps faut dire que notre monde politique est un vrai théâtre grec ;-) entre culbuto qui se prend les babouches dans les souches, Manu qui dégaine plus vite que son ombre pour flinguer ce dragueur de Macron, Camba des Lys qui menace les indisciplinés de sa classe avec une tapette à mouches, Ségolène qui s'émeut qu'une entreprise privée fasse un transfert à 4 millions d'euros (20 millions pour Ibrahimović en 2012 par le PSG :-)) alors qu'elle a fait cadeau de 800 millions d'euros à Ecomouv', société qui devait mettre en place et collecter l'écotaxe (rigolez pas, là c'est avec vos sous...) Hamon qui s'est pris pour "D'Artagnan" mousquetaire de Montebourg, qui fut mini ministre de l'Education nationale puisque recalé à l'oral il ne franchira pas les portes de ce ministère, Montebourg "retiré" de la vie politique qui interpelle les chefs d'Etat européens :-D,
Le casting est étoffé et pourtant j'en oublie :-( Au secours Michel Drucker !
Les décors sont des Français de souche, ou pas d'ailleurs ;-)
La mise en scène est d'un certain F. Hollande qui, comme Molière vit avec une comédienne de sa troupe.
La musique est écrite par les médias. Ce n'est pas du Mozart mais c'est tout ce qu'on a.
Pour le final le metteur en scène a invité Charles de Gaulle, l'autre, celui qui fera sa révision des quatre ans en 2016, pendant un an :-(
Le public mondial remercie cette production pas super ! Achetez le programme il est en vente à Bercy !
Rédigé par : breizmabro | 25 février 2015 à 12:39
Jusqu'ici le seul "primaire" à s'être vanté de vouloir "réenchanter le rêve pour la France" c'est : Hollande. On voit le résultat. Un cauchemar dont on ne voit pas le bout !
Et bien que Sarkozy ne m'ait jamais fait rêver, s'il est candidat, je voterai pour lui sans hésitation...
Quoique je subodore de la part de la "droite rassemblée" un coup de poker qui pourrait en laisser plus d'un sur le carreau, à commencer par les trois ou quatre ambitieux susnommés qui mènent le bal des cocus. Du balai !
Rédigé par : Mary Preud'homme (France réveille-toi !) | 25 février 2015 à 12:35
J'ai fait un songe.
Je m'adressais à Nicolas Sarkozy et il m'écoutait.
Un songe en effet.
Rédigé par : Fredo | 25 février 2015 à 12:31
"Très bel article sur Nicolas Sarkozy que perso je délaisse un peu pour le FN…" sylvain, 8:48
@ Mary Preud'homme
…aux armes Citizen Kane ! Je constate que c'est vous qui aviez raison. Félicitations pour le flair ou plutôt le diagnostic.
@ sylvain
…soldat ! c'est de la désertion ! Comment pouvez-vous infliger cela au petit caporal, votre héros devant l'éternel, le spartiate des réformes abouties, le futur sauveur de la nation France face à l'ignominie jacobine ? Il ne s'agit pas ici d'un retour de l'île d'Elbe, que je sache ! Diantre ! Sacrebleu!
Rédigé par : citizen kane@sylvain, Mary Preud'homme | 25 février 2015 à 12:22
Un livre incontournable qui en dit long sur le précédent quinquennat, "Comédie française" de Georges-Marc Benamou. Passionnant et édifiant à la fois.
Rédigé par : Jabiru | 25 février 2015 à 11:47
M. Bilger
Le rêve est la réalisation d'un désir, c'est bien connu.
Rêver d'un dialogue avec un homme dont LE vecteur de culture est l'argent (semblable en cela à tous ses "Mêmes") ?
C'est lui concéder une valeur, un "Aristos", que je peine à discerner.
Rédigé par : protagoras | 25 février 2015 à 11:21
Content de retrouver votre fulgurance M. Bilger, merci.
Et puis un rêve sans Taubira... vous êtes sur la voie de la guérison ;-)
Rédigé par : Perrin | 25 février 2015 à 10:52
Oui, mais vous auriez aussi bien fait de rester couché.
Non qu'il y ait lieu de ressentir plus de sympathie que vous pour N. Sarkozy, mais parce que les autres candidats potentiels de l'UMP ne valent pas forcément mieux, et surtout parce qu'on ne sait encore quasiment rien de leurs propositions, sinon encore des mesurettes pour Fillon.
Juppé, c'est le contretype affiché à droite du professionnel sans foi de l'élection, certes en mieux que le nul tant il n'y a pas fort à faire, mais que fera-t-il une fois élu ? Probablement des mesurettes pour faire semblant, du Chirac, du Macron pour ne pas dire micro, jusqu'à la catastrophe annoncée par F. de Closets.
Le principal problème posé par Sarkozy et que vous n'avez pas abordé, c'est la grande capacité de meneur dont on doit le féliciter pour la gestion de la crise de 2008 - on peut frémir à l'idée de ce qui se serait passé avec le nul - mais qui a été une catastrophe en Libye...
De son côté, que le nul ne ferait-il pas pour jouer au chef de guerre ; il nous aurait bien envoyés en Syrie pour faire la même c... Après l'Irak, Sarkozy n'avait pas compris, et le nul, c'est après l'Irak et la Libye, qu'il n'avait pas compris !
A ce propos, maintenant, c'est le Yémen...
Et on ne se pose toujours pas la question de la raison du succès des islamistes - pas politiquement correct.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 25 février 2015 à 10:25
Bonjour Philippe Bilger,
"Vous savez, monsieur le président, il y a des effacements qui ont de la grandeur.
Il y a des reculs qui sont des victoires.
Il y a des retraits qui sont de la sagesse.
Il y a des replis qui sont des triomphes."
Je ne sais pas si Nicolas Sarkozy lit votre blog. Mais je suppose qu'il a bien des amis qui le font et qui ne manqueront pas de lui rapporter vos propos empreints d'une certaine perfidie que pour ma part j'aime bien.
A mon avis il ne va pas être content du tout. Mais ce n'est pas grave.
L'erreur fatale de l'ex-président, ainsi que l'a fait remarquer Henri Guaino, est d'avoir voulu revenir dans l'arène politique en proposant sa candidature à la présidence de l'UMP.
Ce faisant il se mettait au même niveau que ses adversaires politiques, ceux du PS, du FN mais aussi de l'UMP. Ces derniers étant sans aucun doute bien plus redoutables pour lui.
Je crains que d'ici mi-2016, lorsque les candidats à la campagne présidentielle fourbiront leurs armes pour aller au combat, Nicolas Sarkozy aura épuisé toutes ses cartouches et ne sera plus en mesure de se représenter.
Un président qui a été battu ne peut prétendre rejouer la partie. C'est la règle du jeu. En politique comme ailleurs, mais surtout en politique, nul n'est indispensable.
Rédigé par : Achille | 25 février 2015 à 09:50