Avec le procès du Carlton et DSK en vedette, si j'ose dire, durant trois jours, le film "50 nuances de Grey", les multiples articles et analyses sur la prostitution, le libertinage, la domination masculine, la misère sexuelle, le trouble et l'équivoque des contraintes acceptées et des libertés assujetties, on n'a jamais plus parlé de l'intime, des rapports de force, de la sexualité extrême, du sexe festif, du sexe triste que durant ces derniers jours.
Comme si une infinie curiosité, jamais lassée, pour ces territoires sombres de l'instinct, du désir et du plaisir, avait enfin le droit de se manifester avec bonne conscience.
Comme si on découvrait que l'inventivité humaine était sans limites, et les appétences, et les goûts. Que des étrangers surgissaient en des personnalités qu'on croyait connaître de toute éternité. Que les spontanéités débridées, paraît-il "d'une bande de copains", imposaient une organisation impeccable. Que le libertinage était un divertissement trop sérieux pour être confié à des amateurs.
J'avoue que, malgré la qualité des comptes rendus judiciaires, je me suis moins intéressé peu à peu aux débats de Lille, sans doute quand j'ai senti le basculement des chroniqueurs du côté de la relaxe de DSK, considérée comme inéluctable. En effet, on a eu de plus en plus droit à des conclusions qui s'ajoutaient aux constats. Et je n'apprécie, comme lecteur, que ceux-ci.
Mais si vraiment DSK a adopté la même argumentation et défense devant les magistrats instructeurs que lors des audiences, sans les blâmer n'ont-ils pas été trop concentrés sur des éléments psychologiques et sexuels ? N'en ont-ils pas surestimé le caractère décisif pour pouvoir le renvoyer du chef de proxénétisme aggravé, contrairement aux réquisitions du parquet ?
Reste que même s'ils risquent un désaveu, ils auront permis qu'au sujet de DSK s'instaure un débat né d'une contradiction acceptable et pour une bonne administration de la justice.
Pourtant, sur le thème largement entendu de la virilité, comme j'étais sensible à ces questionnements que tant de témoignages suscitaient, à ces explications apparemment hautaines et lassées que DSK dispensait, comme il m'aurait plu de pouvoir m'aventurer encore plus profondément dans ce mystère humain.
Comme si nous étions tous concernés par ce glauque et ce qu'il y avait de structurel et d'universel dans ces débauches conjoncturelles.
Pourquoi, chez moi, cette détestation de la virilité chez les femmes avec, en revanche, une attirance pour ce qu'une légère féminité apportait aux masculinités même les plus assurées ? Ce sont des interrogations dont on a à trouver les réponses tout seul. Il y a des rébus de l'être qui, je l'espère, au fil du temps, ne sont pas insolubles.
Au fond, toute cette période n'a pas été très propice au romantisme, à l'expression du sentiment amoureux, au culte du singulier dans le domaine du corps. On en a sans doute besoin comme d'une sorte de pureté qui viendrait apporter sa part à un monde qui la laisserait volontiers à sa porte !
Le hasard fait bien les choses.
On a découvert dans une sépulture remontant à 6000 ans dans le Péloponnèse un couple enlacé (lefigaro.fr).
Avec lui, tout est possible.
Il y a de l'amour, de la tendresse, peut-être du fantasme, "une excitation par l'imaginaire" (Figaro Vox), du singulier, des gestes doux, une approche délicate, l'éternité en un trait de temps, en ce moment magique où le couple s'enlace.
Plus rien ne compte que lui.
Les préhistoires d'amour sont belles parce qu'elles s'inventent contre, parfois, la rudesse du présent.
Pour votre égard à mon adresse giuseppe, eileen, une journée avec "un peu de douceur dans ce monde de brutes". Bien à vous.
Rédigé par : calamity jane | 16 février 2015 à 07:19
"...découvrait que l'inventivité humaine est sans limite..."
Notre hôte est-il si naïf ?
L'inventivité est bien à la mesure de l'homme sans limite, c'est pourquoi dans le fond il faut être positif.
Inventif pour le pire comme pour le meilleur, on sait faire. Le meilleur devrait globalement l'emporter pour ceux qui en feront bon usage, notre société malgré tout est mieux soignée, la tête comme le corps, par contre il faudra faire preuve de vigilance non apeurée, lucide, alors on devrait durer un peu plus.
A l'échelle du temps que l'on connaît, on n'est rien c'est donc que l'on devrait avoir beaucoup d'espoir.
Houla ! Je me suis embarqué sans GPS, vite retournons sur terre mais notre hôte aussi a de telles questions !
Rédigé par : giuseppe | 15 février 2015 à 14:15
@eileen
Non seulement vous m'avez bien entendu, mais en plus vous avez le sens de l'humour et du bon goût... Des Louboutin... Fichtre passez votre chemin ! Pourtant j'aurais fait.
Pour d'autres que vous je devrais écrire (c'est de l'humour). Mais bon je ne serai pas fâché avec ces derniers.
Il est vrai que parfois je peux avoir un côté Saint-Just, rassurez-vous, tempéré par les billets judicieux de notre hôte, et éclairé par la littérature abondante des Lumières.
Au coin du feu chez nous, face au plus beau panorama du monde (je suis chauvin), la Frontière sauvage, les chants du soir commençaient toujours par "Liberté, liberté chérieeee..."
Mais il faut avouer que le comportement de certains petits marquis a de quoi agacer et épuiser toute la compassion dont mes ressources qui sont comme celles du pétrole, finies.
Rédigé par : giuseppe | 15 février 2015 à 13:48
@calamity jane 11.40
Vous valez mieux que vous en prendre à ce personnage sans aucun intérêt.
Celle qu'il aurait traitée de "féministe hystérique" n'a eu aucune réaction, elle ne lit sans doute pas ses commentaires, elle est, elle sans doute, suffisamment intelligente pour savoir qu'on ne discute pas/qu'on ne débat jamais avec les cxxx?/les bas de plafond au risque de les rendre intelligents.
Et que surtout il appartient aux plus clairvoyants de savoir clore des échanges stériles.
Mais plus encore que de pléonasmes* : "une féministe est toujours hystérique" LOL, "une femme est forcément hystérique (c'est physique/physiologique)" ! LOL
*Je rigole bien sûr, vous êtes suffisamment fine pour comprendre la dérision et le second degré ou plus de mon propos.
Tournez la page il ne mérite aucune attention, juste le néant, zappez ses commentaires. Point barre.
Rédigé par : eileen | 15 février 2015 à 13:10
Quel dommage que d'avoir raté un tel phénomène comme résident de l'Elysée, lupanar de la Raie Publique !
On se souvient d'un vieux priapique de la IIIe dont la "connaissance" était sortie par la porte de derrière... avec DSK c'eût été : "le président est entré en Connaissance par la porte que vous savez"...
Finalement il n'y aura eu guère que Charles et Yvonne qui habitèrent cette Ve sans histoire de cul.
Pour Georges et Claude il y eut une (fausse) alerte avec cette histoire montée de tous poils de barbouzes, mais le ton était donné.
Ensuite :
- l'accidenté par camion de laitier
- le polygame tranquille
- monsieur trois-minutes-douche-comprise
- le divorcé récidiviste
confirmèrent que la braguette suprême concurrençait la boussole républicaine ...
On a donc échappé à un frénétique pour 2012 parce que "outé" trop tôt, mais pour se rabattre sur un baise-en-ville à scooter harcelé par ses délaissées successives...
Quelle nouvelle "fine braguette" nous réserve 2017 ? A moins que lassé, le pouvoir médiatique concède une pause avec un peu bandant comme Juppé, Fillon ou Valls ? Une autre option pour calmer le climat érotomane autour de la Marianne serait d'y promouvoir une Ségolène car cela provoquerait de l'auto-censure sur la question du cul : une mère de famille a fortiori fille-mère c'est sacré !
Rédigé par : Cirsedal | 15 février 2015 à 13:04
giuseppe 11.10
Procureur mais certainement pas procureurE que je laisse bien volontiers aux hystériques, femme et homme ! LOL
Ceci dit, procureur, en quoi mes propos le seraient-ils ? A moins que décrire la réalité des faits ne serait plus permis LOL Je rigole bien évidemment j'ai - enfin j'aime le croire - compris la courtoise dérision de votre commentaire.
Rédigé par : eileen | 15 février 2015 à 12:51
@ calamity jane le 15.02
Vous avez le sens du contrepoint à la manière de Glenn Gould qui le considérait comme une musique (je passe sur les détails). Belle musique que la sienne.
Notre économiste, pour ma part j'écrirais auto-proclamé par ses pairs du parti, ouf ! - pour des raisons bassement électives. Il s'en sortira, mais il a montré ses limites.
Vite que l'on passe à autre chose... Mince, devant il n'y a rien, ou pas de quoi frémir... Allez ! qui vivra verra.
Rédigé par : Giuseppe | 15 février 2015 à 12:20
La CNIL Commission Nationale de l'Informatique et des Libertés vient de réitérer - avec une grande fermeté - l'une de ses recommandations principales : éviter d'apparaître sous son patronyme et privilégier l'usage de pseudonymes.
Ce rappel a été émis dans une indifférence quasi générale, tant les oreilles de certains étaient avides des bruits et borborygmes lillois.
Le blog de Monsieur Bilger n'est évidemment pas - une seule seconde - en cause, mais comme tout blog il n'est pas à l'abri d'un piratage.
Ce sont les piratages informatiques de plus en plus nombreux qui permettent aux e.voyous de s'adonner à des usurpations d'identité et autres félonies.
La transparence a des limites, la transparence ne doit pas être l'avant-garde d'une forme d'inquisition de pipelettes en détresse sociale. Continuer à utiliser un pseudo est donc une attitude sage et responsable, comme rempart (peut-être éphémère ?) aux e.voyous et surtout comme protection de ses enfants, sa famille, les siens, tous ceux qui comptent et qui méritent le plus grand respect !
Rédigé par : eileen | 15 février 2015 à 12:14
@ SR
Judicieuse comparaison entre ce que prétendent les magazines féminins et ce que disent les prostituées.
Que voulez-vous ? Quand la transgression a pignon sur rue, quand elle s'étale sur papier glacé, que le noir est blanc et l'anormal normal... on en vient à dire et écrire n'importe quoi.
Celles qui subissent, elles, savent de quoi elles parlent, et disent les choses comme elles sont.
Rédigé par : Denis Monod-Broca | 15 février 2015 à 12:03
@sylvain 10.11
Valentin, devenu saint, dont le nom est de connotation amoureuse depuis le XIVe siècle en a vu d'autres... les Anglo-Saxons s'échangent quantités de cartes à cette occasion, cette fête qui en France est surtout amoureuse, au sens Peynet, est pour les Anglo-Saxons une très grande fête de l'amitié.
"Elle" et l'exposition annulée sur les talons aiguilles et sans doute aussi les stilettos... étonnant que ce soit les musulmans qui aient "exigé" son annulation... ces chaussures tendance drag queen sont surtout portées par des jeunes femmes maghrébines, peut-être de confession musulmane, et les fidèles et riches clientes de Louboutin venues de tout le Moyen-Orient
Rédigé par : eileen | 15 février 2015 à 11:44
Oui, bien sûr ! Véronique Raffeneau... vu sous cet angle. Mais c'est bien là le dommage, c'est que pour ma part il ne s'agissait que d'un brin de safran en plus dans le commentaire puisque j'avais pris soin d'indiquer que
"j'avais le même à la maison".
Et je comprends bien que vous prîtes la défense d'un pauvre hère si faible qu'il en est à compter des alliées après avoir traité une femme qu'il ne connaît pas de "féministe hystérique"...
Et grâce à vous, je mesure l'attention biaisée qui semble faite à la lecture de mes commentaires qui ne sont que des commentaires ! Une question de pseudo peut-être ?
Rédigé par : calamity jane | 15 février 2015 à 11:40
«On a découvert dans une sépulture remontant à 6000 ans dans le Péloponnèse un couple enlacé (lefigaro.fr).»
Je ne sais pas si vous avez remarqué, mais le "couple de jeunes gens enlacés" (Voir ici : http://i.f1g.fr/media/ext/805x/www.lefigaro.fr/medias/2015/02/13/PHO935d8ada-b351-11e4-9968-6ccd5602338b-805x453.jpg datation carbone 14 pas toujours très fiable cependant, 3800 ans B.C soit 5800 ans ) n'est pas précisément enlacé.
C'est le plus grand des squelettes, celui du jeune homme donc, je suppose, qui, positionné dans son dos, enlace le plus petit des squelettes, celui de la jeune femme donc, je suppose également.
De plus, si on peut imaginer qu'ils ont été ainsi positionnés dans la tombe par la communauté qui les a inhumés, on peut difficilement imaginer qu'on ait pris la peine de mêler leurs jambes. Le tibia gauche du jeune homme croise en effet le tibia droit de la jeune femme sur lequel il repose et inversement son tibia droit croise le tibia gauche de la jeune femme sur lequel il repose également.
Donc, ce que a priori, ça m'évoque, mais bon je ne suis pas légiste, c'est qu'il s'agit d'une attitude protectrice comme si le jeune homme avait voulu préserver la jeune femme du froid (...du tombeau ?) d'où mon interrogation concernant le fait que ce serait déjà des cadavres qui auraient été inhumés là car les cadavres ne bougent plus. Peut-être ont-ils été empoisonnés ?
Ce que le positionnement des corps, indépendamment de l'entrecroisement des tibias m'évoque en revanche, c'est le point n°2 de cette analyse iconographique qui a fait également en son temps l'objet d'un retrait du caractère étudié du programme final initié par un appel à communication pour un autre colloque...!! Qui plus est par une personne qui fait des fautes de traduction telles qu'elles permettent d'augurer d'un autre niveau que celui dont elle se prévaut. Mais bon. C'est l'une des conséquences du mandarinat dont persévèrent à souffrir certaines disciplines dans notre pays où on est Charlie dans la rue, mais surtout pas dans un amphi !!
Le problème plus grave résidant cependant dans le fait que parfois, l'impossibilité d'argumenter en réponse sur le plan donc discursif, conduit les imbéciles à susciter des problèmes à caractère quelque part punitif, dans la réalité.
Rédigé par : Catherine JACOB | 15 février 2015 à 11:38
Attention eileen, vous risquez la peine capitale... Petite procureure va !
@sylvain
J' ai vu le tableau concerné, votre analyse pose le vrai problème. A force de petites mutilations, reculades récurrentes, on va finir amputés du cerveau et forcément de libertés.
Cette fois-ci je vous suis sans verres de soleil.
Rédigé par : [email protected] | 15 février 2015 à 11:10
A l'heure où nous parlons des galipettes fangeuses de DSK et de ses amis du Carlton, nous sommes informés à nouveau d'une fusillade à Copenhague. Et, surtout nous apprenons qu'un débat avait lieu sur la liberté d'expression auquel participait l'ambassadeur de France (un haut représentant de l'Etat français) et la chef des Femen... un personnage pour le moins contestable.
Quel mélange des genres inconvenant. Mon beau-père qui avait une certaine idée de la fonction et de la grandeur de son pays doit se retourner dans sa tombe. La France socialiste est tombée bien bas et cela en est misérable.
D'un bord à l'autre, nos occidentaux qui se roulent dans la fange et de l'autre des radicaux qui imposent la charia... bel avenir pour notre société.
Rédigé par : Michelle D-LEROY | 15 février 2015 à 10:54
L'amour avant l'humanisme
Quand la tendresse éveille en soi la nostalgie du premier amour humain, que la mémoire de deux vies se fonde dans l’échange des regards, et que tout ce qui a été et sera est réduit dans un temps qui n’a plus de sens, les amants ont le sentiment de parcourir le bord d’un gouffre dont ils ignorent la raison d’être. Et cette raison est celle de leur amour.
Mais l’amour, ce n’est pas seulement se regarder dans les yeux - cela n’est que désir, aussi pur soit-il. L’amour, c’est regarder dans la même direction avec le même sourire, c’est être tourné vers l’unique esprit en prononçant les mêmes paroles. Pas seulement en ayant les mêmes pensées, car ce ne serait que fraternité, non plus seulement en disant « Je l’aime, il m’aime », ce qui ne serait qu’un échange d’égoïsme, mais en ayant des regards qui ont la même forme, et qui sont guidés par une absence de pensée - quand l’amour est amour avant que d’être sien, quand en somme il se perd dans l’ineffable, qu’il dépasse sa volonté et que le même ange veille sur un destin commun.
Quand l’aspiration de l’homme vers la transcendance se confond avec l’attrait de la femme, que l’aspiration de la femme vers l’immanence ce confond avec son espoir en l’homme, quand ils fusionnent dans l’esprit, l’amour sort du champ de la sexualité pour entrer dans celui de l’Être.
Parce que l’Être préside toujours à l’amour, rien ne peut empêcher deux êtres de s’aimer. Mais parce que cet amour est don de L’Être, et donc par nature hors du temps, il appartient aux amants de ne pas l’abaisser dans une existence temporelle par nature. Leur amour ne doit concéder au temps que le devoir de postérité, et c’est dans la chasteté qu’il conservera son caractère divin. Et la vérité de cet amour, dans sa pureté, ses faiblesses ou ses turpitudes, le couple pourra alors la contempler ou la fuir dans le regard de ses enfants.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 15 février 2015 à 10:35
«Pourquoi, chez moi, cette détestation de la virilité chez les femmes avec, en revanche, une attirance pour ce qu'une légère féminité apportait aux masculinités même les plus assurées ? Ce sont des interrogations dont on a à trouver les réponses tout seul. Il y a des rébus de l'être qui, je l'espère, au fil du temps, ne sont pas insolubles.»
Dans les «Chansons Intellectuelles sur la résurrection du Phénix», Michel Maier (1568-1622), ce dernier indique que, je cite, «La HAUTE-CONTRE exprime d'abord les doux accents de notre VENUS: l'écrevisse qui marche toujours à reculons,»
Cette écrevisse représente dans sa mise en correspondance avec l'homme anatomique - en l’occurrence
ici une Vénus - le signe du scorpion «serait lié à l’élément classique de l’eau [...] le Scorpion est soit le fleuve, soit la tourbière où ce qui meurt revit» (cf. le coupe freudien Eros/thanatos). «Il symboliserait quelque chose comme la fin d'un cycle et le début d'un autre, la transition, lien entre l'origine et le cosmos.»
Selon Irène Andrieu, le maître-mot du signe est désir. François Merlin donne la définition rapide suivante : « C'est le signe le plus passionné du zodiaque, mais aussi le plus sombre ». Irène Andrieu ajoute que c'est le signe qui porte en lui le potentiel le plus élevé d'autodestruction.
Or, si vous repérez le lieu assigné à l'écrevisse / scorpion dans l'anatomie de la Vénus des Très riches Heures du duc de Berry vers lesquelles ouvre le lien ci-dessus et qui se trouve en regard du supplice infligé à Saint André, vous commencerez à comprendre le pourquoi des définitions dudit signe.
Et si vous le songez que c'est la HAUTE-CONTRE qui est censée exprimer "les doux accents" de la Vénus considérée en sa nature d'écrevisse / scorpion, il devient clair que nous avons là une indication de ce qui chez la femme "se chante" sur un mode viril vu que, ainsi que l'explique l'article de l'Encyclopedia universalis, «En musique vocale, la haute-contre est la voix masculine dont la tessiture est plus aiguë que celle de ténor. Il ne s'agit cependant en aucun cas d'une voix de castrat, ni d'une voix de fausset. Il arrive souvent que la voix de femme appelée contralto chante la partie de haute-contre. Jean-Jacques Rousseau dans son Dictionnaire de musique estime que la « haute-contre en voix d'homme n'est point naturelle » et qu'« il faut la forcer pour la porter à ce diapason », que, « quoi qu'on fasse, elle a toujours de l'aigreur, et rarement de la justesse. [...]On emploie aussi pour désigner cette voix le vocable anglais countertenor (contre-ténor, cf.chez Benjamin Britten dont l'orientation sexuelle est connue), qui dérive du latin contratenor altus. Aux xvie et xviie siècles, cette tessiture eut beaucoup de succès en Angleterre et elle est la principale voix d'homme dans l'opéra français de Lully à Rameau.» D'autres musicologues ne sont pas d'accord et établisse la différence suivante «La haute-contre est un ténor aigu (avec voix mixte) du répertoire baroque français, tandis que le contre-ténor est un falsettiste. La haute-contre est un ténor à la tessiture haut placée, "à l'émission haute", et intervient uniquement dans le baroque français, notamment les rôles de jeunes premiers dans la tragédie lyrique.»
Mais bon, pour ce qui nous concerne, dans les cantilènes, et dans l'esprit de Maier qui vit à l'époque du baroque il s'agit d'un mot encore chargé du pouvoir propitiatoire ou magique des temps anciens expliquera notamment le compositeur Jacques Rebotier → carmen latin qui désigne «une formule rythmée», en chantant le PHÉNIX, l'écrevisse chante avec une voix de Haute contre.
Je pense qu'écouter des voix de haute-contre, peut, peut-ètre, moduler votre point de vue sur le côté viril du féminin (écrevisse → scorpion) et le côté sensible du masculin (scorpion → écrevisse) vu que, contrairement à ce qu'il y paraît s'agissant des hôtes libertins du Carlton, vous ne souffrez pas d'un défaut de symbolisation.
Lorsque j'ai dit à ma sœur, psychiatre comme vous le savez, que j'avais proposé à un colloque de musicologues un fil d'Ariane à une (re)lecture des cantilènes intégrant ce type d'analyse de la haute contre, elle avait fait la grimace et pronostiqué que la proposition de communication ne serait pas acceptée car le public ordinaire n'était pas prêt pour entendre... ce qu'il peut en être aussi de cette haute-contre et de ce que Maier en dit encore par la suite.
Et elle avait vu juste, car ce fut en effet le cas, bien qu'avec les fioritures d'usage du style : «L’intérêt et la qualité de votre travail ne sont pas en cause, mais nous avons reçu de très nombreuses candidatures, parmi lesquelles il a fallu faire un choix, en fonction des pertinences des sujets et regroupements possibles et des questions à aborder.».
Je l'ai donc reproposée à un comité scientifique composé d'esprits plus jeunes, mais bon. On verra, ou pas...!
Rédigé par : Catherine JACOB | 15 février 2015 à 10:33
"Il n'est pas tant d'écrire de belles phrases que des phrases vraies !"
Rédigé par : pibeste | 15 février 2015 à 02:58
Houla ! Vous préparez le sujet du bac de philo ?
Qu’est-ce que le vrai ? Vérité en deçà des Pyrénées, erreur au-delà.
Mais je suppose que vous vouliez parler de l’authentique, encore que dans notre société, l’authentique soit plus difficile à trouver que le vrai.
Quant à la beauté...
La moindre guenon des forêts de Guyane est belle pour son chimpanzé, alors qu’elle effraierait « un petit bonhomme qui (traversant le Luxembourg), les mains dans les poches et sa gibecière au dos, s'en va au collège en sautillant comme un moineau ».(*)
Abandonnez ce sujet, le Beau et le Vrai n’existent pas, et c’est bien pour ça qu’ils font autorité.
(*) Anatole France évidemment.
On mesure par là toute la distance qui sépare la France de la Guyane.
Rédigé par : Tipaza | 15 février 2015 à 10:18
Ne vous inquiétez pas chers derniers citoyens de France, la Saint Valentin pointée du doigt par la ligue des inquisiteurs fachocialistes laïcards islamouillards ne fera pas long feu. Malgré la chape du silence de plomb socialiste complice, de nombreuses expositions, conférences, débats risquant-de-porter-atteinte-à-la-communauté-musulmane et perturber la paix sociale sont annulés, les préfets soumis s'exécutant sous la menace d'éventuelles représailles ; dernier exemple hallucinant : l'annulation de l'exposition "ELLE" d'escarpins féminins jugée choquante par un "lobby musulman".
Rédigé par : sylvain | 15 février 2015 à 10:11
Les pratiques intimes de DSK ont été mises en évidence et trop/très largement commentées jusqu'à l'écoeurement, mais sa défense a aussi conforté le comportement habituel des politiques, de tous les politiques français : jamais ils ne paient quoi que ce soit tout leur est dû : Mitterrand était bien connu pour inviter à déjeuner ou à dîner mais quitter la table avant que la note soit présentée, Mitterrand étant pour certains une sorte de "maître étalon" LOL tous l'ont imité : Jack Lang et son ardoise de €41000 en frais de bouche auprès du restaurant de l'IMA... et les exemples sont nombreux. Un politique sort sans argent sur lui, s'il dispose d'une carte de crédit c'est celle du Trésor Public, comme celle utilisée par Cécilia encore Sarkozy pour ses dépenses personnelles et de bouche, fait très vite dénoncé et carte de crédit difficilement invalidée.
Tous les politiques tous partis confondus ont des oursins dans les poches, aucun jamais ne s'abaissera à ce geste vulgaire, celui de payer ; tous ignorent "le très grand principe" en place dans toutes sociétés "Qui commande paie !" Un politique sort toujours accompagné, que l'accompagnateur béni-oui-oui règle, et qu'il se fasse rembourser par une note de frais, au frais de l'Etat toujours généreux !
Comment pouvons-nous faire confiance à ces individus qui prétendent gouverner et gérer la France et les Français s'ils n'ont pas le sens du prix des choses adossé au bon comportement.
C'est Sarkozy qui dans une naïveté incroyable pour un ex-président de la République et re l'affaire Bygmalion a osé cette formule "j'avais autre chose à faire qu'à me préoccuper de ces choses-là"... DSK a eu la même formule "à cette époque j'ai sauvé le monde d'une grave crise financière" et re LSK "j'avais mieux à faire que m'occuper de ces détails"... toutes ces formules qui passent à la trappe sous le prétexte que ce serait des comportements de p'tits comptables... alors que re LSK, faire de la "cavalerie" (désormais connue sous le nom de Madoff) est une pratique crapouilleuse !
En fait tous ces politiques vivent dans un monde de bisounours où tout ce qu'ils commandent, reçoivent et perçoivent sont des dûs, des cadeaux, free of charge, all inclusive dans leur mandat LOL !
Il est urgent d'apprendre/rappeler à ces politiques que rien jamais n'est gratuit, tout à un coût quelque part pour quelqu'un !
Il est urgent que les politiques cessent de nous gaver de leur "oui mais en France..." et adoptent des comportements comme ceux des pays modernes et dignes, comme le sont les pays scandinaves qui sont de véritables démocraties.
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Pour ce comportement inapproprié et indigne d'un individu que tant de gens aiment qualifier d'"intelligent", mais qui croit que tout est gratuit, pour ce comportement DSK devrait être condamné pour "complicité de proxénétisme".
Faut-il que DSK soit imbu de lui-même pour croire qu'une femme ait envie d'une relation intime et gratuite avec lui sous prétexte qu'il aurait été un homme de pouvoir... il faut lui tendre un miroir (non grossissant)... d'un homme de pouvoir on se fait épouser* LOL LOL ! !
*C'est ma 11ème leçon à la femme parfaite proposée par Alex paulista LOL
Rédigé par : eileen | 15 février 2015 à 09:56
hameau dans les nuages, Michelle D-LEROY,
avec notre grand économiste (pré-proclamé) à l'Elysée nous aurions eu 36 15 Sofitel à tous les étages, aux frais de la princesse !
Au moins F. Hollande prenait l'air la nuit pour se rafraîchir les idées...
Rédigé par : calamity jane | 15 février 2015 à 09:45
Véronique, Jean-Paul,
Merci
Rédigé par : Laurent Dingli | 15 février 2015 à 09:39
C'est pas pour critiquer mais les échanges sur ce blog composé (pour l'essentiel) de gens biens élevés se font de moins en moins à fleurets mouchetés. Certain(e)s ont carrément sorti le sabre d'abordage !
Rédigé par : Achille | 15 février 2015 à 09:01
@ calamity jane
Vous êtes injuste, calamity, quand vous écrivez que Laurent défend DSK.
Ce qui est totalement sous-estimé dans le billet de PB est l'indifférence de l'opinion pour ce procès.
Je sais, cette indifférence, ce n'est pas bien.
Rendez-vous compte : deux ans d'instruction... on allait voir ce qu'on allait voir !
A tort ou à raison, le sentiment qui domine est que la Justice - l'institution -, à travers cette affaire, s'est vautrée dans le glauque, avec comme seul objet la satisfaction de la planète médiatique et des dîners en ville.
Rédigé par : Véronique Raffeneau | 15 février 2015 à 07:57
Tiens Monsieur Ledun est sorti du bois pour une remarque imbécile !
Je ne suis pas inquiète Monsieur Ledun pour ce qui serait de l'étiquette dont vous m'affubleriez !
C'est chaque fois à la même période que vous intervenez en ma faveur, si je puis dire. Mais vous n'êtes pas le modérateur de cet espace.
Paix et sérénité aux hommes de bonne volonté !
Rédigé par : calamity jane | 15 février 2015 à 07:20
Il n'est pas tant d'écrire de belles phrases que des phrases vraies !
C'est le lot de ceux qui pensent par eux-mêmes.
Faire des manières (avec sa plume) pour séduire (dans un esprit de coterie) c'est risquer de faire des taches et d'être confondu avec !
Rédigé par : pibeste | 15 février 2015 à 02:58
"Vous n'êtes pas du tout mon genre ni en tant qu'homme ni sur la route d'historien. "
Calamity jane à Laurent Dingli
Ceci n'est pas un site de rencontres.
Non plus.
Rédigé par : Jean-Paul Ledun | 15 février 2015 à 02:23
"...l'amour véritable résiste. La Saint-Valentin en apporte la preuve."
Rédigé par : Cathy | 14 février 2015 à 19:27
Il n'y a qu'une femme pour écrire ça au premier degré...
Pour vous et pour
SR | 14 février 2015 à 23:12
Spéciale dédicace: la femme parfaite en dix leçons.
https://www.youtube.com/watch?v=4TtvUWpLCw4
Rédigé par : Alex paulista | 15 février 2015 à 00:56
@pibeste - 21:26
Je n'avais pas envie de vous répondre, mais vous cherchez que l'on vous remette en place.
Votre vulgarité ne rentre pas dans mon registre de gens bien élevés. J'aime des gens éduqués, instruits et polis.
Avez-vous pensé à votre mère qui a souffert pour vous donner la vie ?
Douce nuit et faites un beau rêve.
Rédigé par : Ellen | 14 février 2015 à 23:38
Pas un article sexo de tous les magazines féminins n'omet la pratique anale chez la femme comme un passage obligé d'une durée et d'une entente nécessaire dans le couple. Et on apprend durant les auditions de l'affaire dite du Carlton de Lille que cette pratique est rejetée, réprouvée par les prostituées des bordels de Bruxelles.
Ainsi donc, cette pratique sexuelle qualifiée de "dévoyée" par DSK est refusée par les prostituées et encouragée par toutes les rédactions des magazines féminins, une pratique dans l'air du temps, hédoniste et gage d'un plaisir absolu. Mais les prostituées refusent de céder à cette demande.
On nous vend de l'artifice, la jeune oie blanche dans Fifty Shades of Grey découvre ce plaisir avec son amant, elle en redemande, alors qu'à la barre les prostituées hurlaient leur douleur et déniaient à cette pratique la moindre source de plaisir.
Notre société est malade. La question n'est pas de savoir si c'est bien ou mal de pratiquer le sexe anal, mais d'observer que les médias nous assènent que cette pratique est banale, alors que des prostituées en tête de pont en matière de liberté sexuelle refusent catégoriquement cette pratique dans leurs prestations.
Rédigé par : SR | 14 février 2015 à 23:12
"...c'est la pudibonderie de ces Français(es) hypocrites que nous ne connaissons que trop bien !"...
Pibeste, encore un cocu furieux de son sort.
Rédigé par : Savonarole | 14 février 2015 à 22:32
L. Dingli, elle doit se sentir bien seule votre "adorée" féministe hystérique !
Il nous manquait un roi de l'étiquette "psychologie primaire". C'est enfin chose faite.
Permettez-moi de vous préciser que depuis votre retour sur l'espace de Monsieur Bilger, on a de moins en moins envie de s'y promener !
Vous n'êtes pas du tout mon genre ni en tant qu'homme ni sur la route d'historien.
Rédigé par : calamity jane | 14 février 2015 à 22:04
Côté pile le marbre bouchardé de mon pays, celui qui a fait Versailles, le Louvre et les colonnes du nouvel Opéra : la chaude froideur de sa couleur parfois "truitée". Côté face, le bloc et son méchant fil qui le fera se déliter.
Pour le coup DSK va une nouvelle fois s'en tirer par un mélange de pile et de face.
Il éreinte tout le monde de New-York au Carlton, on aurait presque envie d'applaudir si ce n'était pathétique. Les beaux marbres passent le temps lui il l'use.
Il continuera son chemin, l'obstacle franchi le lobbying sera encore plus grand, il saura s'en servir, il sait comment l'utiliser et je polir.
Jamais dans son fond intérieur il n'a souhaité être Président, ce qui l'intéresse sans doute, cette vie débridée qu'il avait de plus en plus de mal à dissimuler, comme on le comprend.
La frénésie des déplacements, des rencontres poivrées. En somme ce qu'il doit aimer.
Quand les lampions se seront éteints, il ressurgira, indestructible, la preuve, lors des orages les plus violents il aura toujours le parapluie qui l'abrite et quelqu'un pour lui tendre.
Juste une dernière interrogation, quelle a été la motivation de Marcela Iacub à fréquenter ce qui paraissait être infréquentable, drôle d'attelage, "comme si nous étions tous concernés par ce glauque..." écrit notre hôte.
Bien sûr elle s'en est tirée avec une pirouette face à Aymeric Caron et de fait avec nous-mêmes, mais je n'y ai pas cru.
La réponse était trop convenue malgré un furtif moment de flottement.
Quel intérêt pour cette dernière de flirter avec des interdits ou d'écrire un livre qualifié de "banal", ce serait un peu juste... mystérieux recoins de l'âme et du désir enfoui ? Peut-être.
Rédigé par : Giuseppe | 14 février 2015 à 21:53
@Ellen | 14 février 2015 à 19:57
Dans cette remarque qui m'est faite il y a quelque chose de plus comique que l'indignation c'est la pudibonderie de ces Français(es) hypocrites que nous ne connaissons que trop bien !
Goncourt lui-même écrivait pour protester contre les simagrées de la pudibonderie : "Je pète, je pète".
Rédigé par : pibeste | 14 février 2015 à 21:26
À chaque fois qu'une affaire à teneur sexuelle arrive devant un tribunal, c'est la même chose. Les descriptions d'actes avilissants sont avilissantes elles-mêmes. La justice, en se livrant à ces inévitables descriptions, en détaillant jusqu'à la nausée, en banalisant les actes qu'elle décrit ainsi sur la place publique, se rend donc d'une certaine façon complice des actes qu'elle juge. Mais comment faire ?...
Rédigé par : Denis Monod-Broca | 14 février 2015 à 21:00
@ Ellen | 14 février 2015 à 19:57
My God…
Vous avez de ces entrées en matière !!
J’en ai eu chaud. Heureusement la suite était plus conforme à la morale en vigueur ici.
Rédigé par : Tipaza | 14 février 2015 à 20:23
@ Diagonal
"Pourquoi, chez moi, cette détestation de la virilité chez les femmes avec, en revanche, une attirance pour ce qu'une légère féminité apportait aux masculinités même les plus assurées ?"
"Indécent narcissisme masqué par une fausse proximité avec le sujet du jour. Franchement ! Où va ce blog, Ph. Bilger ?
Ce sont des interrogations dont on a à trouver les réponses tout seul""...
Oui, mais notre hôte semble solliciter nos avis. Pourquoi le décevoir ? Il s'amuse, qu'on s'amuse, et lui peut-être sourira de nos hypothèses.
Notre hôte semble perturbé par les femmes "viriles", comme si sa virilité était menacée de se retrouver où elle ne devrait pas, selon lui.
Désorientation montrant un certain manque d'assurance face aux femmes, peut-on penser.
Par contre une "féminisation" des hommes lui plaît. Donc il ne se sent pas menacé par une féminisation des hommes parce qu'il se sent homme face aux hommes, qu'une image féminine ne renvoie à aucun trouble chez lui, contrairement à des homophobes contre les gay efféminés...
Au contraire, cette féminité lui plaît, donc l'homme à la virilité qui se pense sans mélange est content de voir d'autres hommes qui peuvent sembler moins hommes, donc désavantagés dans la concurrence virile.
Notre hôte se rassure que certains concurrents ne le soient pas vraiment, et s'agace que des en principe non concurrents, les femmes viriles, le soient, ou du moins, semblent pouvoir le concurrencer.
Notre hôte préfère un monde peu compétitif pour lui, judicieux, non ? Et il a une tête de Turc, Taubira, délassant, non, pour avoir des gens ralliés à lui et se défouler, réconfortant, non ?
Tant qu'à l'amour, on peut aussi penser que notre hôte l'illustre, mais tacitement, par sa vie avec sa femme.
L'amour, c'est bien. L'amour qui dure, c'est mieux.
Bref, notre hôte semble un homme équilibré et heureux et d'une certaine façon un modèle.
Rédigé par : Noblejoué | 14 février 2015 à 20:20
@ cathy
C'est pourtant simple. Monsieur Bilger dans le titre de son sujet parle de préhistoire d'amour.
Ce n'est pas anodin.
DSK a d'ailleurs un corps caverneux.
https://www.youtube.com/watch?v=mnmgtxl4kiM
Sofitel 3615
Rédigé par : hameau dans les nuages | 14 février 2015 à 20:07
@pibeste - 17:45
My God... Quelle différence d'expression entre M. Bilger qui est toujours de très haute qualité comme j'ai rarement vu et entendu, et la vôtre Sire. Pourquoi avez-vous tant de haine pour la femme... les femmes ? Etiez-vous présent sur les lieux pour savoir ce qui s'est réellement passé ? Si vous avez une fille, veillez sur elle et protégez-la. Si un type la traite un jour de pxxxxn, le garçon ne va pas faire de vieux os (d'après votre tempérament).
Offrez une belle rose rouge à votre belle et dites-lui que vous l'aimez tendrement.
Rédigé par : Ellen | 14 février 2015 à 19:57
Affaire dite du Carlton de Lille, 50 nuances de Grey au cinéma et émission de télé cette semaine sur la drague express via des appli sur smartphones donnent une image de l'amour, comme si l'amour vrai avec des sentiments profonds n'existait plus.
Fort heureusement cela n'est pas vrai ; l'amour véritable résiste. La Saint-Valentin en apporte la preuve.
Cependant, cette image de la relation homme/femme, que je ne peux qualifier d'amoureuse, est assez détestable car elle est terriblement contre-productive en matière d'éducation. L'on prône le respect, l'égalité des sexes, mais l'on étale le sexe "rude" (pour reprendre la formule de DSK) et un mode de rencontre à but amoureux basé simplement sur une photo, un âge et une géolocalisation, avec les risques que cela peut comporter pour certaines jeunes filles trop "innocentes". Qu'est devenue l'éducation à l'amour vrai ?
Rédigé par : Cathy | 14 février 2015 à 19:27
Il me semble que Nafissatou Diallo a dit que c'était le plus beau jour de sa vie, celui où elle a touché le pactole de la part de DSK... Or je n'arrive pas à croire qu'on puisse dire cela lorsqu'on s'est vautré dans les effusions larmoyantes pour se faire passer pour une victime... il y a quelque chose de corrompu dans la démarche.
Tout comme ces trois quarts putains qui se plaignent maintenant d'avoir été sodomisées alors que tout le jeu consistait à en arriver là !
Vous les connaissez vraiment les femmes... ?
Ou vous projetez sur elles vos fantasmes amoureux... ça doit être le syndrome de la Saint Valentin.
Rédigé par : pibeste | 14 février 2015 à 17:47
1 nuance de Black and White
L'oralité des débats a semble-t-il permis de ramener la prévention à de plus modestes proportions.
Ainsi, DSK ne serait qu'un simple politicien socialiste.
Et ces dames représenteraient la classe moyenne.
Et il aurait été débattu du droit commun des relations entre les uns et les autres.
Rédigé par : Tendance | 14 février 2015 à 15:58
En effet le déballage de boue qui nous est servi depuis une semaine n'a rien de romantique et en ce jour de Saint Valentin, fête des amoureux plus sentimentale que sexuelle, c'est vraiment glauque même d'y penser.
Je crois que ce qui m'a le plus choquée, c'est de voir un personnage de renommée internationale et dans l'aisance financière laisser ses copains payer les jeunes femmes qu'ils lui amenaient... à moins que les avantages que ces copains-là en tiraient fussent largement plus bénéfiques. Tout cela, même si ce n'est pas illégal, est tout de même assez répugnant et je trouve que votre billet, M. Bilger, sur un sujet si vulgaire, est très classe.
Ce qui est assez choquant encore, c'est qu'avant même que le procès ne s'ouvre, les médias avaient déjà devancé le verdict sinon en le rendant, du moins en le tenant pour classé. C'est tout de même assez désagréable cette manie d'une majorité de la presse de décider à la place des autres.
A chacun sa vie sexuelle aussi malsaine soit-elle. Mais de voir, souvent ceux qui se targuent d'humanisme et qui s'érigent en donneur de leçons, si peu respecter l'"autre" pour son plaisir personnel, laisse plus que perplexe. Un procès où plus que jamais sexe, pouvoir et argent s'entre-mêlent.
Difficile à dire mais en voyant cela on est presque content d'avoir François Hollande comme Président car ses petites diversions amoureuses paraissent bien fades et... normales.
Rédigé par : Michelle D-LEROY | 14 février 2015 à 15:41
@Franck Boizard 9.47
Je suis assez d'accord avec votre conclusion s'il n'y a plus de "vrais hommes" ce serait dû au comportement de 'certaines' femmes... pas de celles de l'époque de Madame Badinter ou même avant, mais des toutes nouvelles féministes qui s'imaginent que pour être l'égale des hommes il faut adopter/copier "le maître étalon LOL" que serait l'Homme, dans tout ce que certains hommes peuvent avoir de désagréable, de propos et d'attitudes vulgaires ! Elles se trompent et s'en apercevront un jour !
Par contre affirmer qu'il n'y aurait pas de différence entre un homme et une femme... pas du tout d'accord et "thanks God for the difference" LOL
Une femme sans homme ou un homme sans femme :
C'est comme Roux sans Combaluzier
C'est comme Pratt sans Whitney
C'est comme Smith sans Wesson
C'est comme le soleil sans la lune
C'est comme un baiser sans douceur
C'est comme un espoir sans lendemain
C'est comme une fleur sans eau
C'est comme un feu sans fumée....
Messieurs malgré vos multiples défauts nous vous aimons, certaines d'entre nous sont même exclusives, terriblement exclusives et sont fidèles au même homme, leur préféré LOL
Rédigé par : eileen | 14 février 2015 à 15:35
@ eileen | 14 février 2015 à 06:07
"pour le plaisiiiiiir" comme chantait Herbert Léonard ;-))
Je suis d'accord avec vous ce billet de Ph. Bilger n'est pas très "raccord" avec la fête commerciale de la Saint Valentin :-(
Ceci dit l'Etat (donc nous) a dépensé beaucoup d'argent (j'aimerais que la Cour des comptes nous dise le coût de cette "actualité" (enquêtes de police, coût des magistrats instructeurs, coût des audiences publiques etc., etc.) alors que l'on connaissait la fin du film).
Naturellement que DSK sera relaxé, qui aurait pu croire l'inverse alors même que les avocats des parties civiles allaient dans ce sens.
Ceci dit les exploits (sic) "rudes" de M. Strauss-Khan ont bien été acceptés par Madame Anne (Sainte) Claire durant plus de vingt ans, et comme disait un de ses meilleurs amis ces "paaaarties fines (sic)" n'étaient que du "troussage de domestique".
Allez... Circulez y a rien à voir, juste à entendre, et la force de DSK c'est qu'il se fiche de l'opinion des autres (même du temps de la Mnef, c'est dire...)
Qu'en pense sa fille avec qui il a déjeuné le jour même où il a violé Nafissatou Diallo ?
En même temps Anne (sainte) Claire s'est satisfaite des exploits "rudes" de son mari pendant 20 ans... La relaxe devient, de ce fait, une obligation ! CQFD :-D)
Rédigé par : breizmabro | 14 février 2015 à 15:28
@sbriglia | 14 février 2015 à 12:41
D'après les archéologues grecs il s'agirait d'un suicide, le couple était très endetté et avait fait le choix de la mort plutôt que celui de la honte.
Rédigé par : Savonarole | 14 février 2015 à 14:31
Et le coup de foudre, M. Bilger ? Réciproque, celui qui vous fait devenir gaga, chavirer, tourner la tête, tout oublier, focaliser, attendre le moment de se revoir, compter les heures, le temps.
Le matin de la séparation, l'instantané, extraordinaire moment d'apesanteur, qui vous fait aller chercher des croissants alors que vous ne saviez pas qu'il y avait une boulangerie au pied de votre immeuble.
Le coup de foudre !
Rédigé par : giuseppe | 14 février 2015 à 14:16
@ calamity jane
Merci de ne pas me lire de travers et de ne pas me servir le couplet de la féministe hystérique qui se précipite sur son clavier avant de réfléchir. Je n'ai pas évoqué la question de la culpabilité de DSK et vous ne savez pas ce que je pense à cet égard.
Rédigé par : Laurent Dingli | 14 février 2015 à 14:15
Tout ça pour ça.
Ce procès n'aurait-il pas dû se dérouler à huis clos, moins pour ménager les acteurs "majeurs" de ce mauvais feuilleton porno, que pour éviter au bon peuple cet étalage répugnant de fric et de sexe ? Tandis qu'ils sont des millions à galérer tous les jours pour s'en sortir et que des centaines d'enfants sont sans abri, y compris à Lille.
Rédigé par : Mary Preud'homme (en différé de Lille) | 14 février 2015 à 12:50
On a découvert dans une sépulture remontant à 6000 ans dans le Péloponnèse un couple enlacé (lefigaro.fr).
Achille et Patrocle.
(AFP : communiqué de la LGBT)
Rédigé par : sbriglia | 14 février 2015 à 12:41
Bonjour Monsieur,
Mais que se passe-t-il dans ce monde de fous... J'ai lu dans la presse que DSK avait reçu une convocation, avant son procès en correctionnelle, pour être expertisé par deux psychiatres experts près la cour d'appel dont le docteur Michel Dubec, alors que celui-ci avait été condamné par le Conseil National de l'Ordre des Médecins et a écopé d'une suspension d'exercice de sa fonction pendant trois mois ferme à la suite d'un dépôt de plainte pour avoir écrit dans son livre qu'il comprenait bien les violeurs et tueurs en série, etc. Non, DSK n'est pas idiot de la tête, il est seulement déviant dans ses relations sexuelles auprès de la gent féminine où il se compare plus à un animal en rut de la savane qu'à un gentleman délicat et raffiné. Bizarre qu'un homme que tout le monde disait puissant et le numéro 2 de la planète et peut-être le prochain président préféré des Français aurait pu se soumettre à l'examen chez un psy alors condamné lui-même.
Bien, il est temps de se détendre un peu.
Ecoutez Daniel Guichard, Jean Ferrat, Bobby Solo, Claude Barzotti et Serge Reggiani. C'était l'époque de la tendresse et des vrais sentiments. Je suis beaucoup plus jeune que tous ces chanteurs, mais quel plaisir de les écouter.
Bien à vous.
Rédigé par : Ellen | 14 février 2015 à 12:29